I don't got no time to play around [Pv Tao et Robin]

I don't got no time to play around

Ft Robin

La nuit s’abat doucement sur Genosha. Les étoiles scintillent dans le ciel devenu quasi obscur. Une brise légère se lève. Un souffle de vent tourbillonne dans l’air tandis que dans les rues, sombres et désertes, une silhouette marche en silence sur les trottoirs. Elle ne semble pas pressée. Les mains dans les poches, elle arpente seulement ruelles sur ruelles avec une destination bien précise. Non, elle n’est pas pressée ni stressée mais elle sait parfaitement où elle va. Elle connaît l’adresse. Ça sera la première fois qu’elle y mettra les pieds toutefois, elle connaît leur activité secrète. Elle fait confiance. Oui, elle fait confiance à un ami proche qui la dirigé jusqu’à eux. Après s’être assuré cependant qu’il pouvait la mettre dans la confidence.

Cette silhouette. C’est Tao, plus connu dans le milieu des tueurs à gage comme le Monnayeur. Celui qui accepte un contrat uniquement si les gains lui convient et uniquement s’il s’agit de mutant. Il n’a rien contre eux. Qu’on se le dise. Il s’en fiche bien que ces derniers possèdent des pouvoirs. Néanmoins, ses clients payent dix fois plus quand il s’agit d’émergé. Par les temps qui courent, c’est même une valeur sûr tant les tensions subsistent, persistent, s’accentuent au fil des jours. C’est pourquoi, il n’éprouve aucun remord à les tuer. Il n’en éprouve aucune culpabilité et fait simplement son travail dans les règles de l’art, en passant outre tout principe et tout sentiment. Sentiment? En a-t-il déjà éprouvé? Car oui le jeune coréen n’est pas avide d’affection. Même s’il apprécie certaines personnes. Comme Gemma, la dernière femme à l’avoir accueilli dans son foyer ou Sean et Hailey, avec qui, il s’entend plutôt bien au final. Ou même Matthew pour qui, il a énormément de respect. Il n’est pas de ceux qui le montre. Au contraire. Il reste distant et bon nombre de ses proches, ont même du mal à le percer. Il est comme ça. Il a toujours été comme ça et il ne compte pas changer pour autant.

Tandis qu’il marche, tourne à un coin de rue, s’allume une cigarette tout en même temps, son visage garde une certaine dureté malgré l’élégance de chacun de ses traits. Comme d’habitude, il porte sur le dos ses vêtements de motard. De sa veste en cuir marron foncé, à son jean noir serré agrémenté d’une chaine en argent. Du coin de l’oeil, il observe ce qui l’entoure, inscrit dans sa mémoire le chemin à prendre. Il hume son poison, en goûte chaque aspect et il continue, jusqu’à arriver enfin à destination.

Le Jarvis. La où il pourra s'approvisionner en arme. Oui. Grâce à Sean, il a eu l’adresse et il préfère largement faire affaire avec les Caglar que dans une boutique spécialisée où il subsiste beaucoup de contrainte. Trop à son goût. Une main brève dans ses cheveux pour les repousser en arrière. Une dernière bouffée de sa cigarette et il la jette par terre, l’écrasant du bout du pied. Il n’arrive pas ici comme sur un cheveux dans la soupe. Il a déjà pris contact avec une certaine Robin et ils se sont donné rendez-vous. Ce soir. A cette heure précise exactement. Oui, tout est préparé aux millièmes près. Tao regarde sa montre et un sourire s'esquisse au coin des lèvres. Il n’est ni en avance, ni en retard. Parfait.

Enfin, il entre dans le bar et regarde aux alentours. De nombreux clients s’y trouvent déjà. De jeunes adolescents avide de fête et de luxure, à des personnes plus âgées, souhaitant se détendre après une bonne journée de travail épuisant. Le tueur à gage se fraye un chemin parmi la foule. Silencieux, il arpente les alentours de ses yeux pénétrants, les posent finalement sur le comptoir où une jeune femme s’active à servir les désirs de ses clients. Lentement, il s’approche et murmure d’une voix grave, rauque, courtoise cependant tandis qu’il s’incline, d’un léger mouvement de tête à son intention.
- Bonsoir. Je suis attendu par l’un de vos patrons. Robin. Pouvez vous lui dire que son rendez vous est arrivé? Merci.

