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Rescue plan [Pv Stanislav et Malaury]
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Mar 7 Nov - 14:43

Rescue plan

FT. Malaury

Comme d'habitude, le Jarvis était bourré de monde ce soir-là. Un nouveau groupe se produisait sur scène et de nombreux clients, réguliers ou non, étaient venu exprès pour l'occasion. La fête battait son plein. La musique rythmait l'ambiance et certains dansaient quand d'autres buvaient et riaient à volonté.

C'était plutôt une bonne soirée. Dans l'ensemble. Stanislav n'avait pas relevé d'incident et aucune bagarre n'avait encore éclaté au sein de l'établissement. Par ailleurs, arrivé vingt-deux heures et des poussière, il avait prit la décision de faire un pause, passant le relais à son collègue histoire de fumer une cigarette, dehors, à l'abri du vacarme environnant.

C'était agréable. Très agréable. Tout en tirant une taffe puis deux, l'homme prit appui contre le mur et leva la tête vers le ciel étoilée, qui était particulièrement dégagé. Son visage n'exprimait aucune émotion visible. Fidèle à lui-même, il arborait un air dur, ronchon, sévère même s'il n'était pas spécialement énervé.

A vrai dire, il réfléchissait. A des choses, divers et variés. Il repensait aux évènements qui avaient eu lieu bien des semaines plus tôt, à Prénova, lors du festival de musique. Il pensait à Ororo, sa petite-amie ainsi qu'à tout ces émergés qui avaient du fuir et se cacher pour ne pas qu'on les trouve. En y pensant, la situation était assez critique. Les citoyens se posaient milles et une question. Ils tenaient même la famille royale pour responsable et celle-ci, avait dû augmenter leurs sécurités pour ne pas être sujet à des actes de violences ou de rébellion.

Fronçant des sourcils, Stan porta de nouveau sa cigarette à ses lèvres et en inhala une bouffée. En vérité, lui se rangeait de l'avis des citoyens. Bien qu'il n'avait pas assisté aux festivités, il en avait assez entendu parler, par l'intermédiaire de Roro, Maria et tant d'autre, pour ne pas porter les Gardes Rouges dans son cœur. Ces derniers avaient d'ailleurs blessé de nombreuses personnes, innocentes pour la plupart. Ils avaient semé la terreur et le chaos au sein du festival, s'en prenant ouvertement à tout ceux qui s'étaient mis en travers de leur chemin.

Lâche jusqu'au bout et même pas capable d'en éprouver le moindre remord. Poussant un grognement rageur, le barman quitta enfin son appui et prit une dernière taffe avant d'écraser sa cigarette dans le cendrier.

Pour l'heure, il devait retourner travailler. Tout en gardant une expression fermée, un corps tendu et particulièrement crispé, Stanislav fit volte-face et entra de plus belle dans le bar bondé. Il essaya de ne plus songer aussi au visage de sa petite-amie qui, il devait bien l'avouer, lui manquait un peu plus chaque jour. Car à cause de toutes ces conneries, Ororo et lui devaient se voir en cachette, réduisant ainsi considérablement le temps passé ensemble. Cela l'irritait un peu, l'énervait mais il s'était promis de l'aider, de la soutenir quoi qu'il arrive et ce, en ronchonnant le moins possible.

C'est pourquoi, il coupa court à ses pensées et se dirigea cette fois vers le comptoir, bien décidé à se fondre corps et âme dans le travail. Mais alors qu'il s'apprêtait à reprendre son service, une scène plus loin attira son attention, l'immobilisant sur place. Celle d'une femme, emmerdée par quatre relous qui s'étaient mis en cercle autour d'elle pour la pousser à leur donner son numéro de portable.
- Ils sont sérieux là? marmonna le barman entre ses dents serrés.

Non seulement, il détestait ce genre de comportement à la con mais en plus, il n'était vraiment pas d'humeur. Poings serrés, sourcils froncés, il passa derrière le bar et, un sourire forcé au coin des lèvres, se posta devant les mecs en question en posant bien soigneusement ses deux mains sur le comptoir, de telle manière à faire ressortir ses muscles.
- Il y a un problème? demanda-t-il d'une voix rauque avant de se tourner vers la jeune femme, d'un air un peu plus avenant, limite sympathique.

