✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Invité
Invité
Mar 9 Aoû - 22:43
Depuis que la nièce de Leo, Reagan, était arrivée à la maison il y avait de cela trois mois, la vie de Lydia avait été passablement chamboulée. Non seulement, elle avait dû apprendre à connaitre la jeune fille et s’habituer à elle dans son quotidien, mais elle avait aussi dû changer sa routine qui était très importante pour elle. La blonde était adorable et amenait une nouvelle énergie dans le cocon familiale. Lyly adorait voir son petit-ami rire et s’amuser avec sa filleule. Ils avaient ce même besoin de bouger et de déplacer de l’air typique des Jüng. Tout comme son oncle, Rea n’aimait pas les horaires à respecter ou les habitudes à suivre. Elle faisait tout ce qu’elle voulait, quand elle le voulait. Cela agaçait beaucoup la jeune mère qui s’acharnait à faire suivre une routine à son bambin et qui tentait de l’élever dans une atmosphère douce et calme. La pâtissière s’était attendue à ce que Reagan respecte leur choix de vie et qu’elle vive à leur rythme. Ce qui n’était pas du tout le cas. Mais Lydia ne pouvait pas en vouloir à la nouvelle venue. Cette dernière traversait une mauvaise passe avec la mort de ses parents et il était tout à fait normal à son âge de vouloir sortir avec ses amis et faire des folies. La maman était d’ailleurs heureuse que la jeune blonde se soit bien intégrée sur l’île dont le rythme et la culture étaient totalement différents de l’Allemagne. Malgré tout, Lyly ne regrettait pas de l’avoir accueillie. Elle parlait beaucoup, elle était amusante et mettait de l’action dans la maison. Aidan adorait sa cousine et il souriait dès qu’il l’apercevait. L’adolescente aidait sa tante dans les tâches ménagères et se portait toujours volontaire pour garder le bébé pour que ses tuteurs puissent avoir une soirée pour eux. Après quelques semaines, chacun s’était adapté et une nouvelle routine s’était installée graduellement. Lydia avait décidé de faire confiance à Reagan qu’elle considérait assez vieille pour prendre ses propres décisions.
Jusqu’à il y avait cinq jours. Lorsqu’elle avait reçu un appel du directeur de Saint-Magnus en personne. Leo travaillait de nuit cette semaine-là, c’est Lyly qui avait dû se rendre à l’école pour discuter avec le directeur qui n’avait rien voulu lui dire au téléphone. Elle tout de même pu discerner une pointe de mécontentement dans sa voix. Elle avait déposé Aidan chez sa gardienne puis avait roulé rapidement jusqu’à l’établissement scolaire. À son arrivée, il y avait des policiers et des pompiers et on pouvait voir une partie de mur éclatée par ce qui semblait être une explosion. Immédiatement, elle avait pensé au pire. On lui avait indiqué le bureau du directeur et c’est avec soulagement qu’elle avait aperçue Rea saine et sauve, quoi que légèrement déglinguée. On lui avait expliqué la situation et le résultat : Reagan avait été temporairement renvoyé de son lycée pour avoir fait exploser un laboratoire de chimie. Lydia ne savait pas comment réagir. C’était tellement improbable. Tellement ridicule. Tellement Leo. Elle avait accepté la punition de sa protégée sans broncher, même si au fond d’elle, elle avait été très déçue. Elle n’avait pas envie de lui faire la morale, elle n’était pas là pour cela et ce n’était pas son devoir.
Devant le manque de réaction de Leo, elle avait dû prendre les choses en mains. Reagan avait beaucoup trop de potentiel pour qu’on la laisse aller et qu’elle gâche sa vie. La jeune fille allait sans doute détester sa tante de se mêler de ses affaires, mais il le fallait. Pour le bien de toute la famille. Elle avait eu marre de voir l’adolescente glander à la maison, alors qu’elle aurait dû être en cours. C’est pour cette raison que Lyly avait pris son courage et était entrée dans cette clinique vétérinaire pour proposer l’aide de sa nièce au propriétaire qui contre toutes attentes avait accepté de rencontrer Rea. Lydia était plutôt nerveuse et avait peur de la réaction de la jeune Jüng. Cette dernière était vive et imprévisible. La tante n’avait pas du tout envie d’une dispute entre elles. Elle regarda l’horloge sur le mur de la cuisine. Si Rea lui avait dit la vérité, elle devrait arriver dans les prochaines minutes. Le cœur de la blonde se mit à battre rapidement en attendant la porte d’entrée s’ouvrir. "Ehm. Rea? Tu peux venir ici quelques minutes?" Sa voix était douce et invitante. Elle devait la mettre en confiance. Lyly prit place à la table et tapota la chaise à ses côtés pour que Reagan vienne la rejoindre.
Invité
Invité
Mer 10 Aoû - 23:51
It's up to you now
i can't remember your name, i can't remember your smell, i just can remember your face
Le vent relève tes cheveux en un tourbillon aux nuances dorées et blés. Tu aimes le contact du souffle d'air chaud sur ta peau et la sensation qu'il te procure; c'est l'un de tes passe temps préférés à Genosha. Rester là; seule; sur la plage de sable brulant à reflechir à tout et n'importe quoi. Tu as besoin de ces moments où le calme règne autour de toi; où le seul bruit qui t'entoure est la mélodie des vagues qui te berces doucement. Tu es à toi seule une vrai boule de nerf; une bombe qui risque d'explosée à tout moment emportant tous les gens qui t'entoure dans le torrent de folie qui dirige ta vie. Un fouillis complet; une montagne d"insouciance, la petite nymphe qui bat des ailes. Ton visage semble apaisé; cette mine que tu tires en cet instant est bien trop rare et tu sais pertinemment que tante Lydia préférerai cette Reagan à celle que tu es vraiment. La naïve; la rebelle; l'exaspérante. Pourtant des efforts tu en a fait depuis ton arrivée; tu as essayé du mieux que tu as put de t'intégrer à cette famille mais d"un côté il y a Leo en tout point similaire à toi, tu es son portrait craché et c'est limite si les gens ne te prennes pas pour sa fille quand ils te voient et de l'autre il y a Lydia. Lydia et ses règles. Lydia la tante que tu aimes tellement mais qui est si différente de toi que tu es sûre qu'elle ne te comprendra jamais. Du moins c'est ce dont tu es persuadée et tu n'as peut être pas tort. Ton regard glisse doucement sur l'horizon l'océan qui refléte le coucher du soleil et ses lumières ambrées. Tu aimes ces touches de rouges; de jaunes; de bleus; de violets et d'orangés; c'est un tableau magnifique qui se dessine devant toi et tu dois bien avouer que tu adores cette île, Quelque part tu as eut de la chance dans ton malheur car tu sais que tu aurais pu être beaucoup moins bien lotie; tu as une famille aussi bizarre soit elle; des amis aussi timbrés que toi et tu vis sur une île au paysage de carte postale. Un sourire se dessine sur tes lèvres tandis que tu donnes une légére impulsion sous tes jambes pour te relever. Tes pieds se dirigent instinctivement vers la plage et tu prends le temps de marcher vers la mer; tu frissonnes quand tes pieds entre en contact avec l'eau un peu froide; tes yeux noisettes se perdent dans l'horizon et aucun mots ne sort de ta bouche. Tu as bien prit soin de garder ce coin secret; c'est ton jardin d'eden; ton échappatoire.
