RSS
RSS
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-55%
Le deal à ne pas rater :
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer HD9200/90 Série 3000
49.99 € 109.99 €
Voir le deal

Be Happy [Pv Russel et Wade]
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
avatar

Invité
Invité


Mar 28 Aoû - 10:53


 Be Happy
Ft Wade
Aujourd'hui, est une journée morte. Pas de patient à l'horizon. Une tonne de paperasse sur mon bureau etttttt.... flemme. Une énorme flemme qui m'empêche même de me bouger de mon bureau. Un soupir s'échappe de mes lèvres. Je triture ce pauvre crayon que j'ai sous la main. Je le regarde bouger entre mes doigts. Je le tapote sur la table. Je le lance, le rattrape, le lance une nouvelle fois puis je loupe. Je le fais tomber. Je soupir à nouveau et je m'en vais pour le ramasser.

Je n'aime pas ce genre de journée. Non. Vraiment. J'ai l'impression d'être payer à ne rien faire. Je m'ennuie et bon sang, cette horloge de malheur me nargue en m'affichant quinze heure alors que je suis censé finir à Six. La vie est cruelle. Le monde est cruel et je me lève. J'en ai marre de rester assis. Je commence à faire les cents pas dans mon bureau. Je parle tout seul aussi. Mes pas s'accélèrent et je bouge mes bras. Je fais des mimiques avec. Je réfléchis à milles et une chose à la fois puis je m'arrête. Mes yeux fixent l'horloge avant de froncer les sourcils et de marmonner :
- C'est ça. Vas-y, nargue moi. Je ne te dirai rien.

Avant de repartir de plus belle. Je saute limite de joie quand j'entends quelqu'un frapper à ma porte. Mon sourire s'éteint néanmoins car je reconnais Graham, le patient le plus BAVARD au monde qui me tend un papier officiel avec un sourire narquois au coin des lèvres.
- Bonjour ! dis-je d'une façon exagérée tandis que même ça. Saluer. ne fais pas partie de ses habitudes.

Non vraiment. De tout mes patients, je crois que c'est celui là le pire. Non pas que je ne l'aime pas hein. Je suis plutôt sociable et j'aime les gens. Je suis du genre enthousiaste et je ne juge personne mais là... c'est le désert des émotions. Le calme plat même pendant une tempête. Un gouffre de silence et bon sang. Comme je n'aime pas le silence. Ça me stresse. Puis, on ne peux pas dire que l'autre y met du sien aussi. Il se contente de me regarder et je laisse mes bras tomber le long de mon corps. Je soupir, je marmonne un :
- C'est bon. C'est bon, j'ai compris. Allons droit à l'essentiel n'es-ce pas? Qu'es-ce que c'est?

J'essaye de sourire. Je hausse les sourcils et je pose mes yeux sur le dit papier. Un mot d'absence. Une mission importante qui l'empêche d'être présent à notre prochain rendez-vous obligatoire qui devait se tenir la semaine prochaine.
- Oh. Je vois. Comme c'est dommage, vous aviez sûrement tellement de chose à me raconter.

Pouin. Pour le coup, je ne sais pas si je dois me sentir soulagé ou blasé. Les deux probablement. Je redresse donc la tête vers Graham mais ce dernier est déjà partit. J'entends la porte claquer derrière lui. Un énorme soupir sort de ma bouche et je bouge mes mains, secouant le papier au passage.
- Ok ! Ok ! Oh merci Monsieur Powell. Très bonne journée à vous aussi. Bon...

Non. Je n'aime décidément pas cette journée. J'ai hâte qu'elle se termine. En plus, en voyant cette feuille qui flotte dans ma main, ça me rappel que je dois aussi chercher un papier. Et zut de flûte ! Mon papier ! Poussant une exclamation aiguë, je regarde de plus belle l'horloge. Je lui tire la langue et je marmonne, m'empressant aussitôt de chercher mes clefs de voiture.
- Je vais me faire rouspéter mais tant pis. Tant pis ! C'est pas comme si ça m'arrive tout les jours de toute façon. Ils peuvent bien comprendre après toutes les heures supplémentaires que j'ai accumulé hein.

Faut que j'aille chercher ce fichu papier de malheur. L'établissement administratif doit fermer d'ici une heure à deux heures et merde. Ils sont où mes clefs? Pas là. Je regarde dans mes tiroirs. Pas là non plus. Je fouille cette fois dans mes poches. Pas... mais ils sont où bordel?! Ah ! Ils sont là. Dans ma boite à crayons sur mon bureau. Mais pourquoi, ils sont dans ma boite à crayons sur mon bureau... Fronçant les sourcils, je lâche un :
- Gné?

Avant de hausser les épaules et de les attraper vite fait. Pas le temps de réfléchir. Je dois vraiment y aller. Je cours limite dans les couloirs. Je laisse un mot sur ma porte et je m'empresse de quitter les bâtiments du Shield pour rejoindre le parking et monter dans ma voiture.

Je ne tarde pas à démarrer. Tout en tapotant mon volant, je roule, je roule jusqu'à parvenir au dit établissement qui me fit lâcher un soupir de soulagement. C'est encore ouvert. Dieu merci. Oubliant les trois quarts des choses dont j'ai besoin. Comme ma carte d'identité et mon porte feuille, j'entre à l'intérieur. Je presse le pas. Je lance des :
- Pardon ! Excusez-moi ! Pardon !

A tout va et je m'arrête à l’accueil, grand sourire aux lèvres, sans voir qu'une autre personne arrive et gueule en même temps que moi dans la manière la plus synchro possible :
- Bonjour ! Je suis là pour le formulaire E3- Ub s'il vous plaît. Merci.
Ⓒayaraven
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité


Jeu 30 Aoû - 18:34


Be Happy


Sometimes death seems better than the migraine in my head. Let it be said what the headache represents. It's me defending in suspense. It's me suspended in a defenseless test. Being tested by a ruthless examiner that's represented best by my depressing thoughts. I do not have writer's block my writer just hates the clock. It will not let me sleep I guess I'll sleep when I'm dead And sometimes death seems better than the migraine in my head


Il était étonnant de voir à quel point chaque personne, même avec leurs différences, luttait contre un même ennemi commun. Chaque jour, les habitants se retrouvaient un à un face à un adversaire sans scrupule, patient, parfois invisible. Un ennemi qui savait toujours les trouver dans les mauvais moments et qui, paradoxalement, devenait comme invisible lorsque l’on cherchait à le débusquer pour lui soutirer des informations ou une aide quelconque. Le schéma était bien souvent le même : un message d’un machine, assurant l’anonymat de son expéditeur. Un simple nom, une appellation incompréhensible, un sigle connu mais mystérieux, un mot faisant crisser les dents, apeurant ou énervant, ou même les deux. De temps à autre, c’était même une personne plus haute socialement qui menait ces pauvres victimes dans l’antre de la bête. Un monstre au nom connu et redouté, parfois moqué mais constamment chronophage. La terrible. L’atroce. L’affreuse. La… bref. L’administration.

Malgré tout, Wade Wilson était un homme courageux qui n’hésitait pas à sauter la tête la première même face à un ennemi aussi terrifiant. Bien conscient de la complexité de sa quête, le mercenaire avait pris soin de bien choisir sa tenue qui lui permettrait peut-être de distraire la bête. Il a revu le Seigneur des Anneaux c’est ça ? se plaignait une voix dans sa tête alors qu’il échappait un rire face à son miroir tout en enfilant une chemise blanche. Il faut bien rendre la chose intéressante hein. songea-t-il avant d’échapper un soupir indiquant à quel point l’homme n’avait pas envie de se déplacer pour un simple document. Bien qu’il ne fût pas du tout enjoué à l’idée de faire face à l’administration – mot qu’il semblait incapable de visualiser sans une musique stressante et une ambiance angoissante digne des meilleurs jeux d’horreur – Wade prenait son temps pour choisir le reste de sa tenue, bien conscient des codes sociaux qui pouvaient parfois aider à accélérer des démarches. Après avoir ajouté une cravate rouge, l’homme enfila une veste élégante pour parfaire son ensemble. « Si j’ai pas le formulaire, j’aurai au moins le numéro de la secrétaire… » dit-il dans un murmure en s’observant dans le miroir, bien conscient de l’effet qu’il pouvait avoir sur les femmes, mais aussi les hommes.

