✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Sam 2 Juin - 10:41
Pizza party
Ft Nathan
Journée finie. Dossiers rangés ou reportés à demain. Parce que oui, je n'ai pas eu le temps de terminer ce que j'avais à faire aujourd'hui mais qu'importe. Pas le temps, plus le temps. Ma journée est finie, terminé. A moi la liberté et la perceptive d'une bonne soirée. Adieu papiers qui s'entassent joyeusement sur mon bureau et bonjour pizza. Bonjour jeux vidéos, bières et tout ce qui peux faire du bien au moral avec le meilleur des potes.
Me levant de mon siège, je fais claquer mes mains entre elles. Je me frotte les paumes l'une contre l'autre. Je ferme le dernier dossier qui était encore ouvert sur mon bureau et je laisse tout en plan, ne prenant même pas la peine de ranger les quelques crayons qui trainent et s'étalent de part et d'autre parce que, me connaissant, je serais bien incapable de les retrouver demain si je les mettais correctement à leurs places respectifs.
Tête en l'air? Un peu. Pour ne pas dire beaucoup en fait. On va dire que je ne suis pas un féru du rangement. Je ne suis pas un adepte de l'ordre et je ne tiens pas spécialement à changer ce détail qui me convient très bien en fin de compte. Puis soyons honnête, ranger c'est chiant. Ça n'apporte rien à la vie et oh. Voilà que j'en oublie de fermer la porte à clé. M'immobilisant en plein milieu du couloir, je fais demi-tour. Je prend une grande inspiration et je secoue la tête, trottinant jusqu'à mon bureau pour insérer la fameuse clé dans la serrure. - Ça s'est fait. Bon. Je peux y aller là?
Tout en me mordant l'intérieur de la joue, j'analyse brièvement mes pensées. Je fais un mini check-up de ce que je pourrais encore avoir oublié. Clé du bureau : fait. Clé de voiture : bon. Parfait. Je vais enfin pouvoir y aller.
Un sourire aux lèvres, je me retourne donc. Je me fonds à nouveau dans les couloirs du S.H.I.E.L.D quand soudain. Quelqu'un m'interpelle. Bah voyons. C'est fais exprès, c'est ça? On a décidé que je ne partirai pas tôt aujourd'hui? Je bougonne. Un peu beaucoup parce que oui. Oui ! J'aimerai m'en aller là. Alors s'il vous plait. Par pitié. Faites que ce ne soit pas urgent. Faites que je ne sois pas obligé de reporter ma soirée à plus tard et faites que... je ne sais pas quoi d'autre mais oui. Faites qu'on me laisse tranquille. Puis zut. Non. Pourquoi je serais obligé d'abord? Ma journée se finie à dix-neuf heures et des poussières et IL EST dix-neuf heures et des poussières. Point. Final. Je ne suis plus opérationnel.
Je vous vois venir mais vous avez tord. Enfin, je vous vois pas à proprement parler mais je suppose. J'aime mon métier. Vraiment. J'aime mes patients même les plus psychotiques et les plus ingérables d'entre eux et oui, il n'y a aucun rapport. Je m'égare. Je reprends donc le cours juste de mes pensées. Je tiens à ce qu'ils se sentent bien au travail. Qu'ils se sentent bien tout court mais là. Non, non, non, non, non et non. Je pense à moi.
C'est pourquoi, je ne m'arrête pas. Oui, bon. Ce n'est pas très poli tout ça. Je tousse. Je me sens quand même légèrement mal à l'aise et je fini par me retourner, bloquant ma respiration avant de focaliser mon regard sur Filin qui s'avance rapidement vers moi, l'air fatigué. Il a pas l'air très bien. Il a l'air carrément paumé même et je me pince les lèvres. Je siffle. Je gigote avant d'écarter les mains et de lancer : - Bon d'accord. D'accord. J'ai compris.
Parce que je dois être trop faible pour refuser quoi que ce soit à mes patients. Dans un soupir, je lui fais signe de me suivre. Nous voilà dans mon bureau, à discuter et l'horloge affiche désormais vingt et une heure quand je sors enfin de ce fichu bureau.
Je suis en retard. C'est malin. Je suis en retard et je cours à moitié dans les couloirs. J'accélère le mouvement et je rentre illico dans ma voiture pour chercher au moins les pizzas. A vingt et une quarante cinq tout mouillé, j'arrive enfin devant la porte de Nathan et je frappe, manquant de faire tomber au passage les deux premières pizzas que se tiennent dangereusement en équilibre dans mes bras. C'est limite si on ne voit plus ma tête quand j’entends le battant s'ouvrir. Essayant de ne pas faire tout tomber par inadvertance, je marmonne alors entre deux cartons collés devant mon nez. - Oui je sais. Je sais je suis en retard. Originale Pepperoni. 4 fromage. Saumon d'écosse et orientale. J'espère que tu as la dalle. Je peux entrer? Tu peux m'aider aussi? Non pas que ta vue me manque mais ça devient un petit peu lourd quand même.
Ⓒayaraven
Nathan C. Summers
Hybride
More about you :
Codename : Cable.
Pouvoirs : Télékinésie et télépathie. Atteint par un technovirus lui donnant l'aspect d'un cyborg. Oeil qui luit h24 mais totalement inutile.
Look at me now, laughing now, you had me down. But it's my turn now. Look at me now, laughing now, happy now. That it's turned around. I can still see the faces like it's today. They're what it took to make this life, it's too late. Put a smile on my face the taste of what you gave. So look who's laughing now, a smile's worth a hundred grand.
Un soupir s'échappait dans les airs, perturbant l'atmosphère. Un poids sur sa langue tandis qu'il déglutissait. Ses iris brillants, accrochant la cible au loin. Plissant les paupières, fronçant les sourcils, se concentrant sur l'objectif. Son esprit s'épanchait, ses pensées se confrontant à mesure qu'il analysait la situation. Lèvres pincées, il se mordillait l'intérieur des joues, sa tête se penchant doucement sur le côté. Clignant des paupières, Nathan repris contact avec la réalité. Son corps se décontractant subitement, alors qu'il choisissait d'adopter une meilleure position. De profil, il tendit son dos, crispa ses épaules. Enserrant fermement l'arme dans sa paume, il éleva sa main avec précision et lenteur. L'amenant à hauteur de son visage, dépliant le coude, s'alignant avec la mire et le centre de la cible. Le point rouge sur le carton à cinquante mètres le narguait en s'imprimant sur sa rétine. Contraste vif avec la pâleur du papier épais, placardé sur la planche en bois. Nathan inspira un bon coup, et retint sa respiration. Ses muscles se contractant tandis qu'il s'imprégnait de l'instant présent. Du temps qui crépitait alentour, de l'adrénaline qui pulsait en ses veines et cognait à ses tempes. Un écho étouffé parvenant à ses oreilles, tandis que le silence l'entourait doucement. Et qu'il faisait le vide dans son esprit. Ne pensant plus qu'à la cible, qu'à l'alignement de son œil au carton, en passant par son épaule, son bras, son coude, le canon de l'arme. Il releva légèrement le poignet, en sentant un frottement contre sa main. L'air caressant doucement sa peau, une légère brise qui se déversait tout autour. La pulpe de son doigt vint titiller la queue de détente d'une fine pression, et le coup parti en une fraction de seconde. Le temps se tordant alentour, alors que l'écho bruyant percutait ses tympans. La balle rentra en collision avec le carton, transperçant une partie de la planche en bois. Et Nathan expira enfin. Ses épaules s'affaissèrent, et son bras retomba le long de son corps tandis qu'il soufflait. Qu'il se déchargeait de la tension qui empoignait ses muscles. Qu'il se libérait enfin de la pression dévorante, électrisante, viscérale.
Reposant l'arme sur la table de tir, Nathan se décala, reculant légèrement. Il avait tiré plusieurs balles depuis son arrivée au pas de tir, et avait carrément vidé sa réserve pour la journée. Son chargeur avait été déversé sur les cartons à présent abîmés par les impacts. Et le superviseur du stand n'allait pas tarder à sonner le glas. Afin que la pause puisse prendre place, et que les tireurs aillent effectuer les changements de cibles. Le jeune homme tira vers lui le tabouret de sous la table et s'installa tranquillement, son coude reposant sur la surface. Il retira le chargeur à présent vide et creusé, le rangeant dans sa mallette. Nate désapprovisionna complètement son arme, vérifiant bien que le magasin n'était pas rempli, que la chambre soit dégagée, et la culasse ouverte. Il soupira distraitement en attrapant un chiffon doux pour nettoyer la surface de son pistolet. S'attardant sur les parties amovibles un peu plus longtemps, avant de finalement ranger l'arme dans la housse de sa mallette. Il referma le tout en quelques secondes, remettant le code à zéro et finit par se relever. Ramassant les douilles, Nathan les déposa dans le coin spécialement réservé pour la récupération des balles déchargées. L'alarme retentissait alors qu'il avait à peine terminé de tout placer dans le caisson. Enfin. Le brun retira ses lunettes de protection ainsi que son casque anti-bruit, et les déposa rapidement sur la table de son pas de tir avant de se rendre vers la porte menant vers les buttes et couloirs. En quelques enjambées, il arriva devant la planche en bois contre laquelle il avait placardé ses cartons. Ils étaient tous perces au centre, un impact net et précis au creux des cibles. Pile au milieu. Un sentiment de fierté l'empoigna tandis que ses iris brillaient. Comme à chaque fois. Une ombre de sourire s'esquissa sur son visage, étirant ses lèvres, tandis qu'il récupérait la planche. Admirant son œuvre, le brun recula et se retourna pour rejoindre son poste de tir. Retirant les cartons, il les rangea dans son sac à dos, y fourrant également ses lunettes et son casque, puis il remit la planche à sa place.
