✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Benjamin Reilly
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« So many people come through here to begin a new life. Find a new chance. Start everything over again. Why not me, then? »
Codename : Scarlet Spider // Spider-Man
Pouvoirs : Tu vois Peter Parker ? Bah c'est pareil. La différence, c'est qu'il a un lance-toile à impact. Sinon, le reste, c'est tout comme Peter. Il peut même pas se rendre invisible et parler aux araignées comme Kaine ou balancer des décharges électriques comme Miles. Il est juste la banale copie de Peter Parker, rien de plus, rien de moins.
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I cant turn around Theres no fear, in the mirror To hold me down Im too far, from the start Now Im in too deep
Les lumières qui se rallument dans la salle me font plisser les yeux. J’ai toujours tendance à oublier ce moment, celui où qui nous fait sortir du film pour de bon. Alors que le générique de fin défile, je m’étire en soupirant. Ce n’est pas un chef d’oeuvre mais ce n’est pas une bouse non plus. Je jette un coup d’oeil à Samira, à côté de moi. Je ne sais plus lequel de nous deux a eu cette idée mais cela faisait un bail qu’on comptait aller au cinéma ensemble pour voir un film. Mais j’ai pas eu le temps, ces derniers mois. Je compte me rattraper d’une autre manière. On faisait souvent ça, quand on était plus jeunes. On allait voir un film qu’on choisissait à tour de rôle et on allait manger juste après avant de rentrer C’était un peu notre moment à nous. Entre deux chantages pour que je la fasse entrer dans une soirée interdite aux mineurs et pour qu’elle paye ma caution sans en parler à Aelys. Je n’ai pas eu le temps, ces derniers temps car j’étais pas mal occupé. Empêcher ma vie de partir à vau-l’eau, ça vous rempli un emploi du temps. Sans compter le manque de sommeil occasionné par des rêves perturbants. Mon humeur de chien est insupportable pour tout le monde, si bien que je prends soin d’éviter mes proches pour ne pas leur faire subir ma morosité. Mais aujourd’hui est un bon jour et je dois cette soirée cinéma à Samira depuis pas mal de temps. On se glisse hors du cinéma, dans la foule de spectateurs qui commentent le film. Je glisse mes mains dans les poches de ma veste, pour ne pas changer, tout en me tournant vers ma soeur adoptive. Je lui demande d’une voix enjouée, un sourire aux lèvres : « Votre avis sur le film, très chère ? »
Nos pas nous mènent au food truck le plus proche, comme notre tradition de soirée cinéma l’exige. Mater ce film m’a donné faim. Plus faim que je ne l’aurais voulu. En sentant les grognements de mon estomac, je prends conscience que je pourrais avaler n’importe quoi. Et cette odeur alléchante de frites n’aide pas du tout. « C’est moi qui invite au fait, j’ai reçu mon salaire ! » J’affiche un petit sourire en désignant le food truck d’un signe de tête. D’aussi loin que je me souvienne, il a toujours été là. Le gérant nous connait bien, Samira et moi, parce qu’il a souvent vu nos têtes. En baissant la voix, j’adresse un clin d’oeil à la brune à côté de moi. « Je te parie qu’il va nous demander comment vont les amours.» C’est même certain. A chaque fois qu’il nous voit, c’est la question qu’il nous pose. Un nuage de vapeur monte dans l’air alors que nous nous approchons. Bon sang, cette odeur de friture me met l’eau à la bouche. Dans la queue, qui heureusement n’est pas si longue que ça, je jette un oeil à mon téléphone pour voir si je n’ai manqué aucun message. Ce food truck est populaire. Intemporel, presque. A chaque fois, il y a toujours une file de personnes qui attendent de pouvoir déguster les spécialités du chef. Quand c’est notre tour, Samira et moi nous faisons accueillir par un grand sourire et une voix joviale. « Eh bah, ça fait un bail que je vous avais pas vu, les gosses ! Qu’est-ce qui vous amène devant mon humble devanture ? » « La faim.» Réponse du tac au tac qui ne manque pas de faire sourire notre vendeur. Il s’accoude à sa vitrine en aboyant un ordre à son commis de cuisine. « Comment ça va, vous deux ? Les amours, tout ça ? » Je l’avais parié. Je lève les yeux au ciel en souriant. Je ne réponds pas en affichant un sourire forcé, laissant Samira répondre. Après tout, elle sait mieux parler aux gens que moi.
Samira Cantela
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Pouvoirs : Samira peut contrôler l'eau sous toutes ses formes. Aussi, son corps s'adapte lorsqu'elle est entourée d'eau : elle peut y respirer, y voir mieux que quiconque et en supporte mieux la pression.
