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Class reunion
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Sam 23 Fév - 14:40
J’ai besoin de me rafraichir, je reviens, souffla la brune en posant une main compatissante sur le bras de son vis-à-vis.

Depuis combien de temps n’avait-elle pas vu Calvin ? ça se comptait en années, et ça n’était pas plus mal. De tous les gens présents dans ce restaurant privatisé pour l’occasion, Kara n’avait pas gardé le contact avec la grosse majorité pour une raison très évidente : bon sang, ce qu’ils pouvaient être inintéressants ! C’était probablement méprisable comme attitude, mais la jeune femme avait pris pour habitude de ne pas s’attacher aux personnes qui écumaient sa vie, à quelques rares exceptions. Parce que c’était ces exceptions qui comptaient dans son existence, et seulement elle.

Du reste, elle ne souhaitait aucun mal à ces personnes, mais de là à les vouloir dans sa vie, c’était une autre histoire. S’avançant vers le bar, la petite brune reprit un verre, qu’elle termina sans doute trop rapidement pour que ça soit anodin. Pourquoi Aidan avait-il accepté qu’elle parte plus tôt ? Tout ça pour une fichue réunion des anciens de son lycée, de sa promotion à la date de son diplôme. L’enfer ! Elle aurait mieux fait de se garder d’en parler, tout simplement. Mais Kobik avait fait en sorte de la motiver, c’était un bon prétexte pour une soirée entre filles après tout, et puis, ça pourrait être drôle.

Mais Kobik en retard, et elle avec sa journée encore dans les jambes, consciente qu’elle payerait cher son retard, elle avait un peu de mal à voir le bon côté des choses. Même si pour l’occasion, ça avait donné la chance d’une discussion pour le moins banale avec Aidan. Quelques mots échangés, une libération qu’il estima comme « mérité », comme quoi elle n’avait pas si mal travaillé aujourd’hui. Et voilà où elle se trouvait désormais ! Un mal pour un bien, probablement. Elle se garderait sûrement de raconter ça à son patron le lendemain.

Et finalement, une tête blonde passa la porte d’entrée, et Kara poussa un soupir de soulagement en abandonnant son verre vide sur le bar. Le duo était enfin réuni, les deux amies ensembles pourraient affronter le reste du monde :

Tu étais ouuu ? Geint-elle en s’approchant de Kobik, jouant un peu des coudes pour obtenir une place auprès de son amie. Et elle ne manqua pas de la prendre dans ses bras, presque comme si ça la soulageait de la voir ici. J’ai cru que tu arriverais jamais… Souffla-t-elle à l’oreille de la jeune femme.

Ça ne manqua pas d’éveiller quelques rires bienveillants :

C’est cool de vous voir encore ensemble les filles, on se disait bien que vous pouviez pas vous perdre de vue, confia une ex-pompon girl de leur lycée, dont le nom échappait totalement à Kara. Par principe, elle lui adressa un sourire, même si elle était relativement persuadée qu’elle n’appréciait pas cette personne du temps des bancs de l’école.
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Jeu 7 Mar - 9:35

Class Reunion

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Feat Kara & Kobik


En retard, elle était en retard la petite Kobik. Sautiller dans son appartement le temps d’enfiler sa dernière chaussure, c’est cela qui l’avait mise en retard. Une situation toute bête dans un couloir, un équilibre vacillant sur son talon et la chute n’avait pas tardé à arriver, lançant la boule-de-neige sur la pente des catastrophes. Vouloir se rattraper, ne pas trouver d’accroche, renverser une plante et se trouver avec de la terre sur sa robe immaculée. Plutôt maculée suite à ça. Mais quelle idiote elle avait été, alors qu’elle allait commencer à accumuler son retard à cette réunion d’ancien du lycée. En plus elle n’y allait pas seule, elle avait sollicité l’une de ses amies de venir avec elle.

Puis était venue le temps de route, à se rajouter à ce retard, avant de finalement débarquer dans le bâtiment réservé à cet effet. Avant de franchir le pas de la porte, Kobik avait pu jeter un œil à la vue, magnifique alors que les plages de Genosha n’étaient pas si loin. C’était ce qu’elle regardait durant son entrée, jusqu’à ce qu’une voix bien connue semblait s’adresser à elle. Qui d’autre alors que la tête blonde était dans les dernières à arriver ?