Nate agrippa la poignée de sa mallette, ainsi que son sac, et se rendit à l'accueil du centre. Il y croisa d'autres tireurs et les salua d'un hochement de tête, avant d’apercevoir le directeur du club. Le brun le connaissait depuis un bon moment. C'était l'un des amis de Christopher et d'Edward, avant qu'ils n'ouvrent leur magasin. Nate lui fit un petit sourire, lorsqu'il croisa son regard, et passa enfin les portes. Sortant du club, se dirigeant vers sa voiture. Il la déverrouilla et déposa ses affaires dans le coffre, avant de se rendre derrière le volant. Il démarra au quart de tour et rentra chez lui, profitant du silence dans l'habitacle pour faire le vide dans son esprit. Fenêtre grande ouverte, l'air claquait contre sa joue tandis que le vent glissait dans ses cheveux, faisant voleter quelques mèches derrière lui. L'homme soupira doucement, savourant l'instant présent, le moment de tranquillité précaire. Le crépuscule prenait place, colorant le ciel de ces couleurs vives et harmonieuses. Un sourire étira ses lèvres, et Nathan contempla un instant son rétroviseur à un feu rouge. S'imprégnant de cette période de la journée qu'il aimait tout particulièrement. Il arriva chez lui au bout de quelques minutes. Frappant contre la porte pour signaler sa présence. Aucune réponse. Fronçant les sourcils, l'homme récupéra ses clefs et déverrouilla le verrou. Niel ? L'appartement était vide, et seul le silence lui répondit. Intrigué, il referma derrière lui et posa ses affaires sur la table de la salle à manger. Dégainant son téléphone pour y trouver cinq messages de son frère. Parcourant la discussion, Nate pinça les lèvres en découvrant que le plus jeune était bloqué au boulot. Et qu'il ne pouvait pas partir à cause du manque d'effectifs pour la soirée et la garde de nuit. Bah voyons. Ce n'était pas comme si cela ne l'arrangeait pas, au contraire. Mais il aurait pensé voir Nathaniel avant qu'il ne file pour faire autre chose de sa nuit. Le brun répondit à son frangin et déposa son téléphone sur le comptoir de la cuisine et récupéra sa mallette et son sac avant de filer dans sa chambre. S'arrêtant devant le coffre-fort, il entra la combinaison et rangea le tout comme il faut. Son arme bien à sa place, les lunettes accrochées à un crochet, le casque dans son compartiment. Nathan referma la lourde porte et remis un code neutre, avant de se reculer. Il se gratta l'arrière de la tête et décida d'aller prendre une douche et de lire un bouquin avant que Russel ne débarque pour le reste de la soirée. Il était tellement concentré dans sa lecture, qu'il n'avait pas remarqué le retard de son meilleur ami. Ce ne fut que lorsque qu'un bruit mat résonna contre la porte, qu'il s'arracha de sa contemplation. Retenant la page, il reposa le bouquin et fila à la porte, lançant un coup d’œil à l'horloge. En retard... Sa langue passa sur ses lèvres lorsqu'il ouvrit la porte, souriant doucement en voyant la tignasse de Russel derrière les cartons de pizza. Nathan n'avait même pas le temps de lui dire quoique ce soit, ne serait-ce que d'ouvrir la bouche pour le saluer, que son ami prenait déjà la parole. Sensiblement nerveux, ou alors excité comme une puce. Hyperactif, tel une pile électrique. Contraste détonant avec le flegme du brun. Je meurs de faim. Nate ricana cependant devant l'empressement du plus âgé. Attends. Récupérant les deux cartons en équilibre précaire, le jeune homme se décala pour laisser passer son ami, et referma derrière lui. Hellooooow. Il tapota le dos de Russel, le serrant rapidement contre lui dans une sorte d'étreinte affective. Chose rare concernant le Summers, sachant que les contacts physiques n'étaient pas toujours agréables pour lui. Il laissa ses doigt glisser sur l'épaule du plus âgé, avant de se diriger vers le salon. Déposant les cartons de pizza sur la table basse, il débarrassa un peu pour faire de la place. Il vit du coin de l’œil son ami s'installer alors qu'il allumait déjà la télé pour lancer Netflix. Tiens, choisi. Il lui tendit la télécommande, et claqua ses paumes entre elles. Se redressant, ses iris accrochèrent ceux de Russel. Tu veux quelque chose à boire ? Je crois qu'il reste encore des bières dans le frigo.
Ⓒayaraven
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Jeu 23 Aoû - 16:14
Pizza party
Ft Nathan
Bon. J'avoue. Je ne le laisse pas trop le temps de me dire bonjour. Poussé par mon élan, je lui balance texto ce que j'ai pris comme pizza et je l'implore de m'aider. Parce que oui. Oui, je sens l'accident arriver. Je ne vois même pas le visage de mon besto et mes bras tremblent, si bien que je vois déjà les cartons me tomber sous le coin du nez. Faut dire que j'en ai peut être pris un peu beaucoup. De pizza... Enfin, qu'importe ! Ce soir, c'est notre soirée et tant pis s'ils en restent. On les mangera toutes de toute façon. Ou pas. Et oh ! Il meurt de faim, ça tombe bien. Un sourire s'étire sur le coin de mes lèvres et je lance : - Parfait alors !
Avant de rentrer dans l'appartement d'un bon pas, sans attendre que Nath m'invite vraiment à entrer. En même temps, depuis le temps que je viens ici. C'est un peu ma deuxième maison à moi aussi. Je commence à connaître les lieux par cœur. Tandis que mon frère de cœur m'allège du poids qui m'encombe. Rectification... Qui m'incombe. Bon sang, je ne sais plus parler.Ou penser, ça serait plus juste. Moi, je me tourne vers lui, le visage radieux, à répondre à son salut d'une voix particulièrement enjouée : - Bonjourrrrr ! La pêche, la forme? Encore désolé pour le retard. Vraiment. J'étais décidé aujourd'hui à partir à l'heure du boulot et comme de par hasard. Je te laisse deviner...
Ou pas en fin de compte. Car à peine notre accolade terminée, voilà que je m'assois sur le canapé tout essoufflé, en poursuivant de plus belle tout en essayant de reprendre ma respiration parce que, clairement, j'ai du faire mon quota de sport pour aujourd'hui, voir le mois entier : - Un patient avait besoin de me parler. Alors t'imagine bien que je ne pouvais pas m'en aller comme ça en le laissant en plan. Enfin, à la base je voulais le faire mais... Non. Non, je pouvais pas. Bref. Ça va toi? T'as passé une bonne journée?
Prenant une grande inspiration, j'accroche enfin le regard de mon besto et je lui souris, parce que bon sang. Ça fais plaisir de le voir quand même. Avec nos boulots respectifs, on a souvent du mal à s'accorder niveau emploi du temps mais on arrive toujours, au bout du compte, à se caler ce genre de soirée sympathique. A mon plus grand bonheur d'ailleurs. Pourtant, on ne peut pas dire qu'on se ressemble. Lui et moi. Autant moi je parle trop. Autant lui c'est tout l'inverse. Entre l'hyperactivité et la réserve, notre amitié en surprend plus d'un mais oui. Oui, néanmoins, on peut dire qu'on était parfois collé comme les doigts d'une main. Et ça... et ça... voilà que je ne sais plus ce que je voulais dire maintenant. Ma tête tourne à plein régime et je cligne des yeux. Je me pince le nez. Je passe une main dans mes cheveux puis sur mon visage avant de laisser mes avants-bras tomber mollement sur mes genoux pliés. - Ouh quel honneur ! dis-je en rattrapant maladroitement la télécommande. Jane the virgin? Il parait que la série est bien. A moins que tu as déjà commencé à la regarder?
Alors que Nathan me propose à présent ce que souhaite boire, je porte mes yeux sur l'écran. Tout en parcourant la page d'accueil, je cherche la dit série et j'hésite. Je parcoure brièvement les autres émissions avant de trouver finalement la série recherchée sans changer d'avis en court de route. Bon. Allez, c'est partit. Va pour Jane the virgin. Au pire, on changera. Ce n'est pas les choix qui manquent. - Va pour la bière aussi. J'entame quelle pizza? La 4 fromages ou la saumon d’Écosse? Quoi que l'Originale Pepperoni m'a l'air pas mal aussi... En fait !
Sursautant à moitié sur le fauteuil, je regarde autour de moi. Je réalise seulement maintenant quelque chose et je marque un temps d'arrêt. Je réfléchis. Pour ne pas changer. Je fini par secouer légèrement la tête avant de continuer, gueulant à moitié car mon besto est déjà parti à la cuisine et je veux être sûr qu'il m'entende : - Ton frère est pas là?