Outre le côté égocentrique que cela pouvait apporter, avoir conscience de son charme était avant tout un atout lorsque l’on travaillait dans un milieu comme le sien. Hydra – à l’instar de ses alliés et de ses adversaires – excellait dans l’espionnage, l’infiltration et autres méthodes secrètes pour obtenir des informations et pour corrompre les esprits les plus faibles ainsi que les personnes influentes. Le charisme avait parfois une place essentielle dans ce genre de situations où tout n’était que mots mielleux, brossage dans le sens du poil et câlins sur l’oreiller. Le souci étant simplement que monsieur n’était pas un espion mais bel et bien un assassin… travaillant masqué qui plus est. Mais Wade ne manquait jamais de laisser son esprit divaguer et de s’imaginait aux diverses places de cette organisation qui lui permettait de tuer pour gagner un salaire des plus intéressants. Ça paie le pressing. Et les tâches de sang, ça se traite en lavage à froid. pensait-il, s’égarant un instant dans un souvenir lointain qui disparut presque aussitôt de son esprit. A quoi bon tenter de savoir ce que c’était ? Il entendait des voix après tout, aussi ce n’était pas un simple souvenir sauvage qu’il allait le perturber plus que de raison.

Après avoir fini de se préparer, l’amateur de licornes vérifia son portable pour y consulter la note qu’il avait pris soin de créer quelques jours plus tôt : « Formulaire E3- Ub » lut-il, espérant malgré lui que celui-ci allait apparaître comme par magie devant sa porte.

Rejoignant le lieu fatidique en taxi qu’il comptait faire passer en frais qu’Hydra lui rembourserait peut-être – l’espoir faisait vivre – Wade se dirigea calmement vers l’entrée, parfaitement ancré dans son rôle d’homme charmant. Se frayant un passage parmi les gens trop occupés à se regarder le nombril pour remarquer qu’il leur piquait la place dans la file d’attente, le mercenaire arriva gracieusement au guichet en énonçant « Bonjour ! Je suis là pour le formulaire E3- Ub s'il vous plaît. Merci. » Hum y’a de l’écho ou y’a un type qui essaie de nous griller la place ? demanda une des voix dans son esprit. Les gens sont d’une impolitesse franchement remarqua sarcastiquement la seconde alors que Wade se tournait vers Russel et l’observait, amusé par la situation.

« Vous m’excuserez mais j’étais là avant vous. » lâcha Wade sans la moindre hésitation, allant même jusqu’à lui lancer un sourire charmant. « Soyez poli et laissez-moi parler à cette chère … Gladisse. » lut-il sur le badge de la concernée qui observait les deux hommes d’un air perdu. Wade, gêné ? Jamais. L’homme était tout simplement à l’aise dans toutes les situations. Au grand dam des autres personnes qui croisaient sa route.
Ⓒayaraven
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité


Ven 31 Aoû - 14:12


 Be Happy
Ft Wade
« Bonjour ! Je suis là pour le formulaire E3- Ub s'il vous plaît. Merci. » Hum. Gné? Au moment où je demande mon propre formulaire, voilà qu'une autre personne arrive lui aussi vers l'accueil et demande la même chose que moi. Au même moment ! Dans le genre synchro, il n'y a pas mieux quand même. Mais attendez, attendez. What?!
- Pardon?

Surpris, je hausse les sourcils. J’entrouvre mes lèvres et je le regarde, l'air hébété ou idiot. Au choix. A me demander ce qui se passe. Je ne sais pas trop quoi dire sur le coup. J'ai l'air même un petit peu couillon et je bafouille. Je bug comme la grande pendule d'une horloge qui vient de s'arrêter. C'est moi ou je suis en train de rêver? Attendez, attendez. Que je réfléchisse. Secouant la tête à plusieurs reprises histoire de remettre mon cerveau en place, je prends une grande inspiration. Je me racle la gorge. Je me pince le nez aussi et je tourne mon attention sur la secrétaire qui, surprise également, s'était adossée contre le dossier de sa chaise, à écarter les bras pour les faire ensuite claquer sur ses genoux d'un air blasé.
"Oui alors. Pas tous en même temps s'il vous plaît merci." dit-elle en levant les yeux au ciel, poussant un long et très profond soupir.

Bon. Bon... on se calme. On respire. On prend sur soi hein et... Oui mais non. Non. Bordel de m... flûte. Il a l'air bien gentil ce Monsieur hein. Je ne dis pas le contraire. Il a l'air courtois, souriant, bien habillé et tout et tout mais j'étais là avant lui ! Ou alors pas... Voilà que je ne sais plus maintenant. Stressé, paniqué aussi parce que oui. Oui ! Cette journée commence légèrement. Mais alors très légèrement. A me courir sur le haricot hein. Je tapote mes doigts sur le comptoir. Je gigote. Je tape mon pied sur le sol et je fais de grands gestes avec mes bras parce que je me sens un peu débordé par la situation quand même. Puis je me sens un peu bête aussi. Parce qu'à bien le regarder, il est quand même très bien habillé. Costard, cravate et tout. Et moi. Et bien moi, ce n'est pas trop le cas je dois dire. Je porte des vêtements ample, dans le genre hippy et mon manteau fétiche pourrait ressembler à celui d'un sans abris qui a trouver cette merveille dans une poubelle. Comment ça je m'égare? Oui un peu, je vous l'accorde.
- Oui bah. Oui mais euh. Hein !

Dans le genre répartie digne d'un enfant de maternel. Bravo Russel. Bravo. Je suis bon là. A nouveau, je laisse l'air envahir mes narines. Je me frotte les yeux, le bout du nez. Je me demande l'espace d'une demi seconde si je ne devrais pas prendre des jours de congé. J'abandonne très vite l'idée finalement et je me reprends, affichant mon plus beau sourire pour ne pas paraître trop impoli envers ce "bon" Monsieur :
- Oui alors, moi je dis que...

Je jette vite fait un coup d'oeil à la secrétaire. Je plisse des yeux pour lire le badge moi aussi avant de reprendre aussitôt, en me redressant un peu pour paraître plus grand. Plus imposant.
- C'est à Madame Gladisse d'en décider ! J'étais là avant ou après lui selon vous ?

Derrière nous, je sens que les usagers sont impatients. J'entends des soupirs, des exclamations, des :
" On s'en fout ! Bougez vous le fi..." lancé à la volée dans une myriade d'insulte. Je n'y prête pas attention. Car l'heure est grave. Oui ! l'heure est grave et même si je suis du genre gentil et bonne poire d'habitude, ce n'est pas vraiment le jour pour me chercher des poux. Alors je reste courtois. Pas comme la madame de derrière qui m'adresse un doigt d'honneur quand je me tourne vers elle par inadvertance.
- Très joli doigt ! vous avez trouvé où votre vernis?

Bon d'accord. Quand je suis stressé, fatigué, mon cerveau s'éparpille dans tout les sens, tourne à plein régime et je réalise que je ne suis plus du tout focalisé sur le bon monsieur à côté et la femme d’accueil mais sur ce vernis noir qui bon sang. Rend sacrément bien quand même.
- Oups pardon. On en était où déjà? Ah oui. Oui donc ! Je disais. Laissons à notre très chère Gladisse d'en décider. Vous en pensez quoi vous? Équitable non?  
Ⓒayaraven
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité


Jeu 6 Sep - 22:41


Be Happy


Sometimes death seems better than the migraine in my head. Let it be said what the headache represents. It's me defending in suspense. It's me suspended in a defenseless test. Being tested by a ruthless examiner that's represented best by my depressing thoughts. I do not have writer's block my writer just hates the clock. It will not let me sleep I guess I'll sleep when I'm dead And sometimes death seems better than the migraine in my head


Sans trop de surprise, l’homme arrivé en même temps que lui le regarda d’un air hébété. Habitué à ce genre de réactions, Wade se contenta de l’observer alors qu’il passait par tous les états de la surprise, l’hébètement, l’agacement. Un grand classique pour le mercenaire qui était malheureusement bien connu pour ses remarques stupides et désobligeantes. Visiblement perdu dans ses pensées, l’homme face à lui agitait la tête comme pour y faire le tri plus facilement, inspirant longuement avant de finalement se tourner vers la pauvre secrétaire perdue dans ce duel de coqs. Agacée, Gladisse n’avait pourtant pas cherché à déterminer qui était effectivement arrivé avant l’autre, les laissant régler leur problème tandis qu’elle se contentait d’observer leur petite joute verbale aussi inutile qu’enfantine. En demander plus à Wade aurait été comme demander l’heure à Jason alors qu’il vous découpait à coup de tronçonneuse… parfaitement inutile. La situation l’amusait d’autant plus que la personne face à lui semblait tout à fait étonnée et peinait à trouver ses mots pour lui faire savoir le fond de sa pensée. Oui, Wade savait pertinemment que son comportement était inapproprié et ne mènerait qu’à un chaos inutile, aisément évitable. Et, oui, Wade n’en avait rien à carrer. Il y prenait même un réel plaisir.

