✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Sam 11 Avr - 23:26
Repas des Dieux au Mont Olympe
C’était officiel : elle en avait Encore trop fait ! Luna regardait les plats devant elle, il y en avait pour quinze au moins. Non, ce n’était pas vrai elle ne s’ennuyait pas !!! Elle n’avait pas fait pour s’occuper tout un repas italien. Le tout avec entrée, plat et dessert. Bon le dessert avait été réalisé la veille mais quand même… S'étalaient devant elle, un cake tomate mozzarella, un plat de lasagnes pour quinze, des restes de fromage et un tiramisu pour autant de convives que les lasagnes. Elle y avait passé toute la matinée, mais elle en était fière. Après tout, si les recettes donnaient un temps de préparation, elle mettait le double, avec son bras plâtré. Elle n’avait quasiment plus de séquelles de la soirée Magnus, les bleus avaient disparu, les brûlures prenaient la même voie, restait le plâtre et ses côtes, mais elle en avait encore pour quelques semaines.
Restait à savoir ce qu’elle allait faire de tout ça, certes Anton avait un bon appétit, mais là, c’était un peu trop. Elle réfléchit à cela un petit moment avant de se rappeler la réaction des collègues de son compagnon lorsqu’elle avait eu l’audace de lui apporter une part du repas qu’elle avait préparé plus tôt dans la journée. Ils avaient tous eu l’air intéressés par l’odeur qui se dégageait du sac, mais surtout d’en connaître le contenu. Elle sourit avant de se décider à partir pour le QG de la Garde Rouge. Elle prit néanmoins le temps de se rendre présentable, le débardeur et pantalon de yoga, c’était confortable, mais quand même. Une fois parée, la jeune femme prépara le panier repas avant de sortir dans la rue, elle avait un peu de marche avant d’arriver au Quartier Général de la garde, elle était heureuse de pouvoir sortir, elle était active en temps normal, mais ses blessures avaient raison d’elle et cela commençait à peser sur le moral de la jeune femme. Bien qu’elle ait ses écouteurs dans les oreilles, Luna faisait attention à ce qui l’entourai. C’est fou le nombre de gens qui se retournait sur son passage alléché par l’odeur que dégageait son panier.
Arrivée en haut du Mont où se trouvait le Quartier Général, elle souffla un peu, la montée n’était aussi facile qu’il n’y paraissait, mais cela faisait du bien à Luna de sentir ses muscles lui faire mal, cela voulait dire qu’ils étaient en place.
L’Italienne se présenta à l’entrée, elle salua ceux qui s’y trouvaient, elle en avait vu deux sur les trois présents. Ils étaient malgré tout de beaux spécimens, peut être que la garde rouge devrait sortir un calendrier avec ses membres mis en valeur… Ce serait un bon moyen de faire monter la popularité de la garde.
-Bonjour Messieurs ! Je viens voir Anton si possible ! Et vous apporter le repas au passage.
Elle montra son panier pour prouver sa bonne foi. Elle regarda l’homme qu’elle ne connaissait pas, elle le détailla malgré elle du regard afin de jauger à quel potentiel adversaire elle pouvait avoir à faire. L’homme était relativement grand et essentiellement en muscle. Un beau bébé comme on dit… Mais qui ne valait pas le sien.
-Je ne crois pas vous avoir déjà vu dans le calendrier de la garde rouge. Fit-elle à son attention.
Elle avait dit cela sur le ton de la blague.
-Luna Archelune. Enchantée de vous rencontrer.
Charles B. Barton
Humain
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Codename : Trickshot.
Pouvoirs : Simple humain, mais de sérieuses compétences acquises :
✦ Maître archer & épéiste
✦ Tireur d'élite / maîtrise de tous types d'armes / objets du genre.
✦ Expert en combat / art martial
✦ Acrobate, stratège en chef, endurance, force, agilité et physique entretenus autant que possible.
