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Chasing Death, finding something else | ft. Gabriel
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Haiden Hauwanga

Haiden Hauwanga
Intelligence Artificielle
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Chasing Death, finding something else | ft. Gabriel ORIGINAL2

Sur Genosha, Haiden souffre d'une maladie dégénérative incurable. Son espérance de vie est limitée, elle n'en a plus que pour quelques années dans le cas le plus optimisé.
Sa maladie se manifeste notamment par des tremblements incessants, et petit à petit, plus elle s'aggravera, moins elle pourra contrôler son corps. A l'heure actuelle, Haiden limite les dégâts grâce à un médicament coûteux, qu'elle ne pourra éternellement payer.
Codename : H.A.I.D.E.N.
Pouvoirs : Contrôle de la virtualité
Forme holographique
Réminiscence électrique

Chasing Death, finding something else | ft. Gabriel Y2jgb4mu

----> D.3.4.T.I-I. Mode
Emergence :
Chasing Death, finding something else | ft. Gabriel Fonddr111 / 51 / 5Chasing Death, finding something else | ft. Gabriel Fonddr11
Maitrise :
Chasing Death, finding something else | ft. Gabriel Fonddr112 / 52 / 5Chasing Death, finding something else | ft. Gabriel Fonddr11
Messages : 272
DCs : Trouze mille personnalités, c'est bon marre de les lister.
Pseudo : Renescence

https://houseofm.forumactif.org/t3908-h-a-i-d-e-n-duality-of-adv

Lun 16 Sep - 21:04


Chasing death, finding something else

Gabriel ft. Haiden



Le souffle est court, le regard aguerri. Ton hésitation est palpable, contredit cette détermination qui te traversait encore deux minutes plus tôt. A peine dégagée de ta moto, achetée d’occasion, que tu perds de ta superbe. Retirant ton casque pour observer les lieux qui se dessinent devant toi. Entrepôt où réside le mal, qui devrait subir les foudres de la mort à ta place. Tu soupires, secoues la tête. Allons bon, tu n’es pas une exécutrice Haiden. Non, toi, tu as juste la haine. Tu maudis ce fief destin qui se rit de toi, qui te fend le cœur d’un rire acéré. Inconsciemment, tu serres tes poings. Le bruit des gants en cuir qui les couvre te permet de reprendre un bref instant tes esprits. Te décalant de tes deux roues pour te coller au mur le plus proche. Ce bâtiment, tu l’as étudié. Bah ouais, il ne faut pas exagérer. Manquerait plus que tu viennes en touriste, histoire de bien crever. Mais non, quitte à faire le sale boulot, autant le faire bien. L’idée te fait sourire, ironie quand tu nous tiens. Nouveau souffle manifesté par une buée transcendée. Tes talons claquent sur le goudron, tes bottines matraquant le sol à mesure que tu recouvres ton ambition. Tu connais l’entrée principale du bâtiment massif ainsi étendu devant toi. Tu connais également ses potentiels exits, les fenêtres qui peuvent si facilement se briser. Un sourire effleure tes lèvres à cette idée, t’imaginant traverser le verre tandis que tu balances ton courroux telle la colère de Zeus. Pour autant, tu n’agis pas encore. Prends le temps de t’assurer qui est prêt à te cueillir, en observant les voitures au dehors. Tu reconnais les vieux tacots de ces gens passés à la télé, tu te souviens que l’histoire du gang ciblé avait ainsi été relatée. Échec du cabinet Nelson & Murdock à les faire condamner, que narraient les titres des médias regardés. Et bien toi, tu n’échoueras pas. Tu sais bien que tu ne fais pas le poids face à tout un gang de criminels notoires, mais fracasser les plus venimeux fera bien l’affaire. T’as le sentiment qu’ils sont trois, peut-être bien quatre à roupiller là dedans. Peut-être même qu’ils se congratulent, se frappent encore dans le dos parce qu’ils ont échappé à la prison. « Vous avez peut-être eu un bon avocat au tribunal, mais ici c’est pas la loi qui viendra vous sauver. » Tu murmures, pour toi-même, ton visage crispé par la colère. C’est est fini de ce monde de brutes, il est décidément temps d’inverser la tendance.

D’un geste brusque, tu remets ton casque de moto. Baisse ta visière teintée pour l’occasion, assurant une relative protection de ton identité. Cela si personne te tire dans la face, mais t’as pas encore un coéquipier capable de te fournir un costume en acier. Alors bon, autant faire avec. D’un mouvement nerveux, tu fais craquer tes os. Le bruit est désagréable et te fait grimacer, mais ça ralentit pas ta lancée. T’es loin de te douter que quelqu’un pourrait t’observer, alors que tu te diriges d’un pas assuré vers une échelle rouillée. Passer par le premier étage depuis l’extérieur, c’est ça ton plan. De quoi les surprendre depuis la hauteur, afin de bien placer le premier coup et éviter tout risque de réponse. Ce qui est inévitable en soit mais eh, tout plan n’est pas infaillible. Tu fouilles dans tes poches alors que tu parviens au pied de l’échelle vraiment peu entretenue. Tu en sors un poing américain taillé pour convenir à tes fines quoi que longues mains. Un léger rictus illustre tes traits masqués, et tes yeux captent l’horaire affiché sur ta montre à écran depuis ta visière. La dernière prise de traitement remonte à à peine une heure, ce qui te laisse largement le temps de faire ton affaire. Tu as beau défaillir avec le temps, le processus de ton décès est quelque peu long à se mettre en place. T’as de quoi résister et foutre une branlée à ces branleurs de première, ça c’est clair.

Ta décision est prise depuis longtemps de toute façon, et te voilà en train de grimper discrètement jusqu’au premier. Les tôles de fer extérieures supportent sans mal ton poids, preuve que malgré l’aspect sinistre du coin, les criminels ont choisi un bon lieu de ravitaillement. De tes mains, tu pousses une fenêtre déjà entre ouverte vers l’intérieur, écartant un peu plus le filet d’ouverture pour mieux te permettre d’entrer. Presque arrivée à la maison. Tu retiens un petit rire à cette pensée alors que ton corps roule derrière une masse de cartons et autres étuis en tout genre. Tu ne cherches même pas à les ouvrir pour savoir les produits cachés dans cet immense lieu. Ce ne sont certainement pas des poupées vendues par le gentil marchand de glace qui sont ainsi entreposées dans les caisses additionnées. Tu demeures quelques instants accroupie, profitant de ta position pour tendre l’oreille. Tu captes plusieurs voix réunies dans le centre de l’entrepôt, au rez-de-chaussée. Il faut dire que le premier étage ne porte ce titre que grâce à la présence de passerelle sur chaque côté de l’immeuble. Autrement le centre est complètement vide, et tu n’aurais qu’à plonger pour te retrouver au milieu des malfrats ciblés. Tu soupires, fermes les yeux. Retiens presque un mouvement de prière alors que tu comptes les secondes, que tu te laisses aspirer par l’environnement. Les minutes s’écoulent, et tu as le sentiment que le monde est figé. Tu n’as aucune certitude si un ou plusieurs alliés ont pu se réfugier dans d'autres espaces, des pièces fermées que tu ne peux accéder. Tu ne peux que constater la présence de ces trois fumiers avachis sur un canapé défoncé. Tranquillement posés, à attendre le livreur de ramener leur putain de pizza au goût d’ananas. Un bref instant, tu te dis que ça aurait pu le faire. Te déguiser innocemment en un livreur de quartier, apportant de la bonne bouffe. Sauf que le pain reçu en pleine tronche n’aurait rien avoir avec une quelconque recette italienne.