« Tu ne vas jamais me croire. »

Elle avait pris un air sérieux face à Kara, bien que son explication allait finir en rire très certainement. Explication d’ailleurs interrompue alors qu’une ex-pompon girl commentait les retrouvailles des filles. D’un geste de la main, Kobik la saluait avant de finalement s’expliquer.

« Je me suis mangée une plante sur ma robe et j’ai dû me changer. Ça m’apprendra à jouer les équilibristes sur le départ. »

Il n’y avait plus aucun sérieux alors qu’elle avait encore en tête son marathon pour échanger son vêtement, finir de se préparer et enfin rejoindre Kara. Grande amie à qui elle tenait depuis longtemps, heureuse de la savoir toujours à Genosha, alors-même que les deux femmes travaillaient au sein de la même institution.

Oubliant vite ce retard, Kobik avait entraîné Kara près du bar. Elle avait soif la Salamander et elle était là pour profiter de la soirée en plus de son amie. Ce rendez-vous d’anciens était surtout un prétexte pour profiter de ce temps, alors qu’elle aurait très bien pu proposer autre chose. Mais la jeune femme restait une grande enfant et elle trouvait cela amusant de retrouver d’anciennes connaissance de ce temps où elle vivait sa scolarité comme une belle plaisanterie. Ne rien prendre au sérieux, cela avait été sa marque de fabrique bien que les résultats avaient toujours été présents.

« Rassure-moi, tu n’étais pas perdue au moins le temps que j’arrive ? »

Une fois un verre d’alcool à la main, un bon petit rhum arrangé ayant pour but de rappeler les îles paradisiaques que l’on peut voir sur les cartes postales, la miss faisait face à son amie avec une lueur de malice dans le regard. L’humour était l’une des cartes préférées de la jeune femme sirotant son alcool. Elle était vraiment contente de profiter de cette soirée en bonne compagnie.
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Sam 30 Mar - 13:44
Oooooh tu as plutôt intérêt à avoir une bonne raison ! Appuya-t-elle auprès de la blonde avant d’en rire de plus belle. Comment tu arrives à faire ça ? Même moi si je me force, je ne suis pas aussi maladroite, souffla-t-elle.

Ce qui n’était pas tout à fait vrai. Tout dépendait en fait des personnes avec qui elle se trouvait, et ce qu’on lui demandait de faire. Si par exemple, Aidan Bowman lui annonçait que ne pas renverser son café crème le matin permettrait à l’humanité entière de ne pas sombrer dans le chaos, il était sûr et certain que le gobelet finirait sur la cravate de son patron. Ni plus ni moins. Loi de Murphy, emmerdement maximum, apocalypse, tout ça… Il y avait une sacrée corrélation. Pas vraiment évidente d’un prime abord, mais pourtant bien réelle aux yeux de Kara.

Un soupir lui échappa. Ses yeux se portèrent vers le monde derrière elles, et l’envie de partir d’ici en courant au plus vite. Ce qui n’était franchement pas possible. La réputation de son père était toujours un peu en jeu dans ses apparitions en public. Si la progéniture du grand diplomate Zebediah Killgrave n’était pas capable d’assumer une réunion des anciens élèves d’un lycée dans lequel elle n’avait pas remis les pieds depuis bientôt dix ans, qu’est-ce que ça disait sur lui ?

Perdue ? Non. Par contre je t’annonce, on en a pour des heures extrêmement longues à écouter des gens parler de leurs vies, et tout ça. S’il y en a qui veulent te montrer des photos de leurs enfants – j’en ai vu peut-être une bonne dizaine – contente-toi de t’enthousiasmait rapidement, sinon tu en as pour toute la soirée. Conseilla-t-elle à son amie.