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Mer 30 Jan - 23:02
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Benjamin Reilly
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Je manque de m’étouffer à la réponse de Samira. Elle est sérieuse ? Elle balance ça comme ça. Wow, quoi. Je deviens rouge pivoine quand le gérant me fait le fameux sourire du « bien joué, champion» tout en gratifiant Samira d’un regard noir. Elle est pas obligée de le répéter à toute l’île, que j’ai flashé sur Gwen, quoi… Je pique un fard monumental en roulant des yeux vers le sol, espérant disparaître dans un trou et ne plus jamais en sortir. Merci, Samira, vraiment. J’adresse un rire nerveux à mon public. Chanceuse, je sais pas. Chanceuse tant qu’elle ignore que je suis un peu en train d’en pincer pour elle, oui. J’ai presque envie de me coller des baffes parce que c’est gênant de penser comme un adolescent. Et Samira doit bien savourer l’expression gênée de mon visage alors que le vendeur passe à autre chose. Et dire que je l’invite et qu’elle me fait ce coup-là ! Je m’éloigne en pestant intérieurement, avec ma bouffe dans les mains. Je vous jure…
On s’adosse finalement contre le muret et je décide de ne pas rester fâché. Ce serait gâcher le plaisir de manger. Et puis, je suis pas au bout de mes peines. Elle ne va pas me lâcher avec ça... Pourquoi est-ce que je lui ai parlé de Gwen, déjà ? Parce que voilà qu’elle remet ça sur le tapis. Je m’étrangle une nouvelle fois, avec ma nourriture. « Mais putain ! » je parviens à lâcher entre deux quintes de toux. « Ça n’arrivera pas. Tu l’as vue, sérieusement ? J’ai pas la moindre chance avec Gwen.» On pourrait penser que je suis en train de m’apitoyer sur mon sort, ce qui n’est pas totalement faux. Mais je suis aussi bien réaliste. Elle est belle, elle est drôle et elle… est inaccessible. Mais je n’ai pas envie de parler davantage de ma vie sentimentale. Déjà parce qu’à part ces sentiments probablement non-réciproque que je ressens à l’égard de Gwen, il ne se passe rien d’autre. Et j’ai d’autre chose à penser. Je redresse la tête pour voir Samira se lever et mettre sa serviette en papier à la poubelle. Je vais attendre qu’elle revienne pour lui demander comment ça se passe, sa carrière de danseuse. La flemme de lever la voix et puis je crois que je me suis à moitié ouvert la gorge en m’étranglant avec une frite. Je dépose la petite boite contenant la bouffe à côté de moi. J’ai plus faim, en fait. J’ai encore eu les yeux plus gros que le ventre. Et puis il se passe quelque chose. Une sensation bizarre, qui me parcourt la nuque. J’ai déjà ressenti ça une fois. Mes poils se hérissent.
La détonation que j’entends juste après suffit à expliquer cette réaction. Et pour travailler dans l’armement à Hydra, je reconnais directement le bruit d’un coup de feu qui me fait sursauter. Mon regard accroche la silhouette de Samira qui s’est baissée, à quelques mètres de moi. Un instant, je sens mon estomac se tordre de panique en imaginant qu’elle a été touchée. Je ne vois sur ses traits que de la frayeur, pas de la douleur. Fuck ! D’un geste habile, je passe par-dessus le muret pour m’y réfugier en cherchant le meilleur moyen d’atteindre Samira sans me prendre une balle perdue. Car les tirs s’enchaient, s’échangent et que nous sommes tous les deux au milieu. Je ne sais pas ce qu’il se passe, pourquoi ça tire dans tous les sens mais je sais que j’ai tout intérêt à rejoindre ma soeur pour qu’on se tire d’ici ensemble. C’est la deuxième fois cette année que je me retrouve à me prostrer sur moi-même pour échapper à des tirs. C’est pas que ça commence à bien faire, mais si. Je me tasse un peu plus quand une balle se loge dans le muret, juste à côté de moi.
Okay, Reilly, réfléchis. Calme-toi et réfléchis. Le cri aigu de Samira ne m’aide pas du tout. Je crains une nouvelle fois qu’elle soit touchée mais elle a eu le réflexe de se cacher derrière une voiture. Ils vont pas tirer éternellement. A en juger la fréquence des rafales, ce sont des armes automatiques. Il y a forcément un moment où les tirs cesseront pour qu’ils puissent recharger. Cela me laisse approximativement une fenêtre de quelques secondes pour traverser le champs de tir et rejoindre Samira. Au pas de course et en sprintant ma race. Mais bordel, ça n’arrive qu’à moi, ça ! Je peux pas aller voir un film tranquillement avec ma soeur et bouffer des frites sans me retrouver au milieu d’un règlement de compte à la con ou comment ça se passe ? Je sais même pas qui sont les deux camps qui se tirent dessus et je m’en tamponne. Si une seule de ces balles atteint Samira, ils ont intérêt à courir très vite. Je grogne en secouant la tête. Concentre-toi, Ben.
C’est le moment. Les tirs cessent. Pas pour longtemps, ça je le sais. C’est mon domaine. Je m’élance, tête baissé. J’ai quelques secondes avant que les tirs reprennent. Je joue littéralement contre la montre. Et je crois que j’ai jamais couru aussi vite de toute ma vie. En un instant, je traverse l’espace qui nous séparait, Samira et moi. J’ai tout juste le temps de me glisser comme un putain de footballeur derrière un obstacle qui me protégera mieux que le muret avant que les tirs ne reprennent. Ah bah tiens. C’est une boite aux lettres. Et j’ai bien fait de me planquer là parce que des balles ricochent dessus. Elle me permet de m’adosser pour reprendre mon souffle et de me calmer. J’ai vraiment eu chaud aux fesses sur le coup. Essouflé comme jamais, je tourne la tête pour regarder la voiture derrière laquelle Samira s’est réfugiée. Je peux l’atteindre. Je peux l’atteindre, au prochain rechargement. Elle n’est qu’à quelques mètres. Je compte la cadence de tirs une nouvelle fois, prêt à bondir pour la rejoindre quand une nouvelle accalmie se produira. Et ensuite, on se cassera de là, elle et moi.