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DCs : Un tiers du forum.
Pseudo : Renescence
Mar 14 Avr - 15:18
Repas des Dieux au Mont OlympeTu soupires alors que tu réponds à l’appel du talkie. Ton tour est passé pour la ronde, tu n’as pas vraiment de raison supplémentaire de rester à veiller dans le quartier. Tu es un peu soulagé, en toute honnêteté, et tu dois bien avouer que ce n’est pas trop ton délire que de partir en pleine ville simplement pour instaurer l’ordre rien que par ta présence et celle de tes collègues. Surtout que pour toi, ton rang n’est pas le même que les autres gardes, tu devrais te centrer uniquement sur la résistance avec l’équipe Ghost. Mais c’est Draven qui insiste, ou bien la Dynastie par son intermédiaire, alors tu te plies aux ordres sans rechigner, qu’importe le déplaisir accumulé. Au moins, tu peux te dire que ça te change de la routine et des interrogatoires menés pour trouver la nouvelle cache utilisée par les rebelles. Et puis, ça te permet aussi de te lier un peu mieux aux autres, à ces soldats qui connaissent l’île mieux que toi, tu dois bien le reconnaître. Après tout, tu es resté un long moment à l’étranger, au final, t’as encore pas mal de temps à rattraper. T’as perdu tes habitudes sur l’île, t’as même le sentiment de pas reconnaître les rues que tu traverses, quand bien même tu y as vécu des années. Mais ce sont là des années d’enfance et d’adolescence oubliées, qui ont laissé place à une carrure d’homme, grandi et bien plus responsable à ton goût.
Ce sont donc les mains posées sur ta ceinture par automatisme que tu reviens au Sommet Olympien. Un temps de pause ne te fera pas de mal, tu dois bien l’admettre. Tu transpires encore de ta dernière tournée, et tu n’aspires qu’à te laisser aller à un repos après une douche bien méritée. Mais tu t’arrêtes à l’entrée du QG plutôt qu’à ton logement directement, allant là échanger quelques banalités avec les deux gardiens affublés du rôle de veiller sur Utopia, aka le nom de code du bataillon des gardes rouges. Tu serres des poignées de mains avec des soldats aux noms mémorisés, tu les interroges sur leur opération menée. Pour eux aussi, c’est le quotidien, ils doivent se coller à quelques corvées du milieu. Des heures qu’ils sont immobilisés pour veiller sur les lieux, ce n’est pas forcément le job le plus palpitant quand on prend part à l’armée. Tu rigoles avec eux de ces tâches ingrates qui sont partie entière du travail, tu leurs promets monts et marées à l’occasion de futures rafles organisées. Tu aspires, tout comme eux, à un peu plus d’action, à des retrouvailles avec des résistants ou, à défaut, à de simples émergés qui doivent encore se découvrir. Vous en voulez, de cette guerre, vous voulez tous mettre un terme à ces menaces pesantes et instaurer une période plus pacifiée à Genosha. Si ce n’est que ce n’est pas encore demain la veille que ça arrivera.
