✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Alena Sarrià
Humain
More about you :
Codename : Aly.
Pouvoirs :
Emergence :
Maitrise :
Messages : 59
DCs : Raven, Spencer, Andy & Jessica D.
Pseudo : Lili
Lun 12 Aoû - 21:15
Where is my mind ?
Junno & Alena
Il y a des gens avec qui l'on passe une grande partie de sa vie et qui ne vous apportent rien. Qui ne vous éclaire pas, ne vous nourrissent pas, ne vous donnent pas d'élan. Encore heureux quand ils ne vous détruisent pas à petit feu en se suspendant à vos basques et en vous suçant le sang. Et puis... Il y a ceux que l'on croise, que l'on connaît à peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une demi-heure et changent le cours de votre vie. Vous n'attendiez rien d'eux, vous les connaissiez à peine, vous vous êtes rendu léger, légère, au rendez-vous et pourtant, quand vous les quittez, ces gens étonnants, vous découvrez qu'ils ont ouvert une porte en vous, déclenché un parachute, initié ce merveilleux mouvement qu'est le désir, mouvement qui va vous emporter bien au-delà de vous-même et vous étonner. Qu’ils soient tout proches de vous ou à l’autre bout du monde, ces personnes deviennent indéniablement importantes pour vous. Ce sont des choses inexplicables qui se passent parfois. Ce sont des choses inexpliquées qui forment la beauté de ce que l’on appel, l’amitié.
C’est une expérience que la belle aux cheveux de feu a déjà vécu. Une expérience qu’elle a expérimenté derrière un écran. En tapant simplement sur les touches d’un vieil ordi en mauvais état. Une rencontre qu’elle a fait il y a de cela plusieurs années. Un homme pour lequel elle a tout de suite succombé, de par sa conversation, de par son humour, de par sa volonté à toute épreuve. Cette expérience, cette aventure, cette rencontre, porte un nom et son nom c’est Junno. Elle a rencontré le jeune homme il y a quelques années sur un forum en ligne et depuis ils ne se sont plus quittés. Deux amis l’un comme l’autre à l’autre bout de la planète. Deux amis inséparables à des milliers de kilomètres. La jeune femme doit l’avouer, elle a rêvé plusieurs fois de le rencontrer. De prendre un vol pour se rendre sur l’île paradisiaque où il vivait mais ne l’a jamais fait. Elle est trop timide Alena. Trop douce. Trop peu sûre d’elle. Mais quelle ironie n’est-ce pas ? De se retrouver à Genosha alors qu’elle était sur les traces de Charlotte. Quelle ironie d’avoir intégrée la garde alors que Junno l’a quittée. Quelle ironie d’être tombée sur ce dossier au gros tampon rouge « top secret ».
Souvent, elle se demande qui est l’idiot qui a eu la merveilleuse idée d’affubler les dossiers jugés confidentiels d’un gros tampon rouge attirant sans aucun doute l’attention du premier passant. Mais quoiqu’il en soit, ce jour-là le premier passant fut Alena et elle ne se gêna pas pour jeter un œil au dossier lorsqu’elle vit apparaitre le nom de Junno Park sur le papier blanc qui dépassait de la pochette jaunâtre sur la table. Elle n’aurait pas du mais elle le fit et c’est ainsi qu’elle se retrouva à déambuler dans les rues à la recherche de son meilleur ami. Elle l’avait fait pour retrouver Charlotte. Elle avait peiné mais elle y était arrivée alors pourquoi pas pour Junno ? De plus le dossier mentionné qu’il avait été prit en otage par des émergés et le temps compté de toutes évidences.
Alors ce soir-là, comme tous les soirs depuis bien deux semaines elle avait quitté le QG de la garde, nouveaux locaux attribués par le SHIELD en attendant les réparations de leur réel QG, au plus tôt afin d’écumer les rues à la recherche d’informations sur l’ancien garde rouge. Mais rien. Elle se mordille anxieusement la lèvre inférieure en passant et repassant trois fois devant le même bar avec la photo de Junno dans la main droite. Tu pensais vraiment pouvoir le retrouver si facilement Alena ? Si c’était si facile les gardes auraient déjà trouvé le camp de la resistencia. Retrasada ! peste-t-elle sans maitriser son accent barcelonnais. Elle a encore parfois du mal à s’exprimer en anglais sans que l’ont remarque la sonorité si propre aux espagnols sur ses mots. Elle pince les lèvres et s’enfonce alors dans une ruelle menant à la plage. Secoue la tête, déçue. Encore une soirée où ses investigations ne mèneront à rien.
Elle se penche pour enlever ses chaussures alors que ses pieds s’enfoncent dans le sable chaud. La lune est déjà haute dans le ciel et joue de ses reflets avec ses cheveux vifs. Sagement elle entrecroise les mèches de ses cheveux pour en faire une natte. Il est loin le temps où elle était heureuse. Loin le temps où elle vivait en Espagne. Aujourd’hui elle ne fait que passer son temps à courir après les gens sur cette île bien trop grande pour elle. Ici elle ne connait personne à part Charlotte et ses collègues de la garde… Et Junno. Alors qu’elle se laisse tomber dans le sable avec pour seul bruit de fond celui des vagues, elle laisse aller ses larmes. Tu es trop bête ! souffle-t-elle entre deux sanglots. Soudain un craquement sonore la fait sursauter et elle se tourne à la volée vers une silhouette à quelques mètres de là. Qui est- là ?! couine-t-elle sur ses gardes.
Contrôle des éléments : Terre. Junno est capable de manipuler et de contrôler des éléments terrestres. Tels que des rochers, de la boue ou toute autre matière issu de la terre. Il peut également pourfendre le sol en deux lorsqu'il touche le sol avec ses mains.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 1166
DCs : Keith - Malik - Kwan - Tao - Artémia - Taïs - Jay - Alaric - Simon - Kelsey - Russel - Lauren - Yong-Sun - Daeho
Pseudo : Awen
Mer 14 Aoû - 23:21
WHERE IS MY MIND ?
Tant de chose ont changé depuis que tu as été capturé. Tu as l'impression de ne plus être le même. Ou du moins, tu as l'impression que tes sentiments sont plus facile à gérer. Tes envies de drogue se sont estompé. Tu as bien encore quelques piques de manque. Ton bras tremble parfois sans que tu t'en rend compte. Tu angoisse par moment sans aucune raison précise et dès que la nervosité te perce, te transperce, tu ressens le désir d’y replonger ne serais-ce que pour goûter à une délivrance escompté. Mais oui. Globalement, tu te sens beaucoup mieux, libéré. Tu peux même remercier Ann de t’avoir donné une chance de te reconstruire. Chose que tu n’aurais jamais imaginé encore quelques semaines plus tôt, quand tu étais attaché à ce foutu poteau sans savoir ce que deviendrai ton avenir. Oh oui, tu as connu pire. Bien pire. Tu ne veux plus mourir. Tu ne taille même plus tes poignets pour déverser une rage profonde et dévastatrice. Dans un sens, cela te fait peur. Un peu. Tu n’as pas l’habitude de te sentir mieux. Ta tête se lève légèrement et tes yeux percent le ciel qui s’est assombri au fil des heures passées. Tu profites de ce silence et de cette paix escomptée. Quoi que…
Il y a encore des choses que tu n’as pas pu régler. Comme trouver le moyen d’assurer à Harry que tu vas bien. Comme pour rassurer ton meilleur ami et peut-être, trouver la force de lui dire la vérité. Toute la vérité à ton sujet. De ton mal être intérieur et ta descente aux enfers. Puisque tu n’as jamais souhaité le lui dire. le lui avouer pour l’unique et bonne raison que tu avais ta fierté. Comme pardonner à Lucy pour vous avoir piégé, toi et Gemma lors de cet assassinat involontaire. Comme pour lui pardonner ce que tu estime, être une trahison quoique légitime en y réfléchissant maintenant avec plus de recul. Comme revoir Dakho… Trouver à nouveau la force de le confronter en sachant tout ce qu’il vous unissait si intensément par le passé. Et enfin, reprendre contact avec Alena, ta confidente, ta correspondante qui doit se demander ce que tu es devenu, depuis ton lourd silence et ta subite disparition. Tant de chose à régler et pas encore assez de courage ni de force pour les affronter. - Bah voyons...