Samira Cantela
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Mer 6 Mar - 19:15
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Dans ma tête, il y a littéralement deux Ben. Un qui est en train de courir partout, complètement paniqué, les bras en l’air et hurlant. L’autre, furieux et prêt à dégommer n’importe qui. L’image est parlante. Parce que c’est exactement ce que je ressens. Sans Samira, je serais probablement prostré dans un coin en train de prier tous les deux existants pour m’en sortir. D’ordinaire, j’ai quelqu’un de plus balèze que moi pour veiller sur mes arrières et m’empêcher de faire n’importe quoi. Mais là, c’est moi. C’est moi qui doit veiller sur Samira, comme si ma vie en dépendait. Ce qui n’est pas faux, car ma vie en dépend aussi. Au moins, j’ai réussi à me rapprocher sans me prendre de balle. C’est un miracle. Et je vais à nouveau devoir tenter la chance si je veux la rejoindre. La boite aux lettres ne suffit pas et je sais que si je ne bouge pas, c’est Samira qui le fera. Je risque un oeil vers les tireurs avant de tapir une nouvelle fois contre la surface métallique quand une balle me frôle. Roh, punaise. Génial. Juste… Génial. Je me mords la lèvre, je ferme les yeux et je tente de me calmer. J’ai envie de hurler. La soirée ne pourrait pas être pire, je crois. Si, elle pourrait. Au fond de moi, je sais qu’elle pourrait être pire.
Je me mords la langue, cette fois. Me dressant sur un genou, une main au sol. Je compte une nouvelle fois les tirs, ignorant l’avertissement de Samira. Je connais les risques. Mais ils valent le coup. Les yeux clos, je me concentre. Un. Une salve. Deux. Des vitres qui explosent. Trois. Recharge. Je m’élance à nouveau, contre la montre. Je n’ai que quelques secondes avant que ça recommence. Quelques secondes avant que l’enfer se déchaîne à nouveau autour de nous. J’attends la voiture derrière laquelle Samira est réfugiée pile au moment où les tirs reprennent. Je me jette presque au sol, avec toute la grâce dont je peux faire preuve dans cette situation. C’est vraiment pas passé loin. Et je ne referais pas ça une troisième fois. Parce que si je retente l’exploit, je vais clairement m’en manger une entre les deux yeux. Et ça n’aidera personne. Le souffle court, je rampe presque pour me placer à côté de Samira, le dos contre la carrosserie. « La prochaine fois, on ira dans un autre cinéma, hein ? » Comme si c’était le bon moment pour faire de l’humour. Je sens son regard furieux sur moi. Elle va m’étriper. Alors que les tirs reprennent et qu’on se tasse un peu plus, je ne peux m’empêcher d’attraper sa main. Au moins, on est plus séparés. C’est déjà ça. « C’est un nouveau style d’escape game, j’avais jamais testé ça ! Je vais me plaindre aux organisateurs.» Bonté divine, Ben, ferme-la ! C’est pas ma faute, quand je panique, je ne peux pas m’empêcher de dire la moindre bêtise qui me passe dans la boîte crânienne. Coupable, votre honneur !
La question à cent dollars, c’est : comment on va sortir de là ? Cette voiture ne va pas tenir éternellement et il suffit qu’un de ces tarés tire dans le réservoir d’essence pour qu’on meurt tous les deux. Et je regrette instantanément d’avoir pensé à ça parce que je commence à ne pas me sentir bien. Mais alors pas du tout. Bêtement, j’avais imaginé que ce serait Hydra qui causerait ma mort Qu’ils découvriraient le pot aux roses et que je me retrouverais à agoniser dans un fossé ou que je me prendrais une balle dans le crâne dans le meilleur des cas. Je n’ai pas imaginé une seule seconde que l’heure de mon propre décès arriverait lors d’une sortie au cinéma. Pris d’une angoisse, je me retrouve tout bonnement paralysé, incapable de bouger. J’ai rejoint Samira, c’est bien. Mais maintenant, on fait quoi ? Je n’ai pas pensé plus loin, idiot que je suis. L’histoire de ma vie. Peu de réflexion, un brin d’action et beaucoup de stupidité. Et comme c’est bien le moment d’être paralysé par la trouille, il faut que ça m’arrive maintenant. « Si je meurs, supprime mon compte Facebook, personne ne doit voir ça ! » Avec Kaine, les tirs ne provenaient que d’un seul côté, même si j’étais bloqué dans ma voiture. Là, ils viennent de partout. C’est impossible de bouger autrement qu’en profitant des courts instants où les armes se rechargent. Cette île est vraiment en train de partir en cacahuète. Et comme pour appuyer mes propos, nous avons de la compagnie. Pas des plus amicales à en juger les armes pointées dans nos directions et les regards qu’ils nous lancent. Ils sont deux. Armés. Et je n’ai pas besoin de lire dans leur pensée pour savoir ce qu’ils sont en train de penser. C’est officiel. « ...Je déteste Genosha… »
Samira Cantela
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Mer 20 Mar - 18:32
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Qu’est-ce que ferait Kaine à ma place ? C’est une question saugrenue vu la situation, mais elle a son importance. Je ne suis pas comme Kaine, je ne l’ai jamais été mais parfois, ça me serait bien pratique. Parce que je n’ai pas l’impression que mon frère se retrouve dans ce genre de sit… Non, j’ai rien dit. On parle de Kaine, quand même. Il n’empêche que je me demande ce qu’il ferait à ma place. Parce que là, je suis tout bonnement paralysé par la peur, par l’idée de mourir bêtement à cause du fameux «Mauvais endroit, mauvais moment» qui fait plus de ravage qu’on ne le croit. Et mon pauvre cerveau en proie à la panique fait ce qu’il sait faire de mieux quand il est dans une situation tendue. Il fait des blagues. « Pitié, pas la photo avec le petit chien, c’est pas sexy, ça ! » Ouaip. C’est vraiment le moment de penser à ça, tiens. Je pourrais, je sais pas, penser à ma survie ? Et à celle de Samira par la même occasion ? Je me raccroche à la sensation de sa main dans la mienne, une ancre solide et réelle pour m’empêcher de perdre pied. J’ai cette soudaine peur d’y rester qui me rend incapable de réagir. Parce que cette fois, c’est différent. Cette fois, ce n’est pas à cause de quelque chose que j’ai créé. C’est le hasard qui a fait que Samira et moi, nous sommes retrouvés là.
