✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Samira Cantela
Mutant
More about you :
"And now I beg to see you dance just one more time"
Codename : Nixe
Pouvoirs : Samira peut contrôler l'eau sous toutes ses formes. Aussi, son corps s'adapte lorsqu'elle est entourée d'eau : elle peut y respirer, y voir mieux que quiconque et en supporte mieux la pression.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 378
DCs : April . Ann . Harry . Gemma . Noah . Abigail . Nebula . Jodie
Pseudo : lothlorien
Mer 6 Mar - 21:08
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Mar 14 Mai - 16:11
A dangerous night
“Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue, Endormeuses saisons ! je vous aime et vous loue D'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveau D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.”
Ange qui passe. Pluie fine qui tombe sur ses vêtements amples. Capuche rabattue sur sa tête. Yeux qui percent néanmoins la rue, ravagée par cette humidité ambiante. Oui. Ange qui passe. Ange qui marche tranquillement dans les ruelles. Obscurité silencieuse. Obscurité jouissive qui l’entoure, l’enivre, l’entrainant dans des pensées vagabondes.
New-York. Ville la plus cosmopolite des États-Unis. Ville dont il en apprécie les couleurs. Les hauts bâtiments. Sa langue vient claquer contre son palais et il porte un regard vers le ciel, dénué de toute étoiles scintillantes. De toute lune brillante.
“Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue, Où par les longues nuits la girouette s'enroue, Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveau Ouvrira largement ses ailes de corbeau.”
Oui. Pluie qui le transperce. Pluie qui se déverse telles les larmes d’un dieux sur ses créations. Simon ne tient pas à rentrer. Simon ne tient pas à revenir chez lui, dans son appartement après avoir passé une si belle soirée. Un si beau moment en compagnie d’une prostituée dont il n’a même pas eu besoin de payer ses services. Ses pieds foulent le sol et il sort de la poche de son sweat, son paquet de cigarette. - Douce nuit. Pourquoi ne pas en profiter encore un peu.
Plaisir interdit. Plaisir éphémère porté à ses lèvres. Filtre orangée perçant la barrière de ses chairs. Doigts qui enroulent, contournent, actionnent ce briquet volé à sa propriétaire.
Ange qui passe. Silhouette se mouvant au son régulier de ces gouttes incessantes. Voix mielleuse. Rictus étirant ses boutons de chairs à la pensée volatile de cette femme. De cette prostituée dont personne ne se souciera de son absence. Ange qui passe. Jeune homme aux traits fins et réguliers mais qui pourtant, abrite en son coeur ravagé, l’âme d’un puissant serpent.
“Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres, Et sur qui dès longtemps descendent les frimas, Ô blafardes saisons, reines de nos climats,”
Ses pas le mènent plus loin encore et il hume cet air mouillé. Il apprécie ce silence. Ce silence après les cris exquis d’une femme tourmentée. Il goûte à ce silence, cette paix, cette mélodie bien différente de ces hurlements déchirés lorsqu’il a prise cette femme sans ménagement, la brisant avec ivresse et volupté.
Ange mais qui n’a rien de tel en fin de compte. Manipulation pour arriver à ses fins. Délectation dans la violence, la jouissance, la beauté d’une mort affligée et sournoise. Un ricanement s’échappe de ses lèvres et il rejette la fumée. La regarde glisser, s’évaporer dans l’air pour disparaître totalement. Comme ce corps brisé. Cette silhouette inerte, tiraillée, torturée avec soin pendant de longues heures attrayantes. Comme cette femme de luxure, s’évaporant dans un nuage de flamme. Dans le doux mélange d’essence une fois lassé de ses gémissements et vidé de son propre sang. - Oui. Douce nuit que voilà.
“Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres, - Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux, D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.”
