✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Ven 18 Mai - 16:50
Je regarde mon téléphone avec attention la mine boudeuse, assise en tailleurs sur mon lit. Bon … Je l’envoie ou pas ce SMS ? Je me mordille la lèvre inférieure en hésitant comme une idiote. J’ai envie de parler à quelqu’un, en fait, ce n’est pas que j’en ai envie, c’est que j’en ai besoin. Et pas une personne de mon âge, c’est pour ça que je ne veux pas parler de ça à Madelyne. Enfin, ce n’est pas tout à fait ça, Madelyne était au courant, Maddie est au courant de … toute ma vie ? Et plus encore. Mais là, ce n’est pas que je n’ai pas envie de parler à Maddie, je ne fais que ça de toute ma journée, mais j’ai besoin d’un peu d’aide. Enfin, une aide plus adulte. Même si Maddie est clairement très adulte. Enfin bref ! Un avis avec quelqu’un ayant plus d’expérience. Et puis … j’aime bien parler avec Alexander. Bon, je lui envois. On verra s’il vient ou pas.
« Salut Alex, j’ai besoin de parler, on peut se voir au Jarvis vers 14h30 ? Mercy »
Bon, au pire, même s’il vient pas je sortirais prendre un peu l’air, ça me ferait du bien. J’attrape mon sac et fourre le plus vite possible mes affaires dedans. Je donne un peu des croquettes au chat de Mai avant de sortir et de fermer la porte à clé. Techniquement. Je mets mes écouteurs pour me plonger dans ma musique d’Amy Macdonald. Qu’est ce que je peux aimer cette chanteuse ! Elle a une voix et des textes qui me font du bien. Je n’ai à attendre le bus que cinq minutes, le temps de me fumer une clope, avant de pouvoir me diriger vers le lieu du rendez-vous, toujours en compagnie d’Amy.
Il fait moche, c’est bête on va pas pouvoir profiter de la terrasse. Tant pis. Au fond du bar on était bien aussi. J’arrive avec dix minutes d’avances et j’ai juste le temps d’arriver qu’il commence à pleuvoir. Pas de groupe dans le bar pour l’instant. Je m’installe au fond, dans un coin discret un peu à l’abri des regards. Je me laisse tomber sur la chaise. J’ai envie de pleurer, bon à peu près comme tout les jours depuis une semaine. Ou deux maintenant ? je sais pas trop. Je commande un café long, j’en ai des choses à dire, j’ai pas envie de ne plus avoir de salive en dix minutes. J’attends le regard dans le vide, remerciant à peine le serveur quand il pose ma tasse fumante devant mon nez. Je m’écouterais je ferais voler la tasse à travers la pièce, je casserais tout en hurlant ma rage. Je reste immobile, les yeux dans le vide, bien droite à regarder mon café sans le boire. J’attends Alex. Je tambourine sur la table du bout des doigts, la patience n’a jamais été mon fort.
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Mar 22 Mai - 11:03
Confidence pour Confidence
You're making me strong, you're making me stand Never will fall, never will end
Après avoir passé quelques heures à dormir d’un sommeil profond, Alexander se réveilla frais comme un gardon prêt à affronter la journée. De bonne humeur dès sa sortie du lit, le jeune avait enchainé les taches habituelles chez lui tout en chantonnant d’un air enjoué. Il en fallait généralement beaucoup pour miner le moral de cet homme capable de briser le mental des plus faibles – et qui y prenait un plaisir certain. Une fois son petit-déjeuner avalé, Alexander s’était rapidement dirigé vers son garage qu’il partageait avec un voisin ignorant probablement l’existence de ce lieu Ce n’était pas Alexander qui allait voir le co-propriétaire pour qu’après il finisse par empiéter sur cet endroit qui lui permettait de se détendre.
Quelques minutes plus tard, le physionomiste se retrouvait la tête dans le moteur de sa voiture, les bras couverts de tâches noirâtres donnant à penser qu’il avait dû bidouiller parmi cet amas de connexions diverses, mélange de mécanique et de technologie récente. Guidant ses yeux à l’aide d’une grosse lampe plus ou moins attaché au capot de la voiture, l’homme continuait de vérifier, resserrer et perfectionner son bébé tout en chantonnant les paroles d’une chanson de son portable. Que c’était bon parfois de ne pas avoir qui que ce soit autour de soi. De ne pas être perdu dans une masse informe de personnes.