Je déteste Genosha, c’est officiel. Mon estomac se soulève et mon coeur manque un battement quand les deux silhouettes qui viennent d’apparaître se dessinent devant nous. Armes en mains. Comme si on ne passait déjà pas une assez mauvaise soirée. Les mots qu’ils prononcent ne semblent pas vouloir s’imprimer dans mon esprit tellement ça me semble irréaliste. Je reste immobile, trop sous le choc de l’information que je dois digérer pour obéir. J’avais entendu une fois, lors d’un documentaire sur une prise d’otage, le témoignage d’une femme qui avait survécu. Elle avait raconté qu’à la vue des armes pointées sur elle, ses jambes ont refusé de l’écouter et qu’elle était incapable de se lever. C’est exactement ce qui est en train de se passer ici. J’ai tellement la trouille que je suis paralysé. Je suis incapable de réfléchir, incapable de bouger, incapable même de parler tellement je suis effrayé. Je ne peux que serrer un peu plus la main de Samira, sans pouvoir quitter ces armes des yeux. Quand l’un d’eux attrape ma soeur pour la forcer à se lever, mes protestations meurent dans ma gorge. Même pas fichu de les empêcher de s’en prendre à elle. Kaine aurait réussi, lui. Il aurait agi. Il n’aurait pas laissé une chose pareille se produire. Il n’aurait pas été incapable de réagir.
C’est maintenant à moi qu’on s’adresse. Et pour montrer qu’ils ne plaisantent pas, ils se sentent obligé de coller leur putain de flingue sur la tempe de ma soeur. Quand j’utilise des gros mots, c’est souvent un bon indice pour déterminer dans quel état d’esprit je me trouve. Et là, clairement, c’est de la fureur qui balaie d’un seul coup la terreur. Parce qu’ils ont besoin de montrer qu’ils ont des gros flingues et qu’ils menacent Samira. Comme si me l’arracher n’était pas suffisant. Comme si lui coller la trouille de sa vie n’était pas assez. Mon corps se remet à répondre, telle une machine se remettant en marche. Je me redresse doucement, sans rien dire, parce que j’ai rien à dire, à part une volée d’insulte. J’accroche le regard de Samira. Il faut que je la rassure, même si dans notre cas, c’est difficile. J’essaie de lui faire comprendre que tout va bien se passer, même si je n’en suis pas certain. Il faut qu’elle le pense, sinon, on est fichus tous les deux. Alors que je dresse les mains devant moi pour coopérer, l’oeillade de ma soeur vers l’arme pointée dans ma direction m’interpelle. Quoi, qu’est-ce que je dois voir ? Il manque le chargeur et alors ? Le… Le chargeur ? Cet enfoiré est vraiment en train de me menacer avec une arme vide ? Sérieusement ? Je fronce les sourcils malgré moi en fixant l’autre arme. Pareil. Ces deux connards de merde ont plus de munitions et s’imaginent qu’ils peuvent nous prendre, ma soeur et moi en otage, comme ça ? Une main se referme sur ma veste et mon poing part tout seul dans la tronche de ce mec. Ça, c’est pour nous avoir tiré dessus alors qu’on avait rien à voir là-dedans. L’impulsion est suffisante pour qu’il me lâche mais pas assez pour l’éloigner de moi quand je lui en remets une pour la route. Ça, c’est pour avoir posé ta sale patte sur ma veste bleue préférée.
Je suis tellement furax. Pourquoi nous, alors que tout ce qu’on voulait, c’était une sortie entre nous ? Et ils l’ont gâchés, eux et leurs potes, à se croire à Ok fucking Corral. Connards. Je tourne vivement la tête en direction de celui qui tient ma soeur. « T’as deux secondes pour la lâcher. » Et pour lui montrer que j'ai compris son petit jeu, je me mets à sourire en désignant son flingue du menton. On ne peut pas cacher à celui qui s'occupe des armes à Hydra. C'est mon domaine, après tout. « Une arme déchargée, vraiment ? » Mes poings se serrent au moment où je me mets à marcher dans sa direction. Avec plus de détermination et de rapidité que je ne l’aurais cru. Si j’avais su que la rage pouvait me rendre comme ça. Là, c’est tombé sur nous, malheureusement. Mais si ça va été quelqu’un d’autre ? Si ça avait été deux autres personnes, se trouvant juste au mauvais endroit au mauvais moment, comme nous deux ? Je vois son visage qui se décompose quand il comprend que je sais et que j’ai pas l’intention de me laisser intimider par un pétard mouillé. Il écarte Samira, en la jetant au sol comme si elle n’était rien. En faisant ça, il vient de commettre une grosse erreur. Parce qu’il n’y a plus rien qui me sépare de lui, maintenant. Je m’élance, pris d’une nouvelle vague de colère et je me jette sur lui pour le faire basculer avec moi. Je lui en colle une, en grognant de rage. Et une deuxième, parce qu’il ne l’a pas volé. Les deux sont pour Samira et la troisième que je lui adresse est pour moi, parce que je déteste qu’on me fiche la trouille et qu’on menace mes proches pour m’obliger à coopérer. Je déteste ça. Et c’est lui qui prend pour tous les autres. Je crois bien que je pourrais le frapper encore et encore si on ne m’arrête pas. Ou, du moins, si le deuxième, que j’ai complètement oublié après tout ça n’intervient pas. Parce que manque de chance, il le fait. Et ça fait mal. Pour citer mon meilleur ami : Bordel de merde.
