Look into my eyes, it’s where my demons hide | Rathean
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Invité
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Jeu 23 Aoû - 19:09
Look into my eyes, it’s where my demons hide
Nathan & Rachel & Jean
Tu étais rentrée il y a maintenant quelques heures. Tu n’avais pas réellement vu le temps passer pour une fois et personne n’était venu toquer à la porte de la chambre que tu occupais en ce moment. Le moral n’était pas forcément assez bon ce soir pour que tu rejoignes le salon pour profiter d’un peu de compagnie autour d’une bonne bière et d’un film intéressant. Tu avais ramassé les derniers journaux que tu avais trouvés sur la route du retour jusqu’à l’appartement de ton ami. Tu n’avais rien, ne savait rien sur la disparition de Rachel, alors tu rassemblais tous les faits anormaux et divers que tu trouvais dans les revus d’actualités ou sur les réseaux sociaux. Des tas de phénomènes restaient étranges et inexpliqués. Plus tu avançais dans tes recherches, plus tu te sentais décourager. Un poids s’était installé depuis quelques jours maintenant au fond de toi. Quelque chose te disait qu’elle était toujours en vie mais sans savoir pourquoi, découvrir la vérité t’angoissait presque. Et cette vérité te semblait a porté de main et bien trop sombre pour que tu veuilles réellement l’accepter. Pourtant tu continuais de faire tout ce que tu pouvais pour la retrouver. Ces longs mois de silence sans pouvoir lui parler commençaient à peser sur ton cœur et chaque jour tu espérais faire un pas de plus dans sa direction.
Tu détaches les yeux de tes articles de journaux pour te saisir de ton téléphone qui s’est mis à vibrer. Tu fronces immédiatement les sourcils quand tu vois le nom s’afficher sur le petit écran entre tes mains. Nathan ? Pourquoi est-ce qu’il te passait un coup de fil aussi tard dans la soirée ? Ton cœur s’alourdit Inquiète, tu décroches assez rapidement. — Nathan ? Tout va bien ? Le flot de paroles qui jaillit à l’autre bout de l’appareil te donne le tournis instantanément. Tu comprends un mot sur trois mais cela suffit à te faire paniquer à ton tour. — Attends, Nathan, calme toi !, tu demandes rapidement. —Tu as eu des informations sur Rachel ? Une nouvelle pause se fait pour toi tandis qu’il te bredouille une nouvelle réponse. Les battements de ton cœur s’accélèrent et tes mains deviennent moites. — Tu es où ? Nouvelle pause. Envoi-moi ton adresse, j’arrive. Tu raccroches immédiatement. Même si tu n’as pas tout compris, le fait qu’il ait pu avoir des nouvelles, ou des informations concernant votre cousine te suffit. Tu ne veux pas passer plus de temps au téléphone, car tu te méfies de tout. Si quelqu’un te surveille, tu préfères couper court à l’appel et aller le voir directement. Au vu de son état, ça ne sera pas une si mauvaise chose après tout.
Par souci de rapidité et de discrétion tu enfiles un sweat à capuche par-dessus de ton vieux t-shirt. Tu enfiles des bonnes baskets et récupères ton arme dans l’un des tiroirs de la commode que t’as prêté Elijah et le cale soigneusement dans ton dos, au niveau de ta ceinture. Tu ne sortais plus sans cela à présent. Tu quitte en silence la chambre que tu occupes chez ton ami proche et constates finalement qu’à part toi, l’appartement est vide. Depuis que tu squattes chez lui, tu essaies de te faire le plus discrète possible pour ne pas envahir la vie privée d’Elijah. Tu t’en veux régulièrement de l’exposer à un potentiel danger mais à part lui, tu ne sais pas en qui tu peux avoir confiance. Ororo et Raven sont en cavales, ta meilleure amie absente depuis des mois et ta cousine reste introuvable. Tu soupires doucement, vivre avec un Garde Rouge te permettait tout de même d’avoir des informations sur leurs récents agissements : et c’était primordial pour toi. Etant seule, tu fonces vers la porte d’entrée, récupère tes clés et t’élances dans la nuit. Tu vérifies ton portable au moment d’arriver dans ta voiture et notes dès à présent l’adresse que Nathan t’a finalement envoyée par message.
Les rues sont désertes ce qui est une aubaine pour toi. Dans la capitale, le monde est généralement omniprésent, même après dix heures du soir. Ce soir, bien que 22h n’est pas encore sonné, il n’y a pas un chat, ou presque. Les tensions sur l’île ont largement vidés l’ensemble des villes de Genosha en soirée. Cependant, tu croises tout de même quelques âmes vagabondes et quelques voitures. Pas assez pour que cela te ralentisse. Ton moteur tourne à plein régime tandis que tu avances, dépassant toute autre voiture sur ta route et passant les feux et les stops le plus vite possible pour sortir de la ville. Une fois en dehors, tu laisses rugir le moteur et prend bien plus de vitesse que cela est autorisé. Bien trop lentement malgré tout, tu arrives devant un immeuble qui porte bien le numéro de la rue que t’as indiqué ton dernier SMS. Tu descends prestement de la voiture une fois celle-ci garée et t’élances vers la porte de l’entrée. Tu grimpes les différents étages à grandes enjambées jusqu’à celui qui t’intéresse et une fois devant la porte, tu tambourines généreusement, le cœur battant.
