Elle posait son sac dans le couloir, regardait cette entrée qui était la sienne. Un retour à la maison, après de longs mois d’absence, un retour vers cette ville où elle avait vécu tant de choses. Elle avançait vers son salon, passait un doigt sur les meubles découvrant la poussière qui s’était accumulé. Elle ouvrait son frigo, regardait ce qui restait, quelques bouteilles rien de plus, elle fermait la porte, reprenait la direction de son hall sortant de cet appartement en quêtes de nourriture.

Elle avançait dans les rues de cette ville qu’elle avait si longtemps côtoyer, regardait ses rues qui avaient quelques choses de nouveau, même si elle les avait arpentés des milliers de fois. Une redécouverte des lieux, toujours avec ce regard froid et distant, donnant cette impression qu’elle ne voulait nullement s’attacher. Elle était enquête d’un endroit où manger, un lieu où elle avait passé du temps qui pourrait la rattacher à se passer du quel elle avait dû mettre de la distance pour se retrouver faire le point sur cette vie qui était devenue trop brumeux. Elle était partie sans dire un mot, prévenant juste sa sœur adoptive, même si leur relation n’était nullement des plus épanouissantes.


Elle s’arrête devant une vitrine, regarde d’un air absent ce qu’il la composait. Elle se retournait, reprenant sa route. Elle n’avait plus que quelques mètres à faire et enfin elle serait arrivée à cet endroit. Elle continuait sa marche, alors qu’au loin, il y avait d’une personne courant droit vers elle, la bousculant avec force, puis une autre personne, la personne. Un seul regard et l’hispanique reconnue la tête blonde qui courrait à la suite de cette personne en fuite.

La garde se mit elle aussi dans cette course poursuit, sans vraiment de raison particulière, où peut être faisait elle assez confiance à cette femme pour savoir qu’elle avait sûrement une bonne raison à cette poursuite. Elles courraient toutes deux derrière cet homme qui leur jetait des choses sur le chemin. Alors que le regarde la garde restait fixer sur son objectif, donnant cette impression qu’il n’y avait que cette cible qui comptait. Pourtant elle eux un hochement de tête en entendant les paroles de sa collègue, prenant directement la ruelle se trouvant à droite.

Elle commençait à accélérer, prenant au passage, une bouteille qui traînait sur le sol, prête à la lancer sur leur cible, une fois qu’elle serait à porter. Mais la rue était un cul-de-sac, lui laissant le choix encore une fois entre la droite et la gauche « Et merde ! » a grande respiration, elle reprit sa course, du côté gauche, espérant soit retomber sur Danvers, soit être juste derrière celui qu’elle poursuivait. Elle court dans cette rue qu’elle avait empruntée, retrouvant sa collègue du moment lui disant qu’elle ne l’avait pas vu. Ce fut à ce moment qu’elles pouvaient entendre un bruit derrière Gamora à quel que mètre, elle pouvait voir leur voleur partir en courant. Sûrement qu’il s’était caché derrière une beine à ordure « Carol ! « sans un autres mot, elle repartit à la poursuite de cet homme sans attendre une seule seconde son acolyte du soir. Forçant l’allure pour se rapprocher de lui. Elle ne lâchait rien, ne voulait pas le laisser s’en fuir qu’importe ce qu’il avait fait. Et ce soir-là, pour ses retrouvailles avec cette ville, c’était sans doute ce qu’il lui fallait. Puis soudain, quand elle estimait que la distance fut suffisant elle lançait sa bouteille dans le dos de cet homme.

Elle continuait à courir, sans s’arrêter fixant cet objectif qui étais juste devant elle. Elle courrait à en perdre son souffle, contrôlant sa respiration. Elle avait l’habitude de courir, parfois même elle avait l’impression que dans sa vie elle ne faisait que ça courir sans s’arrêter, sans regarder autour d’elle, toujours le regard fixer sur son unique objectif. C’était ce qu’on lui avait appris, depuis sa plus tendre enfance et elle n’avait jamais dévier son regard, hormis pour ce médecin de la garde. Elle lançait cette bouteille, manquant sa cible, laissant un rictus sur le visage de la garde. « Fait chier ». Tout ceci commençait à l’énerver, voir cette personne tenir la distance, alors qu’elle était deux à le poursuivre, incapable de l’appréhender.

Situation bien ironique, elles qui avaient été entraîner ses dernières années à affronter des émergées et incapable de rattraper un petit voleur à la tire. Un dernier tournant et le voilà en train d’escalader un muret qui les empêchait de continuer à courir comme des dérater. L’hispanique serrait la mâchoire, alors que sa respiration essayait de reprendre un rythme normal. Pendant que son ancienne collègue, laissait une réflexion s’entendre. Aucun mot, ne sortant de la bouche de Gamora, qui prenait son élan pour escalader ce mur. Une main tendue vers Carol « Dépêche-toi, sinon il va nous filer entre les mains. »  

Pourquoi tant d’acharnement pour un simple sac, elle aurait pu regarder son ami, lui dire de laisser tomber, qu’elles avaient fait tout ce qu’elles pouvaient. Pourtant, elle continuait à vouloir attraper ce malfrat qui se payait leur tête sûrement, elle pouvait presque l’entendre rire face à ces deux femmes qui lui avaient couru après sans jamais la retrouver. Une ancienne garde, et une qui y était toujours. Peut-être était juste ça, parce qu’elle ne supportait pas qu’on puisse se rire d’elle après cette cavalcade et que tout était une question d’égaux au final. Surement que tout était lier à cela. Elle aidait dont la blonde à grimper, et repartait dans cette chasse sans fin. Une fois l’aide apportée, son regard se portait sur la ruelle traçant une ligne droite, mais ne donnant aucun signe de vie de leur proie. Un soupire s’échappe de ses lèvres, une pointe d’agacement venait la chatouiller « Il ne doit pas être loin. »

Non, il ne devait sans doute ne par être loin d’abord il avait dû continuer tout droit, puis certainement prendre encore une fois une autre ruelle. Elle avançait, dans cette rue, regardant à droit et à gauche, se rapprochant de ce croisement. Quand soudain, un cri sur sa droite, où plutôt plusieurs cris. Voilà que celui qui n’était qu’un était désormais toute une bande, près à leur donner du fil à retordre. La seule pensée de l’hispanique était juste - Sérieux, juste pour un sac – premier coup éviter sans aucune difficulté, ainsi que le deuxième. Elle ripostait sans attendre la permission, donnant un coup de pied, bloquant un coup de poings. Elle n’avait pas le temps de regarder dans la direction de Carol, car un autre arrivait sur elle, ne lui laissant aucun répit. Ce simple vole c’était transformer en une embuscade.