• Dons inhérents aux elfes noirs • Comme les autres individus de son espèce, Sven possède une intelligence supérieure à celle des humains et un attrait certains pour la ruse et la manipulation. Ses capacités oratoires – bien qu’il ne soit pas le meilleur dans cet art – semblent donc plus développées que le commun des mortels. Sa force est environ trois fois supérieure à celle d’un être humain lambda. De plus, ses autres caractéristiques physiques sont également supérieures à la moyenne (notamment la vitesse, l’endurance, la résistance, l’agilité et les réflexes)

• Dons personnels • A l’instar d’autres elfes noirs, Sven possède une affinité avec la magie et peut donc s’en servir de diverses manières. D’un tempérament agressif de nature, il utilise cette capacité uniquement de manière offensive. Incapable de se métamorphoser ou de se téléporter, il est cependant capable d’émettre de puissantes décharges d’énergies et de les utiliser pour décupler spontanément ses capacités physiques déjà supérieures.

• Vulnérabilité • Sven est sensible au fer – pur ou en alliage – au point de ressentir de violentes douleurs s’il y est exposé. Il est donc obligé d’éviter tout contact direct avec ce métal qui peut l’affaiblir par simple exposition de la peau.

◊ Pseudo :  Kafu ◊ Age : 28 piges ◊ Pays : France ◊ Inventé, Scénario, Marvel : Inventé. ◊ Je souhaite être parrainé.e : Nope. ◊ J'ai découvert le forum grâce : Je cherchais du café et je me suis perdue. ◊ Multicompte : Alexander, Erik, Wade, Amadeus ◊ Un dernier mot : Et du coup, vous avez du café ou pas ?

Metro, boulot, dodo. Cette expression typiquement humaine semblait pourtant convenir à bien d’autres peuples loin de Midgard. Chez d’autres aussi, le travail menait la vie de bien des gens. Aux quatre coins des mondes, les yeux s’ouvraient au petit matin et les gestes mécaniques presque inconscients répétaient les mêmes actions que la veille. Chez les elfes noirs, peuple clamant pourtant sa supériorité intellectuelle et physique face aux humains et d’autres peuples, la routine semblait elle aussi de rigueur pour beaucoup. Parents et enfants se séparaient pour que les plus jeunes soient éduqués tandis que les aînés partaient travailler pour participer à l’effort collectif et faire vivre leur foyer. Finalement, étaient-ils réellement si différents des humains lambdas ?

Parfaits clones de leurs voisins, tous espéraient avoir la chance d’un jour briller et se distinguer de l’amas informe que constituait la société. Pour les habitants de Svartalfheim de multiples options se profilaient pour ceux bien loin de vouloir se conformer aux rôles du bon petit citoyen paré à prendre les armes pour lutter contre Asgard, ses alliés ou quiconque menacerait de près ou de loin ce grand empire fier et à la politique agressive. Car là était bien un des grands arcs de la société des elfes noirs : l’extension du royaume par la guerre et l’invasion. D’abord focalisés sur leurs plans pour détruire Asgard, il était désormais temps de se concentrer sur ces humains, espèce faible mais au tempérament encore indompté.

Et qui disait guerre, disait forcément armée. Ainsi, avide de gloire et de reconnaissance, Sven faisait partie de ces elfes qui avaient réussi à gravir les échelons pour devenir un des représentants principaux de ce groupe impressionnant que composait la race elfique noire. Connu pour son caractère violent et très impulsif, l’elfe avait toujours eu en horreur cette routine que beaucoup s’infligeaient bêtement. Se refusant à être effacé par le groupe, tel le grain de sable sur une plage, Sven tentait encore et encore de faire ses preuves même lorsqu’il se trouvait déjà avec un échelon des plus élevés. Jaloux et impatient, l’elfe était réputé pour son manque d’empathie et ce constant sentiment de ne pas en faire assez, le poussant à toujours se mettre en danger… faisant de lui un combattant aussi imprévisible que redoutable.

