✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Gwen Stacy
Humain modifié
More about you :
Codename : Spider-Gwen
Pouvoirs : Spider-Woman : :
- Spider sense.
- Force surhumaine, endurance, rapidité et agilité accrues.
- Facteur de guérison accéléré.
- Capacité d'adhérer à toutes les surfaces.
- Lances-toiles donnés par Janet Van Dyne. Cartouches se reproduisant tant qu'il y a de l'humidité dans l'air. Différents types et formes de toiles.
- Gadget qui lui permet de voyager dans différentes dimensions et Terres.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 542
DCs : Quake / Moodybloon / Pitch Black / Scarlet Spider / Bullettproof / Alkemya / Monsieur Caglar / Nightmarish / Split / Acrimony / Power Man / H.A.I.D.E.N. / The Omen / The Silver Surfer / Trickshot / Asami / Opacity / Mascarada
Pseudo : Renescence
Ven 9 Mar - 4:49
Zhoey & Gwen
Crossing our ways again
« Oooh. » Bon sang, mais qu'est-ce que j'ai encore fait ? Je me prends la tête entre mes mains tandis que je soupire longuement. La vue de la porte à barreaux gris juste en face de moi me sortant par les trous de nez. Ce n'est ni la première, ni la dernière fois que je me retrouve dans cette position fort inconfortable. Malgré tout, on ne peut pas dire que je sois ravie d'avoir accompagné les autorités de Genosha dans leurs charmants locaux. Ce n'est jamais une partie de plaisir de se faire arrêter en pleine rue, au vu et su de tout le monde. Je suis d'ailleurs étonnée de ne pas avoir reçu un avertissement de la part du directeur du lycée de St-Magnus. Parce que j'imagine quand même qu'une prof qui se fait placer en garde à vue, pour la troisième fois du mois, ça ne fait pas bonne allure. J'ai de la chance que la plupart du temps, ma présence en ces lieux résulte simplement d'un mauvais timing. On m'embarque parce que j'ai le malheur de me trouver au mauvais endroit, au mauvais moment, mais on a rien pour me retenir. Et puis, il ne faut pas oublier mon nom. Stacy. Fille du désormais retraité Georges Stacy. Mon père a quitté récemment les forces de l'ordre, mais ça n'empêche qu'il a laissé son empreinte dans le milieu. Et c'est probablement pour ça que je finis toujours par me sortir du pétrin en quelques heures.
« Gwen, t'es pas croyable. » Je grince des dents alors qu'une ancienne collègue de mon paternel s'avance près des barreaux, un café à la main. Elle me regarde avec un petit sourire désolé au coin des lèvres. « Je saiiiis, mais ce n'est pas de ma faute ! » Je me plains, mais ça l'est totalement. Je sais très bien ce qui m'attends quand je descends dans la rue pour prendre part à des rassemblements. Après tout, ça ne finit jamais bien. C'est rarement pacifique, enfin, ça ne l'est pas éternellement. Je ne vois pas pourquoi la manifestation du jour aurait pu être seulement différente. J'ai encore succombé à mon idéalisme, je suis décidément irrécupérable. « T'as appelé ton père ? » Ouch. Hell no, que je ne l'ai pas appelé. Cette fois-ci, il m'étriperait. La dernière fois qu'il était venu me chercher au poste, j'ai bien cru qu'il allait me faire une attaque. Ses veines saillaient sur son cou, et il secouait la tête, la déception se peignant sur ses traits. Mon coeur s'était serré à la vue de son visage las et fatigué, et je m'étais fait la promesse solennelle de ne plus le peiner ainsi. Et je tiens mes promesses. Même si c'est par omission. « Non... » Je lève des yeux suppliants vers Jean. « Promets-moi de ne pas lui parler de ça, s'il te plait. » La policière danse sur un pied, mal à l'aise. Elle n'a pas de comptes à rendre à mon paternel, mais ils ont formé un binôme pendant des années. Alors forcément, voir la fille de son plus proche ami finir dans des situations pour le moins dérangeantes, ça ne lui plait pas spécialement. « Merde Gwen, tu veux pas arrêter tes bêtises un peu ? » Mes bêtises ? Tss, je ne force aucun agent à me sauter dessus hein. Les menottes aux poignets, je m'en passerai bien. Mais j'évite de faire la maline et je baisse les yeux en secouant la tête. Quand j'entends la femme brune soupirer, je sais alors que j'ai gagné. « Tss, très bien. T'as quelqu'un d'autre à appeler ? » Je relève la tête, les yeux brillants. Cette femme est une héroïne.
