✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Dim 19 Nov - 16:33
"The trouble is"
The trouble is called Hill.
Il est déjà tard. Les couloirs du SHIELD ont perdu de leur animation même si de nombreux bureaux restent encore allumés. Parmi eux, il y a celui de commandant par intérim. C’est souvent le cas à vrai dire. Il a l’habitude des journées longues et hyperactives. Leo Jüng ne s’est jamais ménagé, il n’a jamais compté ses heures, il ne s’est jamais plaint, il n’a jamais dit non aux responsabilités, bien au contraire. Il adore son métier et c’est d’autant plus le cas depuis qu’il est arrivé au poste de commandant en second. Mais avec la suspension de la commande Hill, il a dû redoubler encore plus d’efforts, parce qu’il n’était peut-être pas totalement prêt à endosser ces responsabilités là et aussi parce qu’il avait fallu former son propre remplaçant par intérim. Une chance pour lui, l’agent Carpenter est parfaite dans ce rôle et il n’a pas fallu beaucoup de temps à Leo pour lui faire confiance sur la plupart des sujets, même les plus délicats. Il en est d’autant plus soulagé que sa vie personnelle a été quelque peu chaotique dernièrement. En temps normal, ça n'aurait sûrement pas eu de quoi le perturber plus que ça, surtout que Leo a une capacité déconcertante à séparer sa petite vie de fiancé/papa de celle de haut placé au SHIELD, mais même lui a des limites dans ce domaine. La grossesse surprise de Lydia, ses nombreuses crises d'angoisse, suivis de la naissance malheureusement sanglante des jumeaux et de leurs premiers mois à l'hôpital, a eu de quoi mettre à mal son organisation pourtant millimétrée au sein de l'organisation gouvernementale.
Leo se rend bien compte qu'il a fait un choix et que celui-ci est peut-être pas le plus moral mais il a fait passer son travail avant le reste. Le fait qu'ils n'aient plus que son revenu pour entretenir la famille nouvellement agrandie, ajouté au fait qu'il a cette opportunité incroyable d'être, pour quelques mois, à ce poste émérite, a fait qu'il a continué ce rythme effréné qui s'adapte difficilement à leur situation. Quand il sort du SHIELD, souvent tard, il tente d'être le plus présent possible mais le fait est que le lendemain il revient toujours ici, à ce bureau, souvent très tôt. Il est fatigué, c'est vrai, mais a la chance d'avoir une bonne tolérance à ce petit rien. Il mènera tout de front, quoiqu'il arrive.
Il lâche son stylo et se passe une main sur le visage tout en s'adossant à la chaise de son bureau. Ils sont en train de passer en revue les différentes opérations en cours ainsi que celles à venir, en une espèce de pré-briefing pour préparer la réunion du lendemain à laquelle assisteront les grands pontes de l’organisation, dont Shaw, leur directeur. Leo est un peu perfectionniste et il aime avoir tous les détails en tête, si bien que ce genre de préparation peut prendre plusieurs heures et il en a bien conscience, ils vont sûrement devoir sacrifier leur soirée rien que pour ça. Ou plutôt une partie, parce que Leo, qui a un peu de remord, est mal à l'aise à l'idée de retenir Santana. « On est pas prêt d’avoir fini dis donc... Si tu dois partir hésite pas hein, je peux finir tout seul. » Il esquisse un petit sourire et se redresse, attrapant son portable au passage. Leo tapote rapidement un texto à l'intention de sa compagne, Lydia, envers qui il a aussi des remords, à croire que c'est son maître mot en ce moment. La pauvre doit s'occuper des jumeaux mais aussi d'Aidan qui, même si il fait déjà un super grand frère, n'en reste pas moins un petit garçon qui a besoin d'attention. La pauvre maman aurait bien mérité d'avoir l’aide de son fiancé qui, à la place, lui annonce devoir rester encore quelques heures au siège du SHIELD. Oui, il a des remords, plein, mais se rattrapera en gérant les enfants la nuit, c'est pas grand chose, mais c'est déjà ça, non ?
