✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Benjamin Reilly
Clone
More about you :
« So many people come through here to begin a new life. Find a new chance. Start everything over again. Why not me, then? »
Codename : Scarlet Spider // Spider-Man
Pouvoirs : Tu vois Peter Parker ? Bah c'est pareil. La différence, c'est qu'il a un lance-toile à impact. Sinon, le reste, c'est tout comme Peter. Il peut même pas se rendre invisible et parler aux araignées comme Kaine ou balancer des décharges électriques comme Miles. Il est juste la banale copie de Peter Parker, rien de plus, rien de moins.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 661
DCs : Gabriel, Marc, Lorna, Sean, Jessica Jones et Lucy
Pseudo : Slythbitch.
Dim 19 Jan - 21:46
Start a riot
Who that flyin' in the air? That ain't no flyin' saucer. I'm shootin' webs like worldwide. Man, headed all the way to Yonkers (That's real), when I say "Brooklyn, stand up", you better just fix your posture. And every hero needs his theme song, you ain't got a chance, boy. What you think ?
Ça commence avec quelqu’un qui disparait. De nos jours, ça arrive fréquemment. Parfois, c’est volontaire. Quelqu’un décide de prendre ses affaires et de partir, sans prévenir ses proches et de refaire sa vie ailleurs, dans le plus grand des calmes. Les cas qui nous intéressent aujourd’hui sont d’une toute autre nature. Comme je l’ai dit, ça commence avec un nom qui arrive sur un bureau. Un dossier qui finit par se faire ensevelir sous les autres. Pour peu que le bureau sur lequel il prend la poussière soit celui d’un idiot qui ne range jamais rien et qui se laisse déborder, d’autres noms finissent par apparaître. Au départ, le lien n’est pas fait. Des disparations, ça arrive presque tous les jours. L’idiot en question, cependant, décide un beau jour de ranger cette pile de dossier parce qu’il devient difficile de se concentrer. Et qu’il a également du temps libre devant pour trier ces affaires en attente et voir lesquelles sont les plus urgentes. Et c’est alors qu’il lit avec soin chaque papier qu’il commence à voir une corrélation.
Cet idiot, c’est moi. Et c’est comme ça que je me retrouve ce soir dans cette voiture en compagnie de ma charmante collègue qui ne me laisse pas indifférent Ce que je ressens pour Gwen, c’est compliqué. Vraiment compliqué. Il y a déjà le fait qu’on soit collègues et que ce ne serait absolument pas professionnel de ma part. Il y a également le fait que ce soit une araignée, comme moi. Mon spider-sens a décidé de fonctionner correctement pour une fois et de reconnaître la partie de Gwen qui lui fait se servir d’un lance-toile, la rend agile et capable de soulever des troncs d’arbres en pleine tempête. Et il y a ces choses aussi, liées au passé. Que je refuse un peu d’admettre parce que ça mettrait davantage de foutoir là-dedans. Je ne peux pas nier qu’elle me plait. Et je ne peux pas nier que ça me fait un peu peur. C’est pour ça que j’essaie tant bien que mal de rester focalisé sur cette mission qui nous amène ici, à surveiller une ruelle déserte en pleine nuit dans l’espoir qu’on puisse tirer au clair cette affaire de disparition.
Même si la présence de Gwen me détourne de cet objectif parce que je reviens irrémédiablement à penser à elle, je suis content qu’elle soit ici. Cette affaire ne nécessite pas seulement les Gwen et Ben détectives privés. Elle nécessite les Gwen et Ben alliés de la Résistance. Car les personnes disparues sont des proches de nos chers rebelles ou de gens soupçonnés d’être émergés. Il a fallu creuser pash mal pour en arriver à cette conclusion, je dois le reconnaître. Mais grâce à des efforts conjoints, des contacts sur l’île et nos compétences hors pairs - surtout celles de Gwen - le fil directeur de cette histoire a commencé à se dessiner. Il ne reste plus qu’à explorer les différentes pistes qui s’offrent à nous. Et alors que je me replace sur mon siège en tentant de me caler le plus confortablement possible pour affronter les longues heures de planque qu’il nous reste encore, je me surprends encore une fois à penser à Gwen et au fait qu’on soit proche l’un de l’autre. Forcément, cette voiture n’est pas des plus grandes et chacun de nos mouvements manque d’empiéter sur l’espace de l’autre. J’ai envie de me coller des baffes. A croire que c’est de famille de pas savoir comment gérer la situation en présence de la personne qui nous intéresse.
