✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Sam 9 Juin - 2:44
When masks fall ft. Daisy Johnson
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Avez vous déjà eu cette sensation d’être incomplet? D’avoir quelque chose qui vous manque ? Une partie de vous que vous n’avez pas encore découvert ? Cette fameuse partie sans laquelle vous serrez en paix avec vous-même ? Cette fameuse sensation d’avoir un vide en soi, et espérer qu’un jour, elle se comble pour enfin savoir qui vous êtes vraiment ? Parce que moi, oui.
Les gouttes d’eau tombaient à une vitesse et une abondance rarement vu, ajouter à cela le vent plus qu’acharné et enfin des éclairs pourfendant cette fin de soirée chaotique. Tous les ingrédients étaient réunis pour une conclusion des événements plus qu’épique. Dramatique sûrement, mais épique. L’eau coulait à présent sur le visage de Fitz. Son visage déchiré par la colère, la haine. Il était furieux. Mais furieux contre qui ? Contre la personne qui se tenait devant lui. Daisy Johnson. Sa meilleure amie. L’une des personnes qu’il aimait le plus sur cette Terre. Une des personnes en qui il aurait eu assez confiance pour lui laisser Ellie. C’était pour dire à quelle point elle comptait pour lui. Mais plus maintenant. Il ne voyait plus la douce et gentille Daisy, mais plutôt un monstre qui lui ressemblait à deux gouttes d’eau. Une créature du diable qui ne méritait rien d’autre que la mort. Le jeune homme, toujours sous le choc de ce qui venait de se produire, baissa la tête un instant. Avec sa main libre il se frottait les yeux. D’un geste ferme, il ordonnait aux autres gardes rouges présents de ne pas intervenir. C’était devenue personnel. Puis, d’une voix d’un calme terrifiant, il disait ces quelques mots. « Tu m’as trahis... Tu nous as trahi, tous» il relevait la tête pour la fusiller du regard. Ce coup-ci, la voix calme était remplacé par presque un hurlement. « Tu nous as tous trahis Daisy ! La ville, le Shield, tes amis… Jemma... » Sa voix craqué presque, puis la pensée de Daisy près d’Ellie lui donnait un frisson dans le dos. Il s’approchait des deux personnes à genoux, pointait le pistolet vers l’un des deux. « Alors, tu vas le payer ». Puis, le bruit d’explosion du pistolet signifiait qu’une balle venait de sortir. Le cadavre s’écroulant le confirmait. Puis, il tournait la tête pour fixer de nouveau Daisy. « Tu m’as tellement déçu... »
quelques heures plus tôt
Fitz savait qu’aujourd’hui, un petit raid était prévu. La veille, ils avaient reçu une information comme quoi un groupe d’émergé allait se trouver à tel endroit à tels moment. La source étant plutôt fiable, il s’agissait donc d’une occasion en or pour tout le monde. Une occasion à saisir à tout prix. Il finissait de prendre ses affaires alors qu’il allait poser un baiser sur le front de sa petite fille. Il l’observait quelques instants avant de retourner dans le salon. Jemma s’y trouvait. Il l’embrassait à son tour avant de la prendre dans ses bras et de lui souffler à l’oreille. « Je risque de ne pas être à l’heure ce soir, comme d’habitude, mais cette fois encore plus, rien d’important juste un prototype à finir, enfin tu vois ce que c’est... » Il n’aimait pas mentir à sa femme, mais il le devait. Avec un dernier baiser, il récupéra ses affaires, et sortait de son cocon. La journée se passait plutôt bien, la routine à vrai dire. Mais en sentait déjà la tension, la concentration pour l’événement de la soirée. Les heures défilaient avant qu’il ne soit enfin l’heure. Fitz rejoignait la patrouille spécialement choisie pour l’opération. Il aimait aller sur le terrain, c’était un moyen de la base. La zone était encerclée à présent, il n’y avait plus qu’à attendre l’arrivée des fameux émergés. Quelques secondes plus tard, tout un groupe arrivait, c’était alors que le groupe lançait l’assaut. Tout le monde courait dans tous les sens, c’était un bazar sans nom. Un membre du groupe tentait de s’échapper par un côté. Fitz l’ayant vu, il se mit à sa poursuite sans tarder. Après quelques moments de courses poursuites, l’émergé était prit au piège dans un cul-de-sac. Fitz restant à une bonne dizaine de mètres, levé son arme de poing et visait la personne. Étant donné qu’il était seul avec, il préférait prendre des précautions plutôt que de se mettre en danger. D’une voix la plus autoritaire possible, il hurlait. « Main en l’air ! Tourne-toi doucement ! » Tout ce qu’on pouvait dire à ce moment, c’était que le jeune marié n’était pas prêt pour l’ouragan qui était en train d’approcher.
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by Wiise
Daisy Skye Johnson
Inhumain
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Codename : Quake
Pouvoirs : Inhumaine : génération d'ondes et vibrations sismiques. V'la le séisme dans ta gueule.
Immunité contre lesdites vibrations qui peuvent jusqu'à prendre la vie des personnes touchées. Limitation pour le moment déterminée à 3.2 de magnitude sur l'échelle de Richter.