Dans son regard, un masque exagéré de sa détresse du moment. Il fallait dire que le retard de Kobik était déjà conséquent, et qu’elle avait eu le temps d’écumer quelques discussions. Au moins, Kara savait de quoi elle pourrait la protéger en ayant déjà eu sa petite expérience :

Le vrai avantage de cette soirée, c’est le bar gratuit ! Allons-y ! Lança-t-elle avec enthousiasme, en affichant un grand sourire.

Avec son binôme de toujours, c’était bien plus simple de se livrer, de s’amuser, et de rendre une corvée bien moins laborieuse.

Alors, t’as eu le temps de faire quoi aujourd’hui ? Ton supérieur a pas été trop pénible pour te laisser quitter le taff ? Le mien s’est rendu compte de l’heure qu’il était quand je lui ais annoncé que je partais, soupira-t-elle en venant se poser contre le comptoir.
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Ven 10 Mai - 12:08

Class Reunion

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Feat Kara & Kobik


Bien sûr qu’elle avait une bonne raison ! Elle en avait toujours une d’ailleurs, sans quoi le poids de la culpabilité retombait sur ses épaules. Kobik avait tout bonnement horreur de n’avait aucune justification et d’ailleurs, elle reconnaissait avec facilité ses torts. Tout comme là, où elle était en partie responsable de son propre retard. Certes, c’était la plante qui l’avait maculé de terre, mais c’était elle qui avait bousculé le pot. CQFD.

« Jouer les équilibristes avec une paire de talons quand le pot de fleurs est à côté… Un conseil, ne le fait pas si tu portes du blanc. »

Kobik en riait toujours, et de toute façon, mieux valait en rire qu’en pleurer. Bon, elle aurait un peu de ménage lors de son retour, mais tant pis, elle le ferait. Ou alors à son réveil le lendemain, en fonction de l’état dans lequel elle rentrerait. La jeune femme n’avait pas prévu de boire trop, mais elle connaissait sa tolérance à l’alcool et savait aussi comment pouvait finir ce genre de soirée. Prendre le pari qu’elle sortirait aussi fraîche qu’en ce début de soirée était trop périlleux pour qu’elle le fasse. Autant la mettre devant une énigme et ne pas lui demander de la résoudre. Ça ne tenait qu’en un mot, trois syllabes : im-po-ssible.

Kobik suivit le regard de Kara vers cette soirée ayant lieu. Car il faudrait bien qu’elle se plonge à un moment ou un autre dans cette foule que formaient les anciens étudiants qu’elle avait côtoyé par le passé. Son amie ne semblait pas des plus motivées, mais la blonde ne s’en faisait pas. Elle comptait bien communiquer sa bonne humeur à la Killgrave, afin qu’elle s’amuse elle aussi, indépendamment des autres. La soirée était tout autant pour les deux femmes que pour les autres. Alors pour cette fois, la blonde en oubliait son sérieux d’agent pour nouer avec cette ambiance présente.

« Je suis sûre que ces heures lassantes passeraient bien plus vite avec un bon verre. Et si vraiment certains nous monopolisent non a juste à s’éclipser en prétextant un verre vide. Ça marche même pour éloigner les dragueurs ayant un trop-plein d’assurance. »

Ce n’était pas une science infuse, mais jusqu’à présent, la jeune femme n’avait pas eu à se plaindre. Elle n’avait pas non plus souvent côtoyé ce genre de situation, ayant plutôt été chanceuse.

Cependant, les conseils de Kara étaient précieux. Les retrouvailles d’anciens, telles que celles-ci, suscitaient une euphorie partagée par de nombreuses personnes. Pour Kobik, aucune photo à partager. Elle se plaisait dans son célibat actuelle. La blonde ne rechignait pas à vivre avec quelqu’un, elle avait déjà partagé des sentiments, mais sans jamais avoir une histoire digne d’un conte de fées.

Suivant son amie, la jeune femme mit d’ailleurs sa thèse en pratique en esquivant une personne pour aller se servir au bar. La blonde ne rechignait pas à vivre avec quelqu’un, elle avait déjà partagé des sentiments, mais sans jamais avoir une histoire digne d’un conte de fées. Argent prévu pour le retour en taxi en poche, elle pouvait s’éclater sans rien craindre par la suite. Et dans le pire des cas, elle pouvait toujours rentrer à pied. Restait plus qu’à voir ce que les organisateurs avaient mis à leur disposition.