Serpent. Meurtrier qui prend la direction d’un parc. Qui s’engouffre dans cette ruelle, perce la silhouette d’une nouvelle arrivante. Contact soudain. Face à face inattendue tandis que cette silhouette manque de lui rentrer dedans. Sa voix perce le silence et Simon s’immobilise. Il hausse les sourcils devant cette voix agréable. Un sourire, de nouveau, traverse la barrière de ses chairs et sa capuche tombe sur ses épaules, dévoilant ses traits angéliques. Manipulateur sous l’absence palpable de ses propres plaisirs perverses. De ses propres désirs malhabiles. De ses propres intentions malsaines. - Oh pardon. Tu n’as pas à t’excuser, je ne regardais pas non plus où j’allais.
Gentillesse faussée par ce sourire bienveillant. Iris bleutés glissant discrètement sur cette jeune femme à la tête rabaissée. Curiosité à son encontre. Curiosité qui l’invite sournoisement à ne pas la laisser partir. A ne pas la laisser se sauver. Doigts qui enlacent à nouveau le filtre orangé et main libéré se frottant l’arrière de la nuque, comme pris de culpabilité : - Je ne t’ai pas brûler au moins? Quand on dit que la cigarette est dangereuse pour la santé, je commence à le croire vraiment.
Rire tintant dans cette pluie perçante. Plaisanterie traversant ses boutons de chairs comme le doux sifflement du serpent pour appâter sa proie. Simon marque un temps d’arrêt. Il lâche son poison bienfaiteur sur le sol et regarde brièvement aux alentours. Il glisse ses iris vers le ciel et sent l’humidité s’écraser sur son visage. Gouttes après gouttes. Cela ne prend qu’une seconde. Assez pour rentrer dans le rôle d’un gentil étudiant voulant aider son prochain. Il est bien loin encore de se douter de l’identité de la jeune femme. Il est encore bien loin de se douter de sa véritable nature. Celle qui le percera d’une peur nouvelle. Alors il reporte son attention sur elle et se présente, aimablement, animer une fois par un plaisir sournois dans ce corps de l’ange. - Tu es toute seule? La nuit n’est pas sûr et tu dois avoir froid. Je m’appelle Simon. Simon Viales. Je sais qu’on ne se connait pas et que tu n’as aucune raison de me faire confiance mais fais attention à toi quand même… J’ai croisé des gens pas très nets tout à l’heure et je n’aimerai pas qu’ils s’en prennent à toi en te voyant ainsi vaquer en solitaire.
AVENGEDINCHAINS
Samira Cantela
Mutant
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Sam 19 Oct - 16:51
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Lun 27 Jan - 15:00
A dangerous night
“Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse ; Ainsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins, Qui d'une main distraite et légère caresse Avant de s'endormir le contour de ses seins,”
Le jeu est de nouveau présent. Simon le sent. Il le réalise à ces sensations naissantes en lui parlant. Des sensations agréables. Des sensations qui le poussent toujours plus à expérimenter, écouter ses désirs les plus profonds qu'il n'a jamais cherché à effrénée. Oh non. Pour trop les aduler dans son âme la plus perfide. Aiguisée. D'un chasseur jamais vraiment assouvi. De ses nombreuses proies passées. Oui. La curiosité l'enivre, le transporte, le caresse perfidement, faisant de ce moment un instant presque exquis. Privilégié. Magique. Un instant qu'il ne peut écourter. Qu'il ne tient pas à briser au risque plus tard de le regretter. - Tant mieux alors. Me voilà rassuré.
Le visage du serpent se fait angélique et son rire tinte méticuleusement dans l’air ambiant. Il apprécie chaque moment passé. Il apprécie les fines gouttelettes tombant du ciel comme une mélodie experte. Il apprécie tout bonnement cette rencontre et ses traits experts se tendent à la bienveillance, pour plus la bercer de ses intentions mensongères. Malhabiles. Des intentions qui, d’ors et déjà, coulent dans ses veines avec la ferme résolution de les assouvir dans les heures les plus sombre. Dans les heures que lui-même aurait choisi. Frappé. Oui. Chasseur expérimenté, jamais vraiment rassasié. La vie le transporte ainsi. La mort l’enflamme. Le jeu est comme une drogue dans laquelle il vibre au son mélodieux et déchirant de la souffrance infligée.
“Sur le dos satiné des molles avalanches, Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons, Et promène ses yeux sur les visions blanches Qui montent dans l'azur comme des floraisons.”
