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Not so defenseless | Simon
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Samira Cantela

Samira Cantela
Mutant
More about you :
Not so defenseless | Simon Eb97e59a2d984f3cee2e38eddbdef0f5ca5a43f4

"And now I beg to see you dance just one more time"

Codename : Nixe
Pouvoirs : Samira peut contrôler l'eau sous toutes ses formes. Aussi, son corps s'adapte lorsqu'elle est entourée d'eau : elle peut y respirer, y voir mieux que quiconque et en supporte mieux la pression.
Emergence :
Not so defenseless | Simon Fonddr114 / 54 / 5Not so defenseless | Simon Fonddr11
Maitrise :
Not so defenseless | Simon Fonddr112 / 52 / 5Not so defenseless | Simon Fonddr11
Messages : 378
DCs : April . Ann . Harry . Gemma . Noah . Abigail . Nebula . Jodie
Pseudo : lothlorien

https://houseofm.forumactif.org/t3502-samira-cantela https://houseofm.forumactif.org/t3419-ca-m-ira-quand-t-es-la

Ven 9 Mar - 3:59

Charlie & Simon

Not so defenseless


- Il va me tuer... lâcha Charlie dans une plainte alors qu'elle sortait son portable de sa poche.

Comment en était-elle arrivée là? Elle n'en était pas sûre. Elle détestait les fêtes, pourquoi donc avait-elle acceptée de se joindre à celle-ci? Et dans la ville de New York en plus de ça! Bien évidemment, comme si ce n'était pas assez, cette même fête était basée dans un coin paumé de la ville. Et a présent, elle n'avait aucune idée d'où elle se trouver.

Après avoir quitté son amie qui avait passé sa soirée dans les bras d'un homme, oubliant la présence de Charlie alors même qu'elle l'avait supplié de venir avec elle, cette dernière avait cherché un bus ou une quelconque station de train. N'ayant rien trouvé, elle avait décidé de retourner à la fête par dépit. Le problème, c'est qu'elle avait beau chercher, elle n'avait pas trouvée. Elle s'était perdue. Elle aurait pu prendre un taxi pour rentrer à l'Institut mais elle bousillerait ses économies et elle n'était pas sûre qu'un seul conducteur accepte de la ramener dans le comté de Westchester. Bref, elle était dans la merde. Elle n'avait pas voulu en arriver là, mais elle était désespérée. Alors elle composait à présent un numéro en sachant pertinemment que la voix à l'autre bout du fil ne serait pas de bonne humeur.

- Logan? J'ai besoin de ton aide. avait-elle dit d'une petite voix désolée.

Déranger James Howlett en pleine nuit n'était jamais une bonne idée. Mais heureusement pour elle, l'homme avait accepté, quand bien même cela ne lui plaisait pas. Mais il savait aussi que laisser une jeune fille de 20 ans en pleine rue la nuit n'était pas conseillé.

De l'Institut jusqu'à Brooklyn, il devait il y avoir une heure de route. Charlie devait donc tuer le temps d'ici là. Elle avait bien cherché s'il y avait un McDonald dans le coin dans lequel passer le temps mais, évidemment, à croire qu'elle était maudite, le seul du coin avait fermé à minuit. Alors elle s'était assise sur un banc, attendant dans le noir. Elle n'était clairement pas rassurée. Dés qu'un homme passait, elle espérait ne pas se faire aborder ou emmerder. Et cela n'avait rien à voir avec l'harcèlement dont elle avait été la victime dans son adolescence. Non, c'était parce qu'elle était une femme. Qui plus est, une femme qui semblait bien trop sans défense.

Emmitouflée dans sa veste, Charlie pouvait au moins être consolée par ses pouvoirs qui l'empêchait d'être trempée par la pluie. Sans difficultés, elle faisait en sorte que les gouttes prêtes à lui tomber dessus soient déviées de leurs trajectoires, la gardant au sec. De loin, on pouvait penser qu'elle était folle à rester sous cette forte pluie et c'est ce qu'elle laissait paraître dés qu'une personne passait, stoppant momentanément son pouvoirs. Puis, dés que le passant disparaissait, elle rejetait toute eau de ses vêtements.

Elle reproduit ce petit stratagème quand un homme, probablement de son âge, s'approcha. Encore une fois, elle espéra qu'il continuerait son chemin tranquillement. Malheureusement, cette soirée semblait définitivement maudite.