Un soupir s’échappe d’entre tes lèvres pincées et ta langue claque sournoisement contre ton palais. Tu n’es pas genre à reculer face au danger. Tu es même plutôt suicidaire quand on y pense mais là. Tu ne sais vraiment pas comment t’y prendre. Toi qui n’est pas vraiment doué pour ce genre de chose. Toi qui préfère de loin le sarcasme plutôt que d’afficher tes faiblesses. Plutôt que d'avouer tes sentiments. Et ce, depuis toujours. Finalement, quand tu y penses, la seule personne avec qui tu pouvais te confier sans peur d'être jugé était avec elle. Alena. La distance restait plus facile, plus accessible. C'est toujours plus simple de se dévoiler derrière un écran. Il n'y a pas le regard, le jugement d'autrui. Tu l'aimes autant que tu aimes Harry mais oui. Tu n'avais pas à te renfermer sur toi-même. A enfouir tes plus noirs secrets par peur de perdre sa présence. Son amitié. Ta dignité aussi car même l'aide de Dakho, tu l'as repoussé. Quand il t'as retrouvé un jour dans sa salle de bain, couvert de sang et des larmes de rage dans tes yeux brillants sous une crise destructrice. - Bordel.
Tout en tâchant de rester discret, tu vaques sans vraiment te poser. Tes pieds foulent le sol humide et tu profites de l’heure avancé pour prendre l’air loin de la jungle sans avoir à tomber sur l’un de tes anciens collègues. L’attention est de mise. Bien que tu n’es pas encore fiché comme résistant. Bien que tu n’es pas encore identifié comme émergé et ennemi du gouvernement. Tu ne compte pas retourner à la garde. C'est un fait. Tu sais où est ta place à présent même si tu dois encore faire tes preuves au sein du refuge. Tu sais qui tu es. Tu dois l'accepter. Tu ne dois plus le refouler et c'est pour cette raison que tu as même accepté l'aide de Casey pour qu'il t'aide à gérer ce que tu as si longtemps repousser. Tout est si nouveau, oui. Pour toi. Junno Park. Ancien fidèle de la Garde, insolent à ses heures perdues et ennemi de ceux que tu appelais "Monstre" sans l'once d'une culpabilité. - Il y a de quoi rire, franchement. A croire que le Karma se fout bien de moi.
A nouveau, ta langue vient claquer contre ton palais et tu repousse une de ces mèches de cheveux, qui te tombent sans cesse sous le coin des yeux. Tu aurais pu te moquer plus longtemps sur ta propre position quand un bruit te parvient, te mettant immédiatement sur tes gardes. Quelle ne fut pas ta surprise quand tu te rapproche enfin de la plage. Lieu où tu étais pourtant sûr de ne voir personne. Tes muscles se tendent et tes pensées s'effacent à la vision de cette silhouette assise sur le sable. Elle est seule. Tu le vois. Tu la distingue dans cette faible lumière qui dessine subtilement son corps svelte. Tes yeux se plissent et tes sourcils se froncent. Tu restes en retrait. Tu aurais pu faire demi-tour mais tu restes là, agenouillé, papillonnant même des prunelles quand sa voix perce le silence désormais brisé : - Alena? C'est toi? Mais…
Tu en es sûr. C'est elle. Tu reconnais cette mélodie fine, ce ton apaisant. Tu n'as aucun doute sur le sujet même si ton intuition t'ordonne pourtant de faire attention. Ta voix se bloque dans ta gorge nouée mais tu ne l'écoute pas. Tu te redresse. Tu forme un pas, puis un deuxième, écarquillant grand les yeux sous cette présence que tu n'aurai jamais pensé croiser. Surtout ici, à Genosha - Qu'est-ce que tu fiche ici ?
Ⓒslythbitch.
Alena Sarrià
Humain
More about you :
Codename : Aly.
Pouvoirs :
Emergence :
Maitrise :
Messages : 59
DCs : Raven, Spencer, Andy & Jessica D.
Pseudo : Lili
Jeu 15 Aoû - 0:18
Where is my mind ?
Junno & Alena
Il y a certaines personnes qui sont là. On ne sait pas pourquoi, on ne sait pas comment. Mais on sait qu'on les aime. Qu'on serait capable de franchir des montagnes pour leur propre bonheur. On sait que ce sont des amis exceptionnels, à qui on accordera notre confiance éternellement. On sait aussi que le Bonheur est éphémère et qu'il faut profiter de chaque instant de complicité, de joie partagée. Parce que la vie est un mouvement permanent, qu'il faut suivre quoiqu'il arrive... Il y a des amitiés qui elles paraissent plus qu'évidentes. Qui nous pousse à aller toujours plus loin, toujours plus fort. A viser plus haut, a atteindre la lune. Il y a des gens avec qui tout semble toujours plus simple. Avec qui on ne se pause pas la moindre question. Ou les choses qui en général attirent notre attention à nous rendre fou, deviennent tout à coup futiles au possible. Il y a des relations qui sans que l'on s'en rendent compte nous font tout simplement un bien fou. Elle en a connu des liens aussi forts, aussi fusionnels. Oui, elle en a connu mais malheureusement que trop peu. Il y a celui qu'elle partage avec sa jumelle Charlotte. Il y a celui qu'elle partageait avec sa mère adoptive. Il y avait celui qu'elle partageait fut un temps avec son meilleur ami, Junno.
Elle doit bien l'avouer, même à des milliers de kilomètres ce garçon a toujours eu une énorme place dans son cœur. Comment l'expliquer ? Elle ne le peut tout simplement pas. Ce serait comme lui demander pourquoi elle respire? Junno est une évidence. Son évidence. Peut-être que le fait d'être cachée derrière un écran a facilité les choses. Peut-être que de savoir que le jugement de l'autre était altéré aussi. Quoi qu'il en soit, le hasard fit bien les choses pour Alena et lui. Le destin. Celui qui se joue d'elle aujourd'hui en la menant sur l'île de Genosha. La jeune espagnolE ne peut le nier quand ses recherches pour retrouver sa jumelle l'ont menée ici un sentiment rassurant avait soulagé le poids qui pesait sur sa poitrine depuis plus d'une année déjà. Peut-être parce qu'elle savait au fond elle que bientôt la vie précaire qu'elle menait allée prendre fin. Peut-être parce qu'elle savait qu'elle allait enfin pouvoir arrêter de mener à bien des missions pour HYDRA en échange d'informations sur Charlotte. Peut-être parce qu'elle savait qu'en arrivant ici elle ne serait pas seule. Et quelle illusion !