Il appuie sur « envoyer » et ça sonne la fin de cette mini pose. Le grand blond se reconcentre alors quelque peu. Ils ont déjà bien avancé mais le plus gros reste à venir. « C’est quoi le point suivant ? L’opération Sokovia c’est ça ? » Une opération dont lui-même ne connait pas tous les détails et pour cause, Hill a toujours mis un point d'honneur à s'en occuper, comme elle le fait toujours pour les opérations les plus délicates ou les plus importantes, ce qui est totalement normal d’ailleurs. Sauf que, comme souvent, Leo en revient au même point : « C’est dans le bureau de Hill je crois. » Il ne sait pas combien de fois il a fait l'aller-retour entre leurs deux bureaux mais ça ne sera définitivement pas la dernière. La ballade est certes courte (lol, c'est de l'autre côté du couloir) mais ça leur fera une petite pause, ils l'ont bien mérité après tout.
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Aidan Bowman
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Pouvoirs : SORCELLERIE : lancement de sorts et de rituels - création de portails envers des lieux donnés, qui se connectent spirituellement à Aidan lors d'appel à l'aide. (uiui c'possible).
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Dim 3 Déc - 5:19
Santana
Leo
The Trouble Is
Santana se massa les tempes, les yeux fixés sur le dossier qui lui faisait face. Un parmi de nombreux autres, qui trônaient étalés sur le bureau du commandant par intérim, Leo Jüng. Ce dernier lui faisait face, et malgré les cernes qui se dessinaient sous leurs regards fatigués, aucun des deux n’était décidé à quitter le bureau. Le travail n’attendait pas, et qu’il s’agisse de son supérieur ou d’elle-même, la même conviction les unissait et les forçait à rester ici présents, malgré l’heure tardive, déterminés à préparer jusqu’à la perfection la réunion qui les attendait demain. Toutefois, Carpenter n’était pas certaine d’avoir autant accumulé les tâches administratives depuis belle lurette. Quand bien même elle était lieutenant de la section anti-terrorisme, il y avait un côté plus léger dans les devoirs qu’elle se devait d’accomplir. Peut-être bien parce qu’avec son équipe, l’organisation n’était pas aussi cadrée et stricte qu’avec les autres sections. Santana tenait plus un rôle de plus vieille soeur -elle se refusait à se décrire comme une maman trop sympa- dans son groupe que celui de boss à proprement parler, malgré le respect que lui témoignait ses collègues. A ses yeux, elle et les siens formaient une grande famille, et ça se ressentait certainement sur le rendu de travail, ou plutôt sur la manière d’apprivoiser celui-ci, en dehors des interventions musclées qu’ils devaient parfois mener. Mais depuis peu, Santa’ n’était plus lieutenant, elle ne passait plus autant de temps avec son équipe qu’avant. Depuis peu, elle remplaçait Leo Jüng au poste de commandant en second. Même si ce n’était que temporaire, Santana n’avait pu masquer sa surprise face à sa nomination. La lieutenant n’était pas spécialement modeste, elle savait assumer son rôle de leader. Mais la position soudaine avait été inattendue, alors même qu’elle avait affronté des Gardes Rouges il y avait peu. Néanmoins, elle avait accepté le rôle nouveau, sans même y penser par deux fois. Pour rien au monde elle n’aurait refusé la place intérimaire, pour rien au monde elle n’aurait reculé face aux nouvelles responsabilités qui se posaient désormais sur ses épaules. Pour rien au monde elle n’aurait déçu le SHIELD.
La lieutenant cessa donc son massage de tête pour relever les yeux vers Leo, un sourire fatigué aux lèvres. « T’en fais pas, on est tous les deux dans le même panier maintenant. Je ne suis pas vraiment attendue ailleurs de toute manière. » Elle songea aussitôt à Charlie en prononçant ces mots, une moue incertaine sur le visage. Cela faisait bien des semaines qu’elles ne s’étaient pas vues, ni même contactées. Depuis la rafle, à vrai dire. Depuis que Santana avait embrassé son nouveau rôle et qu’elle avait multiplié le boulot. Elle n’était pas certaine que Charlie voudrait la revoir, ce pourquoi elle n’avait pas encore osé se manifester à nouveau auprès de la brunette. Peut-être était-ce une erreur, peut-être cela valait-il mieux pour toutes les deux. Après tout, pourquoi une étudiante voudrait d’une femme proche de la quarantaine, deux fois son âge presque donc, à ses côtés ? Pourquoi voudrait-elle une agent du SHIELD qui serait susceptible de rendre sa vie plus dangereuse que joyeuse ? Oui, certainement que se renfermer dans le travail et oublier la possible histoire avec Charlie serait le mieux pour Carpenter. Du moins elle essayait de s’en convaincre, encore à l’heure actuelle. « Ah, l’opération Sokovia, on a intérêt à être au point pour demain, sujet sensible. » L’hispanique commenta sobrement, se pinçant les lèvres. Le sujet était véritablement à prendre avec des pincettes, en plus d’être ultra-secret, puisque organisé par Hill en personne. Avec les grands chefs qui les attendaient pour la réunion du lendemain, Jüng et Carpenter avaient intérêt d’avoir rattrapé les affaires de la commandante déchue et d’être capables de prendre la relève. « On fait la course jusque là-bas ? » La trentenaire plaisanta, clignant de l’oeil. Malgré la fatigue et la réunion des deux chefs qui commençaient à bien durer, elle ne perdait pas de son humour caractéristique, toujours prête à sortir une blague quand on ne s’y attendait pas vraiment.