En vérité, c'était la première fois qu'il la voyait mais il avait eu dans l'idée de se faire passer pour un ami auprès d'elle, afin que ses harceleurs lui lâchent enfin la grappe et s'en aillent ailleurs sans faire d'histoire.
- Désolé pour le retard, je prenais ma pause. Tu vas bien? Ces Messieurs ne t'importunent pas trop j'espère?

(c) ANAPHORE
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Sam 11 Nov - 7:58
Stanislav & Malaury Rescue Plan
Enjoy {ɛnˈʤɔɪ } :  verb, pleasure in simple things • to live for himself • make something you'd like to.

Malaury ne se rappelle pas à quand remonte sa dernière soirée en dehors de son lieu de travail. Elle est souvent planifiée la nuit, et elle dort en décalé. C'est rare qu'elle ne soit pas en plein milieu de son boulot mais c'est la parfaite occasion pour la rouquine d'en. Parfois, ces moments avec ses amis ou des connaissances lui manque un peu et c'est avec une note de déception qu'elle constate que personne n'est d'attaque pour sortir ce soir. Entrer dans la vie active, prendre son indépendance est nécessaire mais la jeune femme regrette parfois d'avoir des responsabilités et de vieillir. Contrairement à son frère, bien plus posé qu'elle, elle est incapable de se projeter dans un futur lointain. Avoir son appartement est une victoire et... c'est suffisant. Elle a pris le dîner chez lui justement, histoire de voir sa nièce mais les a prévenue qu'elle ne reste pas longtemps. Elle profite qu'ils habitent pas loin du centre-ville pour sortir plus facilement. Un peu de marche fera du bien pour digérer un repas copieux. La nuit est tombée, il est tard. Tard pour coucher des enfants mais pas assez pour finir une fête, loin de là, c'est plutôt le début. Malaury hésite sur l'endroit où aller : ça fait longtemps qu'elle ne se préoccupe plus des nouveautés à droite et à gauche. Elle n'a pas entendu parler du groupe de musique. Si elle va au Jarvis, c'est parce qu'elle connaît l'endroit et que ça lui rappelle des souvenirs.

Le lieu parfait pour ne pas passer sa soirée à penser à des choses moins joyeuses. Joshua, l'ami de son frère, est venu la voir hier et on ne peut pas dire qu'il a l'air en forme. Il est rempli de doutes et il ne semble pas vouloir en parler. Sans doute à cause de son boulot au sein des forces de l'ordre. Dernièrement, Malaury a vu qu'il tente de lui parler mais qu'il se retient. Il a toujours ce sourire protecteur et il passe à autre chose ou il pose sa main sur son épaule et se décide à partir... Alors ce soir, quand elle franchit le seuil du Jarvis, elle balaie tout ça du plat de la main. L'ambiance bat son plein. L'endroit est bondé de monde. La musique empli la pièce et donne envie de danser. Elle n'hésite pas à aller faire quelque pas sur la piste avec les autres. Jusqu'à ce qu'elle commence à sentir ses pieds lui dire d'aller s'asseoir un peu et se désaltérer. Elle finit par s'éloigner direction le bar pour commander un verre : un whisky. Elle a la descente rapide, une ancienne habitude et elle repose rapidement le verre vide sur le comptoir. Elle n'a pas l'intention de retourner danser tout de suite, elle observe le barman qui travaille. C'est devenu un réflexe : déformation professionnelle. Pour une fois que c'est pas elle qui sert les boissons ! Elle se tourne à peine que sa vision est soudainement bloquée par l'arrivée de quatre hommes.  

Je t'offre un verre ? T'es mignonne, tu me files ton numéro ? Allez sois sympa, on est des mecs cools. On veut juste discuter... T'as un petit copain ? Malaury se souvient maintenant pourquoi c'est chiant d'être une fille parfois. Si ça ne la dérange pas vraiment qu'on la drague en général, elle n'est pas trop partante pour qu'on la harcèle et la proximité de ces types gâchent un peu cette soirée pourtant bien commencé. Elle leur demande gentiment de se barrer mais ils semblent ne pas vouloir écouter un traître mot de ce qu'elle dit tant que ça ne va pas dans leur sens. Elle serre les poings, se retenant de céder à une méthode moins douce pour les refroidir. Une main se pose sur son épaule, elle s'en dégage brusquement et avant qu'elle n'ait le temps de faire ou dire quoi que ce soit, elle entend une personne demander s'il y a un problème. On discute avec la d'moizelle, on fait rien de mal, pas vrai beauté ? Certainement pas songe-t-elle furieuse. Une discussion unilatérale dans ce cas. Elle se calme cependant quand le barman lui tend une perche, prétextant qu'ils se connaissent. Ah je me demandais justement où t'étais ! Ouais enfin ces messieurs ne comprennent pas le mot non apparemment. Espérons que ça suffise à les faire fuir mais la suite de la soirée te semble pas très rassurante s'ils restent dans les parages.
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Ven 24 Nov - 10:53
 