- Hey, Gwen. Ahem… Je voulais te dire…
Alors, le but, c’est d’essayer de ne pas rougir, de ne pas dire des trucs cons et d’avoir l’air à l’aise. Sauf que c’est râpé. Parce dès que je commence à parler, je prends conscience que j’ai l’air d’un con. Alors je termine ma phrase au plus vite :
- Je suis content de faire ça avec toi.
Ah ah ah, pauvre andouille. Je désigne d’un geste vague de la main la rue devant nous :
- Les planques, c’est chiant alors euh… Tu vois, quoi. C’est dommage que Paige ne soit pas là.
Heureusement que personne ne me voit en train de galèrer. Je me racle la gorge en me donner l’air de fixer un truc devant moi. Et je crois surtout que je vais arrêter de parler. Parce que je viens de dire à la fille qui me plait que c’est dommage qu’une autre fille ne soit pas là, même s’il s’agit de ma meilleure amie et de notre super secrétaire/aspirante détective des enfers.
Ⓒslytbitch.
Gwen Stacy
Humain modifié
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Codename : Spider-Gwen
Pouvoirs : Spider-Woman : :
- Spider sense.
- Force surhumaine, endurance, rapidité et agilité accrues.
- Facteur de guérison accéléré.
- Capacité d'adhérer à toutes les surfaces.
- Lances-toiles donnés par Janet Van Dyne. Cartouches se reproduisant tant qu'il y a de l'humidité dans l'air. Différents types et formes de toiles.
- Gadget qui lui permet de voyager dans différentes dimensions et Terres.
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DCs : Quake / Moodybloon / Pitch Black / Scarlet Spider / Bullettproof / Alkemya / Monsieur Caglar / Nightmarish / Split / Acrimony / Power Man / H.A.I.D.E.N. / The Omen / The Silver Surfer / Trickshot / Asami / Opacity / Mascarada
I will march down an empty street like a ship into the storm ; No surrender, no retreat ; I will tear down every wall ; Just to keep you warm ; Just to bring you home ; I will burn this city down for a diamond in the dust ; I will keep you safe and sound when there's no one left to trust ; Will you take my hand? ; We can make our stand. | Banners - Start A Riot
Un coup – qu’on tente de maîtriser au mieux – dans la boîte à gants, et voici que celle-ci s’ouvre enfin, dévoilant une pile de documents fourrée n’importe comment dans le petit emplacement. Si l’on y regarde de plus près, il y a des dossiers à mes pieds, sur le siège arrière, et maintenant sur mes genoux. Une Gwen organisée dans toute sa splendeur, en somme. Ça n’égalera jamais le bureau de Ben, toutefois, et il faut bien dire, pour ma défense, que j’ai insisté à avoir tous les éléments près de moi pendant la planque, par simple précaution. Ou pour tuer le temps, ou bien juste histoire d’avoir un soutien quelconque en cas de gêne entre lui et moi. Lui, qui est donc mon collègue, mon allié, mon ami, mon partenaire spider et… et plus, du moins j’aurais aimé. Sauf que je suis aussi douée qu’un gaufrier pour dévoiler mes sentiments, et j’ai plutôt tendance à me ratatiner sur moi quand je prends conscience du regard de Ben qui s’attarde longtemps sur moi, plutôt que de saisir l’opportunité et lui proposer de sortir un soir. Même si, en soit, c’est ce que j’ai fais. Enfin, c’est ce qu’il a fait. Mais comme premier rencard, on organise mieux qu’une planque qui s’apprête à durer des heures devant un établissement à la façade aussi harmonieuse que l’ancien QG de la Garde Rouge. Mais bon, vous me direz, l’immeuble a au moins l’avantage de tenir debout comparé au premier bataillon des soldats. Et puis, ça fait partie de notre job, en tant que détectives.