La belle aux cheveux de feu avait trimé plus que jamais à son arrivée. Elle avait du se débrouiller pour louer une chambre miteuse dans un hôtel avec ses économies. Elle avait cherchée un boulot sans succès jusqu'à ce qu'elle soit recrutée par la garde rouge. Beaucoup crachait sur le poste, pas elle. Après tout ces histoires d'émergés, elle n'y connait rien. Elle ne s'y intéresse pas vraiment. Elle soigne les gens peu importe d'où ils viennent. Mais ça elle s'était bien gardé de le dire le jour de l'entretien. Puis elle avait entreprit de chercher Charlotte, l'avait observée en attendant de trouver le bon moment pour lui parler. Paralysée par la peur? Sûrement. Enfin elle avait cherchée Junno et avait bien vite apprit son enlèvement. La désillusion totale pour la jeune femme qui s'est bien vite retrouvée plus seule que jamais
Et la voilà aujourd'hui à errer dans les rues. A pester contre elle-même sans arrivée à remettre de l'ordre dans sa vie. A s’effondrer dans le sable avec pour seule compagnie l'astre lunaire qui la surplombe, en lui donnant l'impression d'être si petite, si fragile. A laisser aller ses larmes à l'abri de tout ces regards qu'elle trouve si indiscrets. Car elle n'est pas du genre à montrer ses faiblesses la belle Alena, ça non. Et alors qu'elle se pense seule et au bout du rouleau, c'est un bruit qui vient la faire sursauter. Voir couiner timidement. Elle n'est pas soldat et ne sait pas aussi bien se défendre que la plupart des gardes alors elle pince les lèvres le coeur battant à la chamade. Attend une réponse, prête à prendre la poudre d'escampette à toute réponse pouvant lui paraitre louche. Ses yeux se plissent afin de mieux discerner les traits de la silhouette agenouiller non loin de là. Son prénom est prononcé et des frissons lui parcourent l'échine. Elle papillonne des yeux, se mettant mentalement une claque afin de se reprendre. C'est tout bonnement impossible.
Ju... Junno?! Je... C'est impossible ! elle s'exclame surprise. Sa main tremblante vient se poser sur ses lèvres entrouvertes de stupéfaction. Elle secoue la tête complétement bouleversée par l'image que lui renvoi ce garçon qui lui fait face. Il fait un pas vers toi puis un deuxième. Tu l'imites afin de te rapprocher de celui que tu aimes appelé "meilleur ami". Doucement tu tend le bras vers lui. Pose tes doigts prudemment sur son épaule ignorant totalement sa question. Il est là. Il est vraiment là, devant elle. Elle avale difficilement sa salive, le fixant de ses yeux ronds. D'un geste de la main la garde essuie ses larmes. Il sait pour son adoption. Il sait que l'espagnole était à la recherche de Charlotte. C'est plus simple de lui raconter l'histoire à lui. Elle lui a toujours tout raconté comme lui s'est toujours confié à elle. Ils sont comme ça tous les deux. Ils se font confiance. Mais de le voir face à elle, en chair et en os, ce n'est pas la même chose. Elle hésite un instant. Plonge son regard dans le siens puis se jette dans ses bras. Hume son parfum un instant. Elle en a besoin. Elle a besoin de se rassurer. Elle a besoin de lui et elle sait qu'elle n'a pas besoin de lui dire. Il la connait même sans l'avoir jamais vu. Elle le connait sans l'avoir jamais vu. Charlotte... Elle est ici. A Genosha...murmure-t-elle simplement.
Contrôle des éléments : Terre. Junno est capable de manipuler et de contrôler des éléments terrestres. Tels que des rochers, de la boue ou toute autre matière issu de la terre. Il peut également pourfendre le sol en deux lorsqu'il touche le sol avec ses mains.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 1166
DCs : Keith - Malik - Kwan - Tao - Artémia - Taïs - Jay - Alaric - Simon - Kelsey - Russel - Lauren - Yong-Sun - Daeho
Pseudo : Awen
Sam 7 Sep - 11:16
WHERE IS MY MIND ?
Ton coeur bat désormais à un rythme beaucoup plus irrégulier. Oui, tu sens ton palpitant s'emballer. Tu restes sur tes gardes. Tu plisses des yeux pour mieux la discerner mais la réalité s'offre à toi. Elle est là. Alena est bien là et sa voix glisse doucement à tes oreilles. Cela te fait tant bizarre. Vous. Toi. Elle. Qui avaient passé tant de mois à vous confier à distance, loin de tout contact. Loin de l'autre mais pourtant lié par une amitié inébranlable. Une amitié sans mensonge, basé sur des confidences trop difficile d'émettre à voix haute. C'est étrange, surréaliste toutefois, cette surprise te rend heureux, t'apaise. Tu quittes ta cachette d'infortune, allant à t'avancer pour être certain de sa véracité. Ta langue claque doucement contre ton palais et un sourire apparaît lorsque cette dernière s'approche, pose délicatement une main sur ton épaule pour voir aussi si tu réel. - Faut croire que si.
Tes pupilles s’ancrent aux siennes toutefois, tu vois qu’elle a pleuré. Qu’elle pleure encore. Tu le remarque à ces larmes qui coulent lentement sur ses joues. Tu le vois à ses paupières rougies, humidifiées. Tes sourcils se froncent sur ton front déjà plissé en te demandant pourquoi. Car cela t’inquiète, à n’en point douter. Tu n’aimes pas la voir dans cet état. Tu t’apprêtes alors à lui demander les raisons de cette peine mais la réponse vient d’elle-même et tu réceptionnes ta meilleure amie quand celle-ci finit par sauter dans tes bras, t’offrant une étreinte désespérée. - Hey, ça va aller. Je suis là.
Tu tentes de la calmer. Oui, toi. Junno Park. Qui, pendant plusieurs mois, sombrait lentement dans les ténèbres, ne pensant qu’à ta propre colère, qu’à ta propre rage, t’en contrefichant bien de te détruire par la drogue ou la mutilation. Oui, toi. Junno Park, ex Agent de la Garde. Ancien ennemi de la résistance qui éprouvait une haine profonde envers les émergés dont pourtant, tu en faisais partie. Que tu en fais partie. Oui, toi. Junno Park. Qui exprimait ta souffrance profonde en faisant preuve de sarcasme, en rejetant l’aide d’autrui. Encore une fois, tu réalises que tu as changé. Que les choses ont changé. Qu’un calme nouveau s’installe en toi et une part de toi est apeuré par cette nouveauté. Mais tu restes là. Immobile. Tes doigts caressent le dos fébrile de ton amie et tu la serres un peu plus fort dans tes bras à sa confession murmurée, presque susurrée. - Je vois…
Oui, tu vois. Tu sais qui est Charlotte. Alena t’en a déjà beaucoup parlé lors de vos échanges. Écrites ou vocales. Tu sais qu’il s’agit de sa soeur jumelle. Une soeur jumelle arrachée à la naissance. Une soeur jumelle qu’elle n’a pas vu grandir ni connaître. Une soeur jumelle qui n’a pas pu faire partie de sa vie. Tes traits se tendent et tu restes silencieux, quelques instants. Tu ne connais pas vraiment les liens fraternels. Tu es fils unique cela dit. Et quand bien même, tu as toujours repoussé tes parents. Tu as toujours souhaité être seul mais tu comprends. Tu sais ce qu’elle éprouve. Du moins, tu essayes. Tout près, tu entends le son des vagues glisser sur le sable fin. Tu sens la brise légère caresser ton visage pour lentement, s’enfouir ensuite dans tes cheveux. La mèche rebelle revient se flanquer devant tes yeux mais tu ne la repousse pas. Pas cette fois. Tu te contentes d’enlacer ta meilleure amie avant de t’en détacher, légèrement, assez pour ancrer ton regard au sien sans briser le contact que vous avez créé. - Tu as pu la voir? Tu as pu lui parler?