Mais assez rigolé. Dans un mouvement vif et silencieux, tu rejoins le sol ferme de l’étage inférieur. Tu continues de faire le tour des lieux, presque à genoux, attendant la bonne occasion. Celle qui serait parfaite pour sonner le premier round, sans la moindre once de pitié. Ta patience semble sans limite alors que le temps s’étire lentement. Ton corps a beau trembler d’excitation, t’as pas encore envie de clamser comme une merde. Tu veux pas de ce destin pour ta jumelle, alors tu attends encore un peu. A peine quelques minutes, le temps qu’un des zéros du coin se redresse, interrompant la discussion sur leur business sombre, pris d’une soudaine envie de pisser. Il ne t’en faut pas plus. C’est le signal. Tu pousses un cri rageur et sors de ta cachette, portant le premier coup. Le mec n’a pas le temps de sortir maladroitement son flingue de son jean que ton poing ne fait plus qu’un avec son nez. Le craquement résonne si horriblement que tu ne peux retenir une grimace derrière ton casque. Le poing américain fait mal, sacrément mal. Pourtant t’as pas le temps de savourer cette première victoire que t’entends un déclic familier. Oh merde. En une milli-seconde, habituée à ta routine de la nuit, tu fais confiance à ton corps et tes réflexes. Te couchant derrière le canapé tandis que l’un d’entre eux se saisit d’une mitraillette et tire sans sommation. Mais c’est pas encore fini. Enfin pour lui si, t’en es persuadée. Bien que pour toi, ce ne soit pas encore gagné.
Ⓒslythbitch
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Gabriel J. Hobbs

Gabriel J. Hobbs
Mutant
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Gabriel possède tous les souvenirs de son ancienne vie, à son plus grand désarroi S'il est avocat sur Genosha, il est sans cesse tiraillé entre son passé et son présent Même s'il tente de faire amende honorable, ce n'est pas si facile car les mauvaises habitudes ont la vie dure. Il tente de rester à l'écart du conflit entre pro & anti-émergé pour ne pas faire se faire remarquer.

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Codename : Lighter
Pouvoirs : Pyrokinésie ► Gabriel a la faculté de créer du feu, par la pensée. Il doit cependant garder un contrôle constant sur sa "création" s'il ne veut perdre le contrôle.
Et parce que l'inverse serait sacrément ironique, il est insensible au feu et à la chaleur.
Emergence :
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Maitrise :
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Messages : 1388
DCs : Marc, Sean, Lorna, Lucy, Jess, Scylla, Kurt & Ben
Pseudo : Slythbitch.

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Lun 11 Nov - 18:24


Chasing death, finding something else
There's something inside me that pulls beneath the surface. Consuming, confusing. This lack of self control I fear is never ending. Controlling. I can't seem to find myself again, my walls are closing in.

Il faut parfois reconnaître la défaite. Accepter que l’autre a gagné et que c’est comme ça. Accepter également de ne pas avoir été assez à la hauteur pour triompher. Faire preuve de maturité et ne pas hurler en renversant le contenu de son bureau parce que «c’est dégueulasse qu’ils réussissent à s’en tirer.» Tout ce que Gabriel n’a pas fait depuis que le verdict était tombé et qu’il avait dû assister, impuissant à la remise en liberté de ces ordures. Les charges abandonnées, les victimes sans réponses et sans jugement auquel se raccrocher. Avec l’idée que ces pourritures puissent parcourir les rues et frapper à nouveau. L’ironie de la situation, c’est bien qu’un ancien criminel qui s’est retrouvé une conscience s’emporte sur l’impunité de ce qui auraient pu être ses camarades dans une autre vie. Mais la double ironie de la situation, c’est que cet ancien criminel, dans cette vie-là, ait décidé d’être du bon côté, du côté de la loi. En se heurtant violemment à ses limites. Comme un putain de mur devant sa gueule, qui lui rit au nez. La sacro-sainte Justice imparfaite car rendue par des humains.

Alors oui, il avait hurlé intérieurement. Il était retourné dans son bureau, s’y était enfermé et avait fini par craquer. Fulminant au sens propre comme au figuré, sans pour autant mettre le feu malgré l’envie qui le titillait. Garder le contrôle devenait de plus en plus difficile. Il avait fini par retrouver la surface après s’être égaré, dans cette vie comme dans l’autre. Une âme perdue ignorant son rôle dans cette histoire, ne sachant que faire de la seconde chance qu’on lui a accordé pour on ne sait quelle raison.
Mais même après s’être calmé, c’était difficile pour lui de réussir à penser à autre chose qu’à ces gars, riant entre eux. Se flattant d’avoir échappé une fois de plus à la justice et aux conséquences de leurs actes. Libres, à tout moment, de recommencer leurs méfaits. Il serait mal placé de ne pas croire qu’ils puissent changer. Après tout, n’est-il pas la preuve qu’on peut toujours changer de voie ? Hélas, il y a des signes qui ne trompent pas. Les regards qui se croisent à la sortie de la salle d’audience. Les petits sourires de défis lancé en plein visage. Et les menaces non-formulées pour les victimes qui ont témoignés. Sans personne autour pour prendre en compte ces promesses de revanche qui risquent d’être fatales.

Il avait fait une promesse. Deux, pour être exact. La première était de ne pas replonger. Un pacte qu’il avait passé avec lui-même. La seconde, c’était qu’il ferait son possible pour protéger ses clients. Et tenir la seconde promesse implique ce coup-ci de briser le première. Car si la justice n’a pas réussi à les condamner, lui, il le peut. Du moins, c’est ce qu’il essaye de se dire. C’est de cette manière qu’il tente de se convaincre en levant les yeux vers l’immeuble. Les mains dans les poches, les mâchoires serrés. Le regard brûlant. C’est comme un retour en arrière. Sans son manteau, qu’il a fini par balancer à la benne pour marquer le coup. Nouvelle version de lui-même, prêt à se trouver cette fois-ci du bon côté et à donner à ces enfoirés la correction qu’ils méritent. Il rabat sa capuche sur sa tête, dissimulant à moitié son visage alors qu’il s’approche de l’entrée de cet immeuble. Un truc qu’il aurait pu cramer sans la moindre pitié à New York, en s’assurant bien sûr qu’il est vide avant.