Nathan C. Summers
Hybride
More about you :
Codename : Cable.
Pouvoirs : Télékinésie et télépathie. Atteint par un technovirus lui donnant l'aspect d'un cyborg. Oeil qui luit h24 mais totalement inutile.
One touch away from oxygen, encryption still unbroken. Hollow volition adequate, a fight I never will forget. Can't stop the rain that's falling and now your fate is calling. Reality dissolving into a dream. I'm lost in this zero gravity, reaching for the starlight, my destiny. I'm trapped in a prison I cannot see, searching for something to believe.
Les lueurs orangées et roses pales du crépuscule éclairaient faiblement le firmament. Des bribes lumineuses se reflétant dans le rétroviseur de sa voiture, alors que les verres fumés de ses lunettes de soleil reposaient sur son nez. La chaleur des rayons s'endormant caressant son épiderme tandis qu'il laissait son bras traîner en dehors de l'habitacle. La brise effleurant doucement sa peau, s'infiltrant sous le tissu cotonneux de sa chemise remontée à mesure qu'il accélérait. Un éclat argenté illuminant un instant l'intérieur de sa voiture lorsque le soleil couchant accrocha la gourmette enserrant son poignet. Une gravure qui s'inscrivait de plus en plus à même sa peau, et dont le poids devenait encore plus lourd à porter maintenant. Un soupir s'échappa d'entre ses lèvres alors qu'il ferma un court instant les yeux. Chassant la pensée invasive qui n'avait de cesse de le hanter chaque jour. Chaque nuit, dans ses rêves et ses cauchemars. Nathan pinça les lèvres et rouvrit les paupières, ses iris sensiblement moins brillants. Plus fades qu'auparavant. En un mouvement fluide, il détourna rapidement la tête, son regard accrochant la route qui s'offrait à lui. Qui s'étendait devant lui, sans jamais s'arrêter. Le chemin jusqu'à son chez lui n'attirant plus réellement son attention. Il roulait sans se préoccuper du paysage coloré, sans s'attarder sur les caractéristiques de la route, qu'il avait jadis connu par cœur. Tout n'était plus que des images qui défilaient, sans importance aucune. La seule chose qui comptait lui avait été arrachée par le passé. Et à présent, tout le reste n'était plus que superflu. Comme cet environnement qui l'entourait. Comme son boulot qui lui prenait malgré tout sa journée. Comme de simples petites tâches ou actions, qui étaient réalisées sans qu'il n'en soit complètement conscient. Il avait perdu beaucoup plus qu'il ne l'avait cru. Et il en payait le prix chaque jour qui passait. Le tarif étant pourtant bien trop cher, trop lourd à payer. Il était démuni et ne pouvait rien faire pour changer la donne.
En arrivant chez lui, Nathan avait claqué la porte derrière sa silhouette avachie. Son dos reposant un instant contre la texture qui lui permettait d'être maintenu debout. De ne pas sombrer et tomber à genoux. Ses contours immuables restant figés dans le temps alors qu'il avait baissé la tête. Les yeux rivés sur le parquet de son entrée. Le nuage sombre flottant au dessus de lui l'obligeant de courber l'échine, d'affaisser ses épaules qui se retrouvaient secouées de spasmes bien des nuits durant. Sa carcasse évidée s'élançant en avant sans qu'il ne s'en rende compte, alors que son esprit brisé s'estompaient de plus en plus à chaque seconde. Les fragments de son âme, éparpillés dans le vent, dispersés dans les airs, alors que la lourde atmosphère l'étouffait. Lui enserrait la gorge, brûlant ses poumons tandis que le poison de la réalité s'insinuait en ses veines. Lui rappelant incessamment qu'il était encore là. Mais que elle, ne l'était plus. Et cette réalisation avait bien trop déchiré son cœur, beaucoup trop fracturé son être. La vie n'avait jamais été tendre avec lui, depuis sa naissance où il avait été abandonné par ses géniteurs. Depuis son enfance où ses parents adoptifs avaient été tués lors d'un incident. Depuis son adolescence où il avait été victime d'un accident lui ayant coûté une partie de lui. Et maintenant, à l'âge adulte, sa propre sœur qui disparaissait sans laisser de traces. Sans lui dire au revoir ou quoique ce soit d'autre. Plus aucun signe de sa part, malgré ses recherches incessantes. Malgré l'espoir qu'il portait en lui de la revoir un jour. Et pourtant, il n'y avait toujours rien. Et l'absence, tant de ses nouvelles ou de pistes, que de sa propre personne, avait fini par l'entraîner dans l'abîme. Le faisant sombrer dans ce gouffre qu'il avait lui-même creusé au fond de lui.