Un regard autour de vous pour t’assurer que vous êtes seul. Pour t’assurer qu’une autre personne ne te reconnaisse pas et qu’elle vous voit ensemble au risque de mettre Alena en danger. Même si tu n’es pas encore recherché pour ce que tu es. Même si tu es encore considéré comme captif sans savoir que cette dernière fait désormais partie de ce que tu appelais : l’Elite. Une fois rassuré, tes yeux se posent à nouveau dans les siens et tu l’interroge du regard. Tu lui souris aussi. Une fois de plus, ta langue vient claquer contre ton palais et tes mains restent posé sur les épaules de ton amie, appréciant simplement sa présence subite. Soudaine. Imprévisible. - Depuis quand tu es arrivé?
Ⓒslythbitch.
Alena Sarrià
Humain
More about you :
Codename : Aly.
Pouvoirs :
Emergence :
Maitrise :
Messages : 59
DCs : Raven, Spencer, Andy & Jessica D.
Pseudo : Lili
Sam 28 Sep - 21:24
Where is my mind ?
Junno & Alena
Dans les livres il y a des chapitres pour bien séparer les moments, pour montrer que le temps passe ou que la situation évolue, et même parfois des parties avec des titres chargés de promesses, La rencontre, L'espoir, La chute, comme des tableaux. Mais dans la vie il n'y a rien, pas de titre, pas de pancarte, pas de panneau, rien qui indique attention danger, éboulements fréquents ou désillusion imminente. Dans la vie on est tout seul avec son costume, et tant pis s'il est tout déchiré. Peut-être est-ce mieux d’être seul au final. Parce que les gens sont cruels, elle en a fait l’expérience à plusieurs reprises. Elle s’est livrée à Junno sur toutes ces petites choses que les gens pensent ou ont pensées à son sujet. Durant cette période où la belle et douce Alena s’était envolée après la mort de sa mère et la découverte de son terrible secret. Ses amis ? Ils s’étaient vite fait une opinion, un beau petit résumé de celle qu’elle était à cette époque. Ils se sont dit qu’elle était compliquée ou naïve, qu’elle lisait beaucoup, qu’elle n'était pas drôle ou quelle était impatiente. Qu’elle était trop bonne et qu'on pouvait lui passer n'importe quoi, qu’elle ne savait pas ce qu’elle voulait, qu’elle ne voulait pas assez. Parfois elle les entendait dire qu’elle était opportuniste ou quelle n'avait pas assez d'ambition, qu’elle était lunatique ou distraite ou control freak, qu’elle était féministe, qu’elle était '' maternante'', envieuse, poétique, et c'était vrai, ou pas, et ça n'avait pas vraiment d'importance. Parce que Junno était là, à cette période sombre de sa vie. Comme elle avait été là et ce, malgré la distance.
Puis elle avait disparue, du jour au lendemain sans laisser de traces. Alena avait disparue de la surface de la plante et personne ne s’en était inquiété. Du moins c’est ce qu’elle avait préférée penser jusqu’ici. Pour ne pas trop souffrir du mal du pays. Pour ne pas regretter d’avoir quittée l’Espagne et sa Barcelone où résidée encore tant de souvenirs. Heureuse ? Elle ne l’avait pas été depuis un long moment. Se réfugiant à l’abri des regards pour pleurer mais déterminée ça elle l’était en tout point. Elle était une force de la nature au caractère purement hispanique. Ses gènes même si au final il ne l’était pas vraiment, l’avait poussée à achever sa mission et elle avait fini, au péril de nombreux sales boulots, par retrouver sa sœur ici. Pourtant il y avait une personne sur qui elle n’avait pas songée à retrouver ; et cette fois en chair et en os ; et cette personne se tenait à présent en face d’elle sur cette plage. Junno. Son nom lui avait tant manqué jusqu’au jour elle était tombée par hasard sur ce dossier au quartier général de la garde rouge.
D’un geste désespéré elle se jette dans ses bras qu’elle découvre pour la première fois. C’est peut-être surprenant mais elle sait au fond elle qu’elle en a besoin. Qu’elle a besoin de sentir qu’il va bien et que la résistance ne lui a pas infligée trop de blessures. Une déformation professionnelle elle doit l’avouer. Ses mots s’envolent dans les airs telle une confession et elle sent son étreinte devenir plus prononcée. Pas besoin de lui en dire plus, il sait de quoi il en retourne. Elle pince les lèvres en profitant un instant de ses caresses fébriles qui l’apaise, la calme. Maintenant qu’elle se concentre un peu plus sur lui elle remarque que sa voix sonne quelque peu différemment. Qu’il est légèrement plus grand qu’elle ne l’aurait cru, plus musclé aussi. Le genre de petits détails que l’on prend le temps d’observer lorsque l’on a le temps. Mais on-t-il vraiment le temps ? Je l’ai vu oui… Je lui ai aussi parlé mais tout ne s'est pas déroulée comme je l’avais prévue… Notre rencontre était un accident… Je pense qu’elle ne veut pas l’avouer mais elle est bouleversée et c’est normal… souffle-t-elle doucement, le regard planté dans celui de Junno qui a présent se détache légèrement d’elle.
Il claque la langue contre son palais, petit geste qui arrache un sourire à la belle aux cheveux de feu. Sur ses joues le mascara a laissé un sillon noir au passage de ses larmes à présent sèches. Nouvelle question qui tombe et Alea penche doucement la tête de côté. Ca fait à peine deux mois… Au départ je vivais dans la rue et maintenant je loue une chambre miteuse à Emmann mais c’est toujours ça de prit. Je n’avais pas vraiment le temps pour me trouver un chez moi… J’ai fait au plus simple. répond-elle la voix à nouveau tremblante. Pas de chez elle. Pas de quoi vraiment prendre ses marques. La vie d’Alena est complétement chamboulée. Madre de dios Junno… J’ai eu si peur pour toi… Je… elle réfléchit à nouveau. Elle ne pensait tout bonnement pas le retrouver ainsi mais il a l’air en bonne santé et c’est tout ce qui compte. Elle baisse doucement la tête. Junno je ne comprend pas très bien ce qu’il se passe ici. Je n’adhère à aucune des idées qui grondent dans les rues parce que je ne comprends pas… Mais j’ai eu peur qu’on t’ai fait du mal… Dis moi que tout va bien s’il te plais mi amigo… Tengo que saber como estas ? Oui elle a besoin de savoir comment il va.