Skills : experte en informatique - tireuse surentraînée - maîtrise des combats rapprochés et à mains nues - spécialisation dans l'espionnage et l'infiltration
Emergence :
Maitrise :
Messages : 677
DCs : Aidan & Aelys & Kaine & Avery & Nikki & Gwen & Klaus & Matthew & Heather & Isaac & Luke & Haiden & Erica & Norrin & Charles & Asami & Evan & Tysha
Pseudo : Renescence
Dim 24 Juin - 11:32
When masks fall
All that I see, is the wickedness around me. I refuse to believe, the apocalypse inside of me. I can't even trust myself. I'm burning in my skin. Standing at the gates of hell, but nobody will let me in
Comment en étaient-ils arrivés là ? Elle ne saurait le dire. Comment son meilleur ami avait-il pu à ce point se transformer en un monstre sans coeur et sans valeur ? Elle n'avait pas les mots, Daisy. La pluie et le vent giflant son visage, l'émergée ne pouvait qu'assumer. Les événements tant craints et récriés lui tombant dessus, sans la moindre chance d'y échapper. Ce jour devait-il vraiment avoir lieu ? Skye pensait que non, le destin l'avait voulu autrement. A genoux, les poings serrés, les traits déformés, la traîtresse reconnue ne pouvait qu'haïr. Mais qui exactement ? Son meilleur ami, celui pour qui elle aurait donné sa vie ? Ou elle-même, à cause de ce sang démoniaque qui coulait dans ses veines ? Il n'y avait pas de réponse parfaite. Il n'y avait pas d'idéal à attendre ou atteindre. Il n'y avait que cette rancune, cette colère, ce malentendu régnant entre ces deux âmes esseulées. Reliées, il fut un temps, par une affection infinie. Par un lien presque familial, si l'on omettait le sang non partagé. Déchirées aujourd'hui, par une émergence reniée, par un déni qui aurait dû se pérenniser. Les mots, durs et froids, résonnant dans l'esprit rendu atrophié de l'informaticienne. Ces termes, si infimes, mais si tranchants, qui dansaient dans sa tête, telle une humiliation destinée à ne jamais prendre fin. Tu m'as trahi. Tu nous as trahis. Ils tournaient, dans son cerveau, tel un couteau qu'on plantait dans une plaie. Une fois, puis deux fois, puis trois fois. Et on recommençait. Travail de boucher, acharné et pourtant bâclé. Car il n'était non pas question d'affiner l'arme. Mais de tourmenter l'âme. « Fitz, je t'en prie, ne fais pas ça. » Tentative ridicule, pittoresque, risible, de communiquer. Mais la manière douce ne fonctionnait pas. Elle n'avait jamais marché, pas avec lui. Vision décharnée, embuée, par des larmes ou bien par l'eau de la pluie, impossible à distinguer, d'un canon qui se posait sur le front de cet allié. Homme qui aurait pu être un ami si seulement Skye avait eu assez de temps pour le connaître. Pour fuir ce garde monté par une hostilité grandissante. « FITZ NON ! » Echo d'un coup de feu tiré en pleine tête, image enregistrée du crâne qui éclate en mille morceaux. Sang alors giclé sur le visage et le buste de la geek, qui n'avait désormais plus rien à quoi s'accrocher. Plus d'espoir de retrouver cet ami tant aimé.
------------------------ Quelques heures plus tôt.
« Y a que moi qui le sens pas, ce coup ? » Inquiétude à peine dissimilée dans la voix de cette émergée nouvellement intégrée. Skye n'était pas à son aise, mais elle avait toutes les justifications du monde pour ça. Elle avait perdu son amante, perdu ses amis. Elle ne savait si Jemma et Fitz avaient eu vent de sa désertion du SHIELD, mais sans nouvelles de leur part, elle ne pouvait que prétendre à une solitude certainement méritée. Après tout, elle avait choisi son camp. Il n'avait pu en être autrement. Elle sentit une main se caler dans son dos, faible tentative de réconfort qui cessa bien trop vite. De toute manière, il était trop tard. L'objectif avait déjà été déterminé, et aucun retour en arrière n'était accepté. Elle était comme toutes les autres personnes réunies en ce jour. Elle avait choisi de se battre à leurs côtés, pour faire valoir leurs droits, leur humanité. Pour que la justice reprenne sa place initiale et qu'on les laisse vivre, eux, ces émergés reconnus, en paix. Parce qu'ils n'avaient rien demandé. Ils n'avaient jamais rien demandé. Mais tout de même. Ce coup, elle ne l'avait jamais senti. Et à juste titre.
La Garde Rouge les tenaillait, taupe inconnue qui avait dévoilé leur position, qui avait foutu en l'air tous leurs plans. Les tirs fusaient, les hurlements aussi. L'homme qui avait tenté de la rassurer la poussa d'un coup d'épaule, ses iris éberluées accrochant aux siennes quelques secondes seulement. « COURS ! » Un temps d'hésitation, infime. Une main tendue vers lui, Daisy ne voulait pas laisser tomber son futur ami. Mais il secoua la tête, et à peine eut-elle le temps de lui répondre qu'un soldat se dirigeait vers eux. Alors elle ne se fit pas prier, l'informaticienne effrontée. Prenant ses jambes à son cou, elle espérait raser les murs. Revenir vers les siens, trouver un moyen de contourner cette guerre déclenchée. Des bruits de courses attirant son ouïe, Skye se savait poursuivie. Le souffle hachuré, le coeur battant à tout rompre, elle n'avait de choix que de continuer. Courir, fuir. A tout prix. Une ruelle qui s'offrait à sa gauche, une autre à sa droite. Sans réfléchir, elle saisit la première opportunité à elle, et vira sur le côté. L'émergée fut toutefois obligée de freiner des quatre fers, quand au bout des quelques mètres gagnés, ne se découvrait qu'un mur pour toute sortie de secours. « Non... » murmure supplicié alors qu'une ombre se dessinait à ses pieds. Skye ferma ses yeux quelques instants, se sachant prise au piège alors qu'une respiration se faisait entendre derrière elle. Le déclic familier d'une arme à feu attisant ses oreilles tandis qu'elle pouvait deviner qu'on la mettait en joue. C'en était fait. Son sort était scellé.
