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So dark, so deep, the secrets that you keep... #Erik H. Harfn
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Sam 16 Mai - 1:40


So dark, so deep, the secrets that you keep... #Erik H. Harfn C429de3aea2e2b4b5ae047f090b3dd27

So dark, so deep, the secrets that you keep...

Installée dans l’un des cafés de la ville, Kobik sirotait sa boisson en regardant les passants d’un œil distrait. Elle n’en pouvait plus de rester chez elle, enfermée à ne rien faire, laissant son cerveau cogiter et ressasser indéfiniment. Ces dernières semaines avaient été compliquées pour elle et s’il lui avait été possible de prendre une nouvelle bouffée d’air frais en allant voir Avery, la source du problème n’était pas réglée. Avec ses blessures encore présentes liées à cette maudite soirée d’Halloween, elle n’était pas encore prête à reprendre son travail. Or, le Shield lui manquait, ses collègues lui manquait et aller sur le terrain lui manquait. Elle avait besoin de se dépenser, d’aller se défouler en salle d’entraînement pour épuiser ce trop-plein d’énergie. Cogiter avec ses comparses pour élaborer des théories toujours plus folles les unes que les autres. Repenser à certaines de ses missions l’ayant marqué plus que d’autres et évoquer les bons souvenirs ou les catastrophiques. Elle avait besoin de tout cela, or cela n’avait jamais été si inaccessible depuis ces derniers mois. La chance semblait l’avoir déserté, alors qu’une première incapacité lui était tombée dessus lors de la tempête, avant qu’Halloween ne surenchérisse. Elle n’avait pourtant pas brisé de miroir…

Face à cette inactivité, Kobik avait finalement pris les choses en main. Si elle devait rester chez elle, elle ne le ferait pas sans rien faire. Voir de fausses informations circuler l’avait révolté. Si elle avait pu douter des réels événements de cette soirée, la vérité s’était finalement imposée à elle après le cataclysme nucléaire de son cerveau. L’histoire du cube, il lui avait fallu quelques jours pour la digérer. Comprendre que toute sa vie à Genosha était basée sur des mensonges, elle ne le digérait pas encore. Découvrir qu’elle n’était pas humaine, qu’elle avait un âge incommensurable, mais qu’elle avait pris l’apparence d’une enfant pour avoir aujourd’hui celle d’une jeune femme… Son cerveau avait refusé de pousser plus loin la réflexion alors que tout cela semblait impossible. Impossible mais réel, alors qu’elle se rendait compte qu’elle faisait désormais partie de ces émergés traqués par les autorités de Genosha.

De ça, elle n’en avait pas parlé et ne comptait le faire pour l’instant. C’était encore trop nouveau, trop surprenant et Kobik avait besoin de faire le tri. Mais de la soirée, elle refusait de participer à cette mascarade et soutenir cette version qui lui semblait désormais fausse. C’était impossible qu’elle ait tout imaginé. La créature avait été là, ces pouvoirs qu’elle n’avait pas maîtrisés aussi. D’ailleurs, elle avait essayé, quelques jours après son réveil à l’hôpital, de faire de nouveau crépiter cette électricité entre ces doigts. En vain. C’était à croire que ce pouvoir n’avait été sien que le temps de l’affrontement. Et maintenant que des souvenirs d’antan côtoyait ceux de la petite orpheline trouvée sur le pas de la porte, elle savait au fin fond d’elle-même qu’il ne lui avait jamais été possible d’user d’électricité ainsi. Mais de ça aussi, elle n’en avait jamais parlé. Elle ne le pouvait pas, c’était tout bonnement impossible, alors que tout s’entremêlait.