Un sourire s'affiche sur tes lèvres tandis que tu imagines Lydia dans la cuisine entrain de préparer des patisseries pour la prochaine ouverture de la boutique avec Harper. Ca te fais doucement rire de la visionner entrain de regarder la pendule en se demandant ce que tu peux bien faire. Tu as vu que ces derniers temps elle semble préoccupé; surtout depuis... Depuis ton exclusion de St Magnus... Depuis ta connerie avec Max. Tu sais très bien que ce soir là les bêtises tu les as enchainées. D'abord en t'instruisant de nuit dans le lycée; ensuite en faisant littéralement exploser le labo de chimie et pour finir en embrassant Max alors que tu sais très bien qu'il est avec cette fille appelée Norah. Tes petits poings se serrent en repensant à ce baiser et a quel point tu peux être idiote parfois. Tu as probablement perdue ton meilleur ami sur cette île et tu t'en veux terriblement. Tu soupires en secouant énergiquement la tête; ce n'est pas le moment de te lamenter; des conneries tu es bien partie pour en faire tout au long de ta vie et peut être que les règles de tante Lyly te sauverons la mise un jour. Tu regardes l'heure une nouvelle fois; il est temps de songer à rentrer; pourtant tu n'en a pas envie mais une promesse est une promesse. Tu traines des pieds jusqu'à la voiture; ton carrosse aux allures royales; tu en prend soin dernier cadeau de ton père; tu aimes la bichonner pourtant un petit bordel s'amoncelle à l'intérieur. Tu mets le contact et te diriges vers la maison il ne te faut que 10 minutes de la plage à ton chez toi. Le temps passe vite; tu as juste le temps de t'égosiller sur deux chansons et te voilà arrivée.
Tu passes la porte discrètement espérant pouvoir t'éclipser discrètement dans ta chambre. Tu n'as pas envie de faire la discussion et pourtant à peine arrivée dans l'entrée tu lèves les yeux au ciel en entendant la voix de lydia résonner. "Ehm. Rea? Tu peux venir ici quelques minutes?" tu passes ta tête par la porte et observe ta tante durant de longues secondes. Tu commences à faire la moue sentant l'arnaque à plein nez; pourtant tu t'installes à ses côtés et l'observe avec tes grands yeux de chien battu. "J'étais allée faire un tour tante Lyly ... Je sais que je suis en quelques sortes punie... Enfin oncle Leo à dit ça mais comme il riait aussi je sais pas vraiment ... Mais il me fallait de l'air question de vie ou de mort c'est vrai ! J'étais seule de toutes façons..."
color=indianred
Invité
Invité
Dim 14 Aoû - 22:42
Lydia a toujours aimé les choses organisées, les horaires à respecter et les listes. C’est vrai qu’elle aime avoir un certain contrôle sur les activités de la famille ou sur ce qui se passe chez elle. C’est ainsi qu’elle a été élevée. Comme son beau-père est très occupé et qu’il est convié à beaucoup de réunions, diners d’affaires et événements en tout genre, il doit toujours respecter son agenda à la lettre sans dépasser une seule seconde et cela a toujours semblé logique à la jolie blonde de fonctionner ainsi. Depuis qu’elle a rencontré Leo, elle a réussi à se détacher de cette manie de respecter sa routine. Elle a dévié à plusieurs reprises. À commencer par ce déménagement surprise à Génosha. Probablement la meilleure décision qu’elle a prise de toute sa vie. La preuve qu’il n’est pas toujours primordial de suivre un plan de match, même si elle y revient toujours. Cela la sécurise. On peut penser qu’elle est une vraie « control freak » et qu’elle se met en colère dès que quelque chose ne fonctionne pas, mais au contraire. Elle ne se sent pas bien, certes, mais elle ne le crie pas sur tous les toits et elle prend sur elle. Elle est toujours ouverte à des solutions et elle est loin d’être bornée et têtue. Elle n’aime donc pas imposer des choix et prendre des décisions pour quelqu’un, surtout pas concernant Reagan. D’abord parce qu’elle est seulement sa tante et parce que la jeune fille est majeur et techniquement, elle n’est pas obligée de rester chez son oncle si elle ne s’y sent pas bien ou qu’elle se sent trop coincée ou épiée. C’est la dernière chose que Lydia souhaite. Elle ne veut pas que la blondinette les déteste et que l’atmosphère soit tendue à la maison. Tout se passe très bien pour le moment et Lyly ne veut pas tout détruire ce qu’ils ont construit tous les quatre en trois mois. Rea a un fort caractère et elle est toujours affectée émotionnellement par la mort de ses parents. Elle peut exploser à tout moment.