Ordre soudainement claqué d'une voix familière, bien trop familière, qui fit écarquiller les yeux à Daisy. Elle leva ses mains lentement alors que sa bouche s'arrondissait. Non. Pas lui. Pas son meilleur ami. Corps qui se mit à trembler alors qu'elle obéissait à l'injonction, se mouvant avec une lenteur délibérée, peut-être même exagérée. Le drame était là, planant telle une ombre malfaisante. Noirceur qui accueillait à bras ouverts ces deux personnes aux souffles saccadés, aux visages fatigués et surpris. Le choc se dessinant sur chacun de leurs traits alors qu'un silence pesant s'installait. L'eau tombant drue, soudainement, glaçant leurs postures déjà figées. « F-Fitz ...? » Chuchotement plus qu'un hurlement, la déception ainsi que la désolation traçant un nouveau chemin dans le coeur de la brunette. Après la femme de sa vie, elle avait affaire à son meilleur ami. Trahison doublée, organe vital devenant serré. « Alors toi aussi, tu es des leurs. » Simple constatation, amertume à peine retenue derrière cette révélation qui prenait doucement place dans les méandres de son esprit perdu. Mais c'était son ami. Son meilleur ami. Sa famille. Elle pouvait l'atteindre. Elle devait forcément l'atteindre, non ?
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Mar 26 Juin - 3:24
When masks fall ft. Daisy Johnson
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Lorsque Fitz tenait enfin en joue le fameux ou fameuse émergé en joue, c’était mission accomplie. Il n’y avait plus qu’à ramener l’émergé à la base et l’affaire était jouée. Fitz était observateur et calculateur en temps normal, mais avec la pluie, le vent, il était bien plus difficile de déceler les informations que de manière habituelle. Cependant, les longs cheveux appuyaient le fait que c’était une émergée. Lorsque la fameuse émergée exécuta l’ordre, elle était tremblante. Fitz, ne connaissant que trop bien ce type de personne, il se doutait qu’elle préparait quelque chose, probablement un stratagème pour faire diversion alors qu’il n’était pour le moment seul avec elle. C’était pourquoi le membre de la rouge raidissait sa position et tenait plus fermement l’arme dans ses mains. Lorsque l’émergée était à présent face à lui. Fitz avait un mauvais pré sentiment. Elle avait l’air familière. Il ne saurait dire au premier abord, peut-être la façon dont elle se tenait ? Sa dégaine ? Il ne savait pas. L’homme faisait donc un pas de plus vers l’émergée pour l’identifier si possible lorsqu’il avait l’impression de reconnaître le visage d’une amie. D’une amie chère. Il espérait à ce moment précis qu’il rêvait, que ce n’était que la fatigue qui lui jouait des tours. qu’il allait d’un moment à l’autre ouvrir les yeux, et au lieu de voir cette scène plus qu’angoissante, voir le visage de Jemma, qui allait illuminer son réveil. Mais rien de tout ça ne se produisait. Bien au contraire.