C’était à croire que cet inconnu allait se transformer en moulin à vent à force d’agiter ainsi les bras. Un moulin à vent un peu trop à l’aise dans ces vêtements. A voir ces deux-là ainsi converser – si on pouvait appeler ça ainsi – la situation prenait une tournure visiblement contrastée. Wade avec sa tenue tirée à quatre épingles malgré un caractère atrocement égoïste, et cet homme, ce semblant de hippie dont il ne connaissait rien mais devinait aisément une tendance à vouloir apaiser les tensions et les soucis. Cela faisait donc ça de rencontrer sa Némésis ?! Intéressant. Si seulement cet inconnu avait eu un peu plus de répartie, la situation en aurait été tellement plus amusante. Mais, comme pour tout, on ne pouvait pas tout avoir. Wade s’était contenté de lâcher un rire enfantin, pur et innocent, ne pouvant résister à la stupidité de la situation. Ce type, bien qu’habillé de façon extravagante, était tout bonnement adorable. On aurait presque envie de lui tapoter doucement la tête et de lui offrir une glace, un nounours et un abonnement à Aqualand pour le réconforter. songea Wade en observant le concerné.

« A Madame Gladisse d’en décider… » répéta-t-il d’un air presque moqueur. Décidément, c’était à se demander qui était le plus enfant des deux dans cette conversation. La fameuse Gladisse n’eut même pas le temps d’émettre un son que les gens autour d’eux commencèrent à se plaindre, mettant bien en avant l’absurdité de leur échange immature. Complètement imperméable aux insultes et autres remarques qui pleuvaient désormais, Wade surenchérissait même en ajoutant, « Mais oui mon petit monsieur, ces braves gens vous le disent si bien : ‘Vous avez pas d’autres choses à fouttre que faire chier les gens ?’ » Le mercenaire se contentait de répéter cette phrase prononcée plus tôt par une personne derrière eux, donnant à cette remarque un air tout nouveau qui aurait presque pu rendre sa cible mal à l’aise. Lui, complètement tranquille au milieu du chaos, s’était bien mis en tête qu’une seule chose importait : faire croire à cet inconnu qu’il était bel et bien arrivé avant lui. Aussi, il n’hésitait pas à adresser un sourire arrogant à son interlocuteur comme pour lui signifier qu’il n’avait aucune chance de remporter cette manche. Tout n’était qu’un vaste jeu pour cet éternel enfant à l’humour plus que douteux.

Au lieu de se montrer mature et concentré, son adversaire commentait désormais le vernis noir d’une des gueuleuses dans ce petit groupe d’impatients. Retenant difficilement son sourire malicieux face à un manque certain de concentration, Wade lança un regard entendu à Gladisse comme pour lui faire remarquer que cet homme devait ne pas avoir toute sa tête. Tout était bon pour grapiller sa place au comptoir et obtenir le fameux formulaire qui, soyons honnête, l’intéressait autant que de connaitre quelle était la mode espagnole dans les années 20 dans les quartiers populaires par un soir de pleine lune. Pas forcément concentré pour autant, le mercenaire avait demandé à la femme qui montrait son joli majeur aux deux jeunes hommes, « C’est pas le nouveau vernis « Nocturnale » de chez Tiffany ? » Après un très court silence et l’approbation discrète de la concernée qui semblait étonnée, l’homme pourtant viril et aux allures de macho ajouta, « J’ai cru comprendre qu’il avait une tenue impeccable. On pourrait bricoler avec, sans qu’il s’écaille… Je faisais des recherches pour un... une amie… » lâcha-t-il avant d’être pris d’une étrange quinte de toux tandis qu’il se retournait vers Gladisse et entendait son comparse qui s’excusait lui aussi et reprenait le fil de la conversation.

« Oui, vous en pensez quoi, Gladisse ? » demanda-t-il en fixant la concernée, tandis qu’elle prenait une longue inspiration, visiblement stressée par la situation et les deux paires d’yeux focalisées sur elle.

Ⓒayaraven
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité


Ven 7 Sep - 13:19


Be Happy
Ft Wade
Oui. Oui. Laissons cette pauvre très chère Gladisse en décider. C'est la meilleure chose à faire. J'essaye à nouveau de mon concentrer, de ne pas succomber à la panique même si ce bon Monsieur à côté ne m'aide pas. Pas du tout même. Enfin calme. Es-ce que j'ai été calme un jour? Je dois dire que ce mot m'est un peu inconnu. En y réfléchissant. C'est quoi être calme? Rester assis sans bouger? Meuh. Je sais pas trop faire ça moi. Garder le sourire en toute circonstance? Ah oui ! ça. Ça, je suis plutôt bon en la matière. Parlez avec aisance en trouvant les bon mots? Tout dépend de qui se trouve en face de moi et même si c'est un peu mon métier. Même si je suis censé analyser le comportement d'autrui et allez dans son sens car c'est un peu ce qu'on attend d'un psychologue. Bah.... oui. ça dépend de la personne en fait. ça dépend des circonstances aussi. Et comme là, je suis fatigué, stressé, que je me suis ennuyé presque toute la journée et que je n'ai qu'une seule envie : celle de rentrer..

Respire Russel. Tu étouffe. Tu respire même comme un bœuf qui vient de faire un marathon. Comment on respire déjà? Ah oui. 1...2...3...4. Ça va mieux. Enfin je crois. J'en suis où moi déjà? Ah oui? Rester calme. Oui mais non. Pourquoi j'en viens à réfléchir à ça? Je suis partis où? Oui, bon. On respire et on tâche de rester concentrer nom d'un édredon. La situation me dépasse là et mon cerveau part en tout sens, si bien que je ne sais même plus aligner deux mots correctement. La fatigueeee. La fatigueee. C'est tout ce que j'ai à dire. Ou à penser. Ou enfin qu'importe.

ijdpsjcdspcjdpcjspd. on efface tout et on recommence. « Mais oui mon petit monsieur, ces braves gens vous le disent si bien : ‘Vous avez pas d’autres choses à fouttre que faire chier les gens ?’ » Non mais? J'ai bien entendu? Il parle sérieusement? Attendez, attendez. C'est le monde à l'envers. Je rêve c'est ça? Je suis dans un vilain cauchemars et je vais pas tarder à me réveiller? Pour toute réponse, je prends mon air le plus outré possible. Je laisse échapper un :
- Non mais oh. Vous pouvez parler vous avec vos grands airs de... je ne sais quoi. On ne vous a jamais appris la politesse mon bon Monsieur?

Non mais, c'est à en devenir un peu dingue quand même. Et la pauvre Gladisse qui lève les yeux au ciel. Et les pauvres gens derrière qui soupirent, s'agitent, grognent des : "Mais que quelqu'un les fasse taire". "J'ai des enfants à aller chercher moi ! ". "Putain ! Mais fermez vos grandes gueules. Merde ! ". Ça a un côté très stressant. Ça me fais réaliser aussi que les habitants sont à bout de nerfs... Faudrait peut-être qu'ils fassent une psychanalyse? Oui. Ca serait une bonne idée ça. Je suis même prêt à leur donner une bonne adresse parce que. Soyons honnête. Je ne peux pas m'occuper à la fois des agents du Shield, la Garde Rouge et en plus ! de tout les citoyens de Genosha. Je m'en sortirai pas sinon.
" Oui alors bon, vos histoires ne me regardent pas hein. Débrouillez-vous comme des grands et faites-vite. Si vous n'avez pas bien remarqué, messieurs, d'autres personnes attendent derrière."

