♠ ♣ These fancy things, will never come in between. You're part of my entity, here for infinity. When the war has took its part, when the world has dealt its cards, if the hand is hard, together we'll mend your heart. ♥ ♦
Tu courrais à en perdre haleine, ton sac tressautant contre ton dos, alors que tu le tenais par la seule lanière encore assez solide. Tes doigts se crispaient sur le tissu rugueux, et tu soufflais en grognant presque, évitant les passants de justesse. Tu les frôlais dangereusement dans ta précipitation, et tu rageais contre leur lenteur et leur flegme intemporel. Ils n'allaient pas bouger leur cul, ça tu en étais certain. Alors tu grimaçais sans t'excuser, continuant de courir en direction de l'arrêt de tram. Des perles roulaient déjà sur ton front et tu te sentais oppressé par ton élan et la chaleur qui assaillait tes joues. C'était l'après-midi, il faisait beau et le week-end pointait déjà le bout de son nez. Mais malgré cela, tu étais quand même grognon. Tu voulais aller faire une course en centre-ville et tu avais quitté le travail plus tôt pour te le permettre. Mais la grève des transports avait eu raison de toi et tu avais alors dû attendre un bus depuis Emmann. Bus qui te déposait à l'extrémité d'Hammer Bay. Loin du centre-ville quoi. Tu étais vraiment à deux doigts de t'arrêter, de craquer et de tout balancer en l'air. Mais tu voulais absolument passer en ville pour faire quelques emplettes. L'anniversaire d'un ami tombait prochainement et tu n'avais toujours pas de cadeaux. De plus, tu avais encore ta liste de livres à acheter pour le mois prochain, et tu ne t'y étais pas pris à l'avance. Autant dire que tu devais vraiment y aller.
C'était bien évidemment sans compter sur la grève organisé par les conducteurs de bus et compagnie. Quelle idée de s'y prendre à l'arrache sans vérifier les horaires hein ? Tu soupirais en arrivant devant l'arrêt, constatant avec effroi le monde qui se regroupait sur les bancs. Ça n'allait pas être facile, et tu grognais en fourrant les poings dans les poches. La file qui grandissait devant les bornes pour récupérer des tickets te faisaient frémir et tu essayais de te frayer un passage vers l'avant pour ne pas te faire gruger une place qui, de base, ne t'étais même pas attitrée. T'attirant les foudres des vieux au passage, tu haussais juste les sourcils, lançant un regard quelque peu condescendant, sans bouger. Fallait pas te pousser quand t'étais presque à bout. Tu voudrais vraiment te dépêcher pour rentrer au plus vite et continuer de lire le bouquin qui repose sur la table basse du salon. Mais si le tram ne venait pas rapidement, tu pouvais clairement te torcher avec tes envies. Quelques minutes défilèrent sans que rien de plus palpitant ne se passe, autre que les toussotements de ton voisin de droite venant vriller tes tympans. Tu secouais plusieurs fois la tête, râlant pour le coup, jusqu'à ce que tu entendes le bruit caractéristique du tram qui grinçait sur les rails. Tournant la tête vers lui, le stress commençait à monter en toi alors que tu étais prêt à sauter dedans sans attendre, quitte à secouer les gens autour de toi. Ils t'avaient passablement énervés alors fallait pas compter sur une quelconque gentillesse de ta part pour le coup. Lorsque le tram s'arrêta, une des portes s'ouvrit juste devant toi. Le destin te souriait, apparemment, et cela te faisait presque soupirer de joie. Tu sautais alors dedans comme un dératé, prenant la place la plus éloignée de la porte pour éviter le flux de passants.
Tu te sentais vraiment oppressé, et se retrouver contre la vitre ne te plaisait guère. Mais tu soufflais un peu quand le tram se remit en marche, après avoir fermé les portes, et que le monde se tassait doucement. Respirant un bon coup, tu te retournais pour t'adosser correctement, avant de sortir ton téléphone portable. Tu ne prêtais pas vraiment attention aux personnes autour de toi, mais tu pouvais sentir que ça bougeait et que quelques personnes changeaient de place. Rien de bien alarmant. Préférant te concentrer sur la fanfiction que tu lisais, tu laissais tes iris glisser sur les caractères sur l'écran, souriant de temps à autre. Dans ta rêverie, tu oubliais presque de regarder le nom des arrêts. Tu fus cependant tiré de ta contemplation, à la fin de ton chapitre, alors que la voix du conducteur se faisait entendre au travers des haut-parleurs. « Chers passagers, les arrêts compris entre les stations Von Doom, et Fang Foom ne seront malheureusement pas desservis, en raisons de travaux sur la ligne. Nous nous excusons pour la gêne occasionnée et vous remercions de votre sincère compréhension. » Le temps sembla se figer alors que tu assimilais ce qui venait de se passer. Ton arrêt se trouvait entre les deux mentionnés, et tu comprenais ainsi ce que cela voulait dire. T'allais devoir y aller à pied, depuis Von Doom jusqu'aux magasins auxquels tu devais passer. C'était bien ta veine. Pile aujourd'hui alors que t'étais déjà à la ramasse. Frappant ton visage, dépité, avec ta paume libre, tu fermais les yeux, entendant encore le claquement de ta main sur ta peau résonner à tes oreilles. Putaiiiiiiiiiin.
Ayaraven
Avery Burnham
Mutant
More about you :
Codename : Bulletproof (THE GAY DESERVE A BULLETPROOF JACKET #NoMoreLexasDeath hem.)
Pouvoirs : - Arme naturelle : La peau se fond et les bras deviennent translucides. Le processus ne prend qu'une minute à peine pour voir les membres de la gamine, du creux du coude aux doigts les plus fins, pour devenir des lames acérées. Le changement est difficile, fait grimacer la gamine qui ressent une douleur sourde tout le temps que ses armes sont sorties. Mais avec le temps, les lames capables de couper n'importe quel matériel, ou presque, font partie de son corps aux capacités étranges et si convoitées.
- Dysfonctionnement des armes à projectiles : En réponse à son arme naturelle, celles superficielles, faites pour tirer et non transpercer, se meurent dans un silence étourdissant. Les armes à feux s'enraillent, les missiles refusent d'être tirés, les fusils se vident de leurs cartouches. En présence d'une jeune fille, soudainement, la violence du monde semble ne plus pouvoir frapper. Du moins seulement pour les armes à projectiles et seulement dans un rayon de 300 mètres, ce qui confère une capacité sommes toutes largement limitée. Et quand bien même les armes ennemies volent dans ses mains, Avery ne peut tout bonnement pas les utiliser.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 356
DCs : Skye & Aelys & Kaine & Aidan & Nikki & Gwen & Klaus & Matthew & Heather & Isaac & Luke & Haiden & Erica & Norrin & Charles & Asami
Pseudo : Renescence
Mer 8 Nov - 13:21
This ain't never gonna stop
Valerian and Damian
T’avais promis à Emma de pas rentrer trop tard. Ces derniers temps, ta coloc s’inquiétait un peu beaucoup pour toi, depuis que tu lui avais confié ta dernière connerie en date : Hydra. Tu ne regrettais pas ton choix, mais tu commençais à regretter de lui avoir fait part de ta décision. Certes, Emma n’était pas bête, et jamais elle ne vendrait la mèche. Mais désormais, elle était complice de toutes tes actions en lien avec Hydra. Et son inquiétude constante avait, à force, le don de te hérisser les poils. Pourtant, malgré vos récentes prises de tête, tu savais que sans elle, tu serais relativement paumé. Voire au fond du trou. Déjà qu’Eli n’était plus que l’ombre d’elle-même, et que ta famille adoptive avait fort à faire avec ses propres soucis, alors si tu ne pouvais plus compter sur Emma, tu serais totalement perdu. Tu avais donc prévenu ta meilleure que tu avais quitté ton boulot plus tôt que d’habitude. Celle-ci s’était aussitôt alarmée, et avait demandé à ce que te bouges le cul, pour dire les choses comme elles étaient. Emma avait certainement cru comprendre que tu préparais un coup fourré au solde d’Hydra, mais elle était en tort. En réalité, son anniversaire approchait à grand pas, pour ne pas dire qu’il était presque déjà là, et tu avais envie de lui trouver LE cadeau idéal. Celui qui saurait lui redonner le sourire, et peut-être bien lui faire avoir à nouveau confiance en toi. Car on ne pouvait pas dire que depuis tes récentes révélations, rien n’avait changé entre vous. Tu savais que tu l’avais déçu, mais tu savais aussi que cette histoire, tu aurais dû lui en parler avant de t’intégrer au sein de l’organisation. Au final, c’était ça qui avait le plus blessé Emma : le fait d’avoir tout organisé dans son dos, la mettant devant le fait accompli.
Tu étais donc dans le tramway depuis un moment maintenant. T’avais pas franchement réfléchi quand tu t’étais décidé à te rendre en ville pour faire plaisir à Emma, et tu en payais maintenant le prix. La grève des conducteurs de transports en commun avaient lieu aujourd’hui même, ce qui limitait ainsi les passages du tramway… et surtout, ça limitait son espace vital au sein de l’habitacle. Les tramways étaient en effet les seuls transports qui continuaient à desservir Genosha, tout en ayant restreint les horaires habituels de ceux-ci. Ainsi, les gens se précipitaient dès que le tram’ s’arrêtait quelque part, et tu finissais oppressé, écrasé contre la paroi de l’engin, incapable de courir assez vite pour t’octroyer une place assise. Le tramway s’arrêta d’ailleurs une nouvelle fois, et tu maugréas dans ta barbe. Jeunes comme vieux, y en avait pas un pour rattraper l’autre, et tu finis par être bousculé de toutes parts alors que les gens entraient comme des beaufs dans le transport. Tu te retenais avec peine de gueuler des “va te faire fou…” à tout va, agacé par la tournure de la situation. Tu n’avais pas trop la tête à t’embêter avec ces grèves et avec ces malpolis qui ne s’intéressaient qu’à leurs petites personnes. De toute manière, ça ne changerait rien au fait que tu étais coincé jusqu’à ce que le tram’ te dépose enfin à l’arrêt Silver Galactus. Mais t’étais pas au bout de tes surprises, et il s’écoula à peine quelques minutes avant qu’une mauvaise nouvelle résonne à tes oreilles. « Chers passagers, les arrêts compris entre les stations Von Doom, et Fang Foom ne seront malheureusement pas desservis, en raisons de travaux sur la ligne. Nous nous excusons pour la gêne occasionnée et vous remercions de votre sincère compréhension. » Tu croyais avoir rêvé, mais quand la voix répéta une nouvelle fois le texte comme un automate, tu avais enfin compris que ce n’était pas une blague.
Tu t’étais avancé dans un automatisme, prêt à descendre au prochain arrêt, mais cette fois-ci, tu n’avais pas cherché à retenir ton exclamation exaspérée. « Nooon, mais c’est pas vraiii. » Tu étais vraiment dépité. Tu ne cherchais pas à masquer ton amertume, alors qu’un putain fit écho à ta déception, à quelques millimètres de ta position. Tu frôlais d’ailleurs l'épaule de l'insatisfait, mais ni lui ni toi ne pipèrent mot, trop occupés à mâcher votre frustration du moment. Tu étais à la fois énervé par ta bêtise, celle de ne pas avoir tenu compte de cette grève, et à la fois par celle des grévistes. Pour toi, toutes ces manifestations n’étaient que des idioties, tu étais persuadés que les instigateurs de ces mouvements rebelles repartaient toujours les mains vides. Tu soupirais alors, ne prenant même plus la peine de baisser d’un ton : « Et je vais faire comment pour aller à Silver Galactus moi ? Je ne sais même pas comment m’y rendre à pied. » Oui, c’était un sérieux problème pour toi. Tu venais de l’autre bout de la ville, et tu étais habitué à prendre les bus, et non les tramways. Autant dire que tu avais l’impression que ton plan était considérablement foutu, et que tu perdais du temps pour rien. « Merde, Emma va me tuer... » Revenir les mains vides et sans cadeau pour son anniversaire qui avait lieu dimanche, ce n’était pas une option pour toi. « Fais chier ! » Tu achevais ton râlage sur ces derniers mots, te prenant la tête entre les mains. Et zut à la fin !