Une fois son occupation terminée, le mécano du Dimanche retourna dans son appartement afin de prendre une douche chaude qui apaiserait ses muscles. N’entendant pas la notification de son portable à cause du bruit de l’eau – et très certainement par sa reprise improvisée de Let it Go – Alexander ne vit le message de Mercy qu’une fois séché et habillé. Intrigué, le jeune homme se retint de lui demander ce qu’il pouvait bien se passer. Si elle lui demandait de le voir, c’était bien là la preuve que la situation n’était pas explicable via des messages ou un simple appel téléphonique. Conscient d’une légère partie de la situation complexe de l’adolescente, Alexander savait qu’elle le voyait comme un grand frère. Rapidement, il lui envoya un message à son tour pour lui confirmer sa présence au Jarvis à l’heure prévue, précisant qu’il était toujours là pour « écouter la pipelette ».
Après avoir terminé de lire son courrier et d’avoir brièvement regardé les informations sur Internet, Alexander se prépara à partir à ce rendez-vous. Le ciel couvert n’annonçait rien de bon, mais avec un peu de chance il ne se prendrait pas l’averse. Mais c’était mal connaitre la météo. A peine fut-il sorti de sa voiture que la pluie commença à tomber avec puissance, forçant Alexander à se couvrir tant bien que mal avec sa large veste noire. Ce qu’il pouvait haïr la pluie.
14h30. Tel un magicien, Alexander n’arrivait ni en avance, ni en retard. Par contre, il arrivait trempé. Après avoir soigneusement essuyé ses chaussures sur le large tapis à l’entrée, le physionomiste commença à chercher la demoiselle dans cette pièce plutôt calme malgré le bruit de la pluie qui s’abattait violemment dehors. L’apercevant installée au fond du bar accompagnée d’une tasse de café, Alexander ne put que remarquer le regard absent de Mercy. Visiblement pas une bonne journée pour l’adolescente. Après l’avoir rejoint en quelque pas, Alexander la salua en lui tapotant affectueusement la tête pour la taquiner : « Salut gamine. » Faisant signe à un serveur, il commanda un macchiato supplément crème – parce que le sucre c’est la vie – et enchaîna, « C’est la météo qui te fait faire cette mine ou t’es pas contente de voir l’homme le plus charismatique de la ville ? » Note personnelle : ne pas tenter de se lever quand on les chevilles aussi grosses que des poteaux de rugby.
Ⓒayaraven
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Mar 22 Mai - 13:10
Je suis entrain de partir un peu loin dans mes pensées pour mon propre bien, je repense aux drôles de rêves que je fais de temps à autres. Je ne sais même pas pourquoi je pense à ça alors que ce ’est pas bien pour mon moral qui est déjà bien bas. Je dois être maso, à un moment je ne vois que cette solution. Je pourrais rajouter ça à ma liste de problème à résoudre, m’en manquait justement un pour arriver à trois milliards. Ah … Qui me croirait si je dis que j’en suis là ? Personne, à part ma Madelyne chérie. Mais je ne peux pas toujours venir l’emmerder. J’ai besoin d’un peu d’aide adulte sur ce coup là.
Je lève les yeux en entendant Alxander. Au moins il ne m’a pas appelé Pipelette, c’est déjà ça. Même s’il a raison : avec lui je parle plus qu’avec presque n’importe quel autre adulte. À part Mai. Mais Mai elle n’est plus trop là maintenant. Elle est un tout petit peu occupée dans un putain d’hôpital psychiatrique. Je hais y aller, mais parfois, faut bien aller contre ses propres sensations pour voir ceux qu’on aime. Et je parle pas de ma mère, hein ? Juste de Mai. Bref, pour l’instant on se concentre sur le charmant homme, il a légèrement dix ans de plus que moi je ne peux plus vraiment l’appeler jeune homme, en face de moi. Je note qu’il est trempé, mais il arrive à me tirer un sourire tordu.
« Salut le vieux, on dirait que t’as prit la saucé avec c’te maudite pluie. T’inquiète pas, je suis toujours contente de te voir. Même si … Homme le plus charismatique … n’est pas ce que j’aurais dis. »
Je laisse le serveur poser sa commande à lui sur la table et je suis l’homme des yeux lorsqu’il retourne s’occuper d’autres clients. Je n’ai pas envie forcément de parler de mes soucis et qu’un serveur écoute. Je me cale sur ma chaise, je sais pas par où commencer, y a tellement de bordel à raconter. Autant être poli avec le charmant homme qui s’est déplacé pour moi :
« Ça va toi ? J’te gâche pas un après-midi d’activités au fait ? »
Manquerait plus que je le gonfle pour qu’il vienne et qu’il ati annulé quelque chose pour venir m’écouter geindre sur ma vie.
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