En tout cas, aussitôt dit, aussitôt fait. Les deux agents se retrouvèrent rapidement dans le bureau de Hill, parfaitement rangé, mais ce n’était pas pour autant que Santana était à l’aise à l’idée de fouiller dans l’endroit à la fois professionnel et privé de son amie. Plaçant ses mains sur ses reins, la lieutenant resta un instant circonspecte avant de désigner le bureau de Hill, sur lequel se trouvait quelques dossiers et ordinateur, ainsi que des objets personnels qui n’intéressaient pas les deux collègues du soir : « Je parie que le dossier nous attend sagement dans un de ces tiroirs. » Forcément, Maria se chargeant de A à Z de l’opération Sokovia, aucun doute qu’elle gardait le dossier à proximité, pour toujours l’avoir sous la main en cas de pépin ou autre. Carpenter échangea un hochement de tête avec Leo, puis s’avança jusque derrière le mobilier. Elle fut tentée de s’asseoir à la place du chef, juste pour le plaisir de tâter d’un fauteuil confortable, mais s’abstint après quelques secondes de réflexion. A la place, elle fit tourner le siège vers Leo et demanda: « Tu crois qu’Hill a déjà pris la pose là-dedans ? Moi je sais que je le ferais, ça ferait une super photo souvenir ! » Nouvelle phrase qui n’était en aucun cas sérieuse, mais qui accompagnait leur petite pause improvisée. Finalement, Santana finit par abandonner le siège, et tendit le bras pour tirer le premier tiroir venu. Il était rempli de papiers en tout genre, mais rien qui ne les concernait. Elle s’avança alors pour s’en prendre au deuxième, mais se heurta à une résistance soudaine. « Merde, je crois qu’il est bloqué. » Santa’ échangea un regard avec Leo, indécise, puis elle haussa les épaules et insista sur la poignée. Le dossier de l’opération Sokovia ne pouvait pas vraiment attendre, alors c’était pas le moment de la jouer en délicatesse pour ouvrir un pauvre tiroir. L’hispanique força donc, un peu trop, car un coup, un bruit, sec, fit suite à sa tentative d’ouvrir le tiroir. Surprise, la lieutenant écarquilla les yeux, alors qu’elle se reculait pour dévoiler sa paume à la vue de Jüng et lui montrer ce qui reposait sur celle-ci : la poignée de tiroir. « J’espère que le dossier est pas là-dedans… » murmura Santana, à deux doigts aussi bien d’éclater de rire que de décéder sur place en se rendant compte de la bourde commise.
Koalavolant
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Dim 7 Jan - 15:49
"The trouble is"
The trouble is called Hill.
On pourrait croire que le SHIELD est le genre d’organisation où il faut tout le temps être d’un sérieux à mourir, surtout dans les hautes sphères où ils sont tous les deux. C’est vrai la plupart du temps, parce qu’ils traitent de sujets graves et importants. Cependant le commandement par intérim est un peu plus fun que le régulier. Maria est sympa mais ce n’est pas elle qui va sortir un truc du genre : « On fait la course jusque là-bas ? ». Santana, c’est un tout autre genre de binôme, plus léger, peut-être moins endurcie par la fonction aussi. Ceci dit, Leo adore sa fraîcheur, ça a quelque chose de définitivement entraînant. L’allemand a de l’expérience en matière de courses grâce à son petit garçon qui en est friand, mais pour dix pauvres mètres, il sourit et lâche un : « Au moins tout ça ! ». Ca serait la course de l’année, que dis-je, la course du siècle ! Le public serait en foliiiie, ça serait retransmis dans le monde entier. Oui, au moins tout ça.