« Non, je n’ai eu aucun souci au boulot. J’étais dans la rédaction de rapport et entraînement. Rien de spécial pir ne pas sortir à l’heure. »

La commande passée, Kobik profitait d’une chaise libre pour l’occuper. Tant pis pour la personne l’ayant délaissé le temps d’un trajet ici ou là.

« Alors ton boss était prêt à te garder toute la soirée ? Et bien, un vrai bourreau du travail. »
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Sam 31 Aoû - 11:42
Si tu parles de te saouler, je te suis ! Fit-elle avec enthousiasme.

Vu que ça faisait des semaines qu’elle ne l’avait pas fait – depuis sa prise de fonction auprès d’Aidan, à dire vrai – et qu’elle en avait vraiment besoin. L’idée de se réveiller le lendemain avec un mal de cheveux incroyable la tentait, même si son supérieur se mettait à l’appeler et qu’elle se devrait de lui répondre avec les yeux collés et la bave aux lèvres, ça ne changerait rien à cette nécessité, cet impératif absolu. Il fallait savoir lâcher prise, avancer, se faire à l’idée que tout ça n’était pas possible si elle ne pouvait pas relâcher un peu la pression.

Mais bon, Aidan Bowman vivait dans un autre monde, fait de procédure, rapport et réunion interminable, un lieu sinistre et ennuyant. Derrière son œillade froide, Kara se demandait souvent s’il y avait un être humain ou une machine rôdée pour l’administration désolante du SHIELD. Vu les missions qu’ils faisaient, ensemble ou non, s’il n’avait pas cette étincelle d’humanité, sans doute aurait-il bien plus d’échec à son actif.

Mon patron est prêt à me garder tous les soirs, et jamais pour des choses enthousiasmantes ! Le fantasme de la relation interdite avec un supérieur incroyablement séduisant quand on est une petite secrétaire sur le carreau qui essaie tant bien que mal de faire les choses avec professionnalisme et application ? C’était son fantasme du moment. Mais un fantasme dont elle était très loin compte tenu de ses bourdes. Déjà que Bowman avait du mal à cacher son agacement lorsqu’elle faisait une bêtise, ne serait-ce que lorsqu’elle respirait un peu trop fort ! Ce qui est clairement dommageable vu comment il est beau, soupira-t-elle.

C’était sans doute sa punition : son retour de karma pour une action passée. Laquelle ? Elle ne savait pas. Sa dispute avec Charlotte peut-être, injuste si on y pensait. Ou alors, le fait que son père avait tiré ses ficelles pour la mettre à cette position, à l’abri du terrain et donc des balles ou d’autres choses.

C’est comme un supplice de Tentale : être à côté d’un plat excessivement bon mais ne pas pouvoir en prendre un morceau parce qu’il préfère que tu lui tapes un rapport de mission pendant que lui négocie avec la Corée du nord pour ne pas bombarder l’Amérique. Et encore ! Sa métaphore était peut-être en deçà de la vérité. Même mon père n’est pas aussi bourreau de travail…

Et son père n’avait pas passé énormément de temps à la maison durant son enfance. Ils avaient, de surcroit, énormément déménagés.

Il n’y aurait pas une place dans ton équipe pour moi ? S’enquit-elle avec une pointe de supplication dans sa voix. Je suis prête à sacrifier mon salaire si c’est pour gagner une véritable soirée. Sur ses mots, leurs verres arrivèrent. Kara s’empara du sien et le leva vers Kobik : A nous ! Et adressa à la jeune femme un grand sourire avant de prendre une grande gorgée de sa consommation. Et à part tes maladresses, rien de nouveau pour toi ? Je veux dire… Même pas une nouvelle rencontre pour venir pimenter ton existence ?
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Jeu 19 Sep - 16:04

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Feat Kara & Kobik


« Bien sûr que je parle de se saouler. Qu'est-ce que tu crois, j'ai pas encore pris l'habit. À nous. »