Ⓒayaraven
Nathan C. Summers
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Codename : Cable.
Pouvoirs : Télékinésie et télépathie. Atteint par un technovirus lui donnant l'aspect d'un cyborg. Oeil qui luit h24 mais totalement inutile.
Look at me now, laughing now, you had me down. But it's my turn now. Look at me now, laughing now, happy now. That it's turned around. I can still see the faces like it's today. They're what it took to make this life, it's too late. Put a smile on my face the taste of what you gave. So look who's laughing now, a smile's worth a hundred grand.
Nathan ricana devant l'empressement de son meilleur ami, alors qu'il se mit d'un coup à parler, sans s'arrêter. Telle une pile qui déversait son énergie à plein régime, l'hyperactif souriait au brun qui lui rendit son euphorie en un soulèvement de lèvres. Summers leva les yeux au ciel devant l'explication de Russel, sur son retard quelque peu étonnant mais pas totalement surprenant. Il connaissait bien son meilleur ami depuis le temps, et ce genre de situations étaient arrivées plus d'une fois. Cela n'avait jamais empêché leurs petites soirées de se dérouler tout de même. Malgré le retard de son ami, qui parfois débarquait à plus de minuit passées, les deux avaient toujours trouvé de quoi s'amuser. Brisant de temps à autre le silence alors que Niel gueulait de le laisser dormir lorsque ces réunions se déroulaient en pleine semaine. Nate en avait beaucoup rigolé les jours suivants, alors que Niel le regardait derrière sa tasse de café fumante, avec des cernes sous les yeux. Ses paupières tombantes si lourdement qu'il aurait pu s'endormir à même la table. Et lorsqu'il lui en faisait la remarque, tout ce qu'il obtenait en retour était un grognement et un majeur bien élevé en sa direction. La seule prouesse physique dont Niel pouvait faire preuve après une nuit d'insomnie. Nathan se retint de rire à nouveau en y repensant, répondant plutôt à son meilleur ami en le déchargeant de ses poids. Agrippant fermement les cartons de pizzas qui menaçaient de s'effondrer et d'emporter leur repas au loin. L'image fit instinctivement résonner une sonorité en son esprit. Hello darkness my old friend... Nathan secoua la tête pour se recentrer sur la discussion en cours. Ouais ça va, ma journée était plutôt calme aujourd'hui, alors je vais pas me plaindre, aha. Il déposa le tout sur la table basse, en débarassant un peu, se permettant de réagir sur la journée de son ami. La tienne avait l'air d'être chargée pour le coup. Il n'osait rien dire de plus suite à cela, sachant pertinemment que Russel ne pouvait tout simplement pas finir K.O. C'était bien la peine d'avoir essayé pendant de longues années, mais le résultat en était toujours inchangé. En tous les cas, Russel savait également qu'il n'y avait jamais de problèmes pour qu'il reste crécher ici. Et Nathan se doutait que c'était ce qui allait leur arriver. S'endormir devant la télé, comme de bons gros bébés.
Les yeux légèrement perdus dans le vide, alors qu'il réfléchissait à la proposition de Russel, Nathan entrouvrit les lèvres, son souffle glissant sur sa langue avant d'être étouffé dans les airs. Il cligna des paupières et jeta un rapide coup d’œil à la télévision tandis que son ami s'installait confortablement. Il n'avait pas encore commencé cette série et à vrai dire, ce n'était pas réellement son genre préféré, mais tant qu'il pouvait profiter du temps qu'il avait avec Russel, c'était tout ce qui comptait. Et si en plus il pouvait blaguer sur certains clichés s'il y en avaient dans la série, autant en profiter. Nathan hocha alors la tête avant de se retourner vers lui. Nope, toujours pas commencé. Mais tu peux la mettre, vas-y. Comme ça on s'embête pas à chercher pendant trois heures pour le programme de la soirée. Nate ricana suite à cette petite réplique, se rappelant de plusieurs soirées passées devant le catalogue Netflix plutôt qu'à regarder un quelconque programme en particulier. Il demanda ensuite à Russel s'il voulait bien une bière, et commença à partir en direction de la cuisine lorsque son meilleur ami lui donna son accord. Il ria délicieusement suite à la question de son collègue et plus proche ami, secouant légèrement la tête tout en se retirant un peu plus loin dans l'appartement. Je vais pas t'aider et tu vas me détester, mais commence avec l'Orientale ! Tandis qu'il arrivait enfin dans l'antre sacrée de sa cuisine, Nathan en profita pour attraper quelques serviettes avant d'aller récupérer les bières dans son frigo. D'un mouvement habile de la hanche, il referma la portière après que ses doigts aient agrippés les bouteilles en verre. Les calant au creux de son coude, entre son bras et ses côtes, il profita également d'avoir la main droite libre quelques secondes pour attraper le décapsuleur. Au même moment où il referma derrière lui le tiroir, Russel lui demanda si Niel était dans le coin. Haussant un peu la voix, le brun lui répondit avec empressement, se dépêchant également de revenir dans le salon. Nah, il est encore au boulot. Le Garde est de garde ce soir. Nate ricana doucement, déposant les bières sur la table avec les serviettes et le décapsuleur. Finissant par s'installer sur le canapé sans plus attendre, alors que Russel s'occupait d'ouvrir les boîtes unes à unes pour trouver celle tant convoitée. Il en profita pour décapsuler les bouteilles pendant que son ami cherchait ce qu'il fallait. Mais t'en fais pas, il va peut-être rentrer dans la nuit. Et si tu restes dormir là ce soir, tu vas certainement le croiser demain matin, avant de repartir.
L'épisode premier commença alors, un fond sonore bien accueillit par Nathan, qui présenta sa bière à son ami et les fit claquer entre elles. Il en avala une goulée et la reposa sur la table, et, dès lors que Russel avait trouvé le bon carton, s'empressa d'en agripper une part entre ses doigts. Les fragrances qu'il humait, caressant déjà son palais, tandis qu'il salivait. Une goutte de graisse glissa d'ailleurs le long de ses phalanges et il l'attrapa rapidement du bout de la langue, avant d'enfourner un morceau dans sa bouche. Le parfum délicat et les saveurs se mélangeant dans sa bouche alors qu'il fermait les yeux. S'enfonçant un peu plus dans le canapé, il soupirait d'aise, appréciant la douce chaleur qui caressait sa gorge et qui emplissait petit à petit son estomac qui hurlait à la famine. Ses entrailles se contractant alors qu'il grognait silencieusement, mâchouillant à nouveau une autre part pour faire passer la faim qui l'empoignait. Nathan avala le délicieux repas en quelques secondes, les bouchées laissant encore une empreinte sur sa langue. Il se pencha en avant pour récupérer sa bière, et se tourna vers Russel, un fin sourire sur le visage. Ses lèvres étirées avec amusement. Bon, alors ! Raconte-moi un peu ce fameux rendez-vous que tu as eu via ton site là. C'était bien avec ton parrain ? Ou c'était avec quelqu'un d'autre cette fois? La curiosité s'emparant de lui tel une flamme qui rongeait un bout de papier avant de se transformer en un brasier. Nathan connaissait les penchants de Russel, et n'avait pas réellement d'avis négatifs sur la question. Déjà que les simples contacts n'étaient pas totalement son fort, avec une seule personne, le fait de se laisser toucher par plusieurs individus, que cela soit en même temps ou non, n'était pas tellement son plus grand atout. Même si l'idée en elle-même était attrayante, après tout, à quoi bon s'attacher à une seule personne alors que dans le monde, se trouvaient tant de personnes formidables. Mais aussi totalement désagréables et insupportables. Le brun se retint de lever les yeux au ciel à cette pensée, préférant se focaliser sur la vie de son meilleur ami qui se trouvait là, à ses côtés, pour tout le reste de la soirée. Son regard accrochant celui de Russel, alors qu'il lui souriait en l'encourageant. Tant que son besto était heureux et en bonne santé, c'était tout ce qui comptait.
Ⓒayaraven
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Lun 26 Nov - 11:17
Pizza party
Ft Nathan
Tout content d'être chez mon bro, j'en oublie cette journée catastrophique. Je laisse complètement le travail de côté et me voilà déjà à partir dans tous les sens. Que ce soit dans mes pensées ou mes paroles. D'ailleurs, assis sur le canapé, je lorgne ces quatre pizzas posées sur la table base. Cela me rappelle que j'ai un peu faim quand même. Mon ventre se met à grogner et oh. Nathan me laisse choisir le programme pour la soirée. Jane the virgin s'impose à moi et je demande à mon frère de coeur s'il a déjà regardé. Faut dire que Netflix regorge de série. En tout genre. Dur dur de faire un choix au début et c'est pourquoi je garde les yeux rivés sur l'écran. J'arpente le tableau d'accueil en essayant de mémoriser les quelques films qui me font de l'oeil. Même si, à mon avis, je ne m'en rappellerai plus d'ici cinq minutes. Ou peut-être moins... Il n'y a pas un papier par hasard? Pour que je les note? Ah mais je réalise que Niel n'est pas là. Tandis que j'entends Nathan me répondre à l'autre bout de la cuisine, je lève mon nez. J'en oublie presque d'appuyer sur la télécommande et je pose mes yeux sur lui, en quête de réponse. Il m'informe alors que ce dernier est au boulot et qu'il est de garde ce soir. Ce qui explique son absence. En fait. - Oh ! Ah bah oui, il y a de forte chance. A moins que tu décides de m'expulser à grands coups de pieds aux fesses au cours de la soirée.
