earth lungs [Norrin]

♚ earth lungs ♚

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Il fait glisser la tirette de son sac, alors qu’un aboiement se fait entendre à côté de lui. Un sourire sur le visage, donnant une caresse sur la tête de l’animal, quelques paroles pour le rassurer, lui promettant de revenir aussi vite que possible. Lui demandant de ne pas le regarder de cette manière « Rha, tu sais bien que si je le pouvais, tu viendrais avec moi, ma belle ». Mais pour l’heure, il la laisse au bon soin de cette jeune femme qui n’attendait qu’une chose pouvoir récupérer l’animal de compagnie. Il vérifie son matériel, qu’il avait bien pris tout ce dont il avait besoin, camera, drone, carte et bien d’autre chose en vue de son voyage. Il se répète la liste dans sa tête, énumère chaque chose qu’il devait prendre sans oublier cet appareil photo argentique qu’il trimballait partout. Sloan le range soigneusement, alors que son téléphone retenti, le cale entre son épaule et son oreille. « Allo ?... Ok j’arrive dans quelques secondes le temps de vérifier les derniers détails. » Il avance dans son appartement, reprenant dans sa main droit, tout en se dirigeant vers sa cuisine, quelques croquettes dans la gamelle. « Je prends ma veste et je descends.» Il enfile sa veste, mets un sac à son dos, lançant un autre sur son épaule, pour attraper un dernier par la hanse. Une dernière caresse, puis le voilà partie.

Une expédition, proposer à un ami qui comme lui aimait voyager et rencontrer lors d’un de leur périple. Un duo qui s’était formé, une amitié s’était forgé et depuis plusieurs voyage s’en était suivis. Bien souvent, contre ce monde qui ne prend pas soin de leur habitat dénonçant ce qui est alors cacher au reste du monde commun. Voilà un passion qu’il partage avec cet homme Norrin Radd, homme d’affaire qui aurait pu être désagréable au photographe et pourtant, il est un homme qu’il apprécie grandement. Homme, aux convictions peu orthodoxe pour un de ses lobbyistes, désirant laisser un emprunt positif sur dans ce monde qui les accueillait. Il ne fut donc pas anormal que ce fut à lui que Sloan était venu proposer cette expédition. Un documentaire, relatant la mort croisant du plus grand poumon de la terre et sans hésiter, l’homme avait répondu présent pour cette aventure.

Les voilà donc partie tout deux, dans ce voyage qu’ils avaient préparé dans les moindre détail, chaque étape avait été pensé, chaque endroit avait été analysé dans la mesure du possible. Seul l'imprévu n’avait pas été pris en compte, même s’ils savent tout deux qu’il y en aurait sûrement. Car ce genre d’opération comprend toujours des risques, ce n’est pas ce qui va les arrêter, car Sloan a toujours cette détermination qu’il retrouve chez Norrin. Alors, dans l’avion, il revoit les étapes, et les endroits les plus intéressant, dépliant une carte pour faire le point encore une fois et parler de l’approche qu’ils veulent tout deux approcher. « La faudra qu’on trouve un chemin et faire attention. » Le temps passe dans cet avion, si bien qu’ à un moment, après quelque discussion, l’anglais s’endort légèrement laissant son esprit partir pour ne revenir qu’à l’atterrissage. Partant avec son ami pour leur première destination.

Périple semé d’embûche, d’endroit sûrement sous surveillance, mais cela n’avait jamais arrêter l’explorateur, lui qui dés son plus jeune âge avait déjà défier les autorités par divers larcins. Peu reluisant pour l’homme qu’il est devenu, mais avait son utilité. « Je vais envoyer le drone pour déjà filmer du ciel. » Alors, il ouvre ce sac, commence à chipoter sur les commande, envoyant le drone dans les air et leur donner les premières images de cette endroit qui petit à petit se faisait manger par la folie humaine

Ⓒslytbitch.