La voix de cette très chère Gladisse. Quel nom somptueux et original quand même. Me sort soudain de mes réflexions. Je m'apprête à lui répondre. A mettre les choses aux clairs et à trouver un terrain d'entente mais à côté, le "bon" Monsieur sort soudain le nom de ce superbe vernis noir et je hausse les sourcils.
- Oh, vraiment? Intéressant à savoir. Vous savez pas où je pourrai m'en procurer par hasard?

Parce que oui. J'aime bien mettre du vernis. J'ai toujours pensé que les vernis n'étaient pas fait uniquement pour les femmes. Ça donne un petit côté gothique, mystérieux et ce bon Monsieur à l'air de si connaître aussi. Alors pourquoi pas lui demander? Après tout. Il a l'air tout de même bien sympathique derrière... Oui mais en même temps il n'est pas très poli non plus. Il faudrait peut-être pas que j'oublie que j'étais là avant lui et que je suis venu pour le formulaire. Parce que j'ai l'impression qu'il va me passer sous le nez à ce rythme.
"J'en pense que vous commencez sérieusement à me faire ch..." s'impatiente la pauvre Gladisse qui se pince la lèvre pour ne pas dire la suite. Elle inspire, expire, prend encore une grande inspiration et rajoute, avec le plus de calme possible. "Mettez-vous d'accord une bonne fois pour toute. Voilà. C'est tout ce que j'ai à dire."

- Oui. Oui vous avez parfaitement raison. Pardonnez-nous. Vous me semblez tout de même un peu stressée? Vous voulez en parlez peut-être? Vous ne trouvez pas vous qu'elle est stressée? dis-je en me tournant cette fois vers le bon Monsieur comme si aucun conflit nous liait depuis vingt bonnes minutes déjà. Enfin, oui, là n'est pas la priorité... Bon écoutez, allez-y, passez devant. J'attendrai !

Tout ça pour ça. Sérieusement... En guerre, je ne tiendrais pas une heure avec cet état d'esprit, je le sais bien. Mais. Mais. Mais voilà. Nathan pourrait vous le dire, je suis bien incapable de tenir un conflit très longtemps. C'est bien là le problème.
Ⓒayaraven

Revenir en haut Aller en bas
Eternity

Eternity
Force de l'Univers
More about you : « Before you stands the embodiment of actuality. We may exist in myriad fashions and over the millennia have. So do not pester us with matters of little import, for unlike ourselves, our patience is not without limits. »
Codename : Eternity.
Emergence :
 Be Happy [Pv Russel et Wade] Fonddr115 / 55 / 5 Be Happy [Pv Russel et Wade] Fonddr11
Maitrise :
 Be Happy [Pv Russel et Wade] Fonddr115 / 55 / 5 Be Happy [Pv Russel et Wade] Fonddr11
Messages : 2990
Pseudo : -


Ven 14 Sep - 9:44
 Vous êtes dans un lieu public quand vous apercevez subrepticement un inconnu avoir un petit éclat de pouvoir, rien de flagrant, rien qui ne peut être prouvé non plus, d'ailleurs l'inconnu a l'air presque plus étonné que vous. Quelqu'un d'autre regarde dans sa direction d'un air mauvais. Aider l'inconnu serait pas mal ou alors vous pouvez attendre que les choses dégénèrent, au choix. (20 points)

 
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité


Ven 14 Sep - 16:27


Be Happy


Sometimes death seems better than the migraine in my head. Let it be said what the headache represents. It's me defending in suspense. It's me suspended in a defenseless test. Being tested by a ruthless examiner that's represented best by my depressing thoughts. I do not have writer's block my writer just hates the clock. It will not let me sleep I guess I'll sleep when I'm dead And sometimes death seems better than the migraine in my head


Pas un pour rattraper l’autre, clairement. Les deux hommes semblaient en effet aussi incapables l’un que l’autre de rester concentrés sur une seule tâche à la fois. Un rien devenait un sujet de curiosité, tel des enfants levant le nez de leur feuilles d’examen pour observer le ballet incohérent d’une mouche s’explosant bêtement contre une vitre dans l’espoir de sortir. Wade n’avait jamais vraiment été de ceux que l’on considérait comme mature et réfléchi. L’homme se contentait de suivre son instinct et possédait une âme d’enfant le poussant à faire des choses absurdes mais aussi à dire tout ce qui pouvait bien lui passer par la tête. Ce jour-là n’échappant pas à la règle, il n’avait donc pas été étonnant qu’il se joigne à la conversation concernant ce fameux vernis. Mauvais endroit, mauvais moment… mais très bon vernis.

L’homme avec qui il se disputait la première place – comme s’il s’agissait d’un trophée inutile à placer sur son étagère pour qu’il y prenne la poussière – aurait pu se moquer de lui, l’insulter en sortant des remarques machistes ou même lui demander quel était son problème. Au lieu de ça, et contre tout attente, celui qui passait pour un hippie aux yeux de ceux qui ne le connaissaient pas venait de hausser les sourcils pour lui demander où il pourrait trouver ce fameux produit tant convoité. Arquant un sourcil et se grattant l’arrière de la nuque, le mercenaire répondit, un brin perplexe, « Bah je viens de le dire à l’instant. Vous n’écoutez pas quand on vous parle ou quoi ? Nocturnale. De chez Tiffany… vernis n°351 si vous voulez tout savoir. » De son côté, la femme au joli majeur manucuré venait d’émettre un hoquet de surprise face à des informations précises et surtout parfaitement correctes. Wade Wilson ne maniait pas seulement les armes blanches comme un chef, il était apparemment également maître dans l’art de la lime à ongles. Toutes ces heures passées devant « Un Nouvel Look pour Une Nouvelle Vie » ont enfin payé ! s’enthousiasmait la voix dans sa tête

Piégés dans leur petit monde, le duo semblait ignorer volontairement le chaos ambiant et continuait sa discussion comme si de rien n’était avant que la pauvre Gladisse ne finisse par enfin péter un câble. Se retenant de justesse de lâcher une insulte, la concernée semblait à la limite de l’hyperventilation et tournait rouge pivoine sous le coup de l’agacement. Etonnant qu’elle n’ait pas craquer plus tôt. avait songé Wade, rapidement rejoint par une voix dans sa tête qui s’exclamait « Bien joué Gladisse ! Médaille du self-control ! » La secrétaire semblait bien être la seule personne sensée dans cette pièce – car il en fallait bien une – mais n’était en revanche toujours pas prompte à faire le moindre effort pour les départager. A la grande surprise de Wade, et presque à sa déception, l’autre homme jetait l’éponge, non sans avoir noté le stress apparent de la pauvre Gladisse. C’est vrai quel a l’air tendue. Je me demande pourquoi… son patron peut-être. commenta la voix la plus naïve des deux avant que Wade ne tapote l’épaule de l’inconnu qui lui concédait sa place « Ah bah voilà un peu de bon sens. »

La situation allait enfin pouvoir changer et permettre à cette file d’attente de disparaître. Du moins c’était là ce que tout le monde s’était dit quand les deux hommes avaient échangé quelques civilités pour s’accorder sur leur ordre de passsage pour obtenir un simple formulaire. Après avoir donné les quelques papiers requis pour le dit document, Wade récupéra le précieux formulaire en à peine quelques minutes. On est des gens organisés nous. Rapidité, efficacité ! Ninja !. Ouais par contre il faudrait vraiment qu’il trouve un truc pour faire taire ces voix dans sa tête en rentrant parce que celles-ci devenaient intenables et commençaient légèrement à lui taper sur le système. « Eh mais j’ai rien dit ! » Parfaitement intenables, ouais. Rapidement rejoint par l’autre voix, les deux comparses mentaux et invisibles du mercenaire commencèrent une conversation aussi inutile que bruyante dans son esprit, manquant de le faire craquer à plusieurs reprises. Mieux valait ne pas passer pour plus fou qu’il ne l’était, surtout dans un lieu tel que celui-ci où les rumeurs allaient bon train.