Il rase les murs, garde les yeux rivés sur le sol. Il connait déjà les façons de ne pas attirer l’attention. Ça lui est revenu, comme le reste. Dans ce genre de coin, un mec avec une capuche sur la tête qui rase les murs, on devine aisément qu’il s’agit d’un junkie en manque. On ne pose pas plus de question. Une bonne chose pour lui, qui pour une fois, se contente de jouer le rôle. Songeant qu’arrêter la drogue est peut-être la meilleure décision qu’on ait pu l’obliger à prendre dans sa vie. Les lampadaires qui éclairent la zone donne une atmosphère lugubre. On pourrait presque se croire dans une série à l’ambiance très sombre. Le voilà en train de ciller, à se demander s’il ne devrait pas faire demi-tour tant qu’il le peut. Ce n’est pas lui, après tout. Il n’a jamais été du genre à rendre lui-même la justice. S’en méfier, la mépriser, oui. Mais la rendre, non. Alors qu’il longe le bâtiment pour trouver une entrée, il songe une nouvelle fois à ce regard, à ces mots lâchés en plein dans le couloir du tribunal. Ces menaces, qui seront mises à exécution s’il n’agit pas. Il se souvient de sa seconde promesse. Celle qu’il refuse de briser. C’est d’une telle ironie. Il a toujours été incapable de prendre soin de lui-même, alors peut-il vraiment protéger les autres ? La porte arrière est fermée par un verrou. Gabriel se concentre, faisant appel à ces dons qui font de lui ce qu’il est. La chaleur se rassemble, fait rougeoyer le métal comme une flamme. Pas assez pour le faire fondre, alors il y met plus de force, plus de conviction. Quand le verrou n’est plus qu’un amas de fusion, il pousse silencieusement la porte. Et… reste devant.

Est-ce qu’il est bien en train de faire ça ? Sérieusement ? Il est devenu l’un de ces héros qu’il méprisait autrefois ? Alors quoi, il va entrer là-dedans, leur flanquer une dérouillée et repartir dans son costume discount composé d’un jean, d’une paire de rangers et d’une veste à capuche ? Putain que c’est d’un ridicule. Au moment où il se passe une main sur le visage, le bruit d’un moteur le fait sursauter. Il se plaque contre le mur, le longe une nouvelle fois. Il ne devrait pas faire ça. Mais peut-être que s’il voit d’autres membres du gang se ramener, il pourra remettre son cerveau au bon endroit. Voilà, c’est ça. Si ce sont d’autres gars, il se barre. Tout mutant qu’il est, il ne pourra pas en gérer autant tout seul. Et on va éviter la solution radicale, qui serait de tout cramer depuis les fondations. Il pourrait mais il n’en a pas envie.

Mais il n’y a qu’une seule personne. Quelqu’un qui s’approche, de la même manière qu’il s’était approché. Discrètement. Il la suit des yeux, devine une silhouette féminine. Les questions affluent dans sa tête mais il observe de plus belle, vérifiant qu’il a bien sa capuche sur sa tête et que personne ne va arriver derrière lui par surprise. La silhouette emprunte une échelle, là où Gabriel s’est emmerdé à faire fondre un verrou. Elle a l’air de savoir où elle va, contrairement à lui qui a galéré sa vie pour trouver cette porte. Elle s’est préparé, elle. Il se note pour lui-même que la prochaine fois qu’il lui prendra l’envie de jouer aux apprentis justiciers à la con, il faudra qu’il se prépare mieux que ça. Vu la discrétion que l’autre personne met dans ses mouvements, il devine qu’elle n’est pas avec eux. Il plisse les yeux et la suit du regard jusqu’à ce qu’elle disparaisse. Au moins une qui n’hésite pas, contrairement à lui, en plein dans son dilemme moral. Il secoue la tête. Il n’est qu’un idiot. Il se décolle du mur et retourne à grandes enjambées se placer devant la porte qu’il a forcé. Quelle mouche le pique, il aimerait bien savoir. Mais il y va.

La pièce dans laquelle il vient d’entrer est une sorte de bureau, totalement vide si ce n’est qu’une étagère renversée. Sur le côté, il peut apercevoir une vitre. Donnant sur la grande salle de l’entrepôt. Il peut les voir, sans qu’ils ne puisse le voir lui, car le bureau est plongé dans le noir. Par précaution, cependant, il se baisse et se fait le moins visible possible. Il est encore temps de faire machine arrière, lui dit sa conscience. Mais sa curiosité est plus forte. La silhouette qui s’est faufilée l’intrigue. Plusieurs voix dans son esprit forment un orchestre dissonnant, pour lui souffler la marche à suivre. Il ne devrait pas faire ça dit l’une, quand l’autre l’encourage à le faire. Une autre lui préconise d’attendre avant d’agir. Il demeure immobile, l’oreille tendue et le souffle presque coupé de peur que ça le rende soudainement aussi visible qu’un phare en pleine nuit. Il finit par la voir rejoindre le sol avec des mouvements fluides. Si le casque de moto dissimule son visage, il a pourtant une impression de familiarité qu’il ne saurait décrire. La façon dont elle bouge attire son regard, exerce sur lui une sorte de fascination. Au point qu’il en oublie presque pourquoi il est là, à la base.

L’un des trois types se redresse, et Gabriel se tasse dans un réflexe. Rappel à la réalité. Rappel de l’endroit où il se trouve et ce qu’il fait ici. Merde. Une alarme silencieuse résonne dans son cerveau. Il ferait mieux de se barrer. Ce ne sont pas les petites frappes habituelles, ceux qu’il pourrait maîtriser d’un claquement de doigts. Et il avait un petit peu oublié ce détail, jusqu’à ce que son regard accroche les armes. Il se décolle du mur, faisant en sorte d’être toujours invisible et porte ses deux mains à sa tête, en se mordant les lèvres. Mais qu’est-ce qu’il fout là, bordel ?! Il pense faire quoi, au juste ? Pas le temps de s’interroger davantage. Ça bouge en face de lui. La silhouette est sortie de l’ombre, en a assommé un et tout cela en l’espace d’une seconde. Il n’en croit pas ses yeux. Qu’est-ce que… Okay. La seconde d’après, les détonations résonnent dans l’entrepôt. Et encore une fois, le cerveau de Gabriel décide d’aller contre toute logique. Au lieu de se barrer bien sagement et d’éviter de se prendre une balle, il décide d’agir.