Un rire s'échappe de mes lèvres. De bonne humeur. Même si je suis souvent de bonne humeur cela dit. Je n'arrive pas à bouder plus de deux minutes. Et où j'en étais déjà? Ah oui. Je regarde les cartons posés devant moi. Je tape des mains et je frotte mes paumes l’une contre l'autre en m'exclamant : - Bon ! Tu m'as dis quoi déjà? La quatre fromages? Non. L'Orientale. Tu m'as dis l'Orientale.
Faut juste que je la retrouve au milieu de ces quatre cartons. En quête de trouver la bonne, j'ouvre une puis une deuxième en me laissant envahir par la bonne odeur qui s'en échappe. Bien évidemment, je ne la trouve pas tout de suite et ce fut seulement quand j'ouvre la dernière que mes yeux brillent devant la succulente Orientale. Même si. Soyons honnête. La quatre fromages m'appelle depuis que je suis allé les chercher tout à l'heure. Le fromage.... Qu'es-ce qu'on ferait sans fromage. Durant une brève seconde, je ferme les yeux et j'écoute mon ventre gronder de plus belle en pensant, allez savoir comment à une bonne raclette sortit de nulle part. Tiens, ça me rappelle qu'il faudrait que j'invite Nathan et Niel à en manger une cette semaine. Ca serait sympa. Conscient que je suis partis un peu trop loin dans mes pensées. Mais ça. Ca devient une habitude. Je secoue brièvement la tête. Mes doigts viennent agripper la bière et je la tends vers mon meilleur ami, assis désormais en face de moi. - A la tienne bro !
Et à cette soirée sans soucis ni prise de tête. Sans patient qui, soit te rend en retard, soit t'ignore totalement au point de te faire longuement réfléchir sur l'utilité de ta propre vie. Ou de ton propre métier plutôt. Bref. Le bonheur. Le bonheur à l'état pur. Là, tout de suite, je me sens détendu. Mes épaules s'affaissent et je porte la bière à mes lèvres, me délectant de sa fraîcheur avant de porter mon regard brillant sur la bonne pizza qui nous attend. J'en hume une dernière fois le parfum et je porte une part à ma bouche, laissant échapper un : - Mmmmmmm.
Qui trahit mon appétit. Mon petit ventre aussi. Télé allumée, je regarde brièvement les images sans vraiment écouter alors que mon bro me pose soudain une question. Oh. Mais oui. C'est vrai que je lui ai déjà parlé de Ryan. Mon parrain. Faut dire que c'était un peu inattendu. Au départ. J'en avale presque de travers ma part de pizza et je toussote en pensant à mon dernier rendez-vous qui s'est passé. Attendez.... La veille. Oui. La veille. Déjà? Ca passe tellement vite... mais où j'en étais? Ah oui. Ryan. Ryan et mon dernier rendez-vous avec un certain Jeff. Il m'a laissé son numéro d'ailleurs. Faudrait que je le retrouve. Ce qui veut dire qu'il faudrait que je range mon appart. Mais là n'est pas la question en fait. Éparpillé dans mes pensées, je mets quelques minutes à lui répondre. J’essuie ma bouche couverte de sauce tomate et je me frotte à nouveau les mains dans un geste un peu désordonné : - Au départ, je t'avoue que c'était un peu bizarre mais super intéressant. Je veux dire. Tu as un peu de stress au début tu vois. Tu te demandes comment ça va se passer. Si tu fais bien de le faire parce que bon. C'est quand même nouveau pour moi le libertinage mais. Ce Jeff m'a vraiment mis à l'aise. C'était la première fois que je n'étais pas en compagnie de Ryan. Je te laisse imaginer mon état au début. Bref. On est allé boire un verre et on es allé chez lui. Après...
Je marque un temps d'arrêt. Mes joues rougissent légèrement et je passe une main brève dans ma barbe, hésitant sur la suite. - Enfin, je vais pas te faire un dessin. Tu m'as compris je suppose.
Oui parce que bon. Je suis très à l'aise avec ces choses là. D'où le fait d'ailleurs que j'ai voulu tenter l'expérience avec Ryan au point de m'inscrire à ce groupe de libertin. Mais imaginer Nathan m'imaginer nu ou autre. Non. Non non non. Mauvaise idée. Je la chasse tout de suite de mes pensées. Je reporte mon attention sur ma pizza et j'en croque un morceau avant de poursuivre, la bouche pleine. Ce qui me rend peut-être pas très compréhensible. - Ch'es sûr de pas chouloir chenter ch'un jour? Che t'assure que ch'est une bonne expérience. Bon pas avec moi hein. Cha va de soi. Mais je peux te mettre en relation avec chmon parrain si cha te dis?
Même si bon. Connaissant mon bro. Je ne pense vraiment pas que ça va l'intéresser. Pourquoi je lui demande ça du coup? Étonné par ma propre question, je plisse les sourcils et je peste contre cette pizza qui vient malencontreusement de tomber par terre. Du mauvais côté bien sûr. Maudite gravité. Pourquoi ça tombe jamais du bon côté d'ailleurs? Silencieux, je réfléchis à cette nouvelle question avant de hausser les épaules et de m’excuser auprès de mon bro en m’attelant presque immédiatement de tout nettoyer.
Ⓒayaraven
Nathan C. Summers
Hybride
More about you :
Codename : Cable.
Pouvoirs : Télékinésie et télépathie. Atteint par un technovirus lui donnant l'aspect d'un cyborg. Oeil qui luit h24 mais totalement inutile.
Look at me now, laughing now, you had me down. But it's my turn now. Look at me now, laughing now, happy now. That it's turned around. I can still see the faces like it's today. They're what it took to make this life, it's too late. Put a smile on my face the taste of what you gave. So look who's laughing now, a smile's worth a hundred grand.
Les images défilaient sur l'écran, que Nathan regardait d'un œil distrait. Les échos des voix enregistrées s'élevant dans l'appartement. Se mêlant à celles qui prenaient déjà place en ces lieux chaleureux. Le ton enjoué de Russel avait le don d'apaiser les tourments du brun, qui se retrouvait bien stressé en ces temps difficiles. La situation avec Rachel qui stagnait, où plus personne n'avaient de nouvelles d'elle. Les derniers problèmes au boulot, qui avaient fini par achever les forces restantes et la résistance affaiblie de Summers. N'étant pas au meilleur de sa forme, c'était presque un euphémisme, que de le savoir avachi. Épaules affaissées, regard troublé, idées embrumées. Toute la semaine, et depuis plusieurs mois déjà. Sans amélioration aucune, autant pour son corps que pour son esprit. Les nuits passées à vraiment dormir se comptant sur les doigts d'une seule main. Les insomnies s'accumulant à n'en plus finir, jusqu'à ce qu'il tombe de fatigue sur son canapé. Il finira par craquer. Et il n'en était pas loin en réalité. Mais cette soirée avec son meilleur ami avait un tant soit peu repoussé les sombres pensées qui le narguaient. Images obscures qui l'assaillaient, et qu'il évinçait en général avec un flegme particulier. Ces derniers temps, elles n'étaient que trop présentes. Empiétant sur sa propre santé à la stabilité précaire. Équilibre bien trop fragile qu'il parvenait à peine à maintenir. Le déni aidait parfois à garder ces idées assez éloignées, mais le soir, lorsqu'il était tout seul dans le noir, c'était une autre histoire. L'absence d'une quelconque présence, amicale, ou plus si affinité, n'avait que permis à Nathan de plonger plus rapidement. Aucune chaleur, aucun réconfort, rien qui pouvait le tirer de sa propre torpeur. Il avait toujours fonctionné seul, depuis sa plus tendre enfance. Même après son adoption, il avait souvent fait cavalier seul, par habitude, par nostalgie. Il ne saurait le dire. Les liens s'étaient renforcés entre eux, au point qu'il les considéraient à présent comme ses vrais parents. Son vrai frère, sa vraie sœur. Ses véritables adelphes. Et à présent que l'une d'entre eux s'était retirée de l'équation, tout avait fini par s'écrouler en lui. L'entraînant aux tréfonds de son propre esprit, alors qu'à la surface, il ne pouvait qu'à peine maintenir les faux-semblants.