Je soupire distraitement, lançant un coup d’œil discret à mon voisin par le biais du rétroviseur intérieur. Le visuel rendu est assez tordu en réalité, puisque je dois me tortiller sur mon siège pour vraiment avoir le reflet de Ben par le petit appareil, ce qui me donne un air bien plus ridicule qu’autre chose. Je retiens un juron, grimaçant un sourire quand Ben me lance un regard curieux, et j’hausse les épaules en tentant de me justifier bêtement. « Pfiou, j’avais oublié que c’était toujours un combat pour pouvoir bouger les sièges avant » fis-je, en sentant enfin la manivelle supposée contrôler l’avancée ou le recul dudit siège sous ma main. Je retiens un cri victorieux, dévisageant toujours mon partenaire malgré moi, appréciant peut-être un peu trop le sentiment de bienséance qui me prend dès que je le vois. Mes joues sont en feu quand je me fais cette constatation, et j’en oublie mes dons naturels. Je prends conscience de l’existence de ces derniers quand la manette sous le siège reste dans ma main, cassée par mes bons soins dans un petit « plic » presque innocent. D’un coup, je me fige, redressée comme jamais sur mon siège. Ma tête se détourne et je me mets à dévisager le paysage en essayant de masquer ma bourde. Je prie pour que le détective à mes côtés n’ait absolument pas détecté ma bêtise du moment, et je fais tomber silencieusement le morceau brisé à mes pieds. D’un coup de talon, je glisse la chose sous le siège, et croise les doigts pour que j’ai le temps de réparer tout ça d’ici quelques temps, avant, de préférence, que le propriétaire de la voiture ne se rende compte de quoi que ce soit. Plus d’excuse bidon du genre, la prochaine fois, je me contente d’observer mon allié de profil, c’est une promesse que je me fais.
Ou bien, je ne le regarde pas du tout et me focalise sur l’affaire qui nous intéresse ce soir. Oui, ça peut-être une bonne idée, sachant que celle-ci pourrait se révéler être la plus grosse histoire de l’année. Des disparitions en masse, qui touchent des proches de résistants ou de potentiels émergés, accumulées, qui plus est, sur les quatre derniers mois, autant dire que ça a l’air de sortir d’un énorme complot. Pourtant, grâce à Ben, et suite à nos recherches, on a découvert que pas moins de treize personnes sont portées disparues depuis des semaines, sans, étrangement, que qui que ce soit daigne gérer leur cas. La police ? Les agents sont trop débordés pour tout gérer, des affiches sont placardées, affiches qui, ironiquement, sont apposées dans les locaux mais pas à l’extérieur de leurs murs. La Garde Rouge ? Ah, probablement que ces fichiers sont enterrés consciencieusement quelque part, tandis que le SHIELD n’a pas que ça a à gérer. En somme, il n’y a plus que les Insomniacs de l’enfer pour s’intéresser à ce dossier, autrement tout le monde s’en fout. Et c’est franchement inquiétant. Je lis à toute vitesse une dernière synthèse, rédigée pas plus tard que la veille par nos mains expertes à Ben et moi, avant de rabattre ma tête sur le siège, en un souffle lourd. J’ose – enfin – tourner la tête pour m’adresser à Ben, quand il me devance, hésitant à prononcer quelques mots. J’attends sagement la suite de sa première phrase, et je lâche un sourire, répondant déjà du tac au tac : « Moi aussi, tu sais… » Ou pas. Le nom de Paige qui sort soudainement de la bouche du concerné me fait l’effet d’une douche froide. Oui, bon, mon amie est canon, et elle a clairement du talent, et elle est hyper badass. Mais bon, j’aurais aimé qu’il la mentionne en d’autres circonstances, genre je ne sais pas… en guise de onzième joueur dans l’équipe de football du coin ? Je grince des dents, me pince également intérieurement la peau, maudissant ma réaction puérile. En secouant la tête, je rétorque malgré tout entre mes mâchoires crispées : « Oh bah, si ce n’est que ça, si tu veux je peux l’appeler pour qu’elle prenne ma place. Je suis sûre qu’elle appréciera l’expérience pour valider un peu plus sa formation. » La proposition est à moitié ironique, à moitié sérieuse, et je me rends compte qu’elle a également été exprimée un peu plus sèchement que prévu. Oops. Oui bon, déso pas déso, mais je n’ai pas seulement envie de combler le trou du moment.