Contrôle des éléments : Terre. Junno est capable de manipuler et de contrôler des éléments terrestres. Tels que des rochers, de la boue ou toute autre matière issu de la terre. Il peut également pourfendre le sol en deux lorsqu'il touche le sol avec ses mains.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 1166
DCs : Keith - Malik - Kwan - Tao - Artémia - Taïs - Jay - Alaric - Simon - Kelsey - Russel - Lauren - Yong-Sun - Daeho
Pseudo : Awen
Dim 13 Oct - 18:55
WHERE IS MY MIND ?
Tout semble irréel et pourtant. Alena est bien là, frémissante, bien présente dans tes bras. Tu essayes de le réaliser. Tu ne réalises pas vraiment en vérité mais tes yeux accrochent la silhouette tremblante de ta précieuse amie pour réussir à t’en convaincre. C’est si irréaliste. Oui. Ton coeur bat plus rapidement contre ta poitrine serrée. Tu ressens une sensation de soulagement et d’apaisement t’envahir. De peur aussi. Tes mains touchent, enlacent, enserrent la rouquine et ton regard glisse aux alentours comme pour t’assurer de votre sécurité.
Ici, tout est calme, serein. Personne ne vous observe. Du moins, tu l’espères. Tes épaules s’affaissent légèrement comme soulagé mais tu décides malgré tout de rester sur tes gardes. C’est-on jamais. Tu gardes à l’esprit que tu as désormais un secret à cacher, à préserver. Rien ne sera plus jamais comme avant et tu réalises à quel point ta nouvelle liberté s’en trouve touché. Bancale. Incertain puisqu’un rien peut te faire chavirer. Passant d’un captif recherché à un nouvel émergé à abattre. C’est ton choix cela dit. Un choix que tu as mis énormément de temps à prendre, à comprendre, à accepter mais qui présente aujourd’hui quelques inconvénients que tu ne peux négliger. Alors oui. Tu restes sur tes gardes. Tu observes. Tu analyses. Tu ne tiens pas non plus à mettre Alena en danger. C’est bien la première fois que tu commence à t’inquiéter pour la vie d’autrui et ce changement a de quoi encore te perturber. Toi. Toi qui était autrefois suicidaire. Qui l’est toujours en vérité. Bien que calmer, apaiser par l’acceptation de ce que tu as toujours tenu à renier. Qui ne pensait qu’à se faire du mal, en prenant cette drogue salvatrice qui parfois, vient à te manquer. En te scarifiant jusqu’à ce que tes poignets saignent et ta vision s’en trouve troublée.
Oui. Tu as changé. Sur bien des aspects. C’est une vérité. Une réalité que tu ne peux renier. Ta langue claque contre ton palais et tu assimiles la confession éclatée. Tu lui demande de te raconter. Légèrement en retrait, tes iris s’ancrent au sien et tu cherches à la rassurer. A la pousser gentiment à se confier, lui offrant une épaule que tu n’as jamais pu donner. D’un petit coup de tête, tu rejettes cette mèche de cheveux revêche qui ne cesse de tomber et tu hoche le menton, doucement, aux mots murmurés, assimilés. D’une retrouvaille douloureuse, bouleversée : - Je vois. Laisse lui du temps. Raconte moi tout dans les moindres détails d’accord?
Tu n’es pas le meilleur en terme de confident. Tu n’es pas le meilleur en terme de conseil mais tu essayes. Tu tâtonnes. Une grimace déforme tes traits lorsqu’elle t’informes avoir vécu dans la rue et tes sourcils se froncent. Tu aurais aimé être présent. A nouveau, ta langue claque ton palais et tu rétorque, sans l’intention de la rouspéter ou d’être méchant. Puisque tes sarcasmes, tu les réserve à ceux qui t’énerve, t’irrite, te pousse dans tes retranchements : - J’aurai dû être là. Tu aurais dû…
Tu t’arrête. Ta gorge se serre et tu grogne contre toi-même. “Tu aurais dû m’appeler?” Et comment? Dans la jungle, difficile d’être joignable et autant dire que tu vis un peu comme un homme des cavernes depuis que tu as été capturé puis intégré par Ann. Cela a valu d’ailleurs de nombreuses piques de ta part. Pour ne pas changer. Essuyé par des soupirs et des roulements de yeux devenu habituels pour vous deux. - Si je pouvais, j’aurai pu t’héberger.
Tes mots s’effacent et tu soupir. Tu restes silencieux. Ann a été clair à ce sujet et quelque soit la personne aimé, apprécié, il va de soit que la résistance doit rester secret. Pour votre sécurité. Tu as déjà eu énormément de chance de pouvoir l’intégrer, après la haine et le dégoût passé que tu ne peux pas rompre cette promesse formulée. Alors tu restes vagues. Même s’il s’agit de ta meilleure amie comme de ton meilleur ami. De Dakho aussi même si votre lien est différent, passionnel et destructeur, d’un lien retrouvé mais pas entièrement renoué.
De plus belle, Alena brise le silence et ses paroles à de quoi te faire sursauter. Te questionner. Tes sourcils se froncent à nouveau et tu penches légèrement la tête sur le côté. Tu te demande comment elle sait. La Garde aurait-elle informé ses parents de sa capture? Dans les journaux ou autre? Possible. Tu te demande ce qu’elle sait au juste et ses mots te frappent de plein de fouet. Ta langue vient claquer contre ton palais et tu recules, légèrement. Tu soupir puis tu l’invites à venir s'asseoir sur le sable, à côté de toi alors que tu t’empresses un peu d’éclairer ta lanterne : - T’inquiète pas pour moi. Ça va. Je te le promet. Je m’en sors plutôt bien maintenant mais qu’est-ce que tu sais au juste, sur mon absence? T’as-t-on dit quelque chose?
Ⓒslythbitch.
Alena Sarrià
Humain
More about you :
Codename : Aly.
Pouvoirs :
Emergence :
Maitrise :
Messages : 59
DCs : Raven, Spencer, Andy & Jessica D.
Pseudo : Lili
Ven 8 Nov - 20:49
Where is my mind ?
Junno & Alena
Parfois on peut facilement avoir l'impression d'être le seul à souffrir, d'être le seul à ne pas avoir ce qu'on veut, le seul à ne pas être heureux. Mais cette impression est fausse. Il suffit de tenir encore un peu, de trouver le courage d'affronter le monde encore une journée, pour que quelqu'un ou quelque chose vienne tout arranger. Parce qu'on a tous besoin d'aide, de temps en temps, on a tous besoin que quelqu'un nous rappelle combien la musique du monde est belle, et que la vie ne sera pas toujours telle qu'elle est. Alena le sait mieux que quiconque peut-être. La solitude est une amie qu’elle côtoie depuis plusieurs mois déjà. Et pourtant, elle sourit. Flamboyante comme la couleur de ses cheveux. Car elle s'accroche à tout ce qu’elle peut pour ne pas couler, parce qu’elle ne veut pas être une de ces filles tristes qui passent leur temps à attendre et à se plaindre. Non, la belle espagnole s’accroche à n'importe quel sourire, n'importe quel regard un peu plus brillant, elle attrape toutes les mains qu'on lui tend, se dessine un sourire béat sur le visage, met la musique à fond, elle danse, elle crie, elle fait le plus de bruit possible juste pour arrêter de penser. Elle tente de vivre tout simplement. Vivre pour elle. Vivre pour les autres. Vivre pour ce en quoi elle croit.
Elle est comme ça la douce Alena et l’homme qui lui fait face à présent le sait mieux que quiconque. Alors ces larmes qui dévalent lentement le long de ses joues porcelaines, n’ont peut-être pas leur place dans le tableau qu’elle lui offre pour leur première rencontre. Junno est son meilleur ami depuis bien des années déjà aussi proches qu’éloignés par la distance qui les séparés autrefois. Partageant tout deux autant de fous rires que de pleurs ensemble les voilà à présent dans les bras l’un de l’autre. Leurs mains glissantes maladroitement sur le corps de l’autre afin de vérifier que leur présence n’est pas assimilée au manque de sommeil. Un rêve aussi doux que dur. Un rêve où ils ne seraient tous les deux plus seuls. Doucement elle niche son visage dans le creux de son cou, comme si c’était une chose anodine. Comme s’ils avaient toujours agit ainsi. Mais la demoiselle aux cheveux de feu a besoin de se rassurer, le garde rouge le sait mieux que n’importe qui. Il est le seul sur l’île de Genosha à la connaitre vraiment. Le seul. Sa voix tremble alors qu’elle s’essaie à expliquer la raison de sa présence à l’asiatique qui semble bien plus confus qu’elle. Normal quand on sait qu’il ne soupçonnait à aucun moment l’infirmière était sur Genosha. Comment aurait-il pu le savoir ?
La belle l’observe, tente alors de trouver dans ses traits les souvenirs d’une vie passée. Son cœur semble se calmer lorsqu’elle s’aperçoit que Junno n’est pas blessé et qu’il a l’air en plutôt bonne santé. Elle pince doucement les lèvres et hoche la tête lorsqu’il lui demande de tout lui raconter. J’ai vite apprit par mes… informateurs, que Charlotte faisait des combats de rues ici à Genosha. Elle est d’ailleurs plutôt bonne. Ça n’a pas été facile mais j’ai retrouvé sa trace et je me suis fait mes entrées dans ce genre de lieux. Je suis allée voir tout ses matchs pendant quelques semaines et … Un soir, je lui adressée la parole en prenant soin de cacher mon visage. Je ne voulais pas que ça se passe comme ça mais elle avait l’air si triste, en colère contre elle-même… Je n’ai pas su résister. Au départ elle m’a envoyée bouler et puis… Finalement elle m’a invitée à boire une bière. un léger rire s’échappe de ses lippes rosées. Une drôle de soirée lorsqu’elle y repense. Je l’ai suivie, un gars m’a bousculée et ma capuche est tombée. Le truc que tu ne vois que dans les films habituellement. Bref, elle m’a vue. Je me suis enfuie et puis… Elle m’a rattrapé pour comprendre… fini-t-elle en se passant doucement la main dans les cheveux.
Elle doit bien l’avouer, elle est tendue comme jamais elle ne l’a été. La fatigue qu’elle cumule depuis son arrivée sur l’île ne fait rien pour arranger sa situation. La belle baisse les yeux en soupirant. Elle entend bien dans la voix de Junno la déception de ne pas avoir été là pour elle mais la vérité c’est qu’elle ne lui en veut absolument pas. Comment aurait-il pu faire quoique ce soit en étant captif ? C’est déjà un miracle qu’il ai réussi à s’échapper. Elle penche doucement la tête de côté lorsqu’il lui demande ce qu’elle sait sur son absence. Elle pince doucement les lèvres. Apparemment tu t’es fait enlever par la résistance. La plupart de tes collègues ignore si tu es en vie et ils en doutent fortement même. Ils disent que c’est des sauvages qui ne laissent rien derrière eux à cause de leur instabilité. Je pense que pour la Garde Rouge c’est plus un corps qu’ils recherchent plutôt qu’autre chose… J’ai eu peur pour toi… Je ne comprends rien à rien mais j’ai eu peur. Tu as l’air d’aller bien toutefois alors… Pourquoi tu n’es pas rentré chez toi Junno ? laisse-t-elle échapper avec une pointe d’incompréhension. Tu peux me faire confiance… Il faut m’expliquer avant que je ne devienne folle. S’il te plais…
Contrôle des éléments : Terre. Junno est capable de manipuler et de contrôler des éléments terrestres. Tels que des rochers, de la boue ou toute autre matière issu de la terre. Il peut également pourfendre le sol en deux lorsqu'il touche le sol avec ses mains.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 1166
DCs : Keith - Malik - Kwan - Tao - Artémia - Taïs - Jay - Alaric - Simon - Kelsey - Russel - Lauren - Yong-Sun - Daeho
Pseudo : Awen
Mar 10 Déc - 9:54
WHERE IS MY MIND ?
Une brise légère fouette ton visage. S'engouffre dans tes cheveux dépareillés. Dans ces retrouvailles inespérées, tu restes néanmoins vigilant. Tu ne laisse pas la surprise t'aveugler. Vous n'êtes pas à l'abri d'une venue impromptue et non. Tu ne tiens pas à en avoir. Même si tu es recherché, non pas pour être un émergé, mais pour disparition. Une disparition qui n'en est plus vraiment une au final. Puisque tu as fini par rejoindre la résistance de ton plein gré. Alors oui. Tu restes vigilants. Tu as beau avoir idolatré, adulé l’élite tant convoité, c’est du passé. Rien ne sera comme avant et tu n’aspires plus à les retrouver. A rentrer. Même si tu en as mis du temps à le comprendre. A l’accepter.
Tes yeux vaquent par moment de droite à gauche. Ton regard glisse brièvement sur les alentours pour t’en assurer. Une fois cela fait, tes épaules s’abaissent légèrement et tu portes à nouveau toute ton attention sur Alena. Sur ta meilleure amie, aujourd’hui, retrouvée. C’est tellement bizarre. De se tenir face à face avec elle après avoir passé de nombreux mois à parler derrière un simple ordinateur portable. Derrière un simple écran. Une muraille. Tu as du mal à le réaliser. Tu es encore un peu sonné par cette rencontre inespérée mais tu es content. Heureux de pouvoir l’enlacer même si en tant qu’ami, pour elle comme pour Harry, tu es loin d’être le meilleur attitré. Puisque tu t’es enfermé dans ta spirale de souffrance. Puisque tu n’as cherché aucune aide, aucune main à prendre quand la drogue et la mutilation ont été ton seul échappatoire, ta seule façon d’oublier. De ne pas te confronter à la sinistre réalité. Ta langue, doucement, vient claquer contre ton palais et tu rejette pour la énième fois cette mèche rebelle qui te tombe sur les yeux. Tu profites de cet instant. Un instant privilégié, précieux que tu ne compte pas cette fois gâcher.
En regardant Alena, en la voyant pleurer, tu te dis intérieurement qu’il serait peut-être temps de régler certaines choses de ton côté. D'être enfin là pour tes proches. De cesser d'être égoïste et tu ressens une forme de culpabilité t'envahir. Celle de n'avoir pas été là pour l'aider, l'héberger. Ton coeur bat rapidement contre ta poitrine serrée et tu ressens une certaine peur. La peur peut-être de te confronter à des sentiments nouveau. A tes démons que tu t'entêtes de cacher derrière ton insolence. Ton air défiant et tes sarcasmes piquants. Tu as peur sûrement de certaines réactions. Tu ne sais pas trop en vérité. Oui. Tout est si nouveau pour toi. Un soupir s’échappe d’entre tes lèvres et tu écoute Alena, ton amie, ta confidente, sur ce qui s'est passé avec sa soeur retrouvée, lâchant un rire lorqu’elle exprime la scène déroulée. - Forcément. C’est toujours comme ça. Tu crois que tout va se passer comme prévu et c’est tout l’inverse qui se produit. A croire que c’est fait exprès.
Destin de pacotille. Oui. A croire qu’il fait exprès de tout chambouler. Il t’a un peu fait la même quand tu as revu Dakho la première fois. Sans savoir encore qui il était. Vos retrouvailles étaient digne de vous quand on y pense. Electrique. Flamboyant. provocateur et rien que d’y penser, un sourire amusé éclaire tes traits. De plus belle, ta langue vient claquer contre ton palais et tu reprends un air sérieux. Dans un geste, tu l’invites à s’asseoir sur le sable. A prendre place à côté de toi. Le bruit des vagues a de quoi être apaisant et tu poursuis, en ramenant tes jambes contre toi. En les enlaçant de tes mains, liant tes doigts entre eux pour plus de stabilité : - Elle compte quand même te revoir? Rassures-moi.
Mais la discussion dérive. Peu à peu. Le fait qu’elle sache que tu as disparu te perturbe et tu fais tout pour éclairer ta lanterne. Tu sens ton coeur battre fortement à l’intérieur de toi. Tu as peur de ce qui a été dit. Tu es curieux aussi cela dit. Tu sais aussi que tu dois faire très attention à tes paroles et que tu as fais une promesse à Ann. Une promesse que tu ne compte pas trahir pour avoir enfin trouver ta place dans ce monde. Alors oui. Tu l’écoutes. Tu écoutes ta meilleure amie. Tu pousses plusieurs soupirs. Par moment, tu dégage d’un coup de tête cette mèche de cheveux rebelle et tu te pinces les lèvres, à la mention de tes collègues qui te croient mort visiblement. Ce qui n’est pas totalement un mensonge. Puisque tu étais à deux doigts de te donner la mort si Ann ne t’en avait pas empêché avant, en t’attachant fermement sur ce poteau pour quelques semaines écoulés. - Je vois. C’est mieux comme ça, crois-moi.
Tu es loin encore de te douter que Alena fait partie aussi de la Garde. Tu ne le réalise pas ou tu ne veux pas le réaliser. Au choix. Tes sourcils se plissent et tu baisses le menton. Tu enlace plus fermement tes jambes contre ta poitrine. Ta précieuse amie te pose cette fameuse question et tu plonge tes iris aux siens. Tu veux la rassurer sans pour autant émettre toute la vérité. C’est pour son bien. Pour le tien mais aussi pour la résistance que tu as promis de servir, au secret même de tes amis. - Alena…
Tu prends une inspiration. Tu marques une pause, un silence et tu déplie les jambes pour être plus à même de la regarder en face. Oui. Tu veux la rassurer mais tu ne peux pas non plus tout lui confier. Pas cette fois. Tes mains viennent alors enlacer les siennes et tu poursuis, en faisant claquer pour la énième fois ta langue contre ton palais. - Je ne vais pas te mentir. Il vaut mieux que tu ne saches pas tout dans les moindres détails. Mais je ne compte pas rentrer. Ni chez moi, ni à la Garde. Je t’assures que tout va bien. Je n’ai jamais été aussi bien depuis… Enfin. La drogue, tout ça. C’est encore assez compliqué pour moi mais je m’en tire plutôt bien. Pour une fois. On pourra toujours se parler. Comme ça. En secret mais il faut que tu me fasses la promesse de ne parler à personne que tu m’as vu. C’est une question de vie ou de mort.
Ⓒslythbitch.
Alena Sarrià
Humain
More about you :
Codename : Aly.
Pouvoirs :
Emergence :
Maitrise :
Messages : 59
DCs : Raven, Spencer, Andy & Jessica D.
Pseudo : Lili
Ven 10 Avr - 16:08
Where is my mind ?
Junno & Alena
L'espoir est un sentiment destructeur. Mais c'est pourtant grâce à lui que l'on peut survivre. L'espoir fait naître en nous des projets fous. C'est un rêve éveillé. C'est l'envie que nous avons de changer le cours des choses. L'espoir est vital et il faut le préserver à tout prix car une vie sans espoir est une vie gâchée. Elle en sait quelque chose la douce Alena. Sans espoir, elle n’aurait pas cherché à retrouver sa sœur. Sans espoir, elle n’aurait même pas songé à vivre une vie simple avec elle sur cette île. Sans espoir, elle ne serait pas ce soir aux côtés de Junno. Junno. Parlons-en de Junno. Elle a encore du mal à croire qu’il soit là, près d’elle. Elle a du mal à y croire oui mais elle se sent tellement soulagée. Elle ne peut l’expliquer mais… Parfois dans la vie, se forme un lien indestructible entre deux personnes, et parfois vous finissez par rencontrer cette personne sur qui vous pouvez compter quoi qu'il arrive, il peut s'agir d'un être avec qui vous vous unirez lors d'un mariage de rêve, mais il se peut aussi que la personne sur qui vous pourrez compter pendant toute votre vie, la seule qui vous connaisse vraiment, peut-être encore plus que vous même, soit la même personne qui est à vos côtés depuis le tout début. Junno est cette personne pour elle.
Elle a beau avoir pensée pendant longtemps que ce qui lui manquait dans la vie, c’était sa jumelle. C’était Charlotte. A cet instant elle se rend compte que tout ce qui lui manquait c’était son meilleur ami. Les moments à se confier, à discuter, à s’écouter, à soulager leurs cœurs de leurs mots. Elle a beau voir que Junno lui cache quelque chose ; leurs retrouvailles allègent son cœur d’un poids considérable. Pourtant dans la voix de la jeune femme on peut encore sentir l’angoisse des derniers mois. Pas de Charlotte, plus de Junno, la perte de sa mère ; les missions pour Hydra. Un trop plein d’émotions négatives. Son aura solaire s’effrite jour après jour et pourtant elle tente de ne pas se laisser abattre. Elle voit le verre à moitié plein, surtout depuis plusieurs minutes. Il est là. Juno est là et il est en vie. Voilà tout ce qui compte. Soupire qui s’envole. Epaule qui s’affaisse. Les muscles de son corps ne lui répondent plus. Elle déballe une flopée de mots, de phrases, de questions. Elle ne souhaite pas le brusquée mais… Cela reste difficile.
Elle lui raconte son moment avec Charlotte. Le comique de la découverte. Le ridicule de la scène. Souhaite-t-elle son avis sur la situation ? Peut-être. Après tout il reste son confident malgré son ressent éloignement. Elle y est elle aussi pour quelque chose. Elle l’a laissé sans nouvelles la première. Je ne sais pas… Pour tout te dire je pense que ça l’a secouée… Normal après tout. Mais… Elle m’a quand même proposée de vivre chez elle. J’hésite à accepter… Ça ne ferait pas trop d’un coup ? … Tu sais j’ai peur qu’elle m’échappe… Elle reste mi hermana… souffle-t-elle le regard perdu dans les vagues. Tout ceci l’inquiète mais elle répond quand même aux questions de Junno. Il s’interroge. C’est normal. Est-il en danger ? La belle aux cheveux de feu ne veut pas l’inquiéter de trop. Pourtant elle le voit, il hésite. Sa confiance en elle s’est peut-être envolée… Elle pince les lèvres en l’observant. Son cœur se resserre instantanément lorsqu’elle entend ses paroles. Il ne reviendra pas. Il ne rentrera pas. Jamais.