A nouveau, il fait glisser ses doigts dans sa chevelure. Il observe la serveuse partir dans une pièce tout à côté et il attend, prend la peine de commander un verre à un homme cette fois en s’accoudant sur le comptoir. Oui. Il ne reste plus qu’à attendre, à se montrer patient. Durant ce laps de temps, Tao analyse les lieux, mémorise certains visages. Il remercie brièvement le bel homme qui vient de lui déposer sa boisson et il la porte à ses lèvres, tintant sa bague contre le verre.

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avec Tao Hwang & Robin Caglar

Citation de ton choix

Elle était en train de faire le tri dans une caisse de vinyl, c’était la une de ses passions la musique, elle passait son temps à écouter tout ce qu’il sortait passant du classique à du rap, du jazz au rock. Alors il n’était nullement étonnant que l’entièreté de son bureau, on y trouvait une immense étagère remplis de ces disques. Il y avait toujours un air de musique présente dans le bureau, le meilleur moyen pour elle afin de se concentrer. Même si on pouvait penser le contraire en la voyant dodeliner de la tête. Et pour l’instant elle en avait besoin, tête pencher sur les comptes du Jarvis. Elle tapotait son bureau à l’aide de son bic, tapant de l’autre mains les chiffres sur une calculette, marmonnant quelques paroles d’un rap français.
C’était dans ce moment qu’on venait frapper à sa porte et qu’avec une gentillesse tout à fait discutable elle répondit avec un “Ouais!” Franc qui signifiait dans son langage qu’on pouvait entrer. Elle relève à peine la tête, écoute ce que sa serveuse avait à dire lui signifiant qu’un personne voulait la voir, lui parlant d’un rendez-vous. “Ah oui, c’est vrai… J’arrive dans quelques secondes” Juste le temps de terminer son petit calcule. “Fait le patienter un peu en lui offrant un verre.” Elle continue donc un peu, notant le résultat. Cela n’était pas mauvais, mais elle aurait aimé que se cela soit nettement mieux. Encore heureux qu’ils avaient leur petit commerce sur le côte. Mais pour que tout ça fonctionne, fallait d’abord que le Jarvis face de meilleur résulta. Mais, cela attendrait plus tard.

Elle se lève de son fauteuil, enlevant une cigarette de son paquet pour la caler entre ses lèvres, consumant cette mauvaise manie tout en se dirigeant vers la salle. Elle marche de manière décontractée, un peu nonchalant, son regard se pose sur la salle où il y avait encore du monde, ses yeux se posait au comptoir ou un des serveur donnait un verre à un client. Un jeune homme aux allures de star de J-pop et K-pop. Style de musique qui n’était pas son préféré, mais qu’elle appréciait en de rares moments. Elle expulse la fumée de ses poumons, continuant son observation. Elle pouvait le voir tapoter sur son verre, remettre sa mèche convenablement. Puis enfin, elle se décidait à venir à la rencontre du jeune homme, passant derrière le comptoir “C’est bon, je m’en occupe.”

Elle prend un essuie et commence à s’occuper des verres qui venait être lavé, sans vraiment s’occuper du jeune homme. Il y a juste cette phrase qui montre son intérêt pour le jeune homme, alors qu’elle pose un des verres, puis le regarde. “La même chose ? Ou vous voulez autre chose? J vous recommande ceci.” Un simple demande pour les apparences. Car elle sait ce qu’il venait chercher, ce service qu’elle donnait à des clients bien particuliers. Un sourire au jeune homme, elle lui sert un autre, glissant un mot, sur le carton qui accompagnait le verre. Une heure et un lieu, la porte derrière les jarvis. Rien de plus Car les affaires de ce genre, il était hors qu’on puisse faire un quelconque rapprochement.