« F-Fitz ...? » Aucun doute la-dessus. « Alors toi aussi, tu es des leurs. » ajoutait-elle alors que le jeune père ne bougeait plus. Figeait par ce qu’il venait de voir d’apprendre. Lui qui n’avait pas l’habitude de vivre de telles situations, il était pris au dépourvue pour ce coup. Il entrait dans un conflit intérieur jugeant le pour et le contre. Mais très vite dépassé par tout ça. Il baissa l’arme. Le tout se mélangeait dans sa tête. Il se prenait cette dernière dans ses mains, reculant de quelques pas tout en chuchotant assez fort pour que sa meilleure amie puisse l’entendre. « Non, non non non non, non ! Ça ne peut pas arriver, rien de tout ça ne peut arriver » se répétait-il. Il levait la tête, un peu tremblant et regardait à présent la jeune femme. Non. C’était impossible, il devait y avoir une erreur. C’était obligé. Daisy était non seulement la meilleure amie de Fitz, mais aussi celle de sa femme. C’était ça, jamais Daisy ne serait l’un de ces monstres. Elle avait dû se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. C’était sûr même. Profitant qu’ils soient encore tout seuls. Fitz, un peu perdu s’approchait de la femme, et regardait un peu partout. « C’est une erreur, il n’y a que ça de possible, c’est impossible que tu sois comme eux. » toujours la voix tremblante. On sentait dans ses mouvements qu’il était déstabilisé, secoué, perdu. On sentait presque qu’il allait perdre la tête. Puis, il se mit à fouiller les alentours, à une dizaine de mètres, énergiquement, il regardait, à droite, à gauche, en haut, ce que Daisy faisait, il retournait des caisses. « Il faut te cacher, il faut que tu puisses... »
Il s’arrêtait net. Sa tête lui semblait lourde, si lourde. Le sol semblait se dérober sous ses pieds. Ça y était. Fitz commençait à craquer. Il n’avait jamais eu à faire à d’événement aussi particulier auparavant. Il n’arrivait presque plus à tenir debout, il était plié en deux, cherchant avec sa main quelque chose à s’accrocher, une ancre, un mur. Qu’importe, mais il ne le trouvait pas. Sa respiration commençait à saccader, on avait l’impression qu’il n’arrivait plus à respirer. Il s’aventurait à faire deux pas sur le côté avant de trébucher à genoux. Il continuait à quatre pattes toujours avec autant de difficulté à respirer avant de toucher une surface solide. Il se remettait difficilement sur ses pieds, toujours plié. Et d’une voix qui craquait sous l’émotion, la peur de la dure réalité. « Daisy, dis-moi que t’es pas des leurs, dis-moi que c’est pas vrai. » répétait-il comme-ci à un moment, tout allait se calmer. Mais rien n’arrivait. Il lâchait son arme au sol. Tout en répétant sa phrase. Il n’acceptait en rien ce qu’il se produisait, et encore moins le digérait-il. Soudain, une pensée d’horreur lui passait à la tête. La pensée que Daisy soit effrayée de lui. Une pensée qu’il ne pouvait supporter. Avec quelque petit geste appuyé sur le mur, il essayait de se remettre un peu plus droit. Puis s’adressait à nouveau à sa meilleure amie. « Tu sais que je ne te ferais aucun mal, Daisy ? Pas vrai, hein ? » en essayant de tourner la tête et cherchant les yeux de la jeune femme. Avant de retourner face au mur. Avait-il commis irréparable ? Pas encore ? Il ne savait plus rien de rien. Il était perdu. Il cherchait le réconfort de son amie, mais se doutait qu’il ne risquait pas de le trouver. Cette scène lui brisait le cœur. Jamais l’imperturbable Leopold Fitz ne fut autant secoué. Jamais le solide Leopold Fitz ne s’était autant approché de la folie. Jamais le cruel Dr. Leopold Fitz n’était aussi proche d’éclore. Jamais.
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by Wiise
Daisy Skye Johnson
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Pseudo : Renescence
Mer 1 Aoû - 15:40
When masks fall
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La souffrance se lisait sur le visage de l’informaticienne désabusée. Son cœur se brisait en petits morceaux, d’ores et déjà fissuré. Les révélations du passé et du présent se mélangeaient, les visages des êtres aimés s’entreposaient les uns sur les autres. Daisy revoyait Carol dans son uniforme, au SHIELD, tout en croisant le regard de Fitz, en pleine action dans la rue. Les larmes perlaient au coin de ses yeux, mais la fierté de la brune la poussa à les ravaler, quand bien même la pluie pouvait aisément les masquer. Quelque chose dans l’intonation de l’émergée, dans sa posture, indiquait que la peine l’accablait, chaque seconde un peu plus. Voir ainsi son meilleur ami la tenir en joue la fracassait, littéralement. Elle aurait voulu que tout ne soit que songe, plutôt qu’immonde mensonge. La brune espérait, dubitativement toutefois, se réveiller d’un instant à l’autre. Rouler sur son lit pour finir dans les bras de sa belle blonde, glisser sur le côté pour saisir son téléphone et lire les messages de Fitz-Simmons. Mais elle avait beau fermer les yeux et les cligner plusieurs fois d’affilée, le paysage ne changeait pas. Il demeurait, ainsi, terne et sombre. La pluie et le vent la faisant frissonner alors qu’une vague, glaciale, s’acharnait en son for intérieur. Le mal était déjà fait, et quelque part, elle ne le savait que trop bien.
Fitz semblait aussi éberlué qu’elle, à juste mesure. La vérité de leurs natures respectives se dévoilant, sans états d’âme. Aucun des deux ne pouvait désormais échapper à l’autre, ni à leur double-vie respective. La révélation mutuelle les broyait, de l’intérieur comme de l’extérieur. Un orage grondant au loin, image parfaite du foudroyant face-à-face qui s’opérait ici-bas. Skye ne savait ni quoi dire, ni quoi faire, alors que ses mains levées se baissèrent en même temps que l’arme de son ami. Brièvement, le geste de celui-ci éclaira ses traits, un espoir fou la prenant. Peut-être, finalement, qu’il était rentré dans la garde avec les mêmes principes que ceux de l’élue de son cœur. Peut-être qu’il aidait les émergés de l’intérieur. Mais la vérité, implacable, ne lui laissa aucun répit. Se rappelant à elle en même temps que des traitres mots fusèrent, bien trop véridiques pour vouloir réellement les entendre. « […] C’est impossible que tu sois comme eux. » Daisy grimaça à la remarque inconsidérée, voulant, en l’instant, l’ignorer. Ce qu’elle fit, quémandant l’attention de son ami. «Fitz, calme-toi. On peut arranger ça. » Déjà, elle se rapprochait de lui. Déjà elle tournait la tête de droite à gauche, de gauche à droite. L’affection qu’elle vouait à Leopold prenant le dessus sur ses instincts pourtant conservateurs. «On peut trouver un moyen d’empêcher ça. Je vais tout t’expliquer et tu vas voir qu… » Ah, qu’elle était candide l’informaticienne. Que l’organe battant dans sa poitrine pulsait avec bien trop de fortes convictions. Guidée par de faux-espoirs, la pluie n’était rien comparée à la douche froide que lui réservait son ami. Le Garde, car il n’y avait plus d’autres mots pour le décrire, se récriant à son encontre.