Sur le point de signer le document prouvant qu’il avait bien reçu le fameux formulaire, l’attention de Wade fut attirée par de l’agitation à sa gauche. Sans surprise, le mercenaire leva le nez de la feuille, la signant d’un air absent alors qu’il tentait de comprendre ce qu’il se passait. Non loin de lui et du second dans la file d’attente – cette personne si charmante mais au style vestimentaire douteux – un jeune homme semblait agité, occupé à cacher quelque chose. Trop occupés à attendre leur tour en soufflant comme des taureaux, le reste de la file ne semblait pas remarquer ce qu’il se tramait mais Wade ne pouvait s’empêcher de se demander ce qu’il se passait. Curiosité quand tu nous tiens. Pliant négligemment le formulaire pour le rentrer dans la poche intérieure de sa veste, le mercenaire murmura à l’oreille de l’amateur de vernis, « Occupe la demoiselle. » Nul besoin d’épiloguer, le mercenaire se doutait bien que son compère avait lui aussi remarqué le jeune homme dans le groupe. Il ne manquait plus qu’à prier pour que celui-ci soit assez bavard et persuasif pour occuper la secrétaire et le reste de la file d’attente.

Wade quitta tranquillement le comptoir comme si de rien n’était et se dirigea innocemment vers ce jeune homme qui semblait en proie à une crise de panique, peinant à cacher quelque chose avec les manches de sa veste aussi noire que ses cheveux de jais. Curieux de découvrir ce qu’il tentait de dissimuler ainsi, le mercenaire pensait avoir affaire à un junkie ou peut-être à un jeune armé incapable d’aller jusqu’aux bouts de ses idées macabres. Après tout, cela ne serait pas la première fois que quelqu’un pétait un câble dans un bâtiment administratif et menaçait les gens autour de lui avec une arme. Dans le doute, et surtout par curiosité et ennui, Wade s’était donc mis en tête d’aller vérifier par lui-même, poussant volontairement l’homme qui fixait le jeune stressé d’un air haineux. Oh ça ne sentait pas bon tout ça. Pourtant, arrivé à la hauteur du jeune homme vêtu de noir, le mercenaire bavard fut étonné de ne voir ni arme, ni objet étrange. Non, ce que cherchait à cacher le pauvre garçon était tout bonnement son bras gauche qui était désormais recouvert d’une fine fourrure aux teintes violine tandis que ses ongles semblaient avoir été remplacés par de fines griffes. Et merde, un émergé… songea Wade alors qu’il croisait le regard terrifié du mutant. Pas le temps de réfléchir, Wade fit ce qu’il savait faire de mieux : parler. « Eh Isaac, ça fait longtemps. » feignit-il à l’attention de l’émergé qui comprit avoir affaire à un allié. « J’ai tout ce qu’il faut, on peut y aller, c’est bon. » avait-il ajouté comme pour inviter le mutant à le suivre et à ainsi éviter de se faire prendre.

« Attendez un peu là ! » avait lancé l’homme aux allures agressives qui n’avaient cessé de les observer depuis quelques minutes.

Ⓒayaraven
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité


Sam 27 Oct - 12:46


 Be Happy
Ft Wade
 Nocturnale de chez Tiffany. Vernis n°351. Nocturnale de chez Tiffany. Vernis n°251. Non! 151 ! 351 ! Noté. Il ne faut pas que j’oublie. Je sens que je vais oublier hélas et me voilà en train de céder gentiment ma place parce que je suis bien incapable de partir en guerre plus longtemps. C'est triste quand même. Affligeant mais tellement moi au final. Alors je souris, je garde ma bonne humeur maladive et je fais signe au bon Monsieur de passer devant. La secrétaire a l'air quand même assez stressée, en la regardant. Je m'en inquiète, je demande au bon Monsieur ce qu'il en pense et il me tapote simplement l'épaule, en me disant que j’avais du bon sens.
- Toujours !

Ce n'est pas ça que je devais répondre? Non. Sûrement. J'aurai du m'énerver, faire valoir mon droit et batailler pour avoir ce fichu papier mais... mais je n'ai pas envie de m'énerver. Voilà ! Je soupire. Les bras ballants le long de mon corps, j'en viens même à oublier le pourquoi du comment et je patiente, sagement, derrière le dit monsieur qui s'apprête à signer son papier. Tulututu, j'ai quand même l'impression de m'être fais avoir. Un peu. Mon regard se pose sur la demoiselle au doigt levé et je lui souris, d'un air béta alors qu'elle me foudroie du regard en retour. Tant de stress ici. Les habitants de Genosha devraient apprendre à se détendre quand même. Ce n'est pas très bon pour leur santé. Je gigote du pied. Je croise les bras, je les plie, les déplie, mange mes ongles et regarde en haut, en bas, sur le côté, derrière et oh ! une mouche qui vole. Et tout ces visages tendus. Ca souffle, ça soupire, ça rouspète, ça râle de partout. Ils devraient peut-être s'essayer au yoga. J'ai entendu parler d'une professeur qui l'enseigne dans le coin.
- Oh...

Soudain, alors que je laisse comme toujours mon esprit divaguer, partir en tout sens et... il est quelle heure en fait? Non. Non non non. Ce n'est pas important ça. Je secoue la tête, je cligne plusieurs fois des yeux et je reporte mon attention sur ce jeune homme là-bas qui n'a pas l'air dans son assiette. Mon côté psychologue sent bien qu'il est sur les nerfs mais pas comme les autres l'étaient. Je veux dire par là. Il essaye de cacher quelque chose. Il gigote, se mord les lèvres. Il est... angoissé. Voilà. Je hausse les sourcils et je réalise bien vite pour une fois, ce qui se passe réellement. C'est rapide, discret mais non. Non je ne rêve pas. Oh zut de zut. Ne surtout pas paniquer. Ne SURTOUT pas paniquer. Je n'ai vraiment rien contre les émergés. Oh non. J'ai beau travaillé au sein du Shield et à la Garde Rouge, je suis à des années lumières de partager certaines de leurs positions mais. Mais. Mais justement ! Si quelqu'un vient à le remarquer lui aussi, ce pauvre garçon allait avoir des ennuis. Je ne peux pas rester là sans rien faire? Si? Mais en même temps comment je pourrais l'aider sans paraître suspect? Travaille cerveau. Travaille. Ne lâche pas ton attention pour une fois. Par chance, le bon Monsieur m'interpelle discrètement et me demande d'occuper la demoiselle. Il a comprit. C'est une évidence. Alélouhaa et je hoche la tête, je lance un :
- Comptez sur moi.

Dans un souffle fébrile avant de me tourner vers notre très chère et gentille Gladisse qui m'a l'air toujours autant fatiguée.
- Je me disais ! Enfin, ce n'est vraiment pas pour vous embêter mais. Je vois bien que les choses n'ont pas l'air de tout repos pour vous. Peut-être voulez-vous m'en parler? Attendez...

Dans des mouvements un peu désordonnés, je farfouille dans la poche droite puis gauche de ma veste. Je sors enfin mon porte monnaie et l'ouvre, pour en sortir une carte à moitié plissé, tâché par une grosse goutte de café qui était tombé dessus il y a de cela plusieurs semaines, quand pour une raison X j'avais commencé à verser le dit café dans un pot de crayon au lieu de le verser dans ma tasse. Ne cherchez pas à comprendre. J'ai arrêté de chercher de mon côté. Gladisse. Je dois occuper Gladisse ! Pas de me rappeler ce genre de chose.
- Je vous donne ma carte. Bon, normalement, je ne suis pas censé prendre des particuliers comme patient mais comme vous avez été bien aimable et que je tiens à vous aider, vous pouvez m'appelez quand  vous voulez !

Tant que ce n'est pas au beau milieu de la nuit. Bon, au pire. Je me sacrifie pour le bien de ce jeune mutant hein. De toute façon, elle n'a pas l'air très intéressée. La secrétaire plisse les yeux, marmonne un :
"Non merci. Je ne suis pas intéressée. Bon vous voulez votre papier ou m... non? Je tiens à vous rappeler qu'il y a du monde qui attend. Bordel !"

- Ah oui ! le papier. C'est à mon tour? Ah bah oui. Suis-je bête.

