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✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Sam 3 Sep - 14:46

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Tyler & Amara


Les journées paraissent étrangement longues. Voilà une bonne semaine que je fais que des conneries. Que ce soit au boulot ou même en dehors, tu n’arrives à rien. Je fais des bourdes, même si celles-ci restent sans trop de conséquences, surtout au boulot. L’après-midi touche à sa fin. Je monte les dernières marches qui mènent à chez moi. Il n’y en a pas tant que ça… même si aujourd’hui elles semblent interminables. Je fais un boucan pas possible mais je m’en fiche. Que les connards de voisins viennent une fois de plus se plaindre et je leur mettrais mon poing dans la gueule. Après tout je paie mon loyer comme tout le monde et on ne fait presque jamais de bruit avec Aileen. Presque. Bref, j’aperçois pas encore ma porte d’entrée quand je distingue un homme - la trentaine - posté juste devant la planche en bois qui me sert de porte. Je me fige immédiatement. En règle générale j’arrive à discerner quand ça sent le roussit pour mes fesses et il semblerait que ce soit le cas. J’le connais pas, je sais pas qui est ce type mais rien qu’au frisson qui me parcourt l’échine je sais qu’il n’est pas venu m’offrir des cookies. Je suis toujours immobile dans la cage d’escalier, enfin presque arriver en définitif. Vu le raffut que j’ai fait il a dit m’entendre. Oh oui il m’a entendu. J’ai peut être le temps de rebrousser chemin et de m’en aller ni vu ni connu ? Et s’il me suit ? Je le juge quelques secondes le temps de réaliser qu’il a quand même une carrure impressionnante et même si j’arrivais à lui rendre des coups, sa force devait surpasser la mienne… Et son intelligence ?

Plus vraiment le temps de réfléchir il se retourne d’un mouvement brusque et me fixe. Oh. Merde. Je le connais. Enfin connaître est un grand mot. C’est le type à qui j’ai hacker son ordi. Haha, quand je repense à ce que j’ai trouvé dessus j’ai envie d’éclater de rire. Comment ce mec a fait pour me retrouver ? Et surtout mon adresse ? J’avais cru comprendre que ce n’était pas vraiment un génie en informatique.. Après tout, ça m’a pris trente secondes pour craquer ses protections, et j’étais sur mon portable… Si la batterie ne m’avait pas lâché j’aurais pu me protéger mieux que ça et je ne serais pas dans cette situation aujourd’hui. Ca reste quand même méga louche. J’arrive pas à croire qu’il soit là. Je devrais le féliciter. Ou faire l’innocente…Je choisis cette option. Je prends volontairement un air des plus angéliques avant de gravir les dernières marches. Après tout, même s’il à mon adresse il ne sait pas à quoi je ressemble, si ? Je m’avance jusqu’à lui et lui désigne la serrure avec mes clés en main.

- Bonsoir, je peux vous aider ?

Je tire une petite moue pour me faire paraître encore plus jeune. Je papillonne des yeux en espérant qu’il ne va pas me taper un scandale dans le couloir. Je n’ai vraiment pas envie que les voisins entendent un type me hurler dessus. Puis bon, à part avoir farfouillé dans son ordi, récupérer des mots de passe et sûrement lui avoir bien planté sa machine, je n’ai rien fait de mal. Je lui ai même pas volé un sou. Je pose une nouvelle fois mon regard sur lui, l’accompagnant d’un sourire niais.


Amara : #C5D2EC

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Dim 4 Sep - 12:42

C'etait quand même sacrement flippant ce que tu pouvais choper avec un ordinateur, et je parle pas des photos coquines des nanas, ça c'est le côté cool d'Internet ! Mais genre moi tu vois, j'ai pas mal de trucs sur le net, genre quelques comptes en banque que je peux gérer simplement sans avoir besoin d'aller me faire chier trois heures à l'agence pour parler au gugusse qui s'occupe de tout. J'ai quelques dossier pour le boulot, du sans importance hein, mais ça me permet de transférer a l'équipe. Et puis tout un tas de conneries, de photos, de souvenirs, des babioles que j'aime regarder de temps en temps tu vois. Alors autant te dire que quand je me fais hacker comme ça... Putain ! Moi je suis une burne la dedans, alors niveau protection bah c'est l'antivirus gratis et rien de plus. Donc quand un hacker a décider de s'en prendre a ma machine, bah ca rentre comme dans du beurre ! Eheh. Non pas eheh c'est pas drôle putain. Heureusement que Crystalia était la et quelle connaissait une super informaticienne, j'aurais pas été dans la merde sinon...

Sa colocataire était putain de douée ! En plus d'être carrément jolie tiens... Genre elle tapait sur son clavier a une vitesse de dingue et rentrer des mots que je comprenais même pas, c'était un putain de langage codé ! Moi je la regardais faire et j'hallucinais. Elle arrivait a remonter jusqu'à l'adresse du hacker quoi. L'adresse me donnait le nom, bingo. Amara Aquilla. J'avais plus qu'a y aller.

Mon flingue dans le dos, comme d'hab, je rentrais dans son immeuble et montais jusqu'à devant chez elle. Un doigt dans la sonnette, une fois, deux fois, trois fois. Je grognais et martellais la porte de coup de poing, collant ensuite mon oeil devant le judas. Je voyais rien putain, pas de bruit, pas de mouvements sous la morte, fait chier. Me grattant la tête, je soupirais et m'apprêtais a rebrousser chemin quand j'entends un raffut du diable derrière moi. Je me retourne et vois une jeune femme, blonde, jolie, qui me fixe sans trop bouger. C'était louche, on aurait dit un opossum qui faisait le mort tu sais. Elle montre la porte du doigt et avance, c'est elle ? Putain mais entre elle et Daisy, on était pas sur du gros boutonneux dégueulasse que j'avais en tête ! Je m'ecarte.

Vous vivez ici ? Mademoiselle Aquilla, c'est ça ?

Elle me sourit, je lui souris. A l'évidence, soit elle était vraiment niaise, soit elle m'avait reconnu, alors autant jouer carte sur table et lui dire la  vérité. Je m'attendais presque a ce qu'elle nie son identité.

Si c'est pas vous mais que vous la connaissez, dites lui que j'ai besoin de ses talents en informatique... Et que ça paie bien.

Oui bon, pas forcément toute la vérité...

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Dim 4 Sep - 20:35

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Tyler & Amara


Je suis presque sûre de m’être fait griller. J’ai hésité et il l’a vu. Le coeur battant légèrement plus fort je m’avance. Il finit tout de même par me dégager la serrure et la poignée de porte. Je tourne les clés à l’intérieur tandis qu’il s’adresse à moi. Devais-je lui dire que j’étais bien la demoiselle Aquilla qu’il cherchait ? N'empêche j’en reviens pas qu’il est trouvé mon nom et mon adresse. Même si j’ai chié toutes mes sécurités il aurait dû farfouiller un peu dans le code pour obtenir ce résultat. Est-ce que quelqu’un l’a aidé ? Je reste silencieuse. La porte finit pas se déverrouiller dans un claquement mais je ne l’ouvre pas. Pas encore. Je n’avais pas encore répondu, pas tout à fait sûre de vouloir lui dire la vérité. J’ignorais encore quelles étaient ses intentions. Et dans le cas où elles seraient mauvaises je n’avais aucune envie que ce gars soit chez moi. Il reprit finalement la parole comme un grand. Un rire franchit mes lèvres avant que je ne puisse me retenir. Il mentait. Oh oui il mentait. Et horriblement mal. S’il avait trouvé mon nom il n’avait nul besoin de mes services… Je me reprends rapidement avant de finalement lui adresser une réponse.

- Oui, je la connais. C’est ma colocataire. Je lui adresse un autre sourire. Mais honnêtement je ne pense pas qu’elle aura besoin de votre boulot. Elle ne joue pas dans les petites catégories… et vous avez clairement la tête du gars qui vient pour un petit job.

Par chance, j'arrive bien à masquer mes émotions sous des masques bien ficelés. En ce moment je garde mon sourire niais et mes yeux de biche. Intérieurement, c’est autre chose. Je le taquine, je cherche à savoir quelle sera sa réaction. S’il est venu c’est pas pour rien. J’ai du mal à le cerner. Généralement j’arrive vite à savoir ce que sont les gens et ce qu’ils projettent de faire. Là, je bloque. Donc je le teste. Je rigole bien au passage, pourquoi je me gênerais ? Le couloir est toujours désert et la curiosité prend tout de même le dessus.

- Je peux quand même lui laisser un message si vous voulez. C’est quoi votre nom? Et ce truc qui est censé être bien payé ?

Une petite moue pour en rajouter au cas où il hésiterait à en dire plus. Quelque chose me disait tout de même qu’il ne serait pas venu jusqu'à chez moi pour repartir bredouille. Je prends le temps de l’observer. Il a la trentaine et semble pas tellement en colère. Il a eu l’air surpris en me voyant m’avancer vers la porte, tout comme je l’ai été. Il a plus d’une tête de plus que moi et d’aussi près je peux en conclure que je ne m’étais pas trompé : il me surpasse en force. Je sais me battre, mais partir en désavantage n’est jamais une joie. Pourquoi je pense à ça moi ? Il va quand même pas me casser la gueule ! Si ? Qu’il essaie pour voir...



Amara : #ADC2EC

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Ven 9 Sep - 18:40

La porte se déverrouille dans un bruit singulier mais elle ne bouge pas. Si je la dérangeais, elle aurait pu simplement rentrer chez elle et refermer derrière, mais non. Elle restait dans le couloir face à moi, la curiosité peut être. J'aurais pu parier sur la politesse, mais j'en doutais fortement. Elle savait qui j'étais, c'était quasiment sûr, mais qu'est ce qu'elle avait apprit sur moi en me hackant ? Mon ordinateur était rempli de beaucoup de choses, principalement de conneries, mais est-ce qu'elle avait prit le temps de farfouiller dans les dossiers ? Il traînait quelques rapports de missions confidentielles, quelques résumés de réunions. Des choses du passées, pas vraiment importantes, mais qui pouvaient en apprendre un peu sur mes méthodes. Et ça, je n'appréciais pas. C'était ça le pire je crois, dans le fait de m'être fait hacker, c'est que je n'avais aucune idée de ce qu'elle avait regardé sur ma machine. Alors je jouais carte sur table, lui demandant directement si c'était elle la personne qui m'avait piraté. Elle rigole, pourquoi ? C'est si drôle de s'appeler Aquilla ? C'est vrai qu'on fait mieux comme nom de famille, mais la pauvre n'avait pas choisit... Ou alors c'était moi qui la faisais rire ? Je n'allais pas avoir la patience de discuter gentiment comme ça longtemps... Pas avec les ricanements qu'elle faisait. Je sentais que c'était elle, je sentais qu'elle se payait ma tête mais ce n'était pas grave. Si elle avait été honnête, j'aurais pu lui proposer un job au SHIELD, les services d'une hackeuse comme elle, si elle était si douée que ça, aurait put être utile, mais son comportement m'agaçait. Haussant le sourcil quand elle parle de ma tête, je soupirais. Cette gamine me faisait chier. Glissant ma main dans mon dos pendant qu'elle parlait, je sors mon porte carte et l'ouvre dans sa direction. Ma carte d'agent du SHIELD pendouillant dans sa direction, de sorte à ce qu'elle puisse lire clairement.

Agent Moore, SHIELD. J'pense pas qu'un boulot au SHIELD puisse être considéré comme un « petit job », mais c'est vous qui voyais. Je gère une équipe et vos talents pourraient m'être utile.

Repliant le porte carte, je le remettais dans la poche arrière de mon pantalon et remis mes mains devant moi. J'allais la joué au bluff, même si j'étais quasiment sûr de moi sur son identité, tant qu'elle ne l'admettais pas, je ne pouvais pas être certain a 100 pour cent. Me frottant le nez avec ma main, je m'approchais d'un pas d'elle et plantais mon regard dans le sien. L'émeraude face au saphir, je la fixais, cherchant à la mettre dans une position un peu inconfortable et ouvris la bouche lentement, laissant planer cette atmosphère un peu tendue que j'avais créée. Toute façon, la patience n'avait jamais été mon truc...

On arrête les conneries, je sais que c'est toi Amara, j'ai fait mes devoirs. Crois pas que tu peux me pirater et t'en sortir incognito. Alors, c'est dans ce taudis que t'habite ? D'après mon gars, t'as fait une petite boulette dans le piratage, t'es douée, c'est indéniable, même si mon pc était pas protégé, c'est pas mal depuis un téléphone en mouvement. Et tu gâches ton potentiel en vivant ici ? Putain t'as même pas d'ampoule dans ton couloir...

Pointant au dessus de nos têtes, j'avais remarqué que l'ampoule qui était censé éclairer le couloir quand tu appuyais sur le bouton était manquante. Et qu'elle ne me dise pas que c'est changé demain, vu la poussière sur le rebord de la fenêtre derrière, il était clair que ce n'était jamais entretenu ici. Me rapprochant d'elle encore un peu plus, j'ouvrais la porte de son appartement moi même et rentrais dedans, histoire de voir à qui j'avais à faire. Des chaussures à l'entrée, deux pointures différentes, elle avait donc vraiment une colocataire... Hmm...
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Dim 11 Sep - 22:59

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Tyler & Amara


Je reste là, sans rien faire. Enfin j’attends. J’attends qu’il réponde un truc, qu’il agisse, n’importe quoi. C’était mal. La curiosité me perdra.. Enfin j’avais déjà eu pas mal de problèmes avec ma curiosité. Lui ne pouvait certainement pas être pire que ce que j’avais vécu. Je vois vite à sa réaction que je commence à l'agacer. C’était un peu le but après tout. Son sourcil s’arque au-dessus de son oeil avant qu’il ne soupire. Je me mords la lèvre pour m’empêcher de sourire davantage. C’est alors qu’il passe une de ses mains dans son dos. Sur le coup j’hésite et je me fige. Qu’est-ce qu’il va sortir ? Il a surement un flingue sur lui, j’en suis sûre. Tous les agents du SHIELD en ont. Et c’est bien un délire de mec que de se balader l’arme dans le dos. Il me sort son porte-carte et le met bien en évidence devant moi pour que je puisse le voir. Je penche légèrement la tête sur le côté. Merci, mais ça je le savais déjà, merci à ton ordinateur d’ailleurs. J’avais bien envie de lui sortir ça, mais je me retiens, j’attends la suite. Mes yeux se posent une fraction de seconde sur l’insigne avant de retourner se poser sur les siens. Mon expression est neutre, ça ne me fait ni chaud ni froid. C’est là qu’il l’ouvre, il va commencer à débiter son baratin d’agent protecteur de la nation. Je lève les yeux au ciel. Cependant je repose rapidement mes yeux sur lui quand il parle d’un job au SHIELD. Sérieusement ? Il pense vraiment ce qu’il me sort ou il espère me coincer d’une façon ou d’une autre? Je crois qu’il ne se rend pas bien compte de l'occasion que ça pourrait être, pour moi, comme pour Hydra. Si je pouvais mettre mon nez dans les fichiers informatiques là-bas.. J’aurais accès aux archives et à certains documents tops secrets. Enfin je m’emballe. Ca me prendra des mois pour parvenir à mettre en place un système de contournement de leur sécurité… Mais cette idée est alléchante. Il range sa carte d’un geste rapide et s’avance vers moi, me scrutant du regard. Je sais très bien ce qu’il essaie de faire. En plus vu qu’il est plus grand, il me domine totalement. Cependant je ne recule pas, je ne baisse pas mon regard, au contraire. Je relève légèrement la tête et le regarde moi aussi dans le fond des yeux. Mon expression n’est pas hautaine pour autant. Il me cherche à son tour et ce cinéma ne marche pas avec moi, c’est tout. Il reprend la parole et cette fois les affaires commencent pour de bon.

- T’avais pas l’air si sûr de toi y’a deux minutes, Agent Moore. Je savais pas que mon IP était accompagné d’une photo de moi. J’espère au moins que j’étais canon dessus.

Il se met à parler de l’appartement. Je fronce les sourcils cette fois. De quoi il se mêle ? Il fait le malin mais s’il savait seulement combien Hydra me payait pour mes services… L’endroit où je vis est un choix parfaitement calculé. Il y a certains avantage à payer son loyer au black. Bien sur dans sa petite vie de parfait soldat aux garde-à-vous il ne peut sûrement pas comprendre ça. Il finit son petit discours en désignant les fils électriques qui pendent du plafond. Je ne prends même pas la peine de lever la tête, je le sais bien. Et je m’en fous. Je n’ai pas besoin de baigner dans une vie de bourgeoise pour me sentir bien. Tant que j'ai un toit sur la tête, le reste me convient. Il fait un pas de plus vers moi, à quoi il joue ? Mon coeur s’accélère légèrement et je me prépare à ce qui va suivre. Quand il me dépasse pour pousser la porte en bois et pénétrer chez moi, je vois rouge. Il n’a pas fait 2 mètres à l’intérieur que je le plaque contre le mur de l’entrée. Mes mains s'agrippent à sa chemise et je le tiens en place. J’appuie à peine, j’ai pas envie de me battre mais je veux qu’il comprenne que je ne me laisserai pas faire. Il peut dire ce qu’il veut mais rentrer chez moi sans ma permission… certainement pas. Principalement car ce n’était pas seulement mon foyer. Hors de question qu’il cause des soucis à Aileen, je voulais la garder bien en sécurité et ne pas l’effrayer à l’idée que des mecs se permettent de rentrer chez elle comme ça. Ensuite l’appartement est rempli de disque dur, carte-mère et autres composants informatiques pas tous achetés légalement. Je ne veux pas qu’un agent du Shield laisse traîner son nez ici.

- J’crois pas t’avoir permis d’entrer. Tu te prends pour qui ? La garde rouge ? T’as aucun droit dans ce taudis, comme t’as dit.

Je me rends compte à quel point je viens de lui dévoiler mon point faible. Je suis soulagée qu’Aileen ne soit pas dans le coin, je la connais, elle aurait paniqué. Elle a vécu assez de trucs moches dans sa vie et je veillerais à ce que plus rien ne lui arrive. La porte est restée ouverte et j’entends du bruit dans le couloir. Merde. Je pourrais pas mettre ce type à la porte sans qu’on le remarque. Je m’étais déjà donné en spectacle et j’essayais de calmer le jeu avec les voisins. Quand le visage du vieux qui vit au fond du couloir apparaît dans l’encadrement et qu’il ne se gêne pas pour regarder à l’intérieur, ça m'énerve. C'est un connard dans le genre vieux jeu. Juste pour l'énerver je me redresse vers l'homme que je tiens à bout de bras et l'embrasse à pleine bouche, sans gêne. Je relève mon bras arborant un majestueux doigt d’honneur en direction de la porte. Ce Tyler ne bronche pas et notre échange dure quelques secondes, juste le tant qu'il faut au voyeur pour qu'il se casse. Je m'écarte de lui, lâche ma prise sur sa chemise et m’avance vers la porte pour la claquer bruyamment. Je reviens sur mes pas pour me retrouver une nouvelle fois face à ce type. D’un rapide coup d’oeil au salon je m’assure que rien ne paraît suspect. L’appart’ est bien rangé et je souris en songeant que c’est une nouvelle fois Aileen qui à fait le ménage. Elle a prit soin de ne pas toucher à mon bazar. Les vieilles tours d’ordinateurs, ainsi que des claviers et souris trouvés dans la rue sont toujours dans leurs coins, débordant d’un carton. Mon sourire retombe quand je reporte mon regard sur lui.

- T’es juste venu me parler ? J’aimerais m’en assurer, je ne vis pas seule et elle risque de rentrer bientôt. Tu serais prêt à me proposer un job ? Pourquoi ? Si ton gars est si doué que ça, pourquoi t’aurait besoin de mes talents ?

L’offre m'intéresse uniquement pour la possibilitée que ça peut m’offrir. Mais j’ai pas trop envie de me faire griller. Puis même si son boulot n’était pas du bidon, il y a avait peu de chance que je puisse vraiment y aller. Le casier judiciaire que je me trainais serait surement un gros frein dans mon ascension. Et hors de question que je passe mes journées à aller voirs des gros tas qui ont débrancher leur souris et qui comprennent pas pourquoi elles fonctionnent plus.

- J’suis pas sûre que le SHIELD accepte des personnes comme moi. Je parie que le petit Tyler est blanc comme neige. Non? J’hausse un sourcil tout en attendant qu’il me réponde.


