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Walls Have Fallen | ft. Tao
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Tysha Muñoz

Tysha Muñoz
Humain
More about you : Walls Have Fallen | ft. Tao 31b1d9aecb9030575cfad26cec12a75980428ca5
Codename : Mascarada.
Pouvoirs : Détentrice du totem animal Ojibway (sous forme de deux perles vertes incrustées dans des bracelets en cuir), qui lui permet de manifester des pouvoirs inhérents aux animaux de la Terre.

Walls Have Fallen | ft. Tao Y526bmoa
Emergence :
Walls Have Fallen | ft. Tao Fonddr112 / 52 / 5Walls Have Fallen | ft. Tao Fonddr11
Maitrise :
Walls Have Fallen | ft. Tao Fonddr112 / 52 / 5Walls Have Fallen | ft. Tao Fonddr11
Messages : 19
DCs : Une famille recomposée de trop de membres.
Pseudo : Renescence.

https://houseofm.forumactif.org

Dim 16 Aoû - 18:59
Walls Have Fallen



♣ Tao & Tysha ♣

♠

Petit regard jeté par-dessus mon épaule, je m’assure de ne pas attirer l’attention de quelque personne malhonnête ou incivilisée qui serait de passage dans le coin. D’une main agile, je vérifie que mon béret couvre bien mes cheveux, dont je glisse une mèche par-dessous mon couvre-chef, et resserre le col de ma veste autour de mon cou. Il fait bon, le climat est plutôt voire pas mal chaud, mais je ne vais pas prendre de risque inutile. Appuyant ma démarche de lunettes rondes teintées, mon identité est ainsi quasiment couverte. Parfait pour continuer mon ascension, qui ne doit être connue que de moi et mon patron. Enfin, c’est ainsi que j’appelle Robbie, puisqu’il est désormais mon rédacteur en chef pour les prochains mois à venir. Pour qualifier Jameson, aka le véritable boss du Daily Bugle, on en reparlera. Déjà, parce que j’ai du mal à réaliser que je travaille pour cet énorme, et douteux, journal. Aussi, parce que mes méthodes sont assez controversées et que J.J.J. n’a clairement pas besoin de savoir ce que je m’apprête à faire pour creuser mon sujet et faire le lien entre diverses affaires portant atteinte aux émergés. En soupirant, je relève mes yeux vers ce qui fut, jadis, un énorme building d’une vingtaine d’étages étalés tout en hauteur. Si la prestance de l’endroit peut encore être remarquée aujourd’hui, le rendu n’a plus rien à voir avec les photographies qu’on peut trouver dans tous les médias, datant de plusieurs mois en arrière. Parce que la tempête de Genosha est passée par là. La même qui m’a laissé une cicatrice douloureuse et épaisse au niveau de mon buste, en poussant un arbre à me transpercer si affectueusement pendant qu’on se cherchait un abri sur l’île avec ma meilleure amie. A ceci près que le bâtiment en face de moi n’a pas seulement été traversé par quelques arbres mécontents. Il a carrément été ruiné, décimé, pour n’en laisser qu’une apparence hantée, avec une grosse partie détruite. Sur les vingt étages de l’époque, c’est à peine si une dizaine tient encore debout à ce jour. Et puis, il faut voir quelle gueule possède les niveaux encore en vie. Des trous sont apparents dans les murs, des fissures lacèrent le building de tous les côtés, les trois quarts des fenêtres sont brisés. Même de loin, on peut voir que les remparts tenant l’immeuble sont à moitié éclatés, les boiseries ayant sauté dans tous les sens. Et sans mentionner le mobilier qui a sauté ou pris l’eau, subissant encore les relents de celle-ci aujourd’hui. Pfiou, en bref, l’endroit n’est pas joli à voir. Et les employés qui y travaillaient sont soit en télétravail, soit licenciés pour raison économique. En attendant, du moins, que l’entreprise se trouve un nouveau lieu adéquat pour recommencer ses expériences.