Ton attention finit par être reportée sur une nouvelle venue, saluée également par les collègues du moment. Tu lui jettes un regard curieux, sa chevelure flamboyante ne te parle pas. Si ce n’est le soldat Diaz, tu ne connais pas beaucoup de rouquines ayant mis pied à terre à Utopia, alors tu es intrigué par sa présence. Mais elle semble être familière aux yeux des autres, alors tu évites de lui réserver un accueil froid. Au contraire, ça doit bien changer pour un public extérieur, mais tu te montres avenant alors que tu lui décoches un sourire amusé suite à ses remarques bien trouvées. « Vraiment ? C’est parce que vous ne vous êtes pas rendue à la bonne page. On m’a laissé le mois de décembre, il parait que je suis un cadeau tombé du ciel. » Tu rigoles franchement, la blague peut paraître poussive, mais elle est sortie naturellement, dans un moment plutôt bienvenu de simple détente. Tu repasseras pour la douche bien chaude, te voilà attiré par les arômes qui remontent du panier de la dame. « Charles Barton, mais tout le monde m’appelle Barney. Enchanté également. » Tu ne sais pas vraiment pourquoi, tu te mets à l’accompagner alors qu’elle continue sa route, à la recherche du soldat Anton. Future Miss Ivanov donc, tu en déduis. « Besoin d’aide avec ça ? » Tu désignes son panier, elle a l’air de l’avoir rempli à ras-bord, ce qui n’est pas sans te plaire. « Je pourrais vous amener à Ivanov, mais je crois bien que la cuisine devrait être votre premier stop. Ceci dit, je ne voudrais pas m’imposer sur votre itinéraire. » Mais la suggestion est laissée là, au moins pour la débarrasser de son poids porté. Et puis, rien ne vaut un bon repas ou un bon café pour connaître un peu plus la personne qui vous fait face, n’est-ce pas.
Les regards illuminés de plaisir des hommes de la Garde Rouge, à l’annonce de l’arrivée d'un potentiel repas, valaient tous les efforts qu'elle avait faits dans la matinée. Luna leur sourit avant de faire face à l’inconnu, celui-ci avait une bonne répartie, cela plaisait à la rousse, certes Anton était là souvent mais lorsqu'il s'absentait, il lui arrivait de trouver le temps long, alors un nouveau moyen d’user de son humour était le bienvenu.
-Il est vrai que je ne me suis arrêté qu'au Révolutionnaire Russe du mois d’octobre. Le charme glacial soviétique pour une Italienne, c’est tentant.
Joueuse et avec de la répartie ? Elle ? Non, ce n'est pas son genre. En même temps avec son métier et les gens qu’elle croisait au bar. Elle ne put s’empêcher d’ajouter les yeux pétillants d’amusement.
-Si on a des cadeaux tel que vous à Noël, je vais peut-être commencer à être sage. Mais perso je préfère les sucreries que l'on récolte en octobre pour Halloween.
Elle était heureuse de retrouver un peu de civilisation, elle ne se plaignait pas d’être chez Anton, loin de là, mais le bar lui manquait, sérieux, même les âneries de son employé lui manquaient. Elle se présenta à cadeau de Noël anonyme avant que ce dernier ne lève l’anonymat à se présentant à son tour.
-Enchantée Barney ?
Elle n’était pas réellement sûre d’avoir le droit de pouvoir utiliser ce surnom.
-Cela fait un nom et un visage de plus à rajouter à la liste des personnes connues à la Garde Rouge. Promis je regarderais de plus près le calendrier la prochaine fois.
Elle salua les deux autres gardes qui restaient en poste avant d’entrer dans le QG, elle tenta de se rappeler où pouvait être une cuisine. Elle entendit Barney lui proposer de prendre le panier qu’elle avait, et par conséquent l’accompagner.
-Volontiers ! Il commence à peser lourd et on va dire que l’ascension pour venir ici n’est pas des plus faciles et avec cela ce n’est pas facile.
Elle montra son bras encore plâtré, il était plus gênant que douloureux, mais il était encore là pour quelques semaines. Elle remarqua également que l’odeur qui se dégageait du panier semblait intéresser l’homme à ses côtés. Elle lui tendit le panier avant de soupirer d’aise en se trouvant libéré du poids de celui-ci.
- Il commence à peser lourd et on va dire que l’ascension pour venir ici n’est pas des plus faciles et avec cela, ce n’est pas facile. Ne vous en faites pas Barney, il y en a pour au moins quinze, si ce n’est plus. Je me suis un peu laissé dépasser par les quantités.
Luna suivit l’homme jusqu’à la cuisine, une fois à destination, elle attendit qu’il pose le manier sur la table, une fois que ce fut fait, elle en sortit les plats.