Lydia est nerveuse et ne sait toujours pas exactement ce qu’elle dira et comment elle amènera le sujet sur la table. Elle n’aime pas faire la morale, mais il est évident que Rea a besoin de s’occuper et d’avoir des responsabilités. Elle ne peut tout simplement pas continuer d’errer sur l’île sans but précis. C’est son avenir qui est en jeu. Leo est d’accord avec elle, mais Lyly ne peut pas compter sur lui pour le faire savoir à sa nièce et avoir une conversation sérieuse avec elle. Toute la pression est sur les frêles épaules de la pâtissière. Dès que Rea a passé la porte, la tante blonde lui demande de venir s’installer à la table à ses côtés évitant ainsi que sa nièce disparaisse dans sa chambre et garde un peu de contrôle sur la conversation à venir. L’adolescente l’observe pendant plusieurs secondes, l’air suspicieux et se doute que sa tante à quelque chose d’important à lui dire. Lydia l’observe à son tour avec un doux sourire pour la mettre en confiance. Finalement, Reagan la rejoint.
La tante sourit en entendant la plaidoirie de la jeune fille. "Tu n’es pas prisonnière de la maison Rea. Tu as le droit d’aller te promener. Tant que tu respectes les heures. Ce que tu as fait toute la semaine. " Elle lui envoie un sourire rassurant. Elle a apprécié que sa nièce respecte son couvre-feu, malgré le manque de sérieux de Leo lors de l’annonce de sa légère punition. Reagan aurait pu se rebeller et ne pas écouter ses tuteurs, mais elle a été très respectueuse. "Ce n’est pas de cela que je veux te parler. "Elle prend une grande respiration. "Je sais que tu n’es pas très fière de ton renvoie et sache que ton oncle et moi, on est là pour toi et on veut t’aider. On comprend que tout est nouveau pour toi et que peut-être tu te cherches, ce qui est bien normal. "Elle n’aime pas joué aux psychologues et elle ne veut que Rea se sente attaquée. Son cœur commence à battre rapidement appréhendant la réaction de la jeune Jüng. "Alors, on a pensé qu’avoir un petit travail te permettrait de t’intégrer et de t’occuper un peu pendant cette pause scolaire. " Elle parle au « on » même si c’est elle qui a pris la décision de lui trouver du travail. "J’ai parlé avec le vétérinaire et propriétaire d’une clinique et il serait très intéressé à te rencontrer." Lyly ne souhaite pas que cela ait l’air d’un ordre ou d’une obligation et elle espère que Reagan trouvera que c’est une bonne idée.
Invité
Invité
Lun 15 Aoû - 21:30
It's up to you now
i can't remember your name, i can't remember your smell, i just can remember your face
La jolie Reagan n’est pas dans son élément naturel, tu n’ose pas toucher aux objets agencés méticuleusement, aux choses qui appartiennent à ta tante Lydia, qui sont comme un prolongement d'elle-même. Cette propreté maniaque ne te correspond pas – ah s’il voyait l’état de ton lieu de vie. D'ailleurs tu as de la chance qu'elle laisse ta chambre tranquille et qu'elle n'y vient que rarement; l'ordre le rangement ce n'est pas pour toi. Pourtant tu aimerais apprendre à être de ces femmes qui plaisent tant comme Lydia, de ces filles jolies et raffinées que les hommes regardent avec envie. Toi, tu n'es ni jolie, ni raffinée, tu es juste Reagan le gentil garçon manqué. La bonne copine qui restera sûrement toujours ancrée dans la friendzone parce qu'elle n'est pas assez distinguée pour espérer aller plus loin. Sûrement comme la jolie copine de Max ou sa sœur que tu as vu une fois en photo, des filles vraiment jolies tu dois l'avouer. Tu soupires en regardant Lydia, ses cheveux blonds parfaitement coiffé, son maquillage des plus léger, sa tenue bohème chic et admire le tout quand elle fait usage de ses bonnes manières. Tu pourrais sûrement lui demander de t'apprendre, de te donner des conseils mais ... Tu ne veux pas. C'est ta maman qui aurait du t'apprendre tout ça, seulement tu n'as jamais eut de maman toi, juste un papa. Le meilleur papa du monde ça tu le sais mais un papa qui ne s'y connaissait pas du tout en truc de fille. De plus il y a 2 mois à peine tu ne parlais pas encore à cause de ton traumatisme... Heureusement pour toi, ton chemin avait croisé celui du beau Ethan qui avait eut la patience de prendre du temps afin de te donner le courage de prononcer tes premiers mots depuis la mort de ton père. Ethan... Cela faisait bien longtemps que tu ne l'avait pas vu, mais qu'aurait-il pensait en apprenant ce que tu avais fait hein ? Ton regard se fait soudainement triste et tu crois que tu vas manquer d'air alors que Lydia commence à parler."Tu n’es pas prisonnière de la maison Rea. Tu as le droit d’aller te promener. Tant que tu respectes les heures. Ce que tu as fait toute la semaine. "
Tu essaies de te calmer en respirant de manière régulière, ce n'est pas le moment de t'angoisser. Tu fermes les yeux un bref instant espérant que Lydia ne tienne pas compte de tout ça. Tu hoches la tête doucement tandis que ta tante te lâches un sourire rassurant, mais cela ne t'aide pas beaucoup. Tu n'aimes pas avoir des discussions sérieuses et surtout pas avec ta tante Lyly car tu sais qu'elle à beaucoup trop d’espérances en ce qui te concerne. Ta poitrine se soulève tandis que tu essayes de ne pas paraître impolie. "Ce n’est pas de cela que je veux te parler. " Tu l'observe avec de grands yeux lorsqu'elle prend une grande inspiration... C'est mauvais signe et tu le sais. Ton petit nez se retrousse signe que tu t'apprête à prendre la fuite à tout instant. "Je sais que tu n’es pas très fière de ton renvoie et sache que ton oncle et moi, on est là pour toi et on veut t’aider. On comprend que tout est nouveau pour toi et que peut-être tu te cherches, ce qui est bien normal. "