♠ ♣ These fancy things, will never come in between. You're part of my entity, here for infinity. When the war has took its part, when the world has dealt its cards, if the hand is hard, together we'll mend your heart. ♥ ♦
La tension était palpable, les gens s'agitaient autour de toi, jurant à tout va, d'autres gueulant contre la voix automatique. Tu pouvais sentir des pressions tout autour, des personnes qui te frôlaient, ou te bousculaient même. Et cela t'agaçait encore plus. Te rendait encore plus colérique qu'auparavant, alors que tu n'étais déjà pas en reste. Une personne âgée t'avait par ailleurs poussé sans faire exprès, mais tu retenais ta colère en te mordant le poing, grognant dédaigneusement. Un autre garçon t'avait frôlé l'épaule mais c'était si léger que tu n'avais même pas réagi, encore trop occupé à rouler des yeux face à l'agacement général. C'était totalement stupide et tu le savais bien mais tu ne pouvais rien y faire. De toute manière, il y aura toujours des cons pour faire la grève en pensant que ça allait changer quelque chose et d'autres encore plus cons pour râler sur eux, prétextant que cela plombait leur emploi du temps. Mais bon, c'était ainsi en ce jour et tu mordais ta mâchoire pour faire passer la tension qui pulsait en toi. Tes mains tremblaient alors que tu rangeais ton téléphone, de peur de le faire tomber dans les bousculades, et ta respiration était devenu bruyante, erratique. Tu semblais au bord de la crise de nerfs, mais tu le cachais encore relativement bien, grommelant des insanités dans ta barbe inexistante. Enfonçant tes mains dans les poches et baissant la tête, tu soupirais avant d'entendre une voix s'élever non loin. C'était le même garçon qui t'avait frôlé l'épaule, non pas que tu t'en souvenais, mais quelque chose te fit relever la tête vers lui, les sourcils froncés et les paupières plissées. Les lèvres pincées, tu te mordillais la langue en l'écoutant s’époumoner, un soupçon de stress imprégné dans ses répliques salées. Silver Galactus, le gars devait se rendre là-bas mais ne savait pas comment y aller à pieds. Penchant la tête sur le côté et laissant ton regard dévier sur la foule, tu te mis à réfléchir. Tu connaissais cet arrêt, mais il se trouvait bien entre Von Doom et Fang Foom, limite pile entre les deux. Et il y avait bien une dizaine d'arrêts à tout casser. Ça allait lui faire une putain de marche au pauvre jeune. Tu réalisais cela en grimaçant, dépité pour lui, et à vrai dire ton arrêt à toi n'était pas vraiment loin du sien. Mais tu avais aussi tes propres courses à faire et ça allait peut-être te retarder.
Pesant le pour et le contre en grinçant des dents, tu te surpris à vouloir lui venir en aide, alors que personne autour de toi ne semblait lui prêter attention. Ce qui était vraiment bâtard étant donné la situation. Tout le monde beaucoup trop occupé par leur problèmes pour écouter ceux des autres. Levant les yeux au ciel et après avoir laissé un soupir s'échapper de tes lèvres, tu sortis une main de ta poche, l'avançant vers le jeune homme. Frôlant à peine son bras, tu l'interpellais doucement. Eh ! Ne voulant pas le brusquer, tu offris un petit sourire timide, retirant ta main, avant de t'approcher assez de lui pour qu'il puisse t'entendre parmi le brouhaha. Il avait l'air vraiment désemparé et ça te faisait de la peine de le laisser là sans savoir quoi faire, parmi cette foule d'insensibles. Tu cherches à aller à Silver Galactus, c'est ça ? Tu n'étais pas vraiment sûr de toi, mais tu tentais quand même de faire bonne figure, juste le temps de lui donner les indications qu'il cherchait. Désolé, je t'ai entendu râler, du coup... tu ricanais doucement en désignant les haut-parleurs, légèrement gêné. C'est vraiment la galère cette putain de grève. Soupirant en regardant ailleurs, tu reportais pourtant rapidement ton attention vers lui, pinçant les lèvres. Ecoute, je connais le chemin pour aller de Von Doom à Silver Galactus, je peux te l'indiquer... Ta voix était légèrement tremblante, comme si tu hésitais, mais l'air soudainement soulagé du jeune homme ébranla tes barrières. Évinçant des doutes, effaçant tes craintes, tu te retrouvais là, à te tenir debout juste devant lui, comme une main tendue vers ceux dans le besoin. Tu ne pensais pas qu'il avait vraiment l'utilité de ton aide, mais tu imaginais bien que si tu avais été à sa place, tu aurais apprécié que quelqu'un te file un coup de main. De plus, il avait vraiment l'air perdu et la première chose qu'on t'avait appris au travail concernait cette aide et ce soutien que tu devais toujours apporter à ses voix désemparées, dès que tu décrochais le téléphone. Et cela, tu remarquais que tu le faisais aussi dans la vraie vie, au dehors, en plein milieu de la foule. Et si personne ne se bougeait le cul pour apporter son aide, alors tu allais tendre la main, sans te poser trop de questions et faire ton possible.
L'une de tes mains vint d'ailleurs attraper la lanière de ton sac à dos et un sourire sincère étira tes lèvres. Laissant un petit rire s'échapper, tu hochais la tête en sa direction, fermant les yeux quelques secondes avant de lui proposer une meilleure alternative. Si tu es vraiment perdu je peux même faire un bout de chemin avec toi. L'arrêt auquel je devais descendre est celui juste avant Silver Galactus, alors... Haussant les épaules, tu avais soudain l'air désintéressé, comme modeste. Mais tu avais tout de même envie de l'aider et au moins de lui montrer le chemin, lui indiquer les rues à prendre, quitte à lui faire un dessin. Et tu étais pas très bon en arts plastiques, c'était dire. Le tram s'arrêta à un arrêt et quelques personnes descendirent, tandis que d'autres s'entassaient, te poussant à nouveau vers le fond. Tu essayais tant bien que mal de leur faire un peu de place, te décalant vers le jeune homme pour les laisser passer, frôlant son bras au passage avec ton coude. Mais rien n'y faisait et tu te sentis entraîner vers le fond, écarquillant les yeux, surpris par l'audace de ces passagers. En grommelant, et avec un peu de jeu, tu te frayais à nouveau un chemin vers la personne que tu essayais d'aider, tant bien que mal. Agrippant l'un des barreaux en plein milieu du tram, tu tirais dessus pour t'avancer rapidement, sans t'excuser, et retrouvas ta place précédente. Tu hésitais entre grogner et ricaner à cause de la situation, qui bien qu'ennuyeuse, était tout de même cocasse. A la place, tu reportais ton attention sur le jeune homme, attendant sa réponse, et tu te rendis compte d'à quel point tu avais l'air de forcer pour le coup. Tu partais d'une bonne intention pour finir ainsi et c'était un peu triste dans le fond. Mais il ne sembla pas en tenir rigueur, et cela te soulagea sans trop comprendre pourquoi, ni comment et encore moins les implications. Tout ce que tu savais en cet instant, c'était que tu avais l'impression que la journée allait continuer en rebondissements et que les surprises n'allaient jamais s'arrêter de tomber.
Ayaraven
Avery Burnham
Mutant
More about you :
Codename : Bulletproof (THE GAY DESERVE A BULLETPROOF JACKET #NoMoreLexasDeath hem.)
Pouvoirs : - Arme naturelle : La peau se fond et les bras deviennent translucides. Le processus ne prend qu'une minute à peine pour voir les membres de la gamine, du creux du coude aux doigts les plus fins, pour devenir des lames acérées. Le changement est difficile, fait grimacer la gamine qui ressent une douleur sourde tout le temps que ses armes sont sorties. Mais avec le temps, les lames capables de couper n'importe quel matériel, ou presque, font partie de son corps aux capacités étranges et si convoitées.
- Dysfonctionnement des armes à projectiles : En réponse à son arme naturelle, celles superficielles, faites pour tirer et non transpercer, se meurent dans un silence étourdissant. Les armes à feux s'enraillent, les missiles refusent d'être tirés, les fusils se vident de leurs cartouches. En présence d'une jeune fille, soudainement, la violence du monde semble ne plus pouvoir frapper. Du moins seulement pour les armes à projectiles et seulement dans un rayon de 300 mètres, ce qui confère une capacité sommes toutes largement limitée. Et quand bien même les armes ennemies volent dans ses mains, Avery ne peut tout bonnement pas les utiliser.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 356
DCs : Skye & Aelys & Kaine & Aidan & Nikki & Gwen & Klaus & Matthew & Heather & Isaac & Luke & Haiden & Erica & Norrin & Charles & Asami
Pseudo : Renescence
Mer 10 Jan - 5:51
This ain't never gonna stop
Valerian and Damian
Tu étais complètement perdu, parmi toute cette foule de gens agacés et énervés au possible. Tu te sentais bousculé, tu savais même l’être, mais en l’instant, ça ne te préoccupait pas. Tu étais plus désespéré qu’autre chose, cette grève impliquant des conséquences plus grandes que ce que tu n’aurais pu imaginer. Du moins pour toi. Te rendre à Silver Galactus à pied relevait de l’impossible à tes yeux, alors que tu ne savais même pas où tu te trouvais en l’instant présent. Enfin, si. Tu savais être dans ce foutu tramway qui t’emmenait tout droit en enfer, à vrai dire. Et tu te sentais con. Mais tellement con. Il avait fallu que tu t’y prennes à l’arrache. Comme toujours, tu avais attendu le dernier moment pour te bouger et chercher un cadeau pour Emma. Alors qu’on était la veille du week-end et que son anniversaire avait lieu dans deux jours. Tu avais passé trop de temps à Hydra, à ton boulot quotidien. Tu t’étais laissé noyer par ta nouvelle double-vie, la cadence de tes deux rôles s’étant montrée bien plus lourde à porter que ce que tu n’aurais cru. Et voici que, désormais, tu t’en mordais les doigts. Pace que tu avais décidé de renouer avec la vie, la vraie, parce que tu t’étais souvenu qu’il n’y avait pas que des causes perdues qui comptaient dans la vie. Sauf que tu t’étais repris un peu trop tard. Emma était tout pour toi, la seule qui te permettait vraiment de tenir en ce moment sur l’île, et voici que tu allais la décevoir, encore une fois. Parce que tu n’étais pas capable de marcher jusqu’à l’arrêt Silver Galactus, ou parce que tu ne saurais pas trouver son cadeau. Ou encore parce que tu allais mettre tellement de temps à trouver ton chemin, que les magasins seront fermés lorsque tu auras enfin trouvé ta voie. Ou même tout ensemble, tiens. Pourquoi ne pas accumuler les erreurs, au point tu en étais ? Tu étais foutu, Emma allait te liquider, et tu n’avais plus la foi de faire quoi que ce soit. Tu te sentais submergé, Damian, par ton désespoir, par ta bêtise, par tes craintes et tes doutes qui surgissaient brutalement, te laissant pantois au milieu du tramway, te faisant commencer à trembler doucement.
Un frôlement se fit sentir tout contre ton bras, mais tu ne fis même pas mine de réagir. Mais la voix qui accompagnait ce geste, en revanche, elle eut le don de te tirer de ton horrible torpeur du moment. Tu relevais la tête, les yeux brillants, un peu choqué qu’on s’adressait à toi, qu’on pouvait même prendre la peine de te parler alors que tout le monde semblait bien trop occupé à râler. Ton regard rencontra le visage d’un jeune homme, guère plus âgé que toi, du moins tu le pensais. Tu le considéras quelques instants, alors qu’il continuait à t’interpeller. Tu avais l’air un peu vaseux, à ainsi chercher des solutions à ton problème, à ainsi te laisser marcher dessus par ce dernier. Mais ton interlocuteur semblait relever d’un miracle alors qu’il t’avait écouté et que, mieux encore, il se proposait pour t’aider. Toute crise de nerf envolée, te voici qui sautais presque sur place, alors que le soulagement se fit ressentir dans chacun des muscles de ton corps. « Tu ferais ça ? » Te voici soudainement excité, alors que le charmant inconnu disait pouvoir t’indiquer la marche à suivre. Ton sauveur, voici ce qu’il était pour toi en ce jour. Une grande âme qui s’intéressait aux autres, un miracle de la vie auquel tu ne pensais jamais assister un jour. « Oh, putain, ce serait génial ! Tu me sauverais la vie, tu n’as pas idée ! » Toute trace de désespoir se fut évaporée de ta voix, alors que ton timbre trahissait une reconnaissance infinie. « Tu dois bien rire, de voir que je connais pas le chemin jusqu’à Silver Galactus, mais tu m’aiderais vraiment beaucoup à me montrer le chemin. D’habitude je prends jamais les trams, mais avec la grève j’ai pas trop eu le choix. Sauf que du coup ça change totalement de mon itinéraire de base, et je maîtrise pas les réseaux de ces transports-là… » Tu t’étais mis à parler à toute vitesse, pris par une soudaine excitation, par un besoin soudain de te justifier devant lui. Tu n’avais pas vraiment envie de paraître si ridicule que cela à ne pas connaître la direction pour te rendre à ton arrêt, mais tu finissais plus par t’enjailler qu’autre chose, alors qu’à la base, tu voulais juste remercier l’inconnu. « Enfin bref, merci beaucoup, merci infiniment ! Du coup, je devrais descendre où déjà ? » Bête que tu étais, c’est à peine si tu lui laissais l’occasion d’en placer une. Tu finissais par rougir, navré de forcer un parfait inconnu à te venir en aide. Même si l’inconnu en question était très reluisant, ton observation du jeune homme s’étant faite inconsciemment.