C’est presque un réflexe. Il l’a déjà fait. Il sait comment ça marche. Chauffer l’arme à blanc dans les mains d’un type armé, c’est ce qui lui a sauvé la vie plus d’une fois. La différence c’est que cette fois-ci, ce n’est pas de sa vie à lui, qu’il s’agit. Il a dû se rapprocher, s’exposant ainsi. Lorsque l’un lâche son arme en hurlant et en secouant les mains, le deuxième aperçoit la silhouette encapuchonnée de Gabriel, la main tendue pour mieux diriger et contrôler son pouvoir. Il dirige le canon vers lui. Gabriel se jette sur le côté sans hésiter, se réfugiant derrière le premier objet pouvant le protéger des balles. Se tassant du mieux qu’il le peut et se demandant pour la énième fois pourquoi il n’a pas écouté son bon sens. La seule consolation qu’il trouve à sa situation, c’est qu’il a au moins réussi à faire mal à l’un de ces fumiers. Un seul sur les trois, c’est un bon score pour lui qui débute dans la voie de l’apprenti justicier. La question est maintenant de savoir s’il va rester vivant assez longtemps. Et puis au moins, il les a détourné de l’autre personne pendant un instant. On se raccroche à ce qu’on a.
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Haiden Hauwanga

Haiden Hauwanga
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Sa maladie se manifeste notamment par des tremblements incessants, et petit à petit, plus elle s'aggravera, moins elle pourra contrôler son corps. A l'heure actuelle, Haiden limite les dégâts grâce à un médicament coûteux, qu'elle ne pourra éternellement payer.
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Sam 14 Déc - 17:17


Chasing death, finding something else

Gabriel ft. Haiden



Il est trop tard pour revenir en arrière alors que le premier round est entamé. Est-ce vraiment la meilleure des idées que de provoquer des criminels sur leur propre terrain de jeu ? Pas vraiment Haiden, mais à ce stade fort avancé – du moins au vu des circonstances – de ta vie, t’as pas franchement la patience d’attendre une nouvelle condamnation destinée à être avortée. En toute honnêteté, t’es loin d’être là pour défendre la veuve et l’orphelin. Contrairement à certains, t’as même pas été sur les bancs pour assister au tribunal en direct. T’as suivi toute l’histoire de loin, par ce que les médias laissaient filtrer, que ce soit par la télé ou le Daily Bugle. T’as pas vraiment de mérite à te retrouver là, dans une planque pas forcément fortifiée mais pas non plus faible en termes de sécurité. Tu n’es pas du genre justicier, à vouloir rendre la justice parce que la loi en a laissé tomber plus d’un dans cette société. Au contraire, tes motivations sont égoïstes, au fond. Quand bien même tu essaies toi-même de te convaincre que tu agis pour le bien des autres, que tu rends honneur à la Mère Patrie en opérant toi-même la loi, c’est faux. Tu t’attribues le rôle de juge et bourreau à la fois, sans même passer par la case jury. T’es pas là parce qu’on te l’a demandé, tu ne t’es pas pointée parce que tu as pu sentir la détresse des personnes ayant témoigné contre les criminels libérés. En vérité, tu te sers d’eux comme d’une excuse. Ils te permettent de laisser libre-court à ta violence interne, ils autorisent tes coups d’éclats provoqués par le destin plus que par une quelconque bonté miraculée. T’es rien de plus qu’une opportuniste, Haiden, et c’en est franchement triste.

Mais ces pensées n’ont pas vraiment le temps de percer ton esprit tandis que tu as lancé l’attaque. Tu retiens un rictus derrière ton casque de moto, te couche derrière le mobilier pour échapper aux balles tirées de tous les côtés. Tu comptes les secondes, t’essaies, mathématiquement, de calculer combien de munitions subsistent encore dans le chargeur de tes zigotos d’agresseur. C’est drôle d’ailleurs, qu’en dépit de ton métier plutôt manuel, tu sois aussi familière avec de scientifiques données. Est-ce que c’est bizarre d’admettre que malgré la situation, tu te sens foutrement bien par ailleurs ? Tu respires, tu vis pleinement. L’adrénaline coule à flot dans tes veines, remplace ton sang bien trop aisément. De même que ta raison, ta sagesse ordinaire, d’habitude si malicieusement partagée avec ta jumelle, se fond pour ne laisser transparaître que des tactiques de guerre. Tu mènes une vendetta personnelle, qui devrait être vouée contre l’univers tout entier. Mais à défaut, c’est contre des brigands de renommée notoire que tu finis par te retourner. C’est presque par désespoir de cause que tu commets ce type d’action, et c’en est d’autant plus dommage que tu es vachement douée dans tes planifications. Il faut bien dire que tu n’as même pas attendu la première quinzaine de minutes du jugement relaté par les journaux pour te renseigner sur le gang et son refuge écarté, installé en pleine périphérie de la ville. Ça t’a pris des semaines, toute la durée du tribunal à vrai dire, pour fomenter ton agression du soir. Et voilà qu’il ne suffit que d’un seul claquement de doigts pour que la chose porte ses fruits. Ah, t’en connais bien des proches qui ne seraient pas fiers de toi. Mais sincèrement ? Tu t’en moques, en l’instant présent. C’est ton combat. Un duquel tu ne pourras pleinement réchapper.

Tu ne sais pas vraiment si tu parles de ta maladie ou de l’affrontement provoqué. Toujours est-il que les balles fusent, qu’elles traversent le canapé derrière lequel tu t’es retranchée. Sous ta visière, tu te mords les lèvres. T’es quelque peu en infériorité face aux cassos du coin, et plus ils tirent, plus du monde risque d’être attiré par ici. Aussi bien les flics que leurs compères mystérieusement en vadrouille. Tu soupires, te pliant en t’appuyant sur tes coudes pour trouver une issue. Tu cherches un moyen de détourner l’attention des gros lourdauds, quand une nouvelle intrusion capte ton attention. Là, soudainement, un mec débarque. Son arrivée est si saugrenue qu’elle te laisse pantoise quelques secondes. Il ne peut pas le voir, ainsi protégée par ton casque, mais tes sourcils sont sacrément haussés et une perplexité imprègne tes traits. Tu regardes le nouveau venu, l’air hébété et les yeux écarquillés, ne t’attendant pas à trouver un infortuné allié au vu du job apprivoisé. Bon, déjà lui, il a été plus malin que toi. Il a su se faire tout petit plutôt que de déclencher la bataille sur un coup de tête. Mais pour ta défense, fallait bien débuter quelque part, pas vrai ? Tu te retiens de hurler à l’inconnu de se tirer d’ici. La manifestation évidente d’un pouvoir qui te dépasse à néanmoins le mérite de te faire fermer rapidement ton clapet. L’homme tend le bras, se concentre sur l’un de ceux qui te mitraillaient, qui pousse alors un cri effrayant. Oh, wow. Voilà qui se révèle pratique pour toi. Tu ne peux discerner son visage, recouvert d’une capuche, mais sa manière de se tenir, de se dresser face au danger comme s’il se tendait face à un juge paré pour exposer ses arguments, te fait tiquer. Pour autant, ce n’est pas vraiment le moment de jouer aux présentations. Surtout que, bientôt, ton sauveur se retrouve également pris pour cible. Une arme en joue du dernier scélérat restant, tu peux sentir la mort pointer le bout de son nez un peu trop dangereusement.