Poème familier glissant éternellement dans son âme envenimée. Simon se met doucement dans la peau de son personnage. Celui d'un jeune homme avenant que rien à son apparence ne peut dévoiler. Il lui donne même son nom. Un nom commun, peu original que ses parents lui ont donné à sa naissance. Il crée un premier contact. Un contact banal pour mieux la cerner et analyser la situation. Il observe sa proie, toujours, d'un œil intéressé sans pour autant le montrer. Pour mieux la dévorer quand il l’aura seulement décidé.
Le serpent joue, oui, tel un prédateur. Il en va même à lui demander si elle est seule, la mettant en garde contre un potentiel danger qui n'est autre que lui au final, ce qui a de quoi secrètement l’amuser. Il essaye de la mettre en confiance même s’il sent qu’elle est sceptique par sa seule présence. Même s’il réalise qu’elle préfère le fuir, l’éviter, pour détourner les yeux à plusieurs reprises pour ne pas avoir à le regarder. Distrayant. Il en jouit en silence. Il s’en divertit même et ses répliques a de quoi l’enchanter. Lui qui se confronte plus habituellement à des victimes intimidées. Des victimes innocentes d’une grande pureté. Oui. Cette jeune femme a de quoi attiser sa perfide curiosité et à nouveau, son rire tinte dans le silence. Une moue indescriptible se dessine sur son visage affiné. Une courte pause et une main. Sa propre main agile qui vient repousser ses cheveux humidifiés dans un geste qui se veut déconcerté. Gêné par cette constatation qui n’est pourtant que la pure vérité. - Mince. Tu m’as démasqué. Moi qui voulais t’entraîner dans un coin plus sombre et te tuer après. Tu viens de rater mon petit effet.
“Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive, Elle laisse filer une larme furtive, Un poète pieux, ennemi du sommeil,”
Si elle savait. De plus belle, Simon lâche un ricanement amusé et ses yeux d’un bleu profond cherche les siens fuyants. Il marque une pause finement calculé. Oui. Si elle savait. Si elle se rendait vraiment compte avec qui, elle est en train de parlementer. La mettre en confiance n’est pas chose aisée mais le serpent n’est pas genre à abandonner. Il prend cette résistance comme un défi à réaliser. A nouveau, sa voix d’une extrême douceur flotte dans l’air pluvieux et il incline légèrement la tête, le menton, en un mouvement parfaitement réfléchi et posé. De telle manière à l’amadouer, l’hypnotiser sans savoir également à qui, il vient lui-même se confronter. - Enchanté alors de te connaître. Samira. Oh je vois. En gros lourdaud que je suis, aurais-tu besoin quand même d’un cavalier pour t’accompagner à la gare?
“Dans le creux de sa main prend cette larme pâle, Aux reflets irisés comme un fragment d'opale, Et la met dans son cœur loin des yeux du soleil.”
Ultime demande même si cette dernière ne semble toujours pas vouloir y donner suite. Elle regarde son portable. Fuit toujours plus son regard et cela a le don de l’intriguer. Ses doigts lâche le mégot et ce dernier s’écrase sous son pied. Il laisse la pluie, perfidement, trempé ses cheveux platines et il la regarde. L’observe, oui. Haussant un sourcil intrigué à ses mains dévoilées de bleu comme la profondeur de ses yeux qu’il peut brièvement contemplé à présent. - Artiste dans l’âme? C’est étrange, on dirait que la peinture a presque la couleur de tes yeux. Troublant. Mais magnifique. C’est la première fois que j’en vois avec une telle intensité. Tu n’as pas à les cacher tu sais. Je sens que tu évites soigneusement mon regard depuis tout à l’heure. Est-ce que je t’effraie tant que ça?