Étalé sur son canapé des heures plus tard, avec Netflix qui tournait en fond sonore, il entendit à peine son téléphone vibrer contre la table basse. L'écho résonnant pourtant alentour, s'élevant dans les airs et caressant ses tympans à la dernière seconde. Il grommela, enfoui sous le plaid, et étendit la main en quittant la douce chaleur du textile pour attraper son portable. Lorsque le nom de son frère s'afficha, il soupira et leva les yeux au ciel. Nathan décrocha cependant en apportant l'appareil à son oreille. Il n'eut même pas le temps de lui demander sèchement ce qu'il voulait, que Nathaniel s'empressa de prendre la parole en premier. En quelques simples paroles, il stoppa net le brun dans son agacement. Ses propos semblant le toucher alors qu'il ne s'y attendait plus. Nate, tais-toi et écoute-moi. Ça concerne Rachel. Je crois savoir où elle est... Un silence lourd de sens s'ensuivit et le Summers n'osait plus parler. L'écho de la voix de son frère résonnant en son esprit, titillant des pensées qu'il avait souvent chéries par le passé. Niel continuait de parler mais tout ce que Nathan pouvait voir et comprendre en l'instant présent était le fait que Rachel avait été retrouvée. Ou qu'elle allait l'être prochainement, et qu'en tous les cas, elle était toujours en vie. Rachel est en vie... Des bribes de paroles résonnaient dans son crâne tandis que son frère lui expliquait sa dernière trouvaille. Un collègue, dans son rapport, avait décrit un individu ressemblant étrangement à la description de Rachel. Et l'endroit au cœur duquel elle avait été perçue correspondait à une zone où beaucoup d'émergés auraient été concentrés il y avait quelques mois de cela. Nathan déglutissait en tentant de digérer la nouvelle et Niel prit une voix plus incertaine pour lui expliquer que ce n'était peut-être qu'une rumeur. Qu'il fallait prendre des pincettes. Mais le brun pouvait entendre au delà du timbre de sa voix et discerner l'espoir qui brûlait le bout de sa langue. Tous deux espéraient que cela ne soit pas qu'une mascarade. Ils voulaient que tout ceci soit réel. Qu'il s'agissait bien de Rachel.
La voix brisée, Nathan lui demanda le maximum d'informations complémentaires avant de raccrocher. Le souffle court, il se leva subitement, arpentant son appartement de long en large et en travers, tout en composant un numéro précis avec ses doigts tremblants. Ses épaules tressautaient également, et il ne tenait plus en place tant l'appréhension le rongeait brusquement. Le coup de fouet qu'il venait de se prendre avait fini par enfin le sortir de sa torpeur, même s'il n'y voyait pas plus clairement qu'auparavant. Le cœur battant, le sang cognant à ses tempes, il perçut à peine la voix à l'autre bout du téléphone lorsque l'interlocutrice décrocha. Ses mots se mélangeaient à même sa gorge brûlante et sa langue chaude était bien trop lourde dans sa bouche lorsqu'elle claqua contre son palais. Il parlait tellement vite, qu'il perdit le fil plus d'une fois, énumérant tout tellement rapidement qu'il n'arrivait même pas lui-même à comprendre ce qu'il disait. Jean l'implorait de se calmer, et Nathan inspira enfin. Il avait cessé de respirer durant sa tirade, et se rendit compte qu'il avait oublié de reprendre son souffle entre temps. Le brun expira bruyamment et éleva la main, sa paume effleurant son crâne. Ses doigts agrippant ses cheveux dans sa hâtise, et il ne cessait de tirer dessus pour se raccrocher à la réalité alors qu'il répétait ces mots. Il pouvait sentir sa propre fébrilité, et l'appréhension de la femme qu'il avait appelée. L'appel ne s'éternisa pourtant pas, et Jean finit par lui demander où il se trouvait en l'instant présent. Je suis chez moi. Elle raccrocha et il ne perdit pas de temps à lui envoyer son adresse. Nathan tapa également un rapide message à Christopher et un autre à Scott pour les prévenir qu'il risquait d'y avoir du nouveau concernant Rachel. Il aurait pu se taire, ne rien dire et continuer dans sa lancée, mais il était beaucoup trop touché par la situation pour garder le secret.