-Je me permets de faire comme chez moi.
Elle mit le dessert au frais, avant de prendre le plat principal, elle se tourna alors vers le four. La jeune femme l’étudia pendant quelques secondes avant de toucher les boutons et le mettre en marche, pour enfourner les lasagnes dedans.
-Pour ce qui est de mon colocataire et votre collègue, je vous dirais bien de passer l’annonce suivante : “La petite Luna à perdue son papa ! Elle l’attend désespérément à la cuisine !”. Mais je crains de : au mieux perdre mon logement temporaire, au pire, la vie. Donc je ne pense pas vous demander de passer ce message au talkie.
Elle le regarda en souriant, tout en désignant l’appareil qu’il avait sur lui, elle avait beau tenter d’être sérieuse, son humour revenait toujours au galop. Elle prit le cake, elle s’arrêta quelques secondes avant de soupirer, dépitée, elle croisa le regard de Barney.
-Je ne veux pas vous commander… Mais pourriez-vous le couper en tranches ? Pour ce qui est d'Anton… Je pense que maître corbeau, par l’odeur alléché saura trouver le chemin de la cuisine et par conséquent sa dame renard. Maintenant, j’ai une autre idée de message à passer pour le faire venir… Si vous me permettez ?
Elle le regarda en faisant des yeux de chat Potté, elle tenterait bien une approche plus sexy, mais elle était trop accro à son Russe pour aller voir si l’herbe était plus verte ailleurs.
Charles B. Barton
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Ven 8 Mai - 13:13
Repas des Dieux au Mont OlympeUn sourire, naturel, déforme ton visage. Tes dents blanches semblent être de sortie alors qu’à chacune des réparties de la rouquine, tu ne peux te retenir de manifester ta bonne humeur. Tu ne regrettes finalement pas d’être revenu sur tes pas pour rentrer à la base, et d’avoir traîné à l’entrée du QG pour mieux la croiser. Il y a quelque chose de pétillant en l’inconnue qu’il est bon à prendre, tant cela est parfois nécessaire, pour les soldats que vous êtes. On ne peut en effet pas dire que votre quotidien est garni de rose, et ce sont ces instants d’insouciance qu’il faut vous arracher, afin de mieux en profiter. En secouant la tête, tu finis donc par hausser un sourcil, levant presque les bras en signe de défaite : « Que puis-je faire donc, l’alliance entre l’Italie et la Russie est imbattable, j’en ai bien peur. Encore qu’on dit que l’herbe n’est pas moins verte ailleurs. » Tu ne voudrais pas être poussif, bien entendu, tu réponds sur le même ton humoristique utilisé par l’italienne, acceptant ce vent de fraîcheur comme le juste remplaçant de la douche chaude reportée à plus tard. Loin de toi l’idée de t’aventurer sur un dossier dangereux, ou de te fritter avec Ivanov. Justement, tu prétends même t’offusquer de l’ajout de la Rouquine, mimant un désespoir grandissant en portant tes mains à ton cœur, et rugissant : « Crac. Ah, entendez-vous ? C’est mon cœur qui vient de se briser. Halloween qui l’emporte face à Noël, c’est tout un monde que vous venez de renverser ! » Tu éclates de rire, précisant même : « Je suppose que je vais devoir retourner au pôle nord, par le biais de mon traîneau, puisque mon cadeau n’est pas accepté. » Tu fais mine d’être déçu, sifflant un bruit de vent alors que ton regard se porte vers le ciel, un air de résignation dépeint sur tes traits. « La prochaine fois, je négocie avec la Dynastie pour être sur le mois d’Octobre. Cela fonctionnera peut-être mieux. »