Skye se figea, quelques secondes seulement. Ses iris s’ancrant dans celles teintées, elle l’aurait juré, de folie de Fitz. Il y avait quelque chose dans ses traits, dans ses prunelles, qui crispa la jeune femme. Lui arrachant un tremblement de crainte alors qu’elle ne savait plus quel ton user. Acculée, contre un mur, coincée par un ami bien trop dur, l’hacktiviste ne savait où donner de la tête. Les collègues de Leopold pouvant, à tout instant, intervenir dans ce duel mystérieusement entamé. Les amis et alliés de la Résistante affrontant courageusement le piège qui s’était refermé sur eux. «Fitz, je… » C’était peine perdue. Elle le savait, quand bien même elle insistait. Les interrogations suivant les déclarations du Garde armé finirent toutefois par avoir raison de son optimisme inconsidéré. Baissant les yeux, Daisy chercha quelque chose. N’importe quoi qui puisse lui servir de soutien, comme de rempart. Pressentant que le pire était encore à venir tandis qu’elle se devait d’infirmer et détruire les espérances folles de Leopold. «Je suis comme eux. Je ne suis pas venue ici pour une promenade de santé, Fitz. Tu le sais. » finit-elle par lui répondre, le regard en biais. Il se doutait du pire mais espérait le meilleur. Tout comme elle, dans le fond. Quand bien même leurs camps s’opposaient radicalement. «Ah vraiment ?! » s’exclama-t-elle soudainement. De la main elle désigna l’arme tenue par son ami. Serrant des dents alors qu’elle tentait de comprendre. «Alors qu’est-ce que tu fais là ? Qu’est-ce que tu fais avec eux, Fitz ? » Ils étaient l’injustice incarnée. Tout le contraire des valeurs auxquelles aspirait l’intrépide jeune femme. «Pourquoi est-ce qu’il y a peine deux minutes, tu étais prêt à m’embarquer ou à commettre le pire ? » Pourquoi est-ce qu’il devait, lui aussi, la trahir ?
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Ven 24 Aoû - 22:38
When masks fall ft. Daisy Johnson
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La pluie continuait de battre de plus belle, manquant d’arracher le peu de mobilier et d’affaires présente autour des deux. Fitz n’en pouvait plus. Lorsque Daisy lui demandait pourquoi il était avec eux, c’était clair comme de l’eau de roche pour lui. Dans sa vision parfaite du monde, c’était les gentils. Ils faisaient certes le sale boulot mais ils œuvraient dans le but du bien commun. Il essayait de se déplacer un peu tout en parlant. Il ne voulait pas entrer dans les détails, mais il voulait expliquer sa situation à Daisy. Peut-être comprendrait-elle une fois cette version dans la tête ? « J’avais rejoint le SHIELD il y a un moment, mais ça tu le savais déjà. Mais il y a un peu de temps, on m’a proposé un poste dans la garde rouge. C’était mon opportunité d’aider. Tu me comprends ? C’est ma façon de sauver Ellie et Jemma de ces choses, de les garder le plus loin possible d’elles. Jamais elles ne leur feront de mal. » Le jeune homme ne répondait pas à sa remarque sur le fait de vouloir lui faire du mal. Il ne savait pas que c’était elle au début, puis, c’était le temps qu’il accepte l’information. Mais en aucun cas il ne voulait lui faire du mal. Sa tête lui faisait si mal qui loupait un pas et se retrouvait une nouvelle fois un genou au sol. Le genou se trouvait sur l’arme laissait au sol plus tôt. Il relevait la tête vers Daisy quand un éclair qui frappait au loin lui fit un flash blanc.