Earth Lungs

Sloan & Norrin

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A l’arrière de la voiture, le brun consulte sa montre, afin de prendre connaissance du timing, dans l’espoir qu’il soit respecté. Fort heureusement pour lui, il n’est ni en retard, ni trop avance, mais bien pile dans les temps pour rejoindre l’adresse indiquée. Il profite de ce moment de répit pour faire une dernière fois le point sur les affaires amenées, ainsi que sur sa propre tenue qu’il espère appropriée. Après tout, autant tirer parti de ce dernier instant où les voitures sont utilisées, où les routes dominent encore l’itinéraire avant de ne plus pouvoir y accéder. En soufflant, Norrin tâte ses poches, vérifie la fiabilité de ses vêtements. Bien qu’une expédition soit programmée depuis longtemps avec un vieil ami explorateur, le philosophe n’a pas pour autant choisi des vêtements si spécifiques que cela à son voyage. Le pantalon ample avec plusieurs poches est du type cargo, d’une couleur brune qui s’assemble parfaitement avec son t-shirt gris et sa veste aux tons ivoires. Malgré tout, il faut bien reconnaître que ses vêtements du jour tranchent avec ceux qu’il a l’habitude de porter depuis qu’il s’est réorienté. Les costumes sur-mesure du lobbyiste ne sont en effet pas des plus appropriés pour le voyage prévu, et l’homme peut certainement se sentir bien plus à son aise ainsi apprêté. Pendant que le chauffeur suit tranquillement la circulation, le Radd se saisit de son sac à dos, ni trop lourd, ni trop léger, pour être sûr de n’avoir rien oublié. Bien qu’il n’ait pas la même fonction que son compagnon de voyage, un appareil photo traîne malgré tout dans ses bagages. Gourde, boussole, et couteau de randonnée, entre autres outillages, accompagnent le tout, arme blanche non point amenée pour blesser qui que ce soit, mais simplement pour aider en cas de besoin face à de quelconques obstacles. Après tout, c’est la jungle qu’il s’apprête à affronter, Norrin, et il y a bien des choses qui peuvent se passer dans cette zone certes reculée, mais déjà infestée par l’humanité.

Glissant sa casquette à visière dans une de ses poches, l’ancien professeur remercie son chauffeur et glisse quelques billets dans sa main alors qu’il est parvenu à destination. Sortant de la voiture, il sonne aussitôt son ami et allié dans cette entreprise, Sloan Marshall, un reporter-photographe qui l’a convié à le rejoindre pour son documentaire. Le brun n’a aucunement hésité à dire oui à une telle proposition, se sentant lui-même dans ce besoin de défendre la nature et ses droits, autant que l’humanité, si tant est qu’elle soit du bon côté. Il a, par ailleurs, rencontré l’anglais lors d’un ses voyages alors qu’il ne pouvait plus supporter Genosha et sa populace indécente, et a depuis beaucoup échangé avec lui, le suivant dans certaines de ses excursions. Celle-ci n’échappe pas à la tradition, et ce sont deux vaillants explorateurs qui vont découvrir l’Amazonie, et surtout tenter de mettre la lumière sur la nature si violemment agressée par les hommes et leurs envies de gouverner. Lorsque son ami sort enfin de son chez-lui, Radd lui sourit, serrant son bras en une accolade respectueuse, détaillant également sa silhouette. « J’espère que ton amie n’a pas été trop déçue de ne pouvoir nous accompagner. » L’homme parle bien entendu de la fidèle chienne du photographe, qui ne le quitterait pour rien au monde. Néanmoins, c’est toujours compliqué de faire le tour du monde et de se rendre dans des lieux autant convoités que dangereux avec un animal, par conséquent la bête doit se faire à l’idée de parfois être écartée des pistes qui seront foulées. Les salutations échangées, les deux hommes s’en vont rejoindre l’aéroport pour prendre leur vol, les airs étant la solution la plus adéquate pour les rapprocher de leur direction décidée. Ils échangent sur le plan, revoient certains chemins à prendre comme à éviter. A la mention du danger de Sloan, le philosophe hoche la tête, tout en commentant, peut-être un tantinet amer : « A voir de qui on doit vraiment se méfier. Les indigènes qui défendent leurs terres ou les ouvriers qui cherchent à les creuser. » L’un comme l’autre défend des causes qui leurs sont propres, plus ou moins justes toutefois. Souvent, cela se résume à la nature contre la technologie. Les peuples retranchés pouvant amener à user de certains moyens si cela leur permet de préserver leurs territoires, au même titre que ces grandes pontes d’entrepreneurs qui sont capables d’aller bien loin pour asservir leur pouvoir. Norrin aimerait ne pas prendre parti, mais forcément, son cœur balance, penche pour ces gens qui ne demandent qu’à vivre en paix, quand ses consœurs et confrères veulent exploiter la zone à leurs intérêts. Pour autant, il sait aussi que tout n’est ni noir, ni blanc, et qu’il y a du gris de tous les côtés, quoi qu’il puisse vouloir en penser.

Le vol se passe finalement rapidement, et bientôt, parvenus à la frontière entre le Brésil et le Venezuela, les explorateurs mettent pied à terre. Le lobbyiste laisse Sloan prendre les choses en main, ne voulant certainement pas ruiner le travail du photographe. Le documentaire est important, par bien des égards, il peut permettre de lever le voile sur un sujet fort peu discuté dans la vie de tous les jours. « La vue de là-haut doit être magnifique. » Il murmure alors qu’il suit le drone des yeux, presque jaloux de cette possibilité de s’envoler si haut dans le ciel. L’homme pose ses mains sur ses reins, savoure le paysage encore innocent, juste avant de s’enfoncer dans la jungle aux multiples possibilités. Une fois le signal donné, en effet, les deux voyageurs entament leur périple à pied, et c’est au bout de quelques minutes de marche que le Radd confesse : « J’ai pu discuter avec le taxi avant de venir chez toi. Apparemment, il y a quelques jours à peine, un énorme incendie a ravagé la forêt, un peu plus à l’Est de notre position. Il y a des chances que l’on assiste aux conséquences du feu. » Et cela pourrait être utile de le montrer dans le documentaire, bien qu’il n’en dise rien de plus. Parce qu’il y a tellement de choses à dévoiler, sans qu’il n’y ait assez de temps pour tout exploiter.