AVENGEDINCHAINS
Samira Cantela
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Ven 20 Mar - 10:40
Invité
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Lun 4 Mai - 10:32
A dangerous night
“En ces temps merveilleux où la Théologie Fleurit avec le plus de sève et d'énergie On raconte qu'un jour un docteur des plus grands, - Après avoir forcé les coeurs indifférents ; Les avoir remués dans leurs profondeurs noires ; Après avoir franchi vers les célestes gloires Des chemins singuliers à lui-même inconnus, Où les purs Esprits seuls peut-être étaient venus, Comme un homme monté trop haut, pris de panique, S'écria, transporté d'un orgueil satanique : " Jésus, petit Jésus ! je t'ai poussé bien haut ! Mais, si j'avais voulu t'attaquer au défaut De l'armure, ta honte égalerait ta gloire, Et tu ne serais plus qu'un foetus dérisoire ! "”
Oui. Visage angélique. Serpent attendant le bon moment pour mordre, pour déverser son venin satanique. Voix mielleuse. Sourire naissant sur son visage dit angélique. Simon ne compte pas la laisser partir, c’est indéniable. Il ne compte pas la laisser fuir et son regard bleuté s’ancre au sien si particulier. Il se fond dans sa couleur transparente, presque magique. Oui, une couleur bien singulière qui le transperce d’une certaine curiosité. Curiosité malhabile qu’il compte bien assouvir sur tous ses aspects. Tentative. La dernière pour l’approcher. La dernière pour l’amadouer bien que ses approches tendent à la faire fuir. Il le sent. Il le voit. Il l’entend à chaque mot prononcés. A chaque invitation repoussée.
A nouveau, la proie rencontrée murmure et un ricanement léger traverse la barrière de ses chairs étirés, à la vérité dévoilée d’une paire de lentille qu’il tend presque à croire malgré sa sublimité. - Cela va de soi. Suis-je bête. De quoi perdre quiconque les regarde de près.
Oui. Ton hypnotisant. Voix invitant à l’attendrir, à le faire passer pour un gentil garçon, serviable et prêt à l’accompagner au devant de l’obscurité. Au dessus d’eux, la pluie tend à tomber, à s’écouler, à transpercer leurs habits déjà bien imbibés. Plusieurs gouttes glissent et scintillent sur ses cheveux platines. Simon apprécie son touché, sa fraîcheur, sa froideur. Il apprécie ce moment de dangerosité exploité, effleuré mais il sait que son piège n’est pas prêt de mordre tant la belle créature devant lui résiste à son charme innée, ses gestes, ses mots si finement calculés. Un sourire étire de plus belle la barrière de ses chairs et lentement, il acquiesce à ses paroles qui tendent à vouloir le rassurer. Ou non. Simple mesure de sécurité pour ne pas le vexer. Pour ne pas le froisser. Politesse si légèrement murmuré. Politesse qui ne servira à rien cependant car le serpent voit déjà en elle une proie toute indiquée. - En effet, je peux surement comprendre. C’est tout à ton honneur au contraire.
Puisqu’elle a raison de se méfier. Puisqu’elle a raison de vouloir partir, fuir, s’éloigner. Oui. Dernière tentative. Tentative vouée à l’échec alors qu’il voit sa proie se rabrouer, rejeter son aide et le contourner.
“Immédiatement sa raison s'en alla. L'éclat de ce soleil d'un crêpe se voila ; Tout le chaos roula dans cette intelligence, Temple autrefois vivant, plein d'ordre et d'opulence, Sous les plafonds duquel tant de pompe avait lui. Le silence et la nuit s'installèrent en lui, Comme dans un caveau dont la clef est perdue. Dès lors il fut semblable aux bêtes de la rue, Et, quand il s'en allait sans rien voir, à travers Les champs, sans distinguer les étés des hivers, Sale, inutile et laid comme une chose usée, Il faisait des enfants la joie et la risée.”