Samira Cantela
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Ven 21 Juin - 13:47
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Le coup que je me prends a pour résultat de me faire basculer sur le côté et de m’éloigner de celui que j’étais en train de tabasser. C’est suffisant pour me mettre hors d’état de nuire quelques secondes, le temps que je rassemble mes neurones éparpillés au sol, avec le sang qui coule de ma tête. Je m’attends à en recevoir un autre, en position totale de vulnérabilité. J’en ai marre de ma vie, sérieusement. Le paysage tourne, j’ai du mal à garder les yeux ouverts et surtout, à me remettre debout. Je vais crever ici, dans cette rue de merde et j’aurais échoué dans mon rôle de grand frère. On mettra sur ma tombe que je suis un crétin et ce sera bien fait pour moi. Je vois déjà l’épitaphe : «Ci-git, Benjamin Reilly. Il a oublié le deuxième mec.». J’arrive tout juste à me protéger d’un deuxième coup en ramenant mes jambes contre moi au cas où ce connard a décidé de me briser les côtes. Mais ça ne vient pas. Ça ne vient pas et je comprends pourquoi, en relevant doucement la tête. J’aperçois la silhouette floue de Samira sur le dos de ce type et basculer avec lui. Son bras autour de sa gorge et prête à en découdre. Si je n’étais pas sur le point de gerber et de m’évanouir, j’aurais probablement eu un sourire et balancé une remarque pour montrer ma fierté. Mais je suis pas en position de faire quoique ce soit. A part me relever avec difficulté et lutter pour garder le contenu de mon estomac dans mon estomac.
Ce n’est pas le moment, Samira a besoin de moi. Je les entends lutter alors que j’arrive tout juste à me redresser sur mes genoux et retrouver un semblant de vision. Samira au sol, l’autre debout. Samira qui esquive un coup de crosse de manière impressionnante. La crosse de l’arme se fiche dans le sol, là où aurait dû se trouver sa tête avec une violence inouïe. Et ça suffit à me faire me redresser d’un bond et foncer. Tant pis si je gerbe sur cet abruti, il l’aura mérité. En attendant, il va dégager de là, fissa ! Dans le but de l’éloigner de ma soeur, je lui rentre dedans en le bousculant comme jamais je n’ai bousculé quelqu’un.
- DÉGAGE !
Pour être honnête, sans l’urgence de la situation et le fait qu’on puisse potentiellement mourir à la moindre second d’inattention, j’aurais pu rester figé en me demandant d’où je tire cette soudaine force. Il n’y a qu’à me regarder pour voir que je ne suis pas du tout taillé pour me battre et encore moins balancer des mecs au sol avec une facilité déconcertante. Je tends la main à Samira pour l’aider à se relever. Je m’en tape que l’autre soit encore conscient et qu’il soit en train de ramper contre la voiture pour se remettre sur ses deux jambes. Je compte bien l’empêcher de s’approcher de ma soeur à nouveau. On va rentrer tous les deux chez nous, en vie et je suis prêt à me battre pour ça. Ma vie est devenu un film d’action en quelques temps et je compte bien arrêter les frais avant que ça n’empire. Même si ça implique de fracasser ce connard jusqu’à ce que sa mère ne le reconnaisse plus. Mais avant ça, je dois nous mettre tous les deux à l’abri. L’avantage d’avoir mangé un coup en pleine poire, c’est que ça m’a remis les idées en place et que je ne suis paralysé par la panique, comme avant. Qu’on se le dise, j’ai toujours envie de me mettre en position latérale de sécurité et de pleurer ma race en attendant que ça passe mais ça ne va pas nous aider. Et je dois donner l’impression que je sais ce que je fais, face à des ennemis qui sont prêts à nous tuer pour se tirer de là. Parce que l’autre est déjà debout et prêt à repasser à l’attaque. Mais il n’est visiblement pas le seul. Je discerne un mouvement du coin de l’oeil alors que je me tiens aux côtés de Samira en vérifiant qu’elle n’a rien. Et voilà qu’un troisième larron a décidé de se joindre à la fête. Comme si on avait déjà pas assez de problèmes. Un rire nerveux s’échappe de ma gorge. J’ai envie d’hurler.
- C’est une blague ? Putain, dites-moi que c’est une blague.
J’ai ce réflexe stupide de me placer devant Samira, même si je sais qu’elle est capable de se défendre toute seule. S’ils veulent l’atteindre, ils vont devoir me passer dessus. J’en ai rien à foutre. C’est non-négociable.
- Allez quoi, soyez sympa. On voulait juste aller au cinéma, nous, pas faire un remake de Die Hard putain ! C’est trop demandé, dans cette putain d’île de faire des trucs NORMAUX sans avoir un flingue pointé en direction de sa tronche ?
Comme si c’était le moment de faire une crise de nerf. Ahaha. J’en ai marre.
Samira Cantela
Mutant
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"And now I beg to see you dance just one more time"
Codename : Nixe
Pouvoirs : Samira peut contrôler l'eau sous toutes ses formes. Aussi, son corps s'adapte lorsqu'elle est entourée d'eau : elle peut y respirer, y voir mieux que quiconque et en supporte mieux la pression.