En vrai, j'avais complètement oublié. Maintenant que ce bon Monsieur est occupé à sortir ce jeune homme de ce beau merdier, c'est vraiment à moi de passer en plus. Raison de plus pour l'occuper. Un peu stressé, un rire nerveux m'échappe et je donne maladroitement mon identité. Les personnes derrière moi sont de plus en plus sur les nerfs et j'entends des jurons qui me sont destiné, ce à quoi je décide de ne pas faire attention.
- Alors, on en était où...

Faites que le bon Monsieur parvienne à le faire sortir. S'il vous plaît. Faite qu'il y parvienne. Bah non ! Bien sûr, il faut qu'un autre s'en mêle et les interpelle. C'est bien notre chance. Bon. Vous savez quoi? Tant pis pour le formulaire. Enfin si. Je signe. Je ne m'attarde plus, je le prend et hopla, je bouscule ce monsieur qui a l'air d'avoir flairer la chose. Pas bon pour nous. Je lâche tout mes papiers par la même occasion et je laisse échapper une exclamation, en faisant mine d'être désolé. Oui pardonnez moi. C'est la seule alternative que j'ai pu trouver pour le déstabiliser. En urgence, je n'es pas trouvé mieux.
-  Oh pardon. Vraiment, je suis désolé. Vous n'avez rien? Vous êtes sûr? Mince, je crois que j'ai tâché votre pull avec mon stylo... M'en voilà navré vraiment. Que puis-je faire pour me faire pardonner mon cher monsieur? Un café peut être?

Tant qu'il ne regarde pas vers l'autre bon monsieur et le jeune mutant qui essaye tant bien que mal de cacher sa main. Un petit sourire et on prie. Oui. On prie très fort pour qu'il décide au pire de me hurler dessus. Quand je vous disais que cette journée était une catastrophe ambulante. J'ai tellement hâte de rentrer chez moi.
Ⓒayaraven
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité


Jeu 29 Nov - 21:44


Be Happy


Sometimes death seems better than the migraine in my head. Let it be said what the headache represents. It's me defending in suspense. It's me suspended in a defenseless test. Being tested by a ruthless examiner that's represented best by my depressing thoughts. I do not have writer's block my writer just hates the clock. It will not let me sleep I guess I'll sleep when I'm dead And sometimes death seems better than the migraine in my head


L’inconnu aux goûts délicats pour les cosmétiques de qualité n’avait pas hésité une seconde avant d’assurer son soutien à Wade tandis qu’il tentait de gérer au plus vite le cas de l’émergé. Il lui semblait tout à fait inutile de tenter le fameux discours digne de la conseillère d’orientation visant à lui demander de se calmer, de respirer et de parler de sa relation tendue avec ses parents. Non, la seule possibilité logique aux yeux du mercenaire était tout simplement de le faire sortir de là et au plus vite. Les secondes étaient désormais comptées avant que quelqu’un d’autres ne réalise ce qu’il se passait sous leurs yeux.

Pour une fois, Wade fut rassuré de voir que les gens ne voyaient bel et bien que leurs nombrils au lieu d’être conscients de ce qui les entourait. Habitué à analyser les lieux et personnes présentes autour de lui à cause de sa formation d’assassin, il n’était pas surprenant que Wade ait vu le comportement étrange du jeune mutant. Cependant, il en était tout autre pour l’inconnu qui était rapidement devenu son allié. Ce dernier devait avoir une certaine capacité à analyser son environnement puisqu’il avait visiblement compris ce qu’il se passait. Néanmoins, le mercenaire était loin de se douter qu’il venait de faire ami-ami avec un psychologue… métier qu’il ne portait pas réellement dans son cœur. « On n’est pas fous hein » avait énoncé une des voix agaçantes dans son esprit sur un ton enfantin et arrogant. « Ouais, on a voté à l’unanimité et on a donc décidé qu’on n’était pas schizophrène. » avait rajouté une seconde sur un ton qui se voulait sarcastique, rappelant que l’homme n’était justement pas le meilleur exemple de patient équilibré mentalement.

L’homme à qui il venait de piquer la place pour rendre son dossier, ce cher inconnu au sourire charmant bien que plein d’une naïveté adorable, tentait désormais d’occuper la femme de l’accueil. N’écoutant pas ce que celui-ci pouvait bien balancer pour gagner du temps, Wade avait eu vite fait de se placer entre le jeune émergé et l’inconnu agressif qui tentait de voir ce qu’il se tramait. Songeant un instant qu’il aurait bien simple de briser la nuque de cet énergumène, le mercenaire prit cependant sur lui pour demeurer calme et ne pas envenimer les choses. Pas évident quand on n’est pas habitué à laisser les gens tranquilles…

Fixant son adversaire du regard, il lui fallut beaucoup de sang-froid pour ne pas enfoncer son poing dans la face de cet homme qui n’hésitait pas les insulter tous deux gratuitement sans même savoir de quoi il en retournait. Au lieu de le frapper, lui briser un os ou lui envoyer un coup dans les valseuses – bien que l’idée semble terriblement tentante – Wade lui répondit par un sourire arrogant et répondit : « Si vous cherchez le groupe des Connards Pas Anonymes, c’est pas ici mais à l’administration d’à côté. » L’erreur était cependant compréhensible, avait-il songé, amusé par sa propre bêtise.

De son côté, le jeune mutant s’était plaqué contre le mur le plus proche, le bras caché derrière son dos tandis que de la sueur perlait sur son visage tétanisé par l’angoisse. Autour d’eux, tous semblaient plus occupés à attendre leur tour et râler sur le temps qui passait. C’était déjà ça. S’occuper d’un type avec un QI négatif passait encore, mais calmer une foule entière en était une autre.

Heureusement pour Wade et son protégé du jour dont il ignorait même le nom, son allié n’avait pas tardé à les rejoindre, feignant de bousculer le connard-pas-anonyme et de lâcher tous ses documents comme l’aurait fait une étudiante dans un film de Noël alors qu’elle rencontrait l’amour de sa vie au coin d’une rue, portant d’ailleurs généralement un café de Starbucks dans une main. Obligé, je me prends un caramel macchiato double crème avec des grains de chocolat dessus après tout ce bordel s’égara un instant Wade, vite perdu dans le flot incohérent de ses pensées. « Faut dire qu’il est doué ! » s’exclama une des voix dans sa tête tandis qu’il observait le manège des deux inconnus face à lui, entourés de paperasse et de malaise. Il n’y avait rien de tel qu’un peu de stress social pour déstabiliser un rageux. Clairement, le client suspicieux n’avait pas du tout envie de se faire offrir un café par cet inconnu aux habits digne des plus grands hippies… ou d’un sdf fashionista. Ce manteau ne datait pas de la première pluie mais lui conférait cependant un style certain. Difficile de décrire son style tant il lui était unique en effet. Mais il n’en fallait pas plus pour déclencher du dégout chez un homme aussi hargneux que bête.

Ce dernier ne s’était pas excusé et n’avait pas non plus cherché à aider à ramasser les papiers étalés par terre. Au lieu de ça, il se contenta de se plaindre, prétextant qu’il fallait faire attention quand on avançait au lieu de « faire chier les honnêtes gens » et qu’il ne cherchait pas être vu avec « un homme habillé de ayons »

« Haillons. » l’avait corrigé Wade sans réfléchir, comprenant qu’il n’avait effectivement pas affaire avec la crème de la société intellectuelle de Genosha. L’intellectuel se contenta de lâcher quelques insultes avant de tourner les talons et de bousculer des gens pour reprendre sa place dans la file d’attente en jouant des coudes et d’injures. Un homme charmant vraiment.

Une fois ce souci passé, Wade invita le jeune émergé et son allié du moment à prendre la poudre d’escampette, leur demandant de se cacher dans une ruelle proche pour faire le point de la situation. L’administration et ses soucis habituels quoi.