Celui-ci avait, en tout cas, senti ô combien tu étais désespéré, que ce soit par tes flots de paroles incessant ou par tes traits qui trahissaient encore ta confusion. Dans tous les cas, il te proposait cette fois-ci de marcher avec toi, et ton visage s’éclaira. Tu n’en revenais pas. L’étranger était-il à ce point de toute bonté pour qu’il ose sacrifier son temps pour toi ? Tu n’eus pas le temps de le lui demander que tu le vis disparaître de ton champs de vision, ton nouvel équipier emporté par les passagers du tramways. « Eh, faites attention un peu ! » Tu t’attiras quelques regards mécontent alors que ton exclamation fut poussée, d’un ton un peu plus fort que ce que tu n’aurais cru à première écoute. Mais tu t’en fichais, que des vieillards puissent s’imaginer t’assassiner d’un coup d’oeil. Cette démonstration de mauvaises manières te prenait la tête alors que ton sauveur avait succombé à tous ces malpolis. « Bah quoi, vous pouvez prendre une place sans faire chier tout le monde, non ? » Tu en rajoutais une couche, tu semblais même décidé à en découdre. Mais tu n’eus pas besoin de sortir les poings alors que le jeune homme revenait vers toi, bien décidé à ne pas laisser filer sa place. Tu ne pus t’empêcher de lui sourire, d’un sourire franc et chaleureux, alors qu’il te faisait à nouveau face et attendait une réponse de ta part : « Ce serait parfait, ouais, merci ! » Ton enthousiasme parlait encore une fois le premier pour toi, mais tu te repris aussitôt. « Enfin, je veux dire, je veux pas que tu te déranges pour moi. C’est juste un chemin à faire, te force pas à m’accompagner parce que je ne sais pas m’orienter dans ce coin là. » Cette fois-ci, tu appuyais tes paroles d’une mimique un peu gênée. Tu savais te servir d’un gps après tout, tu n’avais pas à obliger le garçon à te prendre par la main de peur de te perdre. Néanmoins, c’était plus fort que toi, tu te sentais irrémédiablement rassuré de savoir que tu pourrais trouver le cadeau pour Emma dans les temps, sans finir totalement désorienté en plein centre-ville. « Quoi que tu décides, en tout cas, sache que tu es vraiment extra de m’aider ! Ce n’est pas tout le monde qui en ferait autant, surtout en pleine grève où les gens sont plus occupés à crier après les conducteurs qu’autre chose. » Tu finissais par rire de tes propres paroles, bien que tu te sentais un peu coupable de t’être apitoyé sur ton sort. « D’ailleurs… toi ça envoie pas tous tes plans à l’eau cette grève, hein ? Non parce que je veux dire, tu peux continuer ta route si tu veux, si t’as d’autres trucs à faire. » Tu te répétais un peu, tu ne voulais pas le forcer après tout. Encore moins alors que, pour ce que tu en savais, il pouvait être dans le même bateau que toi et se rendre quelque part à tout prix avant la fin de la journée. Après tout, le jeune homme n’avait pas pris le tramway juste pour tomber sur toi.
♠ ♣ These fancy things, will never come in between. You're part of my entity, here for infinity. When the war has took its part, when the world has dealt its cards, if the hand is hard, together we'll mend your heart. ♥ ♦
Un petit sourire étira tes lèvres alors que tu hochais la tête, répondant silencieusement à la question du jeune homme qui te faisait face. Il a l'air soulagé de voir quelqu'un lui venir en aide, et tu te sentais soudainement con de ne pas avoir réagi plus tôt. Tendre la main à un inconnu dans le besoin devrait être inscrit dans tes gènes vu l'organisation pour laquelle tu travaillais, mais la journée t'avait déjà bien saoulé depuis le départ, te rendant quelque peu exécrable au possible. Et ce n'était sûrement pas les autres qui allaient perdre leur temps avec un jeune qui ne connaissait pas son chemin. Tu rageais presque intérieurement, silencieusement, envers ces imbéciles de première. Et dire que c'était pour ce genre de cons que tu décrochais le téléphone à l'accueil du S.H.I.E.L.D.... Reportant ton attention sur l'autre garçon, tu pouvais le voir s'émerveiller de ton geste. Sa voix emplie de reconnaissance fit craquer tes lèvres, tandis que ton sourire s'agrandissait. Ravi de pouvoir t'aider alors, tu penchais la tête légèrement sur le côté, riant doucement, avant que le jeune homme ne se mis à reparler beaucoup trop rapidement. Sûrement un contrecoup dû au stress de la situation. Enfin, t'y connaissais rien, alors pour le coup tu essayais juste de te concentrer sur ses mots, plissant les paupières. Lorsqu'il termina sa longue tirade, tu te mis à ricaner doucement, remontant tes iris sur son visage. Boarf, tu sais, ça arrive de pas connaître le trajet. Tu souriais en sa direction, voulant le rassurer. Pis avec la grève, qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Les gens prennent ce qu'il y a, même si ce n'est pas leur moyen habituel, et ça trouve encore le temps de rager. Levant les mains au ciel pour accentuer tes propos, tu te pris d'ailleurs un regard noir de la part d'une mamie debout à côté de toi. Tu lui lanças un sourire satisfait, bien qu'exagéré, et elle siffla avant de détourner la tête. La scène te fit ricaner.
Si ça peut te rassurer, tu continuas en retournant vers le garçon, je ne prends que très rarement les trams. Mais ça va, je connais assez les lignes pour savoir où s'arrêter, du coup t'es tombé sur la bonne personne. Te lancer des fleurs à la figure, ce n'était pas ton genre, et surtout, quand ça arrivait, tu le faisais surtout pour déconner. A vrai dire tu ne te croyais pas aussi important alors, tu montrais bien que tu plaisantais en faisant une petite mimique. Bouche pincée, les yeux grands ouverts et levés vers le plafond du tram, avant de rire de la situation. Je rigole, je rigole... Inspirant un bon coup, tu te mis à réfléchir à quel arrêt il devait descendre, étant donné qu'il t'avait posé la question juste avant. Croisant les bras contre ta poitrine, tu te mis à mâchouiller tes lèvres, ton regard perdu sur le sol que tu ne voyais même pas à cause de tous ces gens amassés autour de toi. Normalement, vu les circonstances, tu devrais descendre à Von Doom, et suivre les rames du tram, direction Guardian Atlez jusqu'à l'arrêt le plus proche de Silver Galactus. Tu inspirais longuement, comptant silencieusement. Tu devrais passer devant cinq arrêts avant de tomber dessus. Et après c'est à toi de voir, selon où tu dois te rendre. Décroisant les bras, tu offris un léger sourire à l'inconnu avant de fourrer tes mains dans tes poches. Une idée un peu saugrenue s'installa dans ton esprit et tu n'eus pas le temps d'y réfléchir plus que cela, que déjà tu énonçais ta proposition à voix haute. Malheureusement, au moment où tu allais obtenir une réponse, le tram s'arrêta et un flot de passants te passèrent quasiment dessus, t'emportant au loin. Tu écarquillais les yeux, mais râlais tout de même pour la forme avant de revenir vers ton interlocuteur. Et surtout, vers la place que tu avais prise auparavant. Après tout, il restait quand même quelques arrêts encore avant que tu ne descendes, accompagné ou non.
Lorsque tu arrivais une nouvelle fois devant le jeune homme, celui-ci te souriait, et tu ne pus t'empêcher d'étirer tes lèvres en retour. La situation était bien rigolote, tu devais avouer, même si pour le coup, tu te disais qu'il devait juste être content de retrouver celui qui lui avait indiqué le chemin. Au moins tu as pu rire un peu aujourd'hui, et c'était déjà pas mal vu les circonstances. Tu avais retrouvé non seulement ton sourire, mais un peu de bonne humeur était à nouveau présente depuis ta rencontre avec le garçon. Il était vraiment sympa pour le peu que tu avais vu, et tu avais oublié un peu de tes tracas par la même occasion. Et c'était pas plus mal de pouvoir oublier le reste et de juste te concentrer sur quelque chose de simple pour une fois, alors tu appréciais ce moment. Finalement, le jeune homme te fit part de sa réponse, et l'honnêteté avec laquelle il parla te fit chaud au cœur. S'émerveiller de petits riens, ça avait toujours été fascinant et tu te sentis instinctivement à l'aise et rassuré. Pourtant ce n'était pas à toi de te sentir ainsi, mais tu n'avais aucun contrôle sur ces sensations, alors tu faisais avec, sans t'en préoccuper plus que de raison. Son rire attira ton attention et tu ricanais à sa petite boutade, bien que tu te sentais tout de même concerné. Tu avais bien râlé toi aussi, que ça soit sur les passagers ou les conducteurs, et silencieusement, ça comptait malgré tout. Alors tu copiais sa mimique gênée de tout à l'heure, te grattant l'arrière de la tête, ton regard glissant ailleurs. Ouais, c'est pas vraiment glorieux, mais je plaide coupable, j'avoue... Tu riais doucement, et reportais ton attention sur lui, ta paume délaissant tes cheveux pour se tenir contre ta cuisse.
T'en fais pas, va, je dois aussi me rendre dans le coin là, c'est pas vraiment un détour. Pis t'avais l'air plus en galère que moi, je pouvais bien reporter mes plans juste quelques minutes. Tu lui offris un sourire sincère et cligna des paupières lorsqu'il reprit sur un ton plus décontracté. Il avait l'air de ne pas vouloir t'embêter avec cette histoire, mais en même temps, c'était ta propre idée. Il n'était pas question de se retrancher et de faire demi-tour. Tu n'allais pas lui faire un sale coup et lui casser ses espoirs non plus. Alors tu repris, avec un air plus sérieux. Ahaha, ça ouais, ça me casse tous mes plans. Mais je m'y suis pris un peu à l'arrache et à la dernière minute alors je peux pas trop râler sur ça. Tu soufflais doucement, penchant la tête en arrière. J'suis quand même content de voir que certains trams circulent encore, sinon je te raconte pas la galère que ça aurait été... Baissant ton regard sur l'autre garçon, tu remis ta tête dans une position plus correcte, ton visage détendu et replaças ton sac un peu plus haut sur tes épaules. Puis, j'pense pas que mes plans soient plus palpitants qu'une virée à pieds dans le centre d'Hammer Bay avec un inconnu. Tu ricanais, et te raclais la gorge juste après, dérivant ton regard vers le dessin de la ligne, accroché en hauteur. Il nous reste encore quatre arrêts avant d'arriver à Von Doom. Un soupir, et te voilà qui te mis à imaginer la scène une fois à l'arrêt du tram. Je sens que ça va être une épreuve de sortir d'ici vivants... Osant un coup d’œil vers le jeune homme, tu te penchais vers lui, ton épaule cognant doucement contre le haut de son bras. Le temps d'attirer son attention, tu te reculais légèrement, remontant tes iris sur son visage. Apposant ta paume au niveau de ton torse, tu tapotais plusieurs fois pour te désigner, avant de rabaisser ta main. Valerian. Et toi, tu t'appelles comment ?
Ayaraven
Avery Burnham
Mutant
More about you :
Codename : Bulletproof (THE GAY DESERVE A BULLETPROOF JACKET #NoMoreLexasDeath hem.)
Pouvoirs : - Arme naturelle : La peau se fond et les bras deviennent translucides. Le processus ne prend qu'une minute à peine pour voir les membres de la gamine, du creux du coude aux doigts les plus fins, pour devenir des lames acérées. Le changement est difficile, fait grimacer la gamine qui ressent une douleur sourde tout le temps que ses armes sont sorties. Mais avec le temps, les lames capables de couper n'importe quel matériel, ou presque, font partie de son corps aux capacités étranges et si convoitées.
