✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Marc Bowman
Sorcier
More about you :
Codename : Pride
Pouvoirs :
Manipulation des ténèbres ► Marc possède la capacité de manipuler à sa guise les ombres. Il faut cependant que ces dernières soient présentes. Dans une pièce intégralement noire, son pouvoir ne lui servira à rien.
En plus de les manipuler, il peut également s'en servir pour guérir certaines blessures et recharger son énergie. C'est une capacité passive et elle ne sera jamais aussi efficace qu'un vrai repos.
Magie ► Marc est un sorcier, ce qui le rend donc logiquement capable de maîtriser la magie. Il est capable de lancer certains sorts après les avoir appris - et non naturellement comme avec sa maîtrise des ombres. Il peut également détecter les autres sorciers et reconnaître une empreinte magique s'il y a déjà été confrontée.
Bring me home in a blinding dream, through the secrets that I have seen. Wash the sorrow from off my skin And show me how to be whole again.
Le moyen le plus sûr d’agacer Bowman est probablement de lui faire remarquer qu’il a la fibre paternelle. Et là, il lancera un regard noir en vous demandant de ne pas raconter de bêtise. Mais pourtant, dans les faits… Il n’y a qu’à le voir, là, dans l’infirmerie d’Hydra, à moitié assis contre une table et croisant les bras en regardant la recrue qu’il a accompagné plus tôt dans la soirée se faire recoudre l’arcade sourcilière. Plus de de peur que de mal, comme d’habitude. La fille en question a juste eu un excès de zèle en mission. Officiellement, c’est en mission. En réalité, c’est sur le retour. Le coup classique. Il a eu le malheur de la laisser seule trente secondes pour aller parler à quelqu’un et à son retour, la recrue était en train de casser la gueule à deux abrutis parce que l’un d’eux lui aurait mal parlé selon elle. Elle ferait une partenaire parfaite pour Jones, en y pensant. Et il y aurait pensé s’il n’était pas en train de la tirer de la mêlée pour la faire retourner dans la voiture alors qu’elle hurlait des malédictions et autre menace de castrations envers tout le monde. C’est donc en râlant sur le fait qu’on ne pouvait jamais les laisser seuls, ces sales gosses, que Marc a ramené la jeune femme au QG, l’a obligé à se rendre à l’infirmerie et depuis, attend qu’elle finisse de se faire recoudre. Alors que sans ce contretemps, il sera déjà rentré depuis un bail. Il adore perdre du temps pour des bêtises. Parfois, ça se passe relativement bien. Ils font leur preuve, doucement, et ça s’arrête là une fois que l’évaluation de Marc leur permet d’être affecté ailleurs. Mais des fois, il y a des cas exceptionnels. Comme cette fille qui se fait recoudre. Et ça l’ennuie. Ça l’ennuie car ça fait de la paperasse à remplir. Et Marc déteste la paperasse.
