✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Lun 18 Mar - 0:33
" Mais évidemment que je sais que ce n'est pas ce que je t'ai dit il y a une heure... Bon... Oui... J'ai compris ! ... “ pesta Jennifer alors qu'elle se trouvait en pleine communication téléphonique, assise sur l'une des nombreuses chaises inocuppées et qui se trouvaient juste à côté d'une des salles de conférence du Daily Bugle ... Bon, si on ne prenait que les quelques invités plus ou moins prestigieux (ce que l'art était subjectif...) ce colloque était surtout un bon prétexte pour prendre un peu la température de l'année, et en tant que chroniqueuse pour GenoLifeStyle, Titania ne pouvait pas louper ça.
C'est juste qu'elle avait pas encore le don d'ubiquité, et elle l'aurait sans doute jamais. C'est pas mal embarassée qu'elle s'était éclipsée discrètement pour prendre ce coup de fil... Des engagements ailleurs ? De la part de Sachs, rien d'étonnant. Mais elle était dans une position inconfortable au final... Certes, elle le concédait, les intervenants avaient eu quelques égarements qui avaient bien évidemment prolongé un peu la durée des réjouissances... Même si au final, c'était plus pompeux que vraiment enrichissant. “ Bon, je te laisse... J'arriverais quand j'arriverais d'accord !? “ s'exclama-t-elle, avant de finir par raccrocher, poussant un profond soupir avant d'ouvrir sa bouteille d'eau afin de boire une gorgée.
Rien d'étonnant à ce qu'elle ne préfère ignorer le contenu du texto qui suivit, avant de finalement se lever, emportant sa veste et son sac en se levant de la chaise pour retourner vers la salle. C'est subtilement que Jenny profita d'un moment de silence -et de quelques rires, non forcés, pour revenir à l'intérieur, se mettant directement en quête d'une place libre... “ Excusez-moi... “ le hasard voulut que c'était juste à côté de ... Monsieur Harfn, un journaliste qui en imposait autant de par la force de ses verbes -éventuellement liés à ses actes...Vu sa réputation- et pour son engagement envers les émergés... Une des rares places libres... Est-ce qu'elle avait de toute façon besoin d'en dire plus ? Leurs regards s'étaient sans doute croisés l'espace d'un instant, avant qu'elle ne vienne finalement s'asseoir au pupitre juste à côté du brun, sortant son petit carnet, au cas où que lorsque le prochain intervenant viendrait, une info intéressante ou l'autre tombe, faisant tourner son stylo entre ses doigts en poussant un soupir. Et dire qu'elle travaillait demain matin et qu'elle avait cours juste après... Pire que ça : Elle devrait payer sa tournée à l'occasion pour son retard...
♠ ♣Kill me softly. Close my eyes with your touch. I can’t even reject you anyway. I can’t run away anymore. You’re too sweet, too sweet. Because you’re too sweet. My blood, sweat and tears.♥ ♦
L’univers semblait s’acharner, désireux de capturer quelques âmes innocentes pour parfaire ses desseins obscurs et incompréhensibles. Pourquoi avait-il fallu que l’une de ses victimes soit son meilleur ami, un des rares qui le connaissait comme s’il avait été son propre frère ? Pourquoi était-il parti avant lui, le laissant seul face à sa douleur, sa tristesse et sa colère qui ne cessait de croître à cause de la tension sur l’île ? Se sentant comme abandonné – bien que soutenu par la présence apaisante de @Silke M. Harfn envers qui il ressentait une affection presque fraternelle alors qu’il ne connaissait rien d’elle – le journaliste s’était d’abord muré dans le silence. Tout était bon pour nier son chagrin, le transformant en apathie envers le reste du monde. N’osant même pas prononcer le prénom de son ami disparu, il semblait prêt à nier sa mort… comme si réfuter l’existence de son chagrin avait la capacité de le faire disparaître. Mais au fond de lui Erik savait. Il savait que rien ne le ramènerait et que sa douleur demeurerait tant qu’il n’aurait pas fait son deuil. Qu’aurait pensé Stan s’il avait vu dans un tel état ? A pleurnicher ainsi dans son coin au lieu de continuer dans sa quête de vérité et de justice.
Ainsi, le brun se réveilla un matin, comme pris d’une illumination. Il ne servait à rien de se morfondre puisque cela ne changerait rien et, au contraire, rester prostré ne démontrait pas le respect qu’il portait depuis toujours envers son ami mort de la pire des façons. Il était temps d’aller de l’avant, de reprendre en mains les rennes de sa vie et de faire ce qu’il savait faire de mieux : fouiner et révéler la vérité aux yeux du grand public… quoi qu’il lui en coûte.