- Dysfonctionnement des armes à projectiles : En réponse à son arme naturelle, celles superficielles, faites pour tirer et non transpercer, se meurent dans un silence étourdissant. Les armes à feux s'enraillent, les missiles refusent d'être tirés, les fusils se vident de leurs cartouches. En présence d'une jeune fille, soudainement, la violence du monde semble ne plus pouvoir frapper. Du moins seulement pour les armes à projectiles et seulement dans un rayon de 300 mètres, ce qui confère une capacité sommes toutes largement limitée. Et quand bien même les armes ennemies volent dans ses mains, Avery ne peut tout bonnement pas les utiliser.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 356
DCs : Skye & Aelys & Kaine & Aidan & Nikki & Gwen & Klaus & Matthew & Heather & Isaac & Luke & Haiden & Erica & Norrin & Charles & Asami
Pseudo : Renescence
Jeu 8 Fév - 4:06
This ain't never gonna stop
Valerian and Damian
Il y avait quelques secondes à peine, tu te sentais tressaillir. Tu étais à deux doigts de céder à une crise de panique. Tu savais très bien que des choses moches pouvaient arriver quand tu oubliais de te contrôler, quand tu te laissais submerger par tes émotions. Allant d’une colère fracassante à une position de pls pitoyable, oscillant entre crise de larmes et hurlements à n’en plus finir. La simple idée de décevoir ta meilleure avait failli t’achever, alors même que la perspective de te perdre dans cette foule de gens mécontents, au milieu de Genosha, dans un centre-ville que tu ne maîtrisais pas, avait failli te mettre dans tous tes états. Entre ta maladie et tes débuts au sein d’Hydra, tu étais à fleur de peau, susceptible de craquer à tout moment. Pourtant, il n’avait fallu que d’une seule chose, que d’une seule personne. Un étranger, que tu ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam. Cet inconnu t’avait tiré hors de l’eau, sans se douter une seule seconde dans quel type de détresse tu allais plonger. Une phrase de sa part, une proposition, purement courtoise, avait suffit à te détendre. Comme s’il avait eu le don de faire s’envoler tous tes soucis du moment, par sa simple présence, par le simple son de sa voix qui avait résonné à retardement, certes, mais aussi joliment dans tes oreilles. Comme une douce mélodie supposée te sortir d’un sommeil trop bien entamé, trop profond pour être véritablement sain. Et voici que le jeune homme ne cessait pas une seule seconde de venir à ton secours, malgré les vieillards ambulants qui profitaient de la grève et des râleurs du moment pour voler toutes les places assises du tramway. On disait des jeunes, mais à tes yeux, les vieux étaient bien plus impitoyables. Et rien que le fait de pouvoir détourner tes pensées de l’angoisse dans laquelle tu avais failli couler, rien que ça te soulageait. Ce n’était pas aujourd’hui et encore moins demain que tu allais risquer de dévoiler la mauvaise partie de toi en public. Il y avait bien longtemps que tu ne t’étais pas laisser succomber par la maladie, et ça n’allait pas reprendre en ce jour, tu t’en étais fait la promesse, promesse réitérée chaque matin à ton réveil.
L’inconnu te prêtais attention, tant et si bien que tu pouvais presque te perdre dans sa contemplation. Le cadeau d’Emma trônait toujours dans un coin de ta tête, mais il semblait soudainement bien moins important alors que tu ne pouvais te retenir de dévisager le jeune homme. Tu priais intérieurement pour ne pas le rendre inconfortable alors qu’il volait à ton secours. Te mordillant la lèvre, tu détournais les yeux, tâchais de trouver un point d’ancrage pour ne pas paraître trop insistant dans ton admiration de ton sauveur. Chevalier servant, c’était comme ça que tu le surnommais intérieurement, puisque tu ne connaissais pas son nom. Tu savais juste qu’il t’avait tiré d’un mauvais pas et qu’il continuait à s’accrocher à toi, et ça t’allait très bien comme ça. Tu pouvais ainsi ignorer les bousculades qu’on vous infligeait et qui te rendait mal-à-l’aise dans l’habitacle qui devenait de plus en plus étroit à mesure que les passagers montaient dans le transport. Heureusement pour toi, le garçon détendit une nouvelle fois l’atmosphère, et tu te laissas aller à un petit rire, innocent, résonnant quelque peu dans le tram. Mais tu n’avais que faire si ton son était trop bruyant pour les autres. Tu avais envie de profiter du restant de cette journée qui aurait pu mal finir si un étranger n’avait perçu ton besoin d’aide. « Mon héros, qu’aurais-je donc fait sans toi ? » Tu rebondis à sa plaisanterie, clignant de l’oeil alors que tu secouais doucement la tête. « J’ai l’impression que tu es Batman et moi Robin… sauf que du coup, je ferais un bien maigre bras-droit sans GPS. » Tu rigoles encore, en rajoutant volontairement une couche. En même temps, il fallait bien dire que le garçon avait une carrure à voler au secours des autres. C’est ce qu’il avait fait avec toi, et tu lui en étais reconnaissant. Et même si ça semblait n’être qu’un maigre service, être trois fois rien, à tes yeux ça représentait beaucoup. Peut-être parce qu’il y avait bien longtemps que tu avais appris à apprécier les actes de bontés naturels dont ton entourage faisait part. En dehors de tes proches, tu savais que les gens pouvaient se montrer dur, que le monde était cruel. Mais jamais ta famille adoptive ne t’aura fait perdre espoir, jamais Emma n’aura cessé d’être là pour toi. Et maintenant qu’un inconnu entrait dans cette catégorie, tu ne pouvais que briller d’émerveillement pour son acte pur et simple. « Ok, attends, je crois que je vais noter tous les noms, je suis déjà perdu. » Tu confessais, rendu confus par les noms d’arrêts enchaînés par ton compagnon d’infortune. Tu sortais ton portable, prêt à tout écrire dans l’application bloc-notes de celui-ci. C’était ridicule, mais bon, tu étais un accro de la technologie, ce n’était pas pour rien si tu ne savais vraiment pas lire une carte.
Mais finalement, tu n’en auras pas besoin. Proposition surprenante, mais très enthousiasmante. Tu ne pouvais décemment pas refuser, déjà bien trop désespéré de retenir les noms d’arrêt pour te repérer en chemin. Tu n’en étais pourtant que plus gêné, ayant l’impression de voler tout le temps libre de ton partenaire imprévu. Mais celui-ci te garantit que ce n’était pas le cas, et cela te fit souffler, discrètement. « Ouais… toute cette foule et la perspective de me perdre dans une rue inconnue par la suite, ça me fichait pas bien. » Tu admettais, réalisant que tu avais encore des progrès à faire pour totalement être indépendant. C’était ça le problème. A finir par être trop couvé par ses proches, parce qu’on s’inquiétait de sa santé, ça pouvait finir handicapant. A se lancer dans une organisation terroriste, ça pouvait aussi vous chambouler pas mal l’esprit. « Surtout que je m’y suis pris un peu à l’arrache pour sortir aujourd’hui. » Tu levas les yeux au ciel face au nouvel aveu. T’avais pas géré, t’avais pas géré, fallait assumer, point barre. « Tu vois, dimanche c’est l’anniv de ma meilleure amie, également ma colocataire. Et j’ai genre… pas géré avec elle ces derniers temps. Alors revenir à la maison sans rien dans les mains, je te laisse deviner ce que ça pourrait signifier pour moi. Je crois qu’elle me truciderait sans pitié. » Tu mimes avec un doigt qui glisse sur ta gorge, bruitant un léger couic dans un petit rire étranglé. Ouais, si tu loupais la journée d’Emma, c’était certain que tu sortirais pas de votre appart’ en vie. « Et toi, c’était quoi tes plans avant que la grève plus ma belle gueule plombent tout ? » De l’humour, encore une fois. C’était plus fort que toi, tu pouvais passer de la déprime à l’éclat de rire en une seconde d’intervalle. On disait que t’étais assez doué pour les relations sociales, c’était sûrement parce que tu pouvais pas t’empêcher de rire de tout et de rien, de lancer des blagues à tout moment. Même si ce n’était pas rare que tu te prennes des vents.
Tu ricanas à la nouvelle remarque de ton interlocuteur, te grattant l’arrière du crâne, un peu gêné par l’étrangeté de la situation. « Ouais vu comme ça… mais si ça peut te rassurer, sache que j’ai absolument pas prévu de t’assommer dans le premier cul-de-sac venu. » Tu grimaçais, essayant de railler, une nouvelle fois. Et quand, finalement, l’inconnu se présenta sous le nom de Valerian, tu ne pus retenir un sourire franc d’éclairer une nouvelle fois ton visage. Tu ne savais pas vraiment pourquoi, mais tu étais content qu’il te donne cette toute petite pièce d’informations sur lui. Tu étais prêt à tendre la main et lui répondre, mais tu finis par t’accrocher à une barre alors que le tram s’arrêta brutalement, et qu’une voix robotique retentit à nouveau par le biais des hauts-parleurs de l’engin : « Chers passagers. La ligne B à destination de Guardian Atlez est momentanément interrompue, à la suite d’un incident mineur. Merci de patienter plusieurs minutes pendant que nos équipes se chargent de libérer les rails. » L’annonce fut répétée, provoquant des olé furieux des autres passagers à n’en plus finir. Tu écarquillas les yeux, de ton côté, te tournant avec un air choqué sur le visage vers Valerian. « Attends… ils viennent bien de parler des rails ? Tu crois que… » Tu n’osas émettre à voix haute l’affreuse possibilité qui te venait à l’esprit. Franchement Damian, tu n’étais pas fier de toi à penser ce genre de choses, et tu te sentis mal pour ne serait-ce qu’y avoir songé une seule seconde. Après tout, accident mineur ne rimait pas avec tentative de mettre fin à ses jours ou pis encore. A la place, donc, tu te forças à soupirer calmement, afin de retrouver une certaine contenance et reprendre ta discussion avec Valerian. « Moi c’est Damian, au fait. Il est temps que je te dise enfin mon prénom alors qu’on semble encore coincé pour une bonne partie du temps ici. » Tu détestais ça, cette sensation d’être pris au piège. Si tu étais sorti aujourd’hui, c’était justement pour éviter ça. Mais le sort se jouait contre toi, peut-être te punissant même de tes derniers choix. « J’espère que ça va pas prendre des heures… dire que dans quatre arrêts on était libéré. » Une plainte t’échappait, une sorte de gémissement agacé. Toi et tes étranges bruitages, tu disais que ça faisait partie de ton charme, toujours pour rigoler. Mieux valait en rire que d’en pleurer, de tes particularités. « Manquerait plus qu’on nous dise que la ligne ferme et qu’on soit obligé de sortir là comme ça, au milieu de nulle part. » Tu exagérais tes craintes, mais t’étais pas connu pour ta chance suprême, et tu commençais réellement à envisager que ce soir, tu allais rentrer et te faire défoncer par ta meilleure. Coeur qui bat plus fort, tu ne pouvais pas céder à la panique alors même que tout tes soucis allaient s’envoler quelques secondes plus tôt encore.
♠ ♣ These fancy things, will never come in between. You're part of my entity, here for infinity. When the war has took its part, when the world has dealt its cards, if the hand is hard, together we'll mend your heart. ♥ ♦
Tu riais, franchement. Ça te faisait un bien fou de plaisanter avec cet inconnu dans le tram. Tu n'aurais jamais pensé autant t'amuser un jour pareil, et encore moins avec une personne que tu venais à peine de rencontrer. C'était nouveau en un sens, toute cette situation. Être à la bourre, t'y prendre à l'arrache pour sortir, et surtout t'arrêter alors qu'il y avait une flopée de gens alentours. Bon, il était vrai que tu t'étais déjà arrêté peut-être, deux ou trois fois dans ta vie pour donner un coup de main, mais là, c'était totalement différent. Il était jeune, comme toi, peut-être qu'il avait ton âge. En tous les cas, il était fort sympathique, du peu que tu as pu en voir. Son humour te plaisait beaucoup, tu avais le même, alors ce n'était pas étonnant. Lorsqu'il mentionna Batman et Robin, ton visage s'éclaira subitement, la référence te prenant à cœur. Tu rayonnais, ton sourire éclatant de ravissement. Même sans GPS, on pourra toujours essayer de sauver la plèbe de Genosha City. Surtout ceux qui sont coincés dans les transports en communs. Avec un petit rire, tu continuais en lui expliquant comment se rendre à son arrêt, ce à quoi il répondit qu'il allait devoir noter tous les noms car il était déjà perdu. La remarque te fit doucement sourire et tu hochais la tête, avant de lui proposer de l'accompagner pour lui éviter ce désagrément. Ce à quoi il répondit par la positive après un court échange.
Tu le rassurais en lui disant que ça ne te dérangeait pas de faire un petit détour, surtout que ton arrêt était juste avant le sien. En somme, vous étiez censés aller dans la même direction, alors un peu plus à gauche ou à droite, c'était rien du tout. L'inconnu se confia à toi en t'expliquant que la foule et l'idée de se perdre lui fichait un peu la frousse pour ainsi dire. Tu comprenais son ressentis. Le contact trop oppressant des passagers et les afflux de passants sur les trottoirs encombrés, c'était déjà bien assez étouffant comme ça, pas la peine d'en rajouter. Ainsi, tu claquas ta langue contre ton palais, avant de lui souffler que tu étais bien d'accord. Ouais j'comprends. Surtout par un jour pareil, mon pauvre. Puis un sourire étira ton visage. Mais ça va aller maintenant. T'es plus tout seul, on va nager à contre-courant dans la masse de passants. Hésitant à poser ta main sur son épaule pour le réconforter, tu préféras jouer avec la lanière de ton sac, le remettant en place. Une confession de plus franchit la barrière de ses lèvres alors que tu écoutais attentivement, le regard perdu sur son visage. Lui aussi s'y était pris à la dernière minute. Un point commun de plus. Cela te fit sourire, les lèvres entrouvertes et une exclamation s'échappa de ta gorge. L'inconnu te raconta ses mésaventures, la raison de sa présence en ce jour béni dans ce tram bondé. Dimanche, il a un anniversaire, et n'a toujours pas trouvé de cadeaux. Tiens, cette histoire te rappelait étrangement quelque chose. A nouveau, tu remarquais les similitudes entre ce jeune homme et toi, tandis qu'une grimace compatissante prenait place sur tes lèvres. Le signe qu'il fit juste après te fit éclater de rire. Ouais je vois le genre ! Elle va pas aimer du tout si tu viens les mains vides. Ta main vient cacher ta bouche alors qu'un sourire se formait. En tout cas, ce fût un plaisir de te connaître, sait-on jamais si elle te trucide quand bien même tu arriverais avec un cadeau.