Cela était pour cette raison qu’ils n’avaient nullement la marchandise désirer à cette endroit précis, d’ailleurs, même le jeune qu’on lui avait envoyé, ne saurait pas ou exactement ou ce fameux endroit se trouve. Le frère et la soeur Caglar n’ont rien laisser au hasard, évitant tout lien entre chaque maillon de la chaine. Après avoir servi aux quelques autres verres, charmer une fille se trouvant au bar, lui servant un cocktails. Robin, glissait quelques mots à cette jeune femme l’invitant à repasser quand elle voulait au Jarvis, lui disant que la prochaine fois elle devrait demander Robin pour la servir. Un dernier clin d’œil, elle repartit vers son bureau, attendant le moment propice pour rejoindre le jeune homme. Elle lui avait donné rendez vous derrière les Jarvis, et l’attendant bien sagement, toujours sa cigarette entre ses lèvres, l’attendant près d’une voiture. Elle n’a rien d’exceptionnelle, un qui passe partout et qui n’attire pas l’oeil “Allons faire un tour.” Elle le fait monter dans la voiture, pour l’emmener dans cette endroit

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Ft Robin

Musique tintant à ses oreilles. Son particulier et plaisant qui attise brièvement son attention dans l’attente du rendez-vous prescrit. Assis sur ce tabouret, l’oeil observateur, Tao tinte sa bague fétiche sur le verre. Il observe, glisse ses iris aux alentours. Son coeur bat régulièrement contre sa poitrine et il écoute, analyse les lieux, regarde un peu ce qui l’entoure, allant à cette jeune femme qui se trémousse au devant de la piste, le sourire aguicheur aux lèvres à cet homme plus loin, un peu éméché riant aux éclats dans les bras d’un ami qui tente maladroitement de le remettre sur pied l’air blasé.

Oui. Lieu de luxure. Lieu où les problèmes de la vie n’y ont pas accès ou peu. Tao n’est pas de ceux qui passe leur temps et leur argent dans ce genre d’endroit mais il ne déteste pas pour autant l’effluve qui s’en dégage. Il reste spectateur, observateur. Sa bouche vient à la rencontre de sa boisson et il hume son odeur avant de la goûter du bout des lèvres, appréciant son goût amer, légèrement sucré.

Les secondes passent. Puis les minutes. Le jeune coréen regarde sa montre mais il ne se montre pas impatient pour autant. Il reste calme, serein dans son allure classe, impartiale et rebelle. Il sait que ce genre de business demande discrétion et c’est pour cette raison qu’il reste là, immobile, savourant son cocktail dans une expression muette, digne d’un gentleman solitaire. Au premier abord, il ne fait pas attention à cette nouvelle silhouette, ce nouveau visage qui apparaît derrière le comptoir. Il faut dire qu’il ne l’a jamais vu auparavant. Ni elle, ni le grand frère de Sean d’ailleurs. C’est la première fois. Ce fut seulement quand elle s’adresse à lui qu’il relève la tête, laisse un léger sourire traverser ses traits. Il comprend très vite à ses dires ce qu’elle sous-entend et il passe une main brève dans ses cheveux soigneux pour les repousser légèrement en arrière.
- Autre chose pourquoi pas. Je vous fais entièrement confiance, donnez-moi ce qu’il y a de meilleur dans votre bar.

Manière détournée de dire qu’il comprend. Qu’il perce le double sens de cette invitation muette. Un sourire et une inclinaison du menton. Du coin de l’oeil, il voit le bout de carton glisser dans la commande mais il attend qu’elle reparte à ses affaires pour y jeter un regard. Une heure. Un endroit précis, désigné avec soin. Parfait. Quand il dit que tout est planifié dans les moindres détails. Il a eu raison de faire confiance à Sean. A nouveau, ses doigts glissent sur le verre et il le porte à ses lèvres. Durant ce laps de temps, il se permet de discuter avec une jeune demoiselle qui est venu lui parler. Innocemment? Sûrement pas. En vu de la façon dont elle le regarde, le dévore de ses iris brillants. Il ne la laisse pas indifférente, à n’en point douter. Cela l’amuse. Un peu. Il joue de son charme sans trop en faire. Il accepte même son numéro de portable et lui promet de l’appeler sous peu, sans savoir s’il le fera vraiment au final. Intéressé sans trop l’être véritablement. C’est qu’il peut être compliqué dans les affaires de coeur. Depuis Paige, aucune ou aucun n’est encore arrivé à sa hauteur et il s’excuse auprès de son interlocutrice quand il voit l’heure déjà bien avancée.
- Pardonnez-moi. Ce n’est pas que je m’ennuie mais je dois y aller. Ce fut un plaisir pour moi de vous avoir rencontré.