A toute vitesse, tu fais marcher tes méninges. Cette fois, tu ne peux te permettre de calculer le coup à venir, la patience à obtenir pour survivre à cette singulière nuit. Non, tu te dois de te faire confiance, de ne pas compter sur ta colère mais plutôt sur tes réflexes pour sauver une vie. L’instant présent dépasse le simple entendement, ne concerne pas seulement ton besoin d’en découdre, mais bien celui de retourner la pareille à un mystérieux redresseur de torts camouflé. Alors, d’un coup sec, tu prends appui sur tes muscles, que tu bandes sans réfléchir. Tu plies tes genoux, que tu tends ensuite d’un seul coup, entrechoquant tes talons contre le canapé que tu pousses sur le bandit. Ce dernier est rapidement déséquilibré, et la balle destinée à l’inconnu fini par se loger à quelques centimètres de lui seulement. Tu profites de ta lancée pour te projeter avec le meuble, sautant par-dessus pour désarmer l’homme en un mouvement ample du poignet. Ton poing américain craque contre la paume du criminel qui retient un cri, ses dents se serrant à ta vue bien trop désobligeante. L’homme t’insulte, tente de frapper ta silhouette découverte tandis qu’un « salope » retentit dans l’entrepôt. Tu ne peux retenir un ricanement de percer, étouffé par ton casque alors que tu rétorques, un peu trop contentée : « Désolée mais je ne suis pas assez payée pour me taper un porc dans ton genre. » Tu esquives son coup à peine dosé, constatant sans difficultés que non-armé, le pouvoir de ces gens disparaît bien vite dans les toilettes les plus dégueulassées. L’homme profite de sa carrure un tantinet pesante, toutefois, pour tenter un plaquage contre toi, te repoussant pour se précipiter sur son flingue tombé à terre. Tu ne le lâches pas cependant, Haiden, désireuse d’éviter une nouvelle balle de se perdre dans un être malencontreusement présent en ces lieux sordides. Tu cours avec le brigand, joues tes épaules avec lui pour le déstabiliser. Il manque de glisser sur le côté, ce qui te convient parfaitement, te laissant alors le temps de donner un coup de pied dans le pistolet qui gicle à l’autre bout de la pièce. Du coin de l’œil, tu aperçois l’arme parvenir à proximité de ton sauveur, mais tu n’as pas franchement le temps de t’interroger sur ça qu’un déclic se fait entendre derrière toi. Oh merde. Voilà que la cavalerie est arrivée.

Comme en réponse à cette réflexion, l’homme avec qui tu te battais se recule prestement, un sourire au coin des lèvres. Il sait que tu es piégée, et cela l’amuse bien plus que nécessaire. Le fumier. « Qu’est-ce que tu disais connasse ? Tu voulais me baiser c’est ça ? » Aha, très drôle connard. Allez, vas-y, profite de ton moment de gloire. Tu ne pipes mot sur le moment, cherchant du regard ton compatriote encapuchonné, priant pour qu’il se soit fait oublier. Ton souffle est en suspend alors que tu essaies de deviner le nombre des nouveaux arrivants. Evidemment, le temps perdu à lutter contre des mitraillettes, ça a suffit à attirer les forces du clan. Dos à eux, tu ne peux percevoir leurs visages, mais tu te demandes vaguement s’ils font partie des gars médiatisés suite à l’affaire de Nelson & Murdock. Si c’est le cas, t’as peut-être encore une chance de ne pas te prendre du plomb dans la tête, direct. Après tout, suite à la grande affaire, ce serait dommage pour eux de manquer de replonger pour meurtre, non ? Tu soupires alors, essaies de gagner du temps. Comptant sur l’inconnu pour qu’il daigne t’aider une nouvelle fois. Bon ce n’est pas son job à la base, mais s’il est là, c’est bien pour agir, comme toi. La figuration, dans un pareil endroit, ça n’a pas vraiment sa place. « Holà, je crois qu’il y a un malentendu. Je suis juste là pour livrer la pizza. » Tu finis enfin par lâcher sarcastiquement, comptant les secondes qu’il te reste s’écouler lentement.
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Gabriel J. Hobbs

Gabriel J. Hobbs
Mutant
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Gabriel possède tous les souvenirs de son ancienne vie, à son plus grand désarroi S'il est avocat sur Genosha, il est sans cesse tiraillé entre son passé et son présent Même s'il tente de faire amende honorable, ce n'est pas si facile car les mauvaises habitudes ont la vie dure. Il tente de rester à l'écart du conflit entre pro & anti-émergé pour ne pas faire se faire remarquer.

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Codename : Lighter
Pouvoirs : Pyrokinésie ► Gabriel a la faculté de créer du feu, par la pensée. Il doit cependant garder un contrôle constant sur sa "création" s'il ne veut perdre le contrôle.
Et parce que l'inverse serait sacrément ironique, il est insensible au feu et à la chaleur.
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Lun 3 Fév - 22:54


Chasing death, finding something else
There's something inside me that pulls beneath the surface. Consuming, confusing. This lack of self control I fear is never ending. Controlling. I can't seem to find myself again, my walls are closing in.

Cette brève seconde où il décide d’agir est décisive. C’est cette putain de seconde qui change tout, qui est la parfaite fusion entre son passé et son présent. Entre ce qu’il a été et ce qu’il est maintenant. Un mutant, certes, mais un mutant qui ne peut rester les bras croisés. Combien de temps a-t-il passé à fuir, au fond ? Combien de temps, à se tenir à l’écart des conflits et à se servir de ses dons pour la mauvaise raison ? Parce qu’il avait été lâche. Et qu’il a l’occasion, cette fois-ci, de changer la donne en sortant de l’ombre. Le type qu’il désarme ne fait pas partie des trois larrons qu’il a tenté de faire condamner. Il est juste un de leurs alliés. Mais à l’heure actuelle, il a une arme chargée et pointée sur une autre personne et c’est suffisant pour que Gabriel s’avance, lance son bras en avant et invoque le feu qu’il garde en lui depuis tout ce temps. Son acte donne à la silhouette féminine l’occasion d’agir avant qu’il ne se prenne à son tour un juste retour de flamme pour avoir gâché la fête.

Il s’est ramolli. C’est ce qu’il constate alors qu’il se tasse contre sa protection de fortune. Genosha ne lui a pas fait du bien, oh que non. Aurait-il autant hésité, avant ? Il connait déjà la réponse. Lighter n’était pas un meurtrier mais il était bien plus vif que ça quand il s’agissait de survie. Là, Gabriel a passé trop de temps à peser le pour et le contre. Trop de temps à hésiter pour se lancer. Car il a eu la merveilleuse idée de se racheter une conscience en plein milieu. Gngngng je suis pas un justicier. Tu parles. Là, il n’a plus le choix. Il doit agir, parce qu’il est question de vie ou de mort, pour lui comme pour la fille dont il ne voit pas le visage. C’est quand même drôle, quand on y pense. Ils sont tous les deux venus avec la même intention : flanquer une dérouillée. Sauf qu’une des deux n’avait pas hésité. Note pour soi-même, donc : les dilemmes moraux, c’est avant qu’il faut les faire. Pas pendant. En entendant des balles siffler au-dessus de sa tête et le rater de peu, il peste. Voilà quelque chose qui ne lui a pas manqué. Oh que non. Les bruits de lutte qui parviennent à ses oreilles l’oblige à se redresser, cependant. Car la fille a une fois de plus été plus rapide que lui. La voilà à présent en train de se battre avec l’un de ces charmants personnages. Ses mouvements sont rapides et fluides, si bien qu’il peine à suivre.