La blonde avait alors fait des recherches. Après plusieurs jours, elle était tombée sur le blog d’un journaliste indépendant. Le pseudonyme l’avait fait sourire. Crow, le corbeau, l’oiseau de malheur selon certain, mais aussi symbole de mystère pour d’autres. Un signe peut-être alors que la jeune femme savait que ce qu’elle souhaitait faire allait être lié à toute une histoire mystérieuse. Elle l’avait contacté avec un appât digne d’intérêt, évoquant le scoop de l’année face à l’une des histoires les plus mystérieuses de ces derniers temps. S’il acceptait de la croire, elle lui fournirait tous les détails de cette soirée l’ayant hanté et étouffée par des accusations l’ayant fait être hors d’elle. Si elle n’avait pas perdu connaissance ce soir-là, nul doute que ses lèvres auraient laissé passer de grossières insultes.

Et c’était ce fameux corbeaux, porteur de message, qu’elle devait retrouver dans ce café. Un rendez-vous d’un commun d’accord, alors qu’elle refusait de communiquer la moindre information par mail. Pas folle la guêpe. En travaillant au Shield, Kobik était loin d’ignorer les divers procédés pour récupérer des preuves et il était hors de question qu’elle devienne la cible de ces fameuses façons de faire. Son ordinateur ne devait pas comporter de preuves. Or, si l’idée d’un scoop pouvait en être une, sans rien de concret, qui sait ce qu’elle pouvait dévoiler. Peut-être souhaitait-elle parler de la culpabilité de Fury ?

Regardant autour d’elle, Kobik cherchait à déceler la tête du fameux Crow. Si elle n’avait d’abord connu que son pseudo, c’était sans compter sur ses possibilités de recherches. Une ou deux personnes de confiance au Shield, un peu d’investigations, et elle avait pu avoir le minimum syndical à son sujet : sa tête, son nom, et la certitude qu’il ne s’agissait pas d’un kidnappeur de blonde en série fétichiste des bonshommes de neige. Ne sait-on jamais après tout, avec son bras en écharpe et ses abdominaux encore douloureux, il ne lui était pas conseillé de mettre ses talents d’agents en pratique.

Et elle le vit finalement arriver. Un jeune homme, grand et brun, ressemblant à la photo qu’elle avait vue. Lui faisant signe, elle attira son attention.

— Bonjour Erik, je suis Kobik, la petite blonde dans un état pouvant faire blêmir un fantôme.

C’était ainsi qu’elle s’était décrite dans son dernier mail. Toujours plus amusant que d’envoyer une photo, alors qu’il est vrai que son apparence en avait fait retourner certains. Avec son bras en écharpe, ses bandages s’échappant de ses manches, c’étaient déjà quelques choses. Mais ajouté à cela les ecchymoses à la teinte jaunâtre donnant signe de fin de vie, certains pouvaient croire qu’elle venait d’être passée à tabac.

— Je vous en prie, prenez place, ça sera plus agréable que de discuter par mail. Mais avant, dites moi tout. Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un bureau ?

Le contact humain, ça aussi cela lui avait manqué. Non pas qu’il lui soit interdit de sortir, mais elle avait dû dire adieu à ces quelques soirées, devant malgré tout se reposer. Et avec cette question, elle avait regardé l'homme avec malice. Aurait-il vraiment rencontré Kobik s'il n'avait pas eut le droit à cette petite plaisanterie sur son pseudonyme ?

Halloween
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Mar 14 Juil - 22:32


Le calme après la tempête, c’était là où en était Erik, il n’était pas du genre à rester inactif, il était plutôt de ceux qui remue ciel et terre pour connaître la vérité. Or, cette dernière semblait avoir été oubliée, du moins en ce qui concerne la prétendue attaque du Shield durant la soirée d’halloween.  

Il avait beau fouiller, chercher, décortiquer tous les faits, il n’arrivait pas à mettre le doigt sur ce qui clochait. Il était frustré au possible, surtout qu'il n’arrivait même pas à approcher des lieux de la soirée. Il n’était pas du genre à abandonner, mais là, il n'était pas loin de jeter l’éponge.  