Kobik était loin d'être une nonne, c'était une certitude. Et, même si en général, elle faisait toujours attention avec l'alcool, cette soirée était faite pour s'éclater en l'honneur du bon vieux temps, alors pourquoi s'en priver ? Il y avait tout pour qu'elle le fasse : son amie de toujours, de la bonne musique, une bonne ambiance et bar à volonté. Demain serait un autre jour et là elle verrait comment gérer sa gueule de bois, mais en attendant, elle se fixait pour objectif de s’amuser et de ne surtout pas penser au lendemain. Elle pouvait même voir pour mater ce que certains était devenu après leur puberté. Une vraie ado dans le corps d’un adulte.

Alors la blonde s’était laissée traînée par son amie et pouvait désormais siroter son verre. Elle ne cherchait pas vraiment à identifier ce que s’était, se contentant d’apprécier en échangeant les dernières nouvelles avec Kara. Une formalité avant l’amusement, qui pouvait arriver bien plus vite en fonction des sujets abordé. Un sourire coquin prenait place sur les lèvres de la jeune agent face aux dires de son amis. Il y avait de quoi sous entendre face au fait de rester le soir, mais Kara coupait court à toute bêtise pouvant venir de Kobik en précisant qu’il n’y avait rien. D’ailleurs la blonde en avait soupiré.

« C’est quoi ce patron ? Séduisant mais pas joueur ? Rassurez-moi, tu peux au moins le mater ? »

C’était bien dans l’idée de la soirée pour la jeune femme que d’évoquer de tels idées. Elle avait toujours respecté ses supérieurs – du moins tant que eux la respectait – et elle n’était pas à pousser au vice. Sauf quand cela concernait son amie qui elle-même évoquait une certaine beauté au patron en question. Aucune règle n’interdisait de lorgner sur le dessert après tout.

« Essaye un jour de l’embrasser à la volée pour voir comment il réagit. Si ça se trouve, tu es aussi son supplice de Tentale. »

Un vice qui pouvait être plaisant pour certains. La blonde souriait en essayant d’imaginer ce bel apollon auquel Kara ne pouvait pas toucher. Aucun scrupule de sa part alors que personne ne partageait sa vie. Kobik avait bien eut des aventures, quelques-unes, mais sans que jamais ça n’aboutisse, à son grand malheur. Mais d’un autre côté, la liberté qui lui était dû lui permettait d’avoir une telle soirée et aussi d’imaginer ce qu’elle souhaitait de l’homme évoqué. Après tout, elle n’avait jamais croisé son patron, elle pouvait tenter de le visualiser pour correspondre à cette beauté présentée.

C’était fout comme une soirée telle que celle-ci aidait à penser à autre chose. Kobik comprenait la notion de bourreau du travail, en étant elle-même une. Et pourtant, elle savait prendre le temps de se poser et c’est pour ça qu’elle s’amusait autant.

« Je peux bien pousser quelqu’un dans l’escalier si tu veux, mais tu verrais plus ton bel apollon. »

Taquine, mais c’était ainsi qu’elle était. Par contre, si Kara la rejoignait, elle plaignait ses chefs de service. Les deux ensembles, ça promettait de sacrés missions et faire quelques cheveux blancs à d’autres. Déjà que la jeune femme pouvait en être la cause seule, alors à deux… Elle se ferait tuer pour une telle idée.

« Pfff, le seul piment dans ma vie, c’est celui que je mets dans mes plats. Rien, nada, que couik. Je pourrais me faire nonne ces derniers temps. »

Aucun coup de foudre pour la jeune femme qui ne savait même pas ce qu’elle cherchait. Il y avait de quoi faire pourtant, alors qu’elle ne s’arrêtait ni au physique, ni au genre. Ce que la blonde cherchait, c’était avant tout un esprit qui la séduirait et, jusqu’à présent, rien de durable ne s’était fait.