Lorsque l’homme récupérait sa vue, il ne pleuvait plus. Un nuage recouvrait le soleil. Il se tenait quelque part de familier. C’était la rue devant chez lui. Il se tournait par réflexe et voyait sa maison détruite. Il ne restait que des ruines. L’homme se mit à hurler le nom de son enfant et de sa femme, en vain, aucune réponse. Alors qu’il s’apprêtait à courir à l’intérieur pour les trouver. Une voix trop familière à son goût le stoppa net. « ça ne sert à rien de hurler, elles ne sont pas là. » Il fit demi-tour avant de faire volte-face. C’était lui. Identique. Trait pour trait. Une copie conforme de lui même. Si ce n’était qu’il avait une coupe plus net, avec un costard incroyablement propre ainsi qu’une petite paire de gants en latex bleus. Il s’approchait doucement, d’un pas assuré. Alors que Fitz était paralysé. L’homme s’arrêta à un bon deux mètres de l’homme. Il avait toujours le regard autre part, aucune fois leurs regards ne s’étaient croisés. Fitz, avec une voix qui craquait sous le choc prenait la parole. « Qui es-tu ? Mais… Mais que s’est-il passé ici ? ». L’homme souriait. Évitant toujours le contact. Il répondait d’une voix si étrangement calme que ça en glaçait le sang de Leopold. « Qui je suis ? Ça n’a que peu d’importance, et puis tu le seras bien assez tôt. il marquait une courte pause.Avant de reprendre. Ici ? C’était bien ton quartier non ? Celui où vivaient ta femme et ton enfant ? l’utilisation du passé faisait battre le cœur de Fitz si fort qu’il commençait à se sentir mal. C’est très simple, un raid de ces fameux ‘émergés’. Ils n’ont pas fait la différence entre innocent et garde. Il lâchait un soupir. Elle était si jeune, comment s’appelait-elle déjà ? Ellie ?. » Fitz s’arrêtait alors de l’écouter et partait en courant dans ce qui semblait être sa maison. Lorsqu’il passait le seuil de la porte, le spectacle d’horreur qu’il découvrait confirmait l’hypothèse qu’elle n’était plus là. Fitz passait presque ce qui semblait comme des heures à les chercher, il fouillait dans tous les recoins pour trouver des preuves de leur départ. Des indices qui montreraient qu’elles sont toujours en vies. Mais après un temps si long. Fitz s’agenouillait dans les décombres. Il commençait à perdre espoir. Lorsqu’un petit reflet lui attirait l’œil. C’était le cadre. Le fameux cadre à l’entrée de chez lui. Elle semblait presque qu’intacte malgré l’accident. Il lâchait quelques larmes quand il tenait la photo dans ses mains. La voix de l’autre Fitz reprenait, ce qui faisait sursauter Leopold. Il se tournait, passait un coup avec sa paume de main pour essuyer les larmes, et le regardait. Il se tenait là, en plein milieu des décombres. Debout, impassible. Comme si cet homme s’en fichait totalement du sinistre. Il reprenait avec la même voix. « Inutile de les chercher. Elles sont mortes. » Le dernier mot résonnait dans sa tête. Impossible. C’était tout bonnement impossible. Fitz se mettait alors à hurler. « Arrête de mentir. Dis-moi où elles sont ! ». Ce à quoi l’homme laissait échapper un nouveau sourire. « Tu as tous les indices sous toi. Qui sait, tu te tiens peut-être sur leur cendre. » Quand tu finiras par accepter la vérité, je serais dehors. Puis, l’homme s’en allait. Fitz se répétait que ce n’était pas vrai, il mentait, elles étaient en vie, il le savait. Le temps passait et la peur que le double de lui ait raison monté en lui. Il ne voulait pas. Il ne fallait pas qu’il se disait. Il lui fallait toutes ses forces pour se relever, il rangeait la photo calcinée sur un bord dans sa poche avant de sortir de sa maison. « Que veux-tu ? » Lui demandait-il.
Fitz se rapprochait doucement de l’homme. Quand celui-ci reprit. « Te faire comprendre, te faire comprendre ce qui arrive quand tu n’es pas capable d’agir. De faire ce qui est nécessaire. Voilà à quoi ça mène. » Disait-il sans faire aucun mouvement. Puis, il faisait un mouvement de bras et tout autour ne devenait que brumes. Puis, le soleil se montrait. Fitz clignait des yeux, se frottait un coup avant de mettre une main pour faire un peu d’ombre. Il réalisait qu’il n’était plus au même endroit. Il était sur un balcon. Quand il s’approchait du bord, il voyait le quartier, et surtout sa maison. Elle était cette fois-ci en bon état. Instinctivement, il prit la photo de sa poche, et la regardait. Elle était comme neuve. Il regardait à présent sa maison, et la lumière à la porte confirmait qu’elle était bel et bien habitée. Fitz lâchait un soupir de soulagement. Quand la voix de l’autre Fitz raisonnait cette fois-ci dans sa tête. Il portait ses mains autour de sa tête comme pour essayer de se retenir de d’exploser. Mais rien à faire, la voix était bien là. « Ce que tu vois, c’est ce qui se passe quand tu agis. Quand tu prends les décisions. Quand tu fais les choix difficiles. Quand tu fais ce qui doit être fait. » à la fin de cette phrase il apparaissait à ses côtés. Il continuait à avoir cette allure qui était à la fois effrayante mais aussi sérieuse. Comme s’il n’avait jamais ri de sa vie, qu’il ne connaissait pas l’humour. Il s’approchait un peu plus. « Je suis toi. Enfin, je suis comme certains appelle ça, ta conscience. » C’était à ce moment que le fait d’être dans une sorte de rêve le frappait en pleine face. Mais tout semblait si réel pourtant ? La perte des êtres qu’il aimait, la sensation de vide. C’était bien là. La conscience continuait. « Ce que j’essaye, enfin, ce que tu essayes de te montrer, c’est que si tu veux protéger Ellie et Jemma, il va falloir arrêter d’être faible. Arrêter d’être ce petit Fitz tout gentil et timide qui ne parle à personne de peur de déranger. Mais plutôt ce Fitz dont personne n’ose venir à sa table de peur de l’énerver. Je peux te montrer, avec mon aide, tout sera plus simple. Il suffit juste que tu l’acceptes et que tu prennes ma main. » Puis, il tendait la fameuse main toujours avec ce gant. Fitz était perdu. Mais dans l’absolu, il savait qu’une seule chose était vraie. Son désir de faire tout ce dont il était capable pour protéger sa famille. Il tendait donc la main, attrapant et serrant la main de l’autre Fitz. « Bien » disait-il.