(c) oxymort

Incendie:

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Il regardait le drone s’envoler doucement vers les cieux, un sourire sur le visage aux paroles de son ami. « Quand on ne détruit pas les forêts, sûrement ». Son regard se plongeait sur l’écran de la caméra, regardant les premières images volé d’une faune encore intacte de ce cancer qu’était pour elle, l’homme. Image parsemer de verts au relief laissant songeur face au mystère que la canopée entretenait. Un monde donnant envie de s’y plonger pour voir la beauté qu’elle recelait. Sloan montrait les images à son ami, lui offrant ce spectacle. Puis doucement il faisait revenir auprès d'eux, le remis dans son sac, s’enfonçant petit à petit dans cette jungle, mettant son sac à dos sur ses épaules.

Marquant la terre de leur pas, ils avançaient dans cette jungle, Sloan prenant quelques photos qu’il jugeait refléter la beauté des lieux, insecte en macro, autre animal entre aperçu dans les auteurs. Il entendait les paroles de son ami, lui indiquant un lieu ou cette nature était soudainement partie en fumée. Un hochement de la tête et voilà déjà l’explorateur en train de parler à leur guide, lui demandant de les conduire vers cette zone. Quelques paroles prononcées, montrant une certaine réticence, le photographe négocie tant bien que mal avec cet homme, promettant plus d’argent et après quelques secondes. « Il va nous conduire là-bas. Ainsi, je pourrais faire des photos et des plan avec les drones des conséquences de la déforestation et réchauffement climatique. » Il ne sait plus depuis quand il se bat pour montrer la plus grosse erreur de l’humanité, montré cet égoïsme dont l’homme faisait preuve en se croyant maître d’une planète qui leur avait tous donner pour que chaque être vivant puisse s’épanouir en son sein. Et il était heureux de voir, qu’il avait trouvé en Norrin, une personne soucieuse de l’état de l’habitant dans lequel tout le monde vivait et prêt à le suivre dans cette aventure pour dénoncer la destruction de ce monde qui n’avait fait que les protéger jusqu’à présent.

Le guide les conduisait au travers de la jungle, s’enfonçant un peu plus dans cette végétation plus dense comparé aux forêts dont ils en avaient l’habitude « Fait attention où tu marches, et ce, à quoi tu t’accroches. » Un accident était vite arrivé, surtout dans ce lieu qui bien magnifique recelait bien des dangers auquel on ne voulait pas vraiment se frotter. Marchant dans cette faune, petit à petit, cette odeur, de brûler venait lécher ses narines de plus en plus jusqu’à ce qu’ils trouvaient enfin le lien dont on avait parlé au lobbyiste. Un regarde vers son ami « Je crois qu’on a trouvé ce qu’on cherchait. » Un air contrarié sur le visage de Sloan, se mélangeant à une colère dissimulé. Il avançait un peu plus, alors que leur guide restait en arrière, préparant son sac avec le drone. Pour immortaliser ce moment bien tragique dans l’histoire de cette forêt qui malgré toute la résistance qu’elle avait montré jusqu’à présent, subissait les conséquences de la folie de grandeur de l’être humain. Sloan se retournait vers son ami, sortant le drone tout en lui demandant. « Tu veux le piloter ? ». Il ne voulait pas que le Lobbyiste, reste là à le regarder sans rien faire, lui qui l’avait suivi dans cette aventure avec l’envie de faire bouger les choses comme Sloan l’avait également. « Moi, j’irai faire quelques photos. Alors autant que tu mettes un peu de ton empreinte dans cette exploration t’en dis quoi ? » Il lui tendait la manette, attendait qu’il la prenne pour commencer à s’aventurer un peu plus loin prendre en photo ces troncs d’arbre calcine juste après avoir ajouté à son ami « Et puis ainsi, tu gardes un œil sur moi. N’hésite pas à te rapprocher des arbres pour mieux filmer et faire de meilleures prises de vue… Sans casser le drone bien sûr. Et tu pourras m’appelle avec ça ». Montrant deux talkie-walkie dont il en donnait un à son ami. Un clin d’œil à son ami et le voilà partie dans recette encore fumant, un bandana autour de sa bouche. Un pied faisant craque un reste d’arbre, la fumer toujours présente. Sloan s’avançant prenant en photo un arbre encore rougeoyant, d’un côté fumant de l’autre. Il continuait son avancé, prenant son émetteur pour parler à son ami. « Tu as pu voir jusqu’où les dégâts s’étendent ? Ou c’est tellement grand qu’on n’en voit pas le bout ? »

Ⓒslytbitch.