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Way down 'till the fire finally dies out ~ Jean
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Ven 27 Mai - 13:44

Way down 'till the fire finally dies out

Now we got problems, and I don't think we can solve them, you made a really deep cut, and baby now we got bad blood
Jean & Reinier


Nouveau jour, nouvelle vie. Voilà qui résume parfaitement mon état d'esprit dès le réveil aujourd'hui : je ne me suis jamais senti aussi libre, et j'ai la sensation persistante qu'absolument toute ma vie a basculé. Pourtant, je me réveille dans le même appartement, j'enfile les mêmes vêtements, et je fais exactement les mêmes choses que je fais d'habitudes. A priori, rien n'a changé, et personne ne serait capable de faire la différence entre la semaine dernière et aujourd'hui. Et c'est tant mieux, parce que je n'ai pas besoin que quelqu'un vienne fouiner dans mes affaires, pas avant que je puisse mettre de l'ordre dans le foutoir qu'est devenu ma vie. Oui, parce qu'évidemment, on ne change pas de vie sans devoir passer par quelques étapes désagréables comme par exemple se sentir complètement perdu et ne pas être certain de savoir ni où l'on est, ni où l'on va. C'est exactement ce qui m'arrive, mais ça m'est égal : tout ça en vaut la peine, et de loin. Parce que désormais, je ne suis plus un émergent isolé qui ne sait pas ce qui se passe. Désormais, je ne suis plus une proie facile à la merci de la garde rouge, qui attend bien sagement de se faire attraper. Parce que je fais partie d'Hydra maintenant, et que j'ai de quoi me défendre. J'affiche un sourire carnassier à cette pensée, priant secrètement pour que la garde rapplique de nouveau à ma porte, comme ils l'ont fait il n'y a pas si longtemps ; qu'ils viennent, je ne m'enfuirai pas cette fois-ci, parce que maintenant que j'ai été briffé sur la situation générale de Genosha et que j'ai pris pleinement conscience de mon potentiel, je n'ai plus peur de me battre. Bien au contraire. Et si par le plus grand des hasards je suis surpassé dans la baston, je sais où me cacher, Hydra offre de nombreuses ressources.

C'est donc gonflé à bloc que je me décide finalement à aller faire un tour au centre-ville de Fenyick, restant tout de même vigilant pour ne pas me faire surprendre. Objectif : me faire teindre les cheveux en blond, parce que ça fait un moment que j'ai l'intuition tenace que je serais nettement plus sexy comme ça mais qu'avec tout ce qui s'est passé ces derniers temps avec les rafles et mon intégration au sein d'Hydra, c'est à peine si j'ai eu le temps de retourner chez moi, alors aller en ville était absolument hors de question. Mais maintenant que le plus gros de mon initiation est passé, je peux enfin me permettre de me relaxer un peu. En marchant dans les rues, je peux apercevoir au loin les bâtiments de Oscorp Industries, où je suis sensé travailler, et me sens un peu mal à l'aise ; c'est idiot, mais me faire porter pâle pendant une si longue période me fait culpabiliser même si je sais que je n'ai pas le choix... J'aime vraiment beaucoup mon travail là-bas, et les gens que je côtoyais tous les jours d'ordinaire me manque un peu, probablement parce qu'ils sont les seuls personnes avec qui j'entretiens une relation qui dure plus qu'une nuit et qu'ils sont ce qui se rapproche le plus d'amis pour moi. Malgré moi, je lâche un soupir désabusé : être sentimental, c'est bien la dernière chose dont j'ai besoin maintenant surtout en sachant que je ne vais pas pouvoir continuer à travailler là-bas bien longtemps. Si je n'ai pas encore démissionné, c'est parce que je ne peux pour l'instant pas intégrer une des branches d'Hydra, pas avant que mes supérieurs décident de m'accepter entièrement, mais je sais que dans un futur plus ou moins proche, je serais forcé de quitter mon emploi pour plus d'efficacité. Et puis, même si ça m'embête un peu, voyons les choses du bon côté : il y a certainement beaucoup plus d'action dans l'équipe Tiger d'Hydra que dans mon poste d'agent de sécurité à Oscorp, et aussi beaucoup plus de baston.