Le bruit de l’éclair sortait Fitz de ses pensées. Même si quelques heures venaient de se passer, seulement une demi seconde venait de s’écouler dans le monde réel. Mais quelque chose avait changé le temps de cet éclair. Il ne bougeait pas. Il ne parlait pas. Avec sa main droite, il touchait le sol, comme pour s’assurer que c’est bel et bien réel. Mais oui que ça l’était, il en arrivait vite à la conclusion. Puis, avec toute l’agilité, l’équilibre et la tête totalement sur ses épaules, il attrapait le pistolet et se relevait. Il tenait l’arme dans une main, sans lancer de regard à Daisy, il fouillait ses poches, sortant deux gants blancs. Ils n’étaient pas en latex mais ils allaient suffire. Il les enfilait, avant de reprendre tout bas, toujours en évitant le contact avec les yeux de cette dernière. « Tu sais, il était prêt à t’aider. Il le voulait. » il marquait une courte pause. Avant de se remettre à l’avoir en joue de son arme de poing. « Mais c’est trop tard. Le docteur va prendre les commandes. » Disait-il avec le même air froid que le double Fitz du rêve. Mais c’était fait. Il n’était à présent plus le double de Fitz ou quoi que ce soit. Il était Fitz. Le Fitz. C’était ce qui le définissait à présent. Il relevait les yeux presque au même moment qu’il la pointait pour la foudroyer d’un regard glacial, sans émotion. Il était froid. Mais surtout, il préférait qu’on le nomme Dr. Fitz.
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by Wiise
Daisy Skye Johnson
Inhumain
More about you :
Codename : Quake
Pouvoirs : Inhumaine : génération d'ondes et vibrations sismiques. V'la le séisme dans ta gueule.
Immunité contre lesdites vibrations qui peuvent jusqu'à prendre la vie des personnes touchées. Limitation pour le moment déterminée à 3.2 de magnitude sur l'échelle de Richter.
Skills : experte en informatique - tireuse surentraînée - maîtrise des combats rapprochés et à mains nues - spécialisation dans l'espionnage et l'infiltration
Emergence :
Maitrise :
Messages : 677
DCs : Aidan & Aelys & Kaine & Avery & Nikki & Gwen & Klaus & Matthew & Heather & Isaac & Luke & Haiden & Erica & Norrin & Charles & Asami & Evan & Tysha
Pseudo : Renescence
Mar 4 Sep - 17:51
When masks fall
All that I see, is the wickedness around me. I refuse to believe, the apocalypse inside of me. I can't even trust myself. I'm burning in my skin. Standing at the gates of hell, but nobody will let me in
Le temps qui se figeait. Les secondes avaient beau s’écouler, aucun des deux ne se mouvait. Daisy était frigorifiée, une peur froide suintant entre ses vêtements et son dos. Elle avait beau parler, tenter d’amadouer son ami, Fitz paraissait perdu dans un autre monde, dans un autre temps. Et elle ne savait que faire, la geek. Peu habituée à faire ainsi face à son ami de cœur, à ce mari et père de famille aimant qu’elle connaissait depuis des lustres, du moins en avait-elle le sentiment. Mais Leopold avait l’air hagard, et un instant, Skye songea à en profiter. A s’enfuir pendant qu’il était perdu dans ses pensées. A rejoindre les siens et essayer de les sauver, si seulement il restait quelque chose à protéger. Néanmoins, quand bien même l’envie était grande, Daisy n’en fit rien. Tâtonnant ainsi cet abime invisible qui renfermait ses pinces noircies sur son monde tout entier. Touchant de près un fond qu’elle ne pouvait atteindre physiquement, mais dont elle se sentait déjà prisonnière. En rejoignant la Résistance, la brune pensait avoir perdu beaucoup. Beaucoup trop, même. Mais à aucun moment, elle n’avait imaginé avoir sacrifié tout ce qui la constituait. De ses amours passés à ses amis. De son métier à sa complète vie. L’informaticienne avait toujours cru en un idéal plus grand qu’elle, en des valeurs qu’elle avait toujours prôné en son for intérieur. Pour elle, la Résistance était un motif de rassemblement, et non de divergence. Mais aujourd’hui, elle n’en était plus si sûre, l’émergée. Les doutes l’assaillaient alors qu’elle observait sans piper mot son ami se tordre sur le sol. La séparation avec Carol lui revenait en mémoire. La manière dont elle l’avait abandonné, à genoux par terre au SHIELD, envahissait son propre esprit. La plaie était à vif, blessure ouverte soudainement agrandie par la vision de Fitz dans les mêmes vêtements que ceux de son ex-amante. Skye s’enfonçait dans des ténèbres qu’elle ne maîtrisait pas. L’horreur de ses choix de vie la fouettant de toutes ses forces, la mettant à terre, psychologiquement parlant. Son meilleur allié était ainsi, à murmurer des paroles quasiment inaudibles, tandis qu’elle ne bougeait pas d’un pouce. Se contentant d’être témoin d’un changement dont elle en était l’entière responsable. « Fitz ? » La geek réitérait son approche. Usant de sa douceur coutumière, se rapprochant sensiblement de celui qu’elle aurait pu nommer collègue. « Fitz, tu vas bien ? » Mais il ne lui répondait pas. Pas à elle.