Un dernier sourire. Un léger mouvement de menton et il s’éloigne du comptoir. Il quitte le bar. Oui. Il est temps pour lui de retrouver son contact et il suit les instructions. A savoir : la retrouver derrière le Jarvis. Il fait confiance. Il suit son instinct. Il ne remet pas la parole de Sean en doute et c’est pour cette raison qu’il hoche la tête lorsque cette dernière l’invite à aller faire un tour, pour conclure ce nouveau marché.
- Je vous suis.

Aucune question. Aucune inquiétude ni suspicion à son égard. Tao sait qu’il fait le bon choix. Les Caglar ont une bonne réputation dans son milieu et il pourrait s’y fier les yeux fermés. Alors il monte dans sa voiture. Silencieux, il prend place à ses côtés et se laisse mener, dans un endroit bien plus à l’écart que ce bar bondé, susceptible de les mettre en porte à faux.

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avec Tao Hwang & Robin Caglar

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Un air d’Aerosmith flottant dans la voiture, une fenêtre d’ouvert laissant rentrer l’air de l’extérieur. Robin emmène son client vers un lieu qu’elle seule et son frère connaissait jusqu’à maintenant, ne posant aucune question à son invité. Elle roule de rue en rue, prenant des détours pour n’éviter qu’il puisse reconnaître le chemin. Alors, le trajet qui ne devait en faire que 10 minutes, se retrouvait allonger de plus d’une heure dans un silence que la Caglar appréciait.
Elle ne veut pas connaîtrai son client, ne veut pas savoir pourquoi il avait besoin de leur service, ni même ce qu’il faisait ou ce qu’il avait vécu. Elle n’était nullement un psy, une de celle qui savait écouter. Elle avait toujours été une personne pulsive, n’obéissant que bien souvent à ses propres désirs, vivant sa vie avec passion et égoïsme. Du moins, c’était ce qu’elle aimait penser. Car sous cette carapace, la jeune femme était bien plus qu’elle ne laissait paraître. Mais cela était tout autre chose.

Pour l’instant, elle continuait à noyer les yeux de son client, sous ses rues qui défilèrent devant eux. Pour enfin s’arrêter devant une grille, qui donnait cette impression de ne tenir que par ses chaînes qui les relient entre elles. Un endroit qui aurait pu être utilisé dans une de ses films à frisson, dégageant cette sensation étrange que tout pouvait arriver dans ces lieux. Pour la plupart des gens, cela aurait été un motif pour faire un pas en arrière, rebrousser chemin pour ne plus revenir et ne plus croiser le chemin de la seconde de Caglar. Mais, le jeune homme dans cette voiture, n’était nullement de ce genre de personne ainsi que tous ceux qui faisaient appeler à leur service.

Elle rentrait à nouveau dans la voiture, plongeant celle-ci dans les lieux qui allait être le gardien de leur secret. S’enfonçant dans cette allée d’arbres, plonger dans cette obscurité que seule la musique, qu’elle avait mis, venait déranger. Petit à petit, une maison se dévoile à leurs yeux, pris par cette ambiance d’un film d’horreur, lieu où tout sorte de mystère s’y était dérouler. Endroit des plus approprié pour ce qu’il allait faire, un endroit isoler et loin des regards indiscrets qui aurait pu traîner dans le coin. Elle l’avait choisi avec soin, avait repérer les lieux, fait un topo à son frère. Elle avait vérifié les moindres recoins pendant plusieurs jours. Et quand elle fut sûr que cet endroit était parfaitement isolé, qu’il n’y aurait aucune visite, elle avait établi le rendez-vous.

Elle s’arrêtait devant l’entrée, sortant de la voiture tout en disant qu’ils étaient arrivés. « On y est. » Elle l’invitait à la suivre dans ce lieu aux allures de demeure hanté, faisant le tour de la propriété. L’échange ne se faisait pas dans la bâtisse principale, mais un peu plus loin dans ce qui semblait être un grand abri de jardin. Elle ouvre la porte dans un grincement, avance dans la bâtisse. Sur des tables plusieurs caisses qui étaient fermer et que la jeune Caglar venait ouvrit l’un après l’autre. « Nous avons plusieurs model, allant du plus discret, mais tout aussi efficace. A des armés qui vous équipera pour un assaut. » Le choix était maintenant entre les mains de son client, du moins à une ou deux caisses près, le temps que Robin dévoile le contenue de chacune d’elle. « Tout dépend de ce que vous voulez faire. Mais je vous garantis de la qualité de chaque arme qui se trouve devant vous. » Demandez la discrétion, cela était chose inutile, car chaque client qui venait à eux, ne voulait que cela de la discrétion. « Si vous voulez tester, j’ai aménagé un petit espace pour que vous puisse vérifier si elles vous conviennent. »