Il avait réussi, jusque là, tout de même. Et gardait ses secrets les plus enfouis possible. Ne les reconnaissant même pas, ne prenant pas la peine de les estimer. Se disant que ça allait finir par passer, que tout redeviendra comme avant. Peut-être était-ce vrai, ou peut-être était-ce faux. Il n'en savait rien, et ne pouvait que prétendre le contraire. Mais il y avait pourtant des instants perdus dans le temps, où il n'avait plus besoin de faire semblant. Ce soir était l'un de ces moments si précieux, qu'il chérissait. Une soirée banale avec Russel, passée à se goinfrer de pizzas, en riant sincèrement. Le secret du bonheur, comme disaient certains. La sérénité, comme le pensait Nathan. Juste, du calme, et de la tranquillité. Un peu de paix, dans cette guerre qui se joue en lui-même. Une accalmie durant la tempête qu'est sa vie. Une lueur d'espoir, là quelque part. À laquelle il parvient à s'accrocher, s'aidant de celui qui sera toujours dans sa vie. Cet ami qu'il n'abandonnera jamais, et avec qui il avait réussi à nouer un lien solide. Fort et sincère. Authentique, jusque dans ses ressentis. Il se sentait bien là, dans le canapé. Une bière à côté de lui, une part de pizza dans la main. Et Russel juste à proximité. Tel un charme chassant le nuage noir de ses obscures pensées qu'il n'avait jamais désiré inviter. Nathan jeta un coup d’œil à son ami, l'observant silencieusement tandis que Russel regardait la télévision. Un léger sourire vint étirer les lèvres du brun, avant qu'il ne se reconcentre sur sa part de pizza. En mâchant un bout tranquillement, savourant les délicats parfums s'en dégageant. Le silence finissant enfin par se briser alors qu'il posa une question, à laquelle Russel se mit à répondre prestement. Nate le regarda du coin de l’œil, continuant de manger sa part avec appétit. Hochant la tête, tout en reconnaissant les propos émis par son ami. Il ricana devant sa réplique, comme quoi il n'avait pas besoin de lui faire un dessin. Summers laissa son rire glisser sur sa langue un court instant, avant de répliquer. Pas la peine, aha. Terminant sa part, le brun se mit à lécher le bout de ses doigts. Récupérant les fragrances restante sur la pulpe recouverte de sauce. L'odeur embaumant contre son palais lui donna envie d'une autre part, qu'il s'empressa de récupérer. L'apportant par après, à ses lèvres déjà entrouvertes et prêtes à recueillir le met des soirées posées.
Au bout d'un moment, son ami finit par poser une question. Requête, qu'il devait traduire avec son décodeur spécial. Il en connaissait toutes les nuances, du parler de son camarade de soirée. Ce dialecte là étant certainement le plus amusant selon lui. Bien que le premier sur sa liste concernait le langage du Russel bourré. Riant légèrement en mordant dans sa part, Nathan finit par hausser les épaules, le regard se perdant sur l'écran de la télévision. Bof, c'pas trop mon truc, tu sais. Certes, l'idée en soi était intéressante, et l'expérience devait être assez entraînante. Unique à vivre, à chaque instant. Mais cette idéologie, cette manière de procéder, c'était loin d'être pour lui. Autant il comprenait et avouait être partant pour l'aspect de se rencontrer pour aller directement à ce qui avait été proposé, et consenti par les deux parties. Autant le reste, c'était clairement trop pour lui. Trop de contact en même temps, trop de toucher prolongés, c'était loin d'être sa tasse de thé. Déjà qu'il n'était pas vraiment friand de laisser les mains d'étrangers l'effleurer, alors en laisser plusieurs, dans la même journée, c'était presque une horreur. Un cauchemar pour ce pauvre Summers. Il se retint pourtant de le dire à son ami, car il respectait ses choix. Tant qu'il aimait ce qu'il faisait, et qu'il se protégeait, c'était l'essentiel. Son propre ressentit ne devait en aucun cas entacher ce que Russel pensait, faisait ou ressentait. Tant que t'es heureux. J'suis content pour toi, mon pote. Un sourire sincère étirant ses traits, tandis qu'il lui tapotait l'épaule avec douceur et fraternité. Ce geste faisant par la même tomber la part de Russel par terre. Nate retint un ricanement alors que son ami nettoyait déjà son désordre involontaire. S'excusant silencieusement, le brun fit un geste vague de la main, comme pour essuyer la faute, et évincer son pardon. C'est rien, t'inquiète. Summers termina sa part et aide Russel à nettoyer la saleté, allant même chercher un chiffon imbibé d'eau pour rendre la tâche plus facile. Le tendant à son ami, pour qu'il s'en occupe, tandis que lui rattrapait sa bière pour la terminer cul sec. Lorsque Russel lui rendit le chiffon, Nate se rendit à nouveau dans la cuisine pour rincer le tissu maculé. En profitant pour récupérer d'autres bières, qu'il ramena dans le salon, les déposant sur la table basse. Ses mains s'emparèrent déjà d'une autre variété de pizza, qu'il tendit à son invité, un sourire plastifié sur son visage aux traits étirés. Enjoué, il s'amusa à le narguer avec le carton de pizza, qu'il n'arrêtait pas de reculer de plus en plus. Laissant un Russel outré de son comportement. Le brun en ricana longuement, avant de capituler, lui rendant le carton. C'est bon j'arrête mes conneries. Tiens, régale-toi. Et avec cela, il en attrapa lui aussi, une nouvelle part, dégustant la quatre fromages, tout en reportant son attention sur la série. Quelques secondes. Quelques minutes. Avant que quelque chose ne le fasse tiquer. C'est moi ou cette série c'est complètement nawak? A nouveau le voilà qui se met à rigoler, tel un enfant, devant sa bêtise inavouée. Ouais, décidément. Russel avait le don de pouvoir changer bien des choses en lui. Et de l'apaiser, même lorsqu'il croyait que c'était perdu d'avance, rien qu'avec sa simple présence.
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Sam 27 Avr - 14:01
Pizza party
Ft Nathan
Ah. Que c’est bon de ne pas penser boulot ! De rire, parler, passer du temps avec mon bro dans la joie et la bonne humeur. Ca me donne envie de sourire. Bon. Avec la pizza plein la bouche, ça donne une image fort sympathique. Et… attend. Je n’ai pas un morceau coincé entre mes dents par hasard? Ah bah voilà que ma pizza se renverse maintenant. Je prie intérieurement pour qu’elle tombe du bon côté mais la gravité en a décidé autrement et voilà que je soupire, à m’activer à tout nettoyer un peu maladroitement je dois dire.
Et puis. On en était où déjà? Réfléchis Russel. Réfléchis. Mince, j’en ai plein les doigts. Les doigts? La pizza? La gravité? J’ai perdu le fil. Je fouille dans mon esprit. La voix de Nathan pope dans ma tête et mon cerveau s’illumine. Ca y est, je vois. Parrain. Rendez vous un peu coquinou tout ça. Ryan. Jeffrey. Non… Non. Jeff. Oui Jeff. Jeff? Euh… c’est pas important. Enfin, si un peu car je l’aime bien mais. Bon d’accord. Respire Russel et concentre toi. Concentré. Voilà. Concentré. Tu regardes ton bro et tu souris. Ah bah j’aurai du m’en douter. Mon bro hausse les épaules et se perd dans l’écran, à me dire ce que je savais déjà. A savoir : qu’il n’était pas intéressé. Mais pourquoi je lui ai posé la question au juste? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je suis perdu. Je chantonne tout à coup cette chanson francaise dans ma tête. Parce que ma phrase m’y a fait bêtement pensé. “Mais je n'peux pas, je n'sais pas. Et je reste planté là. Les lois ne font plus les hommes. Mais quelques hommes font la loi. Et je n'peux pas…” Je me maudis intérieurement car elle ne veut plus s’enlever maintenant. Ma langue claque contre mon palais et je secoue ma tête dans l’espoir que ça va passer. Non vraiment. C’est fatiguant. J’aimerai parfois que mon esprit s’arrête un peu de fuser. Je prend alors une grande inspiration et je reprends le cours de la conversation, ne laissant rien paraître de cette bataille intérieure avec moi-même. - Ok ! Au moins j’aurai essayé. Tant pis pour moi, ça a raté.
Enfin raté. Pas dans le sens que je voulais coucher avec lui hein. Oulala. Loin de là cette idée. Oulala. Ah non ! Hurk. C’est mon bro. Mon bro. Mon brooooo ! pas autre chose. Et bref. J’aurai essayé de le dérider quoi. Enfin, pas moi. Punaise. Je m’emmêle les pinceaux. Je me raccroche à la branche comme on dit et je retourne a ma guerre avec le chiffon en continuant à nettoyer mes bêtises. J’offre un sourire navré à Nathan qui me dit de ne pas m’inquiéter. Cela dit, il doit commencer à me connaître. Ce n’est pas la première fois que je fais preuve d’une telle maladresse et ohhhh. Il me dit qu’il est content pour moi. Mes yeux brillent et je lève le nez, chiffon en main, à m’attendrir tel un gamin. - Moooh. Oui je suis content et je veux que tu le sois toi aussi. Tu le mérite.
Et je le pense sincèrement. Il le mérite. Il mérite d’être heureux. Quelque part, j’espère qu’il trouvera un jour chaussure à son pied. Quelqu’un qui le comblerait de bonheur et l’emmènerait à l’autel, les larmes plein les yeux et le sourire en coeur. J’ai peut-être un peu trop regarder des films romantiques moi. Secouant la tête pour la unième fois, je rend enfin ce chiffon tacheté pour m'asseoir à nouveau sur le canapé. J’en profite pour prendre une nouvelle gorgée de ma bière toute fraîche. Je m’apprête également à reprendre une part de pizza mais c’est sans compter sur Nathan qui s’amuse à avancer, reculer, avancer, reculer sa main, me faisant lâcher un : - Hey ! Arrête de m’embêter !