Pour autant, trouver la bonne personne à appeler, histoire que mon père n'apprenne jamais ma mésaventure du jour, ce n'est pas aussi évident que ça n'en a l'air. Je me vois très mal appeler mes amies qui ont quitté la Garde Rouge, et qui sont désormais détectives. Je pense qu'elles ont d'autres chats à fouetter. Quant à mes collègues du lycée... Urgh, mauvaise idée. Pour me faire étiqueter comme délinquante, non merci. Je plisse les yeux, me mord les lèvres. J'ai bien quelqu'un en tête, mais ça fait quand même un sacré bout de temps que je ne lui ai pas parlé. Pas parce qu'on ne s'apprécie plus, simplement parce que la vie a suivi son cours. J'ai peur de paraître intéressée à l contacter par besoin, mais au regard que me lance Jean derrière les barreaux, je réalise que je n'ai pas d'autres choix. « Oui, je sais qui demander. » Sourire forcé alors que je tends le bras, l'air de dire, passe moi le téléphone. Ou la clé. Je suis preneuse de la clé pour me laisser sortir aussi. Mais ce n'est pas aussi facile, et si Jean déverouille en effet la grille, c'est seulement pour me laisser passer un coup de fil, sous ses yeux avertis. Je grimace donc, et commence à composer le numéro d'une de mes plus vieilles amies. Je n'ai absolument pas la moindre idée si le numéro est encore valide, mais c'est le seul que j'ai en tête. Alors je n'ai plus qu'à croiser les doigts. Quand une sonnerie se fait entendre à l'autre bout du fil, je me surprends à lever les yeux au ciel et à remercier une quelconque divinité. Et quand une voix résonne, je me fais inconsciemment toute petite alors que je demande : « Zhoey ? » Pitié, faites que oui. « C'est Gwen. J'ai besoin de ton aide. »
AVENGEDINCHAINS
Invité
Invité
Ven 9 Mar - 16:30
Crossing our ways again
Gwen & Zhoey
♠ ♣ Hear my voice, here it goes, hear it louder than most. So scream if you wanna, shout if you need to. Just let it go and take it out on me. Fight if you need to, smash if it helps you get control. You try to move, but you don't wanna lose. So afraid, you don't want it to fade. ♥ ♦
Installé.e à son bureau, le regard posé sur son écran, Zhoey scrutait les mots inscrits sur la page blanche. Sa thèse avançait bien, le dossier était structuré, les données importantes s'y trouvaient pour étayer ses propos et ses hypothèses. Iel en était presque arrivé au bout, mais quelque chose li faisait tiquer malgré tout. Dardant son regard vers la gauche, li scientifique laissa ses iris glisser sur son deuxième ordinateur, qui faisait tourner une série de calculs tous aussi complexes les uns que les autres. Lèvres pincées, iel se renfonça sur la chaise de son bureau, croisant les bras contre sa poitrine. Plissant les paupières, Zhoey vérifia les derniers chiffres apparus avant de se mordiller les lèvres. Incertain.e, iel plongea dans ses pensées, ressassant divers événements similaires au cours de sa carrière. Ce n'était pas la première qu'iel se retrouvait confronté.e à ce genre de situations, les calculs foireux, les résultats frauduleux. Pourtant, li brun.e avait vérifié plus d'une fois le déroulement des équations, les formules et les variables. Rien ne manquait et malgré ça, tout semblait incorrect. Comme si les astres qu'iel voyait n'étaient pas ceux qui devaient se trouver dans le firmament. C'était tout bonnement improbable, à son sens, même si li scientifique devait avouer que ce n'était pas forcément impossible. L'espace et l'univers regorgeaient de secrets en tous genres et tous lieux, et c'était cela qui l'avait attiré.e au premier abord. Les mystères du cosmos, de ce qui était plus grand que la vie elle-même.