L’arme glisse jusqu’à lui au cours de cette lutte enflammée et son regard accroche ses contours métalliques. Est-ce qu’il est censé faire ça ? Prendre l’arme entre ses mains et tenter de forcer un passage pour qu’ils puissent, l’inconnue et lui se tirer de là ? Il peste une nouvelle fois entre ses dents et n’hésite pas plus longtemps en entendant d’autres de ces types se pointer. Sa main se referme sur la crosse. Il tient l’arme contre lui, en tentant de se calmer. Ce n’est pas du tout ce qu’il avait prévu, à la base. Et en plus, il vient bêtement de briser un autre de ses principes. Celui de ne pas se servir d’armes. Mais a-t-il bien le temps pour le pacifisme à la con ? Surtout alors qu’il a déjà commencé à attaquer, même si c’était pour défendre quelqu’un ? Il compte les pas, les voix. Ils ne pourront pas tous les avoir. Il va falloir ruser. Il ne perd pas une miette de l’échange alors qu’il s’est mis à bouger à son tour, discrètement. Parce que s’ils l’ont oublié pour l’instant, ça ne durera pas et il le sait. Surtout quand l’inconnue est dans la ligne de mire, avec un nombre un peu trop gros de canon pointés vers elle. Une idée a commencé à germer dans la tête de Gabriel qui s’éclipse rapidement mais discrètement dans la première pièce, l’espèce de bureau par lequel il est entré plus tôt. Sa capacité à se faire oublier quand ça l’arrange n’a jamais été aussi utile que maintenant. Il a su retrouver ces mécanismes de défenses, ces choses qu’il a appris pour survivre à la dure loi de la rue. La principale, c’est d’être rapide ET discret. Il est en face de la porte grande ouverte et son regard accroche ce qu’il cherche. Ce qu’il a vu en arrivant. Une boîte métallique à même le mur.

Cette fois encore, il n’hésite pas et vise. Presse le doigt sur la détente, parce que passé ce point, la subtilité ne sert plus à rien. Il est surpris par le recul de l’arme au moment où les balles ravagent le boîtier d’alimentation. Les lumières du hangar s’éteignent soudainement, plongeant la zone dans l’obscurité. Offrant ainsi à son alliée d’un soir de précieuses secondes et une diversion parfaite. De là où il se trouve, il peut entendre la confusion qui règne parmi les rangs ennemis. Pas pour longtemps, il le sait. Car l’un d’eux aura forcément la présence d’esprit d’allumer la lampe de son téléphone. Mais le temps que cette idée arrive à leur cerveau, la fille aura peut-être pris le dessus sur eux. Du moins, il l’espère. Lui aussi, il doit bouger de là, à présent.
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Haiden Hauwanga

Haiden Hauwanga
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Sur Genosha, Haiden souffre d'une maladie dégénérative incurable. Son espérance de vie est limitée, elle n'en a plus que pour quelques années dans le cas le plus optimisé.
Sa maladie se manifeste notamment par des tremblements incessants, et petit à petit, plus elle s'aggravera, moins elle pourra contrôler son corps. A l'heure actuelle, Haiden limite les dégâts grâce à un médicament coûteux, qu'elle ne pourra éternellement payer.
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Mar 28 Avr - 17:37


Chasing death, finding something else

Gabriel ft. Haiden



Well, on ne peut pas vraiment dire que tout se passe comme prévu, n’est-ce pas Haiden. Le souffle quelque peu coupé, c’est complètement figée que tu attends le dénouement de la situation. Tu te doutes bien que tes nouveaux copains ne vont pas te laisser t’en aller tranquillement, pas plus qu’ils ne vont te décerner une médaille pour avoir pénétré leur QG à deux balles. N’empêche qu’ils seraient carrément sympas s’ils pouvaient se retenir de te planter directement du plomb dans la tête. Certes, t’as ton casque de moto qui couvre celle-ci, mais tu ne disposes pas du budget de Bruce Wayne non plus. Pour faire court, aucun de ton équipement n’est pare-balles, encore moins ton casque. A part te servir de masque métallisé, ce n’est pas vraiment la meilleure protection qui soit contre des armes perforantes du genre. Il suffit qu’il y en ait un qui ait la main un peu trop leste, et c’en est fini de ton joli minois. Et sur le moment, vraiment, tu te dis que t’as pas signé pour ça, même si tu l’as cherché. Mais pas plus que ta famille, qui pense déjà que ton temps est compté. Manquerait plus que ton sort soit scellé encore plus tôt que prévu, tiens. « Hem, et si on discutait gentiment hein ? » Ouais, tes phrases bateaux sont totalement inutiles, c’est presque si elles ne nuisent pas à ta défense. Mais eh, on fait ce qu’on peut pour gagner du temps, non ? « Et si tu retirais ce casque, qu’on puisse voir qui a cherché à nous niquer plutôt ? » Ah alors oui, mais non, ça non plus, ça ne fait pas partie du plan. Tu te mords les lèvres, toujours planquée sous ta tenue de motarde improvisée. T’aimerais bien tourner la tête pour voir où en est ton compatriote porté disparu, mais tu ne cherches pas à trahir sa présence. S’ils l’ont oublié, c’est tout benef pour lui, pas besoin d’être deux à mourir de la main de cas sociaux pareils, pas vrai ?

Tu te retournes alors enfin lentement, histoire de leur faire face, avant, également, de sentir le souffle de l’un d’eux te caresser désagréablement à ton cou. Tu perçois, parmi les nouveaux arrivants, quelques têtes connues, dont l’une d’entre elles te rappellent sans doute aucun un des trois membres ayant été jugés favorablement au tribunal. Si l’un est là, pas de doute que les deux autres sont dans le coin. Peut-être qu’ils n’assument pas et sont masqués aussi, ou bien peut-être qu’ils sont sur un autre coup, auquel tu ne peux accéder sur le moment. Dans tous les cas, y a quand même un winner dans le lot du soir, ta sortie n’a donc pas été totalement vaine. Du moins si tu arrives à te sortir de ce mauvais pas, mais tu n’es pas encore au bout de tes peines. Tu as toujours les mains en l’air, d’ailleurs, te réjouissant de ta visière qui cache encore ton regard noir alors que la figure publique du moment s’avance vers toi, en réitérant sa demande. « T’entends ? Retire ton casque. » Tu fais la sourde oreille, tu maudis ton plan tombé à l’eau. Tu te demandes brièvement comment t’as pu te faire avoir si facilement, ameutant, par les coups de feu échangés, le reste de la bande qui te cintre sans aucun scrupule désormais. Tu souffles bruyamment alors que l’autre commence à devenir un poil poussif, posant sa question pour la troisième fois, à croire qu’il te prend pour une débile des familles. Tu t’apprêtes à lui rétorquer en pleine face qu’il va finir par se le manger, ton casque, quand tu te ramasses un poing dans le bide qui te fait te plier en deux. « Kofh » tu lâches un toussotement douloureux, alors que l’homme en vient à t’empoigner, deux de ses larbins venant vous encadrer. Tiens, c’est drôle Haiden, après l’avoir vu un nombre incalculable de fois dans les médias, tu réalises seulement maintenant que t’as même pas retenu son nom, à celui-là. Juste sa gueule, et jusque-là, ça a toujours été bien assez pour toi. « Va te faire f… » Tu n’as pas le temps d’achever ta phrase que ses deux mains se glissent sur ton cou, avant de remonter sur les côtés de tes joues, dans l’optique de faire remonter ton casque. Et quand l’homme s’apprête à crier victoire et qu’il jarte ce qui protège ton visage, d’un coup, des détonations résonnent et la pièce devient noir. Oh thank god.