Le temps où il était un simple agent qui se contentait de faire son contrat et d’empocher son salaire est révolu. Il doit jouer les nounous et il doit le faire bien s’il ne veut pas avoir le sang de ces gamins sur la conscience. Il les encadre comme il peut, allant parfois jusqu’à jouer le papa poule sans même s’en apercevoir - ce qui lui vaut parfois des remarques amusées de la part des collègues qui l’ont connu avant cette nouvelle affectation. « C’est bon, c’est fini.» Marc décroise les bras et se redresse. La gamine fait de même et chose amusante, elle fuit le regard de Marc. Ah bah génial. Elle s’attend sans doute à un savon carabiné de la part de celui qui s’est retrouvé à l’infirmerie d’Hydra pour des conneries pire que celle-là. « Rentre te reposer, on en reparle demain.» Il n'y pas bienveillance là-dedans. Ce n'est pas parce qu'elle vient d'avoir une heure difficile qu'il pense qu'il veut mieux en parler demain mais bien parce qu'il n'a pas envie de passer encore une heure à faire les chaperons. Ni de gueuler ou de faire la morale, bref, rien de tout ça. Ouais. Il a pas envie de jouer au daron ce soir. Il a envie de rentrer chez lui. Mais d’abord, il doit repasser par son bureau. Ça aussi, c’est un truc assez nouveau pour lui. Le fait d’avoir un bureau. Si on lui avait dit il y a quelques années que ça arriverait, il ne l’aurait pas cru. Mais absolument pas. Et il disait la même chose à propos des enfants. Quand on regarde où il en est aujourd’hui…
Il traverse les couloirs du QG, le dossier médical de la recrue dans les mains parce que cette intervention à l’infirmerie va être consignée et s’imagine déjà ce qu’il fera en rentrant chez lui. Il a presque atteint la porte quand il commence à sortir les clés de la poche de son jean, poussant un soupir fatigué. Ces gamins lui en font voir de toutes les couleurs, mine de rien. Il comprend pourquoi le poste a été abandonné par son prédécesseur qui a trouvé autre chose à faire ailleurs. Mais il ne comprend toujours pas pourquoi on a pensé à lui pour ça. Lorsqu’il glisse la clé dans la serrure, une silhouette attire son oeil. C’est si peu habituel de la voir ici à cette heure qu’il s’arrête dans son élan, un sourcil arqué. « Erin ? » Une raison inconnue le pousse à l’appeler doucement et à se demander ce qu’elle fait ici. On dirait bien que Marc s’adoucit avec le temps. Quelques mois avant ça, il n’aurait même pas pris la peine d’y accorder de l’attention. Ceci dit, quelques mois auparavant, il ne serait pas dans les couloirs du QG aussi tard. Il s’écarte de la porte, toujours surpris. Il y a quelque chose dans l’expression de son visage qui lui confirme qu’Erin n’est pas au top de sa forme. « Tout va bien ? » Mais pourquoi demande-t-il ? Déjà, oui, ça se voit. Et ensuite, qu’est-ce que ça peut bien lui faire, à lui ? Il s’agace lui-même. Il y a eu un moment, au cours de l’année qui s’est écoulée, où Marc a commencé à se soucier des autres. Il ne sait pas comment ni pourquoi. Mais il en est là, maintenant, à demander à une fille qu’il n’aurait pas regardé autrement que parce qu’elle a un beau visage, comment elle va. Les temps changent, visiblement.
Tu le revois. Là, glisser sur le sol. Son corps frêle dont les courbes s’étaient amincies. Ses yeux cernés, bleutés et emplies de larmes. Ses poings contre le sol qui cognent. Les tiens qui renchérissent. Le début de la fin. L’anxiété te ronge depuis. Son silence. Sa présence qui ne l'est plus. Tu passes ton temps seule. Tu cherches le silence dans ton crâne. Cherches à éteindre cette voix qui tourne et qui s’étiole dans ton esprit. Tu es ravagée. Dans tous les sens du terme. Détruit. Ton âme, ta conscience. Il t’a damnée le jour où tu as croisé son regard azuré. Quand il t'as avoué cette ultime trahison, tu as tout envoyer voler. Chaise, lit, bouquins. Tout ce qui passait sous ta main. L’isolement. Sanction qui tu t'étais violemment imposée. Mais dans le fond… Tu n’en avais pas besoin pour te sentir seule au milieu des autres. Tu ne parlais à personne ou presque. Tu ne mangeais quasiment plus. Le trouble. L’anxiété. Un tout. Ne plus voir tes proches. Ne plus voir celui qui avait été l'amour de ta vie du tout. Même la présence de Graham ne te suffisais plus. Tu aurais tant voulu qui puisse retirer le poids qui étreignait ton cœur aujourd'hui mais rien n'y personne ne pouvait le faire pour toi. Tu avais fait le choix de rester dans le QG d'hydra pendant quelques temps, en espérant ne pas croiser Laserian au détour d'un couloir. Tu espérais au moins qu’ici, te trouverai de quoi soulager tes maux. La guérison, tu n’y crois presque pas. Doux mirage dont l’espoir s’étouffe à mesure que les journées s’effondraient. Tu n'étais plus toi même à présent. Tes terreurs nocturnes redoublaient chaque nuits. Lorsque tu étais entrée dans la cuisine d'hydra, une grimace avait étirée tes traits. Ça n'avait rien à voir avec ta petite maison à Hammer Bay. Cela n’avait rien de conviviale. Rien d’aussi confortable que ta salle à manger. Installés comme des prisonniers de guerre. Au moins la nourriture, quand tu parvenais à ingurgiter, n’était pas mauvaise. Mais ce soir comme tous les autres jours depuis plusieurs semaines, tu étais venu là par principe. Tu avais pris un peu de pain, un morceau de fromage et un yaourt. Tu avais maigri. Tu le sentais dans tes pantalons trop grands. Tu voyais ton visage se creuser au niveau de tes joues. Tu ne ressortirais jamais d’ici comme avant. Tu te sentais vide. Marqué tout autant physiquement que dans ta tête.