Je m'engage sur l'avenue principale où mon coiffeur se trouve lorsque mon regard se pose sur quelqu'un qui me fait bondir en arrière, dans l'ombre de la ruelle d'où je viens. Plaquer contre le mur, mon coeur battant à tout rompre, je prends quelques secondes pour me calmer et réfléchir à qui je viens de voir. Passant la tête pour jeter un coup d'oeil dans l'avenue, je retrouve la tête rousse que j'avais cru voir, confirmant mes doutes : à une dizaine de mètres de moi seulement se trouve une membre de la garde rouge, et pas n'importe laquelle : une de ceux qui se trouvaient à ma porte le jour de ma rafle présumée. Est-ce qu'elle est en service, je n'en sais strictement rien. Plus important, est-ce qu'elle me reconnaîtrait dans cette foule de gens, et si oui, est-ce qu'elle pourrait engager une course poursuite ou un combat toute seule au milieu de civils ? D'ailleurs, est-ce qu'elle est seule ? J'appuie ma tête contre le mur et tente de réfléchir logiquement à tout ça : si j'écoute la raison, faire demi-tour et oublier mon après-midi en ville est la chose la plus sensée à faire, et de loin la plus sûre. Mon sourire carnassier s'affiche de nouveau sur mon visage : depuis quand est-ce que je choisis la solution de facilité ? Et puis, c'est ce que je voulais, une confrontation avec ceux qui me prenait pour leur proie, alors c'est maintenant ou jamais. Au moment ou je pose mon pied dans l'avenue principale, je sais pertinemment que c'est une idée absolument stupide, mais je veux pousser ma chance : si elle ne me remarque pas, je ne la chercherai pas, mais si elle me remarque, advienne que pourra.

Pitié, faîtes qu'elle me remarque.
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Lun 30 Mai - 13:37



Way down ‘till the fire
finally dies out

Reinier & Jean

Les journées semblaient se succéder et se ressemblaient chaque jour. Boulot - dodo - boulot - dodo. La garde ne laisse que peu de temps pour soi et d’une certaine manière ça arrangeait Jean. Elle savait pertinemment que sans rien pour l'occuper elle tournerait en rond dans son petit appartement à Hammer Bay. Rien qu’aujourd’hui elle n’avait pas supporté de se trouver entre ces quatre murs, bien trop familiers. Ayant besoin de bouger, faire n’importe quoi, elle avait atterri dans les rues commerçantes de Fenyick. Elle flânait tranquillement entourée de la foule qui s’était amassée dehors par le beau temps qui régnait. Même si la jeune femme n’était pas de service, elle ne pouvait s’empêcher d’épier les moindres faits et geste autour d’elle. C’était un réflexe imprégné en elle dont elle est incapable de s’en défaire. La garde rouge l’avait assez bien formée pour que ce genre de réaction devienne un acte naturel, qu’elle ne s’en rendait même plus compte quand elle le faisait. Tout semblait cependant calme, des enfants avec leurs parents, des couples ou des adolescents se baladaient tranquillement en ce début d’après midi. Des actes normaux, dans des vies normales. Mais hélas la vie n’était pas normale et même si tout paraissait calme une drôle de sensation enveloppait la jeune femme.