Les cheveux au vent alors que les mouvements de panique sont enclenchés, tu récupères ton casque des mains du larron pour mieux lui foutre un coup au menton. Des coups de feu sont tirés de tous les côtés, te faisant crier de surprise alors que tu te dois de deviner les balles à éviter. Bon sang de bonsoir, ton copain justicier va devoir se tirer de là, si lui aussi il ne compte pas s’en prendre une. Tu glisses prestement sur le sol, tes membres se cognant sur des mobiliers et autres colis répartis dans l’entrepôt tandis que tu aspires à retrouver une orientation en dépit du noir ambiant. Mais t’as pas bien besoin d’apprendre à maîtriser la cécité qu’un flash t’aveugle, ironie quand tu nous tiens, un foutu connard t’illuminant par son téléphone. T’as le réflexe de lever tes mains pour protéger ton visage, tes yeux surtout, alors que tu es prise par surprise. Aussitôt, les autres Jean-Jacques du coin sortent le portable de leurs poches, imitant leur pote de la belle idée qu’il a eu, et tu pries pour que ton propre ami improvisé te vienne en aide. L’inconnu doit vraiment correspondre à ta bonne étoile en tout cas, parce qu’il parvient à intervenir de nouveau pour éviter que tu cèdes pour de bon cette fois, ton rival ayant soudainement son attention captée par ton allié. Tu n’en demandes pas plus et tu sautes sur son voisin, usant de ton talon pour faire sauter son téléphone des mains. « Je t’emprunte ça, merci ! » A ton tour d’avoir le pouvoir de la lumière avec toi alors que tu traverses la pièce pour te réfugier dans la première salle adjacente venue. La petite déviation du chemin originel te permet de retrouver ton souffle, et tu uses de quelques secondes pour envisager une nouvelle stratégie à adopter. T’essaies de revisualiser l’entrepôt dans son entièreté, après tout, tu as pris le temps de l’étudier avant de venir ici ce soir. Tu fermes les yeux, t’intimant de réfléchir plus que jamais avant que tout ne parte en feu. Littéralement, pour le coup. Mais… Mais oui ! C’est ça qu’il faut faire ! Au premier étage, tu te souviens quand tu es entrée par la fenêtre, ton regard a effleuré des cartons et autres caisses aux produits douteux, mais maintenant, tu es frappée par la présence de bouteilles difformes et nombreuses. T’as pas besoin de t’assurer de leurs étiquettes pour savoir que ces produits sont hautement inflammables, et qu’en forçant un peu le destin, toi et ton nouvel ami pourriez créer une nouvelle brèche de sortie. Du moins, si tu ne te trompes pas sur ses capacités, mais aussi, si tu parviens à le rejoindre sur sa position et à remonter au niveau supérieur de l’entrepôt. Encore que, au pire des cas, avec les armes réparties dans le coin, vous pourriez toujours raviver les flammes d’une façon ou d’une autre. En soupirant alors, tu t’encourages mentalement, claquant ton poing américain, d’une main, contre ton casque, tenu par l’autre, tel un boxeur un peu trop emballé par son prochain combat. Le noir protège suffisamment ton identité pour te permettre d’user de ton équipement de cette manière, et te voilà ainsi parée à en découdre alors que tu sors de ta cachette, bien décidée à retrouver ton compagnon d’infortune. Tu as un plan à lui exposer, et il te manque plus que son aide pour l’appliquer.

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Gabriel J. Hobbs

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Gabriel possède tous les souvenirs de son ancienne vie, à son plus grand désarroi S'il est avocat sur Genosha, il est sans cesse tiraillé entre son passé et son présent Même s'il tente de faire amende honorable, ce n'est pas si facile car les mauvaises habitudes ont la vie dure. Il tente de rester à l'écart du conflit entre pro & anti-émergé pour ne pas faire se faire remarquer.

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Pouvoirs : Pyrokinésie ► Gabriel a la faculté de créer du feu, par la pensée. Il doit cependant garder un contrôle constant sur sa "création" s'il ne veut perdre le contrôle.
Et parce que l'inverse serait sacrément ironique, il est insensible au feu et à la chaleur.
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Mar 7 Juil - 22:45


Chasing death, finding something else
There's something inside me that pulls beneath the surface. Consuming, confusing. This lack of self control I fear is never ending. Controlling. I can't seem to find myself again, my walls are closing in.

Il a fait une erreur en fait. Et pas une petite. Une erreur débile. Dans sa grande intelligence, Gabriel a pensé que le joyeux petit groupe l’avait oublié. Que tout l’attention était tournée vers son alliée improbable de ce soir et qu’il avait le champs libre pour saboter le courant. Un petit sabotage pour lui laisser une chance de s’en tirer. Mais le poing qui s’abat sur son visage dans les secondes qui suivent lui informe que non. Le groupe ne l’a pas oublié. La force du coup le projette au sol, complètement sonné l’espace d’un instant. Et comme à chaque fois que cela arrive, Gabriel doit rassembler ses esprits au gré des images qui lui montent en tête. Il les entend. Ils sont deux. Il reconnaît leur voix avec exactitude, non seulement parce qu’il s’est déjà retrouvé face à eux dans ce tribunal mais également car il a dû écouter les enregistrements les incriminant pendant de très longues heures. Leurs voix sont gravées dans sa mémoire aussi sûrement que les traumatismes qui le paralysent une brève seconde. Il a perdu son arme. Ce n’est pas la sienne mais plus important, elle n’est pas entre ses mains alors qu’il en a besoin. Il ne peut que tenter de ramper pour se mettre à l’abri mais bien entendu, personne ne compte le laisser s’en tirer comme ça. Il est presque dans cette pièce quand il sent quelqu’un l’attraper pour le tirer en arrière.
Le vacarme des balles résonnent  et suffit à ce qu’il se reprenne. Il vient soudainement de prendre conscience dans la situation dans laquelle il se trouve. Un mouvement de jambe habile plus tard, il fait tomber l’adversaire au-dessus de lui et se redresse pour reculer. Les brefs flashs des balles éclairent par intermittence les lieux. Et si Gabriel a du mal à y voir clair, c’est également le cas du deuxième. Qui est toujours là, face à lui. Un mot, un seul, traverse l’esprit de Gabriel.
Fuck.