 Rescue plan

FT. Malaury
   

   
Oui, Stan n'aimait vraiment pas ce genre de comportement. Il le faisait savoir très clairement, en foudroyant ces garçons du regard. Il gardait un calme olympien mais la façon dont il se tenait était flagrante. Il était en colère, très en colère. Ses muscles étaient tendu et son visage, froid au naturel, était encore plus fermé que d'habitude. Par ailleurs, il avait fait exprès de poser ses mains sur le comptoir, de telle sorte à faire ressortir les veines sur ses bras.

En règle générale, il n'aurait pas attendu plus longtemps pour dégager ces bofs. Il aurait fait appel au videur ou, les aurait carrément pris par le col pour les foutre dehors mais là, il leur laissait une chance. Une unique chance de calmer leurs hormones et de partir d'eux-même sans faire d'histoire. Pour la simple et bonne raison que Mai, la patronne du Jarvis, n'était pas là et qu'il était de son devoir, en son absence, de prendre soin de cet endroit. Il le lui avait promis. Il comptait honorer cette promesse. De ce fait, il opta finalement de se faire passer pour un ami auprès de la cliente, chose qu'elle accepta visiblement en jouant le jeu.

"On discute avec la d'moizelle, on fait rien de mal, pas vrai beauté ?" Rien que le dernier mot le titilla de plus belle. Reportant son regard sur le type qui osait s'enfoncer, Stanislav resta silencieux un moment puis haussa un sourcil, murmurant d'une voix rauque :
- Oh vraiment?

Un rictus déforma ses traits et il accentua sa question par un nouveau regard, plus noir cette fois. Il se redressa, de toute sa hauteur et hocha la tête lorsque la jeune femme rajouta que ces hommes ne comprenaient pas le mot : non. Visiblement.
- Je vois, susurra-t-il d'un ton bas, en se crispant de plus belle. Et bien Messieurs, mon amie vous a dit non. Je trouve que c'est plutôt clair comme réponse.  Je vous demanderai donc de dégager vite fait. A moins que vous préférez que je m'en charge?

Cette fois, plus aucun sourire n'étirait ses lèvres. Il avait reprit son air habituel, c'est à dire une expression froide et impénétrable. Il marqua une courte pause, ancrant plus profondément ses iris dans ceux de ces perturbateurs. Puis rajouta, en se rapprochant cette fois un peu plus du comptoir de telle manière à réitérer sa menace.
- Dois-je le répéter ou mes avertissements sont assez clairs eux aussi ?

Un dernier regard. Un dernier silence, placé judicieusement histoire qu'il comprenne où il voulait en venir. Toute personne ici, surtout les habitués, savait que Stanislav répétait rarement les choses deux fois. En plus d'avoir la réputation de quelqu'un qui tirait souvent la tronche, à l'exception de quelques personnes privilégiées qui arrivaient à le faire sourire, il était de notoriété public que le barman ne plaisantait pas dès lors qu'on titillait un peu trop sa patience. Le mieux était clairement de ne pas insister. L'un des importuns dû le comprendre assez vite car il déglutit, bafouillant en baissant les yeux.
"Si on peux plus se marrer... Allez c'est bon, on se casse les gars."

Tout en lâchant ces derniers mots, il se gratta la tête, vexé et fit volte-face, ses potes sur les talons. Relâchant la pression sur ses muscles, Stan poussa un grognement et leva les yeux au ciel, blasé avant de se tourner de nouveau vers la jeune femme.
- Je suis désolé pour ce désagrément. Vous devriez ne plus avoir de problème avec eux. Enfin, je l'espère. N'hésitez pas à revenir me voir sinon. Vous voulez quelque chose? Pour la peine, je vous offre un verre.
   
(c) ANAPHORE
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Rescue plan [Pv Stanislav et Malaury]
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