« Je vais finir par croire que je suis bonne à devenir vieille fille. Tu aurais personnes à me présenter ? »

Car, d’un coup d’œil autour d’elle, la blonde doutait que l’un de ses camarades de classe ne soit celui qui fasse chavirer son cœur. Peut-être qu’avec une appli de rencontre elle y arriverait ? En tout cas, elle laissait couler pour le moment, se disant que quelqu’un finirait bien par lui plaire.
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Dim 20 Oct - 12:49
Au moins, il était toujours possible de compter sur Kobik pour les sujets sérieux… En particulier lorsqu’il y avait de l’alcool pour passer le temps ! Kara éclata de rire et avala sa gorgée en grimaçant à cause de la brulure de l’alcool. Elle n’imaginait pas meilleure soirée. Tant pis si elle revenait travailler avec une migraine des cheveux, ça lui ferait probablement oublier le fait que sa vie au travail était un enfer et que ça n’allait pas en s’arrangeant malgré ses efforts. Il fallait ce qu’il fallait dans tous les cas. Reposant son verre, elle avisa sa voisine d’un regard en coin :

Je pense qu’il a un truc, tu vois ? Genre, il ne sourit jamais, il ne rigole jamais… Il est un peu comme Holt dans Brooklyn 99 ! Fit-elle pour l’exemple, en venant à imiter le personnage : Il pourrait te dire « je n’ai jamais été aussi heureux de ma vie », et « vous me décevez comme jamais personne ne m’a déçu » sur le même ton et avec la même expression !

Et le souci dans tout ça, c’était que, oui, il était beau. Incroyablement beau. Son supplice de tentale se trouvait dans le fait de devoir vivre à côté d’un homme typiquement à son goût qu’elle n’avait pas le droit de croquer. Et qui, de toute façon, ne donnait pas l’impression d’en avoir envie ! De pire en pire.

Oui pourquoi pas, souffla Kara avant d’aviser Kobik d’un regard en coin : Puis quand je finirais avec un procès pour agression sexuelle au cul, tu me soutiendras toujours j’espère ?

Elle eut un petit rire :

Tout ce qu’il risque d’arriver, c’est qu’il me vire avec un coup de pied aux fesses, fit-elle, la mâchoire serrée. Autant dire qu’elle espérait qu’il s’occupe de ses fesses d’une autre manière !

Un soupir lui échappa. Kara avisa sa voisine d’un petit regard mutin :

Il est peut-être temps de regarder autour de nous si tu trouves chaussure à ton pied, non ? Souffla-t-elle. Tous ces gars qu’on a connu au lycée et qui se pensaient très intéressants, qui ont peut-être changé depuis le temps ! Moqueuse ? Oui, parce que Kara doutait que ça soit vraiment le cas. Elle avait beau être une humaniste, un brin trop optimiste, combien de fois s’était-elle dit aussi que les gens étaient surtout décevant à force ? Sinon on peut regarder dans mon entourage, fit-elle en dégainant son téléphone… Ou il y avait surtout des photos de ses collègues, mentor ou ex-entraineur. Thor, Clint, Noah, Russel ? Ses yeux se firent fripon : Ou une femme si tu préfères ? C’est bien aussi.

Et ça, elle ne pourrait pas affirmer le contraire, Kara fonctionnait à voile et à vapeur.
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Sam 26 Oct - 9:19

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Feat Kara & Kobik


Elle était ainsi Kobik et ceux la connaissant savait à quoi s’attendre. Toujours proposé les idées les plus absurdes pour résoudre des solutions complexes, alors qu’elle était totalement apte à aller plus loin dans sa réflexion. La jeune femme l’avait déjà prouvé à maintes reprises, mais ce soir, elle avait décidé de ne pas raisonner de façon sérieuse et consternante, préférant la folie de sa bêtise en proposant à son amie d’embrasser son chef. Simple, efficace, et plutôt sobre comparé à d’autres idées beaucoup plus suggestives, sans pour autant tomber dans la vulgarité. Classe et délicatesse, signée par Kobik Salamander.