Dans son malheur, Gabriel a de la chance. En effet, rien de tel que de se trouver une situation tendue pour récupérer les réflexes qui lui ont toujours sauvé la vie. Être plus rapide, plus vif et surtout, prendre l’adversaire par surprise. Lorsqu’il sent des mains tenter d’attraper sa veste tant bien que mal pour le tirer hors de la pièce où il s’est retranché, il sait alors où l’autre se trouve. Et il sait également où le frapper. Le talon de sa Doc rencontre un mur de chair, qu’il écarte de lui avec force. Dans la pièce principale, les tirs font toujours rage. Peut-être qu’enfin de compte, il n’a pas du tout arrangé la situation. Il se retrouve coincé avec deux adversaires dans ce qui ressemble à un cagibi ou un cellier assez grand. Pas assez pour lui mais on ne peut pas tout avoir. Il est avec deux personnes qui connaissent son visage et sa voix et qui le reconnaîtront sans mal si jamais ils se retrouvent tous les trois en pleine lumière.   Et malheureusement, de la lumière, il va en avoir besoin. Pour deux raisons. La première, c’est qu’il ne voit rien et donc est incapable de se défendre. La deuxième, c’est justement pour l’effet de surprise. Cela implique de renoncer à son anonymat, dans l’unique but de survivre à cette nuit. La prochaine fois qu’il lui prendra l’envie de jouer les justiciers, il fera comme ceux qui parcourentt les rues et les toits de New York en combinaison moulante : il mettra un putain de masque. Un grognement s’échappe de sa gorge lorsqu’il ouvre le poing pour y faire apparaître une flamme. La lueur éclaire la pièce, ainsi que les visages des trois participants à ce combat improvisé. L’effet de surprise fonctionne puisque les deux autres le fixe avec stupeur, lui laissant une fenêtre d’action. Ce n’est pas la première bagarre dans un endroit craignos à laquelle il participe, après tout.

Ils sont armés mais lui aussi. Il est pourvu d’une arme naturelle, qu’il peut utiliser comme bon lui semble. Quand il sait la contrôler, bien entendu. Il envoie ainsi une gerbe de flamme au plus proche de lui, suffisante pour le faire reculer et pousser un cri de surprise. Bien entendu. Personne ne s’attendait à ça. L’avocat propre sur lui qui est un émergé et qui s’amuse à rentrer dans des entrepôts avec la stupide idée de redresser des torts. La luminosité soudaine provoquée par les flammes ainsi que le cri poussé par leur comparse attire l’attention de certains membres du groupe. De là où il est, Gabriel ne voit pas ce qu’il s’est passé avec la fille.  Et pour être honnête, il est toujours occupé avec le dernier qui se trouve à côté de lui. C’est simple, il a le choix entre le frapper ou s’occuper de ceux qui ont un canon pointé dans sa direction et qui vont faire feu dans la seconde. Et peu leur importe s’ils touchent leur camarade en même temps. Dans un stupide éclat de conscience, Gabriel agit une fois de plus sans réfléchir. Il utilise ses flammes pour aveugler les autres tout en se jetant  sur son adversaire qu’il plaque au sol, à l’instant où les balles fusent. Celui-là même auquel il voulait faire la peau une demi-heure auparavant. Et avant même que ça ne lui traverse l’esprit d’en profiter pour avoir l’avantage sur lui, Gabriel l’assomme d’un coup bien placé. Ouais, d’accord, il lui a sauvé la vie mais c’est pas pour autant qu’il compte le laisser s’en tirer comme ça. Il remet juste à plus tard le moment où il lui fera payer.

- Hobbs ? Je sais que c’est toi.

Ah bah oui. Pour ne rien arranger. La voix qui résonne à présent est celle du troisième larron. Celui qui était en train de parler avec la fille pour la forcer à retirer son casque. Un autre qu’il a eu en face de lui au tribunal et qui connait donc son nom et sa tête. La panique fait son chemin dans l’esprit du mutant qui se demande si la situation peut empirer. C’est une question rhétorique car s’il y a bien un truc que la vie lui a appris, c’est que ça s’empire toujours. Gabriel se tasse contre le mur, haletant. Génial. Tout simplement génial. Plus jamais il jouera les héros.

- Sors de là, qu'on discute gentiment de ton cas.

Ouais, ouais, ta gueule.  Comment il sort de là, maintenant ? Il n’est même pas dans la même pièce qu’avant. Le bureau par lequel il est arrivé avait une porte qui menait sur l’extérieur. Dans sa fuite et sa confusion, Gabriel avait rampé dans la mauvaise pièce. Bien joué, champion. Il ne va pas pouvoir rester là indéfiniment. Les autres vont finir par s’impatienter et venir le chercher. Ou tirer dans le mur, juste à côté de lui. La balle se plante dans l’encadrement de la porte, lui arrachant un sursaut et l’obligeant à se tasser de plus belle.

- Ecoute, ça fait des mois que tu me casses les couilles en tentant de me foutre en taule et ça fait également des mois que je rêve de te régler ton compte. T'es venu me trouver ce soir avec ta copine, alors maintenant, t'es gentil, tu assumes et TU SORS DE LÀ !

Gabriel grimace. D’ordinaire, il a des plans, des idées. Des calculs qui lui ont permis de se tirer de sales situations comme celle-ci. Mais rien ne lui vient. Il n’a aucune issue et il le sait. Alors, pour résumer. Il est coincé dans cette pièce ridiculement petite, avec un type qu’il vient d’assommer mais qui peut se réveiller à tout moment. Les autres enfoirés de l’autre côté du mur n’attendent qu’une occasion de le tirer dessus comme s’il était un lapin, il n’a pas d’armes et en admettant seulement qu’il puisse parvenir à se barrer d’ici, ils connaissent son nom, son visage et sa capacité naturelle à contrôler le feu.
Contrôler le feu. Contrôler le feu et ne pas le craindre. Il se maudit lui-même. Mais oui, quel crétin. Il ne craint pas les flammes. Tout ce dont il aurait besoin, c’est de foutre le feu. Comme avant. Brûler des entrepôts ou des immeubles désaffectés, c’était sa marque de fabrique, après tout. Il lui faudrait un point de départ, quelque chose comme de l’alcool ou… De l’alcool ! Mais oui ! Ces connards étaient en train de boire avant que la fille au casque ne leur tombe dessus. Où est-elle d’ailleurs ? Est-ce qu’elle a réussi à se faire oublier, à s’enfuir ou se cacher ? S’il se fout un peu de ce qui peut arriver aux types qui lui tirent dessus - parce que passé un point, il en a un peu marre de se faire canarder -  il n’a en revanche aucune envie qu’elle en fasse les frais. Et il ne peut pas diriger convenablement ses flammes s’il n’a pas de cible dans son champs de vision. Dans l’idée, contrôler le feu par la pensée, c’est bien joli mais Gabriel ne doit pas seulement visualiser l’objet prendre feu. Il doit le voir devant lui. Il a un début de plan mais ce n’est pas suffisant. Il serait davantage aidé pour réfléchir si l’autre arrêtait de brailler son nom de famille pour lui mettre des coups de pressions. Tout ce dont il aurait besoin, pour se tirer de là, au final, ce serait une diversion.

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Chasing Death, finding something else | ft. Gabriel
✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦
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