Le temps s’égrenait dans une lenteur démesurée. Fitz se relevant soudainement sous les yeux inquiets et ébahis de son amie. La Résistante cherchait une possible issue de secours alors que le regard de son allié venait brusquement de se durcir. Une lueur dansait dans ses yeux, menaçante, effrayante. Se souvenant des paroles prononcées à peine quelques secondes plus tôt, Skye tenta de secouer la corde sensible de cet homme qu’elle aimait comme sa propre famille. «Tu sais que je ne leur ferai jamais de mal, pas vrai ? A Ellie, et Jemma. Jamais je les toucherai. Je les aime. Tu le sais ça, hein ? » Il semblerait toutefois que Fitz ne se souvienne plus de certains détails. S’attachant à ses poches dont il retirait des gants d’un blanc étonnamment pur. Un frisson secoua une nouvelle fois les épaules de l’hacktiviste. Sa salive restant coincée en travers de sa gorge alors qu’elle sentait peu à peu l’espoir la quitter. « Qu’est-ce que tu fais ? » Le mur derrière Daisy heurta ses épaules. Imperceptiblement, et plus par automatisme ou instinct de survie qu’autre chose, Skye s’était reculée. Comme pour se protéger de son ami qu’elle ne devrait pourtant pas craindre. Sentiment qu’elle ne pouvait retenir malgré tout. « Qu’est-ce que tu racontes ? » Les traits de Daisy se crispèrent. Ses mains venant se caler derrière son dos subtilement, à la recherche d’une arme qu’elle aurait pu trouver. Mais qu’elle n’avait jamais eu en vérité. La déception laissa un goût amer en elle quand Skye comprit qu’elle ne pouvait compter que sur elle-même. La brunette chercha à puiser quelque chose en elle. Peu importait la malédiction dont elle était victime, elle devait s’en servir pour s’en sortir, il n’y avait pas d’autres solutions. Mais le don qui faisait vibrer ses veines ne se manifestait pas. Comme si lui-même craignait les représailles qu’un certain Leopold Fitz pouvait mener. Oh bon sang. Me fais pas ça. Supplication silencieuse tandis que Daisy secouait bêtement ses poignets dans son dos. Croisant ses doigts, les décroisant aussi. Se pinçant la peau à la recherche d’une aide malheureusement infructueuse. Emerge, émerge, émerge. Gifle mentale. Accélération du battement de son cœur qui cédait à la panique montante. Tremblement qu’elle pensait percevoir dans tout son corps, mais qu’elle ne parvenait pas à contrôler. Tremblements qui n’avaient aucun effet extérieur. Putain.
« Qui est le Docteur, Leopold ? » Gain de temps. On faisait comme on pouvait. L’émergée en attente de ses merveilleux pouvoirs ramena ses bras en avant. Comprenant que les cacher ne l’aiderait aucunement. D’autant plus qu’ils ne semblaient plus très encliin à lui rendre service. Don de merde. « Qu’est-ce que tu as l’intention de faire au juste ? » Pas sûre que connaître les envies soudaines de Fitz allaient la rassurer. Ses yeux balayèrent l’horizon derrière son ami. En quête d’un ancrage qu’elle ne pouvait point trouver. Au loin, on pouvait encore entendre, à certains moments, des coups de feu tirés par les collègues de Fitz. Serrant ses dents, l’informaticienne ragea intérieurement contre son incapacité à user de ses pouvoirs quand il le fallait. Gagner du temps, c’était la seule chose qui pouvait lui sauver la vie en l’instant. « Tu crois vraiment que c’est ce que voudrait ta femme et ta fille ? Est-ce qu’elles savent au moins ce que tu fais réellement, Fitz ? Que tu es de la Garde, et que tu chasses les gens comme moi ? » Des gens comme elle. Des innocents qui n’avaient rien demandé à personne. Mais qui avaient été étiquetés comme des monstres dangereux, alors qu’eux-mêmes n’avaient aucunement conscience de leurs véritables habilités. « Je ne suis pas le danger, Leopold. Tu te trompes sur moi. Vous vous trompez tous de cible. » C’était Genosha qui n’allait pas. C’était toute l’île qui pétait un plomb. Et son propre ami s’y mettait. « On peut encore éviter ça, Fitz. » Ils allaient s’activer ces fichus pouvoirs oui ? C’était pour aujourd’hui ou pour demain ? Parce qu’elle n’était pas certaine de survivre quelques minutes de plus, au train où allaient les choses. « Laisse-moi partir, s’il te plait. En gage de notre amitié. Je ne suis pas ton ennemie. » Et lui non plus, il ne l’était pas. Du moins, elle aimait à le croire. Bien que leur relation prenait une tournure méconnaissable, à mesure que les gouttes agressaient leurs visages. Comme si la violence de la météo faisait écho aux traits déformés de Fitz. Illustrant une haine dont elle n’avait jamais eu connaissance avant aujourd’hui. Qu’était en train de devenir son meilleur ami au juste ?
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When mask fall / Ft. Daisy
✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