Elle entrouvre doucement les lèvres prêtes à protester mais se retient. Ils se verront, toujours. En secret. C’est au moins déjà de pris. Pourtant elle ne peut s’empêcher de se trouver terriblement seule. Elle baisse les yeux en hochant la tête. Elle doit respecter sa demande. Si c’est le mieux pour lui alors elle doit lui faire confiance. Junno n’a pas toujours pris de bonnes décisions mais il semble sûr de lui. C’est tout ce qui importe à la jeune barcelonnaise. Si tu penses que c’est ce qu’il a de mieux pour toi Junno je n’en parlerai à personne… Je te le promets. Je ne te poserais pas plus de questions, tu peux compter sur moi… Toujours… souffle-t-elle à nouveau avec un léger sourire sur les lèvres. Elle hoche doucement la tête avec une dernière question. Dis-moi juste par quel moyens tu me contactera et je viendrais… Tiens juste ta promesse… Je suis déjà seule sur cette île, si je te perdais… elle laisse sa phrase en suspens. Pas besoin de la terminer, il sait.
Contrôle des éléments : Terre. Junno est capable de manipuler et de contrôler des éléments terrestres. Tels que des rochers, de la boue ou toute autre matière issu de la terre. Il peut également pourfendre le sol en deux lorsqu'il touche le sol avec ses mains.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 1166
DCs : Keith - Malik - Kwan - Tao - Artémia - Taïs - Jay - Alaric - Simon - Kelsey - Russel - Lauren - Yong-Sun - Daeho
Pseudo : Awen
Jeu 25 Juin - 9:43
WHERE IS MY MIND ?
Le calme. La nuit. Le bruit des vagues et l’impression douce que rien ne peut vous atteindre ici. Tu sais néanmoins. Tu restes sur tes gardes. Tu restes sur le qui-vive et tes yeux vaquent par moment aux alentours de peur que quelqu’un vous surprenne. Un ancien collègue, un ennemi même si tu es loin de te douter que ta meilleure amie fait partie des leurs désormais. Qu’elle a rejoint cette élite dont tu étais si fier par le passé. Cette perspective ne t’effleure même pas en vérité et ta confiance demeure présente, aux paroles échangées, aux confidences murmurées qui te font du bien en réalité même si tu ne dois pas tout lui avouer. Tu le sais bien. Tu l’as promis. Tu dois faire attention désormais et même si tu es un éternel petit con à la langue bien affûtée, au caractère piquant et volatile à souhait, tu sais enfin où est ta place et tu ne veux pas tout briser. Ce qui, en soit, te fait quand même légèrement ricaner.
Une de tes jambes s’allonge mais l’autre reste pliée. Tu écoutes Alena à tes côtés. Tu l’écoutes parler de sa sœur retrouvée. Du bordel que ça a créé. Ta langue claque contre ton palais et ton buste se penche légèrement en arrière en une position plus confortable, plus posé, réfléchissant à sa situation en un air pensif pour analyser les bons comme les mauvais côtés à cette demande soudaine, non préparée. - Hum. C’est plutôt bon signe non? Mais la question reste : es-ce que tu veux vivre chez elle? Ça dépend de toi et de tes envies aussi. Ne te force pas si de ton côté, tu veux aller plus doucement. Prend le temps d’y réfléchir. Je sais que je suis méga mal placé pour te sortir ça. Crois-moi. Mais ouai. Va pas trop vite si tu te sens pas prête. On se mord souvent les doigts après.
Tu parles en connaissance de cause. Tu n’as jamais été très doué pour réfléchir. Pour prendre ton temps. Le temps de te poser et de t’écouter. C’est comme ça. Tu as le sang chaud. Tu pars seulement au gré de tes émotions. Tu pars souvent au quart de tour et tu n’hésite pas à te briser, à te faire du mal consciemment, pour l’unique raison de la facilité. Alena n’est pas comme toi. C’est aussi pour ça que tu aimes votre amitié. Elle est plus douce, plus réfléchie et tu ne peut que l’inviter à continuer sur cette voie que tu n’as jamais réussi - toi - à emprunter.
A nouveau, tu écoutes les vagues et tu prends une longue et profonde inspiration à la discussion écoulée. D’une réalité murmurée, confessée. Tu ne dois pas tout lui dire, lui avouer. Tu le sais. Tu as promis à Ann de te montrer discret mais tu dois lui dire cependant que tu ne rentreras jamais. Ni à la Garde - où tu ne seras plus en sécurité - ni à la maison pour ne plus avoir la place escomptée. Tu n’as jamais eu vraiment ta place là bas cela dit. Avant l’apparition soudaine et brutale de tes pouvoirs, tu ne passais ton temps qu’au QG. A la Garde, ta seule famille au détriment de la tienne qui n’a jamais su t’écouter, te parler, te prendre avec des pincettes, encore moins quand tu sombrais dans la drogue et la mutilation. Encore moins quand tu sombrais tout court. Ils n’ont jamais rien compris à ta souffrance infligée. Mais bref. Tu n’es pas là pour parler de tes parents. Tu es juste là pour énoncer un fait et ton regard se pose sur ta meilleure amie retrouvée. Tes yeux s’ancrent au sien comme pour lui dire “désolé”. De plus belle, ta langue claque contre ton palais et ta main vient repousser cette mèche rebelle. Tes doigts viennent à l’écarter, esquissant un sourire rassurée à la réponse ainsi susurrée. - Je sais que je peux compter sur toi. Je ne m’en fais la dessus. Merci.
Ce dernier mot claque comme quelque chose de rare venant de toi. Ta tête se penche légèrement sur le côté et ton sourire s’élargit. Ta main vient cette fois se poser sur la sienne en un pacte créé. Oui. Tu sais que tu peux compter sur elle. Toujours. Comme tu sais que tu peux compter sur Harry, sur Erica. Sur tes êtres chers qui ne t’ont - eux - jamais abandonné. Doucement, tu laisses un silence passer et tu te redresse. Tu plie à nouveau tes jambes en une position à demi courbée. Tu restes un peu moins sur tes gardes et tu focalise ton attention sur Alena, dont l’inquiétude perce encore dans sa voix. Chose que tu tiens à apaiser. - Je viendrai vers toi dès que je le pourrai. En screed. On peut trouver un mot de code si tu veux. T’inquiète, je te promets que je ferai tout mon possible pour rester en vie. Tu me perdras pas. Je ferai tout pour, oui, et tu as intérêt à faire pareil. C’est déjà compliqué pour moi d’aller mieux. Très franchement, je m'y fais pas encore. Alors ne me fais pas le coup d’avoir des ennuis aussi hein. Je veux que tu continue à me tenir au courant de tout ce qui se passe pour toi et pour ta sœur. Paroles d'honneur?
Ⓒslythbitch.
Contenu sponsorisé
Where is my mind ? ▼ Julena
✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