Un soupir franchissait la barrière de ses lèvres, glissant sur la langue, alors qu'iel secoua la tête, agrippant son gobelet de café. Une moue se dessina sur son visage lorsqu'iel remarqua qu'il était vidé de caféine. Le balançant à la poubelle, Zhoey se leva rapidement, rajustant sa blouse. Sauvegardant en vitesse son avancée, li brun.e éteignit les écrans de ses ordinateurs avant d'attraper son sac à main et son téléphone portable. Iel s'élança en dehors de son bureau, ses pas claquant contre la texture du sol alors qu'iel arpentait les couloirs. Attrapant son badge, accroché à hauteur de sa poitrine, iel le passa devant le lecteur de l'ascenseur, attendant sagement qu'il arrive. Les portes s'ouvrirent devant iel, li laissant s'engouffrer à l'intérieur. D'une pression rapide de la pulpe de son doigt, iel appuya sur le bouton du rez-de-chaussée, se calant contre un mur le temps de la descente. La musique de fond lui caressait les tympans, mais Zhoey était trop perdu.e dans ses pensées pour y prêter attention. Si bien qu'iel failli rentrer dans un de ses collègues en sortant de l'ascenseur, lorsque celui-ci arriva enfin au niveau du hall. S'excusant rapidement avec un léger sourire, li scientifique se dirigea vers les machines à cafés, fouillant déjà dans son sac à main pour retirer un peu de monnaie. Ce n'était pas le meilleur au monde, mais au moins il li faisait tenir le temps de ses interminables journées éreintantes. La ferraille en main, li brun.e s'arrêta devant une machine, sélectionnant déjà sa boisson favorite, avant de glisser les pièces dans la fente. Le vrombissement de la machine résonna à ses oreilles, couvrant le brouhaha des étudiants qui arpentaient le hall.
Au bout de quelques secondes, le breuvage était préparé, et li scientifique se baissa pour récupérer son gobelet fumant. La douce chaleur sur sa paume, un réconfort salvateur. Avec un soupir, iel alla s'installer sur d'un banc libre, croisant les jambes. Son sac à ses côtés, son téléphone sur les cuisses. Son regard se perdait sur l'horizon, les murs, le sol, le plafond. Il était partout, et nulle part à la fois. Ses iris brillaient doucement, tandis qu'iel repensait à sa thèse. Son téléphone vibra contre sa cuisse et li tira de sa torpeur. En voyant la destinatrice, un sourire étira ses lèvres carmines. Anna. Zhoey répondit rapidement à son message, sans se départir de sa bonne humeur retrouvée. Attrapant ses lèvres entre ses dents pour les mâchouiller, li brun.e savoura encore ce sentiment quelques secondes, clignant des paupières, s'imprégnant des émotions qu'Anna lui procurait. Iel n'eut pas le temps de sortir de sa contemplation, qu'il vibra à nouveau, affichant cette fois un écran noir, avec un numéro quelque peu spécial. Oh...Zhoey n'avait plus vu ce numéro depuis bien des mois, mais le connaissait par cœur. Le poste de police. Iel avait été confronté.e plus d'une fois aux forces de l'ordre à cause de ses idéaux, et un numéro pareil ne s'oubliait pas, même avec le temps. Pinçant les lèvres, li scientifique se demanda ce que la police pouvait bien lui vouloir, pour l'appeler sur son portable. Suspicieux.se mais curieux.se, iel décrocha, entendant le speech habituel desservi par une voix automatisée. Ah, quelqu'un voulait la contacter depuis l'intérieur du bâtiment. Mais qui ? Iel ne connaissait personne qui travaillait là-bas, et s'en fichait un peu à vrai dire. Et encore moins quelqu'un d'emprisonné pour un quelconque délit, ou pire, crime. Cependant, iel accepta tout de même de prendre l'appel, son instinct l'intimant de le faire. Ce n'était que lorsqu'iel entendit sa voix, qu'iel respira à nouveau. Zhoey n'avait pas eu conscience d'avoir bloqué sa respiration, et son souffle s'écrasa sur son téléphone en redécouvrant la voix d'une ancienne amie de lycée. O-Oui, c'est bien moi. Un silence, tandis que son amie lui confessa avoir besoin d'iel. Gwen n'avait jamais vraiment été celle à s'attirer des emmerdes au lycée, et cela fit tiquer li brun.e qui voulu à présent savoir ce que tout cela signifiait. Pourquoi elle se trouvait enfermée, alors que son père bossait lui-même dans la police. Gwen ? Sans trop réfléchir aux conséquences, et sans penser à ce que ça pouvait impliquer sur son avenir immédiat, Zhoey se redressa, décroisant les jambes, tendu.e comme jamais. Qu'est-ce qu'il se passe ?