Bien loin de faire partie de l’élite intellectuelle à qui il n’enviait que le statut – apportant le regard de tous sur leur petite personne – le plus jeune des Whitman n’hésitait pas à contaminer les nouvelles recrues avec ce poison qu’était la jalousie et la compétitivité. Poussant chacun à exceller dans un maximum d’arts tels que le combat, il participait ainsi à développer ce caractère de combattant qui avaient mené les elfes de Svartalfheim jusqu’ici. Peuple indépendant, la patrie était le point essentiel de ses rares discours, souvent rythmés d’insultes et de reproches. Peu enclin à féliciter, Sven se contentait de montrer ce qu’il demeurait à accomplir et à améliorer.

Il demeurait donc là où tous étaient nés. Un des rares de sa génération à ne pas partir, l’éternel casanier capable de briser les os par pure jalousie. Où étaient-ils passés ? Où étaient désormais ses anciens amis avec qui il partageait tant de souvenirs d’enfance ? Avaient-ils réussi à assouvir leurs envies de voyages et de découvertes ? Avaient-ils conquis de nouveaux domaines ? Etaient-ils morts fièrement au combat ? Faisaient-ils honneur à la patrie Svartalfheim ? Au fond de lui, Sven – aussi fier qu’il fut – ne pouvait s’empêcher de penser à ceux qui avaient pris un chemin différent, se rendant ainsi uniques aux yeux de leur peuple. Protéger son monde était une chose, mais peut-être était-il venu le temps de partir à son tour dans ce fameux monde qu’était Midgard. Peut-être était-il temps de vérifier les dires sur cette espèce inférieure qui avait pourtant réussi à faire parler d’elle à travers les autres mondes.

Oui. Il était temps que lui, Sven Whitman, fier représentant et combattant de l’armée de Sa Majesté, porte les couleurs de son peuple jusqu’à Midgard en rejoignant un nouveau corps d’armée. Svartalfheim faisait désormais partie du passé, et désormais seul comptait le fait de partir de ce sol qui l’ennuyait et l’emprisonnait peu à peu dans ce train-train toxique et humiliant.

Et qui sait, peut-être que Midgard aurait la capacité de répondre à ses aspirations… à son souhait.

La vie sur l’île ne semblait pas aller en s’améliorant. Chaque jour de nouveaux émergés pointaient le bout de leur nez pour réduire à néant le calme autrefois si agréable. Désormais, seule cette sensation de chaos semblait demeurer, menant les habitants à bout, exacerbant la paranoïa ambiante et décuplant la violence déjà présente à l’origine. Tel un virus, le mal s’était répandu dans toutes les strates de la société. D’abord discret, le phénomène tendait à se généraliser et c’était presque quotidiennement que les forces de l’ordre devaient désormais tenter de régler les soucis avec les moyens donnés par le règne de Magnus. La Garde Rouge demeurait le dernier rempart face à la décadence, la déchéance de ces imbéciles désireux de changer un système pourtant fiable et qui ne voulait que le bien de la population.

Du moins c’était bien là ce que les plus violents tendaient à répéter comme pour excuser leur excès de zèle et leurs gestes extrêmes désormais critiqués dans les journaux les plus virulents de Genosha. Le peuple ne savait pas. Le peuple ne comprenait rien. Sans eux, sans la Garde Rouge, tout était voué à disparaître. Voulaient-ils réellement mener la société actuelle à sa perte ? Etaient-tous assez stupides pour penser que faire face à Magnus et la Garde Rouge règlerait des problèmes inhérents à toute société évoluée ? Vivaient-ils réellement dans un monde fait de paillettes et d’espoirs insensés au point de penser que soutenir des êtres anormaux était une bonne idée ?