Quelques minutes plus tard, après qu'il ait finalement réussi à ne plus trembler sous l'assaut de l'appréhension, Nathan profite de ce court instant d'accalmie pour préparer des affaires d'urgence pour la soirée. Et en se faisant, il tenta également de remettre un peu d'ordre dans ses pensées. Il cherchait à comprendre ce que tout cela pouvait signifier, et à saisir l'importance de cette information. Au fait que sa sœur soit toujours là, quelque part. Mais il finissait toujours par rencontrer un mur lorsqu'il en arrivait aux raisons ayant poussées Rachel à ne plus les contacter. Qu'est-ce que avait bien pu lui arriver depuis le festival, pour qu'elle s'en aille et s'éloigne ainsi ? Avait-elle eu des problèmes ? Avait-elle rencontré des mauvaises personnes ? Nathan n'en savait rien et le fait de ne pas être au courant lui donnait un mal de crâne carabiné. Il était totalement perdu et accablé. Mais déterminé à aller à sa recherche, peu importait les conséquences. La sécurité de Rachel prévalait sur ses propres insécurités à lui. Quitte à le mener à la damnation, autant pouvoir en tirer sa sœur et la sauver avant d'y succomber. Une vive douleur empoigna sa paume et Nathan jura avant de secouer sa main. Attardant son regard sur la plaie qui se formait à même sa peau. Ses ongles étaient rougis et une perle de sang s'écoulait du creux dans son épiderme. Il n'avait même pas remarqué qu'il s'était blessé à force de cogiter. Putain... Le brun s'élança dans la salle de bain et passa rapidement sa main sous l'eau, afin de rincer le liquide carmin qui s'épanchait. Il nettoya en vitesse le désordre sur sa peau et appuya longtemps et fermement avec un chiffon le temps que la plaie cicatrise. Il jura une nouvelle fois lorsqu'il entendit les coups portés à même la texture de son palier. S'empressant de foncer vers l'entrée et l'ouvrir à la volée, sans prendre la peine de vérifier l'identité de l'importun.e. Même s'il savait pertinemment qu'il s'agissait de Jean, vu l'entrain dont elle avait fait preuve en abattant ses poings sur sa porte. Jean! La main toujours bandée, il utilisa l'autre pour la faire entrer à l'intérieur, refermant derrière lui. Tu es venue en voiture ? Lorsqu'elle répondit par l'affirmative, il hocha simplement la tête. On peut l'utiliser pour s'y rendre plus rapidement alors. Nathan murmura ces mots, et s'élança plus loin dans la pièce. Il attrapa d'un mouvement fluide du poignet le sac qu'il avait préparé auparavant, et s'empressa de récupérer ses clefs. C'est Niel qui m'a expliqué la situation. Elle aurait été aperçue à Krölik, dans une zone assez reculée, en dehors du centre-ville. Mais il m'a aussi informé qu'il pourrait s'agir d'une fausse piste vu le peu d'informations. Il souffla brusquement et bruyamment, son regard affolé mais brillant s'ancrant aux iris de Jean. Jean, j'ai envie de croire que c'est bien elle. Et si ça n'est pas le cas... Un silence, alors qu'il baissa la tête, les yeux vitreux. Je ne sais pas ce que je serai capable de faire. Il serra les dents, mâchoire crispée. Je peux pas continuer sans elle. Il soupira alors, et se secoua rapidement, se redressant et enserrant plus fermement ses affaires. On devrait y aller. Je vais t'indiquer le chemin.
Chaques secondes semblait peser dans son coeur. Chaque moment devant cette porte ne faisait qu’accentuer le poids dans sa poitrine. Le temps s’était ralenti, elle qui avait filé à toute vitesse jusqu’ici avait l’impression d’avoir perdu des années à attendre que cette porte ne s’ouvre. Pourtant, moins de quelques secondes seulement après son énergique avertissement la délivrance. — Nathan ! Il la fait entrer dans la pièce et en franchissant le seuil elle ne manque pas de remarquer le bandage qui enserre l’une de ses paumes. Jean n’a pas le temps de le questionner sur cela qu’il lui demande si elle est venue en voiture. La femme répond brièvement par l’affirmative. — Bien sûr, pas de soucis. Explique-moi ce que tu sais. Sa dernière demande était presque une plainte. Une supplication de la part de Jean qui n’avait pas revu celle qui répondait au nom de cousine. Rachel avait été la seule famille qu’elle avait retrouvée et sa disparition était une souffrance trop grande à supporter. Nathan commence alors à lui raconter ce qu’il sait d’une voix plus clair que lors de son dernier coup de fil. L’émotion du jeune homme se trahit dans son regard. Maladroite, Jean ne sait pas quels mots seront assez forts pour le calmer.
— Si ce n’est pas elle, on avisera. Elle non plus ne voulait pas le croire. C’était la seule piste qu’ils obtenaient depuis des mois. La rouquine voulait s’y cramponner de toutes ses forces elle aussi. Le brun est agité, perturbé et certainement complètement perdu dans ses raisonnements. Jean voulait le rassurer mais que pouvait-elle dire ? Quelle certitude pouvait-elle avoir sur cette histoire. Elle posa une main délicatement sur l’épaule du jeune homme tandis que celui-ci c’était redressé, prêt à partir. Silencieusement elle ancra ses prunelles aux siennes et laissa quelques secondes s’écouler avant de prendre la parole d’une voix calme. — Tout ira bien Nathan. Je veux que tu me promettes que tu ne feras rien de stupide si on la retrouve. Cette histoire semble complètement folle et je ne sais pas dans quel état on pourrait trouver Rachel. Si on la trouve. Pour appuyer ses propos son regard se figea sur sa paume blessée. Jean craignait la réaction de Nathan face à une Rachel complètement différente de la jeune femme qu’ils avaient connue avant. La rouquine ne trouvait aucune raison valable et plausible à des mois de silence de sa part. L’explication derrière tout ça allait être plus compliqué qu’ils ne l’auraient espéré. Même si elle ne le connaissait pas bien, elle voulait protéger le jeune homme qui se tenait face à elle. Jean ferait en sorte qu’il ne lui arrive rien. Ni à lui, ni même à Rachel. — Allons-y maintenant., dit-elle en rompant le cours de ses pensées.