Ayaraven
Gwen Stacy
Humain modifié
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Codename : Spider-Gwen
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- Spider sense.
- Force surhumaine, endurance, rapidité et agilité accrues.
- Facteur de guérison accéléré.
- Capacité d'adhérer à toutes les surfaces.
- Lances-toiles donnés par Janet Van Dyne. Cartouches se reproduisant tant qu'il y a de l'humidité dans l'air. Différents types et formes de toiles.
- Gadget qui lui permet de voyager dans différentes dimensions et Terres.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 542
DCs : Quake / Moodybloon / Pitch Black / Scarlet Spider / Bullettproof / Alkemya / Monsieur Caglar / Nightmarish / Split / Acrimony / Power Man / H.A.I.D.E.N. / The Omen / The Silver Surfer / Trickshot / Asami / Opacity / Mascarada
Pseudo : Renescence
Sam 7 Avr - 13:14
Zhoey & Gwen
Crossing our ways again
Inconsciemment, j'avais arrêté de respirer. Incertaine de m'adresser au bon interlocuteur. Et quand bien même la voix de mon amie d'adolescence me tire un soupir de soulagement, sous les sourcils froncés de Jean, je ne suis pas très bien rassurée. Je ne sais pas vraiment à quoi j'ai pensé en cherchant à joindre Zhoey, mais je l'ai désormais à l'autre bout du fil. Et je n'ai que quelques minutes pour lui présenter ma situation actuelle, qui n'est pas très glorieuse. Je me mords l'intérieur des joues alors que mon amie se demande ce qu'il se passe, et à raison. Cela fait bien trop longtemps qu'on ne s'est pas vu, ne serait-ce que pour boire un café. Et voilà que je l'appelle alors que je suis tout bonnement dans la merde. J'ai l'air d'une hypocrite, et je déteste ça. Je rougis même sous le regard inquisiteur de la policière en face de moi qui doit s'interroger sur mon silence assez inacceptable alors que je tiens quelqu'un en haleine de l'autre côté de l'appareil. Et merde Gwen, tu n'es vraiment pas croyable. Jean a raison, tout ce que je fais finit par devenir hors de contrôle.
Je soupire, tiraillée entre l'envie de raccrocher, mais quand même de proposer de se faire une bouffe avant, à Zhoey, et celle de me sortir du pétrin en évitant que mon père soit au courant. Mais dans tous les cas, le numéro du poste de police a bien dû s'afficher sur le portable de mon amie, et je me vois mal prétendre avoir voulu prendre de ses nouvelles depuis l'ancien bureau de mon père. J'ai un portable moi aussi après tout, j'ai 25 ans, pas 95 piges. Je suis loin d'être une retraitée lassée et dépassée par les Iphones qui sortent chaque année. Jean tend la main vers moi et je me recule prestement, comprenant aussitôt où elle veut en venir. Oh ça va, ça va, je mime de mes lèvres, faisant signe à la policière de se rasseoir. D'abord, ça ne se fait pas d'écouter aux portes, non mais. Bon, il est temps pour moi de dire les choses à Zhoey. Et c'est moche. « Eh bien disons que... » Je commence à l'intention de mon interlocutrice. Je m'interromps pourtant, me râcle la gorge. « Hum. » Bon sang, je ne suis pas censée avoir droit à un verre d'eau au moins ? « ... Je suis derrière les barreaux. » Hello, Zhoey, c'est moi, on ne s'est pas parlé depuis des lustres, mais tu veux bien m'aider à m'échapper de prison ? J'aurais clairement dû présenter la chose comme ça, ça m'aurait évité le facepalm de Jean qui semble réaliser que j'ai probablement pas choisi le meilleur joker de Qui Veut Gagner des Millions. Je lui tire la langue, et me précipite pour reformuler la phrase au téléphone : « Enfin, je veux dire, je suis en garde à vue. Je n'ai pas encore écôpé d'une trop grosse peine, ça va. » Je rajoute, un rire nerveux ponctuant mes derniers mots. Je me demande bien comment je dois sonner à l'oreille de Zhoey. Je m'attends presque à ce qu'elle me raccroche en me disant que la prochaine fois, je pourrais aussi prendre de ses nouvelles avant de raconter n'importe quoi.