Obscurité. Ciel tendant à se noircir, à déverser sa tristesse, sa colère et sa rage. Ciel invitant à la pénombre, à la dangerosité d’un piège dressé. Le serpent reste immobile et regarde sa proie s’éloigner. Plus de sourire mielleux sur son visage. Plus de mensonge derrière ses traits étirés. Le serpent est là. Il se réveille. Il se montre droit et fier dans ce rideau de pluie qui tendent à s’écouler. Il ne s’attend pas à la force muette de cette proie dressée. Ses pas le mènent derrière elle et le temps est ainsi écoulé. Le piège est ainsi refermé. Sa main imbibée vient à l’empoigner, à la bloquer et l’autre bras entoure sa taille si finement sculptée. Il la bloque de tout mouvement en la ramenant brusquement à son torse humidifié. Il la bloque de tout geste, murmurant au creux de son oreille comme un chasseur éveillé : - Oui. Tu as surement raison de te méfier des étrangers. On ne sait jamais sur qui on tombe. Il semblerait que ton train, tu l’as déjà raté.
AVENGEDINCHAINS
Samira Cantela
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Lun 18 Mai - 17:29
A DANGEROUS NIGHT
SIMON & SAMIRA
Je suis soulagée de m’être débarrassée du dénommé Simon. Un peu désolée de m’être éclipsée de la sorte mais je ne voulais pas y penser. Tout ce que je voulais c’était rentré à l’Institut Xavier sans me faire attaquer à cause d’une fichue pluie qui menaçait de me transformer en Schtroumpfette à tout moment. Les mains dans les poches, j’avance à grands pas en me demandant un instant si je ne devrais pas me mettre à courir pour rejoindre la gare. Tant pis si on me prenait pour une folle ou non. Néanmoins, par peur que l’inconnu laissé derrière moi pense que je le fuis, je continue de marcher rapidement pour ne pas le vexer. Je l’ignore à ce moment-là mais ma gentillesse aurait pu m’attirer de grands ennuis si je n’avais pas été une mutante.
La tête baissée mais les yeux bien en avant, j’avance rapidement sans me rendre compte que les alentours sont devenus presque déserts. Je ne m’inquiète pas, au contraire. Il y a moins de risque de me montrer bleue à de parfaits inconnus. Alors je continue, sans entendre les pas qui se rapprochent de moi subitement. Sans m’attendre à ce qui est sur le point d’arriver.
Je me sens retenue en arrière, mon bras fortement empoigné par une main dont j’ignore le propriétaire. Je tourne mon visage sur le côté mais n’ait pas le temps de voir qui que ce soit qu’un bras m’entoure la taille et m’attire contre la personne. Je sens son corps derrière le mien et cela me glace d’effroi alors que je comprends ce qui est en train de m’arriver. Je me fais agresser. J’ai peur.
J’aurais aimé que ce soit Chris mais la personne n’avait pas la même taille et certainement pas la même douceur dans ses mouvements. Mon cœur bat à la chamade alors que j’essaye de m’éloigner, cherchant à me débattre mais sans succès. Je sens la panique monter en moi avant même d’entendre une voix au creux de mon oreille, celle de Simon. Par réflexe j’essaye d’éloigner mon visage du sien, le simple fait de sentir son souffle dessus me révulsant.
Pendant de longues secondes, je ne sais pas comment agir et ne sais pas quoi dire. On m’a toujours préparé au pire, un mutant ayant de plus fortes chances de se faire attaquer. On m’avait également appris à me défendre. Le problème, c’est qu’en situation réelle, la paralysie s’emparait de mon corps. J'ai tout le mal du monde à enfin prononcer un son. D’une voix que j’essaye de contrôler mais qui trahit ma peur malgré moi, je dis :
- Laisse-moi partir. Je t’en supplie.
Je sais que c’est insensé mais j’espère de tout mon cœur qu’il accepte de me laisser partir après m’avoir effrayé. Mais même dans cette panique, je reste réaliste. Je sais qu’il ne compte pas me lâcher, qu’il a un plan malsain en tête que j’ose à peine imaginer. Alors, sortant doucement de ma léthargie, je pousse un hurlement dans l’espoir qu’on m’entende. Je cris avec puissance mais la pluie est forte, couvrant de nombreux bruits ainsi que ma voix, et nous sommes que deux dans la rue. Je n’étais plus accompagnée de Chris, ce dernier était loin. Je suis seule et personne ne viendra m’aider.
Alors, je m’entends dire :
- S’il te plait. Ne m’oblige pas à me défendre. On le regrettera tous les deux.