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Ft Robin

La discussion n'est pas le maître mot de cet échange. Le silence les englobe, les enivre. Seul le moteur les accompagne de son doux ronronnement et la route défile au fil des secondes passées. Tao ne s'en plaint nullement. Il n'est pas de ceux dont l'envie de parler le titille et il préfère de loin ce silence. Cette barrière érigée entre son interlocutrice et lui. Mélodie qu'il affectionne particulièrement, dans ses moments de solitude, accentué par ses sombres activités. Des activités qui le suivent maintenant depuis plusieurs années. Sans qu'il n'éprouve aucune marque de regret. Du moins, pour l'instant. Pour le moment donné. Car l'avenir lui est invisible et les événements futurs, effacés. Creusés dans l'ombre dans l'attente soudaine d'être déterrées. Mais pas maintenant. Pas dans cet instant présent alors qu'ils roulent vers un endroit étranger. Parfait pour parlementer et monnayer.

Oui. Les minutes défilent. Son regard perce le paysage imposé. Changeant dans cette obscurité. Tout en posant son coude sur le rebord de la fenêtre, l'asiatique reste muet et ses doigts viennent se poser sur sa bouche fermée. Il n'éprouve aucune appréhension. Aucune inquiétude donné malgré les pistes brouillés. Les routes et les raccourcis empruntés. Il fait confiance. Simplement. Les Caglar ont une bonne réputation et Sean ne l'aurait pas trompé. C'est pourquoi, Tao ne dit rien devant cette grille érigée. Ce chemin replié où cauchemars pouvaient aisément se former. Se faufiler dans les cœurs les plus sensible. Inapte à ce qu'il fait chaque jour pour une fortune bien méritée. Son palpitant bat à un rythme régulier et il se contente d'attendre. De se montrer patient. Avant la direction imposée. Choisie avec soin par Robin, son contact aujourd'hui posé.

Musique teintée. Balancement sous un nouveau chemin emprunté. Sous le toucher de ces bosses, irréguliers. Tao se redresse et observe cette fois le contour de cette maison isolée, dont les murs fissurés se confondent parfaitement à la nuit écoulée. Sa tête se penche en avant et il se contente d'acquiescer quand son interlocutrice brise enfin ce silence imposé, pour le déroulement propice à leur marché.
- Parfait.

Tout a été si soigneusement préparé. Leurs pas se forment dans l'obscurité et s'immobilisent dans un abri dressé. Mure pour la transaction apprêter. Tao reste muet et apprécie ce calme, cette ambiance posée loin des regards indiscrets et les effluves d'une soirée bien arrosée. Son expression demeure de glace et ses yeux percent le contenu de ces caisses dévoilées, désirées, se murant en réflexion sous le choix demandé.
- Je cherche quelque chose de plutôt discret. Un simple révolter ou fusil léger. Pourquoi pas. A moins que vous me proposez un choix plus unique et intéressant à exploiter ? Vous importez des armes blanches par hasard?

Sous ses airs juvéniles. D'un jeune homme d'une vingtaine d'année. Sa voix se fait rauque et habitué. Ses gestes sont mesurés. Son air se fait sérieux et ses doigts ornés de bague, touchent et caressent chaque objet désigné. Ils aiment les armes. Il les a toujours apprécié. Armes anciennes ou nouvelle. Armes blanches ou armes à feu. Aucune préférence particulière. S'en découle une curiosité passionné même s'il n'en montre rien. Aucune couleur. Aucune trace sous son visage inlassablement figé.
- Intéressant. Je n'en doute pas une seule seconde. A première vue, ils m'ont l'air de très bonne qualité.

Sa main s'arrête sur un revolver Alpha 2241 bronzé et il l'observe attentivement. Le contourne entre ses doigts, approuve sa souplesse et sa légèreté, le trouvant agréable sous son touché. Arme simple mais efficace. Pas trop gros en cas de traque prolongée. Parfait pour n’importe quel contrat. D’un émergé dit inoffensif à un plus gros gibier.
- Celui là me plait assez. Quels sont ses capacités?