Mais comme je peux encore entendre son souffle dans l'appareil, je ferme brièvement les yeux, soupirant une nouvelle fois, et je continue d'exposer mon aventure plus que déplorable. « J'ai été attrapée durant une manifestation dite "pacifique", » que j'entame, en foudroyant Jean du regard, « mais les choses ont vite dégénérées et disons que... la police de Genosha commence à en avoir marre de me voir toujours au mauvais endroit, au mauvais moment. » Non, je ne me fais pas passer pour une victime. A peine. M'enfin quand même, ils sont chiants aussi ces gens à sortir les menottes direct. Je suis quelqu'un de docile quand je veux ! Non ça c'est faux en fait, j'ai rien dit. « Et bon, j'aurais... hum... » Mon père me tuerait s'il me voyait. « ... besoin de quelqu'un pour venir me chercher. Pour payer la caution et revoir le jour prochainement. » Je passe sous silence le fait que mon père est à la retraite et qu'il manque de mourir à chaque fois que je fais une bêtise. J'expliquerai ça à Zhoey quand je la verrais. Enfin, si elle veut venir me voir du moins. « Je sais que c'est un peu brutal de t'appeler comme ça mais... » Je souffle, bruyamment. Désolée aussi bien pour elle que pour moi. « Tu pourrais m'aider, tu penses ? » Pitié, dis oui. Je te rembourserai aussitôt, le prix n'est pas très élevé, du moins je le crois. Oh bon sang, je ne veux pas mourir assassinée par mon propre paternel.
AVENGEDINCHAINS
Invité
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Dim 20 Mai - 22:18
Crossing our ways again
Gwen & Zhoey
♠ ♣ Hear my voice, here it goes, hear it louder than most. So scream if you wanna, shout if you need to. Just let it go and take it out on me. Fight if you need to, smash if it helps you get control. You try to move, but you don't wanna lose. So afraid, you don't want it to fade. ♥ ♦
Le regard perdu devant iel, Zhoey sentait ses muscles se crisper à mesure que le silence s'étendait. Le souffle de Gwen s'écrasait contre le téléphone, notifiant li scientifique que son amie était toujours là. Que ce n'était pas un mirage, un rêve éveillé. Tout cela était bien réel. L'appel de son amie, qu'iel n'avait plus revue depuis des années. Quelque part, ça lui avait fait plaisir d'entendre à nouveau sa voix. Même au téléphone et après une période d'absence conséquente et considérable. Les souvenirs avaient afflués à son esprit, li transcendant dans ce passé au sein duquel iel s'était complaît. Mais l'inquiétude et la curiosité li rongeait plus que le reste en cet instant. Dévorant ses entrailles, tandis que sa respiration se faisait plus hachurée. Le souffle court, les poumons compressés, iel était tendue comme jamais. La voix de son amie résonna enfin dans le téléphone, après de longues secondes de silence. Beaucoup trop de silence à son goût, d'autant plus que le ton emprunté par la blonde n'apaisait aucunement ses craintes à son égard. Ce numéro particulier, le poste de police même, n'était pas rassurant à voir sur son écran de téléphone en pleine pause. Surtout lorsque la personne qui l'appelait se trouvait être une ancienne amie qui avait partagé des moments de sa vie par le passé. Zhoey déglutissait avec difficulté, se concentrant sur les bruits qu'iel percevait au travers de l'échange. Des silences, des soupirs, des souffles, une voix tremblante, des raclements. Fronçant les sourcils, iel s'apprêta à lui poser une question qui lui brûlait la langue. Mais Gwen fut plus rapide et lui exposa clairement se retrouver derrière les barreaux. Gwen, emprisonnée. Cela résonna brutalement dans son esprit, s'écrasant contre les parois de son crâne. Son esprit, légèrement embrumé par l'information, iel se perdit dans les méandres de ses souvenirs. Complètement bloqué.e, en proie à l'immuabilité, li scientifique avait l'impression de divaguer. D'être déphasé.e face à la réalité.