Une fois au volant de sa voiture Jean ne prend même plus la peine de respecter la limitation de vitesse. Le moteur rugit et en peu de temps ils rejoignent la route qui monte vers les collines et vers Krölik. Les mains fermement agrippées à son volant, ses yeux ne lâchent pas la route. Chaque mètre parcouru accélère les battements de son coeur. Plus ils se rapprochent, plus la pression grimpe en elle et son pied ne fait qu’appuyer davantage sur la pédale de l’accélérateur. En silence ils arrivent finalement par rejoindre les hauteurs de la ville. Nathan la guide rapidement à travers les rues pour finalement s’éloigner du centre. L’endroit est moins bien fréquenté. Les rues se font plus désertes et l’ambiance est glaciale. Après avoir fait le tour deux fois du quartier elle décide de garer sa voiture. — On aura peut-être plus de chances à pied. Elle peut se trouver n’importe où. dit-elle à la personne qui l’accompagne.
Voilà quelques minutes seulement qu’ils marchaient dans la rue. Jean n’avait rien remarqué d’anormal et encore moins croisé du monde. Aucune trace de sa cousine, ni même une once d’espoir de la retrouver. Cela semblait une nouvelle fois vain. C’est ce qu’elle croyait du moins, jusqu’à ce que ses yeux se posent sur le café du coin. Rien d’étrange en soi. Quelques badauds qui se tenaient à l’intérieur avec une tasse fumante ou encore le journal du jour. Aucun détail en apparence qui aurait pu l’alerter sur la présence de Rachel. Et pourtant comme un pressentiment, Jean remarque une table vide qui se trouve au milieu de ce café. Une tasse à moitié vide, presque encore chaude et quelques pièces étalées sur la surface de la table. Le palpitant de l’ancienne garde s’emballe alors. Comme si tout était clair. Comme si c’était elle. Jean ne pouvait pas se l’expliquer, elle ne savait même pas pourquoi son corps réagissait comme cela mais tous ses muscles venaient de se tendre comme électrifiés. C’était elle. Elle le savait. Sous le coup de la panique ses yeux fuyaient dans tous les sens à la recherche de sa silhouette. Rachel n’est plus dans le café mais avec un peu de chance elle ne se trouve peut-être pas loin. — Nathan appela-t-elle à demi-voix avant de s’élancer d’un pas rapide. Elle traverse la rue en prenant soin de vérifier qu’aucune voiture n’arrivait. Le jeune homme à présent à ses côtés, elle lui confie : — Elle est ici. Je le sens Puis d’un coup elle se fige sur place, attrapant le bras de Nathan. Plus loin, à une vingtaine de mètres d’eux la silhouette de Rachel se faufile à l’intérieur d’un vieux bâtiment.
La sensation qui parcourt Jean est étrange. Elle se sent à la fois heureuse d’avoir posé les yeux sur Rachel -elle est en vie- mais au fond la crainte n’a pas disparu. Son coeur s’affole, ses mains deviennent moites et chaque respiration lui brûle la gorge. — Restons prudent murmure-t-elle à Nathan. Tous d’eux s’engagent alors en direction du hall par lequel Rachel venait de disparaître il y a quelques secondes seulement. Jean jette un dernier regard vers le jeune homme qui l’accompagne pour l'intimé au calme puis elle ouvre la porte et le laisse passer avant de refermer derrière eux. Elle ne voit rien pour le moment à part un long couloir mais quelque chose à l’intérieur est différent. La température semble avoir chuté de plusieurs degrés et de là où ils se trouvent Jean distingue une conversation. Elle n’est pas seule. Prudente, la rousse se place devant Nathan et avance d’un pas qui se veut lent, prenant toutes les précautions pour qu’ils ne soient pas découverts. Les mots qui sont prononcés plus loin ne lui sont pas encore audible. Chaque mouvement de jambe la rapproche d’elle et chaque pas la conforte dans l’idée que quelque chose ne va pas. Brusquement de la glace s’empare des murs et Jean comprend immédiatement qu’un émergé se trouve ici. Cela n’est vraiment pas bon. —Fais attention, il y a un émergé ici. dit-elle d’un ton bas très bas. Lorsqu’un boom sonore se fait entendre tout près d’eux, Jean s’avance brusquement provocant un craquement sur le vieux parquet qui la rend visible à la vue de sa cousine. Cette dernière se tient au-dessus d’un corps inerte. Le froid de l’air et la glace sur les murs se sont évaporés cependant c’est un regard encore plus glacial qu’elle pose sur eux. Jean fronce alors les sourcils à la vue de ce spectacle. — Rachel, qu’est-ce que tu as fait ? demande-t-elle fermement. La jeune femme qui se trouve devant elle n’est pas la Rachel qu’elle connaît. Elle semble différente, habitée par une noirceur sans égale.