Observant la salle un long moment, tu décida de revenir sur tes pas afin de manger dans un coin du quartier général. Là, où personne ne viendrait t'embêter. Soupirant en te laissant guider tel un automate, ne prêtant attention à rien ni personne. Tu passe une main dans ta crinière brune, ramenant tes cheveux sur ton épaule. « Erin ? » tu sursaute en attendant ton prénom. Cela fait trop longtemps que tu n'as pas parlé et tu crains que ta voix si douce habituellement déraille et trahisse ton état. Tu te retournes afin d'identifier ton interlocuteur. Le rouge te montes aux joues quand tu te rends comptes que c'est Marc Bowman qui vient de t'appeler. Vous n'avez jamais vraiment échangé lui et toi, pourtant cet homme t'as toujours intriguée. Sa façon je m'en foutiste d'agir est une chose que tu ne connait pas vraiment, que tu admires même. Dans ta tête rien ne peut toucher le grand blond. « Tout va bien ? » tes lèvres se pincent. Il pose cette question peut-être plus par politesse qu'autre chose car au final, ça se voit que tu ne va pas bien. Tes yeux azur se posent sur lui. S'ancrant un instant aux siens. Je...Non, pas vraiment. Mais ce n'est un secret pour personne ici... tu baisse la tête avec un sourire triste. Tout le monde sait que Lase et toi êtes dans une passe difficile. Tu soupires à nouveau. C'est bien la première fois que je te vois ici aussi tard... Beaucoup de travail je suppose ... dis-tu d'une petite voix en posant les yeux sur la nourriture dans tes bras. Tu... as faim ? tu relèves la tête vers lui. Essaie de lui accorder un sourire et lui tend un morceau de pain.
Pouvoirs :
Manipulation des ténèbres ► Marc possède la capacité de manipuler à sa guise les ombres. Il faut cependant que ces dernières soient présentes. Dans une pièce intégralement noire, son pouvoir ne lui servira à rien.
En plus de les manipuler, il peut également s'en servir pour guérir certaines blessures et recharger son énergie. C'est une capacité passive et elle ne sera jamais aussi efficace qu'un vrai repos.
Magie ► Marc est un sorcier, ce qui le rend donc logiquement capable de maîtriser la magie. Il est capable de lancer certains sorts après les avoir appris - et non naturellement comme avec sa maîtrise des ombres. Il peut également détecter les autres sorciers et reconnaître une empreinte magique s'il y a déjà été confrontée.
Bring me home in a blinding dream, through the secrets that I have seen. Wash the sorrow from off my skin And show me how to be whole again.