Leçon de morale. Tu hausses les épaules, réaction de celle qui se contre fout de tout cela. Bien entendu que tu regrettes tout tes gestes en ce qui concerne cette nuit là mais tu sais que ça arrivera probablement encore, ce sont les règles du jeu. Être une Jüng, ce n’est pas rester derrière un bureau à consulter son agenda, c'est être capable de faire les bêtises les plus improbables et avec ça le risque de ne jamais en revenir. Mais il n’y a pas que ça. Ce soir là, ce n’était pas une bêtise - juste une grosse erreur. "Alors, on a pensé qu’avoir un petit travail te permettrait de t’intégrer et de t’occuper un peu pendant cette pause scolaire. " Tu lèves un sourcil interrogateur envers ta tante... Cela t'étonne que ton oncle soit d'accord avec cette punition. "J’ai parlé avec le vétérinaire et propriétaire d’une clinique et il serait très intéressé à te rencontrer." Tu tiques un instant, regardant Lydia avec tes grands yeux noisettes. Aucun mot ne sort de ta bouche, aucun son, tu restes juste assise à côté d'elle la fixant l'air choqué. Au bout de quelques secondes interminables tu pivotes sur ta chaise et attrape la canette de soda qui est sur la table devant toi, l'ouvre et la descend d'un trait. Il te faut quelque chose de sucré, quelque chose qui te remette les idées en place. " Je pensais que l'exclusion et le fait d'avoir faillit cramer lors de l'explosion serait une punition assez suffisante ... " tu te tournes à nouveau vers Lydia un air sérieux sur le visage puis esquisse un léger sourire "Je ne pense pas que ce soit oncle Leo qui ai eut cette idée... Il est plutôt du genre à faire autant de bêtises que moi. C'est plutôt toi qui a eut cette idée Tante Lyly hein ?" tu penches la tête de côté avec un air espiègle. Mais tu ne veux aucunement être méchante, alors tu lui sourit sincèrement cette fois, mais un éclat de tristesse traverse ton regard alors que tu baisses les yeux "Pourquoi est ce que tu fais ça pour moi tante Lyly? Je ne pense pas que ça en vaille vraiment la peine..."
color=indianred
Invité
Invité
Mar 16 Aoû - 21:57
Au contraire de Reagan, Lyly a toujours envié les femmes qui ne se préoccupent pas de ce que pensent les autres. Celles qui n’ont pas peur de se salir et de dire tout ce qu’elles pensent. Elle a toujours jalousé les femmes qui ont du caractère et qui savent décrocher. Celles qui savent s’amuser et qui ne s’en font pas pour des pacotilles. Celles qui foncent et ne se posent pas de question. Celles qui sont impulsives et pleines de vie. Lydia a toujours eu l’impression que c’est ce type de femme qui attire les hommes. Elle s’est toujours dit que les hommes n’aimaient pas les filles qui semblaient hautaines et coincées. Lydia n’a jamais eu envie de projeter cette image, mais c’est le cas. Elle s’est toujours demandé comment Eo a pu tomber amoureux d’elle alors qu’ils sont si différents et qu’ils n’ont rien en commun. Elle est douce, rigide et a du mal à s’affirmer. Elle a un problème d’organisation et de perfection, alors que les Jüng sont extravagants, ouverts d’esprit, bordéliques et tellement charmants. Elle a pu fréquenter cette belle famille aux antipodes de la sienne pendant quelques années et elle était admirative de leur familiarité, de leurs belles traditions, de leur franc parlé et de leur désordre. Chaque fête en leur compagnie est un doux et heureux souvenir et parfois elle regrette d’être aussi loin d’eux. Elle aimerait tant être comme eux, mais elle ressent un blocage chaque fois qu’elle a envie de se relâcher un peu. Comme si elle sentait encore le regard réprobateur de sa mère sur elle. Lyly a fui cette dernière, mais elle se sent toujours mal lorsqu’elle fait ou dit un truc qui pourrait déplaire à celle qui lui a donné la vie. Elle aime sa mère malgré tout. Quoi qu’il en soit, Lydia est fière de la jeune fille forte qui se trouve en face d’elle. Elle fait des erreurs, mais elle apprend. Il faut toute une force de caractère pour réussir à surmonter un grand traumatisme. Au lieu de s’effondrer et de continuer de vivre dans son mutisme, elle s’est battue pour retrouver la fille qu’elle était. Rea a toute l’admiration de sa tante pour cela. Cette dernière ne veut surtout pas éteindre cette étincelle malicieuse qui illumine le regard de sa nièce. Cette étincelle typique de la famille allemande et qu’elle adore chez son conjoint.
Lydia voit bien que Rea est nerveuse et qu’elle est méfiante. La tante se demande alors si elle n’est pas trop dure et si la petite blondinette ne se sent pas étouffée. Elle sait qu’elle peut parfois se montrer stricte et elle fait des efforts pour Reagan se sente à l’aise, mais elle croit aussi que l’adolescente doit donner du sien. Pour avoir une bonne entente et une bonne coopération, il doit y avoir des efforts des deux côtés. Mentalement, elle se promet d’être moins demandante et de la laisser tranquille. Elle a seulement voulu l’intégrer à la famille, mais s’y est mal prise. Elle veut avoir une bonne relation avec sa nièce. Elle ne veut pas remplacer son père perdu, mais elle veut que la belle sache que sa tante est là pour elle et qu’elle n’est pas un fardeau. Lydia est très heureuse de l’avoir accueilli parmi eux. Reagan ne le sait pas, mais grâce à elle, la nouvelle mère apprend tous les jours.
Reagan la téméraire a bien cerné sa tante et celle-ci rougit face à sa faute. "En effet, j’ai pris la décision. Je suis désolée." Bien sûr que ce n’est pas l’idée de son oncle qui part en faisant le moonwalk dès qu’un sujet sérieux vient dans la conversation. Lydia a cru, à tort, qu’en faisant intervenir Eo dans l’idée, que cela passerait mieux auprès de l’adolescente. Au moins, elle ne semble pas lui en vouloir. "Mais, je lui en ai parlé et il est d’accord. " Ce n’est pas non plus un argument, Leo dit oui sans broncher à quasi toutes les idées de sa copine. "Et ce n’est pas une punition, au contraire. C’est une excellente opportunité pour toi. Tu m’as déjà avoué vouloir travailler avec les animaux, alors ce ne devrait pas être une corvée de passer plusieurs heures avec eux et d’en prendre soin." Elle lui sourit. Lydia marche sur des œufs cassés et elle ne sait pas du tout si son message est bien reçu ou si au contraire, Reagan s’en fiche totalement et toute cette conversation est inutile et une perte de temps. La tante se sent mal. Elle n’est pas la mieux placée pour parler de boulot, alors qu’elle-même n’a pas travaillé avant l’âge de vingt ans.