Ⓒayaraven
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité


Jeu 14 Mar - 10:29


Be Happy
Ft Wade

Comment on en est arrivé là déjà? Ah oui ! …. non. Si ! Non. Bref. Je ne sais plus. Mon cerveau tourne à plein régime et on peut dire que je suis stressé. Un peu. Beaucoup. Passionnément et pas du tout. Ah non, ça c’est pour les fleurs. Ça n’a rien à voir. Oui, bon. Je suis stressé. Personne ici ne s’attendait à voir un émergé dans la file d’attente et nom d’un édredon. Il va falloir faire quelque chose. Surtout quand on voit cet homme le regarder avec suspicion. Colère aussi. Et olalalala. Ça sent pas bon tout ça. Mais alors pas du tout ! Je prends le formulaire à la va vite. Je quitte enfin la bonne dame qui soupir, lève pour la unième fois les yeux et j’entends même plusieurs personnes crier :
“ Enfin !”, “C’est pas trop tôt.”, “Punaise, dieu existe !”, “Alléluia”

Qui me fait un peu hausser les sourcils. Ah. On doit avoir des religieux dans les rangs. Non pas que ça me dérange hein. Je suis athée, certes mais j’ai toujours été respectueux envers les choix de chacun. C’est même assez rassurant d'être attaché à un dieu. En y pensant. On m’a toujours dis que ça portait espoir. Que ça aidait certaines personnes. Bon. Certains extrêmes laissaient à désirer. Et… et là n’est pas la question, je sais. Mon esprit s’emballe et je disais quoi déjà? Je faisais quoi aussi? ah oui ! Je bousculait ce Monsieur qui… qui tire une de ces tronches.Oh bah dit donc, il avait dû passer une mauvaise journée celui là. Il me râle dessus comme du poisson pourri et je papillonne des paupières, j’agrandis mes yeux quand il ajoute que je suis habitué. Non mauvais mot. Habillé en haillons. Et non comme “ayons”, ce que mon bon Monsieur à côté s'empresse de corriger. Sourire aux lèvres, je me retourne vers lui et je fais claquer mes doigts d’un mouvement dynamique, faisant mention à l’un de ces jeux français qui pope joyeusement dans mon esprit. Oui ne cherchez pas. Je ne sais pas moi non plus mais ça pope quand même :
- Un point pour le Monsieur à côté ! Vous avez déjà pensé à postuler à “des chiffres et des lettres?” je suis sûr que vous ferez un excellent candidat.

Décidément. Je l’aime bien quand même ce bon Monsieur. Tout en même temps, je m’empresse de ramasser mes papiers, étendus sur le sol. C’est sans compter sur Monsieur rageux qui ne m’aide même pas et continue de ronchonner, d’insulter en finissant par tourner les talons, s’éloignant dans la file.
- Passez une bonne journée à vous aussi !

C’est un peu mal commencé mais bon. Il me répond par un “clochard” pincé et je toussote, hausse finalement les épaules avant de me redresser, les papiers plein les mains et l’équilibre bancal. Parce que je ne suis pas un as du rangement et que ça vole un peu partout. Je manque d’éternuer à cause du formulaire qui me chatouille les narines et je souffle, repousse ce petit coin qui entre dans mon nez, rendant l’image très glamour. L’essentiel ! C’est qu’on a réussi à l’éloigner de l’émergé. D’ailleurs, on ne se fait prier pour sortir de là et hop hop hop. Nous voilà dehors, à suivre le bon Monsieur dans une ruelle la plus proche. A l’abri des regards indiscrets.
- Ouf ! C’était moins une. Tout le monde va bien? Personne n’a rien?

Pile électrique que je suis, je gigote. Je regarde le bon Monsieur puis le jeune garçon qui se mordille les lèvres, essaye toujours de cacher sa main, en nous observant d’un œil quelque peu terrifié. En même temps. Le pauvre doit peut-être penser qu’on le kidnappe. Après tout, on lui a prêté secours mais il ne connaît pas nos réels intentions. Enfin… dit comme ça, on dirait qu’on en a. Mais non. Enfin, bref, je secoue la tête et vient me poster près de ce pauvre malheureux, lui tapotant l’épaule d’un geste amical.
- Ne t'inquiète pas, on ne te fera rien. Hein mon bon Monsieur? On va t’aider à sortir de là. Tu t’appelles comment? Et vous, vous vous appelez comment d’ailleurs?

Tant qu’à poster des questions, autant les faire des deux côtés. Toujours aussi stressé mais d’une curiosité exemplaire, je questionne l’un et l’autre de mon regard vif. Je manque de me faire un torticolis au passage et zut de flûte. Voilà que mes papiers s’envolent. Mon formulaire s’échappe de ma main et tombe dans une flaque d’eau, me donnant soudain l’air dépité.
Ⓒayaraven
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité


Ven 29 Mar - 2:06


Be Happy


Sometimes death seems better than the migraine in my head. Let it be said what the headache represents. It's me defending in suspense. It's me suspended in a defenseless test. Being tested by a ruthless examiner that's represented best by my depressing thoughts. I do not have writer's block my writer just hates the clock. It will not let me sleep I guess I'll sleep when I'm dead And sometimes death seems better than the migraine in my head


L’inconnu avait rempli son rôle à merveille, perturbant assez l’homme haineux pour qu’il en oublie jusqu’à l’existence du jeune émergé qui peinait à rester en contrôle de son étrange capacité. Demeurant poli malgré les remarques irrespectueuses qui lui étaient envoyées, l’homme semblait plongé dans son monde. Peut-être prenait-il du LSD ou toute autre substance qui le fasse assez planer pour voir la vie en rose. Durant un court instant, Wade songea même à lui demander son dealeur. Cependant l’heure n’était pas à la détente, loin de là, et la seule chose comptant actuellement à ses yeux était de venir en aide à un jeune qui n’avait rien demandé à personne et qui se retrouvait en danger malgré lui. D’ordinaire totalement imperméable à ce genre de soucis, le mercenaire ne pouvait s’empêchait de penser à la terreur qui devait habiter le mutant. Piégé par son propre pouvoir, il ne pouvait même pas tenter de se dissimuler pour accomplir des tâches administratives imposées par la société. Etaient-ils – eux, les autres habitants de Genosha – réellement en droit de lui reprocher sa nature ? Le monde n’avait-il déjà pas assez de raisons de se diviser pour des idées absurdes, des différences qui n’en étaient pas et de la haine sous-jacente que peu osaient assumer mais continuaient néanmoins de faire perdurer ?

L’être humain semblait vouer à haïr son prochain pour des réponses aussi stupides que multiples. Détester son voisin pour mieux se rapprocher de son clan. Détruire l’autre pour briller par sa force et son arrogance. A y réfléchir plus sérieusement, l’Homme n’était effectivement pas la créature la plus avancée de toute puisqu’elle ne percevait même pas sa propre décadence et son manque de cohérence. L’espèce humaine rêvait d’évolution et de découvertes mais persistait à se focaliser sur des choses futiles et archaïques. « Elle est belle la tour de Babel tiens. » fit remarquer une voix dans sa tête, songeant à cette histoire biblique qui, bien qu’il ne croie pas en dieu pour un sou, décrivait bien pourquoi l’homme ne pouvait briller s’il persistait à se diviser. Peut-être pouvait-il apporter sa part à l’édifice en aidant ce jeune inconnu. La bonne action du jour comme certains aimaient tant le dire. Après tout,  il n’avait rien d’autre à faire et cela permettait même de déranger un abruti qui avait probablement un quotient intellectuel négatif. Tant que cela ne devait pas une habitude, pourquoi pas ?

Une fois bien à l’abri dans cette ruelle isolée, l’acolyte du jour s’assura que tout le monde allait bien d’un air énergique. « Peut-être qu’il est juste super gentil aussi. » se demanda une seconde voix dans son esprit, appréciant le ton réconfortant, bien qu’électrique, de l’homme qui avait accepté de les aider sans hésiter. Le sourire aux lèvres comme si tout ceci était tout à fait normal pour lui, Wade répondit gaiment : « Oui ça va, merci. J’ai mon papier signé. Tout va pour le mieux. Merci de demander. » Un ange passa. « Ah, vous demandez au gamin, pardon. » réalisa bêtement le mercenaire avant de voir le mutant rouler des yeux en marmonnant un ‘J’suis pas un gamin bordel.