Serrant un peu trop fortement le dossier que j’ai dans les mains depuis de longues minutes désormais, je tente de défroisser nerveusement le papier alors que je relance le sujet sérieux, comme pour éviter de partager mon désarroi sentimental de l’instant : « Tu penses vraiment qu’on a une chance de choper notre cible dans le coin ? » Parce que bon, des fois, c’est à se demander ce qu’on fout là. Et sinon, Ben, tu penses que j’ai une chance de te pécho enfin ou je dois te laisser à Paige ? Oh, je déraille. Mon cerveau part en vrille, et je retiens ma langue de fourcher de justesse, grommelant quelques mots inintelligibles à la place, histoire de couvrir cette jalousie soudainement éprouvée. Damn, ce que ce Spider peut me faire de l’effet, ça devient un peu trop intense.
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Benjamin Reilly
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Jeu 13 Fév - 23:27
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Non mais oui, Ben, mais quelle MERVEILLEUSE idée de dire une chose pareille. Tu veux pas lui montrer ton historique Tinder aussi, tant que t’y es ? Bon d’accord, j’ai pas de compte Tinder mais c’est à peu près la même chose. J’ai paniqué et j’ai dit n’importe quoi au lieu de dire ce que je devais dire à la base. Un freinage à toute vitesse pour faire un tonneau magistral et finir dans le fossé. Pour affronter des mecs qui font dix fois ma taille et mon poids, y’a du monde mais pour dire un truc simple à une personne que j’apprécie, y’a plus personne. Si je n’avais pas le regard incrédule de Gwen braqué sur moi, je serais probablement en train d’hurler de frustration contre moi-même en laissant retomber ma tête sur le volant pour m’empêcher d’être aussi bête. Je déglutis en fuyant le regard de l’araignée blonde, honteux de ma stupidité. Je donnerais n’importe quoi pour qu’il se passe un truc, histoire d’effacer la gaffe monumentale que je viens de commettre. En espérant que Gwen ne relève pas ma bêtise. Bah tiens, bah oui, elle l’a relevé. Bah forcément, je m’attendais à quoi, aussi ? J’ai envie de disparaître. Que mon siège m’avale, oups. Comme ça, elle sera trop occupée à tenter de comprendre ce qui a pu se passer pour être agacée par les choses insensées qui sortent de ma bouche quand je panique.
Je cligne des yeux devant sa réponse. Mais vraiment, je mérite des baffes. Les mots de Gwen ne sont pas aussi chaleureux que je l’aimerais. J’ai merdé. Et en beauté. J’ouvre la bouche pour tenter de me dépatouiller mais vu ce que ça a donné la dernière fois - il y a une dizaine de secondes, donc - je la referme en me disant que je ferais mieux de me taire pour de bon et de rester fixé sur l’objectif. Je braque mon regard sur la rue, voyant du coin de l’oeil le sort que Gwen réserve au dossier qu’elle a entre les mains. Je pensais pas que ça la vexerait autant. Et encore moins qu’elle le prendrait comme ça. Et je me sens vraiment stupide du coup. Je suis déjà pas bien malin en temps normal et la proximité de Gwen n’arrange pas mon cas. Je risque un regard sur le papier qu’elle défroisse, m’estimant chanceux que ce soit pas ma tête à la place. Mince, je voulais juste faire la conversation et ne pas passer pour un gros lourdingue. Je me racle la gorge en serrant le volant. Vite, faites qu’il se passe un truc ! N’importe quoi ! Au point où j’en suis, je serais même heureux de voir un Osborn sur son planeur si ça peut m’extirper de la situation gênante dans laquelle je viens de me mettre. Et là, miracle, Gwen change de sujet. Autant dire que je ne perds pas une seconde pour m’y raccrocher.
- Hum. Je ne sais pas. Dans l’idéal, ce serait chouette que ça arrive, histoire qu’on fasse pas ça pour rien.