La discussion se centra par la suite sur toi, alors qu'il te demandait quels étaient tes plans avant de le rencontre. La formulation te fit à nouveau rire et tu soupirais d'aise, levant les yeux au ciel histoire de réfléchir à comment expliquer ça. Ton regard se perdit sur le plafond et tu plissais les paupières, concentré. Ta voix résonna quelques secondes après, légèrement confuse. Eh bien... Tu te raclais la gorge. C'est un peu la même histoire. J'ai un pote qui fête son anniversaire la semaine prochaine et j'ai toujours rien trouvé pour lui... Ta paume passa dans tes cheveux et tu te grattais la nuque. Après c'est pas tout, j'ai aussi une liste de livres à acheter parce que ma pile commence à diminuer à vue d’œil, aha. La conversation dévia ensuite, et tu te laissais guider, à l'aise avec ce garçon qui, décidément, te semblait de plus en plus amusant. Ta voix flottait autour de toi, résonnant à tes oreilles, étouffant parfois ce brouhaha désagréable qui rôdait alentour. La foule passait au second plan, et tu te concentrais sur le jeune homme et ses dires. Après tout, tu allais passer un moment avec lui, alors autant apprendre à le connaître, faire la discussion au lieu de rester chacun dans son coin. Tu lui souriais en lui confiant que tu n'avais pas grand chose de mieux à faire que de te perdre en ville avec lui, ce qui l'amusa beaucoup vu sa réaction. Son ricanement tintait agréablement à tes tympans. À sa réplique, tu mimais un air choqué, la main sur la poitrine. Han ! Encore heureux ! Ton air enjoué repris le dessus et tu soupirais presque par la suite. Sur le ton de la plaisanterie, tu lui soufflas que t'assommer n'aurait servi à rien. T'façon, même si tu m'avais assommé, bah, t'aurais rien à y gagner. J'suis qu'un pauvre gars qui allait s'acheter des bricoles et des livres, avec le peu de thunes qui lui reste. 'Fin.. Y a mieux comme cible. Ricanant doucement pour appuyer tes propos, tu te stoppais cependant lorsque les haut-parleurs se mirent à résonner une fois de plus.
Le sang se glaça dans tes veines, et ta respiration se hachura sensiblement. Un soupire mourut sur tes lèvres avant même que tu ne puisses le laisser s'échapper. Tu voulais râler, mais pour l'instant, le mieux était de garder son calme face à cet arrêt inopiné. Tu commençais déjà à entendre les passagers ronchonner, mécontents comme pas deux. Cela te fit lever les yeux au ciel, tandis que tu mâchouillais tes lèvres, les triturant entre tes dents. L'inconnu se tourna vers toi, un air paniqué inscrit sur ses traits. Le voir ainsi te mis mal à l'aise, car tu avais peur qu'il soit en train de retourner à cet état dans lequel tu l'avais trouvé. Son inquiétude se lisait sur son visage, et tu fus pris de court. Avant même que tu ne puisses réfléchir, ta langue se mouvait dans ta bouche et ta voix s'éleva, instinctivement. C'est peut-être rien. Un caillou sur les rails, un feu en panne... Ou c'est les travaux qui foutent la merde encore plus que prévu. Ta voix était quelque peu tremblante, mais tu pris un peu plus d'assurance vers la fin, un léger sourire contrit peint sur ton visage. Finalement, l'inconnu se reprit, et retourna son attention vers toi, un air plus calme étirant ses traits. Il se présenta sous le nom de Damian, et tu souris à cette nouvelle. C'était un joli prénom, et tu trouvais qu'il lui allait bien. En effet, c'est une bonne idée, tu riais doucement, ravi. Tu avais enfin un prénom à poser sur ce visage, ce qui n'était pas négligeable. Damian soupira par la suite, espérant que vous n'alliez pas rester coincés éternellement. Après tout, vous aviez encore des choses à faire. Tu soupirais avec lui, hochant la tête, avant de rire une fois de plus quand il imagina un autre scénario catastrophe. Ohlà, arrête ! Ton regard se mis à briller, ses lèvres étirées faisant pétiller ton visage de bonne humeur. Avec la chance qu'on a aujourd'hui, ça risquerait d'arriver. Sans que tu ne puisses l'expliquer, tu t'approchais de lui, étendant ta main vers Damian. Mais ne t'en fais pas. Attendant pour lui faire un check, tu penchais la tête sur le côté. T'es plus tout seul dans la foule. Un sourire éclatant était fiché sur tes lèvres. J'suis là pour te guider maintenant.
Ayaraven
Avery Burnham
Mutant
More about you :
Codename : Bulletproof (THE GAY DESERVE A BULLETPROOF JACKET #NoMoreLexasDeath hem.)
Pouvoirs : - Arme naturelle : La peau se fond et les bras deviennent translucides. Le processus ne prend qu'une minute à peine pour voir les membres de la gamine, du creux du coude aux doigts les plus fins, pour devenir des lames acérées. Le changement est difficile, fait grimacer la gamine qui ressent une douleur sourde tout le temps que ses armes sont sorties. Mais avec le temps, les lames capables de couper n'importe quel matériel, ou presque, font partie de son corps aux capacités étranges et si convoitées.
- Dysfonctionnement des armes à projectiles : En réponse à son arme naturelle, celles superficielles, faites pour tirer et non transpercer, se meurent dans un silence étourdissant. Les armes à feux s'enraillent, les missiles refusent d'être tirés, les fusils se vident de leurs cartouches. En présence d'une jeune fille, soudainement, la violence du monde semble ne plus pouvoir frapper. Du moins seulement pour les armes à projectiles et seulement dans un rayon de 300 mètres, ce qui confère une capacité sommes toutes largement limitée. Et quand bien même les armes ennemies volent dans ses mains, Avery ne peut tout bonnement pas les utiliser.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 356
DCs : Skye & Aelys & Kaine & Aidan & Nikki & Gwen & Klaus & Matthew & Heather & Isaac & Luke & Haiden & Erica & Norrin & Charles & Asami
Pseudo : Renescence
Lun 19 Mar - 4:09
This ain't never gonna stop
Valerian and Damian
Tu ricanais alors que le dénommé Valerian semblait partager ton humour. T'avais pas la moindre idée si c'était votre jeune âge qui vous rapprochait, ou le fait que vous aviez rien de mieux à faire que de raconter des conneries pendant que le tram avançait à dix à l'heure, mais t'étais bien content de t'être trouvé un compagnon d'infortune. T'appréciais tout particulièrement faire rire l'inconnu, sans vraiment savoir pourquoi. T'avais légèrement le sentiment que c'était le moins que tu pouvais faire pour le remercier. Le faire rire, ça demandait pas grand chose, et au moins ça te rassurait sur une chose : tu n'étais pas trop un poids mort pour lui. Alors tu te plaisais dans vos échanges et continuais de les relancer. « Je propose que la prochaine fois on s'attaque aux bus. Enfin, quand la grève sera terminée, et si elle se termine un jour. » Tu tirais la langue en disant ça, parce que franchement, tu serais pas étonné de voir la grève s'éterniser. C'était un peu comme les blocus à l'université en fait. Ouais, ça durait pendant des semaines, et ouais, ça vous privait de cours. Mais concrètement, ça apportait pas grand chose. Les rattrapages de partiels exceptés.
Et dans ton cas, une mort potentielle à peine retardée. A parler d'Emma, ton regard se fit fade. Pas parce que tu ne l'aimais pas, loin de là, mais parce que t'en avais juste marre. De toi et de tes conneries. T'avais tellement à te faire pardonner, et maintenant, t'aurais peut-être son anniv' raté à rajouter à la liste. C'était beaucoup trop pour toi, et tu te doutais bien que ta colocataire finirait par perdre patience, à toujours repasser derrière toi. Elle passait son temps à te soutenir, et voici comme tu la remerciais. Soudainement, tu te sentais bien égoïste. Un soupir suivit d'une grimace, qui se transforma en un rictus. T'étais heureux de voir Valerian à tes côtés, malgré tes soucis. Puis, il avait le don de te faire sourire, et c'était pas donné, toi qui étais si près de céder à la panique. « T'as raison. A nous deux on vaincra ce flot de gens énervés. » Tu raillais en disant ça. Vous étiez pas énervés pour le coup, à force de déconner, on pouvait presque dire que vous vous détendiez. Mais c'était pas le cas des gens qui vous entouraient et qui te lançaient, encore par moment, des regards déplacés. Mais tu les emmerdais, pour le coup. T'avais autre chose à faire que de te plier à leurs exigences redéfinies par la grève des transports. Tu reportas ton attention sur ton compagnon, et dans un pur réflexe gentillet, tu posas ta main sur son épaule pour le pousser nonchalemment. Adoptant une mine vexée alors que tu rétorquais : « Hey, dis pas ça, le cadeau est justement censé m'éviter la peine maximale ! » Tu ne pus te retenir bien longtemps de pouffer, toutefois. Imaginer passer tes derniers instants aux côtés de ton chevalier servant, finalement y avait quand même pire, comme fin de vie.
L'attention dériva justement sur le jeune homme, et t'étais ravi de voir qu'il se prêtait au jeu. Répondant à tes questions plutôt que de rester dans son coin à attendre votre futur arrêt partagé. « Lui aussi il voudrait te tuer si tu te ramènes les mains vides ? On peut pas laisser ça arriver ! » Tu plaisantais, le visage à moitié sérieux. C'était quand même une sacré coïncidence, de se retrouver bloqués pour quasiment les mêmes raisons. Des points communs qui te plaisaient, bien malgré toi. « Des livres... pour le plaisir ou pour les études ? » Bon, t'étais un mec de la tech, toi et les livres, ça faisait un peu trente... Pis si ça se trouve, Valerian avait fini l'université, et t'en avais pas la moindre idée. L'interrogation t'avait un peu échappé, mais tu décidais de ne rien ajouter, préférant le laisser répondre s'il le souhaitait. En attendant, les petites blagues entre vous ne s'arrêtaient pas là, et c'était bien agréable. « Attends, tout criminel doit bien commencer son méfait quelque part ! Même si ton butin ne vaut rien, ça reste une première étape dans mon parcours de super-méchant ! » Tu tendis les poings en disant ça, imitant un vilain prêt à en découdre, avant de te redresser et de te gratter l'arrière de la tête. « Mouais nan, t'as raison. Si je veux être Robin, je devrais plutôt éviter de te prendre pour cible. » Un nouveau sourire vient agrémenter tes paroles. C'était plus fort que toi, tu pouvais pas être sérieux plus de deux minutes d'affilée.
Même si ton coeur s'était arrêté, en même temps que le tramway. L'annonce t'ayant d'abord hérissé les poils avant de te sentir rassuré par Valerian. Et quand le transport redémarra au bout de précisément sept minutes d'attente, tu hochas la tête et souffla, rassénéré. « Pfiou, t'avais raison. Y avait pas besoin de s'inquiéter. Pardon, je me mets rapidement dans tous mes états pour rien. » Pour rien, pas vraiment. T'avais bien une raison qui justifiait tes humeurs changeantes, mais tu doutais que c'était bien approprié d'en parler avec ton compagnon. A la place, alors que vous vous rapprochiez de votre destination finale, tu affichas ton plus beau sourire à l'attention de Valerian : « En tout cas, c'est vraiment chouette ce que tu fais. » T'hésitais un peu, mais t'avais peur de paraître un peu étrange à parler comme ça, alors tu te justifiais : « Je veux dire, à me rassurer comme ça, alors que les pires scénarios prennent parfois vie dans ma tête. C'est ... » Agréable, très même. « cool, vraiment. T'es un des gentils toi. » finalisas-tu sur une petite note humoristique. Finalement tu jetas un coup d'oeil à une des fenêtre du tram. Remarquant qu'il vous restait peu de temps avant que vous ne descendiez, enfin, de ce tram des enfers. « Ok, maître Yoda, t'es prêt à guider ton plus fidèle Padawan ? Je te préviens, une fois sortie de cette carcasse ambulante, faudra quand même m'avoir sur le dos, moi et mes blagues pourries. » Et ouais, ton humour, c'était ton arme. Pour toutes les situations. Encore plus quand tu te retrouvais aux côtés d'un bel inconnu.
♠ ♣ These fancy things, will never come in between. You're part of my entity, here for infinity. When the war has took its part, when the world has dealt its cards, if the hand is hard, together we'll mend your heart. ♥ ♦
C'était agréable, de te laisser entraîner dans cette conversation. De rire à chacune de ses répliques, et de renchérir par la suite. Tu aimais bien ces petits moments perdus dans le temps, où tu pouvais t'amuser, et profiter de l'humour d'autrui, sans te préoccuper du reste. Tu avais cette impression d'être en dehors de la réalité, de te trouver dans une bulle, quelque part au loin. Ailleurs. Et que tes soucis s'en allaient, soulageant le poids sur tes épaules. Enfin, ce n'était qu'une image, bien évidemment. Tu savais bien que tu jouais contre la montre actuellement, et que si tu rentrais les mains vides, tu allais le regretter pour ce week-end. Ton pote ne t'en voudrait pas, tu le savais, mais tu voulais quand même lui faire plaisir et profiter du peu d'argent qu'il te restait pour donner le sourire à quelqu'un. Cela dit, tu n'avais pas vraiment besoin de thunes pour y arriver. Jetant un coup d’œil à Damian, tu le voyais esquisser un sourire, et cela étira tes propres lèvres en un rictus. Tu étais bien là, avec lui, même si tu apprenais seulement à le connaître. Tu ne savais pas où tout ça allait vous mener, si vos chemins allaient se recroiser par la suite. Tu aimais bien sa présence, dans ce tram, et tu imaginais bien qu'une fois au dehors, vous allez déconner comme jamais. Alors oui, tu serais sûrement un peu attristé si tu ne le revoyais plus dans le futur. Il avait réussi à te sortir de ta torpeur, chose rare surtout quand tu tirais déjà la gueule à la base. A cause d'une journée aussi oppressante que celle-ci. Et il avait aussi réussi à te faire rire, après que tu lui aies proposé ton aide. Tu n'aurais pas imaginé que tu allais autant t'amuser avec un simple inconnu. Mais quelque part, tu étais ravi de cet échange. De ce qui se construisait entre vous. Et tu ne regrettais aucunement d'être sorti de ta zone de confort, pour t'adresser à cette âme en peine, qui avait désespérément besoin d'aide. Parce qu'à présent, tu te sentais bien, léger, et tu appréciais énormément l'instant. Ainsi que la compagnie de Damian. Parfois, les plus belles rencontres étaient les plus simples.
L'échange perdurait depuis bien plusieurs minutes à présent, malgré les arrêts du tram et les bousculades des autres passants. Tu arrivais malgré tout à garder le sourire et à t'amuser avec ton compagnon d'infortune. Les délires de super héros revenant souvent dans la conversation, tu t'épanchais en riant, imaginant déjà divers situations requérant votre aide. Les habitants à sauver des transports en communs, ça c'était vachement drôle. Damian te proposait de sauver les passants coincés dans les bus la prochaine fois, et l'image t'arracha un rire sincère. Ton regard pétillant accrocha sa langue, et tu t'extasiais encore plus, l'euphorie te transcendant alors que tu fermais les paupières, une main couvrant les lèvres. Oh noooon.. Tu laissais échapper une plainte entrecoupée de ricanements, la respiration hachurée. Tentant de reprendre contenance, tu soufflais bruyamment les résidus de ton rire et laissas retomber ta main le long de tes flancs. Bordel, vaudrait mieux qu'elle se termine cette grève. Tu esquissais un sourire éclatant, continuant sur ta lancée. Sinon on ne pourra jamais sauver le peuple ! T'imagines ? On aura l'air de quoi comme super-héros, sans moyen de transport ? La honte. Grimaçant pour marquer tes propos, tu secouais la tête, montrant que c'était pas vraiment une bonne image que vous vous feriez de la sorte. Tu ricanais juste après, te redressant afin de te tenir le plus droit possible. Y avait quand même mieux comme moyen de sauver les gens. Mais l'idée te plaisait bien malgré tout. Haussant les épaules, tu te laissais entraîner à nouveau dans la conversation, écoutant avec attention ton camarade. Il parla de sa colocataire, de sa raison d'être ici, coincé avec toi dans ce tram. Tu comprenais son inquiétude, et pinçais les lèvres en hochant la tête, compatissant. Cependant, tu ne pouvais t'empêcher de plaisanter, lançant une petite pique à son attention. Tu t'amusais à lui dire que ça avait été un plaisir de le rencontrer, et que tu ne l'oublierais pas, s'il venait à être éliminé par sa colocataire. Elle semblait avoir du caractère, et tu imaginais bien que les deux là ensemble, ça devait être assez explosif parfois. Un rire t'échappa lorsqu'il te poussa gentiment et qu'il répliqua que le cadeau était censé lui éviter ce genre de désagrément. Tu esquissais une mine incertaine, lèvres pincées, bougeant ta main devant toi, peu sûr de la véracité du propos. Pas toujours. Tu ricanais, alors qu'il pouffait, passant ta langue sur tes lèvres pour les humidifier. Si jamais elle aime pas le cadeau, tu peux toujours lui dire que le vrai présent, c'est toi.
Tu rejoignis bien vite ton nouveau camarade dans son euphorie, te laissant t'épancher, riant avec légèreté. L'amusement étirant tes traits. A force de sourire, tu commençais à avoir mal aux zygomatiques. Mais tu n'arrêterais pas pour autant. Jouant le jeu, te prêtant à ses questions et succombant à cet humour particulier que tu appréciais énormément. Damian te demanda si ton ami était aussi du genre à trucider ceux qui arrivent sans cadeaux, et l'image te fit ricaner. Si ton ami se retrouvait être un psychopathe pareil, tu n'étais pas sorti de l'auberge, pauvre petit. Une exclamation amusée s'échappa de tes lèvres lorsque Damian s'offusqua qu'il ne pouvait pas laisser un tel affront devenir réalité. C'était presque mignon, adorable en un sens, et tu sentis quelque chose pétiller au creux de ta cage thoracique à cette mention. Secouant la tête, tu tentais de chasser la sensation en pensant à autre chose, te reconcentrant sur la conversation. Ta voix s'éleva une fois de plus dans le tram, alors que tu ancrais ton regard sur le visage de Damian. Oh non, il est pas aussi extrême, aha. Ton nouveau compagnon te questionna sur les livres que tu comptais acheter. Si c'était plus pour ton bon plaisir ou pour de quelconques études. Tu ricanais doucement, essayant de t'imaginer avec des livres dignes de la littérature anglaise que tu balancerais au travers de la pièce tellement ils seraient barbants à lire. Pour ma curiosité personnelle, et parce que j'adore lire. Donc plus pour le plaisir. Tu esquissais un léger sourire, avant de pencher la tête de côté. Continuant à te laisser entraîner dans la conversation, et à t'amuser avec Damian. Il se prêtait également au jeu, et cela te plaisait beaucoup. Il n'y avait pas de faux-semblants, ou de gènes, juste deux jeunes qui s'amusaient. Et c'était le plus important. A vous entendre, les autres auraient pu croire que vous alliez refaire le monde. A ton sens, c'était peut-être véridique, vu comment tu te libérais à ses côtés. Aucun inconnu ne t'avait mis autant à l'aise que lui. Quelque chose semblait émaner de sa personne, un magnétisme que tu ne pouvais nier. Ainsi, tu te complaisais, prolongeant vos idées, allant plus loin dans vos délires.
Le jeune homme s'attarda quelque peu sur les criminels, et sur le fait que tu aurais pu être une de ses cibles pour parfaire son parcours du côté sombre. Tu pris un air offusqué, alors qu'il se mettait en position de combat, prêt à en découdre. Une main se posait sur ton torse, tandis que tu ouvrais grand la bouche, un air choqué imprégnant tes traits. Ton regard se voilà quelque peu, et tu essayais de prendre un ton des plus choqué. Mais... Je te faisais confiance, Robin ! Avant d'éclater de rire, tu le vis se redresser, battant en retraite, trouvant une morale à cette histoire. Élançant ta paume vers lui, tu l'apposais contre son épaule, tapotant doucement, lui disant que c'était une sage décision. Ça vaut mieux, oui. Tu ricanais doucement, retirant ta main, t'accrochant à nouveau à l'une des barres du tram. Ce dernier s'était d'ailleurs arrêté, et l'annonce semblait avoir perturbé Damian. Sans que tu ne puisses vraiment en comprendre les raisons. Cela dit, tu tentais de le rassurer malgré tout, lui disant que ce n'était peut-être rien de grave. Il s'était emballé en imaginant un scénario assez sombre, et tu devais avouer que ça avait quelque peu terni le sourire qui avait orné ton visage. Ne voulant pas totalement gâcher l'instant, tu avais alors émis quelques hypothèses plus légères, et ton compagnon se calma presque aussitôt que le tram s'était remis en route. Il s'excusa, alors que tu scrutais son visage, perturbé par sa réaction. Mais aussi rassuré qu'il avait pu retrouver contenance. Esquissant un fin sourire, tu clignais des paupières, secouant la tête, lui signifiant que ce n'était rien. T'inquiètes donc pas, c'est pas grave. Un silence s'ensuivit, le temps de digérer l'information, alors que la station où vous deviez descendre se rapprochait. Damian se tourna vers toi, alors qu'il ne restait plus qu'un arrêt à faire. Penchant la tête sur le côté, lèvres entrouvertes, tu fronçais légèrement les sourcils, incertain sur ce qu'il cherchait à dire. Il se justifia quasiment direct après avoir terminé sa première phrase. Il trouvait ça chouette que tu l'aies aidé à le rassurer, à lui faire oublier son genre de panique passagère. Enfin, tu ne savais pas quels mots mettre là dessus, et c'était ce qui s'en rapprochait le plus à tes yeux. Il avait trouvé ça cool, et te qualifia même de gentil. Ce à quoi tu ricanais, reprenant ton air amusé de tout à l'heure. Oubliant presque instantanément le moment de flou qui vous avait entouré auparavant. Attends, je suis pas Batman pour rien, hein. Tu riais quelque peu, avant de reprendre sur un air plus sérieux, haussant les épaules. C'n'est rien, t'en fais pas. J'allais pas te laisser en galère quand même. Un fin sourire étira tes lèvres, alors que l'arrêt se peignait à ton champ de vision. Vous n'alliez plus tarder à descendre à présent.
Damian t'interpella à nouveau, te demandant si tu étais prêt, tout en te qualifiant de Maître Yoda. L'image te tira un petit rire, alors que tu t'imaginais courbé, peinturluré de vert, et bien plus âgé. La dégaine de vieux schnock ça t'allait pas vraiment au teint. Ton nouveau compagnon te prévenais d'avance que tu allais devoir supporter son humour et sa personne, une fois en dehors du tram. Tu ricanais doucement, mettant un poing sur ta hanche, alors que l'autre attrapais la lanière de ton sac pour le remettre un peu mieux sur ton épaule. Ça risque pas d'être bien compliqué, à mon avis. Surtout si tu continues à me faire rire. Tu souriais, regard plus plissés, pétillant. Une lueur de malice aux coins des yeux. D'ailleurs, ça sera ta mission, pour l'après-midi. Ne me fais pas regretter de t'avoir tiré de ce tram bondé, Robin. Un nouveau rire s'échappa de ta gorge, alors que le tram s'arrêtait pour de bon à votre station. Damian s'était tourné quelque peu, et tu l'avais suivi, en te frayant un chemin au travers de la foule. Bousculant quelques personnes au passage, bien que cela t'était indifférent. Vu comment ils étaient ronchons en étant rentré dans le tram, ils pouvaient bien tirer la gueule quand t'en sortais, ça allait pas changer ta vie. L'air frais te frappa le visage alors que tu fermais les paupières un court instant, savourant la liberté salvatrice. Tu te sentais enfin libre, moins oppressé et plus à l'aise que dans le tram. Tu avais l'impression de ne plus étouffer de pouvoir respirer correctement. Comme si un poids t'avait été retiré de sur les épaules. Rouvrant les yeux, tu avançais de quelques pas, suivant la direction emprunté par Damian. Il s'était arrêté à quelques mètres de la sortie et tu le rejoignis, en te dégourdissant les jambes. Bon alors, Damian. Tu commençais à l'appeler, avant de t'arrêter à son niveau, croisant les bras sur ton torse, le regardant avec attention. On commence par quoi ? Tu soufflais doucement, faisant claquer ta langue contre ton palais. Les cadeaux ? Pinçant les lèvres, penchant la tête sur le côté, tu te mis à penser à diverses boutiques qui feraient votre bonheur. Tu avais bien quelques idées, mais valait mieux demander son avis à ton compagnon avant tout. Tu comptais acheter quoi exactement pour ta coloc ? Que je sache où t'emmener et par où passer pour y arriver plus vite.