Yep, vous avez bien entendu. Je parle d’expérimentations, parce que je suis persuadée que la société exploitait les dons des émergés, dans l’espoir de les reproduire sous forme médicamenteuse. Je n’ai aucune preuve, mais c’est bien pour ça que je me trouve là aujourd’hui. Au pied du bâtiment qui abritait la société TECHMED, révolutionnaire dans le milieu pharmaceutique, considérée comme une menace d’un point de vue politique. Allez savoir qui a raison. Peut-être bien que la boîte fût à la solde d’Hydra ou même du SHIELD, peut-être qu’elle n’avait rien avoir avec les rumeurs récupérées ici et là. Ce que je sais, c’est ce que ça a été difficile de remonter la trace des émergés jusqu’à cette société, et plus encore pour retrouver celle d’anciens employés. Ce que je sais aussi, c’est que je dois voir ce qu’il reste de l’endroit pour espérer choper quelque chose de concret. De quoi étoffer mon dossier, et peut-être remonter la voie de quelqu’un qui saura m’en dire plus sur les expériences secrètes menées sur les gens qu’on nomme émergés. Ou s’il s’agit encore d’autre chose. C’est donc pour que ça que je me retrouve à me faufiler dans le building dont les normes actuelles de sécurité laissent clairement à désirer. Mes mains se posent sur des encadrements de portes qui ne tremblent rien qu’à ma pression, et je grimace tandis que j’entame ma véritable avancée. Je ne suis pas véritablement protégée ici, je n’ai pas la moindre idée de ce qui m’attends. L’électricité ne fonctionne plus, les lieux apparaissent déserts et abandonnés, mais je crains quand même de trouver le pire ici. C’est contradictoire comme sentiment, mais à force de parcourir l’île dans sa totalité en quête de réponses, je sais que chaque recoin peut se montrer dangereux pour tout à chacun. Alors oui, même si je gravis des escaliers qui me paraissent bien penchés – sûrement dû au fait que le building n’a plus rien à envier à la tour de Pise suite à l’ouragan -, je redoute la menace sur laquelle je peux tomber à chaque marche enchaînée.

En soupirant à nouveau, je continue mon aventure, dans le plus grand des silences. M’embarquant dans des couloirs en me référent à des indications de direction, qui furent sûrement très utiles quand il y avait des centaines d’employés travaillant ici. Je parviens au niveau dédié aux ressources humaines, et je me dis que j’ai peut-être de quoi trouver des dossiers sur les gens qui bossaient encore ici. Mes mains dessinent des tracés sur les murs poussiéreux alors que je continue en cette voie, mes iris alternant entre les différentes pièces qui se trouvent à gauche et à droite du couloir. Bon bon bon, ça ne va pas être facile pour savoir où je dois farfouiller exactement. Je suis quasiment certaine que je vais y passer la journée mais aussi la nuit, à ce stade. Mais bon, je l’ai voulu. Je me tâte donc sur les bureaux à fouiller quand j’entends des éclats de voix parvenir depuis une pièce à proximité. Surprise par les sons inattendus, je me colle au mur, ne voulant ne faire plus qu’un avec le décor. Merde alors, pour un bâtiment abandonné, je le trouve bien vivant. « Tu nous as entendu ? Parle ! » Urgh, des menaces. Un homme qui s’adresse à je ne sais qui. Bon, ma curiosité me fait honneur, tout le monde en a connaissance. Alors ce n’est pas étonnant que je me retrouve à m’accroupir, avançant en rasant le sol pour jeter un œil à la pièce d’où viennent les voix. La tête penchée, je vois alors… gloups. Une femme attachée à une chaise, un bâillon pendant autour de son cou tandis qu’une bande de mecs musclés s’attardent sur elle, un peu trop violemment. J’ai l’impression qu’un homme se retourne et je recule prestement, trouvant refuge dans la pièce parallèle, dont les murs aussi fins que du papier laissent filtrer des sons de coups portés à l’inconnue. Merde. Ils l’interrogent, c’est sûr. Mais à quel sujet ? Pas la moindre idée. Okay, Tysha, réfléchis. Je me redresse, regarde ce qui se trouve autour de moi. Un bureau banal, avec des affaires éparpillées et quoi… oh, serait-ce un ciseau que je vois par terre ? Bon il a l’air un peu rouillé, et on est qu’au troisième étage, donc la tempête a eu de quoi laisser ses marques ici. Mais peut-être que je peux en faire quelque chose si… Oh bon sang, un autre homme, juste en face. Je me baisse prestement, mais je suis certaine qu’il m’a vu. Parce qu’il n’y a plus de vitre dans la pièce où je suis, et dans la sienne non plus. Et qu’il n’y avait pas plus visible que moi pendant que je tournais sur place pour trouver de quoi me défendre, et qu’il avait tout le loisir pour m’observer tandis que l’interrogatoire se poursuivait dans la pièce d’à côté. Je ferme les yeux, peu rassurée. S’il est avec eux, c’en est fini de moi. Et ça, je ne vais pas tarder à le savoir alors que l’étranger a le loisir de prendre une décision à mon sujet.