Nathan C. Summers
Hybride
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Codename : Cable.
Pouvoirs : Télékinésie et télépathie. Atteint par un technovirus lui donnant l'aspect d'un cyborg. Oeil qui luit h24 mais totalement inutile.
One touch away from oxygen, encryption still unbroken. Hollow volition adequate, a fight I never will forget. Can't stop the rain that's falling and now your fate is calling. Reality dissolving into a dream. I'm lost in this zero gravity, reaching for the starlight, my destiny. I'm trapped in a prison I cannot see, searching for something to believe.
La voix de Jean était un repère auquel il se raccrochait. Echo rassurant qui le calmait et apaisait ses tourments qui ne cessaient de l'oppresser. Semblant de sérénité qui s'insinuait en son être, tandis qu'il se retenait de trembler pourtant. Le désespoir l'empoignait fermement, avec une énergie qu'il n'aurait jamais pensé éprouver en l'instant. La nouvelle inespérée du retour de celle qu'il considérait comme sa sœur – qui était sa sœur – le chamboulait trop profondément. Son esprit s'embrouillait, tandis qu'il réfléchissait à une vitesse ahurissante. Ses espoirs revenaient à la vie, flambaient les résidus de sa retenue. Il voulait y croire, désespérément s'il le fallait. Il voulait espérer, incessamment. Et ce, jusqu'à ce qu'ils la retrouvent enfin. Il n'allait pas finir de la chercher. Et seulement après, pourra-t-il souffler. Nathan expirait tout de même, ne perdant pas de vue l'objectif pour autant. Jean était présente, lui était paré. Il ne s'attardait plus qu'inconsciemment sur sa plaie, épongeant les perles carmines qui s'épanchaient. Tamponnant la plaie de son chiffon, tout en parlant à celle qui faisait partie de la famille, bien que plus éloignée. Summers souffla doucement, en fermant les yeux. Expirant lentement, comptant silencieusement. Calcul mental et vide dans son esprit, soupir estompé, respiration ensuite bloquée. Il expirait par après, balançant le chiffon sur le plan de travail sans plus s'y attarder. Pinçant tout de même les lèvres lorsque Jean lui intimait de ne point se laisser emporter s'ils la retrouvaient. Le brun hocha vivement la tête, comprenant ce qu'elle voulait impliciter. Il pouvait prendre sur lui, et tenter de ne pas en vouloir au monde, pour lui avoir retiré sa sœur. Mais Jean avait un point, aucun deux ne savait dans quel état ils allaient la retrouver. S'ils la retrouvaient seulement, et après... Il ne préférait pas penser à cette alternative, se focalisait plutôt sur la possibilité de la revoir. Que c'était bien elle, et pas une autre. Les conséquences importaient peu, ou du moins, pas autant que la santé et le bien-être de Rachel. C'était ce qu'il se répétait, lorsqu'il sentait son esprit divaguer.
Summers secoua la tête et grogna vivement, s'extirpant de ses pensées, tout en s'abaissant. Il attrapa sans plus tarder son sac préparé exprès pour l’occasion, et se redressa, faisant face à Jean. Ses traits étirés par son état de concentration étaient bien trop tendus pour son bien, et cachaient à peine sa crainte et ses doutes encore trop proches de la surface. Go. Un ton un peu brusque, légèrement pressé. La froideur de sa colère s'insinuait dans sa voix, qu'il tentait pourtant de maîtriser. La boule au fond de la gorge s'épanchait, et l'empoignait bien trop pourtant, pour qu'il puisse seulement l'étouffer. Et ô combien il essayait de la ravaler, et d'enfouir sa panique conséquente, il n'y parvenait aucunement. Le brun soupira avant de grimper sur le siège passager. Sa langue claqua contre son palais alors qu'il s'attachait, et Jean démarra en trombe, s'aventurant sur les routes jusqu'à la destination qu'il lui indiquait. Ses paroles étaient brèves, prononcées par sa mâchoire crispée. Les muscles tendus, il se maintenait d'une main à la ceinture, tandis que l'autre désignait les détours à effectuer. Le chemin se passait dans un silence relatif, ainsi qu'à une vitesse corrélée à leurs appréhensions respectives. Nathan serrait les dents et se crispait à chaque tournants, mais taisait cette voix en son for intérieur qui hurlait, lui intimant que ça en valait la peine. Sa respiration était hachurée, même lorsqu'ils finirent par se garer. Il était en train de trembler, au bord de la crise de nerfs, et son esprit était en vrac. Un bordel pas possible, qu'il représentait à la perfection. Et plus les deux s'aventuraient dans les rues de la ville, plus ses ressentis s'encensaient. Si bien qu'il entendait à peine lorsque Jean l'interpella par après, ses paupières se plissant alors qu'il regardait enfin en sa direction. Une terrasse sur le trottoir d'en face, que Jean tentait de rejoindre. Et sans plus réfléchir, le brun s'élançait à sa poursuite, évitant le trafic tout en la rattrapant en quelques enjambées. Le souffle court, il sentit pourtant sa respiration se bloquer lorsqu'elle lui confia qu'elle sentait que Rachel était ici. La main de Jean sur son bras le fit revenir à la réalité, et il expira lourdement, en la regardant. Suivant ensuite la direction vers laquelle ses yeux se portaient. Un battement de cil, la tête tournée, et son attention redécouvrait les contours de la silhouette si prisée. Celle de sa sœur, au loin, qui s'infiltrait au cœur d'un ancien bâtiment.