Son souffle s'était coupé, à l'instant même où les mots de Gwen avaient caressé ses tympans. Son regard s'était perdu droit devant iel, tandis que le silence l'entourait à nouveau. Clignant des paupières, se laissant retomber sur son banc, Zhoey entrouvrit les lèvres, incertain.e. Que... Quoi ? Expiration fébrile, qui s'échouait sur son portable, à mesure que le poids de la réalité l'ébranlait. Qu'il se reposait sur ses épaules affaissées. La mine défaite, iel passa sa langue sur ses lèvres, la faisant claquer contre son palais. Sa voix, étouffée à même sa gorge, alors que son amie lui expliqua être en garde à vue. Blaguant sur le fait qu'elle n'avait pas été arrêtée pour une trop grosse infraction. Cela rassura quelque peu li brun.e, qui lâcha un long soupir en fermant les paupières. Se concentrant sur l'information, iel se racla la gorge en se repositionnant sur le banc. Sa voix reprit le dessus sur le silence alentour, bien qu'un peu tremblante. Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? Le souffle fébrile, Zhoey s'avança quelque peu, coudes posés sur ses genoux. Une main se posant sur ses lèvres, tandis qu'iel mordillait sa peau, rongeant ses ongles. Iel s'inquiétait pour elle, malgré tout. Malgré les années passées loin de son amie. Malgré la séparation involontaire à cause des chemins empruntés. Et jamais iel ne l'avait oublié. Gwen lui avait énormément manqué, et certaines fois, les épreuves avaient été difficiles sans elle à ses côtés. Tout du long, Zhoey avait repensé à ces instants où la blonde faisait partie de sa vie. Où elle l'avait fait sourire, rire, et où iel avait pu découvrir des choses avec son aide. Li brun.e avait l'impression d'avoir laissé cette amitié en pause, et de la retrouver en l'instant présent. Comme un moment figé dans le temps, entouré d'une bulle, qu'iel pouvait remettre en route, et laisser s'écouler à volonté. Même si ce n'était pas en une situation particulièrement confortable pour l'une d'entre elle. Zhoey comprenait bien son embarras, d'autant plus qu'elle n'y était pour rien dans l'histoire. D'après ses dires, elle s'était juste retrouvée au mauvais endroit, au mauvais moment. Et ça, c'était même pas la peine d'essayer de l'expliquer à son père. Un soupir franchissait la barrière de ses lèvres, alors qu'iel levait la tête, portant son regard sur le plafond. Laissant ses pensées s'épancher.
En cet instant précis, li brun.e commençait à percevoir ce que la blonde souhaitait lui demander. La couvrir, auprès de son paternel peut-être, mais surtout aux yeux de la loi. Sa supposition ne tarda d'ailleurs pas à être vérifiée, alors que Gwen lui confia avoir besoin de quelqu'un pour venir la récupérer. Zhoey se sentait étrangement honoré.e d'avoir été cellui que la blonde avait appelé.e, pour l'aider à sortir de cette impasse. Pour la tirer de se mauvais pas. Gwen continua, mentionnant également de payer la caution. Mais ça, c'était déjà tout décidé. Enfin, elle posa cette question que li scientifique entendait déjà depuis avant, au travers de ses propos. Enfin, elle lui demanda s'iel voulait bien venir à sa rescousse. Aller la chercher, l'aider pour lui faire revoir la lumière du jour. Et Gwen avait eu raison, de dire que c'était brutal de l'appeler ainsi, mais elle avait aussi eu raison de l'appeler iel. De lui faire confiance. Car li brun.e allait venir au secours de son amie, peu importait l'empressement au boulot, ou les remontrances de ses chefs. Iel pouvait bien prendre une très longue pause, et revenir plus tard. De toute façon, personne ne ferait attention à son départ, d'autant plus qu'iel disposait d'une plus grande liberté dernièrement. Rien n'allait l'empêcher de retrouver Gwen, même au commissariat. Durant son cheminement de pensées, Zhoey n'avait pas fait attention à son silence. A sa respiration extatique, qui s'écrasait sur le téléphone. Clignant des paupières, iel inspira un bon coup, se redressant brusquement. J'arrive tout de suite. Ni une, ni deux, iel raccrocha sans plus de cérémonie. Se relevant en un mouvement saccadé et rapide, li brun.e attrapa son sac à main et y fourra son téléphone. Ses talons claquant contre le sol du hall de l'université, tandis qu'iel s'élançait déjà en direction du parking. Passant son badge pour notifier de son départ, iel le rangea et récupéra ses clefs de voiture par la suite. S'installant derrière le volant, après avoir déverrouillé le système de sécurité, iel entreprit de filer sans plus attendre. Les pneus crissant sur l'asphalte, tandis qu'iel appuyait sur l'accélérateur. Le moteur vrombissant, seul bruit perturbant le silence. Son amie comptait sur iel et iel n'allait pas la décevoir. Pas maintenant. Pas après tout ce qui c'était passé. Et tout ce qui n'était pas arrivé depuis des années.