Sven l’ignorait. Ou pour être plus précis : Sven n’en avait rien à fouttre. Bien loin des idéaux hypocrites de ses supérieurs qui persistaient à répéter que la Garde Rouge était là pour aider la population, le garde assumait sa violence. Depuis toujours, cette pulsion faisait partie intégrante de qui il était et rien n’avait jamais réussi à le changer. Le monde était sombre, le monde était froid. Pour lui, seuls les plus puissants survivraient, aussi Sven n’éprouvait que peu de remords – pour ne pas dire « aucun » – lorsqu’il s’agissait de briser les émeutes, les manifestations et pour rappeler à la population que toute tentative pour faire tomber le système en place était parfaitement inutile.

Violent parmi les violents, l’homme n’éprouvait que peu de sympathie pour les gens qui cherchaient à rendre ce monde meilleur. Blasé et bien ancré dans cette pensée selon laquelle tout était bon pour survivre, Sven ne portait que peu d’intérêt aux soucis des autres. Enfants, adolescents, personnes âgés même animaux n’étaient que des êtres vivants parmi tant d’autres et rien ne semblait capable de briser ce cœur de glace qui n’offrait de la chaleur que dans des groupes restreints. Vulgaire, agressif même avec ses proches, l’agent de la Garde savait pourtant manier les mots pour exprimer sa frustration persistante.

Le monde l’ennuyait. La société était trop naïve. Seuls les rares esprits rebelles, ceux qui osaient penser différemment plutôt que de demeurer des clones créés dans des moules sociétaux, semblaient capables d’attirer son attention. Plongé dans un travail qu’il aimait plus que de raison, Sven savait pourtant profiter des bons moments. Paradoxalement à son discours d’homme blasé, il était également connu pour son côté un peu trop fêtard et il n’était pas rare de le voir se perdre au milieu d’une foule couverte de sueur et de résidus d’alcool, sautant de façon synchronisée sur une musique à peine audible tant les basses vibraient. Se perdant dans l’excès, Sven se mêlait à la foule, rappelant ses origines venant des quartiers les moins aisés qui lui avaient pourtant permis de faire ses preuves dès son plus jeune âge. Pour eux, il suffisait d’essayer pour parvenir à ce que l’on voulait. Celui qui échouait était par conséquent celui qui n’avait pas assez essayé. Persévérance et orgueil étaient deux mots clés de cet environnement où tous semblaient égoïstes au possible mais se serraient les coudes face à l’oppression car la famille et les amis avaient bien plus d’importance que le reste de la société qui se contentait de les ignorer malgré leurs appels.

Inutile de pleurer car parfois, seuls les poings savaient se faire comprendre. Inutile d'être un mouton quand on pouvait être un loup

Ton personnage est à présent recouvert d'une jolie couleur et aussi affublé d'un rang qui le suivra telle une ombre! Ainsi considéré comme un membre à part entière de l'Île, il est alors nécessaire de s'attarder sur quelques formalités pour que tout se passe au mieux pour ton personnage. Pour commencer, il sera utile de passer dans le sujet des recensements, afin de lister les pouvoirs attribués à ton personnage, ainsi que de nous informer de son métier et son lieu de résidence. Ensuite, pense à poster la fiche de liens de ton personnage afin de te dégoter des voisins, collègues, de rencontrer pépé dans la rue d'à côté, mais aussi peut-être de rencontrer l'amour de ta vie ou ton ennemi.e juré.e.

En cas de doutes, tu peux demander à avoir un parrain ou une marraine pour te guider lors de tes premiers pas sur Genosha. Si tu cherches un contexte particulier de RP, n'hésite pas à aller faire un tour dans les recherches de partenaires. Tu peux également créer des scénarii ou pré-liens si l'envie te titille, pour pimenter l'histoire de ton personnage. Et en dernier lieu, tu peux venir flooder avec nous dans la partie prévue à cet effet et n'hésites surtout pas à nous rejoindre sur la CB pour t'enjailler avec les autres prisonniers de l'illusion!