Tandis qu’elle s’était arrêté sur la voie piétonne, cherchant à répondre à un SMS qu’elle avait reçu elle eut l’impression de se faire épier. Balayant rapidement des yeux ce qui se passait autour d’elle, rien ne semblait pourtant suspect. Elle finit par ranger son téléphone et reprit sa marche, tranquillement, le visage lever vers le soleil. Cette sensation, d’avoir quelqu’un qui vous fixait la démangeait une seconde fois. Baissant à nouveau le visage afin d’observer les alentours, elle croisa le responsable de cette gêne. Un homme à la carrure imposante s’avançait à travers la foule, les yeux fixer sur la rouquine. Le temps d’une seconde son cerveau eut un blanc. Juste réalisant la situation. Un inconnu, marchant dans la rue, vous fixant du regard avec une détermination déroutante. Puis son visage fut immédiatement reconnu par Jean. C’était un individu sur lequel la garde avait des soupçons et avait cherché à l’interroger. Elle avait fait partie de la rafle qui l’avait raté. Le bougre s’était enfui…

Immédiatement après avoir reconnu l’homme, son cerveau démarra au quart de tour. Elle n’était pas en service mais elle ne pouvait définitivement pas ignorer sa présence à moins de 10 mètres d’elle - et la distance ne faisait que se réduire vu qu’ils marchaient l’un vers l’autre. Elle savait qu’autour d’eux il y avait plein de civile, d’homme, de femme et surtout d’enfant et qu’une intervention en pleine rue pouvait vraiment mal tourner. Elle détacha les yeux du jeune homme, le cerveau toujours en ébullition. Elle n’était pas en service, oui, mais si Logan apprenait qu’elle avait croisé un tel individu et n’avait rien fait…  Elle ne voulait même pas se l’imaginer. Il était inconcevable pour elle de ne rien faire. Seulement, il fallait réfléchir à la meilleure façon de le faire. La rue était bondée de monde et une action brutale lui aurait certainement valu la foudre des passants : la réputation de la garde n’était vraiment pas bonne et toute démonstration de force ici serait mal perçue. Sans allié il fallait écarter cette option, définitivement.

Elle se retourna brièvement cherchant une rue parallèle moins fréquentée. Chou blanc, les seules étaient situées bien trop loin. À moins qu’elle ne le suive jusque là ? Cette option lui semble bien hasardeuse pour l’envisager. Regardant à nouveau en face d’elle elle repéra une autre ruelle. Celle-ci était bien plus proche d’eux que les autres qu’elle avait repéré mais cela impliquait une confrontation frontale. Ce qui voulait dire plus risquée pour elle. Étant seule, elle ne devait pas rater son coup… ça passerait mal si elle terminait amocher ou même blessé.

Le temps qu’il lui restait diminuait trop, il fallait agir, et vite. Elle dépassa l’individu prenant soin de l’ignorer du mieux qu’elle pouvait. Elle attendue quelques pas supplémentaires avant de reposer ses yeux sur lui et de rebrousser chemin. Faute de mieux, l’option de la ruelle au loin était la meilleure pour elle. Il fallait agir au moment parfait. 30 mètres. La rue adjacente paraissait nettement moins peuplée, certainement les arrières des boutiques : c’était parfait. 20 mètres. Jean commença à s’agiter. Elle gardait une bonne distance entre elle et l’homme, cherchant à se cacher derrière les gens qu’elle croisait. 10 mètres. Cette fois, elle n’avait pas droit à l'erreur. 1 mètre. Elle s’élança à toute vitesse, fendant la foule jusqu’à sa hauteur. Profitant de son effet de surprise elle le poussa dans la direction plus calme et le plaqua au mur, face à elle, un bras sous sa gorge, exerçant une forte pression. « Hey, mon chou ! Tu te souviens de moi ? »  Elle lui adressa un sourire vicieux. « Tu nous as échappé l’autre jour… »  Elle s’assura que sa prise était ferme, avant de poursuivre « J’aurais quelques petites questions à te poser, si tu n’y vois pas d'inconvénient. »  Son ton était autoritaire et sa phrase remplit d’ironie. Il était hors de question qu’il lui file entre les doigts sans avoir répondu à certaines de ses questions.  



Jean : #F19E34

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Way down 'till the fire finally dies out ~ Jean
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