Marc n’a jamais particulièrement échangé avec Erin. Il aurait pu, s’il n’était pas en train de courir à droite ou à gauche parce que l’un de ses protégés ne savait pas quoi inventer pour le rendre fou. Mais le fait est qu’ils se croisent rarement dans les couloirs et si le minois agréable de la brune est un réel plaisir pour les yeux, Marc a par moment d’autres choses en tête pour véritablement poser son regard sur elle. Mais là, à cette heure tardive, alors que le QG est presque vide, il n’y a qu’eux dans ce couloir. Il est donc obligé de la voir. Obligé de voir la détresse qu’il peut lire dans son regard au point d’avoir l’audace de lui demander si elle va bien. Une question purement rhétorique, car il est clair qu’elle ne va pas bien. Dans ses souvenirs, elle était plus enjouée, moins pâle, moins fatiguée et moins maigre, aussi. Des petits détails qui sont suffisament importants pour que Marc le remette et que ça lui mette la puce à l’oreille. Le blond s’écarte doucement de la porte qu’il s’apprêtait à franchir, laisser retomber le bras qui tient le dossier le long de son corps.
Il sait pourtant que ce ne sont pas ses affaires, qu’il ne devrait pas s’en mêler parce qu’après tout, ce n’est pas lui de se soucier des autres. Mais elle lui répond, lui offrant le sourire triste d’une personne qui répond à cette émotion en étirant ses lèvres parce que c’est le meilleur moyen pour y faire face. Ce n’est un secret pour personne ici. Marc ne peut s’empêcher de se sentir mal parce qu’il n’a jamais vraiment fait attention à ça. Est-ce que ça a un rapport avec Laserian ? Il se souvient peut-être d’avoir entendu des collègues en parler. Et comme les rumeurs glissent sur lui comme de l’eau sur les plumes d’un canard, il a rangé cette information dans un coin de sa tête et est rapidement passé à autre chose. Information qui se retrouve à présent au premier plan, parce qu’il a une face de lui le visage aux traits tirés d’Erin. Ce ne sont peut-être pas des rumeurs, en fin de compte. Et là, il se sent un peu idiot. Si bien qu’il se met à balbutier. « Euh… Je…» Heureusement, elle lui donne l’occasion de rebondir sur autre chose. Sur le fait qu’il soit ici, à cette heure. Il soupire avec un petit sourire, en levant les yeux au ciel. « Les recrues. » dit-il simplement. « Ils savent plus quoi inventer. »
Il penche la tête sur le côté quand elle lui demande s’il a faim, un peu surpris par la question. On ne lui demande pas ça, généralement. Il ouvre la bouche, avant de se raviser. Puis l’ouvre à nouveau en secouant doucement la tête. « Non merci, ça ira. Je ne compte pas rester longtemps. » Et c’est plutôt un dîner liquide qui l’intéresse, dans ce cas précis. Un dîner liquide écossais, pour rester fidèle à ses origines. Son regard s’arrête une nouvelle fois sur Erin et là, il ne peut s’empêcher d’y aller avec une remarque de son cru, ponctuée par un petit rire. « Et puis, t’as l’air d’en avoir plus besoin que moi, ma jolie. Tu te découvre un nouveau style pro-ana ou…? » Il y a des façons plus courtoises de le dire, mais courtois n’est pas un terme familier de son vocabulaire. Il se détourne de la jeune femme pour ouvrir la porte. Et une vague de culpabilité le submerge un peu, quelque secondes après avoir balancé sa petite phrase. Il lève les yeux au ciel, pendant qu’elle ne peut pas le voir. Il a vraiment un truc avec les femmes en détresse, on dirait . Il se tourne de nouveau vers Erin. « Tu veux entrer quelques minutes ? Je dois ranger ça, donc si tu veux te planquer des regards quelques instants ou juste profiter l’incroyable confort de mon bureau, ça me dérange pas. Et puis, personne viendra te chercher par ici. » Il hausse les épaules, reprenant un air sérieux qui efface le léger sourire qu’il a eu un peu plus tôt. « Enfin… C’est comme tu veux. »