Les détails des dossiers sont encore frais dans ma tête, puisqu’on a fait la synthèse hier. Cet endroit est l’une des seules pistes qu’on a et si on ne trouve rien, le seul indice que nous possédons va partir en fumée. Il faudra soit repartir de zéro soit attendre qu’un nouveau dossier apparaisse potentiellement dans la pile. Et autant dire tout de suite que ni Gwen ni moi ne voulons que ça arrive. Il y a déjà trop de disparitions. Treize, c’est énorme. Tout le monde a l’air de s’en foutre. Et maintenant qu’on s’en est mêlés, c’est devenu notre responsabilité. Comme les foutus super-héros que nous sommes. Je lâche un rire :
- Je serais presque tenté d’aller fouiner mais… j’ai pas l’impression que ce soit une bonne idée. Rentrer par effraction, c’est pas génial.
Comme si ça m’avait déjà arrêté. A qui je veux faire avaler ça ? Je marque un silence avant de soupirer et de me redresser. Oh puis merde. Ça ne m’a jamais arrêté, en effet. Pourquoi ça changerait maintenant ? Treize personnes. On me pardonnera mon manque de subtilité. Puis c’est pas comme si les portes pouvaient m’arrêter, maintenant. Enfin, si, elles le peuvent. Parce que je n’ai toujours pas retrouvé une maîtrise parfaite de ces pouvoirs. Ceci dit, m’infiltrer discrètement à l’aide de mes toiles ne devrait pas poser de problème. Et puis, je ne suis pas tout seul sur le coup. On est deux à pouvoir le faire. Deux araignées. Je défais ma ceinture. Je n’ai jamais été très patient, de toute manière. J’ai besoin d’action et surtout de faire quelque chose qui m’empêchera de m’embourber encore plus dans ma bêtise. J'ai déjà la main sur la poignée de la porte quand je me tourne en direction de Gwen :
- On peut tenter de se rapprocher et trouver un point de vue plus… en hauteur ?
L'art de se contredire en deux phrases. Mais tant pis. Je suis plus à ça près. Nous sommes des Spider, après tout. Quand la vie te donne des citrons, fais-en une limonade. C’est pareil avec les pouvoirs.
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Gwen Stacy
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Ah, je vous jure, mettez deux araignées ensemble, et c’est la catastrophe assurée. Entre Ben et son talent légendaire de parolier estimé, et moi-même et mon incapacité à saisir les perches pour l’inviter, je crois qu’on forme un duo d’enfer. Mais vraiment, pour le coup, même Mephisto ne pourrait rêver meilleur tourment que celui de nous faire passer pour des imbéciles finis l’un envers l’autre, et ce pour l’éternité. C’est une malédiction de Spider ou quoi ? On passe notre vite à nous reluquer en douce, mais on n’est pas capable de s’avouer nos sentiments. A croire que notre cœur est soit enserré dans notre toile, soit qu’on ait réalisé un bâillon de fortune avec nos pouvoirs d’insecte à huit pattes. En bref, on est débile. Et oui, je sais, je peux très bien me faire des idées. Peut-être que toutes les fois où j’ai senti le regard de Ben sur moi, c’était juste parce qu’il se sentait gêné vis-à-vis de moi. Vous imaginez ? Votre collègue pour lequel vous en pincez veut en fait sortir avec votre amie et secrétaire, bientôt futur détective. La gênance, effectivement, que ce serait pour moi. Je ne suis pas sûre que je saurais le supporter, en vérité. Mais bon, ce n’est pas parce qu’on est des Spiders qu’on doit forcément se coller ensemble, hein ? On forme un bon duo professionnellement parlant, mais personnellement, c’est autre chose. Peut-être que c’est mieux ainsi. Même si ma jalousie va, à ce stade, me titiller autant que mon sixième sens en présence de Ben, tel un représentant du danger pour mon palpitant un peu trop chauffé à vif.
Je soupire, essayant de mettre de côtés mes sentiments. Au diable mon ego froissé, on a treize personnes à retrouver. Et ça, c’est bien plus important que tout le reste, même si nos pistes pour mettre la main sur les disparus sont… well, assez inexistantes. A part cette ruelle, autant dire qu’on n’a rien. Et même planqués devant cet endroit, on n’est pas certain de trouver quoi que ce soit qui puisse aider notre cas. A ce stade, c’est miraculeux qu’on ait même relevé cet indice minime. A savoir que le dernier endroit où la plupart des personnes disparues ont été localisées, c’était dans ces environs. Ça a demandé un travail minutieux pour faire le lien. Des appels auprès des opérateurs des mobiles des disparus, des interviews menées avec les proches inquiétés, des calculs de données sur notre système gps… Bref, des tonnes de travail. On n’a pas d’endroit spécifique, au final, on a juste pu restreindre la zone à cette ruelle, à priori déserte. Il y a certes des bâtiments aux alentours, mais rien qui ne sort de l’ordinaire. Des petits commerces, des épiceries, des pressings, et des logements, parce qu’il s’agit majoritairement de copropriétés dédiées à l’habitation. Alors quoi, qu’est-ce qu’on attend là ? Bah, peut-être bien un déclic. Un miracle, qui sait, une flèche qui s’illumine pour nous indiquer le chemin. J’ai écumé toutes les options dans ma tête : un passage par les égouts, des endroits secrets dont l’ouverture reste à repérer… vous savez, un peu comme ces boîtes de nuits qu’on découvre dans les films, où ça passe par une porte minable mais étrangement renforcée, avec un videur qui sort de l’ombre pour vous demander le mot de passe et vous laisser entrer. Bon, c’est sûr que je pars un peu loin dans le délire, mais ça reste plausible. Si treize personnes disparaissent sans laisser de traces, ce n’est pas une boîte de nuit secrète qui va choquer bien plus la populace. Mais ce qu’il faut retenir, c’est surtout que ces gens là ne peuvent pas s’être envolés. Ils sont forcément quelque part, il faut juste trouver le lieu concerné. Je souffle, plutôt de crainte que tout ça ne mène à rien, quand mon équipier fait une proposition alléchante. Mon sourire est loin de repousser l’idée, pas plus que mon commentaire qui suit : « Difficile de rentrer par effraction dans une ruelle déserte. Et puis, il y a pleiiiiiin de points de vue alentours, ce n’est pas interdit de se poser pour profiter de la vue, si ? » A croire que non, car Ben est déjà prêt à sortir de la voiture sans plus d’informations. Bon, moi ça me va. Au diable les formalités légales, des vies sont en jeu. On discutera de nos méthodes plus tard, si on se fait choper. Si, je dis bien. Je crois qu’on a commis bien pire dans nos vies passées. « Le dernier en haut est une poule mouillée. » décidai-je alors, en sortant prestement de la bagnole à mon tour.
D’un mouvement fluide du poignet, je tends mon bras pour activer mon lance-toiles. Je ne suis pas encore hyper familière avec l’équipement, comme s’il me manquait encore certaines connaissances aiguisées pour bien les utiliser. Ce n’est donc pas étonnant que les premiers jets échappés s’éclatent au sol, m’humiliant méchamment. Bon sang, je ne peux pas passer pour une professionnelle auprès de mon confrère, juste pendant quelques instants ? Après une bataille silencieuse de quelques secondes à peine, je parviens enfin à contrôler ces machins. Ma montée est un peu bancale aussi, mais j’arrive à atteindre le haut d’un building de sept étages, et un toit en supplément. Malheureusement pour moi, je débarque en deuxième position, ce qui en dit long sur mon état. « J’ai dit le dernier arrivé ? Nooon, je parlais du premier bien sûr, faut profiter d’être une araignée après tout. » Ouais, c’est ça, et la mère Poularde, elle a gobé tes mensonges peut-être ?