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Invité
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Ven 9 Mar - 12:35

 
Simon

 
ft. Charlie

Not so defenseless
"Tout homme digne de ce nom a dans le coeur un Serpent jaune, installé comme sur un trône, qui, s'il dit "je veux!" répond "non!""

Pourtant, lui, a toujours eu ce qu'il désir. Il ne se met aucune barrière. Jamais. Tout simplement parce qu'il n'en voit pas l'utilité. Il joue, tue, viol sans foi ni loi et rien ni personne ne pourra un jour l'en empêcher. Pas même sa conscience.

Car il sait ce qu'il fait. Oh oui. Il sait que ses pulsions sont violentes, brutales, possessives et dangereuses. Es-ce qu'il en a peur? Es-ce qu'il est effrayé par la noirceur qui englobe son âme tout entier? Depuis sa naissance? Non. Il l'aime, l'affectionne. Elle est sa béquille et le mal qui coule dans ses veines est comme un bijou précieux à ses yeux. Elle doit être soigné, poncé. Elle doit être chouchouté à sa juste valeur.

La lune tantôt brille, tantôt disparait au dessus de lui derrière d'épais nuages et il relève la tête, inspire l'air par les narines, l'expulse de sa bouche pulpeuse. Dans ses doigts, la cigarette qu'il tient fait onduler sa fumée sous la brise. Un rictus éclaire son visage et il la porte alors à sa bouche. Lentement, délicatement. Le délice ressentit quand le goût enivre son palais lui fais pousser un sifflement appréciateur.

"Plonge tes yeux dans les yeux fixes des Satyresses ou des Nixes, la Dent dit : "Pense à ton devoir !"

Il inspire, expire, sent désormais les gouttes lui marteler sa peau. C'est agréable. Il n'est pas dérangé par la pluie. Au contraire. La capuche de son sweat-shirt bleu rabattu sur sa tête, il marche, apprécie sa fraicheur et en profite pour se fondre toujours plus dans les rues déserte de New-York.

Il ne rentre pas chez lui tout de suite. Non. Il veut apprécier la beauté de la nuit qui s'offre à lui. Il veut écrire aussi des poèmes, en déversant sur ce carnet qu'il tient entre ses mains, toutes les émotions qu'il peut ressentir envers cette femme, cette danseuse qui le fascine autant qu'elle l’excite.

Elle est devenu son obsession. Son nouveau champ d'action. Son nouveau jouet. En ce moment même, il ne pense qu'à elle et il rêve au jour où il pourra enfin la posséder. Totalement. Dans les règles de l'art. Il s'imagine déjà, maitre de la situation. Il voit la scène se dérouler sous ses yeux plissés, brillants d'une malveillance démoniaque, profonde, ancrée. Il la voit jouer avec elle, sous ses hurlements appréciateurs. Il la voit soumise à ses envies, à son désir destructeur et il a hâte, oh oui, il a hâte de la voir se perdre dans les abimes d'une souffrance incommensurable.
- Viendra le jour où tu seras mienne ma beauté. Et ton sourire, ton innocence, ta joie, fanera au même titre de ton corps si bien sculpté. Douce colombe, comme il me tarde de te voir trembler sous mes doigts.

Son souffle glisse comme une mélodie dans la pénombre. Un ricanement s'échappe de sa gorge et ses pas le mènent enfin dans un parc.

"Fais des enfants, plante des arbres, polis des vers, sculpte des marbres, la Dent dit : "Vivras-tu ce soir?"

La posséder pour mieux la détruire. La souiller pour qu'elle ne soit qu'à lui et à personne d'autre. Il aime être le bourreau, la lame d'un poignard aiguisé qu'il peut enfoncer quand il l'entend. Aimer est un sentiment faible. Il ne veux pas être comme ces hommes, emprisonné par un amour qui les rendrait lâche, chétif, fragile. L'homme est un animal, une bête sauvage qui doit toujours céder à ses pulsions dévastatrices.

"Quoi qu'il ébauche ou qu'il espère, l'homme ne vit pas un moment sans subir l'avertissement de l'insupportable vipère."

Sauf lui. Car l'insupportable vipère est en connivence avec son âme. Il n'a pas de devoir. Il ne se met aucune barrière. Il vit et sa vie se résume à faire du mal autour de lui.