Un espoir vif et brûlant s'épancha en ses entrailles, consumant ses dernières restrictions. Nathan avait l'impression que son corps était ancré sur place, et que son esprit se figeait dans la réalité. Il ne parvenait plus à bouger, combien même il le souhaitait. Voulait s'élancer à sa suite, et découvrir ce qui se tramait. Muscles crispés, il ne pouvait que scruter encore et encore la zone vers laquelle Rachel s'était dirigée. Ce n'était que lorsque Jean reprenait la parole, que Nate secoua la tête pour s'extirper de ses pensées, afin de se reconcentrer. La rousse à ses côtés l'accompagnait ainsi jusqu'au bâtiment, et l'intimait au silence. Hochant la tête, le brun se faufila à l'intérieur, alors que Jean refermait derrière eux. Des échos étouffés parvenaient du fond du couloir, et Nate plissait les paupières, tendait les oreilles. Il ne discernait rien de concret, seulement des bribes estompées. Un frisson l'empoignait au moment où Jean le dépassait, et seulement alors remarquait-il le brusquement changement de température. Nathan lança un regard sur ses bras, y discernant la chair de poule, si caractéristique. Il souffla lourdement, et suivit Jean d'un pas ferme, bien que lent. S'accordant à sa vitesse, son regard accrochait toutes les directions, vérifiant que personne ne les suivait, qu'il ne risquait pas d'y avoir quelqu'un d'autre, de totalement non invité, qui pourrait les surprendre. Le brun se tend lorsqu'il percute que les murs se solidifient plus encore, en se recouvrant de glace. Oh bordel... Il ne peut réprimer le tremblement de ses mains, alors qu'il les serre fermement en poings. Ses paumes s'en retrouvant échauffées, et éraflées par ses ongles. Il ajusta sa posture et répondit à Jean, lorsqu'elle confirma ses doutes. Okay. Un soupir, alors qu'ils avançaient en silence. On devrait essayer de l'éviter et de trouver Rachel au plus vite, avant de tomber sur l'émergé. Une simple proposition, qui n'aboutit point à la conclusion.
Un écho bruyant déferlait et perturbait sa simple demande insidieuse. Un éclat qui lui vrilla les tympans. Il reconnaissait ce bruit si caractéristique, et la panique le foudroyait instantanément. Il accourait à la suite de Jean, l'angoisse lui rongeant les entrailles. Ses pas faisant crisser le parquet abîmé par les années. Il s'arrêta dans son élan, lorsqu'il s'attarda sur les formes présentes dans la pièce abandonnée. Dans le coin de son regard, Jean à ses côtés. Plus loin, un type, avachi au sol, et inconscient. Et juste au dessus de lui, les contours familiers d'une figure de son passé. Flou qui voilait ses iris alors qu'il scrutait intensément et avec ébahissement, la silhouette de Rachel. Ses contours, presque oubliés, s'imprimant à l'arrière de ses paupières brûlant ses rétines. Rachel ? Il ne comprenait rien à ce qu'il venait de se passer. Tout ce qu'il réalisait, c'était que Rachel était encore en vie. Et qu'il avait retrouvé sa sœur disparue depuis des années. Tu es vivante... L'euphorie et le soulagement de la voir lui embruma l'esprit, et l'homme s'approcha d'un pas, avant de s'arrêter net en voyant Rachel se tendre brusquement. Il pencha la tête sur le côté, se figeant lui-même sur place, en la scrutant plus encore. S'attardant sur son visage, détaillant ses traits, y voyant une ombre aucunement familière, discernant des traits beaucoup trop tirés et dénués d'une quelconque expression. C'est nous. Tout va bien. Sa respiration se bloqua à même sa gorge, alors qu'il avait du mal à déglutir. Qu'est-ce que... ? Réalisait petit à petit, que celle en face de lui n'était pas sa sœur. Elle portait pourtant son visage, sans qu'il n'était vraiment le sien, n'arborait point la joie habituelle qu'elle savait exprimer auparavant. Et en cet instant le brun était perdu. Nathan était confus. L'amertume embaumait contre son palais, la nostalgie pesait lourdement sur sa langue. Là, devant lui, ce n'était plus sa sœur. Juste l'ombre d'une rancoeur.