Il râlait. C’était bon signe non ? Un adolescent comme on en voyait beaucoup. Pourtant le jeune émergé demeurait tendu, toujours en proie à un disfonctionnement de sa capacité qui tenait à se manifester d’elle-même. A y regarder un plus sérieusement, ce n’était pas simplement du stress mais plutôt de la terreur qui habitait son regard passant de Wade à cet inconnu tel un chien apeuré coincé dans un cul de sac. Pas le temps de réagir, l’inconnu avait déjà pris l’initiative en se rapprochant du jeune et lui tapotant l’épaule. Par réflexe, l’émergé s’était crispé – craignant peut-être d’être la victime d’un quelconque geste violent – mais n’avait pas tenté de fuir. Les mots du hippie semblèrent cependant apporter un peu de calme à l’adolescent qui tentait encore et toujours de cacher son bras comme pour couvrir un rash violent. Muré dans le silence, il se contenta d’hocher doucement la tête et de regarder ailleurs pour éviter de croiser le regard des deux hommes qui tentaient de l’aider.

« Moi c’est Wade. ‘Bébé’ pour les intimes. » répondit Wade de son éternel ton calme mais amusé, faisant échapper un rire gêné au jeune mutant dont le visage venait de virer au rouge. Dissimulant ses joues écarlates derrière ses mains tandis qu’il continuait de rire à cause de la bêtise du mercenaire, le mutant oublia un instant son bras qui semblait reprendre peu à peu sa couleur chair. Oui, Wade était peut-être un boulet… mais il n’était visiblement pas le seul puisque l’inconnu venait d’échapper ses papiers pourtant si précieux, les voyant atterrir dans une flaque d’eau sans pouvoir y faire quoi que ce soit. « C’est le karma ça. » commenta doucement Wade en riant gentiment avant d’inviter le mutant à l’aider à ramasser les papiers avant qu’ils ne s’envolent à nouveau. « Et vo—tu t’appelles comment toi ? » demanda-t-il au passage à l’inconnu, préférant le tutoyer puisque la situation semblait déjà bien assez absurde.

Ⓒayaraven
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité


Ven 10 Mai - 11:12


Be Happy
Ft Wade
La chance. Certains en ont. D’autres pas. Ça doit être mon cas. Ça doit être mon cas car sinon pourquoi ces papiers se serait joyeusement envolé pour aller se poser dans une flaque d’eau. Je vous le demande. C’est vrai quand même. Pourquoi il a fallu que le vent se lève et que mes papiers glissent de mes mains? Pourquoi il fallu que cette flaque se trouve presque à mes pieds et… Il a plu aujourd’hui? Je ne me souviens pas avoir vu de la pluie tomber pourtant. Attendez. En même temps, je travaillais dans mon bureau toute la journée. Il a dû pleuvoir à ce moment là. Ou alors, il a plu quand on attendait dans la file d’attente. Enfin. Attendre. Je disais quoi déjà? Euh.

Réfléchis Russel. File d’attente. File d’attente. Papier. Le bon Monsieur ici présent. La pluie. La pluie et la flaque d’eau. Ah ! Papiers, flaque d’eau, c’est bon j’y suis.
- Meuh.

Fichu journée. C’est un petit peu triste quand même. Quand je pense que j’ai vécu tous ces péripéties pour ça. Pour devoir y retourner quelques heures après. Enfin, vu l’heure. Autant attendre demain. La vie est cruelle quand elle s’y met. Je suis supposé faire quoi maintenant? Grogner? Râler sur le bon Monsieur? Bah non puisqu’il est bien gentil quand même. Ce n’est pas lui qui a fait le complot de mettre cette flaque d’eau sur mon chemin. Quant à ce jeune homme terrorisé… Le pauvre. Heureusement que l’autre Monsieur grincheux n’a pas vu qu’il était un émergé. Olala. Je n’ose pas imaginer ce qui se serait passé sinon. Quelque part. Je me dis que le destin est quand même sacrément bien fait. Je veux dire. Ces papiers ont quelque chose de symbolique. Puisqu’ils nous ont permis de protéger ce jeune homme. On peut dire que notre joute insensée avec le bon Monsieur a servi à faire le bien. Mais quand même. Mes papiers sont tombé dans cette flaque d’eau. Et ça c’est triste. Vraiment triste. J’en pleurerai un peu.

Plongé dans mes pensées qui partent dans tous les sens. Pour ne pas changer. Je reste immobile comme un neuneu. J’ai les mains tendus et je papillonne des paupières à plusieurs reprises en regardant ces feuilles par terre toute imbibée. J’ai l’air d’être grandement dépité et je soupire. J’en viens même à oublier ma question précédente. Je ne pourrai pas vous dire laquelle car je l’ai oublié. Du coup. Et. Et quoi déjà? Je reviens à la réalité quand le bon Monsieur me dit que c’est le Karma, ce qui me laisse pantois. Parce que quand même, je n’ai rien fais pour mériter ça. Si?
- De?

Les voilà qu’ils m’aident gentiment et je sors de mon immobilité en m’accroupissant aussi pour reprendre mes papiers. Papiers qui sont, hélas, tout mouillé et qui rendent l’écriture dessus illisible. Pourquoi les papiers ça mouillent? Enfin je veux dire. La pluie. Pas les papiers. Ça serait d’autant plus bizarre sinon. Pourquoi la pluie ça mouille? C’est une bonne question ça. C’est comme pour le feu. Pourquoi ça brûle? Le monde est bien fait quand même. Mais là n’est pas la question. Je secoue vivement la tête et je laisse mes pensées s’évanouir dans mon esprit. Tout en grimaçant sous la froideur des dits papiers, je relève le menton et j’accroche le regard de mes deux sauveurs du moment tout en murmurant joyeusement :
- Vous êtes bien aimable. Merci de m’aider.

Quand je dis que c’est un bon Monsieur ! Peu de monde m’aurait aidé comme ça. J’en viens à oublier qu’on s’est plus ou moins pouillé pour avoir la place au comptoir et me voilà qui sourit, de nouveau. A tendre ma main pour me présenter à mon tour.
- Enchanté Wade. Ou bébé? Bébé, c’est quand même original comme surnom. Moi c’est Russel. Russel tout court. Ou ru? Sell ça fait désordre un peu. Et Enchanté à toi aussi… Euh. c’est quoi ton nom déjà?

Je lui ai demandé mais mes papiers ont légèrement arrêté mon cerveau pendant quelques minutes. Le jeune homme me regarde les yeux écarquillés et rigole. Oh ! Il rigole. Il sourit. C’est magnifique. Il n’a plus l’air terrorisé. Il a l'air... blasé? Il me répond que son nom c’est Tarkan et je me fais la réflexion que ses parents devaient être un fan du chanteur car c’est un prénom peu commun quand même.
- Enchanté Tarkan. Tu as l’air d’aller mieux dis-moi ! C’est génial. Si tu veux parler, tient. Je te donne mon numéro de téléphone. Gratuit sans frais d’appel. Cadeau de la maison. Vous.. enfin, tu le veux aussi?

Tant qu’à faire conversation de groupe. Je leur dois bien ça. Après avoir échangé mes coordonnées le plus simplement du monde à mes deux comparses de la journée, je me redresse et sursaute presque quand j’entends des bruits de pas se diriger vers nous. C’est vrai qu’on s’est caché. C’est vrai qu’on doit aider ce jeune garçon à rentrer au plus vite. Son bras a l'air de retrouver sa couleur d'origine mais sait-on jamais. On ne doit pas rester là. Qui sait si on tombe nez à nez avec des membres de la Garde. Ce n’est pas parce que je travaille pour eux. Au même titre qu’au Shield. Que je tiens à leur envoyer ce jeune émergé qui a l’air tellement gentil, à rester là, près de nous comme un enfant avec ses deux parents. J’en suis ému. Alors je porte mon attention sur Wade. Je colle mes papiers contre mon torse même si l’humidité fait qu’ils ne tiennent plus vraiment en place et je poursuis, avec la ferme intention de finir ce sauvetage inattendue, me faisant presque oublier. Presque. Que je devrais retrouver la très chère Gladisse dès demain matin.
- On ne devrait pas rester là. On te ramène chez toi. Hein bébé? Allons-y !
Ⓒayaraven
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
Be Happy [Pv Russel et Wade]
✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦
Page 1 sur 1
✦ ✦
 Sujets similaires
-
» We are happy now (La la la)
» Happy Mistake
» Aaron - let me hurt you 'cause that make me happy
» Russel Brown
»  Cause your soul is on fire [Pv Russel et Marc]

House of M :: VOL N°II :: RPS :: RPS TERMINÉS-
Sauter vers: