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Loto Rp- Lucky to meet someone else? Victor & Stephanie
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Jeu 21 Juil - 4:29
Loto Rp- Lucky to meet someone else? Victor & Stephanie 200_sLoto Rp- Lucky to meet someone else? Victor & Stephanie 200_s
Une journée éprouvante avait découlé. Bien que je n'ais pas eu de corps, j'avais dû aller à droite, à gauche. Allant de victimes à un accident de voiture pour évaluer les dégâts. Rien de très joyeux en somme. Le mot «harassant» pouvait tout aussi bien décrire à lui-même ma journée. J'avais besoin de décompresser un peu, histoire de me remettre d'aplomb, tout ça m'avait un peu mimé. Bien entendu, mon métier n'était pas des plus joyeux comme tout un chacun pouvait le savoir. Cependant, il y avait des jours bien meilleurs.

À la sortie de l'hôpital, je traînais des pieds. La pluie s'était même pointée, c'est dire. Je n'avais étrangement aucune envie de rentrer chez moi. Que ce soit pour me faire à manger ou même pour me faire livrer. J'allais quand même devoir m'y résigner pour dormir, mais tout de même! Ce que je désirais ardemment était tout simplement de me changer les idées. Rien que ça! J'avais pensé à appeler Gadreel. Toutefois, je me rappelais qu'il était papa et qu'il devait s'organiser à l'avance. Lorsqu'on avait un enfant, on ne pouvait partir du jour au lendemain pour aller boire un coup. Et non! La vie de parents exigeait des responsabilités. Je me ravisais, bien embêtée, ne sachant que faire, où aller.

Pendant que je miroitais dans mon coin, ne sachant si je devais me découvrir de mon abri, ouvrant la porte à cette averse pour me mouiller, j'entendais des personnes parler d'une soirée. Je tentais l'oreille, de manière discrète. C'était mal, un jour je serais très certainement punie mais qui sait, peut-être allais-je entendre une information croustillante, ou du moins qui me servirait. Pitié, quelque chose qui se passe aujourd'hui. En effet, elles parlaient de diverses soirées. Arriva même à l'oreille une exposition qui n'était pas très loin. J'étais presque prête à y partir lorsque l'une de ces personnes parla du cabaret d'Idunn. Mais bien sûr! Oh, l'autruche! Je n'y pensais plus! Où avais-je donc la tête ? C'était l'endroit idéal pour me relaxer! D'ailleurs il n'y avait pas une soirée jazz ce soir ? Je n'écoutais déjà plus ces discussions. J'avais rapidement pris ma décision et me dirigeais sous une pluie battante de plein fouet, me réfugiant dans ma voiture.

Mes clés sur le contact, ma voiture semblait se réveiller d'un long sommeil. Seul le bruit de la pluie battant sur la pare-brise m'accompagnait dans mes réflexions. Je me regardais dans le rétroviseur, à part les cheveux mouillés ça devait aller. C'était parti pour Emman!

Arrivée à l'endroit je regardais encore un coup d'oeil au miroir. Je vérifiais que je n'avais pas un bout de nourriture coincé entre les dents ou autre. On ne savait jamais. Avoir du persil coincé entre deux dents, c'était loin d'être glamour. Alors certes, c'était un endroit un peu décontracté mais quand même. Fallait pas pousser mémé dans les orties! Je me devais d'être un minimum présentable. Après quelques minutes d'inspection, je me décidais à braver une nouvelle fois cet élément de la nature, nommé la pluie. Après avoir traversé l'épreuve avec brio, les portes semblaient s'ouvrir à moi tel une déesse entrant dans son antre. Les sons mélodieux qui parvenaient à mes oreilles commençaient doucement à atteindre mon cœur. Le jazz était certainement le meilleur style musical inventé de tous les temps. Bien sûr, ce n'était que ma simple opinion. Mais pour moi c'était une des meilleures choses qui puissent exister au monde.

J'allais au bar demander un verre, un mojito. Je scrutais le cabaret, tentant de découvrir de nouvelles têtes, ou même celles que je connaissais de vue. En effet, après une petite inspection des lieux, il y avait cet espèce de blond que je connaissais. Ou plutôt que je voyais, de temps à autre dans ce même cabaret.

Interloquée par un bruit je regardais en direction de celui-ci. Et tout à coup, PATATRAS! Je ne savais pourquoi mais mon pieds semblait s'être accroché à quelque chose. J'avais tenté avec mon autre pieds de rattraper le coup mais non! Malheureusement, le deuxième était encore moins adroit que le premier et m'entraîna dans une belle chute. J'eus le souffle coupé, bien que mes bras avaient amortis la chute, mes genoux avaient mal pris. Cela me lançait. C'est alors que je me rendais compte d'une chose. Mon verre qui était rempli auparavant, ne contenait plus que quelques cl de mon mojito. Je croyais, au premier abord, que cela s'était renversé par terre. Sauf que je m'étais entièrement trompée. Le liquide avait décidé de faire tache, si je puis me permettre, sur les habits de l'homme blond. Spécialement celui que je connaissais de vue. Je me relevais, mes deux mains cachaient ma bouche d'un air horrifiée. Qu'avais-je fait ?

«Oh pardon! Je suis... Je suis vraiment désolée! Je... Vous allez bien? Je suis désolée, je ne regardais pas où j'allais... Je ne voulais pas... Vraiment pas...»

J'étais embarrassée. Voir plus que ça. Je n'avais qu'une envie, me planquer dans un trou et ne plus y sortir avant longtemps! Et dire que c'était la première fois qu'on se parlait! Pour une première approche, c'était loin d'en être la meilleure! Je me maudissais intérieurement. Stephanie, tu ne pouvais pas regarder un peu devant toi? Me voilà maintenant bien embêtée devant ma bêtise! Bon sang! Qu'allais-je bien pouvoir faire ? Je cherchais dans mon sac, j'avais un paquet de mouchoir quelque part par là. Finalement, après quelques secondes, je le retrouvais, le tenais le paquet et le tendais au blond. J'aurais bien voulu tenter de réparer les dégâts que j'avais causés,. Néanmoins, je me disais que si je venais l'aider, il me repousserait peut-être. Il pouvait se sentir gêné de la proximité, certains n'aimaient pas être approchés de trop près et marquaient une distance. Ou même, je pouvais empirer la situation, en déchirant son habit par mégarde ou autre. J'étais terriblement embêtée. En plus, je ne savais même pas si on pouvait enlever l'odeur de mon cocktail. Est-ce que ça partait au lavage? Je prenais un stylo avec un bout de papier et inscrivait mon numéro de téléphone ainsi que mes coordonnées et tendait le papier. Je savais pertinemment que j'avais fait une bêtise. J’espérais juste que ça arrangerait la situation.

«Je suis vraiment désolée monsieur! Je... Écoutez, je peux vous donner mon numéro. C'est entièrement ma faute, et je voudrais réparer mon erreur. J'irais de moi-même au pressing et le payerais.»

Vraiment, aujourd'hui ce n'était pas ma chance! Ni la sienne d'abord. Si ça se trouve, sa journée avait été la même que la mienne. Et je ne venais pas arranger le tableau. J'étais de bonne volonté, je n'avais pas envie de me mettre quelqu'un à dos. Autant tenter d'égayer la soirée. Je voulais lui montrer que je voulais me faire pardonner.

«Vous voulez que je vous paye un verre? Ou même vos verres! Oui voilà, je vous paye votre tournée de la soirée! Vous êtes d'accord?»

Certains jeunes invitaient les voisins qui n'étaient pas contents  lorsqu'ils faisaient trop bruit en raison d'une fête. Peut-être qu'en l'invitant cela aurait le même effet. La plupart des personnes aimaient bien qu'on leur paye un verre? J'espérais qu'il en serait de même pour cet homme.
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Jeu 21 Juil - 13:44
❝Lucky to meet someone else❞
Stephanie & Victor
L’essence même de l’Homme est le désir d’être heureux, de bien vivre, de bien agir.

Emmann, ses longues plages de sable fin, sa vie de bohème, sa musique et ses rythmes endiablés... Qui pourrait croire que l’homme rigide et raisonnable que je suis adore cette ville ? Flâner, manger un repas chaud et épicé, et errer de bar en bar jusqu’à trouver une musique que j’aime : voilà ma façon idéale d’employer une soirée. Certes, je ne serai pas de ceux qui iront se déhancher sur la piste de danse, mais assis à ma table favorite, je profite tout autant des concerts que n’importe qui. La serveuse m’a apporté un verre de vieux rhum et une coupelle de cacahuètes.
Il est encore tôt, mais il y a un monde fou, comme toujours : beaucoup de jeunes gens, qui parlent et rient très fort, des couples, des gens plus âgés. Hormis moi, personne n’est seul. Le code social exige qu’on sorte en groupe, non en solitaire : les gens comme moi attirent les regards suspicieux, ou simplement désolés, dans le meilleur des cas. Un homme m’adresse même un sourire goguenard, avant de ramener près de lui la sculpturale blonde qu’il tient par la hanche. Certains primates estiment encore que leurs compagnes sont des trophées. J’ignore la dérisoire provocation et reporte mon attention sur le prochain groupe qui s’installe.
J’ignore d’où me vient cet amour de la musique. Mes parents n’étaient pas des amateurs éclairés ; pour ma part, je me suis passionné pour le jazz et le folk dès l’adolescence. Il y a une vieille guitare acoustique, chez moi. Elle n’a pas été accordée depuis des lustres, et je crois bien n’avoir jamais posé les doigts dessus, mais je l’aime bien. On dit que les femmes adorent les musiciens. Peut-être est-ce pour cela que je l’ai conservée. Quoi qu’il en soit, si l’on me demandait d’en jouer, j’en serais bien incapable. Le groupe, en revanche, maîtrise son sujet. Les cuivres sonnent, les cordes vibrent, les percussions claquent. Le ton est donné dès les premières notes : la soirée sera gaie et la musique enjouée. Que demander de mieux ? Dans ces moments-là, j’oublie absolument tout. Le travail, Wanda, les élèves et leurs étranges raisonnements, les attentats, Wanda, la maison Magnus, Wanda... Le temps se suspend, et avec lui tous les sujets d’anxiété : ne reste alors que le jazz. Quelle autre musique peut se vanter d’avoir le même effet sur les gens ?

Tout a merveilleusement débuté. Ma soirée s’annonce parfaite. Et tout à coup, sans que je sache pourquoi, tout bascule. Et le mot est particulièrement bien choisi. Juste à côté de moi, quelqu’un trébuche et tombe sur le sol. Je bondis sur mes pieds. Aux alentours, les autres regardent ; certains sourient en coin, amusés par la scène, d’autres s’en désintéressent totalement. Voilà qui n’augure rien de bon en terme de solidarité et de respect.
Je m’agenouille près d’elle pour l’aider à se relever. Outre la chute elle-même, je crains quelque chose de plus grave : on n’arrête pas de nous rappeler qu’une chute peut-être le symptôme d’un trouble au cerveau. Si mes connaissances en médecine se limitent à prendre une aspirine quand la migraine menace, j’ai tout de même appris à déceler les AVC, juste au cas où.

« Vous allez bien ? demandé-je immédiatement, inquiet. Vous ne vous êtes pas fait mal ? »

Elle redresse la tête, et j’aperçois enfin son visage, qui ne m’est pas inconnu : la jeune femme blonde que je croise régulièrement ici. Nous ne nous sommes encore jamais adressé la parole, alors même que nous nous saluons avec courtoisie à chaque fois. Cela semble une bonne occasion de faire connaissance.

« Oh pardon ! s’écrie-t-elle, l’air horrifié. Je suis... Je suis vraiment désolée ! Je... Vous allez bien ? Je suis désolée, je ne regardais pas où j'allais... Je ne voulais pas... Vraiment pas...»

Il me semble qu’on peut exclure l’AVC des causes de sa chute : son talon est resté planté dans le tapis, à un mètre de sa chaussure. Je la regarde, interloqué, avant de suivre son regard. Ma chemise porte la tache toute récente d’un liquide clair. Si j’en juge par le verre vide qui a roulé à deux pas de nous, j’en déduis que c’était le sien, et qu’elle vient de le renverser sur moi.

« Ne vous en faîtes pas... commencé-je, mais elle me fourre un paquet de mouchoirs dans les mains. Je vous en prie, ce n’est rien. »

La simple vue de la tache sur ma chemise semble la mettre dans tous ses états. C’est peut-être le contrecoup de la chute. Elle me laisse à peine le temps de placer un mot, si bien que je finis par éclater de rire, levant les mains pour lui enjoindre de s’apaiser.

« Calmez-vous, je vous en prie ! lui dis-je, souriant. Ce n’est qu’une chemise. J’en ai beaucoup d’autres, et je ne vais pas vous en vouloir pour ça. C’est plutôt à moi de vous demander si ça va, ajouté-je avec un peu plus de sérieux. Vous avez mal quelque part ? Venez vous asseoir. »

Cette fois-ci, je ne lui laisse pas le temps de m’interrompre. D’une main douce mais ferme, je l’aide à se relever et lui offre la chaise que j’occupais un instant plus tôt. Elle n’a pas l’air blessée, mais une entorse peut mettre quelques minutes à gonfler. Enfin, je crois.
Voilà bien des mois que je n’ai pas ri avec autant de spontanéité. J’aurais peut-être dû lui adresser la parole beaucoup plus tôt. Le sourire persiste sur mes lèvres.

« C’est moi qui vais vous offrir un verre. Vous en avez sûrement besoin pour vous remettre de vos émotions. Et si vous voulez m’en offrir un plus tard, ce sera avec plaisir. Au fait, je m’appelle Victor. Et vous ? »

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Dim 7 Aoû - 21:05
Loto Rp- Lucky to meet someone else? Victor & Stephanie 200_sLoto Rp- Lucky to meet someone else? Victor & Stephanie 200_s

Au final, c'est même cet homme qui me pose les questions. Quasiment les mêmes que celles que je lui pose. Il me rassure un peu plus. Il n'a pas l'air fâché contre moi. Je me confonds même en excuse plusieurs fois. À croire qu'on était fait pour se confondre en excuses quasi simultanément et s'inquiéter pour l'état de l'autre. Je tente de le rassurer, à mon tour, sur mon état.

«Non non, je n'ais rien. Ne vous inquiétez pas.»

Bon ça me lançait un peu. Mais forcément c'était le coup du moment. Son rire me déconcerte un peu mais finalement me rassure. Il a l'air de bien prendre la chose. Mieux que ce que je pensais. C'est même lui qui semblait plus inquiet pour moi que pour lui. D'ailleurs il m'avait aidé à me relever et m'avait offert sa chaise. Sur laquelle finalement je m'asseyais. On devait faire un beau duo comique à s'inquiéter l'un et l'autre pour l'autre. Un sorte de cercle infini, comme le fromage de la vache qui rit. Il m'apaise un peu, il n'a pas l'air du tout agressif.

«D'accord d'accord, je vais me calmer. Je n'ais pas mal, je n'ais rien. Tout va pour le mieux!»

Enfin juste le genoux. Je ressentais tout de même une petit douleur au pieds. Ce ne devait être que les conséquences de cette petite chute. D'ailleurs, maintenant que j'y pensais, l'une de mes chaussures semblait plus haute que l'autre. Je n'avais pas rétrécit en 5 minutes! Je jetais un bref coup d'oeil à mes pieds. Un bref examen qui me permettait de voir qu'il me manquait quelque chose. Mais quoi? Le blondinet me déclare qu'il va m'offrir un verre. J'en suis stupéfaite.

«Hey, c'est moi qui vous renverse un verre et c'est vous qui voulez m'en offrir un?»

J'ai du mal à y croire. Cependant, j'ai un rire franc. On dirait un sketch. Ou le concours de qui sera le plus inquiet, le plus désolé pour l'autre. C'est alors que je remarque certains regards dans notre direction. On fait maintenant parti du spectacle. Pour quelques paires d'yeux du moins. Les autres préfèrent regarder autre chose de plus intéressant.

«Non mais attendez, ce serait l'hôpital qui se fout de la charité si j'accepte ça, vous ne trouvez pas ?»

Quoique, si j n'accepte pas, on risque de se faire des politesses durant un très long moment. Voir un moment interminable. Et vu comment nous sommes l'un et l'autre, il on risque de tourner longtemps autour des politesses. Et pas que je n'aime pas me donner en spectacle; de temps à autre; mais je pense que l'intérêt de venir ici est d'écouter les musiciens. Et non de faire une réprésentation de notre petit duo improvisé. De plus, certains des clients sont peut-être ennuyés de voir ce genre de choses. Je vais céder. Cependant, à mes conditions!

«Néanmoins. Si vous insistez, je prends. Mais il va falloir m'accompagner à boire. C'est triste de boire seul et en plus, vous aussi vous devez vous remettre de ces émotions! Prenez la chaise qui est à côté.»

Je lui désigne la chaise qui est à ses côtés. Le temps qu'il s'asseoit, je me rappelle qu'il m'a donné son nom. J'en aurais presque oublié le fait qu'il se soit présenté. Pour ne pas le laisser seul, je me rattrape en vitesse. Il ne manquerait plus qu'il pense que je sois malpolie!

«Stephanie. Maladroite à ses heures perdues. Mais je vous rassure, je suis généralement plus adroite que ça. Sauf aujourd'hui. Manque de chance.»

J'avais un petit rire. Je faisais une bien meilleure impression pour les premières rencontres. En règle général. Mais bon, tant pis. Quelques fois on devait faire avec et improviser avec ce que la vie nous réservait. Et aujourd'hui je devais faire avec une chute et un homme à qui j'avais renversé ma boisson. En regardant de nouveau de ma chaussure, je réalisais enfin ce qui me manquait depuis tout à l'heure. Le talon! Et dire que je n'avais pas de paire de rechange! C'était bien mon jour aujourd'hui! Il allait tout de même falloir que je récupère le morceau manquait. Mais, peut-être plus tard.

«Un mojito. Et pour vous, ça sera quoi? Qu'on trinque à cette rencontre quelque peu... Secouante.»

J'esquissais un petit sourire, qui se voulait amical. Mon verre arrive, je fais le tchin habituel, comme pour saluer notre rencontre. Je bois quelques gorgées. Puis des questions me taraudent. Je le vois souvent par ici. Pourtant celui-ci est souvent seul. À moins qu'il n'attende quelqu'un. Ou qu'il soit tout comme moi. Il aime tout simplement l'ambiance et la musique. Je repose mon verre afin de lui poser quelques questions.

«Dites-moi. Sans vouloir être indiscrète. Je vous vois ici... Assez souvent. Seriez-vous tout comme moi venu pour écouter la musique? Ou vous venez tous les jours dans cet endroit quel que soit la soirée qui y est organisée? Ou alors, vous avez quelqu'un qui joue ce soir? J'avoue être un peu curieuse.»
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Jeu 8 Sep - 18:06
❝Lucky to meet someone else❞
Stephanie & Victor
L’essence même de l’Homme est le désir d’être heureux, de bien vivre, de bien agir.

Ce qui m’étonnera toujours, dans ces situations, c’est que personne ne bouge jamais le moindre petit doigt. Les gens constatent qu’il se passe quelque chose d’anormal, mais tout le monde préfère détourner le regard ou, pire, se contenter d’observer sans réagir…
Heureusement, la pauvre n’a rien de fâcheux. Reste à espérer que sa cheville n’enflera pas au cours de la nuit, après ce talon cassé, mais pour le moment, il n’y a rien que je puisse faire, sinon lui offrir une chaise. Je ramasse le verre tombé sur le sol et le pose sur la table, avant de faire un signe à la serveuse la plus proche. Ma compagne, elle, s’offusque de ma galanterie, se récrie à mon offre de lui payer quelque chose à boire pour se remettre de ses émotions. Sa réaction me fait sourire, les mots qu’elle emploie aussi. À la voir, on ne la penserait pas capable de s’exprimer avec des mots si crûs. Cependant, je peux comprendre ce qu’elle ressent : question d’orgueil, elle ne peut pas me laisser payer après avoir sali ma chemise, et encore moins après que je lui ai proposé mon aide.
Elle finit néanmoins par céder. Je hoche la tête, amusé, et m’installe à côté d’elle. Voilà une situation pour le moins inhabituelle : me voici attablé en compagnie d’une femme, et pas la moins jolie, qui plus est. Épongeant d’une main distraite la tache qui macule ma chemise, je prends note de son prénom, donnée au milieu d’une tirade que je sens presque nerveuse. Sans doute aurait-elle préféré passer une soirée tranquille, et peut-être pas avec un parfait inconnu. Mais le destin est le destin : il n’en fait qu’à sa tête, à quoi bon rechigner ?

« Ne vous en faites pas pour ça, ce n’est qu’une simple tache. Ça partira très bien au lavage. »

Je l’observe un instant, intrigué. Que fait une ravissante jeune femme seule dans un endroit comme celui-ci ? Une partie de mon esprit me répond « la même chose qu’un professeur de philosophie », mais je dédaigne cette évidence. Toutes les femmes autour de moi sont accompagnées, sauf elle. Serait-elle, tout comme moi, amatrice de musique et d’atmosphère feutrée, et décidée à en profiter en dépit de sa solitude ? Voilà qui nous ferait un point commun.
La serveuse arrive, et nous passons commande. Ma nouvelle compagne de table opte pour un mojito ; je lève mon verre de rhum pour en commander un deuxième.

« C’est vrai qu’il est triste de boire seul, approuvé-je, en réponse à sa remarque de tout à l’heure. J’en déduis que vous n’êtes pas accompagnée ce soir ? Dans ce cas, nous allons effectivement trinquer, aux trous dans les tapis, aux talons qui cassent et aux mojitos qui se renversent, bref : à tout ce qui nous a permis de nous rencontrer ce soir. »

Je lui souris. Décidément, cette soirée promet d’être bien différente de celles que je vis d’ordinaire.
Ce n’est pas la première fois que je la vois ici. Je viens assez peu à Emmann, mais son visage m’est familier : nous nous sommes déjà croisés dans ce bar. À bien y réfléchir, je crois bien l’avoir toujours vue seule. La serveuse revient au moment où je m’apprête à l’interroger mais, après avoir trinqué, c’est Stephanie qui ouvre les hostilités. Je souris. Nos questionnements se rapprochent beaucoup. Elle a juste été plus rapide que moi.

« Dites-moi. Sans vouloir être indiscrète. Je vous vois ici… assez souvent. Seriez-vous tout comme moi venu pour écouter la musique ? Ou vous venez tous les jours dans cet endroit quel que soit la soirée qui y est organisée ? Ou alors, vous avez quelqu'un qui joue ce soir ? J'avoue être un peu curieuse. »

Buvant une gorgée de ce rhum délicieux qu’ils servent ici, je secoue doucement la tête. En réalité, c’est une assez bonne chose que son talon se soit pris dans le tapis, car nous avons enfin l’occasion de discuter.

« Je viens seulement pour la musique, avoué-je, adossé à ma chaise. Ils reçoivent toujours des groupes intéressants, qui sortent des sentiers battus. Et pour écouter du jazz, il n’y a pas de meilleur endroit. Je ne viens pas tous les soirs, mais quand je peux, de temps en temps. Je n’habite pas ici. Ça me fait un peu de route. »

Elle possède une classe naturelle que nombre de femmes envieraient certainement. D’où vient-elle, que fait-elle ? C’est la première fois que j’ai l’opportunité de le savoir. Certes, nous nous voyons souvent, mais jamais aucun de nous n’a osé aller vers l’autre, comme si nous risquions de provoquer quelque catastrophe. Sans doute sommes-nous l’un et l’autre trop hésitants, trop réservés pour ça. Ou bien le suis-je, et elle n’en avait que faire jusqu’à cet incident de talon. Elle admet cependant avoir plusieurs fois remarqué ma présence : elle ne le dirait peut-être pas si elle se souciait de moi comme d’une guigne.