Elle s’amusa de la comparaison avec la série, imaginant parfaitement bien la tête de ce patron aussi fermé qu’une brique. Dégustant son alcool, elle en profitait pour cacher son sourire malicieux dans son verre, alors qu’elle essayait de se mettre à la place de son amie. Jusqu’à présent, la petite tête blonde n’avait eu aucune histoire sérieuse, mais elle n’avait non plus jamais flashé sur l’un de ses supérieurs. Et pourtant, il y avait de quoi faire alors qu’elle se trouvait sous les ordres de Steven Rogers, qui n’était pas mal dans sa catégorie. Quitte à baver sur de beaux hommes, autant profiter de ceux qu’elle peut voir tous les jours, plutôt qu’un acteur qu’elle ne pourrait rejoindre que dans ses rêves.

« Bon et bien, c’est un cas désespéré. Je ne vois pas d’autre solution que de le mettre dans ton lit pour voir s’il peut changer d’expression. Et tant pis pour le procès ou le coup de pied aux fesses, je suis experte en matière de défense. »

Ou plutôt experte pour embobiner son monde, mais ça, c’était autre chose. C’était ce qu’elle appréciait dans son amitié avec Kara, pouvoir ainsi se lâcher sans se prendre un regard outré signifiant que l’idée n’était même pas envisageable.

« Et puis, il y a le pire, mais il y a aussi le mieux. Imagine, ça débloque quelque chose entre vous. Et hop, te voilà casée et prête à marier. »

Aller vite en besogne était aussi dans ses spécialités, mais avait-elle tort alors que l’heure était à l’amusement et la détente ? Kobik aimait profiter de ces soirées pour se libérer de son sérieux au travail – déjà pas mal entaché par son excentricité – et elle le partageait volontiers avec ses amis.

À les entendre, il était possible de croire à deux adolescentes plutôt que deux jeunes femmes engagées dans leur vie professionnelle. La blonde se contrefichait de l’immaturité parfois présente dans son discours, ne tenant que très peu compte de ce que l’on pouvait penser d’elle. C’était peut-être d’ailleurs pour ça qu’elle n’avait toujours pas de relation stable, bien qu’elle penchait plus sur son hyperactivité ayant déjà effrayé plus d’une personne.

Elle fit une moue en observant autour d’elle, tout comme lui conseillait Kara. Il y avait de l’idée, mais tout comme aucun de ces charmants jeunes hommes n’avaient su faire chavirer son cœur à l’époque, il n’y avait aucun battement raté aujourd’hui. Échec pour elle, ce n’était pas dans ses anciens partenaires qu’elle trouverait.

« Mouais, je crois qu’on n’a pas eu la meilleure des promotions pour y trouver goût. J’aurais plus de chance à tenter de séduire quelqu’un de la famille royale. »

Bien qu’elle ne pouvait se vanter de les connaître, ne les ayant jamais réellement croisés. Mais c’était le fantasme de toute petite fille, de trouver un beau prince charmant sur son cheval blanc afin de mener une longue et heureuse vie. Alors Kobik avait trouvé amusant d’y faire référence, même si elle-même n’y avait pas rêvé bien longtemps. Son rêve d’enfant, c’était bien de se trouver une famille ou vivre heureuse, comme tout enfant orphelin pouvait le vouloir. Et elle avait eu la chance de trouver.

Se rapprochant de Kara pour voir ce qu’il y avait sur son portable, Kobik prit une mine intéressée. Elle savait que ce n’était pas vraiment ainsi qu’on trouvait le grand amour, mais son amie avait raison. Il était possible de provoquer le destin. N’est-ce pas ?

« Et beh, tu as pas mal de beau mec dans tes contacts. Et toujours personne tombé dans tes filets ? Va falloir y remédier. »

La malice était présente, alors que la brune évoquait toutes les possibilités. Preuve qu’elle connaissait bien Kobik, puisqu’elle avait marqué dans le mille.

« Les deux mon capitaine. Enfin, je ne veux pas d’un plan à trois, mais tu sais que je ne me ferme aucune porte. Mais t’en fais pas, je sais que ça viendra quand il le faudra. Dès que ça fera Tzing, je te promets de ne pas lâcher la personne. »

La blonde fit un petit clin d’œil à son amie, alors qu’elle avait imité le bruit d’une étincelle avec son tzing. Et puis elle était encore jeune, avait encore le temps de trouver la personne qui lui serait idéale.
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