Enfin ça, c’était avant de recevoir un étrange mail. Dans ce dernier une personne lui promettait de lui raconter tout ce qui s’était passé durant la soirée et surtout toute la vérité et rien que la vérité. C’était une offre extrêmement intéressante peut être même trop. Erik était tiraillé entre deux sentiments, accepter l’offre et faire le scoop du moment où refuser et rester en sécurité…  

Non ce n’était pas sa façon de faire, il ne s’était pas faim viré de son poste au journal pour rester planqué. Il défendait la vérité, aussi blessante, soit elle et il n’allait pas laisser passer l’occasion.  

Il allait donc rencontrer cette Kobik, il ne savait pas grand-chose d’elle, le peu qu’il avait pu glaner sur la toile et dans les journaux, le rassurait quant au fait qu’il ne risquait pas grand-chose à la rencontrer. Il ne sous-estimait pas la jeune femme, loin de là, mais il se plaisait à penser qu’elle ne piégera pas et que sa proposition était du sérieux. L’homme espérait pouvoir avoir des réponses, ce n’était pas logique cette explication. Si la population se contentait de ça, lui non. Il était très engagé auprès des émergés et de la résistance, il était intrigué par le message de la jeune femme.  
Il s’équipa pour se rendre au rendez-vous, la jeune femme avait fait preuve de prudence, elle avait choisi un lieu public pour leur rencontre, Erik sourit en pensant à ce choix. Il enfila son blouson avant de prendre son casque, il sortit de son appartement pour enfourcher sa moto. Il termina de s’équiper avant de mettre le contact et de partir pour le bar.  

Il arriva rapidement sur les lieux, il n’avait que peu d’indications sur la demoiselle qu’il devait rencontrer, mais des “petites blondes dans un état pouvant faire pâlir un fantôme”, il ne devait pas y en avoir beaucoup.  

C’est elle qui la vit en premier, elle se leva et l’accueillit en souriant, il fit attention à elle en lui serrant la main, elle était dans un piteux état en effet. Il eut un pincement au cœur en la voyant ainsi, elle avait dû en baver.  
-Enchanté de faire votre connaissance Kobik. On va passer au “tu ”, ce sera plus convivial. Pour répondre à ta question : “Quand Alice donne sa langue au chat, le Chapelier avoue n'avoir pas lui-même la réponse. L'intention originelle de Lewis Carroll était simplement d'introduire une devinette sans réponse, mais à la demande de nombreux lecteurs, lui et d'autres (comme l'expert en puzzles Sam Loyd) proposèrent des réponses possibles. L'une d'entre elles était, Poe écrivit sur l'un et l'autre », en référence à Edgar Allan Poe qui écrivit Le Corbeau. Lewis Carroll a également écrit, en 1896, en guise de réponse à sa devinette : « Parce qu'il peut produire quelques notes, encore qu'elles ne fussent rien moins que claires ; et parce qu'on ne met jamais le derrière devant. » Et ajoute bien sûr : « Ceci, toutefois que réflexion faite ; la devinette, telle qu'elle fut à l'origine inventée, n'avait pas de réponse du tout. ». Oui, j’ai fait des recherches. Si tu veux mon avis personnel : “We are all mad here”. Cette jolie petite devinette n’a ni queue ni tête.

Il commanda des boissons pour tous les deux, il installa son matériel pour enregistrer les confidences de la petite blonde face à lui. Il ne mit pas l’enregistreur en fonctionnement toute suite, il voulait la mettre en confiance et en apprendre plus sur elle.  

-Et si tu me parlais un peu de toi Kobik. Je veux apprendre à te connaître avant de te demander ce qui s’est passé ce soir-là.

Il posa son coude sur la table et appuya son menton dessus.
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Dim 26 Juil - 23:19


So dark, so deep, the secrets that you keep... #Erik H. Harfn C429de3aea2e2b4b5ae047f090b3dd27

So dark, so deep, the secrets that you keep...