« Et vous, alors ? C’est vrai que nous nous croisons régulièrement ici. Vous habitez à Emmann, ou vous y travaillez ? Ou vous venez, comme moi, pour l’amour du jazz ? »

Le groupe a entamé un nouveau morceau. Les cuivres s’en donnent à cœur joie, comme la chanteuse dont la voix rocailleuse s’accorde merveilleusement à la mélodie. J’aurais volontiers invité Stephanie à danser – si j’avais su danser et si son talon avait été entier. À la place, mon pied bat la mesure en rythme.

« C’est étrange, lui glissé-je, un sourire aux lèvres. Il a fallu attendre que vous renversiez votre verre sur ma chemise pour que nous fassions enfin connaissance. Il y a de drôles de façons de se rencontrer, mais celle-ci est plutôt originale, vous ne trouvez pas ? »

Je bois une autre gorgée, tourne un instant la tête vers la scène pour observer les artistes en action, puis reporte mon attention sur la jeune femme à ma table. C’est original, oui. Et plutôt plaisant, en fin de compte. Un bon verre, de la musique, une ambiance sympathique… il ne manquait que l’agréable conversation.

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Dim 18 Sep - 3:15
Il me rassurait encore une fois en partant de cette tâche. J’espérais qu’il disait vrai. Je n’avais pas de carte de visite sur moi. Malheureusement. Quoique, avoir une carte de visite pour une légiste, ce serait un peu étrange.

« Effectivement, je suis venue ici toute seule, comme les autres fois. »

Je me voyais mal proposer à chaque fois à Gadreel de venir avec moi ici. Ou même d’emmener son garçon avec lui. Il aimait trop son fils. Je l’imaginais avoir même du mal à le faire garder par quelqu’un. Il devait sûrement se faire violence quelques fois. Le blond prononça des paroles, assez réconfortantes. Et souriait même à son enthousiasme. Tant pis pour le talon, je rentrerais avec une chaussure en moins ou de traviole. Certes, j’aurais l’air d’une femme qui aurait bu un peu trop. Quoique, c’était peut-être comme ça que j’allais finir la soirée. Et lui avec une odeur de mojito sur les vêtements. Une chouette soirée en perspective.
Il me posa ensuite une question sur le pourquoi je venais par ici. Il m’informa alors qu’il n’habitait pas par ici. Tiens donc, tout comme moi. Peut-être étions-nous même déjà voisins. Ce serait trop fort, tout de même ! Mais le hasard fait quelques fois bien les choses. Comme aujourd’hui. Même si, j’aurais préféré que cela se fasse sans cette tâche.

« Ni l’un ni l’autre. Je demeure et je travaille à Hammer Bay. C’est vraiment par pur plaisir que je viens par ici. Tout comme vous. Au final, nous avons l’air de nous ressembler. La musique, la route. Peut-être même que nous avons le même métier d’ailleurs.»

Au final cet homme et moi nous nous étions remarqués. Enfin, surtout vu de nos chaises respectives. Je remarque alors que son pieds bat au rythme de la musique. Il a l’air très emballé, tout comme moi. J’adore le style de cette musique mais n’en connait pas le groupe.

« Oh que si. C’est plus qu’original. En plus maintenant, vous sentez le mojito. D’ailleurs, la prochaine fois, je renverserais un plat de spaghettis à la bolognaises. Ce sera ma nouvelle technique pour aborder des inconnus à l’avenir.  Avec du bol, je rencontrerais comme ça ma moitié. Mais je pense que je pourrais faire bien mieux à l’avenir. Je devrais peut-être me lancer dans un livre pour pouvoir aborder des gens en toute discrétion, ça ferait un carton.»

J’exagère, mais l’idée est là. Qui n’aimerait pas avoir diverses techniques pour se socialiser avec diverses personnes. Ce peut paraître compliqué pour des personnes timides de faire ami-ami avec des inconnus ou même d’aborder quelqu’un. Je suis loin d’être la personne la plus sociable de Genosha, mais je ne suis pas non plus un cas désespéré. J’arrive à parler avec des personnes. De toutes les façons, je dois parler avec les personnes. Mon métier requiert certaines compétences, comme celle de questionner des patients sens dessus dessous, d’être patiente.

Alors parler avec cet homme n’est pas une épreuve en soit pour ma part. C’est même plutôt agréable d’avoir une conversation comme ça. Je ne me lasse jamais de petites conversations au détour d’un café, de petits potins ou autre. J’adore écouter les gens mais j’aime aussi dialoguer avec eux.
Je tente de l’intégrer dans mon idée, bien qu’imaginaire, du livre sur comment faire des rencontres originales. Ce serait néanmoins une bonne idée, mais je ne suis pas sûre de pouvoir donner de nombreuses idées. Des rencontres on eut en faire à loisir. Mais des rencontres originales, un peu moins. Et tout dépend de ce qu’on appelle « original ». Certains diront que c’est un fait uniques, d’autres dans des lieux, ou j’en passe.

« Si vous voulez on s’associe, et on tente d’autres stratégies. Puisque celle du mojito renversée marche je pense qu’on devrait penser à tenter celle de... Humm... Le je vous sers à boire ? Non en fait, celle-là elle est basique je crois. »

Je regarde le groupe,  je bois un coup de ma boisson, restant un instant songeuse et j’ai l’idée. Je regarde de nouveau le blond.

« Mais en invitant la personne à chanter une chanson en duo  ça pourrait peut-être marcher? Les Disneys rassemblent beaucoup de personnes, comme l’hymme de Pokemon. Alors pourquoi pas une chanson connue ? Ou alors venir voir une personne, lui demander si elle joue d’un instrument, lui proposer d’en jouer. Ou même si cette personne sait chanter. Puis lui proposer de créer un groupe par pur exemple. Vous en pensez quoi ? D’ailleurs, qu’est-ce que vous, vous penseriez comme titre vendeur de cette œuvre ? »

Cette histoire avec le mojito et le livre me donne une nouvelle idée. J’ai d’ailleurs entendu une de ces rencontres. Je réfléchissais, mes yeux semblant chercher dans ma mémoire. En signe de réflexion je me massais doucement le menton, pendant que mes yeux semblaient avoir déménagés du côté de mon cerveau. Puis soudainement, ce fu l’éclair !Oh tiens ! Cette anecdote -là ! Oui, celle-là était bien. Je regardais de nouveau ma rencontre du jour.

« Mais je crois qu’il doit y avoir encore des rencontres originales...Par exemple... Une amie à moi a rencontré son mari dans un tramway. Enfin pas en une rencontre. Mais ils s’échangeaient des regards à chaque fois. Et un jour, mon amie devait retourner chez elle, le tramway était vide. Et à un arrêt, l’homme avec qui elle avait échangé quelques regards. Et il est venu s’asseoir à côté d’elle. Alors qu’il pouvait s’asseoir sur toutes les autres places. Et la suite, c’est qu’ils se sont plus énormément. »

D’après ce qu’elle avait ajouté, tout allait bien encore pour eux. Ils prévoyaient d’avoir un enfant. C’était un enchaînement logique. On se rencontrait, sortait ensemble, installait dans un lieu, avec le chien ou le chat, puis la voiture et enfin venait la question des enfants. Et on se mariait soit avant, soit après les enfants. Question d’éthique, de religion, d’attestation d’un amour ou de facilité pour d’autres.

« C'est pas que je m'ennuie ou que je veuille changer de sujet mais vous êtes quoi dans la vie? Non attendez laissez-moi deviner... Vos êtes chirurgien, c'est cela ? »
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Loto Rp- Lucky to meet someone else? Victor & Stephanie
✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦
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