Ayaraven
Gwen Stacy
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- Lances-toiles donnés par Janet Van Dyne. Cartouches se reproduisant tant qu'il y a de l'humidité dans l'air. Différents types et formes de toiles.
- Gadget qui lui permet de voyager dans différentes dimensions et Terres.
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Pseudo : Renescence
Dim 3 Juin - 15:49
Zhoey & Gwen
Crossing our ways again
Vous avez déjà eu le sentiment de voir toute votre vie défiler à un moment où vous semblez sur le point de mourir ? C'est exactement ce qu'il vient de m'arriver. Bon, j'admets, je ne suis pas en train d'agoniser. On ne m'a pas encore déclaré de maladie infectieuse, et je n'ai pas été prise dans une fusillade. Fort heureusement pour moi, je ne vais pas m'en plaindre. Mais je dois bien avouer, ce moment où je suis littéralement pendue au téléphone, où j'attends que Zhoey me donne sa réponse définitive, c'est comme si ma vie dépend entièrement d'elle. Et à peu de choses près, c'est le cas. Je suis en garde-à-vue, et je sais que Jean me laisserait moisir plusieurs nuits ici si ça peut calmer mes ardeurs. Je sais aussi que si, de cet appel, il ne résulte qu'un refus de mon amie, elle n'aurait d'autres choix que de téléphoner à mon père. Autrement dit, signer mon arrêt de mort. Et croyez-moi, malgré ma posture tout à fait discutable du moment, je tiens à la vie. Si je meurs, après tout, qui aiderait Paige à mettre la misère aux anti-émergés pendant les manifestations, hein, qui ? Voilà, personne d'autres. On fait bien trop la paire pour que je l'abandonne sciemment. Et puis, on n'a pas assez partagé pour qu'elle n'ait, comme souvenir de moi, une pauvre tombe à mon nom avec une phrase "Stacy, aussi brave que son père, mais pas aussi réfléchie que lui". Ne riez pas, je suis certaine que mon paternel se vengerait ainsi de moi, pour avoir osé outrepasser la loi. Enfin bon, d'un autre côté, ils ne seraient pas intervenus pendant la manifestation, les choses auraient été bien plus simples. Personne ne peut donc nous laisser nous rassembler en paix ? Merci à tous ceux qui nous ont signalé à la police. Vous aurez mon sang sur les mains, traitres.