La petite blonde pouvant faire blêmir un fantôme. Elle avait rit seule en sortant cette image, cherchant la meilleure des façons de s’identifier. Certes, en tapant son nom sur internet, elle était certaine de tomber sur des photos, mais avec ces derniers temps et les doutes ayant pris son esprit, Kobik s’était mise à user de méfiance. Une méfiance pouvant paraître étrange alors qu’aucun pseudonyme n’avait été usée de sa part. À quoi bon alors qu’elle avait cette impression que « Kobik » en était déjà un, sans réellement le savoir. Une impression persistante alors que s’entremêlait divers souvenirs, d’une vie déjà vécue à celle semblable à un rêve. Si la blonde ne laissait rien paraître, depuis bien des jours son esprit ne cessait d’essayer de démêler la vérité de l’illusion sans pour autant réussir à en parler à quelqu’un.

Mais en voyant le fameux Crow, portant la réelle identité de Erik, Kobik avait mis toutes ces questions de côtés, l’accueillant avec enthousiasme. Elle allait se mettre dans un sacré pétrin, elle le savait, mais la jeune femme ne pouvait guère rester sous silence. Ce qu’elle avait dans sa petite tête, cette histoire de cube devenant humain, devenant elle, elle tairait. Mais ce qu’il s’était passé dans ce manoir… hors de question de jouer les gentilles petites victimes acceptant cette version frauduleuse. Le Shield responsable, cela l’avait mis hors d’elle, mais il lui avait été possible de réagir sur l’instant. Les conséquences de cette attaque avaient eu raison d’elle et de ces belles paroles qu’elle avait voulu prononcer. Seulement aujourd’hui, Kobik était en pleine forme et elle comptait bien dévoiler tout ce qu’elle avait réellement vu et tant pis si on la prenait pour une folle. La blonde était loin d’être dupe et cette créature qui lui avait fallu affronter avait été plus que réelle.

Sa malice avait cependant pris le pas avec cette question des plus facile à poser. Une question à laquelle elle attendait une belle réponse, mais la tirade sortie lui tira une moue. En effet, cela se voyait qu’il avait fait des recherches, et c’était bien plus sérieux que ce dont elle s’attendait. Une moue qui lui fit hausser les épaules avant de sourire.

— Je m’attendais à quelque chose de plus personnel, mais on voit que vous maîtrisez le sujet. Enfin, tu maîtrises.

Elle voulait bien passer au tutoiement, mais comme à chaque fois, il y avait ce petit d’adaptation. Reprenant sa place alors qu’Erik s’était chargé des commandes, Kobik l’observait installer tout son attirail. Alors c’était ainsi que faisait les journalistes ? C’était bien la première fois qu’elle jouait ce rôle de l’informatrice alors que d’habitude, elle évitait de se mêler aux médias. Cela était bien trop facile de détourner les propos pour faire dire ce que la personne tenant la plume souhaitait dire. Une première qu’elle comptait bien honorer en ne disant que la stricte vérité. La jeune femme ne savait aucunement si Fury était réellement dans l’histoire, mais il y avait bien quelque chose en lien avec la princesse rouge. C’était elle qui les avait menés dans ce guet-apens et elle qui avait mis en scène toutes ces choses. Et lorsque l’on sait que la Garde Rouge mangeait dans la main de la famille Magnus, il n’était pas surprenant de voir que tout retombait sur les autres.

Elle fut cependant surprise de savoir qu’il souhaitait d’abord la connaître un peu plus. Kobik s’était attendue à débuter avec une flopée de question qui la replongerait d’office dans cette soirée. D’ailleurs, elle s’était machinalement frictionnée l’omoplate où se trouvait gravée cette étrange lettre. Une apparition survenue quelques temps après la soirée et lui ayant causé d’effroyable douleur, mais qui se faisait désormais oublier.

— A vrai dire, il n’y a pas grand-chose à dire à mon sujet. Je travaille pour le Shield, ce qui fait que te contacter n’est pas sans danger. Je suis une ancienne orpheline qui n’a pas à se plaindre de sa vie. Ce n’est malheureusement pas avec moi que tu auras la belle histoire dramatique de la jeune fille ayant vu ses parents se faire assassiner sous ses yeux et réclamant désormais vengeance.