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Tao Hwang

Tao Hwang
Mutant
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Pouvoirs : Walls Have Fallen | ft. Tao 11yo

Métamorphose : Tao a la faculté de prendre l'apparence d'un autre à condition de l'avoir touché au moins une fois (Par accident ou intentionnellement) Il peut donc changer de "peau" à sa guise sous certaines conditions. En effet, s'il reste sous une apparence volée pendant trop longtemps, il peut s'affaiblir, voir se mettre en danger de mort.
Emergence :
Walls Have Fallen | ft. Tao Fonddr113 / 53 / 5Walls Have Fallen | ft. Tao Fonddr11
Maitrise :
Walls Have Fallen | ft. Tao Fonddr113 / 53 / 5Walls Have Fallen | ft. Tao Fonddr11
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Pseudo : Awen

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Mer 21 Oct - 11:04


WALLS HAVE FALLEN


Ft Tao et Tysha





Visage neutre, Tao arpente cet endroit. Ce building - autrefois - dressé mais aujourd’hui brisé, anéanti par la tempête passée qui a fait de nombreux dégâts accumulés. De nombreux mois se sont écoulé mais l’ancien tueur à gage garde en tête ce jour fatidique où sa retraite à sonné. Où il a dû faire équipe avec son plus grand rival - à ce jour partit de l’île contre toute attente inespérée. Son regard vaque de droite à gauche et un soupir est échappé. Un soupir familier. D’une vie qu’il a choisit de changer. D’une existence normal qu’il a encore du mal à s’habituer. Tout cela est encore si nouveau pour lui. D’aucun contrat signé. D’aucun meurtre perpétré pour l’amour et le plaisir de l’argent qu’il a dû tout bonnement abandonner. Oui. Les choses ont changé. Ses habitudes aussi. Après plusieurs semaines de recherche, Tao a enfin trouvé un travail et ce travail, a au moins de quoi l’intéresser. Il doit faire néanmoins ses preuves pour le garder. Pour y entrer officiellement et prouver à son patron qu’il a changé. Qu’il a bouleversé sa vie et qu’il ne compte pas renouer avec son passé.

Soupir. Oui. Rien n’est facile et le jeune asiatique a de nombreuses fois douté. Il a de nombreuses fois hésité. Il se sent presque en étroite opposition avec la société et il se raccroche à ses promesses. A ce choix passé pour ses proches qu’il continue à aimer, à vouloir protéger. Il continue pour eux de s’accrocher. De faire ses preuves et de ne surtout pas abandonner. Il le fait en fouillant ce vieux building. En arpentant ses couloirs ravagés. Il le fait en essayant de trouver quelques pièces utiles à ce métier où il pourrait bien vouloir y rester. Il a fait de brèves recherches sur ce bâtiment - TECHMED. Société dans le milieu pharmaceutique avec une politique douteuse, dont Tao n’en éprouve aucune curiosité. Tout ce qui l’intéresse, ce sont quelques pièces qu’il pourrait trouver, ramener à Nathan en toute légalité puisque tout ici a été abandonné, laisser aux prises de quelques inconnus - comme lui - de passage pour récupérer ce qui a été cédé. Il reste silencieux, attentif. Aucune émotion n’étire ses traits fermés et ses sourcils se froncent au fil des secondes passés, dans ce bâtiment bancal, brisé, déserté dont il ressent tout de même une forme de quiétude trouvée pour n’y croiser aucune autre personne dressée.