Le cœur de Lydia manque un battement lorsque Reagan lui affirme ne pas valoir la peine qu’on prenne soin d’elle. Cela la prend de court la jeune femme et ses yeux de couleur miel s’ouvrent de stupeur. Elle est abasourdie et ne comprend pas d’où cette idée peut lui venir. "Ne dis pas ça! " Sa voix se fait plus forte et aiguë qu’elle ne le veut tellement elle n’est pas d’accord. "Je sais que tu es une bonne personne Reagan et je refuse que tu penses le contraire. Tu es intelligente, cultivée et fonceuse comme ton oncle. Tu mérites qu’on prenne soin de toi. Je veux seulement t’aider à trouver ta voie." Son cœur bat vite. Elle est fâchée et déçue que sa nièce puisse penser une telle chose d’elle.
Invité
Invité
Mer 17 Aoû - 22:45
It's up to you now
i can't remember your name, i can't remember your smell, i just can remember your face
Le courage. Une notion étrange que cette dernière. Parce que si tout le monde est assez d’accord en ce qui peut en concerner la définition : le fait de savoir dépasser ses peurs pour aller au-delà de cette dernière, on pouvait tout à fait faire face à différentes formes de courage. Le plus connu était bien entendu celui qui apparaissait comme « héroïque ». L’action solitaire ou collective contre un individu ou un groupe qui menaçait d’oppresser un autre individu ou un autre groupe. Seulement, cela n’était pas la seule forme possible. Une autre était bien moins retentissante, bien moins visible, et pourtant tellement plus précieuse. Pour cela, il fallait oser aller contre l’ordre établi par la société. C’est-à-dire casser le mur consistant à affirmer que tout va bien, et à reconnaître que l’on a besoin de l’aide d’une tierce personne. Il est bien plus difficile de savoir faire taire sa fierté et demander un soutien auprès de personnes que l’on craindrait d’ennuyer, que de se confronter à n’importe quel Némésis personnel. Un choix; un courage qui se présente à présent devant les yeux de la jolie blonde faisant face à sa tante. Tu sais que si tu veux t'en sortir dans la vie il faut que tu acceptes de mettre ton orgueil de Jüng de côté afin de; comme dirait la femme qui est en face de toi prendre tes responsabilités et grandir. Mais voilà qu'une question s'entrechoque dans ta tête... As-tu vraiment envie de grandir ? Grandir cela voudrait dire que tes actes auront à présent des conséquences; que l'aide que tu perçois actuellement ne sera probablement plus d’actualité et ça... ça tu ne le veut pas. Ton regard ne lâche pas celui de Lydia. Tu aimerais tant être comme elle; organisée; capable de gérer ta vie et d'être une femme. Mais à travers tes yeux on ne voit qu'une enfant qui malgré la force qu'elle montre est encore trop fragile pour faire face à l'immensité du monde; l'île de Genosha si petite soit elle te fais encore bien trop peur. Tu n'es pas du genre à montrer que tu es faible alors tu laisses entendre que tout va bien mais tes petites escapades seule sur la plage en disent longs sur ton état actuel. Tu es perdue. Tu ne sais pas ce que tu veux vraiment, pourtant en emménageant ici tu pensais pouvoir devenir une autre personne, une personne meilleure mais ce n'est pas le cas. Combattre… Reagan en avait l’habitude. Combattre la morosité du quotidien, faire face à des difficultés personnelles ou professionnelles, devoir dépasser ses limites pour se confronter aux personnes qui t'empêches d'aller vers le haut… ce n’était qu’une question de volonté. Un homme avait dit un jour que la vie n’était pas un long fleuve tranquille. Ce dernier avait raison. C’était une rivière tumultueuse, faite de rapides, d’obstacles, de chutes vertigineuses et de remontées toutes aussi surprenantes. Les zones sereines étaient rarement là. Mais en tous les cas, tu savais maintenant faire avec l’ensemble de ces aléas. Cela était devenu un automatisme et pourtant la peur de décevoir ton entourage était resté au creux de ton ventre.
Te voilà nerveuse, tu gesticules sur ta chaise tandis que les mots de ta tante résonnent dans tes oreilles. Tu encaisses difficilement le choc même si tu essaies de prendre tout ce qu'elle te dis en considération. Tu sais que venant de l'allemande ce n'est pas une punition et rien de mauvais ne se cache là dessous. Mais si seulement... Si seulement elle pouvait comprendre que tu regrettes ton acte et que ce qu'elle te demandes t'effraies. Tu baisses les yeux vers la table et passe doucement ta main dessus histoire de te concentrer sur autre chose... Dévier de sujet. "En effet, j’ai pris la décision. Je suis désolée." Tu hoches légèrement la tête en affichant un petit sourire à Lydia. Cela ne t'étonnes pas; ce n'est pas le genre de ton oncle de te forcer à faire quoi que ce soit surtout pour une bêtise qu'il aurait put lui même faire. "Mais, je lui en ai parlé et il est d’accord. " Tu retiens un léger rire, tu sais très bien que Leo dit oui à tout ce que Lydia entreprend. Il n'aime pas prendre des décisions et surtout pas quand c'est à Lyly qu'il doit faire face "Et ce n’est pas une punition, au contraire. C’est une excellente opportunité pour toi. Tu m’as déjà avoué vouloir travailler avec les animaux, alors ce ne devrait pas être une corvée de passer plusieurs heures avec eux et d’en prendre soin." Elle n'a pas vraiment tort... Les animaux t'ont toujours apaisés sans jamais que tu ne comprennes pourquoi. D'ailleurs tu es surprise de ne pas avoir d'animal à toi mais peut être as-tu trop peur de t'imposer en demandant la présence d'une bête chez les Jüng.
Sans vraiment t'en rendre compte tu lâches tout haut ce que tu penses tout bas. Tu t'exprimes mal en sous entendant que tu ne vaut pas la peine d'être aidée et la réaction de Lydia se fait plus violente que ce tu imaginais. "Ne dis pas ça! " La voix de ta tante sonne étrangement aiguë si bien que tu écarquilles les yeux "Je sais que tu es une bonne personne Reagan et je refuse que tu penses le contraire. Tu es intelligente, cultivée et fonceuse comme ton oncle. Tu mérites qu’on prenne soin de toi. Je veux seulement t’aider à trouver ta voie." Tu détournes le regard un instant avant de revenir vers ta tante. Un mensonge; tu ne vois qu'un mensonge quand elle prononce ces mots. Des larmes viennent se nicher au creux de tes yeux et tu ris nerveusement. Elle n'avait sûrement pas prévue ça Lydia mais elle vient de te toucher en plein coeur "Tu mens... Je ne suis pas tout ce que tu dis sinon ... Sinon pourquoi il ne veut pas de m..." Tu mets ta main devant ta bouche. Tu ne veux pas lui avouer que tu as une mauvaise estimes de toi; que ta situation avec Max t'affectes. Ta main tombe doucement le long de ton petit corps " Laisse tomber... Je... Je voudrais tellement te ressembler tante Lyly; mais ce n'est pas moi. J'ai juste... Peur. Tu veux bien faire je le sais et je suis désolée de t'avoir énervée tante lyly... Mais j'ai peur d'avoir des responsabilités; je suis pas comme toi; je ne sais pas m'organiser, je ne sais pas être douce; ni distinguée, ni jolie. Je ne sais pas faire ça... Je suis comme papa; comme tonton; mais certainement pas comme toi ou Lilyana" dis-tu en baissant la tête pour cacher les tremblements dans ta voix.
color=indianred
Invité
Invité
Ven 19 Aoû - 15:00
Dès qu’elle est tombée enceinte, Lydia a su qu’un jour elle allait devoir avoir des conversations sérieuses avec son fils. Elle pensait avoir le temps de se faire à l’idée que son enfant deviendrait un adolescent et qu’il aurait un million de questions et d’incertitudes. Elle pensait avoir le temps de pouvoir se préparer, lire sur le sujet ou même avoir les commentaires et avis de d’autres mères dans la même situation qu’elle. Mais la discussion inconfortable s’est présentée plus rapidement qu’elle ne le pensait. Beaucoup plus rapidement. Elle n’est pas prête et surtout, elle ne croit pas être la personne la mieux placée pour guider sa nièce. Elle peut l’aider, mais elle ne croit pas avoir toutes les réponses. Au même âge, elle n’avait pas du tout le même style de vie. La tante était déjà en couple avec Leo depuis un an et c’était très sérieux. Elle vivait au crochet de son beau-père et aidait sa mère dans l’organisation des différents événements et œuvres de charités. Elle rencontrait des gens riches et hautains qui ne faisaient que parler de leur fortune et de comment ils avaient réussi dans la vie. C’était ennuyeux. La Lydia adolescente devait toujours bien paraître et être polie pour ne pas faire honte à celui qui l’avait élevé. Sa mère la remettait à sa place dès qu’elle voulait dévier. Ce n’était pas méchant, seulement sa mère avait peur de tout perdre et son plus grand souhait était de faire oublier aux gens de la haute qu’elle venait d’un milieu plus pauvre. Comme c’était important pour elle, Lyly ne voulait pas la blesser et l’écoutait. Tandis que Reagan n’avait pas connu sa mère et elle avait été élevé par un homme très volubile, généreux et un peu éparpillé. Par un Jüng en bref. Elle est amusante, sociable et aventurière. Elle a vécu une terrible perte qui l’a réduite au silence pendant un moment, mais elle en est ressortie que plus forte. Mais, les deux sont des filles et tout le monde sait que les filles sont compliquées. Lydia est passée par-là et même si leurs expériences de vie sont à l’opposées, les questions qu’une jeune femme se posent sont les mêmes.
Elle sait que Reagan est réticente à lui parler de sujets sérieux. Après tout, elles ne se connaissent pas beaucoup. Jusqu’à maintenant, leurs conversations étaient très basiques et tournaient autour de leurs journées respectives, de l’actualité et de la famille. Il fallait laisser le temps à la jeune fille de se familiariser avec l’île et son nouvel environnement. Il fallait y aller doucement. L’adolescente est plus à l’aise avec son parrain et c’est tout à fait normal. Lydia ne veut pas la pousser ou l’obliger à se confier, surtout qu’elle a commencé avec un petit mensonge qui n’a pas échappé à la petite blonde. Elle n’aurait pas cru qu’une simple suggestion de travail tournerait vers des confidences. Elle a besoin d’un thé. Elle se lève et remplie la bouilloire d’eau qu’elle branche ensuite. Ses gestes sont silencieux tandis qu’elle écoute attentivement Reagan qui semble en avoir gros sur le cœur. Lyly a ouvert une mince brèche et s’en veut. Ce n’était vraiment pas son intention, mais elle espère que Rea se sentira mieux par la suite. Elle pince les lèvres lorsque Reagan ne termine pas sa phrase, mais parle d’un garçon. Elle ne relève pas, mais garde l’information dans un coin de sa tête. L’eau termine de bouillir, Lydia remplie deux tasses et dépose un petit sachet aux saveurs d’agrumes dans chacune d’elle. Elle ne sait pas si sa nièce aime le thé, mais dépose tout de même un gobelet devant elle. Elle prend une gorgée du liquide chaud avant de manquer s’étouffer avec les affirmations de la blondinette. Ses sourcils se froncent de tristesse. "Je ne te demande pas d’être comme moi. Au contraire! Je ne veux pas que tu sois comme moi. Je ne veux pas que tu te demandes à chaque instant si ce que tu fais est bien et apprécié ou non. Je ne veux pas que tu paniques pour des idioties ou parce que ton planning n’est pas respecté. Je ne veux pas que tu t’arrêtes au regard des autres. " Lydia aussi y va de confidences. Elle est loin d’être parfaite. Elle a des petites manies qui l’exaspère elle-même mais qui sont ancrées dans sa vie. Elle n’est pas malheureuse, mais elle sait que ses blocages l’empêchent d’accomplir des choses ou d’avancer. "Tu es une merveilleuse jeune femme Rea. Ne pense pas le contraire. " Elle lui sourit tendrement. Elle se doute que Rea ne la croira pas une seconde, mais elle dit la vérité. "Et c’est normal d’avoir peur pour quelque chose de nouveau. Les responsabilités, c’est très effrayant. Elle les avait connu dès leur arrivée à Genosha. Elle n’avait jamais travaillé ou payer de factures de sa vie, mais il l’avait bien fallu pourtant. "Mais, c’est pour ça que ton oncle et moi, on est là. Pour t’aider. Tu n'es pas seule. Tu n’es pas obligée d’accepter maintenant et je ne t’oblige à rien, mais je pense que tu devrais aller voir l’endroit. Le propriétaire avait l’air très sympathique et mignon en plus. " Elle lui offre un sourire complice, même si l’apparence de son peut-être futur patron n’est probablement pas dans les critères d’acceptation de la belle.