Je me tais et me pose sur la couverture, m’appuyant contre un abord de celle-ci pour me pencher légèrement en avant. On a une bonne vue sur la ruelle, mais il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent quand même. Qu’est-ce qu’on espérait ? Qu’une fois lancés sur nos toiles, on trouverait la solution directe à notre problème ? Hmm, ça n’a pas l’air de marcher comme ça. Dans le noir complet et le silence le plus total, pour le moment, on n’arrive à rien repérer. Il faut dire qu’on est limité dans nos capacités. Ce n’est pas comme si on avait une vue rayon-x comme certains, permettant de voir au-delà des matières et révéler des caches secrètes au grand jour. « Uh, t’as pas amené des lunettes à vision infrarouge non ? On ne voit rien. » Je me lamente un peu, mais c’est la triste vérité. « Je crois qu’on va avoir encore du temps à tuer. » On pourrait se rapprocher, mais encore faudrait-il savoir vers où exactement. L’avantage de notre position, c’est que si quelqu’un s’approche en douce, on pourra le repérer. Mais si on se dévoile en voulant déterrer un endroit miraculé, on risque de faire ça pour rien. Je me mords les lèvres. « La prochaine fois, je ramène moi-même les bougies et la table pour notre dîner aux chandelles. Que notre rencard soit mieux que ça. » Wait what ? Je viens de dire quoi là ? « Enfin, pas que je voulais t’inviter à sortir ce soir en dehors du cadre professionnel, je veux dire… » La ferme, Gwen. Si, je voulais. Mais il a pensé à Paige. Alors non en fait. Et puis un rencard sur un toit ? C’est quoi ce plan. Ce serait mieux de le faire sous une nuit étoilée d’abord, pas quand elle est complètement noire, avec simplement des nuages en guise de motifs guillerets. Oh et puis merde tiens.
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Je vais être honnête. Même si l’ambiance général n’est pas folichonne sur Genosha en ce moment - le gouvernement qui ne prend même plus la peine de cacher ses dérives totalitaires, les souvenirs de tout le monde qui reviennent progressivement, les enlèvements… il y a vraiment beaucoup trop d’éléments dans cette liste, ça devient plus qu’inquiétant - il y a une chose que je rêve de faire depuis des mois. Passer par la phase éveil spirituel m’a fait réaliser un tas de trucs, comme mon envie de faire table rase du passé et de vivre enfin pour moi. Dans cette to-do list de l’enfer, je vais pouvoir cocher une case. En relevant la manche de ma veste, je sors de la voiture sitôt que Gwen lance le défi. L’excitation prend le pas et j’en oublie presque ce qu’on est venu faire au départ. Mon poignet effectue un mouvement similaire à celui de ma collègue et je referme aussitôt ma main sur le fil qui vient se coller sur le point d’appui que je vise. Je me retiens de rire devant l’essai raté de Gwen. Parce que je tiens à la vie déjà, voilà, mais aussi parce que mes premières tentatives de ré-appropriation du lance-toile ont eu le même résultat. Et comme je suis fair-play, j’attends donc qu’elle retente et parvienne à fixer son fil pour m’élancer dans les airs. La sensation du vent et de la vitesse, c’est peut-être ce que je préfère par-dessus le reste. Ça et la satisfaction d’un travail bien fait. Ce qui rend la chose plaisante, c’est que je ne suis pas le seul à voltiger et à passer de toile en toile. Non seulement je suis en ravissante compagnie, mais je suis également en présence de quelqu’un qui sait ce que ça fait, pour la première fois depuis un bail. La voltige avec ses semblables, c’est une sensation qui vaut toutes les pizzas du monde. Et c'est un truc que j'avais vraiment envie de faire depuis que j'ai retrouvé mes souvenirs et mes capacités. Je surveille d’un oeil discret la progression de Gwen, pour m’assurer qu’elle suit mais également que je conserve mon avance sur elle, parce que je compte gagner cette course. Pour une fois que je suis bon à quelque chose et que j’ai l’occasion de briller sans me ridiculiser devant elle une seconde plus tard, je ne vais absolument pas me priver.
En vérité, je la précède de quelques secondes seulement. Mais je fais semblant d’être à l’aise en poussant le vice jusqu’à m’asseoir sur le bord du toit sans paraître fatigué. Un genou replié, l’autre jambe balançant dans le vide et je suis prêt à avoir l’air sûr de moi quelques secondes. Effet garanti. Ainsi, quelques instants plus tard, lorsque Gwen apparaît, je lui offre un sourire victorieux. Haussant un sourcil à sa remarque en secouant doucement la tête. Ben voyons. Je quitte mon perchoir pour me placer à côté d’elle. Ce point d’observation était une bonne idée sur le papier. Mais dans les faits… On y voit aussi bien que dans l’épisode trois de la dernière saison de Game Of Thrones. La Longue Nuit, c’est le cas de le dire. Je grommelle en m’écartant du parapet alors que Gwen lit dans mes pensées. Du temps à tuer, ouaip. Au moins, ça nous a fait une petite balade dans les airs.