Oui. Tao fait ce qu’il a faire. Il laisse les minutes s’écouler. Il s’accroupit parfois quand des objets suscitent son intérêt. Il observe. Il écoute. Il analyse tout ce qui se trouve à sa portée. Ses années en tant que tueur à gage est minutieusement utilisé et il se montre discret, habile, trouvant même une arme chargée qui lui soutire un léger sourire à peine visible. Qui le fait même murmurer :
- Hum. Intéressant. Ça. Ça pourrait m’être utile.

A condition qu’il ne l’utilise pas à mauvais escient. Comme avant. A condition qu’il le porte à son futur patron. Oui. Pièces dont Nathan pourrait utiliser. Arme qu’il pourrait retaper. Preuve de son changement et de sa bonne volonté malgré les inquiétudes éprouvées, la difficulté rencontrée d’être un bon citoyen bien rangé. Un nouveau soupir s’échappe de la barrière de ses chairs mais il n’a pas plus le temps de s’en informer que des voix sont proclamées. Des voix inconnus. Des bruits suspects. Tao fronce les sourcils et se mouvent jusqu’à ces voix qui ne présagent aucune paix ni discussion posée. A quelques mètres seulement de sa position. Dans cette pièce à demi fermée. Là où une femme est ligotée, entourée d’hommes armées. Il est encore trop loin pour tout analyser, pour tout entendre. Il ne discerne qu’une phrase. Quelques mots échangés qui ne présage pourtant rien de bon à n’en point douter.
“Tu nous as entendu ? Parle !”

Menace proclamée. Intimidation presque hurlée. L’asiatique reste silencieux - oui - attentif, analysant la situation ainsi claquée. Il n’est visiblement plus seul dans ce bâtiment abandonné. Caché, il reste là - immobile - à observer la scène d’un œil discret. Il se pose quelques questions. Il hésite sur la manière à suivre. Sur la manière de faire. Sur ses agissements futurs et dessinés. Il pourrait tout aussi bien s’en aller. Ne pas estimer que ce soit son problème. Il pourrait faire ce qu’il faisait avant : ne pas s’en mêler. Ne pas agir et laisser cette femme se faire tuer. Mais quelque chose l’en empêche. Des sentiments tout juste éprouvés. Une culpabilité qui pourrait même le déranger s’il n’imaginait pas Avery ou Eden se faire ainsi malmené. Non. Il n’est pas encore habitué. Habitué à s’en mêler alors qu’il sert la mâchoire et reste discret, une main posée sur sa jambe pliée.
“Mais qu’est-ce que vous voulez que je dise?! Je n’en sais rien ! Laissez-moi partir s’il vous plaît… S’il vous plaît…Je ferai tout ce que vous me demanderez.”

Des sanglots. Des larmes versées. Tao soupir mais son attention est bien vite tournée sur une autre forme humaine. A ses côtés. Une femme qui - visiblement - manque cruellement de discrétion et tente de se cacher malgré le regard échangé. L’asiatique esquisse un léger sourire amusé. Il lève les yeux au ciel. Apparemment, il n’est plus seul désormais et il prend la décision de rejoindre cette nouvelle alliée trouvée. Dans l’intention - peut - être - de lui intimer de partir ou de lui demander de s’associer. Qui sait. Il n’a pas encore décider. Il jette un coup d’oeil sur le côté. Il se mouve en silence. Une fois certain que les malfrats n’ont pas encore descellé leur présence, il quitte sa cachette pour rejoindre celle de la femme dressée, lui murmurant d’emblée en se postant à ses côtés:
- A votre place, je me montrerai plus discret. Vous avez de la chance que je n’ai rien à voir avec eux. Vous serez morte - pour sûr. Vous devriez partir. Ce qui se passe là-bas n’est pas prêt de s’arranger.

Ⓒslytbitch.
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Walls Have Fallen | ft. Tao
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