Un nouveau silence les englobe et il marque un temps d'arrêt. Il approuve d'un hochement de tête la proposition de la gérante. Essayer l'arme désignée est nécessaire avant de l’acquérir et c'est pour cette raison qu'il se retourne, l'objet de sa convoitise entre ses mains habituées :
- Cela me semble une excellente idée. Allons-y.

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avec Tao Hwang & Robin Caglar

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Elle l’observait, essayant de voir ses expressions, les gestes qui pouvaient le trahir, mais aucun ne transparaissait. Elle le regardait sans dire un mot, alors qu’il était absorbé par ces armes qu’elle venait de le lui mettre sous le nez. Geste précis, sans aucune hésitation, il n’était pas homme novice dans l’art du tir, malgré cet air juvénile qui composait ses traits. Sa voix résonnait dans cette bâtisse abandonnée, créant un peu plus ce décalage avec ce physique bien trop jeune aux yeux de la Caglar. Elle l’écoutait, commençait doucement à discerner le besoin de ce jeune homme. Alors qu’un sourire venait ce peindre sur le visage de la jeune femme, le regard posé sur son client. Répondant d’une voix calme « Nous ne faisons que dans les armes à feu, malheureusement. Mais si vous avez besoin d’arme blanche, je peux voir si un de mes contacts pourrait vous satisfaire. »

Elle le laissait continuer son examen, choisir cette arme qui pourrait au premier abord le satisfaire, préparant dans sa tête la bonne occasion pour lui présenter la dernière œuvre de l’aîné de Caglar. Elle le regardait glisser ses doigts sur les armes qu’elle avait étaler, le vit s’arrêter sur une arme légère, pas plus d’1 kilo, à barillet. « Une arme à 9 coups, légère, double détente comme simple. Si vous cherchez une arme discrète pour vous balader en rue, elle fera l’affaire. Elle est très appréciée sur les stands de tir. Par contre, si vous compter l’utiliser dans cette même rue, elle le sera moins. » Approche commencer, afin de vendre la création de son frère vantant les mérites de ce travail qu’elle avait si soigneusement tester. Elle se décalait légèrement, allant vers cette petite mallette contenant cette perle rare. « Si vous cherchez quelques choses de réellement discret, une arme qui même en tirant en pleine foule vous laissera dans l’anonymat. J’ai quelque chose qui pourrait sûrement mieux vous convenir. » Prenait l’anse, emportant ainsi la mallette vers ce client. Elle la posait sur une vieille table ouvrant les loquets, tournant la valise afin qu’il puisse admirer l’arme en question. « Un AMT Hardballer. » Arme bien banal qui à première vue n’avait rien de spécial, ou du moins ne méritait pas tant d’éloge de la part de la trafiquante. Pourtant sous ces airs ordinaires cachait toute l’intelligence de Klaus Caglar.

Un temps de réflexion laissé, elle regardait à nouveau Tao, sondant son expression et ne sachant dire si le jeune homme était intrigué ou non. Elle le laissait juste regarder ce nouveau jouet sans en dévoiler le secret qu’elle cachait dans un premier temps. Elle voulait qu’il lui pose la question, qu’il la regarde d’un air qui voulait dire Vous vous foutez de moi .Un temps de réflexion laissé, elle regardait à nouveau Tao, sondant son expression et ne sachant pas dire si le jeune homme était intrigué ou non. « Avec cette arme, vous serez plus discret qu’avec l’alpha. Du moins, si vous avez ceci. » Car oui, l’arme en soit n’était pas le produit qu’elle vendait, mais cette petite boule dorée qu’elle tenait entre ses doigts, un sourire sur le visage. « Aucune marque visible si ce n’est l’impression d’une piqûre d’insecte. Sous deux versions, une qui vous permettra d’endormir votre cible, et une autre vous permettant de commettre le meurtre parfait » Elle montrait une petite boule bleu foncé. « Elle vous permet de tuer votre cible, grâce au poison qu’elle contient.» Elle charge l’arme, le temps à son client pour qu’il puisse la pesée, juger de sa légèreté, voir si le confort lui convenait. « Vous pouvez tenir plusieurs heures avec une bille d’une durée de 8 heures en moyen. La chambre s’ouvre automatiquement une fois la cartouche vide, ou inutilisable et la fait sortir. Ainsi, vous pouvez recharger directement. Avec cette arme vous passer inaperçu aux yeux des gens et vous ne laisserait aucune trace.» Elle vendait l’arme, appuyant sur les qualités que le jeune homme cherchait d’après elle, « Qu’en pensez-vous ? »

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- Ça devrait aller. Merci. Mais je me souviendrai de votre proposition au cas où j'en éprouverai la nécessité.