Car si je me défendais, il allait être surpris. Et il ne serait pas le seul à être en danger.
code by bat'phanie
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Sam 8 Aoû - 16:30
A dangerous night
"On dirait ton regard d'une vapeur couvert ;Ton oeil mystérieux (est-il bleu, gris ou vert ?)Alternativement tendre, rêveur, cruel,Réfléchit l'indolence et la pâleur du ciel."
Oui. Rideau enlevé, d'un serpent tapit dans l'obscurité. Visage dévoilé, d'un démon dressé, prêt alors à mordre sa proie en toute impunité. Plus de douceur, seulement la noirceur d'un être sournois, avide de mordre son nouveau jouet titillé, offert par la pluie ainsi déversée. Sa main s'accroche à la taille de la malheureuse et sa voix se fait mielleuse entre les gouttes tombées. Oui, personne ne pourra la sauver. Il le croit, il ne réalise pas encore que cette proie est bien plus qu'une simple humaine trouvée. Que derrière cette innocence, se cache un secret dont il en fera les frais. Bien caché. Ses doigts agrippent sa peau raffinée et sa prise n'en est que plus dangereuse, affirmée au fil des secondes écoulées, au fil du temps qui tend encore plus à s'assombrir au fil des minutes passées. "Tu rappelles ces jours blancs, tièdes et voilés,Qui font se fondre en pleurs les cœurs ensorcelés,Quand, agités d'un mal inconnu qui les tord,Les nerfs trop éveillés raillent l'esprit qui dort."
Silence. Fièvre apeurée. Peur dévoilée en une complainte appréciée. Le serpent sourit. D'un sourire narquois, léger sur un visage désormais déformé. Adieu l'ange, bonjour le démon. Sa voix - oui - continue à tinter et ses gestes se font plus lents, plus malsains et habiles sur ce corps ainsi trempé. Sur cet être qu'il pense fragile, non apte à se défendre sous ses mouvements malhabiles, sous sa prise si finement choisit et calculée. Sous sa langue acéré. Sous son être tout entier, d'un briseur de vie et d'innocence qu'il n'a de cesse d'apprécier, de chercher, de se délecter pour en aimer toute sa poésie et sa dangerosité. - Hum... non. Je préfère de loin te garder à mes côtés. Pourquoi lutter? Tu sais déjà que la bataille est perdue d'avance. Il n'y aura personne pour venir te chercher. Et par conséquent, te sauver.
Il le pense. Il le croit. Oui. Simon ne réalise pas que pour lui aussi le piège est dressé. Qu'il ne tardera pas à se refermer. Que ce climat apprécié, deviendra bientôt un cauchemar éveillé, d'un temps qu'il ne pourra pas contrôler pour n'en avoir nullement les capacités.
"Tu ressembles parfois à ces beaux horizons. Qu'allument les soleils des brumeuses saisons...Comme tu resplendis, paysage mouillé. Qu'enflamment les rayons tombant d'un ciel brouillé ! "
- Cris autant que tu veux ma douce. Personne ne t'entendra.
Ricanement. Rire léger aux hurlements énoncés. A la détresse infligée. Lentement, le serpent rapproche son visage et il hume son odeur. Il hume ses cheveux, prend un malin plaisir à aller doucement. A ne faire aucun geste brusque, juste pour la paralyser un peu plus encore. Juste pour lui faire comprendre qu'elle n'a aucune chance. Que non, personne ne viendra la sauver. Qui le pourrait? Dans cette obscurité latente? Dans ce lieu désert où la nuit tend sournoisement à s'écouler? Qui l'entendra, oui? Qui verra qu'elle est en difficulté? Personne. Simon s'en est assuré. La pluie, ardemment, continue de tomber et des sourcils sont levés, aux menaces proférées, aux prétendus défense qui ne peuvent qu'éveiller sa sournoise curiosité. - Vraiment? Et comment comptes-tu t'y prendre les mains liées? Je suis bien curieux d'en connaitre la réponse.