Tu finis tes bêtises, ensuite, pour rentrer dans un cadre plus solennel, te présentant à elle. La dénommée Luna fait l’exemple de la politesse, et tu acceptes, d’un signe de tête, qu’elle use de ton surnom partagé. Barney, c’est en vérité plus ton identité que le reste de tes noms affichés sur ta carte, et tu apprécies être appelé ainsi. Lorsqu’elle continue à échanger sur la Garde Rouge, tu te retrouves naturellement curieux : « Eh bien, vous avez rencontré tant de soldats ici déjà ? » Pour ta défense, tu n’es pas sur Genosha, et affilié à la Garde, depuis si longtemps que ça. Quelques mois à peine, et courts, qui plus est. Tu n’as rejoint les rangs qu’à l’ouverture des Red Ghosts, autant dire que c’est tout récent pour toi. « Vous êtes donc notre mascotte ? » Tu continues de l’interroger, toujours contre balancé entre la blague et le formel. « J’espère qu’Ivanov est au courant, qu’il ne nous sépare pas de vous de sitôt ! » Tu rigoles plus franchement, te rapprochant d’elle pour saisir son panier. C’est que les plaisanteries te feraient oublier les bonnes manières, et tu adoptes un rôle plus serviable, mais aussi plus concerné à la vision de son bras plâtré. « Ouch, et vous avez fait tout ce chemin pour nous apporter le repas et voir Anton ? Quelle dédication ! La Garde Rouge vous doit un fier service, soldat Archelune ! » Tu portes les plats apportés avec aisance, fronçant quand même les sourcils pendant que vous vous rapprochez de la cuisine. Si à la vue du plâtre, sa blessure semble avoir été bien prise en charge, tu te questionnes sur ses causes. Simple accident, ou encore un étrange événement survenu sur l’île ? « Mais dites-moi, si ce n’est pas indiscret. Comment vous vous êtes retrouvée dans cet état ? Ce n’est pas tous les jours qu’on croise des femmes gravissant monts et marées avec un bras en moins, par ici. » Encore que ce soit le quotidien de pas mal de soldats, parfois, mais ils se sont engagés pour ça. Luna, dans l’histoire, n’a sûrement pas demandé à s’infliger de telles plaies.
Arrivée à la cuisine, tu déposes le panier sur la première table venue, laissant la maîtresse de maison gérer sa petite affaire. Tu aurais presque envie de sauvegarder par avance une part pour toi en supplément, pour service rendu, mais tu te contiens en souriant. Tu suis ses instructions sans rechigner, coupant cake et autres gâteaux à sa demande. Tu rebondis sur ses demandes d’annonces à passer au talkie, détachant l’outil de ta ceinture pour le poser sur la surface plate, invitant presque Luna à se lâcher. « Disons que vous mettez sa réputation en péril, mais je peux vous protéger. Je serais votre garde du corps si vous tenez à passer cette annonce. » Encore qu’il y ait un risque de devoir tout mettre à feu pour garder l’honneur du soldat Anton. Un rictus accompagne tes pensées, que tu gardes pour toi, te montrant plutôt curieux sur la suite de l’histoire : « Je vous permets, que si vous m’assurez que votre nouveau message ne va pas vous mettre en danger. Quinze personnes affamées dépendent actuellement de vous, vous imaginez ? » Tu désignes son plat au four, étant toi-même pressé d’y goûter. Mais tu consens quand même à ce qu’elle prenne ton talkie si elle le désire, t’avouant plutôt intrigué par ce qu’elle s’apprête à faire : « Allez-y, je suis toute ouïe pour écouter votre fable. Maître Corbeau et Maître Renard ont en effet des grands fans, par ici. Ne retenez surtout pas votre inspiration pour moi. » Et puis, comment résister à son regard de chat potté ? Le plus dangereux serait de refuser sa requête, tu n’en doutes pas un seul instant.
Luna éclata de rire devant la déception feinte de son interlocuteur, elle l’aimait bien. Il semblait être gentil, il avait de l’humour, mais elle se doutait qu’il ne valait mieux pas être face à lui si on était un émergé. -Soyez rassuré, vous pouvez rester au mois de décembre, cela donnera la pointe de chaleur tant attendue à la froideur du mois de décembre. Vous serez le savoureux chocolat chaud à la guimauve que l’on aime déguster.
