| Jeu 15 Nov - 23:49 | | Je crois qu’effectivement dire et affirmer que j’étais gay n’a pas été la meilleure idée du moment. Mais il faut dire que l’autre con du club avec ses remarques à la noix m’avait salement gonflé. Il était nouveau et tout le monde dans le club savait que j’étais gay. Si ça dérangeait j’avais jamais rien eut. Et les remarques homophobes de l’autre tête de con, désolé mesdames c’est l’expression, m’avait gavé et qu’il se croyait malin et je lui avais tranquillement dit qu’il avait un problème avec les personnes homosexuelles qu’il me le dise en face. Autant dire que nos relations avaient brusquement devenu très tendues. Magnifique et je vous raconte pas sa tête quand l’entraîneur avait dit qu’il resterait sur la touche et que je restais joueur principal.
Non, je confirme que ce n’était pas une bonne idée. Vu que monsieur a décidé de venir avec quelques-uns de ses copains et leur battes de baseball. J’ai l’impression d’être dans une mauvaise série. Pourquoi j’ai décidé de rentrer à pied déjà ? Fais chier ! Surtout qu’ils m’ont gentiment coincé, sinon c’est pas drôle. J’ai peur. Oui, un grand dadais comme moi de presque deux mètres ça flippe quand il se retrouve face à six gars avec des battes. Je n’ai que mon sac et mes poings et autant dire que n’importe qui se bat mieux que moi. Je recule lentement en entendant un des gars dire que c’est une honte qu’un « PD soit titulaire » et que je devrais retourner « Lécher des queues et m’en prendre dans le cul. ». Quelque part je suis heureux qu’ils s’en prennent à moi et pas à ma mère. Peut-être qu’ils pensent que je suis renié. S’ils savaient que ma mère attend avec impatience son gendre !
Le premier coup dans les côtes malgré mon pas de côté me coupe le souffle et je titube en arrière toujours en silence. Je ne veux pas leur faire le plaisir de crier. Je sens un autre coup atterire sur ma tempe et je tombe à genoux. Putain de ta race ! Je sens un filet de sang couler sur mon visage alors que le monde tourne autour de moi. Putain. Est-ce que je vais vraiment crever dans cette ruelle à cause d’eux sans avoir vraiment put faire comprendre à William que je l’aime et que notre baiser sur la plage avait un goût fantastique ? Je regarde sans bouger un autre s’avancer en levant sa batte. Et merde. |
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