"Ô femme dangereuse, ô séduisants climats !Adorerai-je aussi ta neige et vos frimas,Et saurai-je tirer de l'implacable hiver. Des plaisirs plus aigus que la glace et le fer ? "
Oui. Il est curieux. Il marque un silence. Tout en amenant une main autour de son cou si fragile et si doux, son autre main vient chercher dans la poche de sa veste un couteau. Une arme légère et familière qu'il tourne entre ses doigts, approche de la joue de sa victime avant de suavement murmurer à ses oreilles rapprochées : - Montre-moi. Défends-toi. La traque est toujours plus intéressante quand la proie se montre ainsi indisciplinée. Montre-moi. Fais moi danser. Tu n'en attise encore plus mon avidité.
AVENGEDINCHAINS
Samira Cantela
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Dim 25 Oct - 13:54
A DANGEROUS NIGHT
SIMON & SAMIRA
Je suis incapable de parler davantage. J'aurais aimé hurler mais le désespoir ne fait que grandir en moi tandis que Simon me murmure des mots qui me glacent d'effroi. Le jeune homme innocent et amical au premier coup d'œil est en réalité un jeune homme dénoué d'empathie qui a goût au sadisme. Cette situation lui plait énormément, cela ne fait aucun doute. Mon avertissement ne rend la chasse que plus amusante à ses yeux. Cette chasse, c'est un jeu pour lui.
J'essaye toujours de me débattre et d'éloigner ces mains qui deviennent lentement plus aventureuses. J'ai envie de vomir à cet instant. Et de pleurer. Surtout pleurer. Pourquoi a-t-il fallu que je croise le chemin de Simon pour la première fois en l'absence de Chris? Jamais je n'aurais dû me rendre à New-York seule. A l'Institut Xavier j'aurais été en sécurité, parmi les miens.
Pendant un instant, je doute. Suis-je capable de me défendre? Mes nerfs sont à vifs et je n'ai quasiment plus le contrôle de mon corps. J'ai l'impression que mon esprit s'en est détaché, comme pour me protéger. Comme si je n'étais que spectatrice de l'agression. Mais je ne peux pas rester ainsi. Il faut que j'agisse car je le peux. Je suis plus forte que lui même s'il l'ignore.
Comme si on avait appuyé sur un bouton rouge dans mon cerveau, la lame du couteau qu'il avait approché de ma joue me fait réagir. Je sens subitement plus intensément mon lien avec l'eau et la ressent tout autour de nous. La pluie est mon alliée. Je la rassemble et un jet d'eau de la taille d'un poing fonça droit sur la main de Simon, faisant tomber le couteau plusieurs mètres derrière nous et envoyant balader son bras brutalement en arrière. Je profite alors de l'espace qui s'est imposé entre nous grâce à l'élan de son bras pour projeter un jet d'eau beaucoup plus gros et puissant que le précédent sur Simon. Celui-ci le frappe de plein fouet et le jette loin derrière contre une poubelle qui se déverse sous son poids dans un grand bruis de fracas.
J'avais failli tomber avec lui, sa main autour de mon cou manquant de m'emmener mais à cet instant je soupçonne que le choc de la scène l'avait déstabilisé dans son attaque, fragilisant son emprise. Je me retourne et l'observe sur le sol, le cœur battant. Je suis loin de lui mais j'ai toujours peur. Je veux inverser les rôles.
Je forme de longs piques d'eau dont les pointes le menacent, prêts à attaquer au moindre mouvement.
- Je devrais te noyer. crachai-je, les yeux fulminants.
A cet instant, tout mon être devait être bleu.
- Je devrais forcer l'eau dans tes poumons pour que jamais plus tu ne puisses respirer.
Jamais je n'ai parlé avec une telle fureur et une telle violence. Est-ce que je suis néanmoins capable de tuer un homme? Je n'en suis pas certaine. Mais j'ai envie d'y croire si c'est là le seul moyen pour moi de survivre ou d'échapper à une situation qui me hanterait jusqu'à la fin de ma vie.
- Je vais partir et tu vas rester ici. Au moindre mouvement, à la moindre tentative de me rattraper, je te le ferais regretter. le menacé-je d'une voix qui me semble être celle d'une autre.
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A dangerous night | Simon
✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