Ayaraven
Avery Burnham
Mutant
More about you :
Codename : Bulletproof (THE GAY DESERVE A BULLETPROOF JACKET #NoMoreLexasDeath hem.)
Pouvoirs : - Arme naturelle : La peau se fond et les bras deviennent translucides. Le processus ne prend qu'une minute à peine pour voir les membres de la gamine, du creux du coude aux doigts les plus fins, pour devenir des lames acérées. Le changement est difficile, fait grimacer la gamine qui ressent une douleur sourde tout le temps que ses armes sont sorties. Mais avec le temps, les lames capables de couper n'importe quel matériel, ou presque, font partie de son corps aux capacités étranges et si convoitées.
- Dysfonctionnement des armes à projectiles : En réponse à son arme naturelle, celles superficielles, faites pour tirer et non transpercer, se meurent dans un silence étourdissant. Les armes à feux s'enraillent, les missiles refusent d'être tirés, les fusils se vident de leurs cartouches. En présence d'une jeune fille, soudainement, la violence du monde semble ne plus pouvoir frapper. Du moins seulement pour les armes à projectiles et seulement dans un rayon de 300 mètres, ce qui confère une capacité sommes toutes largement limitée. Et quand bien même les armes ennemies volent dans ses mains, Avery ne peut tout bonnement pas les utiliser.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 356
DCs : Skye & Aelys & Kaine & Aidan & Nikki & Gwen & Klaus & Matthew & Heather & Isaac & Luke & Haiden & Erica & Norrin & Charles & Asami
Pseudo : Renescence
Mer 18 Avr - 18:18
This ain't never gonna stop
Valerian and Damian
Une minute tu stressais, une minute tu rigolais. Il y avait de quoi se perdre avec toi, et t'étais bien au courant de cette affaire. Et s'il y avait de quoi douter de toi, de ta sainteté-d'esprit surtout, tu étais quand même certain d'une chose : avec Valerian, tous tes soucis semblaient juste s'envoler. Bien sûr, cela nécessitait quelques paroles, quelques sourires de sa part, mais tu n'avais en réalité pas besoin de plus. Vous ne vous connaissiez ni d'Eve ni d'Adam, mais d'une certaine façon, tu arrivais à être le garçon le plus heureux du monde. Du moins pour le moment. Quand bien même une grève venait sacrément de se jouer de vos plans, tout autant que les regards meurtriers des gens. Mais c'était comme ça. Tu étais comme ça, surtout. Tranquillisé par la présence d'un inconnu, qui te faisait sourire autant que tu avais toi-même envie de le faire rire. C'était une belle rencontre, tu devais bien l'avouer. Même si tu n'avais pas la moindre idée de si celle-ci allait débuter sur une amitié ou une simple continuité de contact.
Dans tous les cas, discuter de tout et de rien avec lui t'allait très bien. Tu le poussais gentiment, tu tirais la langue, rendu quelque peu puéril par l'instant. Mais tu n'avais aucune honte. Bien trop heureux de partager un moment qui en déplairait à tant. Et puis, Valerian te le rendait bien. Se jouant de toi autant que tu débitais des références toutes plus nerd les unes que les autres. Dieu merci, ce n'était pas un homme âgé qui était venu à ta rescousse. T'imagines autrement ? Les blagues à la Hercule Poirot, c'était carrément pas ton mantra. « Damn, avec cette phrase, tu peux être sûr que je serais pardonné direct, pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt ? » Tu plaisantais avec l'idée que tu sois un cadeau pour Emma, mais en vérité, tu savais bien que tu étais tout le contraire. Surtout en ce moment. Elle risquait de te tuer une seconde fois si tu osais balancer une telle pique. Bien que l'idée soit tentante, malgré tout. Sa tête serait surement priceleeeess, t'en doutais pas un seul instant. Et rien qu'à la vision du regard irrité et de sa bouche tordue, tu pouffais de rire. « Si je fais ça, tu seras là pour filmer la scène ? Au risque de ne pas survivre, j'aimerais quand même que ce moment reste à jamais ancré dans le Guiness. » Tu étais con, Damian, mais tu aimais tes bêtises. Même si, sur le coup, tu avais failli répondre que ton chevalier servant ferait un bien meilleur présent que toi. « Sinon viens chez moi et joue le cadeau, là j'ai des chances de m'en sortir vivant. » Un clin d'oeil accompagna ta phrase, bien plus honnête que tu ne pouvais le penser sur le moment. Mais dans la seconde, il y avait tellement de choses à penser, à s'échanger entre vous. Tout était encore bien trop tôt pour le réaliser. « Au moins, on peut être tranquille sur un point. Je n'aurais pas à te venger si tu ne trouves pas de cadeau pour ton pote. » Tu baissas la tête, un rictus au coin des lèvres. « Dommage, j'ai toujours voulu incarner Red Hood, ne serait-ce que pour un seul crime. » Tu relevas la tête, doucement. Puis, par précaution, tu t'écartas légèrement de Val', de peur qu'il te frappe en représailles, comme toi tu l'avais fait quelques secondes plus tôt. « Je plaisante... ou pas. » Tu éclatas de rire de plus belle. C'en était fini de toi, mais t'adorais cela. Vos rires se mélangeaient justement trop bien pour que tu n'en profitais pas.
Vos blagues continuaient, toi hochant également la tête quand il te confia lire pour le plaisir. T'étais pas trop de ce bord-là, ou plutôt, juste sur un aspect. « La seule chose que j'aime lire, c'est les comics. J'espère que t'en as sur ta table de chevet, c'est la base avant tous les autres types de littératures. » Tu le branchais d'un nouveau coup d'épaule, alors que des références à Batman et Robin s’enchaînaient très vite. Et enfin, enfin, vous étiez dehors. Sortis de ce foutu tram qui n'arrêtait jamais ... eh bien, de s'arrêter justement. Tu respiras un grand coup l'air frais alors que tu suivais Valerian à votre arrêt. Profitant de ce moment où tu n'avais pas à te sentir à l'étroit, bousculé par des dizaines de gens mécontents, qui ne faisaient que passer. Et râler, accessoirement. « Promis, tu ne le regretteras pas ! D'ici la fin de la journée, je me transformerai en Nightwing et tu me kifferas encore plus ! » Et t'espérais bien que ce serait vrai, d'ailleurs. Pas que tu puisses changer de costume de super-héros. Tu n'en avais pas de base. Mais qu'il t'apprécierait vraiment, et un peu plus, ça oui. « Les cadeaux, ça me semble bien. Mais tu m'as déjà sauvé la vie une fois, je peux te rendre la pareille si t'es en manque de lecture. » Bah oui, après tout, t'avais pas à passer en premier sur tout. Même si lui aussi avait besoin de trouver un petit quelque chose pour son pote que tu ne connaissais pas. « Honnêtement, je pensais à une figurine à mon effigie. » fis-tu en référence à la réflexion de ton accompagnateur dans le transport. Bon, en vrai, c'était drôle sur le coup, mais ça ne t'aidait en rien. T'avais beau adorer Emma, tu voulais surtout l'époustouffler, et changer des habituels cadeaux geeks que vous pouviez vous échanger pour ce genre d'évènements. « Je pensais à quelque chose d'assez... je sais pas comment dire ça, je me sens con, mais j'avais quelque chose de précis en tête. » Tu te passas la main sur les cheveux, un peu gêné. « Je pensais à un bijou. Un collier, ou une chaîne, qui symbolise notre amitié et combien elle est importante pour moi. » C'était lui où ça sonnait girly ? « Je sais, je sais, ça a l'air ridicule dis comme ça, mais elle représente quasiment toute ma vie. » Complètement, même. Mais passons. « Et toi, t'as quoi en tête pour ton ami ? » Tu doutais que ça puisse paraître aussi risible que toi. C'était con, mais son opinion comptait pour toi. Même si jamais tu ne te cacherais de cette délicatesse qui pouvait résider en toi.
♠ ♣ These fancy things, will never come in between. You're part of my entity, here for infinity. When the war has took its part, when the world has dealt its cards, if the hand is hard, together we'll mend your heart. ♥ ♦
Un sourire étira tes lèvres lorsque ton compagnon d'infortune s'épancha sur ta proposition. S'exclamant qu'il aurait dû penser à cette idée de lui-même, et bien plus tôt que toi. Ricanant doucement, tu penchas la tête sur le côté, lui lançant un petit regard amusé. Il rentrait dans le délire avec toi, jouant en ta compagnie, et ça te plaisait beaucoup. De partager un petit moment avec un parfait inconnu, rencontré au hasard, un jour où tout aurait pu vous opposer. Un jour maudit, où la grève avait évincé une bonne partie des transports et annulé pas mal de trajets en direction du centre-ville. Malheur qui te poursuivait et continuerait jusqu'à la fin de la journée. Mais dans ton embarras et ton empressement, tu avais pu rencontrer une toute nouvelle personne. Un nouveau compagnon aux traits paniqués, mais à présent rieurs, grâce à toi. Et de par cette rencontre quelque peu insolite, tu avais ralenti ta cadence, pour te mettre à son niveau, et l'épauler. L'aider, lui tendre la main, lui offrir ta présence, juste l'histoire de quelques instants. Pour le guider au travers de la ville. Tel un chevalier servant, un super héros sans cape, mais au bon cœur. Et même si l'heure tournait, que le temps te rappelait à l'ordre, tu ne regrettais pas de t'être arrêté pour lui. Ta curiosité t'avait poussé vers lui, et maintenant, tu te laissais entraîner par et avec lui. Tiré en sa direction de par son rire et son sourire. Sa présence et sa prestance. Moment inscrit dans le temps, figé dans l'instant présent. Qui te redonnait le sourire, et te rendait heureux, pour une obscure raison. Le brouillard qui avait envahi ton esprit s'était dissipé, les nuages noirs au dessus de ta tête, évaporés, depuis qu'il t'avait parlé. Bien sûr que je serai là, enfin ! Il faut que ce moment soit marqué dans les mémoires, c'est d'une nécessité absolue. Un éclat lumineux au creux de tes iris illuminait ton visage, et tu te mis à rire avec lui, entraîné par l'euphorie. Par ce délire particulier, presque intime. Rien qu'à vous, et à personne d'autre, malgré les oreilles indiscrètes alentour. Alors tu continuais, encore et encore, sans t'arrêter, sans te stopper. Seulement guidé par ton instinct, par ton amusement et cette légèreté qui vous entourait. Savourant la précarité et l'authenticité de ce moment, de cette réalité.
Un rire plus franc s'échappa de tes lèvres, vibrant en ta gorge, glissant sur ta langue. Fermant les paupières un court instant pour te reprendre, avant de secouer la tête. Levant une main devant toi, comme pour protester, ou te protéger, tu ne savais pas vraiment. Seulement guidé par cet automatisme qui t'empoignait. Je suis loin d'être un cadeau, mais je peux tenter ma chance. Si je me cache dans un gâteau géant, ça devrait peut-être le faire, non ? Tu riais de plus belle en voyant son air amusé, et son clin d’œil, lui en renvoyant un en toute innocence. Transcendé par l'euphorie de l'instant présent, par cette énergie nouvelle et rafraîchissante qui parcourait tes veines. Requinqué, grâce à de simples mots échangés. Meilleur remède contre la morosité. Tu te fis la remarque que les passagers du tram feraient mieux d'en avoir une prescription, vu leurs tronches déconfites et parfois constipées. Bref. Ne te laissant pas abattre par cette pensée, tu retrouvas cependant un air plus calme, bien que tes traits s'étiraient toujours d'un air amusé. Jovial, tu enchaînais sur ton propre ami qui allait fêter ce week-end, et sur le contraste entre lui et la colocataire de Damian. Ton nouvel ami s'exclama qu'au moins il n'aurait pas besoin de venir te venger, ce qui n'était pas plus mal, pour lui comme pour toi. Cela t'assurait une certaine sécurité, dans un cas comme dans l'autre. Soit parce que rien ne serait tenté contre toi, soit parce que tu avais l'assurance que ton acolyte serait présent dans le cas contraire. Que cela relevait de la plaisanterie ou non, tu étais tout de même satisfait, et le lui fis savoir. Ça c'est clair, tu pourras rester pépère chez toi. A moins que ta coloc ne t'ait décimé d'ici là... Ce que je n'espère pas ! Riant doucement, tu t'esclaffas de plus belle lorsqu'il enchaîna sur l'autre alias de Robin. Lui tapotant gentiment l'épaule du revers de la main, malgré son écart en arrière. Te forçant alors à te rapprocher de lui, à combler cette distance confortable entre vous. Bien qu'outrepassant cette limite, tu ne ressentis aucune gêne sur le coup. Juste ce contact bref, quelque peu osé, mais amical, bien que teinté d'un rappel à l'ordre. Pas d'entrave à la justice, te-te-te ! On n'enfreint pas la loi dans cette maison, non mais oh. Te rendant alors compte de la distance, une fois la descente de l'euphorie, tu te reculais doucement, ton sourire se fanant légèrement. Passant ta langue sur tes lèvres pour les humidifier, tu tentais de reprendre contenance, chassant cette gêne qui t'empoignait. Revenant pourtant rapidement à la charge dès lors que vos voix s'élevaient alentour. Imperturbables dans les sottises, inébranlables dans les bêtises. Tu continuais à lui confier quelques informations, non sans plaisanter en retour. Enchaînant les phases sérieuses et les conneries à n'en plus finir.