Très peu mature je dois l’avouer. Mes joues se gonflent et je croise les doigts contre ma poitrine. Sauf que je suis incapable de bouder plus de cinq minute et je rigole très vite, lorsque ce dernier décide enfin d’arrêter ses conneries pour me tendre la pizza tant aimé. - Merci bien.
Ah. Oui. Que ça fait plaisir d’être ici. Je sens déjà mes épaules s’affaisser. Mes tensions s’évanouissent et je porte le met tant désiré à mes lèvres pour le déguster en fermant presque les yeux tellement mon bidon est comblé. Mon dos se cale bien sur le canapé et je porte aussi mon attention toute relative sur la série, approuvant les dires de mon bro à mes côtés. Même si bon… Je dois avouer que je n’ai rien suivi au final et tient. Une mouche qui vole dans la pièce. J’essaye de la chasser avec mes mains mais cette dernière semble particulièrement coriace car à peine chasser qu’elle revient exactement à la même place en me narguant par la même occasion. - Roh mais part donc toi. Pourquoi les mouches ne partent jamais quand on leur demande de le faire? Tu peux m’expliquer toi? Oui. Oui. Tu disais quoi déjà?
Voilà que j’ai oublié. Encore. Cette mouche m’a plutôt contrarié et je hausse les sourcils, papillonnant des paupières en essayant de plus belle de me concentrer. C’est difficile. Vraiment difficile mais au bout de quelques minutes, mon cerveau se reconnecte enfin. Le temps s'enchaîne devant la dit série et les parts de pizza disparaissent peu à peu de leur carton, finissant dans notre ventre bien rempli désormais. Les bières aussi s'enchaînent. Voilà que je commence à avoir la tête qui tourne. Et oh. Je vois trouble. Oh dit donc, ça fait combien de temps que je n’ai pas bu comme ça? C’est moi où mes pieds ne sont pas de la même taille? Un rire peu coordonné s’échappe d’entre mes lèvres et je manque de renverser ma bière par la même occasion, me faisant m'esclaffer de plus belle. Parce que je dois dire que je ne sais plus trop ce que je fais. - Heyy bro? Je… J’crois que suis un pu. Peu. Po? Bourré.
Mes yeux collent un peu au passage. On peut avoir les yeux collés? Oh un couple qui s’embrasse à la télé, c’est si mignon. Je fini ma bière d’une traite et j’en prend une autre, posant mon regard sur son bouchon qui devient de plus en plus difficile à enlever. On fait comment déjà pour l’enlever? Avec les dents? Attendez, je vais essayer. Ou pas finalement… Aie. Ça fait mal. Mes yeux piquent et mes dents aussi et je frotte la mâchoire, finissant par faire des grimaces parce que c’est drôle. Olala. Ma tête tourne quand même. Mes pensées n’ont plus aucun sens. Oh dit donc j’ai une idée subite en regardant mon…. mon…. pause. Mon…. téléphone portable voilà ! ce qui me fait m'esclaffer de plus belle devant tant de génie caché. - Hey dit dit dit. Dit. Dit. Houla je raye. Tu crois que je suis devenu un cd? En même temps les cd ça n’existent plus. Ca veut dire que je suis dépassé? Hey dit. Attend faut que je retrouve mon idée… Elle est où mon idée… Rigole pas ! c’est pas drôle bro ! Ah ! Hey dit. On appelle les gens pour leur faire une blague? Le premier qui rigole à perdu !
Ⓒayaraven
Nathan C. Summers
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Pouvoirs : Télékinésie et télépathie. Atteint par un technovirus lui donnant l'aspect d'un cyborg. Oeil qui luit h24 mais totalement inutile.
Look at me now, laughing now, you had me down. But it's my turn now. Look at me now, laughing now, happy now. That it's turned around. I can still see the faces like it's today. They're what it took to make this life, it's too late. Put a smile on my face the taste of what you gave. So look who's laughing now, a smile's worth a hundred grand.
La soirée s'étendait, s'allongeait à mesure que les épisodes défilaient. Les parts découpées disparaissaient, tant les affamés s'en emparait avec envie. Dégustant goulûment les mets reposant auparavant dans les cartons déposés sur la table. Les bouteilles trônaient sur la table, aux côtés des déchets et détritus qui restaient. Un tableau des plus décadent, une ode à l'éparpillement. Une image que contemplait Nathan depuis plusieurs minutes, déconcentré de la série télévisée il y avait un bon moment de cela. Les voix s'estompaient dans le fond, alors qu'il laissait l'alcool ingéré se répandre en ses veines, s'écouler sans s'arrêter. La sensation d'engourdissement le rendant plus léger, sensiblement plus souriant. Un nuage opaque, une fumée chargée qui éloignait les idées sombres de la soirée. La facilité de rire à la moindre remarque de Russel, pour une fois lui faisait plus de bien que d'habitude. La tirade sur les mouches lui arrachant un ricanement qu'il ne pouvait retenir plus longtemps. Un simple écho qui se répandait quand bien même la réplique avait été dite des heures auparavant. Le souvenir de ce sujet ne pouvant que l'amuser, même avec tout ce temps écoulé par après. Nate enserrait plus fermement la bouteille de bière, l'apportant à ses lèvres. Le regard voilé par les embrumes du breuvage ingéré. Il savoura les dernières gouttes qui s'écoulaient sur sa langue alourdie, presque engourdie. Anesthésiée par les goulées qu'il s'était enfilées. Il soupira doucement en remarquant qu'il venait de terminer son dû. Secouant la bouteille, espérant sans doute qu'un peu de liquide caractérisé allait apparaître subitement. Peine perdue, bien qu'il ricanait de sa connerie, de sa propre stupidité. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas vraiment ri. Qu'il ne s'était plus autant amusé. Ce n'était peut-être pas grand chose pour les autres, de rire de soi, ou de se sentir bien. Mais pour lui, c'était un exploit, presque une nouveauté. Sensation étrangère, depuis que sa sœur avait été enlevée. Qu'elle avait disparue de la circulation, sans mot dire, et qu'il avait tout mis en œuvre pour la rechercher. Sans succès.
Summers se redressa subitement, ou du moins, tentait de se relever. Sa tête tournait, un vertige qui le prenait à cause de tout ce qu'il avait avalé. L'alcool pesant en son esprit, effleurant son crâne, lui enserrant la tête. Engourdissant son corps qui peinait à répondre à ses attentes, un temps de latence qui s'allongeait à mesure qu'il réagissait. Il ne comprit qu'après bien une minute trente de silence et de blanc, qu'il n'avait pas réussi à se relever. Au bord du canapé, la bouteille en main, qui glissait doucement en lui échappant. Nate cligna des yeux et darda son regard vitreux sur le verre coloré qu'il tenait. Oh. La réalisation le fit soudainement ricaner, un éclat de voix perturbant le silence qui l'entourait. Son propre échec le rendant plus hilare qu'il ne l'avait jamais été. Dude. J'ai trop bu. Je crois. Il riait à nouveau, cette fois-ci en entendant parfaitement la remarque de Russel. Rigolant plus que de raison face à la confession de son ami. T'es aussi torchéééééééééé ! Ahahaha ! Sa main libre venait chercher gauchement celle de Russel, en une tentative foirée d'high five qui se termina sur sa paume rencontrant le vide. Duuuuh. Ptêt que t'l'es pas autant qu'mouah. Nate ricana encore quelques secondes avant de réussir à poser sa bouteille sur la table. Du moins, c'était ce qu'il croyait. La bière lui avait échappée, le verre roulant désormais à ses pieds, alors que sa main percutait le coin de la table. Aïe. Il n'avait pas vraiment mal, mais la réflexion lui échappa tout de même. Une habitude qu'il avait gardée. Summers releva ainsi sa main en la regardant, fixant avec intérêt sa paume qui ne changeait toujours pas de couleur. Malgré la pression auparavant exercée. Une moue étira ses traits alors qu'il hochait la tête et secouait sa main, un vieux réflexe, comme pour chasser quelque chose sur sa peau. Alors qu'il n'y avait rien qui le gênait. Typique. Ses iris s'ancrèrent par la suite sur son ami, qui cherchait à lui expliquer l'idée subite qu'il venait d'avoir. Ses pensées s'entremêlaient, ses propos s'entrechoquaient, mais ce qui venait d'achever Nathan fût la remarque sur les anciens disques rayés. Maiiiiis Russeeeeeeeeeel. Tu l'es paaaaaaaaaas, c'est juste ton esprit qui t'a dépassé. Un nouveau rire qui emplissait le salon, alors que son ami lui intimait d'arrêter de se moquer, malgré l'euphorie partagée qui s'épanchait.