Ils arrivent dans le bureau de Hill en 14 pas à tout compter. Quand Leo passe le pas de la porte, ça lui fait presque bizarre de ne pas voir Maria à son bureau, les yeux tournés vers un dossier, avec ses sourcils froncés en mode réflexion intense. Il continue de ne pas comprendre pourquoi elle a fait ce qu’elle a fait lors de la rafle de l’Ultimate. Certes, lui non plus n’a pas franchement d’accord avec les moyens déployés, mais parfois, on ne leur demande simplement pas leur avis. Le fait est qu’il en faudrait bien plus pour que Leo aille contre le SHIELD et, quand bien même, il ne l’aurait pas fait de cette façon-là. C’est peut être bête, c’est peut être froid, mais il n’est pas le genre de personne à se laisser guider par l’émotion du moment. Et pour cause, il sait très bien que parfois, il y a de bonnes raisons à tout cela, eux même prennent des décisions dures tous les jours et aucun ici n’a une conscience légère. Mais pour dire vrai, il serait stupide de défendre les agissements de la garde au festival même après coup. Il a beau traîné une conscience écorchée, il n’en est pas moins aveugle. Il n’empêche qu’Hill lui manque un peu. Elle est une commandante née et tout est moins facile sans elle, sans oublier qu’elle est quand même sympa sous ses airs. « Je parie que le dossier nous attend sagement dans un de ces tiroirs. » Que ce soit dans un tiroir ou sur son pc, Leo sait d’expérience que la recherche peut être fastidieuse. Il a souvent l’impression de perdre son temps simplement à chercher une information. Il a beau être commandant en second, il est loin d’en savoir autant que sa patronne.
Il laisse Santana passer devant lui (mon dieu mais qu’il est galant cet homme han) après avoir échangé un hochement de tête. La brune ne se fait pas prier et, au passage, elle tourne la chaise du grand chef vers lui. Lui n’a jamais fait aussi solennel et il s’est écrasé dessus plein de fois déjà, parce que baaah ça reste une chaise après tout (merci pour la réflexion Leo !). « Tu crois qu’Hill a déjà pris la pose là-dedans ? Moi je sais que je le ferais, ça ferait une super photo souvenir ! » Il rit en imaginant la scène, c’est sûr que c’est pas le genre de truc qui semble être le délire de Maria, au boulot en tous cas parce qu’il sait qu’en dehors, elle est plutôt fun. « Je sais pas elle mais moi c’est le premier réflexe que j’ai eu quand j’ai eu mon bureau. » et c’est vrai. On croirait pas comme ça, mais Leo gère les selfies.
Santana entreprend de fouiller un premier tiroir. Au max ils vont sûrement prendre genre dix minutes pour trouver le dossier et Leo est déjà en train de réfléchir à la suite. Il a un peu la dalle et prévoit déjà de proposer à Santana de se faire livrer de la bouffe. Du coup il se demande ce qu’il voudrait manger... Ouais en gros, il a un peu décroché, mais Santana est sur le coup. « Merde, je crois qu’il est bloqué. » Il baisse le regard pour constater qu’effectivement, le tiroir a l’air coincé. Heureusement Santana est sur le coup ! Elle force et là, ça fait un bruit qui dit vraiment rien qui vaille. Il a à peu près la même tête qu’elle quand il voit la poignée qu’elle tient dans sa main sans qu’aucun tiroir n’y soit plus relié. « J’espère que le dossier est pas là-dedans… » Santana est vraiment une bourrine et il trouve ça drôle bien qu’une part de lui flippe un peu. Y’a quand même des dossiers importants dans ce tiroir quoi. C’est la seule chose qui l’empêche de rire bien qu’il se permette tout de même de sourire. Après tout, ils finiront bien par l’ouvrir ce tiroir, c’est pas des bouts de bois qui vont venir à bout de deux agents du SHIELD. « T’es trop forte, il a pas supporté ! » Le grand blond lui prend la poignée des mains tout en disant un « Attends fais voir. », puis se courbe pour mieux examiner le tiroir en question. Ça a l’air niqué pour la remettre en place, mais là où la poignée était auparavant, il y a maintenant deux trous dans lesquels il peut passer les doigts pour tenter de débloquer ce foutu tiroir. Ouais, il est encore plus bourrin que Santa en fait. « Allez... » Il force comme un dingue et finalement ça porte ses fruits car le devant du tiroir lui reste entre les mains... C’est ce qu’on appelle l’escalade de la destruction. « ... » Ok, là, il rigole plus trop, surtout que le bureau tout entier fait maintenant un drôle de bruit, genre lamentation. Allez savoir comment, allez savoir pourquoi, mais il se met soudainement à pencher, comme si ce foutu tiroir le tenait debout à lui tout seul tiens. Leo a tout juste le réflexe de le retenir dans sa chute en l’attrapant à deux mains pour le maintenir à peu près en place. « Putaiiiin. » Il lève les yeux vers Santa et se contente de dire, presqu’avec relativisme : « Ce bureau tenait vraiment à un rien dis donc... » Avant d’ajouter comme si ça coulait de source, toujours en devant maintenir le bureau debout. « Bon par contre, là, on est mort. » Oui, that escalated quickly.