Invité
Invité
Sam 20 Aoû - 16:09
It's up to you now
i can't remember your name, i can't remember your smell, i just can remember your face
C'est fou à quel point la vie peut paraître compliqué quand l'on a que 18 ans. Tu avais beau faire de ton mieux tu ne voyait pas le bout de cette conversation et cela t’agaçais. Tu n'aimais pas ce sentiment qui te prenais à la gorge à cette instant et tu étais prise de panique totale lorsqu'on te parlais de responsabilités. Pourtant en vivant avec Lydia Walsh tu aurais du te douter que cela arriverait tôt ou tard; mais dans ton insouciance tu t'étais dis que ce serait bien plus tard. Après tout tu n'étais encore qu'une enfant qui se battait au quotidiens pour surmonter les épreuves que la vie mettait sur ton chemin. Car il fallait l'avouer tu avais vécu beaucoup de choses traumatisantes comparés aux autres enfants de ton âge. Affronter la vie et ses alléas était devenu normale pour toi et donc tu ne comprenais pas pourquoi tu étais aussi paniqué à la mention d'un travail. Ta respiration se fait de plus en plus lourde au fil de la conversation et bientôt tu viens à manquer d'air. Tu aimes ta nouvelle famille plus que tout mais parfois tu te demandes si tu n'es pas qu'un poids attaché à leurs chevilles. Un soupir franchi la barrière de tes lèvres tandis que Lydia semble plongée dans ses tourments. Reagan se rend compte vie de la jolie blonde ne doit pas être de tout repos. Après tout elle vit avec Leo et toi; à vous deux vous êtes une tornade plus que dévastatrice. Tu lui ressembles tellement que ça te fais peur quelques fois. Au fond de toi tu espères que ton cousin lui tiendra plutôt de sa mère et évitera les ennuie mais tu es plutôt confiante quand tu vois à qu'elle point Lydia le couve. Votre famille est compliqué et en plus d'être une Jüng tu es une fille alors le caractère passif qu'a ton oncle n'existe pas chez toi. La naïveté laissant place à une jeune femme bornée par moment. Tu avales difficilement ta salive tandis que les mots sortent de ta bouche avec aucuns contrôle. Tu te fiches une claque mentale quand tu laisse quasiment échapper le prénom de Max dans ta phrase. Ton cœur souffre et tu ne peux que faire avec. Ethan a raison par moment tu peux devenir un vrai moulin à parole et ça te rappel que la prochaine fois que tu le verra tu devra tourner sept fois ta langue dans a bouche (et non dans la sienne) avant de parler pour éviter comme cette fois de parler de ta mésaventure.
Tu observes ta tante se lever vers la bouilloire; elle semble tout aussi perturbée que toi et tu regrettes déjà tes paroles peut être un peu trop crues pour elle. Un sentiment de remords te traverses tandis qu'elle s'active à sa préparation de thé. Tu te rends compte qu'au final tu ne la connait pas tant que ça et tu trouves ça dommage mais qu'est ce qu'une femme comme elle pourrait bien faire avec une fille comme toi ? Tu secoues la tête. Tu te maudis de penser de tels choses; si Lydia est avec Leo c'est qu'elle aime les gens comme toi. Elle pose deux tasses devant toi et les remplient l'une après l'autre. Toi; tu ne relèves pas et t’empares de la tasse fumante en reniflant les arôme agrumes qui s'infiltrent dans tes narines. Tu bois une gorgée en imitant poliment ta tante et la regarde un peu perdue. "Je ne te demande pas d’être comme moi. Au contraire! Je ne veux pas que tu sois comme moi. Je ne veux pas que tu te demandes à chaque instant si ce que tu fais est bien et apprécié ou non. Je ne veux pas que tu paniques pour des idioties ou parce que ton planning n’est pas respecté. Je ne veux pas que tu t’arrêtes au regard des autres. " Tu restes figée quelques minutes en entendant les mots de ta tante. Tu n'avais jamais vu ça sous cet angle; pour toi l'organisation est établi par les gens respectables. Tu sais que grâce à ça Lydia peut gérer sa vie de femme, de maman et de future patron et tu la respecte. Tu ne pensais pas qu'elle souffrait autant du regard des autres et cela provoque chez toi un pincement au cœur. "Tu es une merveilleuse jeune femme Rea. Ne pense pas le contraire. " Elle te sourit tendrement mais tu as du mal à la croire; pourtant tu en as vraiment envie. "Et c’est normal d’avoir peur pour quelque chose de nouveau. Les responsabilités, c’est très effrayant." Tu hoches la tête en faisant les gros yeux. Pourtant il va falloir que tu les supportes; tu sais très bien que Leo et Lydia ne seront pas toujours derrière toi et que tu vas devoir partir de la maison tôt ou tard. "Mais, c’est pour ça que ton oncle et moi, on est là. Pour t’aider. Tu n'es pas seule. Tu n’es pas obligée d’accepter maintenant et je ne t’oblige à rien, mais je pense que tu devrais aller voir l’endroit. Le propriétaire avait l’air très sympathique et mignon en plus. " Tu relèves doucement la tête vers elle en lâchant un léger rire. Tu apprécies son aide et après tout ce qu'elle fait pour toi le doute s'installe au creux de ton esprit. Il serait irrespectueux de ne pas faire l'effort d'aller voir la clinique vétérinaire tu en est consciente. Tu prends une nouvelle gorgée de thé en te faisant la remarque que ça manque de sucre. " D'accord tante Lydia je veux bien essayer... Pour toi... Un peu pour moi aussi. Je sais que je ne resterais pas ici toute ma vie et il est peut être tant de prendre des responsabilités... Je suis d'accord." Ton regard noisette se plante dans celui de ta tante tandis que tu souris "Puis si il est mignon je serais bête de ne pas jeter de coup d’œil même si il doit être beaucoup trop vieux pour moi... Mais si il est riche ça devrait le faire..."