Russel parvenait enfin à raconter le plan qu'il avait en tête. A expliquer son idée des plus basiques, mais qui en l'instant, intéressait Nathan. Déphasé et dépassé par les notions comme la courtoisie ou le respect du temps d'autrui, il restait quelques secondes à considérer. Plus pour faire genre que par réelle volonté d'y réfléchir. Un simple regard en biais à son ami, et le voilà en train de rigoler, incapable de s'arrêter. De contenir le ricanement qui l'empoignait. Le bruit qui s'échappait de sa gorge n'étant point des plus élégant, mais faisait tout de même comprendre à Russel qu'il acceptait. O.K. Mais on prend ton téléphone cette fois. J'veux pas me retrouver à ravoir la compagnie de gaz qui m'appelle h24, comme la dernière fois. Nate conjurait son ami, grommelant à moitié à ce souvenir des plus cocasse. En vrai on a même pas de gaz ici, ça tourne qu'à l'électrique dans l'immeuble. J'comprends pas Russel, j'entends encore l'autre me parler de ces contrats là, mais j'y connais rien en gaz. C'est quoi le gaz ? Nan vraiment, déconne pas, c'est quoi le gaz qu'ils proposent ? Non parce que hein. Niel il s'en charge très bien de ce côté-là. Légèrement ronchon, mais toujours empreint d'euphorie, Nathan riait stupidement de sa blague déplacée. Évitant de hurler de rire alors que Russel proposait d'appeler, justement, Nathaniel. La main devant la bouche, tout ce qu'il pouvait répondre était un hochement de tête enjoué et précipité. Son ami tapotait déjà sur son clavier non sans manquer de faire tomber son téléphone. Ce qui amusait plus encore l'homme alcoolisé. Nathan tentait de se calmer, le temps que Russel cherche le contact et l'appelle. Il l'informa que c'était bon, et le téléphone fût posé entre eux, alors que la vision de Summers se floutait légèrement. Une tonalité, une vibration, alors que les deux attendaient, impatients et amusés de leur connerie. Mais il va répondre oui ?! Nathan sentit sa poche vibrer au même instant, et récupéra son portable en grognant, pensant qu'il s'agissait d'un message, inutile, ou encore de l'intervention du gars qui bossait à la compagnie de gaz. Son regard s'attarda sur l'écran, tandis qu'il apportait son téléphone au niveau de son visage, se redressant légèrement. Plissant les paupières en voyant ce qui était inscrit, sensiblement perturbé alors qu'il essayait de réaliser. D'imprimer la réalité au travers du voile embué qui enfumait son esprit imbibé. Hein ? Un coup d’œil vers Russel, toujours penché sur le portable, qui n'avait toujours pas réalisé. Capté le bordel qui venait de se passer. Alors, sans le quitter des yeux, et en tentant de ne pas rigoler, Nathan appuya sur son écran. Décrochant l'appel entrant, tandis que son ami relevait le visage vers lui, les traits étirés. Gros... Je crois que ton plan a foiré. La voix de Nate s'échappant d'entre ses lèvres, et s'élevant, au même instant, du téléphone présent entre eux. Du portable de Russel, l'appel provenait, et Nathan était celui qui avait décroché. Une connerie de plus qui les avait rattrapés, tout comme l'euphorie qui s'ensuivit.
Ⓒayaraven
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Mer 13 Nov - 10:21
Pizza party
Ft Nathan
Ouh ma tête tourne. Je tourne, tourne comme une toupie lancée à pleine vitesse. Attend. Comment une toupie peut-être foncé. Non. Lancé à pleine vitesse? Il n'y a pas de moteur dans une toupie, si? Olalala, je suis complètement saoul. Mon bro est saoul et youhouuuu, pourquoi Nathan me tend sa main? Je dois faire quoi avec? Ah oui ! High five! mais High five raté ! Je ricane bêtement. Il ricane bêtement et vraiment, on doit offrir un sacré tableau tous les deux. Mais je m'en fiche. Ouh oui, je m'en fiche et vous savez pourquoi? Et bien moi non plus. Mes yeux vitreux accrochent ceux de mon broooo et j'ai une envie subite de lui faire un gros câlin. Parce que les câlins, ça fait du bien. C'est bon pour le moral il parait. - Bro tu sais que je t'aime? Câlins bourrés !
Mes bras se tendent mais je manque de partir en avant. Je trébuche sur... Sur quoi en fait? Puisque je suis encore assis. Je ne sais pas mais qu'est-ce que c'est marrant. Je ris de plus belle. Je me sens tellement euphorique et mon cerveau n'arrive plus du tout à suivre le torrent de mes pensées. Et le pire dans tout ça, c'est que Nathan aussi. On es bien. Et... Mouche. Pourquoi une mouche ça vole? Ça ne peut pas faire un peu moins de bruit? Olalala, ça tourne beaucoup quand même. J'ai un peu le bidon tout retourné. Ma tête a du mal à se concentrer et... Oui, bon oui. Même sans bière, il a du mal à se concentrer de base mais là, c'est la bombe qui explose sur un champ déjà dévasté. Je ne sais même plus ce que je disais auparavant. Je ne sais plus où vont mes pensées. Elles sont peut-être partie en vacance? au Bahamas ou a Tahiti. Ça donne envie. Je devrais peut-être aller les rejoindre. Comme ça, je n'aurai plus à m'inquiéter pour mes patients. Mes patients qui ne m'aiment pas et qui croient que je suis leur ennemi. Mais je suis gentil moi. Pourquoi j'ai envie de pleurer? Je ne sais même plus ce que je voulais dire ou penser. Ou... hou hou hou, je suis Russel la chouette. Je suis un disque rayé. C'est de pire en pire. Ça tourne quand même drôlement bien et la voix de mon bro résonne fortement dans ma tête alors qu'une idée me traverse, presque aussitôt oublier par l'alcool ou ma faculté inné à tout effacer. - Mais..... C'est pas gentil de me dire ça bro. Mon esprit. Mon esprit. Mon... Hein ! Na !
Je n'ai même pas le sens de la répartie. C'est triste. Et qu'est-ce que je disais déjà? C'était quoi mon idée? La mouche qui vole? Le papillon que... Mais il n'y en a pas ici. Nathan rigole à mes côtés et je rigole aussi parce qu'il rigole et que son rire sonne rigolo. Mes paupières s'alourdissent. Ma vision se floute et je papillonne des yeux pour tenter de les retrouver. Je claque des doigts lorsque mon cher bro me rappelle en quoi était mon idée. Je pouffe d'avance et je mets ma main devant ma bouche. J'étouffe un ricanement tout sauf viril et je hoche plusieurs fois la tête pour approuver. Ça promet. Olalala que notre idée est bonne. Maladroitement, je cherche mon téléphone portable et je tâte partout pour le retrouver. Pas là. Pas là. Pas là. Dans ma jambe? Pas là non plus. Bah il est où? Nathan me parle de gaz et me demande à quoi ça sert.................. Bonne question. Je reste la bouche ouverte devant ce problème qui doit être résolvé. - Euh. C'est quelque chose qui fait "BOOM" quand on l'a oublié?
Han. D'ailleurs. Es-ce que j'ai fermé le gaz avant de partir? J'ai mangé quoi ce midi? J'ai mangé au travail ou... Mince. Je sais plus. Pâtes ou raviolis? Et où es mon portable? Ah le voilà ! Mes doigts attrapent le cellulaire mais ce dernier saute dans mes mains et je fais de grands gestes pour le rattraper. Téléphone volant, je vous le dis. Quant enfin, ce dernier reste coincé entre mes doigts, je compose un numéro. Lequel? je ne sais pas. Les touches me paraissent si petite que je dois coller mon nez sur l'écran pour voir ce que je fais. - Alors... 0.... 23.... Pourquoi son numéro est si compliqué à Niel? J'ai peut-être besoin d'aller voir un ophtalmo. Dis bro? Tu crois que j'en ai besoin? Ça sonne! chutttttttttt.
Manquant de postillonner sur mon bro, j'agite ma main en courant d'air sacré. J’appuie sur le haut parleur et je le pose soigneusement entre nous deux en pouffant de rire de plus belle. Parce que. Parce qu'on es des rebelles quand même. Olalalala. Mon ventre n'arrête pas de sauter ou de tourner parce que...Ah ! ça arrête de sonner ! Concentration extrême ! J'ai tellement envie de rigoler. Sans même le regarder, je donne un coup de coude raté à mon bro de la vie et je sautille sur mon siège : - Vite ! Vite ! Trouve quelque chose. Il ne faut pas rire ! Le premier qui rit à perdu ! chutttttt.
Ah mais. Pourquoi j'entends pas sa voix à Niel? Pourquoi c'est Nathan que j'entends à la place? - Bro, c'est bizarre. Niel a la même voix que toi.
Étrange. Je vous ai déjà dis que ma tête tourne quand même vachement, drôlement beaucoup? Et. Ma tête se tourne vers Nathan. Ma bouche s'entrouvre et je reste là. Pantois. Silencieux. L'air hagard alors que je mets du temps à comprendre que. Que quoi déjà? Pourquoi il a son téléphone dans la main? Quelqu'un vient de l'appeler? Ce qu'il me dit sonne au ralentis et je lâche un : - Meuhhhhh. Broooooo. J'ai ratéééé. Mon plan est fichu. On es fichu. A toi de l'appeler tient ! Je.... je...