Moi, exagérer ? A peine. En même temps, j'ai tellement le sentiment de m'expliquer comme un manche à balai au téléphone que je suis déjà convaincue du refus de Zhoey. Je ne lui en voudrai pas si elle me dit non. Quel genre d'amie je suis à l'appeler quand je suis dans le besoin, après un trop long silence radio, après tout ? Mais à ma plus grande surprise, et à mon plus grand soulagement, c'est tout le contraire qui se produit. Zhoey ne me raccroche pas au nez, ne se moque pas de moi. Non. Rien de tout ça. A la place, elle m'assure de sa venue immédiate, qui m'arrache un sourire contrit. La pauvre. Je dois la mettre dans une position bien délicate, elle aussi. C'est sans aucun doute à cela qu'on reconnait les vrais amis. On dit bien que ces derniers se comptent sur le doigt d'une main. Je suis bien consciente que je n'aurais pas pu appeler la première connaissance venue pour ça. La réaction de ma vieille amie ne fait que me le prouver. « Je te revaudrai ça. » lui promettai-je en lançant un regard à la policière qui continue de me dévisager. Je sens que mon amie va raccrocher, mais je m'empresse de murmurer : « Zhoey... merci. » Le clic familier m'informe ensuite que la communication est interrompue. Je rends le combiné à mon tour, et je soupire, un peu plus fortement que je ne l'aurais imaginé. Je passe mes mains sur mon visage, et je me rends compte qu'un poids pèse soudainement en moins sur mes épaules. « Merci mon Dieu. » Je ne dis pas ça parce que je suis, ou ne suis pas, telle n'est pas la question, croyante. Mais parce que sérieusement, pendant un instant, j'ai cru que j'allais devoir prévenir mon père et le décevoir, encore une fois. Mais Zhoey vient de me sauver la vie, et ce n'est ni la première ni la dernière fois. Quand nous étions plus jeunes, après tout, nous avons commis quelques 400 coups à nous aussi. Mais c'est sûrement la première fois que c'est aussi sérieux, dans mon cas du moins.
Jean me raccompagne à ma cellule, qui n'est pas vraiment éloignée du combiné, faut bien le dire. Elle patiente, referme la porte précieusement, avant d'enfin poser la question qui lui brûle la lèvre : « Cette Zhoey, c'est quelqu'un d'important pour toi, hein ? » Je hausse les sourcils. A l'entendre, on pourrait presque croire qu'elle s'imagine que je sors avec elle. Pas que ça m'aurait déplu, ce n'est pas le charisme qui manque chez mon amie. Mais je ne pense pas être de ce bord-là. « C'est une de mes plus vieilles amies. » Je rajoute prestement. « Et des plus dévouées. » La détective hocha la tête, pourtant peu convaincue. « Alors pourquoi t'as autant hésité avant de l'appeler ? » Je souffle, m'assied sur le banc dur de la cellule. Pourquoi ? Y a tellement de raisons qui me viennent à l'esprit. Et en même temps, tout se résume à une seule chose : la vie. Tout simplement. On a pris des chemins différents, et je n'ai jamais vraiment accordé assez de temps à mon amie par la suite. A tel point que je ne sais même pas ce qu'il advient d'elle. Bon sang, j'ai été pitoyable sur ce coup-là. Après mon père, ma meilleure amie. Je ne fais que décevoir les gens, décidément. « Je ne voulais pas la mêler à ça. » « A quoi ? Tu n'encoures pas non plus une condamnation, tu sais. Georges ne laisserait pas faire ça de toute façon. » Georges Stacy, mon paternel. Je sais bien tout ça, mais tout de même. « Ce n'est pas ça. Je ne voulais juste pas être ce genre d'amie. » « Quel genre ? » « Celui qui ne se manifeste que pour son intérêt. » Je vois les lèvres de Jean se relever, un petit sourire tordant son visage. Elle tape sur les barreaux de la cellule alors qu'elle se prépare à me laisser. « Je t'en prie Gwen. Depuis que je fréquente ta famille, je suis bien placée pour savoir que vous n'êtes pas de ce genre là. Je dirais plus tôt que c'est l'inverse. » Elle m'interpelle, et je lui rends un regard sceptique. « L'inverse ? » Elle n'en dit pas plus, et pourtant, j'ai l'impression qu'elle en a dit trop. L'inverse ? Qu'est-ce que ça signifie exactement ? Que je suis du genre à servir les intérêts des autres en premier ? Je n'en suis pas bien certaine. Mais je n'ai pas le loisir de creuser la discussion que déjà, la policière me laisse, non sans une dernière remarque : « Mais si tu as vraiment ce sentiment, alors tu dois te rattraper avec ton amie, Stacy. Et quelque chose me dit que tu en auras vite l'occasion aujourd'hui. »
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Crossing our ways again | ft. Zhoey
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