color=indianred
Invité
Invité
Dim 21 Aoû - 0:57
Même si elle n’est pas tout à fait à l’aise, Lydia est heureuse d’avoir cette conversation avec sa nièce. C’est un bon début. Chacune y est allée de confidences et c’est pour le mieux. La jeune femme n’a aucune honte d’avoir révélé cet aspect de sa personnalité qui lui facilite, mais qui lui pourrit aussi la vie. Faire des listes et tout organiser, c’est loin d’être si évident. Cela prend du temps et de l’énergie plus qu’il n’y parait. Il faut faire en sorte que tout fonctionne et que rien n’empiète sur l’autre élément. C’est très fatigant et parfois elle se demande pourquoi elle s’entête à tout organiser quand elle sait qu’il y aura un imprévu. Tout simplement parce que quand on vit et qu’on est amoureuse d’un Jüng, il y a des imprévus, c’est inévitable. Et chaque fois, Lydia est prise de panique. Elle n’apprend pas, mais elle a toujours été ainsi, alors elle prend sur elle et elle se laisse taquiner par son copain qui la connait par cœur. Autant, il est souvent la cause de ses tracas et de ses crises, autant, il sait quoi faire pour la calmer et la sécuriser. Quoi qu’il en soit, Lydia est soulagée que Reagan ne la voit plus comme une femme sans défauts qui contrôle tout parfaitement, alors que c’est loin d’être le cas. Elle est aussi heureuse que l’adolescente puisse se rendre compte que la tante est facile d’approche et qu’elle n’est pas aussi hautaine qu’elle en l’air. Elle veut connaître sa nièce et lui faire comprendre qu’elle est là pour l’écouter si elle en a besoin. Elle veut que Rea se sente chez elle et qu’elle fasse sa place parmi eux. Elle fait partie de leur famille et Lydia est très heureuse de la compter parmi eux. Elle est loin d’être une épine dans leurs pieds, mais elle sait que la blondinette a besoin de temps et la tante va attendre le temps qu’il faut.
Lydia ne sait pas si les mots choisis sont justes et s’ils ont convaincu sa nièce. Elle n’a pas l’habitude de donner des conseils, surtout pas à une adolescente, mais Reagan démontre des signes intéressés donnant une lueur d’espoir dans le cœur de la jeune Walsh. Tout son corps se détend d’un coup. Elle doit avouer que si Reagan avait refusé et qu’elle aurait rouspété, elle aurait été très déçue et elle aurait ressenti un sentiment d’échec et surement qu’elle aurait remis en doute ses qualités de mère, parce qu’elle se remet toujours en doute, c’est plus fort qu’elle. Mais, ce coup-ci, elle se sent victorieuse. Elle est fière d’elle, mais elle est fière aussi de Rea qui veut vaincre ses peurs et foncer. Lydia s’attendait à plus de réticence et à ce que la jeune fille soit plus bornée. Mais, au final, tout s’était bien passé. Lydia lui sourit et porte la tasse à ses lèvres. "Tu peux rester ici autant que tu veux. " Ce n’est vraiment pas un problème pour elle. Cette idée de trouver un travail est loin d’être un message subtil pour dire à Rea de partir. Cela n’a jamais traversé l’esprit de l’anglaise. "Je suis très heureuse que tu acceptes, vraiment. Je pense que tu apprécieras l’endroit. C’est très agréable et invitant." Elle est certaine de son coup. Reagan va tomber amoureuse de la clinique et de ses petits pensionnaires. Elle va se sentir à sa place. Et ça va lui faire du bien de penser à autre chose que son expulsion du lycée et à ses autres petits tracas, comme ce garçon qui semble envahir ses pensées. Lydia est curieuse, mais elle ne pose pas de question. Elle ne veut pas que Reagan se referme comme une huitre et qu’elle change d’avis. Elle espère, par contre, que ce petit rapprochement entre elles va en permettre d’autres et que cette discussion entre filles n’est pas la dernière. Lydia éclate de rire aux dernières paroles de la jeune Jüng laissant toute tension de côté. "Il ne m’a pas semblé très âgé. Environ mon âge je crois."Elle lui fait un clin d’œil alors qu’elle termine sa tasse de thé. À cet âge-là, on veut tous rencontrer le type riche qui nous fera vivre. Toutes les jeunes filles ont ce rêve, même si en vieillissant on se rend compte que la plupart n’a rien dans la tête. Mais de toute façon, s'il tente quoi que ce soit envers Rea, il est certain qu'il a un oncle Leo enragé à ses trousses."Si tu veux, je peux venir avec toi pour le rencontrer et pour visiter l’endroit. Tu te sentiras moins seule." À nouveau, un doux sourire s’affiche sur ses lèvres. Elle sait que se rendre à un lieu de travail potentiel et de rencontrer des nouvelles personnes peuvent être énervants. C’est elle qui lui qui a suggéré ce travail, c’est normal qu’elle l’accompagne pour sa première rencontre avec l’employeur.
Contenu sponsorisé
Readia - It's up to you now
✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