- Fais moi penser à acheter le kit de l’espion débutant, la prochaine fois. Ils ont des super jumelles, dedans, il paraît.
Tout en m’adossant au muret qui nous sépare du vide, je regarde mon téléphone rapidement. On a encore des longues heures devant nous, visiblement. On est sans doute mieux ici que dans la voiture, certes. Mais nous ne sommes pas plus avancé sur l’affaire. Je me demande si c’est possible d’intégrer une vision nocturne sur le costume d’araignée. Probablement. Encore faut-il que je trouve comment faire et que je trouve quelqu’un qui a le matos pour ça. Ça pourrait être une bonne idée, ça. J’aime ma tenue d’araignée mais elle a désespérément besoin que je l’actualise et que je la modernise un peu. En rangeant mon téléphone dans la poche de ma veste, je redresse le menton quand j’entends la voix de Gwen à côté de moi. Je m’apprête à hocher la tête avant de comprendre ce qu’elle vient de dire. Le mot « rencard » suffit à créer une surchauffe dans mon système nerveux et je bloque, fixant droit devant moi. Elle a bien dit ce que je pense ? Mes neurones lancent une tentative de redémarrage en mode sans échec.
- Euh… Et bien… Les bougies pourraient être une bonne idée… Trimballer une table devrait être moins facile mais…
Mais qu’est-ce que je raconte, encore ? Je redresse les épaules et prend une pose plus détendue pour cacher que je suis un gland. Je peux presque entendre mes frangins rire de mon malheur et de mon incapacité à communiquer avec Gwen sans passer pour un demeuré. Une main sur le muret, l’autre derrière la nuque, je tente un sourire qui ressemble davantage à une grimace. Comment je suis censé réagir quand la fille qui me plaît me dit ça ? Est-ce qu’elle est sérieuse ou est-ce qu’elle a dit ça sur le ton de la plaisanterie ? On est des sacrés blagueurs chez les Spider, donc pardonnez-moi de douter. Je baisse les yeux en soupirant, agacé par moi-même. Le bref espoir que l’intérêt que je lui porte soit réciproque meurt dans l’oeuf à la suite de sa phrase.
- Oh… C’est…
Arrête de bredouiller, bordel ! Je vais vraiment devenir Scarlet Spider, à ce rythme. Mon teint doit être aussi rouge que le masque derrière lequel je me dissimule. Je me râcle la gorge pour me reprendre. Heureusement que je suis plus sûr de moi quand je dois botter des derrières, hein ? Et avant que mon cerveau idiot ne se mette à s’épancher sur celui de Gwen, je reprends :
- Admettons que je sois quelqu’un d’intelligent deux secondes et que je sois capable de m’exprimer convenablement en ta présence sans être troublé, tu veux bien ?
Je prends une grande inspiration, me file un coup de pied métaphorique et poursuis :
- La vérité, c’est que ça ne me déplairait pas, un rencard avec toi. Même si c’est sur un toit, dans un coin douteux. J’ai juste peur de tout gâcher en ouvrant mon grand bec comme je viens de le faire et en imaginant des choses qui n’ont peut-être pas lieu d’être. Je veux dire… Je mentirais si je disais que je ne suis pas intéressé par toi et que ta présence me laisse indifférent. Et comme tu l’as sans doute remarqué, j’ai pas mon pareil pour interpréter des signes qui sont sans doute juste dans ma tête et rendre ça gênant. Je…Je ferais mieux de me taire avant de m’enfoncer davantage, je crois.
Finalement, c’est pas plus mal qu’on n’y voit pas grand chose, sur ce toit. Avec un peu de chance, ça dissimulera mon teint écrevisse et l’envie que j’ai d’embrasser Gwen. Je meurs d’envie de franchir le pas mais j’ai peur d’avoir mal interprété. Et si c’était bien une blague de la part de Gwen, je viens de me taper un semi-monologue dessus sans raison. Deux fois plus gênant, donc.
Ⓒslytbitch.
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