Simon marche, avance quand soudain, ses paupières se plissent. Il ralentit le pas. Ses pensées s'arrêtent et son attention se focalise sur cette silhouette, assise toute seule sur un banc. Un sourire, doucement s'étire. Une inspiration plus profonde cette fois. Sa langue, délicatement, passe sur ses lèvres et il se redresse, allant vers elle sans aucune hésitation. Car la nuit vient à peine de commencer. N'es-ce pas? Pourquoi ne pas s'octroyer un petit divertissement avant de laisser pleinement glisser sa plume rouge sur son papier blanc.
- Bonsoir.

Sa voix s'abandonne à la douceur. Son visage devient plus avenant, plus chaleureux derrière sa capuche bleu. Il marque un temps d'arrêt, un court silence puis, il poursuit, passant une main brève sur sa nuque.
- Tu es toute seule? Tu devrais faire attention. La nuit n'est pas sûr ici. Je ne dis pas ça pour moi bien sûr.

Un rire s'échappe de sa gorge mais à l'intérieur, son cœur palpite. Il danse dans sa poitrine. Le jeune homme soupir et il retire sa main pour la tendre vers la femme, si seule et innocente sous ces gouttes glacées.
- Je m'appelle Simon et toi?

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Samira Cantela

Samira Cantela
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Lun 23 Avr - 10:10

Charlie & Simon

Not so defenseless


Charlie avait ce don : soit on la laissait tranquille parce qu'on oubliait complètement sa présence, elle qui était si discrète et timide, soit on la remarquait et décidait de faire la discussion, comme si elle avait désespérement besoin de contact humain... Ou bien on décidait aussi de s'en prendre à elle par jeu. Il n'y avait jamais de juste milieu, contrairement à n'importe quel autre individu. Elle avait ce visage qui demandait de la tendresse. Un visage qui attirait une hostilité malsaine pour se sentir plus puissant, la loi du plus fort, ou une certaine vanité à vouloir aider les plus faibles. Alors, parfois, Charlie se disait qu'elle aurait très bien pu vivre avec le pouvoir d'invisibilité. Bien sûr, cela n'aurait aidé en rien sa confiance en soit, sachant pertinnement qu'elle aurait utilisé cette abilité à outrance. Ainsi, c'était pour le mieux qu'elle ait cette connexion spéciale avec l'eau. Mais à ce moment précis, elle n'était pas bien sûre qui lui soit utile pour éviter cet inconnu, un jeune homme de son âge, voulant faire connaissance. Elle releva finalement les yeux et posa le regard sur le visage dont s'émanait la voix. Serrant la main qu'il lui tendait, plus pour lui éviter un joli vent que par envie, Charlie décida de se présenter à son tour, essayant d'adopter une voix certaine. Une voix plus sûre que l'image de fille sans défense qu'elle savait renvoyer.

- Charlie. J'attend quelqu'un justement. Il ne devrait pas être long.

C'était un mensonge, elle ignorait quand Logan ferait son apparition pour mettre fin à ce sentiment d'insécurité qu'elle avait depuis qu'elle avait posé le pied dehors, seule. Et ce sentiment ne fit qu'empirer. Si la voix douce du dénommé Simon aurait pu la mener facilement à la confiance, quelque chose clochait sans qu'elle ne sache quoi réellement. Ce visage lui disait quelque chose. Elle était de plus en plus sûre de l'avoir déjà vu auparavant mais il lui était impossible de deviner où. Avait-il était dans son lycée, parmi ses harceleurs? Non. Elle se souvenait des visages de tous ces connards. Quelqu'un de la fête? Non plus. Et il n'était certainement pas élève à l'Institut Xavier, elle le saurait. Alors, sachant pertinnement qu'il ne continuerait pas son chemin sans rien ajouter, Charlie décida de prendre la parole à son tour :

- On s'est déjà croisé quelque part? Ton visage me dit quelque chose.

Tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle était bien heureuse de se méfier de tout le monde depuis son adolescence chaotique. Parce que ce Simon, quand bien même il semblait innofensif et même amical, ne cessait de faire naître en Charlie un sentiment désagréable. Un sentiment qui se rapprochait bien trop de la peur.

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Mer 22 Aoû - 12:01


Simon


ft. Charlie

Not so defenseless
"Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue, Endormeuses saisons ! je vous aime et vous loue D'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveau D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau."