Le portrait qui se dresse devant elle n’est pas celui qu’elle espérait. Ses prunelles se posent enfin sur le visage familier de Rachel. Cela aurait dû être sa plus grande joie après des mois de doute, d’attente et de peur à craindre le pire des scénarios. Mais voilà que ce qui se peignait en face de la rouquine était une option à laquelle elle n’avait même pas songé et qui lui glaça le sang. Jean ne reconnut pas sa cousine. Elle portait bien les même traits que dans ses souvenirs, avant qu’elle ne s’évapore des semaines auparavant mais Rachel n’était plus là. Leur faisant face, il n’y avait plus que ce bloc de glace sans émotion apparente qu’elle ne parvenait plus à reconnaître. L’ancienne garde se perd dans ses pensées, sans s'apercevoir que Nathan s’avance d’un pas. L’écho de sa voix lui parvient à demi-mot tandis qu’elle reste figée, un bourdonnement dans ses oreilles. L’avaient-ils perdu ? C’était la pensée qui obsédait Jean à cet instant. Est-ce que la Rachel qu’ils avaient toujours connue existait encore quelque part ? Anesthésiée par cette réalité, elle ne vit pas les signaux d’alarme plus tôt.
Lorsque l’arme se dresse sur eux, c’est un électrochoc pour l’ancienne garde. Elle n’a aucun doute sur les intentions de sa cousine et ne prends pas ce geste à la légère. Sa main se saisit immédiatement du bras du brun qui se trouve non loin et elle le tire violemment en arrière sauf qu’il est trop tard pour se mettre à l’abri. Du mieux qu’elle peut elle le protège de son propre corps tandis que le premier coup résonne déchirant le silence qui s’était installé. La balle se loge dans le mur derrière eux. Elle ignore ce qui s’est passé ou la cause de cette déviation mais elle en compte pas attendre d’obtenir la réponse. Sachant très bien que de nouvelles balles allaient arriver, elle tente d’éloigner une fois de plus Nathan tout en le protégeant des balles qui s’abattent à présent dans leur dos. Ils atteignent un pan de mur, hors d’atteinte pour le moment. Jean abasourdis se tourne alors vers lui. Elle pose son regard vers ses yeux et attrape son visage entre ses mains. — Est-ce que tout va bien ? Tu n’es pas blessé ? demande-t-elle prestement. S’il lui arrivait quoi que ce soit, elle ne se le pardonnerait jamais. Il était sous sa responsabilité et à présent elle regrettait de l’avoir amené avec elle.
Les dents serrées, elle est en colère. Elle sent cette rage monter en elle. Elle avait enfin retrouvé sa cousine sans pour autant avoir trouvé les réponses liées à sa disparition. Différente, voire méconnaissable, elle venait d’ouvrir le feu sur des membres de sa famille sans raison. Si elle s’échappe, ils n’auront rien appris de nouveau, encore moins la cause de cette soudaine violence envers eux. Quand la reverront-ils ? La rousse veut savoir ce qui lui est arrivé pour qu’elle devienne comme cela et surtout qui lui a fait ça. Il y avait forcément une personne derrière tout ça. Au loin elle perçoit le bruit du chargeur de l’arme à feu. A-t-elle encore des balles ? Suffisamment pour les blesser ou vient-elle simplement de la recharger ? Jean sait qu’elle va devoir agir. Pour la sécurité de Nathan, mais aussi pour la sienne. Les coups de feu ne sont surement pas passés inaperçus et qui sait dans combien de temps le Shield ou la Garde Rouge pourrait débarquer par ici. L’ancienne garde se penche pour l’observer et la voit qui se tient la tête de ses mains, en proie à un conflit qu’elle ignore. Jean y voit une occasion d’intervenir.
Elle se redresse et sort de sa cachette prête à bondir sur Rachel quand cette dernière tend une nouvelle fois son arme sur elle. Cette fois la rouquine ne se laisse pas surprendre et aucune balle ne l'atteint. Les balles s’écroulent au sol face à la télékinésie de Jean. Déterminée, elle ne la laissera pas disparaître une nouvelle fois et lorsqu’une fois de plus la blonde semble en proie à des maux de tête elle s’élance. D’un geste précis et puissant elle désarme la jeune femme, faisant valser son arme à plusieurs mètres de là. Puis, pratiquant une clé de bras, elle la fait tomber rapidement jusqu’au sol pour la bloquer face contre terre.
Complètement anéanti d’avoir eu recours à cette méthode sur Rachel, Jean pince ses lèvres pour essayer de contenir ses émotions trop omniprésentes. — Qu’est-ce qui t’arrives ? , elle hurle à moitié. Comment pouvait-elle laisser passer ça ? Elle venait simplement de les mettre en danger, jamais leur cousine n’aurait fait ça. Jamais. — Tu.. tu veux nous tuer, c’est bien ça que tu cherches, Rachel ?, demande-t-elle en espérant enfin obtenir une phrase de la part de sa cousine qui jusqu’à présent n’a pas prononcé le moindre mot.
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Look into my eyes, it’s where my demons hide | Rathean
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