Elle s’était adossée à sa chaise, ne pouvait guère prendre appui sur ses mains, et observait le journaliste en disant cela. En réalité, si, elle pouvait lui donner une belle histoire si elle se mettait à parler de ces souvenirs de cube subissant les assauts des scientifiques, jusqu’à ce que sa conscience s’éveille. Des souvenirs lui étant parvenus depuis cette fameuse soirée et qui semblait incongru mais si réel. Cependant, Kobik refusait d’en parler pour l’instant, sachant ce que cela voulait dire. Elle avait entendu parler de ces gens évoquant une vie antérieure et alors pourchassées par la Garde Rouge et les autorités. La chasse à la sorcière avait toujours été ouverte et elle refusait de devenir la sorcière pourchassée.

— C’est d’ailleurs grâce au Shield que j’ai pu en savoir un peu plus sur toi. Je dois t’avouer que je me suis demandée un instant si tu n’étais pas un kidnappeur de blonde fétichiste des bonshommes de neige et si je ne devais pas m’inquiéter par ma sécurité. Car bon, si d’habitude je sais me défendre, je ne suis pas sûre de faire le poids actuellement.

C’était avec amusement qu’elle avait évoqué ce fait, mais un amusement qui révélait tout le sérieux de la situation. Kobik ne savait plus à qui elle pouvait faire confiance ou non et préférait agir avec bien plus de prudence qu’avant. C’était à en devenir folle et elle savait qu’il lui faudrait un moment voir quelqu’un pour ça. Seulement, elle ne savait pas forcément qui et, même Avery pour qui elle avait avoué ses sentiments, elle refusait de la mettre en danger.

Halloween
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Dim 13 Sep - 22:20


Erik sourit face à la déception de la jeune femme devant lui, il est vrai que c’était une réflexion qu’il avait chopé en potassant beaucoup d’article sur le sujet, mais cette question était fréquente pour les fans de Lewis Carol sortaient souvent. Il avait son opinion personnelle, mais elle était moins intéressante que l’officielle.

-En effet, je maîtrise le sujet, que veux-tu, j’adore Alice Au Pays Des Merveilles, sous toutes ses formes, livres, jeux, dessin animé ou film.

Il se chargea des commandes et de l’installation de son matériel, il savait que cela pouvait être impressionnant et que cela faisait beaucoup de chose, mais il travaillait ainsi. Il souhaitait pouvoir dialoguer avec la personne face à lui, il n’était pas de ceux qui écrivaient en écoutant, il avait besoin de regarder la personne dans les yeux, il voulait pouvoir écouter ce qu’elle disait et lui poser des questions si nécessaire.

-Je sais que cela fait beaucoup d’instruments, mais je préfère enregistrer et vivre le moment présent que de devoir t’interrompre à chaque phrase pour pouvoir écrire. En plus, il pourrait le réécouter et ne pas prendre beaucoup de ton temps.

Il remarqua sa surprise alors qu’il lui demandait des informations pour en savoir plus sur elle, il n’était pas du genre à rentrer dans le vif du sujet toute suite, il préférait connaître la personne en face de lui, voir l’humain avant le scoop. Tout comme il n’était pas du genre à balancer des informations sans vérifier plusieurs fois, leurs sources, ce pourquoi il avait beaucoup de mal à trouver des informations fiables sur cette soirée. La plupart de ses témoins n’y étaient pas et leurs versions n’étaient qu’un ramassis de connerie. La petite blonde devant lui faisait partie de la liste qu’il avait pu obtenir, seulement, il n’avait eu cette certitude uniquement lorsqu’elle lui avait donné son nom.
Il sourit de nouveau lorsque la jeune femme lui fit un bref résumé de sa vie, encore plus lorsqu’elle lui affirma qu’elle ne serait pas l’héroïne d’un article dramatique sur une pauvre orpheline avide de vengeance.