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Jeu 31 Oct - 10:50
Take the shot, don't waste the clock
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Benjamin Reilly
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« So many people come through here to begin a new life. Find a new chance. Start everything over again. Why not me, then? »
Codename : Scarlet Spider // Spider-Man
Pouvoirs : Tu vois Peter Parker ? Bah c'est pareil. La différence, c'est qu'il a un lance-toile à impact. Sinon, le reste, c'est tout comme Peter. Il peut même pas se rendre invisible et parler aux araignées comme Kaine ou balancer des décharges électriques comme Miles. Il est juste la banale copie de Peter Parker, rien de plus, rien de moins.
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I cant turn around Theres no fear, in the mirror To hold me down Im too far, from the start Now Im in too deep
Je suis fatigué, tout simplement. Parce que quand je pense qu’on est enfin sains et saufs, qu’on va pouvoir s’en tirer, voilà qu’un troisième se pointe. Et lui, son chargeur n’est pas vide. Clairement pas. Alors oui, je me mets à péter un cable. Je raconte n’importe quoi, parce que j’en peux plus. Je réagis mal à la pression, je l’ai déjà dit, ça, non ? Je suis devant Samira, parce qu’il est hors de question qu’un seul de ces connards la touche tant que je suis encore debout. Et vivant. Même si on peut rarement se tenir debout en étant mort. A moins d’être un mort-vivant, mais ça, c’est autre chose. Bref, je divague. Ainsi, tant que je vis, il est hors de question qu’ils s’approchent d’elle. Si je dois me prendre une balle pour ça, j’en ai rien à faire. Et ma grande bouche n’aide pas. Absolument pas. Bien sûr, je m’attendais à quoi ? A ce qu’ils s’excusent et nous laissent gentiment partir ? C’est ça, rêve toujours, abruti. Bien sûr qu’ils vont nous laisser partir ! Et ils vont même nous offrir des gâteaux en partant. Oh et puis leurs clés de bagnole, tant qu’à faire. Évidement. A quoi je m’attendais. Je serre les dents en levant la main, à la suite de Samira. Me retrouver à nouveau dans une situation d’impuissance me rend furieux, surtout quand la vie de ma soeur est en jeu. La mienne n’entre plus en ligne de compte passé ce stade.
- T’approches pas, putain.
Je grimace en entendant la remarque de l’autre tocard en face de nous. Ma copine ? Non mais ça va pas, non ? Samira pense la même chose que moi, puisqu’elle le fait savoir. En le traitant d’idiot. J’aurais pu ricaner, parce que c’est de famille d’ouvrir son grand bec mais l’étincelle qui passe dans les yeux de ce type m’en empêche. Je me mets même à craindre le pire. Je me tends, bien décider à l’intercepter dans les règles de l’art. Sauf que l’autre mec, le deuxième, celui que j’ai écarté violemment juste avant intervient également. Il m’offre un magnifique retour de baton en m’écartant à mon tour, m’éloignant de ma soeur et me plaquant avec violence contre cette maudite voiture. Le choc m’arrache un gémissement de surprise en même temps que mon souffle se coupe. Vas-y, brise-moi une côte, je te dirais rien ! Son bras collé à mon torse, il m’empêche de bouger davantage et pour couronner le tout, j’ai même le droit à sa putain de lame juste sous ma gorge. De mieux en mieux. Vraiment. Je recommande à cent pour cent cette prise d’otage.
- Vas-y, bouge seulement, pour voir !
Je sais qu’il n’attend que ça. Et je sais aussi que si je lui donne satisfaction, l’autre enfoiré qui colle son flingue contre le crâne de ma soeur n’aura qu’à presser la détente. Et comme si l’un de mes pires cauchemars était en train de prendre vie, j’entends les mots qu’il prononce. Ils vont s’éloigner et je ne peux rien faire ! Celui qui me tient m’empêche de bouger et son arme est placée de façon à m’ouvrir la gorge si l’idée de lui mettre un coup de tête me traverse le ciboulot. Et elle m’a traversé l’esprit, si c’est ce que vous voulez savoir. Seulement, me faire égorger n’apportera rien. La seule chose que je peux faire, c’est assister à ça. A ce sale type qui pousse Samira devant lui, avec son canon pointée sur elle. Dans quelques secondes, elle ne sera plus dans mon champs de vision et j’ai l’impression que quelque chose d’horrible va se produire quand ça arrivera. Comme elle, comme pour moi. Et je n’ai pas de miraculeuse idée pour nous sortir de là. Je n’ai pas l’ombre d’un plan. Si seulement j’avais…J’avais quoi, au juste ? J’en suis réduit à ça ? A ne plus savoir ce dont j’ai besoin dans le pire moment ?
- Hey, attends ! Prends-moi à sa place !
Non seulement il ne m’écoute pas en disparaissant avec Samira mais l’autre me plaque encore plus contre la tôle, comme si j’étais pas à moitié en train d’étouffer avec son bras pour m’empêcher de bouger. Il y a un échange de regard entre les deux criminels, que je n’arrive pas à comprendre, quand l’autre se tourne une nouvelle fois vers moi, laissant son collègue s’éloigner.
- Ferme-la, bordel !