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Pseudo : Renescence
Jeu 11 Jan - 4:47
Santana
Leo
The Trouble Is
On ne dirait pas comme ça, mais Santana, elle avait beaucoup d’humour. Pourtant, plus d’une fois on lui avait fait la réflexion qu’elle paraissait bien trop froide, bien trop frigide. Un mot qui n’avait pas plu à la lieutenant lorsqu’on le lui avait balancé en pleine tronche, et qui avait fait partir son poing tout seul dans la gueule du mécréant. Qui était un homme, ô surprise, qui avait un peu trop bu à l’époque. Il avait eu le nez pété, et elle avait dû plonger la main dans un bol de glaçon après ça. Mais au moins, plus personne n’avait osé répéter ce mot, devant elle du moins. Derrière elle, elle ne doutait pas qu’inconnus comme proches devaient parfois bien s’éclater sur son dos. Les gens étaient humains après tout. Et elle la première, puisque, en vérité, elle ne vivait que pour balancer ses farces au bon moment. Ou presque, ce n’était pas son objectif premier, mais ça la faisait rire à sa manière. Et ce qui la faisait justement rire, en l’instant présent, c’était son patron, qui rentrait dans son jeu, qui se montrait bien plus enjoué que ce à quoi elle avait été habituée, avant d’obtenir cette promotion. « Va falloir que tu partages ce selfie alors, je suis triste d’avoir loupé ça ! » Néanmoins, elle aussi, elle devait bien confesser : « J’ai encore ma photo dans mon portable. Bon, je l’ai pas fait y a longtemps en même temps. Je voulais la mettre en fond d’écran, mais mon équipe m’a dit que ça faisait un peu trop frimeur, de s’auto-afficher dans une chaise de grand-chef. » Elle ria, quelques secondes, secouant la tête et haussant les épaules : « A mon avis, ils étaient juste jaloux. » Elle ne pensait évidemment pas un mot de ce qu’elle venait de dire. Mais eh, il était tard, et l’hispanique en était à un stade où elle se fichait de prendre des pincettes pour annoncer les choses. Et puis, de toute manière, Leo était dans le même état qu’elle. Il ne la jugerait pas pour quelques phrases vaseuses, balancées gentiment alors qu’ils s’incrustaient dans le bureau de Maria.