-Je ne demande pas à faire un article dramatique, je cherche juste à te connaître, rentrer toute suite dans le vif du sujet est d’un impersonnel Je vois en toi la jeune femme, pas la source d’un éventuel scoop pouvant faire décoller ma carrière. Je ne suis plus qu’un journaliste indépendant qui poste pour le plaisir de poster.

Il aurait pu être inquiet de savoir qu’elle avait fait des recherches sur lui, mais au contraire, il trouvait cela normal, le contraire aurait été plus choquant. Par contre le coup du kidnappeur de blonde fétichiste des bonshommes de neige, il ne l’avait pas vu venir, il éclata doucement de rire.

-Je ne suis pas un kidnappeur de blonde, je te le jure. Je suis peut-être passionné par la vérité et les corbeaux, mais c’est tout. Je peux également t’assurer que mes intentions sont tout sauf mauvaises envers toi. Je veux juste savoir ce que tu as à m’apprendre sur cette soirée d’Halloween et peut-être pousser le vice à devenir un ami, mais c’est tout.

Il n’était pas dupe au point de ne pas supposer qu’elle risquait de se mettre en danger en faisant ce genre de révélations, il ne connaissait pas encore la nature de celles-ci, mais il était certain qu’elles seraient intéressantes. Elle n’aurait pas pris toutes ces précautions si ce n’était pas le cas.

-Je n’ai aucun doute sur tes compétences de défense, surtout faisant parti du Shield. Si cela peut te rassurer, ton nom ne sera pas mentionné, je ne le fais jamais, c’est contre mes principes. Je préfère tenir mes sources anonymes plutôt que de les jeter aux loups et encore plus à la Garde.

Il ne connaissait que trop bien les conséquences d’une dénonciation à la Garde, sa famille en avait fait les frais, et ce, douloureusement.

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Lun 28 Sep - 22:28


So dark, so deep, the secrets that you keep... #Erik H. Harfn C429de3aea2e2b4b5ae047f090b3dd27

So dark, so deep, the secrets that you keep...

Kobik ne regrettait pas cette rencontre. Du moins, pas pour l’instant alors qu’elle se plaisait à écouter Erik parler de sa passion pour Alice au pays des merveilles. Une histoire adorable qu’elle avait aimé entendre petite, mais dont elle avait fini par se détacher en grandissant. Désormais, c’était des histoires plus glauques et sordides qu’elle écoutait alors que tout n’était pas toujours rose au Shield. S’était un peu comme ses séries télévisées américaines sur le FBI et autre organisation. En les regardant, elle s’était toujours dit qu’il y avait plus de fiction que de réalité, mais après ses premières missions en tant qu’agent, elle avait revu son jugement. Le monde était carrément plus fou que ce qu’il était possible de croire lorsqu’on était que simple citoyen. Et que dire alors qu’elle était désormais témoin de la façon dont la vérité était détournée pour protéger les puissants. C’était cette princesse rouge la véritable responsable du chaos d’Halloween et non Fury comme tous s’amusaient à le dire. Et cette vérité, elle comptait bien la faire éclater.

Seulement pour l’heure, elle n’évoquait que peu le sujet alors que des oreilles indiscrètes pouvaient l’entendre. Le serveur venait à peine de prendre leurs commandes et Kobik voyait bien que le journaliste n’était pas encore prêt alors qu’il s’installait. Alors elle profitait de sa demande de parler d’elle pour lui en apprendre un peu plus, brisant ainsi des possibles illusions du passé dramatiques de la pauvre orpheline. S’était toujours un jeu qui l’avait amusé, lorsqu’elle voyait les autres se plaindre de l’absence d’identité de ses parents. Cela avait été une arme pour les adolescents voulant se moquer d’elle, mais la blonde avait appris à le tourner à la dérision au grand damne des caïds de l’école. Depuis, s’était plus devenue une habitude, évitant ainsi l’apitoiement de ceux bien trop porté sur la pitié. Ce qui ne semblait pas être le cas de Erik.