Oui. Silence apprécié. Concentration posée lors de cette transaction souhaité. Tao observe chaque arme présentée. Il mesure chaque détail qui pourrait le mener sur son choix. Le bon choix. Ses yeux parcourent cet Alpha 2241 et il teste sa légèreté. Il la fait tourner entre ses doigts. Son visage reste de marbre, concentré mais il montre un certain intérêt. Une certaine préférence à cette arme - cette unique arme - simple mais discrète à ses sombres activités. Oui. Cette arme pourrait être parfaite pour une traque. Ni trop visible, ni trop compliqué. Elle pourrait faire l'affaire lors d'un contrat meurtrier si bien mesuré. Sa voix glisse dans le silence posé pour en connaître ses capacités et il écoute la réponse de son interlocutrice avec attention. Il hoche la tête d'un air pensif. Il ne prend pas de décision à la légère et il se contente de murmurer :
- Hum. Je vois.

Avant d'être soudain piqué de curiosité par cette approche si finement glissée, d'une autre arme capable de l'intéresser. Voir plus que celle observée.
- Intéressant.

Oui. Très même. Tao ne montre qu'un infime intérêt mais les mots de Robin a de quoi le titiller. C'est exactement ce qu'il recherche. Lors de ces contrats, il peut parfois être amené à tuer une proie au milieu d'une foule amassée et la discrétion reste de mise, nécessaire et fortement appréciée. Tuer sans se faire remarquer est le mot maître - même - de ses capacités recherchées. Il la regarde se décaler, prendre cette mallette posée. Oui. Sa curiosité est titillée et il plisse légèrement les yeux, écoute le nom murmuré pour vouloir en connaitre plus désormais. L'arme est dévoilée. D'un pistolet en apparence, simple et léger. Le jeune mercenaire hausse un sourcil et la regarde de plus près. Il ne sait pas - aux premiers abords - quoi en penser. Il reste muet. Elle ne semble pas exceptionnelle et il porte son regard cette fois sur Robin, qui prend les devants pour lui expliquer ses capacités - ou ses particularités à en croire soudain son expression étirée. Cet autre objet montré, d'une boule dorée roulée entre ses doigts serrés.
- Qu'est-ce que c'est?

Oui. Curiosité titillée. Volonté d'en apprendre plus à son sujet. A nouveau, Tao fronce les sourcils et sa voix rauque glisse dans ce lieu secrètement fermé. Il fait confiance en son interlocutrice. Il la laisse lui expliquer, ce que cette particularité a de si intéressant à exploiter. Curiosité assouvie. Mystère dévoilée, d'une arme - oui - qui a tout pour lui plaire d'emblée. L'Alpha 2241 est délaissé. Le choix est tracé, dérivé et ses doigts entourent cette perle rare pour tester sa fiabilité. C'est exactement ce qu'il lui fallait. Tao la tourne, la tend vers un point invisible et un léger sourire esquisse ses lèvres. Parfait. La voix de son interlocutrice continue à glisser à ses oreilles et ses explications - oui - a de quoi fortement l'intéresser. D'une discrétion recherchée. D'un meurtre créé dans le plus grand anonymat désiré. Ce qu'elle lui vend est unique. Son désir de l'acquérir est titillé et il hoche lentement la tête, à la question posée.
- C'est exactement ce que je cherchais.

A voir maintenant s'il peut la tester. Quel est son prix aussi alors que le mercenaire baisse son bras, l'observe à nouveau, les yeux légèrement plissés, l'air neutre et mesuré, à nouveau fermé par son caractère solitaire et discret. D'un cœur encore fermé à tout sentiment créé. D'un assassin, oui, avide d'argent et non soumis à une quelconque culpabilité. Non loin encore de savoir ce que son avenir lui réserve. D'un autre chemin tracé, d'une rédemption qu'il cherchera à prouver.
- Pourrais-je la tester? Non pas que je doute de vous mais je dois voir par moi-même ses capacités. Je pense que vous comprendrez.

Ⓒayaraven