Ouais, je sais. Tout me dit que je devrais me taire. Mais est-ce que j’écoute ? Non. Et là, globalement, j’ai aucune raison de le faire puisque l’autre s’est barré avec ma soeur. Comment ça, rester en vie ? Oui, bon. C’est une bonne raison, je l’admets. Il s’écarte enfin, nan sans me lâcher. Je pense un instant qu’il compte me faire suivre le même chemin que celui de Samira et de son pote, du moins je l’espère un instant. Mais absolument pas. En fait, il prend le chemin inverse, en me tirant par la veste et s’assurant que je n’oublie pas son arme qu’il tient contre mes côtes.
- Euh, c’est pas la bonne direction, là. - Mais si. Ferme-la et avance.
Mais où on va, bordel ? Je tourne la tête et je vois Samira, dont la silhouette s’éloigne au fur et à mesure que je me fais emmener. Mais pourquoi ils ne nous ont pas réuni ? On a plus de poids à deux. Sauf s’ils ont besoin de moi pour plus tard. Et cette pensée suffit à me refroidir intégralement. On a besoin d’un otage de secours que si l’autre se fait descendre ou qu’on l’exécute pour donner du poids aux négociations. Autrement dit, Samira va servir de coup de pression, prise en tenaille entre ces psychopathes et les agents du SHIELD. Je me fige à cette pensée.
- Tu fous quoi, là ? Avance !
La pression sur mon épaule augmente,ainsi que celle de l’arme dont je sens la pointe s’enfoncer un peu plus profondément dans ma veste. La vérité ? Je suis mort de trouille. Vraiment. Pour moi mais également pour Samira. Encore plus pour Samira, si je dois être honnête. Il me pousse vers l’avant mais je refuse de bouger. Au point où j’en suis, j’en ai plus rien à faire.
- Avance ou je te bute.
La clé, c’est de donner l’impression qu’on sait ce qu’on fait, alors qu’on ne sait pas du tout. Du bluff, en somme. J’ai même pas besoin de forcer pour parler d’un ton sec.
- Bah vas-y, connard !
Je ne me fais pas d’illusion. Je n’ai aucune chance de m’en sortir. Mon expérience à Hydra concerne les armes, pas le combat. Je n’ai pas été formé pour le terrain, comme Kaine. Et encore moins pour désarmer un mec qui est sur le point de me tuer. La dernière fois, j’ai réussi parce que je n’étais pas tout seul. Kaine était là. Là, je ne peux compter que sur moi-même. Avec pour seule consolation que Samira ne fera pas les frais de mon manque de coopérativité. Peut-être même que ça va lui rendre service, s’il ne reste à ces abrutis qu’un seul otage parce que l’autre s’est bêtement fait tuer dans un élan de courage et de rébellion mal venu. Le constat est amer mais je refuse de me laisser sagement faire alors que la vie de ma soeur est en jeu. Appelez ça du courage, de la bêtise ou du suicide, comme vous voulez. J’aurais - ou pas - l’occasion de regretter ma stupidité. Peut-être pas, vu la force avec laquelle il me pousse contre le mur du bâtiment qu’on était en train de longer, laissant un peu d’espace entre nous. Je sens les briques contre mon dos et contre mon crâne, également. Mon regard accroche le sien et je devine la suite. C’est comme la dernière fois, comme avec Kaine. A la différence que celui qui s’apprête à me tuer possède une arme dans les mains.
- Tu commences vraiment à m’emmerder, toi.
Sans blague. Je commence seulement ? Je n’ai aucune fenêtre d’action, là, tout de suite. Et il prend de l’élan. Je vais crever, ça y est. Exactement comme je l’avais prédit. A cause de ma grande gueule. Je ferme les yeux, plaçant un bras devant moi dans un réflexe de survie stupide et attends le coup qui ne vient pas. Soit j’ai rien senti parce que je suis déjà mort, soit il a changé d’avis. A moins que ce soit lié au bruit que je capte seulement maintenant. Un bruit sourd comme… Comme un corps qui vient de se faire plaquer au sol par des agents surentraînés qui attendaient le bon moment pour agir, comme je le découvre en ouvrant enfin les yeux. J’arrive pas à le croire. J’ai vraiment… Non ? Genre, j’viens juste d’échapper à une mort certaine par une question de timing ? C’est avec les yeux ronds que je me fais tirer de là sans comprendre ce qui vient de se passer.
Samira Cantela
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Lun 16 Mar - 19:04
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Pouvoirs : Tu vois Peter Parker ? Bah c'est pareil. La différence, c'est qu'il a un lance-toile à impact. Sinon, le reste, c'est tout comme Peter. Il peut même pas se rendre invisible et parler aux araignées comme Kaine ou balancer des décharges électriques comme Miles. Il est juste la banale copie de Peter Parker, rien de plus, rien de moins.
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I cant turn around Theres no fear, in the mirror To hold me down Im too far, from the start Now Im in too deep
Mon cerveau n’est bloqué que sur une seule chose. Une boucle qui ne s’arrête pas. Le prénom de Samira revient sans cesse, encore et encore. Mes pensées ne sont tournées que vers elle. Au point que j’en viens à oublier que ma situation n’est guère mieux. Que je suis également dans les problèmes jusqu’au cou. Enfin, je l’étais, puisque par une question de timing incroyable, l’homme qui me menace et qui est à deux doigts de m’envoyer ad patrès se fait plaquer au sol. Dans le même temps, quelque chose ou quelqu’un agrippe ma veste et m’extirpe de là. Je n’ai pas le temps de céder à la surprise, de réagir ou de dire quoi ce soit. Mes yeux se portent sur l’uniforme de la personne qui est à présent face à moi et je reconnais le blason. Des injures sont lancées derrière moi et au bruit que j’entends, le preneur d’otage est en train de leur mener la vie dure. Alors que je me fais tirer à l’abri, j’ose un regard par-dessus mon épaule pour le voir se faire maîtriser. Face contre terre, des propos injurieux envers les mamans de tout le monde, il se débat du mieux qu’il le peut. Je me laisse tirer de là, encore sous le choc de ce qu’il vient de se passer. C’est quelque chose de magnifique, le déni, dans ce genre de situation. C’est seulement lorsque je suis suffisament loin que je prends conscience que j’ai échappé de peu à une mort certaine. Et ce n’est pas le moment de souffler. Je me dégage une nouvelle fois. Je me mettrais en PLS dans un coin quand Samira sera avec moi. Pas avant. On m’invite à suivre le reste des agents, on me dit des mots que je refuse d’entendre. Parce que la seule chose que je veux entendre tout de suite, c’est que Samira va bien et que je peux la rejoindre.