Un fait dont ils n’étaient fan ni l’un ni l’autre, Santa’ en était persuadée. Mais ce n’était pas comme s’ils avaient le choix, alors qu’ils devraient encore passer un bon bout de temps à débriefer sur l’opération Sokovia. En soupirant, Santana avait donc abandonné son rêve ultime de se selfiser sur le fauteuil de Maria pour tâter de la rusticité de son bureau. Et si le bois du premier tiroir s’était montré très délicat sous son toucher, celui du second tiroir n’avait pas imité la douceur de son compère. La poignée dans les mains, l’hispanique se retrouvait à observer son méfait sans savoir quoi dire de vraiment intelligent. Elle n’arrivait pas à croire qu’elle ait pu forcé à ce point. Aucun doute que Maria n’allait pas apprécier les réparations à lancer pour son antre. Souriant malgré elle, elle dévisagea quelques instants Leo, ne sachant quoi faire de cette ridicule poignée qui quitta sa paume pour finir dans celle de son commandant : « En temps normal, je serais flattée de cette puissance soudaine. Là je me sens juste incroyablement gênée. » Et y avait de quoi. Si encore c’était son propre bureau qui avait cédé, Santana n’aurait pas été dérangée. Mais il s’agissait de celui de Maria. Et là, elle se sentait incroyablement conne à avoir ainsi insisté pour ouvrir un tiroir. Un putain de tiroir. Heureusement pour elle, Leo allait les sortir de ce mauvais pas, à n’en pas douter. « Allez-y mon commandant, débarrassez-nous de l’ennemi ! » Bon sang, c’est que la fatigue se faisait ressentir dans chacune de ses interventions verbales désormais. Néanmoins, le patron par intérim ne s’offusqua pas de son enthousiasme irrécupérable, et s’attela aussitôt à la tâche. Elle fut circonspecte, la trentenaire, alors qu’elle vit Leo démontrer encore plus de force qu’elle pour venir à bout du bois récalcitrant. Elle fit la moue, à mi-chemin entre l’inquiétude et l’amusement, alors que Leo s’acharnait encore et toujours sur le tiroir. Et quand le devanture de celui-ci lui resta dans les mains, ce fut plus fort qu’elle : elle éclata de rire, d’un rire bruyant et tout simplement nerveux. « Merde, Hulk est parmi nous, il a défoncé un tiroir ! » La référence inexplicable lui échappa, mais elle ne chercha pas à savoir d’où elle sortait ça. Elle était juste hilare, Santa’, alors que Leo semblait plutôt exaspéré par la situation qui prenait une sacré tournure.
Le rire de Santana s’éteignit toutefois rapidement, alors que le meuble tout entier se mettait à grincer bizarrement. Ecarquillant les yeux, l’hispanique chercha à comprendre ce qui n’allait pas avec ce foutu burreau, quand elle vit de pencher de plus en plus vers l’avant. Genre, tour de pise, mais de façon plus minimaliste. Et plus pathétique avec ça. « Att… » Trop tard. Le meuble lâcha prise, et si ce n’était grâce aux réflexes impressionnants de Leo, il faillit finir littéralement en morceaux. Mais son patron faisait front, alors qu’il conservait le bureau dans sa position initiale. Sauf que ça devenait gênant. Les deux commandant et commandant en second moqués par un vieux bureau, qui ne savaient absolument pas quoi faire. Et qui étaient terrifiés. « Oh putain. » Putain de putain de putain, ça tu pouvais le dire ma vieille. « Hill va nous tuer. Encore et encore, et encore. Et après notre mort, elle nous tuera encore. » Ok, Carpenter exagérait peut-être. A peine. Un tout petit peu. Il n’empêchait que son bureau ne tenait littéralement plus qu’à un fil. « Bonne nouvelle ceci dit ! » L’exclamation lui échappa, alors qu’elle claquait en même temps ses mains. La lieutenant se tortilla de manière à passer son bras dans le tiroir de la mort, malgré Leo qui tenait sérieusement le meuble de ses deux mains, et en tira les papiers qui reposaient alors dedans. « On aura au moins réussi à l’ouvrir, faut voir le bon côté des choses ! » La trentenaire grimaça une moue enjouée, bien que désespérée en même temps. Le fait ne réglait en rien leur problème du moment. Mais il enlevait un poids de leurs épaules alors qu’elle tria les papiers à même le sol, et en sortit une pochette rouge reliée, qu’elle feuilleta rapidement : « Au moins, on a notre dossier Sokovia ! On devrait fêter ça. » Après qu’ils aient réussi à remettre le squelette du bureau de Hill en place, du moins. « Tu crois que si on recolle le tiroir, il tiendra à nouveau debout ? » Cela tiendrait du miracle. Et Santana doutait largement de cette solution. « Ou alors faudrait trouver une cale pour l’empêcher de s’affaisser encore plus. » Une grosse, très grosse cale, même. « Merde, on est à la pointe de la technologie ici. Pourquoi fallait-il que Maria se tape une breloque pareille ? » Râlage, inutile, mais qui permettait de déstresser légèrement alors que Santana observait toujours Leo et son bureau, le dossier sous les bras. Et ils faisaient quoi maintenant ? Hein ?
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