La lune est cachée à présent. Seuls restent les nuages, la pluie et la brume. Les yeux rivés sur cette jeune femme, Simon apprécie la fraîcheur qui s'en dégage. Il apprécie les gouttes qui tombent sur son sweat bleu. Il apprécie également la vue de cette femme, de cette inconnue qui semble si fragile, si douce, si parfaite à ses désirs pervers, dévastateurs, enivrants et vils de tout.

Oui. En cette soirée pluvieuse, il a fait son choix. Son attention se porte sur elle et uniquement sur elle tandis qu'il aborde un sourire angélique, franc mais si mensonger à la fois.

"Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue, Où par les longues nuits la girouette s'enroue, Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveau Ouvrira largement ses ailes de corbeau."

Il se met dans la peau de son personnage. Celui d'un jeune homme avenant, gentil que rien à son apparence ne peut dévoiler la noirceur de son âme. Il lui donne même son nom. Un nom commun, peu original que ses parents lui ont donné à sa naissance. Il crée un premier contact. Un contact banal pour mieux la cerner et analyser la situation. Il observe sa proie, d'un œil intéressé sans le montrer vraiment. Il joue, tel un prédateur. Il en va même à lui demander si elle est seule, la mettant en garde contre un danger quelconque qui n'est autre que lui au final.

"Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres, Et sur qui dès longtemps descendent les frimas, Ô blafardes saisons, reines de nos climats,"

Il la met en confiance même si cette dernière semble à la fois gênée et sur ses gardes. Il sent son malaise. Il en jouit en silence. Elle lui donne enfin son nom et il sourit, d'un sourire si beau et gentil derrière ses sombres pensées. Elle lui confie également qu'elle attend quelqu'un qui ne va pas tarder à arriver.
- Oh. Et bien heureusement.

Sa voix est mielleuse, douce, tempérée tandis qu'il sort de la poche, son paquet de cigarette. Il ne sait pas si elle ment. Son regard se porte brièvement aux alentours et il observe la nuit, sent à nouveau les gouttes de pluies lui marteler ses vêtements. Personne. Il a le temps. Le temps de l'amadouer et de l’entraîner dans les tréfonds d'un enfer éveillé. Il doit faire attention cependant et il reporte son attention sur la fameuse Charlie. Belle et innocente personne. Pour lui susurrer avec "bienveillance" :
- Je vais l'attendre avec toi alors. Enfin... si ça ne te dérange pas bien sûr.

Toutefois, elle n'a pas le choix. Car il ne compte pas s'en aller. Ses mots sont mesurés. Ils donnent l'impression du contraire mais non. Non. Il ne compte pas la laisser s'échapper. Au fond de sa poitrine, son cœur palpite et il porte son poison bienfaiteur à ses lèvres. Il prend une première bouffée. Il apprécie le goût dans sa gorge et la fumée qui s'échappe, s'étire en spirale dans la nuit tout en ancrant plus profondément ses iris aux siens.

"Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres, - Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux, D'endormir la douleur sur un lit hasardeux."

Un silence les englobe. La mélodie est douce et effrayante à la fois. Simon en écoute chaque aspect. Une main dans sa poche, l'autre tenant sa cigarette, il se tient debout et réfléchit à la manière dont il pourrait la mordre de son venin. Il se pose quelques questions. il se demande si ça serait mieux de l'emprisonner violemment ou avec douceur. Il se prend même à glisser ses yeux innocents sur sa silhouette. A essayer d'en percer chaque détail enivrant. Il l'imagine nue. Nue et tremblotante dans ses bras puissants. Il imagine déjà la scène et il s'en délecte, faisant claquer sa langue contre son palais.
- Je ne crois pas, murmure-t-il dans un rire tandis que Charlie lui demande soudain s'ils se sont déjà croisé. Je m'en serai souvenu sinon. Un si beau visage ne s'oublie pas.

Il laisse sa phrase en suspens. De nouveau, un sourire étire sa bouche et il prend une deuxième bouffée de son poison. Il sort la main de sa poche. Il prend une grande inspiration et il s'approche, lentement, en gardant encore une distance raisonnable entre eux.
- Pourquoi donc cette impression? Oh mais tu dois avoir froid. Attends, tiens, ça te protégera de la nuit.

Première approche. Premier contact innocent derrière des gestes parfaitement calculés. Lentement, il enlève son sweat, le laissant en tee-shirt dans la pénombre. Puis, il le tend à Charlie. Un même sourire étire le coin de ses lèvres et il se recule légèrement, jouant encore un peu au chat et à la souris.

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