C’est le genre de moment où je ne suis plus vraiment maître de moi-même parce que je crois bien que je mets à leur hurler dessus. Je vais bien, moi. Pas le peine de s’attarder sur mon cas. Ils doivent faire quelque chose au lieu de se préoccuper de moi. J’ai déjà dit que je gérais mal la pression ? Me voilà en train de m’embrouiller avec les agents qui viennent de me sauver la vie pour qu’ils me ramènent ma frangine en un seul morceau. Je défoule mes nerfs sur eux. Je refuse d’entendre raison parce que je veux qu’ils se bougent. Ils sont deux à tenter de m’apaiser, à me dire qu’ils font ce qu’ils peuvent mais ça ne marche pas. Je ne veux pas savoir. Je veux ma soeur avec moi et rien d’autre. Ce n’est pas négociable. Je suis à deux doigts de devenir hystérique, choisissant encore une fois mon timing à la perfection. Et c’est pile au moment où j’allais vriller pour de bon que j’entends les détonations. Puis le silence.
On aurait pu me plonger dans une eau glaciale que ça m’aurait fait le même effet. J’ai cette sensation que mon coeur s’arrête de battre, que je suis incapable de respirer. Mes yeux s’agrandissent quand l’idée que je repousse fait son chemin. Même si je refuse tout simplement que ce soit vrai. Je tourne les talons et les plante là. Comme si ça allait changer quoi que ce soit. Toute mon énergie est projetée vers ma soeur et même si j’entends les agents derrière moi m’ordonner de revenir, ça ne me fait pas ralentir. Bien au contraire. Je dépasse, sans un regard, le preneur d’otage qui est toujours au sol, fermement maintenu. Tout le chemin que nous avons emprunté, je le fais en sens inverse, le plus rapidement possible avant que quelqu’un ne m’intercepte. Je suis en train de faire une énorme connerie, je m’expose peut-être alors que j’étais tiré d’affaire mais passé ce point, je peux dire que j’en ai plus rien à faire. J’ai sprinté comme un malade pour me mettre à l’abri des balles la première fois, mais ce n’est rien comparé à la peur qui est en train de me nouer les entrailles au point de m’en faire vomir mais qui paradoxalement me donne des ailes.
Lorsque mon regard tombe en premier lieu sur un corps étendu, je me fige. Le monde me donne l’impression de s’écrouler sous mes pieds. J’entends pourtant sa voix, quelque part, dans tout ce brouhaha. Et c’est ce qu’il faut pour m’arracher de cette personne au sol, autour de laquelle une flaque rouge s’agrandit de seconde en seconde. Mes yeux agrippent enfin les contours de Samira, en train de faire des grands gestes et de crier quelque chose à la personne en face d’elle. Un autre agent du SHIELD. Samira est saine et sauve. Je rassemble toute l’énergie et la volonté qu’il me reste pour traverser la zone, d’un pas rapide. Courir ne sert plus à rien, maintenant. Elle est vivante. Les autres agents m’aperçoivent et instinctivement lèvent leurs armes dans ma direction. De mon côté, je mets mes mains bien en évidence, dans l’espoir que j’ai pas à leur gueuler dessus que je suis le frère de Samira et que je ne suis donc pas une menace. J’en peux plus. Mon coeur va lâcher à ce rythme. Trop d’armes dans mon champs de vision et dans ma direction en moins d’une heure. La voix de Samira résonnne une nouvelle fois, alors qu’elle leur crie de pas tirer. Finalement, au bout de quelques secondes et de discussion intenses par le biais de leur talkie-walkie, les armes se baissent, les épaules s’affaissent et les agents s’écartent en m’invitant à passer.
Les tremblements que j’ignore ne s’arrêtent pas lorsque j’arrive enfin aux côtés de Samira. Même quand je referme mes bras autour d’elle, au point de refuser de la lâcher et de regarder de travers la première personne qui s’approche. Agent ou pas. Je crois que c’est ce qu’on appelle un état de choc, si mes souvenirs sont bons. Ce n’est pas la première situation dangereuse dans laquelle je me trouve et à laquelle j’échappe de justesse. Mais la différence cette fois-ci, c’est que je n’ai pas sauté dedans à pieds joints. Je me le suis payé sur le coin du nez sans avoir rien demandé et ma soeur en a fait les frais. J’ai eu tellement peur que je pourrais me mettre à pleurer pour tout évacuer. Quand on sera enfin seuls, je vais passer les deux prochaines années sans sortir de chez moi, j’crois bien. Samira n’est pas blessée. C’est le principal. Je vais pouvoir m’affaler sur mon lit et me remettre de tout ça au calme.
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Take the shot, don't waste the clock {Samira&Ben}
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