La rousse lui fit un clin d’œil, elle était espiègle, il semblait être réceptif à son humour donc pourquoi s’en priver.
-Anton est quant à lui comme un shoot de vodka. La jalousie ne vous va pas au teint mon cher.
Elle fit le chemin jusqu’à la cuisine en bonne compagnie, elle était heureuse de faire plaisir aux autres, c’était dans ses gênes. Son accompagnateur était charmant et par-dessus tout galant, il la déchargea de son paquetage. Barney la questionna sur sa présence dans les locaux de la garde Rouge et si elle était la mascotte des lieux.
-C’est réellement la seconde fois que je viens ici. Vous n’êtes que le troisième que je rencontre officiellement. Après, j’ai croisé deux ou trois de vos collègues en d’autres lieux et circonstances.
Barney la taquina en lui affirmant qu’elle était un soldat dévoué et que la Garde Rouge lui devait beaucoup. -Je n’ai fait que mon devoir Soldat Barton ! Et puis ce ne sont qu’un cake, des lasagnes et un tiramisu. Pour ce qui est d’être la mascotte de la Garde Rouge …. Hum… Non, mais si vous voulez, je peux postuler !
Elle sourit encore et toujours en prononçant cette phrase, c’était son tempérament, elle n’était pas du genre à faire la tête. Son nouvel “ami” lui demanda si Anton était au courant de sa présence et s’il ne risquait pas de les séparer.
-Il n’est pas au courant de ma présence ici, seulement, je m’ennuyais enfermée chez lui, je me suis mis aux fourneaux et j’ai cuisiné pour 15. Déformation professionnelle.
Elle prépara le nécessaire pour faire réchauffer les victuailles, il l’interrogea sur son état, il ne devait pas être au courant de tout ce qui avait pu se passer ces derniers temps.
-Je ne sais pas si vous êtes au courant des actualités. Je fais partie des invités qui se trouvaient au manoir Magnus quand l'attaque du SHEILD a eu lieu. Je m’en sors avec un bras cassé et des brûlures relativement importantes. Le moral est là… C’est déjà ça, et j’ai un super garde malade en la personne d’Anton.
Ils blaguèrent tous les deux sur un éventuel message qu’elle pourrait passer à la radio pour appeler Anton, elle aurait pu faire une énorme ânerie, mais elle ne souhaitait pas mettre à mal son compagnon.
-Que voulez-vous que je mette dans ma fable ? Comment Dame Renarde a rencontré Maitre Corbeau ? Je passe mon message et je vous raconte.
Elle prit la radio que lui tendait le soldat devant elle, elle enclencha l’appareil avant de le tenir devant elle et d’annoncer d’une voix claire.
-La propriétaire de L’Inferno offre un repas italien à qui le souhaite ! De plus, un sexy Russe est demandé dans la cuisine !
Elle rendit alors sa radio à Barney, elle s’installa ensuite sur une des chaises de la pièce, elle commençait à avoir un peu de mal à rester debout.
-Je suis la propriétaire d’un bar nommé l’Inferno à Emmann. C’est là que nous nous sommes rencontré Anton et moi, il est venu plusieurs fois, nous avons sympathisé et de fil en aiguille, il est devenu un client régulier.
La radio grésilla, une voix annonça que l’invitation à manger était acceptée par tout le monde, mais qu'Anton n’était pas disponible pour le moment, il était parti en extérieur. Luna poussa un léger soupir de désespoir.
-Tant pis ! C’était le risque.
Elle regarda Barney et sourit. -On dirait que vous allez être coincé avec moi le temps d’un repas. Pour plus de facilité… Si on passait au “tu” ?
Elle était du genre poli, mais le vouvoiement la vieillissait.
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