— Ne t’en fais pas, tu verrais ce qu’on peut sortir lors d’interrogatoire, ça fait bien plus peur que ce que tu me montres. Par contre n’hésite pas à m’interrompre si je m’emballe, j’ai tendance à me mettre à vivre à la vitesse d’un train. Même un coup de batte de baseball ne me ralentit pas.

Encore une pointe d’humour alors qu’elle se souvenait de l’idée évoquée par ses parents adoptifs. Jamais elle n’avait été maltraitée, mais face à son hyperactivité, les idées absurdes sortaient bien plus souvent qu’il ne semblait.

Le constat de la sympathie d’Erik ne faisait que se confirmer. Kobik se mettait à voir en lui la bienveillance dont il faisait preuve et elle était contente d’être tombée dessus et non sur un psychopathe préférant sortir la carte du scoop pour mieux reluquer les blondes comme elle. Des tarés, elle en avait croisé, principalement en mission, profitant de se faire sous-estimer pour l’emporter. Ou alors ces psychopathes étaient peut-être dans sa vie d’avant ? Elle se mit à se le demander pendant une fraction de seconde alors qu’elle ne savait plus trop. Le Shield lui avait présenté un deuxième monde, entrant dans les coulisses de Genosha, mais un troisième s’était ouvert à elle dans son esprit. Une pensée qu’elle avait chassée d’un mouvement de tête, préférant se focaliser sur les paroles de Erik.

— Tu me rassures à ne pas vouloir faire d’articles dramatiques, car je n’étais pas vraiment la bonne personne pour ça. C’est fou comment la fiction préfère montrer les orphelins à la sauce Baudelaire plutôt que ce qu’ils sont vraiment. Certes tous ne sont pas chanceux, mais on n’est pas maltraités pour autant. Bon, sauf quand l’orphelinat prend feu, là faut jeter du monde par les fenêtres.

En fait, elle ne comprenait pas cette vision que montraient les médias. Son passage à l’orphelinat n’avait été en rien traumatisant et au contraire, si c’était ce qui l’avait fait être celle qu’elle était, pourquoi aller croire les conneries de la télé ?

— Qu’est-ce que tu voudrais savoir de moi ? Je suis plus douée pour répondre aux questions que pour deviner les attentes des gens lors d’une présentation.

Autant qu’Erik lui dise ce qu’il souhaitait. Kobik ne savait jamais quoi dire quand on lui demandait de parler d’elle. En général, elle attendait les questions, ciblant ainsi mieux ce que voulait son interlocuteur. Mais elle trouvait cela agréable qu’il veuille un peu plus la connaître avant d’avoir le scoop. Un côté humain que beaucoup de journalistes pouvait parfois oublier. Un peu comme les agents fonçant dans le tas, sans se soucier de la personne derrière un suspect interrogé ou un témoin traumatisé.

Mais Kobik ne put s’empêcher de rire alors que Erik ne semblait pas offusqué de sa connerie sur les kidnappeurs de blonde. Elle n’y croyait pas elle-même, mais l’image l’amusait. Une vraie gamine parfois, mais c’était ce que l’on appréciait chez elle d’après certains.

— Tu apprendras que je suis vite à partir en vrille quand je suis en confiance Le coup du kidnappeur est un parfait exemple. T’en fais pas, je pense que tu vas apprendre pas mal de chose sur cette soirée. L’erreur des Magnus en me choisissant dans les invités, c’est que j’ai très bonne mémoire quoi qu’il arrive.

Et une très bonne rancune lorsqu’elle était prise pour la parfaite idiote de service. Lui faire croire que cette imitation d’Ombrage n’était que pure calomnie, c’était la prendre pour une idiote. Sans compter cette marque supplémentaire qui était apparue sur son épaule, preuve supplémentaire qu’elle n’hallucinait pas. Niveau information, Erik allait être servie. Car le seul moment de la soirée où elle ne pouvait guère témoigner de ce qu’il s’était passé, c’était après leur prise en charge médicale, lorsqu’elle s’était effondrée des suite de ses blessures.  

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