On efface tout et on recommence. J'avale difficilement ma salive. Je me masse les tympans. C'est fou comme ça tape dans ma tête. On dirait qu'un marteau vit dedans. Je ricane parce que c'est quand même ballot et je continue, en posant mon doigt sur mon nez pour que ça capte mieux là-haut. - Tu n'as qu'à lui dire pour le gaz. Il sait peut-être à quoi ça sert.
Ⓒayaraven
Nathan C. Summers
Hybride
More about you :
Codename : Cable.
Pouvoirs : Télékinésie et télépathie. Atteint par un technovirus lui donnant l'aspect d'un cyborg. Oeil qui luit h24 mais totalement inutile.
Look at me now, laughing now, you had me down. But it's my turn now. Look at me now, laughing now, happy now. That it's turned around. I can still see the faces like it's today. They're what it took to make this life, it's too late. Put a smile on my face the taste of what you gave. So look who's laughing now, a smile's worth a hundred grand.
Le temps se distendait alors qu’il s’écoulait. Perception erronée de la réalité. A mesure que les secondes s'égrenaient. Les effluves d’alcool embrumant son esprit échauffé. Ralentissant ses capacités de concentration et son temps de réaction. Le rendant plus lent qu’à l’accoutumée. Mais aussi plus ramolli, ses gestes n’étant plus autant vifs que lorsqu’il n’était pas imbibé. Bien plus sobre, l’esprit bien clair et épargné de toutes traces enfumées. Mais ce dernier étant bien imprégné par les effluves, Nathan se retrouva à cligner des yeux devant son téléphone. Scrutant le nom affiché qu’il connaissait et appréciait depuis des années. Il buguait complètement devant son écran, mis du temps à comprendre réellement ce que cela signifiait. Il voyait bien, pourtant, le prénom ‘Russel’ affiché. Mais la connexion entre ses neurones fut longuement retardée. Jusqu’à ce qu’enfin il finisse par réaliser. Un rire manquant de lui échapper, il décrocha en apportant l’appareil à son oreille. Parlant clairement tout en dardant ses iris sur son ami de toujours. Lui expliquant que sa blague avait merdé. Sans raccrocher l’appareil, Nathan finit par exploser de rire devant le regard du plus âgé. Son expression étant des plus hilarantes à observer. Haaan bro, tu devrais voir ta têteeeeeeeeee ! Ahahaha ! Summers rejeta sa tête en arrière, tombant presque à la renverse sur le canapé. Un coussin rattrapant sa chute improvisée, tandis qu’il s’adonnait plus encore à rire de la situation. Sa tête tournant dangereusement du fait de tout l’alcool ingéré. Ses lèvres étirées en un sourire presque béat, malgré son état. Ses paupières fermées, pour ne pas se faire agresser par les lumières encore allumées. Uuuugh ça tourne de troooop. Une expiration lourde pour chasser le tournis qui l’assaillait. Sans trop de succès. Il tentait tant bien que mal de se redresser, sur les coudes, le buste relevé. Son visage tourné vers son ami qui était à deux doigts de bouder. Mais non ! On est pas fichus bro, c’est pas grave, c’était quand même trop marrant ! Un ricanement glissant sur ses lèvres alors qu’il savourait l’instant empli de complicité.
Russel proposa ensuite que ce soit au tour de Nathan d’appeler Niel. Et ce dernier ria à nouveau en imaginant si lui se trompait également en composant le numéro. Le manque de bol. Fort heureusement pour lui, Summers passa par son répertoire, pour chercher le contact tant désiré. Et alors qu’il passait les noms au fur et à mesure pour trouver celui qu’il escomptait appeler, son ami lui sortit une réplique qui le fit ricaner à nouveau. Au point que le téléphone manquait de lui échapper. Aaaaah ! Petit bruit échappé d’entre ses lèvres, tandis qu’il rattrapait de justesse son appareil. Lançant un regard à Russel, et riant à nouveau devant sa connerie. Il sait pour sûr à quoi ça sert ! Humeur joyeuse et joueuse empoignant sa voix qui s’élevait au ralenti. Tout tournait autour de lui, et le forçait à cligner plusieurs fois des paupières pour se reconcentrer. Se raccrochant difficilement à la réalité alors que ses pensées s’entrechoquaient presque dangereusement. Tout se mélangeant, même si les événements passés étaient déjà oubliés. Seule comptait la farce à faire à son frère. Son pouce appuyant sur la touche prisée pour enfin appeler Nathaniel. Sa main libre gesticulant entre eux, pour intimer à Russel que la blague n’allait pas tarder à se réaliser. Quelques tonalités, alors que la sonnerie retentissait à l’autre bout du fil. Ouais. Y a quoi ? Rien qu’à l’entente de la voix de son frangin, Nathan ne pût réprimer que très difficilement le rire qui lui échappait. Manquant royalement de reprendre un air plus sérieux lorsqu’il voulu s’exprimer. Eh Niel, c’était quoi encore le soucis avec le gaz là ? Nan parce qu’on se posait la question avec Russel et j’veux dire, y a pas de gaz à l’appart, du coup on comprend pas trop… Un ricanement sur le bout des lèvres. Hein ? Mais c’est quoi cette question là ? Le gars de la compagnie à encore rappelé ? Sérieusement, s’il recommence à nous harceler je vais lui faire bouffer ses contrats à taux réduits. Nathan ne pu réprimer le hurlement qui s’ensuivit, encensé par la confusion de son frère, mais également par l’état euphorique de Russel qui riait à ses côtés. Putain mais vous vous foutez de ma gueule en fait ? Vous êtes bourrés les gars c’est ça ??! Nouvelle explosion de rire de la part du Summers plus âgé. Non mais attends ! Vraiment ! Niel, c’est quoi le gaz qu’ils ont pour se la péter comme ça ? On a bien assez avec toi ici, pas la peine d’en faire des… des caisses... Eclat provoqué une fois de plus, sans que Nate ne puisse se contenir. J’hallucine. Les gars vous abusez. Vous êtes trop cons, c’est pas possible. Malgré la réprimande, Niel riait également à l’autre bout du fil. Mais plus de leur état à eux, que des blagues partagées par les deux en état d’ébriété.
L’appel fut rapidement expédié. La ligne coupée, les éclats de rire provenant autant d’un côté que de l’autre au moment de raccrocher. Niel ayant certainement dû expliquer la situation à un collègue, en riant de leur état de dépravés. Les deux amis n’en pouvant plus de leur connerie, riant à en perdre haleine. Leur euphorie encensée par l’alcool et les effluves aromatisées. S’écroulant sur le canapé, les éclats de leur bonne humeur, entrecoupés par leur respiration qu’ils devaient reprendre sous peine de succomber. Les échos de leurs voix s’élevant encore quelques minutes après, alors que la fatigue commençait à les rattraper. Un silence bienvenu s’installant au bout d’un certain temps, signalant que les deux s’étaient assoupis. Endormis, bercés par le toucher alcoolisé. Leurs têtes finissant dans les coussins, tandis qu’ils roupillaient jusqu’au petit matin. Deux belles loques avachies sur le canapé. Un bien rigolote vue pour Niel, qui parvint à rentrer chez lui avant que les deux amis ne se réveillent. Une part de pizza réchauffée entre les mains, alors qu’il s’amusait déjà de la situation en les voyant émerger. Un mal de crâne empoignant Nathan, qui grimaçait déjà en se redressant. Geignant aux côtés de Russel, dans le même état déplorable que lui. Alors, ça décuve ? Rire taquin en croquant dans sa part de pizza. Nathan se massait déjà les tempes, comprenant seulement que son frère se trouvait bien avec eux. Hn, c’est déjà le matin... Ton affirmatif de la part de Niel, qui se relevait de là où il était. Ouep. Courage pour la gueule de bois, vous étiez bien plein cette nuit. Russel gémissait à sa gauche, et sa voix était étouffée, comme s’il se cachait derrière ses mains. Se plaignant qu’ils avaient trop bu, se lamentant de leur état. Plus jamais je bois. Nathan émis un son approbateur pour signifier qu’il était d’accord avec son ami. Moi non plus bro. Niel ricana devant le spectacle offert et termina sa bouchée avant de répliquer d’un air mi-amusé, mi-dépité. Vous dites ça maintenant mais vous allez quand même recommencer à la prochaine soirée. Double grognement de la part des anciens torchés, parce qu’ils savaient que Niel avait raison sur ce coup. C’était comme ça à chaque fois. Bon les gars j’vais me coucher, tâchez de pas faire trop de bruit hein. Parce que se mettre une race comme pas permis c’est bien beau, mais faut encore ranger tout ce bordel maintenant. Nathan soupira lourdement dans ses mains en se les passant sur le visage. Russel à ses côtés se laissant aller à retomber en arrière sur le canapé. Tête dans les coussins, tandis que tous deux exprimaient en coeur, leur joie intense à l’idée de s’occuper de tout ranger. Naaaaaaaan... Uuuugh... Avec le ricanement de Niel en arrière plan, qui s’en allait vers sa chambre pour les laisser en paix. Leur offrant ainsi le temps de constater les dégâts de la veille. La soirée s’était bien déroulé. Mais la matinée était bien plus compliquée à affronter. Et leur gueule de bois, à assumer.
ⒸSlythbitch
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Pizza party [Pv Russel et Nathan]
✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