Quoi de mieux pour se remettre dans le bain qu’une conférence réunissant de multiples invités prestigieux et renommés ? Comme porté par une énergie nouvelle, le journaliste s’était donc rendu dans l’une des salles appartenant à son ancien employeur : le Daily Bugle. Fronçant tout de même le nez en repensant à ses années passées là-bas – et la manière dont on l’avait « remercié » en lui demandant de dégager son bureau – il descendit doucement les marches de cette salle semblable à un amphithéâtre d’université et s’installa à l’une des places libres. Quelque peu monotone, le thème de la conférence demeurait néanmoins intéressant aux yeux du brun qui y voyait un exemple parfait du syndrome de l’autruche. Les intervenant persistaient à cherchaient des solutions absurdes plutôt que de faire face aux réels problèmes actuels. Griffonnant dans son cahier, les mots affluaient déjà dans sa tête alors qu’il notait chaque nom et les quelques remarques qui le dérangeaient alors. Se retenant de répliquer à chaque intervention sur la scène face à eux, Erik ne perdait pas une miette de ce qu’il se déroulait, manquant presque l’arrivée soudaine d’une jeune femme qui s’installa à ses côtés en s’excusant poliment. « Je vous en prie. » répondit-il à demi-absent tandis qu’il griffonnait quelque chose de sa main gauche et ignorait les rires hypocrites autour de lui.
La conférence sembla s’éterniser, l’amenant à se perdre dans ses pensées qui convergèrent sans surprise sur la perte de son ami. Tentant de se reconcentrer sur l’instant présent, il inspira longuement et échappa un soupir tout juste caché par la voix de l’organisateur qui annonçait une courte pause pour que chacun puisse se dégourdir les jambes et s’hydrater. Balançant sa tête en arrière, il échappa un rire nerveux et se tourna enfin vers sa voisine qui lui sembla alors bien jeune. « Vous êtes là pour le travail ? » commença-t-il avant de se reprendre rapidement, abordant une posture plus droite et formelle, « Pardon. Je ne me suis même pas présenté. Je suis Erik Harfn. Journaliste indépendant. »
Ayaraven
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Dim 7 Avr - 13:09
Jennifer avait griffonné tout un tas de notes sur son carnet pendant une dizaine de minutes... Preuve si ça n'avait pas encore été avéré qu'elle ne perdait définitivement pas son temps ici. Si elle était moins sensible aux « plans de restructuration/rentabilité » avec soi- disant des dizaines de techniques miracles...C'était au moins l'occasion d'observer comment évoluait le marché tout au long de l'année, ainsi que ce qui faisait davantage parler les gens pour le moment... Des éléments qu'elle n'hésiterait pas à utiliser à l'avantage du magazine... Tout le reste du mois de Mars serait consacré à l'élaboration du numéro d'Avril, ce ne serait pas de tout repos !
C'est en relevant le stylo du papier pour éventuellement changer de feuille qu'elle prit toutefois quelques instants pour observer tout autour d'elle, comme cela lui arrivait assez souvent dans ce genre d'évènements... A Genosha, il y avait clairement d'autres préoccupations, et pourtant... Des choses essentielles se jouaient ici, et mine de rien, la jeune Sachs était plutôt fière d'en être arrivée là... Qui sait, demain, elle travaillerait peut-être pour un magazine beaucoup plus ambitieux, peut-être même aura-t-elle l'occasion de développer ses talents artistiques ?
Se sentir au carrefour de toutes les directions... C'était aussi déroutant que de se dire qu'elle n'avait de toute façon pas le choix que d'aller vers l'avant, prendre des décisions, peu importe les regrets... Le Texas n'était plus envisageable, à ce stade de sa vie de toute façon. Est-ce que ce ne serait pas aussi l'occasion de trouver un autre travail ? Bien sûr qu'elle en était capable ! Mais vu tous les comptes qu'elle devrait rendre à ses vieux, la promesse d'une meilleure place et d'un salaire plus attractif avait plus de chance de fondre comme neige au soleil que de revenir en sa possession...
Le terme de la conférence semblant arriver peu à peu, c'est tout d'abord un break en bonne et due forme qui s'imposa afin que chacun des participants puisse s'aérer l'esprit quelques minutes. Ce fut l'occasion pour Titania de mettre un peu d'ordre dans ce qu'elle avait écrit, avant de finalement s'intéresser au Texto envoyé un peu plus tôt, afin de confirmer qu'elle pourrait sans doute, probablement bientôt se libérer...
Ce qu 'elle n'avait pas prévu, c'est la question qui lui fut tout à coup posée, et qui la surprit, surtout quand elle se rendit compte de qui elle venait ! " Votre réputation vous précède, monsieur Harfn ! Sinon pour la question que vous m'avez posé, hélas. C'est bien le cas ! " elle ponctua son discours de petits rires, buvant une petite gorgée d'eau avant de se présenter à son tour. " Jennifer Sachs ... Je travaille pour un bi-mensuel dont vous n'avez sans doute jamais entendu parler mais... Qui sait ? "
Le magazine n'en était qu'à ses balbutiements après tout ! A peine un an, elle ne devrait pas être si catégorique. " Je leur ai promis de venir ici ce soir alors... Mais je dois avouer que c'est plutôt intéressant, même si je dois avouer qu'ils s'égarent pas mal... " concéda-t-elle, un peu plus bas toutefois, avant de prendre un biscuit dans son sac. " Et pour vous ? C'est une période un peu calme pour le moment n'est-ce pas ? " même elle n'avait pas beaucoup écrit depuis la fin des fêtes... Elle s'était convaincue que c'était temporaire mais, à force de reporter au lendemain, n'était-t-elle pas d'ailleurs plus bavarde que d'ordinaire ? C'est à dire qu'elle pouvait bien se permettre de lâcher un peu prise.. Au moins jusqu'au premier jet du prochain magazine ! Un peu avant qu'elle ne doive rendre sa chronique d'ailleurs...
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