Damian s'ouvrait également à toi, te confiant qu'il adorait lire les comics. Et qu'il s'agissait là de la seule littérature à laquelle il accordait du temps et de l'intérêt. C'était un art comme un autre, et tu devais bien avouer que tu étais friand de ces bandes dessinées mettant en scènes des héros hauts en couleurs. Les références à la culture geek ne te venaient pas par hasard, après tout. Un sourire étira tes lèvres tandis que tu hochais la tête, te redressant sensiblement. Instinctivement, prenant un air plus assuré, une paume sur ton torse. Bien évidemment ! Rabaissant ta main, ton regard accrocha le vide un court instant, derrière la tête de ton camarade. Bon après, je ne crache sur aucun genre de litté, donc tu peux trouver de tout chez moi. Des fois j'ai presque l'impression de vivre dans une librairie. Ricanant délicieusement, tu reportas ton attention sur Damian, le regard pétillant, alors qu'il te redonnait un coup d'épaule. Tu le réprimandas silencieusement, ta langue claquant contre ton palais, tout en plissant les paupières, pinçant les lèvres. Tout s'enchaîna si vite par la suite, que tu ne repris vraiment contact avec la réalité qu'une fois à l'extérieur du tram. Étrangement, se retrouver dans un espace moins exigu, sans la pression alentour, et sans cette impression d'étouffer, te fit pourtant te rapprocher de lui. Balançant répliques sur répliques, riant encore et toujours avec lui. J'espère que t'as prévu le costume aussi, sinon tu vas perdre des points. Tu repris cependant ton calme, afin de lui demander, avec un peu de sérieux, quel genre de cadeau il avait prévu pour sa colocataire. Sa réplique t'arracha un nouveau rire, tirant plus sur un bruit sonore nasal qu'autre chose. Jusqu'à ce qu'il s'adoucisse également, et qu'il se dévoile quelque peu. Son idée te fit sourire tendrement, alors que tu imaginais parfaitement ce qu'il voulait transmettre au travers de ce cadeau. De cette chaîne qui pouvait tout aussi bien n'être qu'un simple bijou, mais qui représentait également ce lien qui les unissait. Damian semblait extrêmement gêné et tu pouvais comprendre la raison. Bien qu'en réalité, la signification était beaucoup plus importante. A tes yeux, comme aux siens. Tu ressentis un écho au creux de ta cage thoracique, en contemplant ce côté sincère qu'il t'offrait. Qu'il dévoilait à nu, juste devant toi, pour toi seul. Tu cherchais alors son regard, lui souriant doucement, le regard brillant. Mais non, au contraire. Fermant les paupières lentement, tu laissais l'instant s'imprégner, avant de rouvrir les yeux. C'est un très beau cadeau. Hésitant, tu finissais tout de même par lever ta main, la posant sur son bras. Ta paume enserrant le tissu avec délicatesse, tes doigts picotant de par le contact hasardeux. La douce chaleur qui caressait ta peau était agréable, et tu la savourais sans oser te rétracter. Sans oser y mettre des mots, ni des idées. Juste, profiter et le réconforter. Et il représente tellement de chose. Je suis sûr que ça lui fera plaisir. Tant que ça vient de toi. Un doux sourire, encore une fois, et ta main glissa de son bras. L'absence de chaleur contre ta paume, la faisant picoter à vif.
Soupirant doucement, tu finis par croiser tes bras contre ton torse lorsqu'il te demanda ce que toi tu avais en tête. Ce que tu avais prévu comme cadeau pour ton ami. A vrai dire, tu te sentais quelque peu vidé, et même à côté de la plaque. Damian avait ouvert son cœur, pour parler d'un cadeau si significatif. Si intime, pour sa colocataire, qui semblait plus représenter une amie très proche, ou quasiment une sœur de cœur. Alors que toi, ce n'était qu'un ami du lycée, qui fêtait ses dix huit ans. Et qui était dans ta classe depuis la seconde. Ce n'était pas ton meilleur ami, et pas non plus une connaissance, mais quelque part, tu te sentais moins légitime. Bien que tu appréciais énormément ton ami, ce n'était pas de la même ampleur que Damian et sa coloc. Pinçant les lèvres, tu secouais la tête quelques secondes, chassant cette idée de ton esprit. Il était quand même ton ami, et méritait bien un petit cadeau. Les relations étaient toutes différentes pour tout le monde, et cela ne voulait pas dire qu'un lien moins important ne méritait pas tout autant d'attention qu'un autre. Tes lèvres s'étirèrent en un sourire timide, alors que tu te grattais l'arrière de la tête. La penchant sur le côté, tout en ressassant les idées que tu avais eu pour lui. Eh bien... Je pensais faire au feeling à vrai dire. Passer dans plusieurs boutiques et trouver quelque chose qui me fasse penser à lui. Ton sourire s'étira soudainement un peu plus, alors que tu lançais un regard à Damian, accrochant ses iris pétillants. Mais je crois avoir eu une idée bien plus précise grâce à toi. Il est aussi fana de super-héros et il me semble que tu sois son préféré. Tu gloussais, plus que tu ne ricanais, en annonçant cela, et te rattrapas rapidement. Enfin, je veux dire, il adore Robin, donc j'imagine qu'un comic lui ferait plaisir. Souriant toujours, tu te mis à secouer la tête et à hausser les épaules avant de pincer les lèvres. Ce qu'on peut faire, ce serait de passer d'abord à la bijouterie, histoire que tu trouves le cadeau parfait. Et ensuite on peut aller dans plusieurs librairies et y rester autant de temps qu'on voudra. Comme ça tu pourras me refiler quelques conseils vu que je suis à la ramasse niveau lecture. Ma pile à lire est sérieusement en dèche. Tu grimaçais en terminant ta proposition, peu fier de toi pour le coup. Mais tu savais qu'à la fin de la journée, tu aurais retrouvé le confort du papier entre tes mains, et que ton esprit pourrait s'évader au fil des pages. Et puis, tu n'étais pas en si mauvaise compagnie. Damian était vraiment sympa et cool et tu t'entendais bien avec lui. Alors si en plus il avait bon goût niveau comics, ça ne pouvait qu'être bénéfique. Ça te va ? Tu lui offris un petit sourire, te tournant quelque peu en haussant les épaules. Attendant qu'il se joigne à toi, qu'il n'arrive à ta hauteur, pour ouvrir la marche. Et continuer à arpenter les rues en sa compagnie, tout au long de la journée.
Ayaraven
Avery Burnham
Mutant
More about you :
Codename : Bulletproof (THE GAY DESERVE A BULLETPROOF JACKET #NoMoreLexasDeath hem.)
Pouvoirs : - Arme naturelle : La peau se fond et les bras deviennent translucides. Le processus ne prend qu'une minute à peine pour voir les membres de la gamine, du creux du coude aux doigts les plus fins, pour devenir des lames acérées. Le changement est difficile, fait grimacer la gamine qui ressent une douleur sourde tout le temps que ses armes sont sorties. Mais avec le temps, les lames capables de couper n'importe quel matériel, ou presque, font partie de son corps aux capacités étranges et si convoitées.
- Dysfonctionnement des armes à projectiles : En réponse à son arme naturelle, celles superficielles, faites pour tirer et non transpercer, se meurent dans un silence étourdissant. Les armes à feux s'enraillent, les missiles refusent d'être tirés, les fusils se vident de leurs cartouches. En présence d'une jeune fille, soudainement, la violence du monde semble ne plus pouvoir frapper. Du moins seulement pour les armes à projectiles et seulement dans un rayon de 300 mètres, ce qui confère une capacité sommes toutes largement limitée. Et quand bien même les armes ennemies volent dans ses mains, Avery ne peut tout bonnement pas les utiliser.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 356
DCs : Skye & Aelys & Kaine & Aidan & Nikki & Gwen & Klaus & Matthew & Heather & Isaac & Luke & Haiden & Erica & Norrin & Charles & Asami
Pseudo : Renescence
Jeu 16 Aoû - 15:41
This ain't never gonna stop
Valerian and Damian
Quelque chose embaumait ton cœur, éclairait une noirceur qui n’avait plus lieu d’être. Le fait d’avoir quitté l’espace exigu du tramway te permettait de respirer un peu plus, de profiter, un peu plus. Tu étais à l’aise là où l’air s’infiltrait dans tes poumons, là où ton regard pouvait accrocher celui de Valerian. Le vent fouettant ta peau alors que tes dents se découvraient, des rires s’accumulant et se multipliant aux blagues partagées entre toi et ton chevalier servant. Tu avais encore du mal à croire que ce beau jeune homme ait pu décider de voler à ton secours. Plus encore, de t’accompagner jusqu’au bout de ta course. L’échange de bons procédés entre vous ayant le don, discret et subtil, de vous rapprocher. Vos épaules se frôlaient parfois, vos peaux se touchaient à certains endroits. Tu frottais tes paumes, dans un mouvement nerveux, alors que la main de ton nouvel ami alla s’enquérir du bien-être de ton bras par-dessus ton sweat. Une étincelle brilla dans ton regard au contact soudain, t’arrachant un sourire que tu espérais fin. Tu n’étais pas insensible à la beauté évidente du brun, et encore moins à sa bonté généreuse qui le rendait, envers toi, bien trop enclin. Tu avais envie, Damian, de savourer quoi qu’il se passait entre vous. Cela semblait n’être qu’une simple rencontre fortuite, pourtant tu pouvais déjà sentir ton cœur tambouriner contre ta poitrine. Tes peurs taries par ses paroles, ta pression noyée sous ses appréciations. Le héros du tramway te faisait un effet, un drôle d’effet. Tu ne pouvais, toutefois, prédire si ton cœur d’artichaut avait tendance à exagérer les choses. Si la chaleur naturelle qui émanait de toi ne faisait que réagir à celle que tu pouvais également, en Valerian, ressentir. Mais tu étais tel que tu étais, Burrows. Soudainement rasséréné par la présence de cet inconnu aux manières attendrissantes et aux mimiques charmantes.
Alors tu te perdais. Dans ses sourires, dans le réconfort de ses mots qui pansaient le moindre de tes maux. Tu soufflais, rassuré qu’il ne se moquait pas de toi et de tes idées de cadeaux pour Emma. Tu avais l’impression de t’être ouvert, un peu trop peut-être. Tu ne saurais dire exactement ce qui t’avait mené à ainsi être honnête avec un homme que tu ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam. Mais tu t’étais confié, la main sur le cœur, la sincérité débordant de chacun de tes mots empruntés. Et te voilà, les traits détendus alors qu’il semblait que tu avais cherché, soudainement, l’approbation de ce si accommodant Valerian. Tu aurais pu dire quelque chose, répondre à ses paroles justes. Mais tu préférais garder le silence, troublé par le fait que le garçon semblait si bien te comprendre. Et puis, c’était à son tour de parler. Lui aussi avait un cadeau, lui aussi avait des relations à chérir. Ton amitié avec Emma n’était pas la seule qui comptait, et tu avais bien conscience que tu lui en devais, à Val. Ton chevalier servant t’avait sauvé la mise alors que ta cage thoracique était prête à exploser dans ce tramway. Désormais, c’était à toi de l’accompagner dans cette mission qui se dessinait à mesure que vos pas s’avançaient, vos corps tendant parfois à vous rapprocher imperceptiblement. Alors tu jouais, de ton costume invisible de Robin, soutirant des plaisanteries à cet inconnu qui paraissait déjà chérir ton cœur. Tu appréciais cet après-midi qui se profilait, ce moment partagé bien qu’impensé. Vous entrez dans une boutique, la quittiez pour en découvrir une autre. L’escapade se prolongeait tout autant que ton bien-être. Tu oubliais l’heure, tu ne songeais plus à tes tracas. Tu accompagnais le jeune homme, méprisant les demandes d’Hydra. Ni toi, ni lui, semblait-il, ne vous souciez de ce que vous pouviez bien faire de votre vie en temps normal. Le moment, à cet instant, n’était destiné qu’à une seule chose. Profiter. De toi comme de lui. De lui comme de toi. Sans savoir qu’à cet instant déjà, tu étais épris. Épris d’un parfait inconnu qui trouverait tout son sens dans ta vie.