Amara : #ADC2EC

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Ven 16 Sep - 16:45

La carte n'a pas l'air de la surprendre, pourtant, quelqu'un d'innocent sans rien à se reprocher aurait pu être surpris. Non, aurait dû être surpris. Enfin personnellement, si je rentre tranquillement chez moi après ma journée de boulot et que je vois un mec devant ma porte, qu'il me propose un boulot qui paie bien en me montrant sa carte d'une organisation comme celle du SHIELD, bah je suis un peu sur le cul. Mais elle non, elle bronche pas, elle ne bronche pas parce qu'elle le sait déjà. Comme je m'en doutais, c'était elle Amara Aquilla, la nana qui s'était amusée a pirater mon ordinateur. Son regard et son petit sourire en coin m'agaçait, maintenant que j'étais sûr de son identité, j'avais envie de l'attraper, de la coller au sol et de l'interroger sur ce qu'elle avait trouvé dans mon tas de poussière informatique. En fait tu vois, en y pensant, j'étais pratiquement certain qu'elle n'avait rien découvert de confidentiel ou qui pourrait mettre en danger quelqu'un ou quelque chose. Non, mais juste le fait de lui faire manger ses dents en vrai... Parce que c'était pas compliqué de faire le mariole derrière un écran, enfin pas compliqué... Une fois que tu t'y connaissais quoi, moi je savais faire le beau derrière un écran, mais c'était pas forcément utile vu mes compétences en informatique ! Enfin ouais, je disais donc, c'était facile de faire le beau derrière son ordinateur, mais quand il s'agissait de faire le beau dans la vraie vie, il n'y avait plus personne ! Sauf elle, elle était plus coriace que je ne l'aurais imaginé. Tu sais, dans l'inconscient collectif et surtout dans le miens, le mec ou la nana qui est douée en informatique et qui passe du temps derrière un écran, c'est quelqu'un avec des boutons plein la gueule, une peau dégueulasse, qui peut pas faire trois mètres sans être essoufflé et qui n'a pas d'ami en dehors de son réseau social de jeux vidéos quoi. Mais là, c'est vrai que coup sur coup, je me retrouve face à deux meufs super douées là dedans, assez canons, avec deux caractères bien trempée ! Je m'étais fait incendier par Daisy Johnson parce que j'avais un ordinateur infesté de merde qui avançait à deux à l'heure. Et là, j'étais face à une nenette qui n'avait pas froid aux yeux et qui ne détournait pas le regard à quelques centimètres du miens. Putain de merde.

Alors j'ouvre ma gueule avec le tact légendaire de Tyler Madafakin Moore et j'arrête les conneries du moment. On joue tout les deux un rôle et ça ne mène nul part, alors autant faire tomber les masques et jouer franc jeu. J'affirme clairement que c'est elle qui m'a hacké, qu'elle habite dans un trou à rat et qu'elle n'a pas une gueule à habiter ici. Histoire de piquer un peu son égo, tu vois ? Souriant, je regarde ses lèvres, puis son nez et réponds à son humour.

T'avais l'air d'avoir une plus grosse poitrine, enfin sur la photo de ton casier judiciaire quoi.

Voilà, elle savait à présent que je connaissais son passé criminel, enfin du moins ce qu'on savait d'elle. Elle avait sûrement fait beaucoup plus sans s'être fait pincer, mais bon. Cela étant dit, je rentrais chez elle, en mode chez moi, et observais tout autour. Je n'ai pas vraiment le temps de faire le tour du proprio qu'elle me plaque le dos contre le mur, alors c'est comme ça, il manquait plus qu'elle m'embrasse et on finissait dans le canapé, les vêtements en moins. Elle avait le mérite de savoir se défendre, enfin je pense. La façon dont elle tenait ma chemise, elle appuyait à deux points plutôt intéressant pour m'empêcher de trop bouger. Elle ne forçait pas trop cela dit mais me foudroyait du regard. J'allais renverser la tendance, et la plaquait au sol rapidement mais j'entendis du bruit provenant des escaliers, un sac plastique, je pense, ça aurait fait tâche de plaquer la blonde au sol devant ce petit vieux, alors j'attend. Rigolant rapidement à sa remarque sur la garde rouge, je rétorquais.

Parce que je n'ai pas l'uniforme, je n'en fais pas partie, c'est ça ? C'est vachement rabaissant... J'aurais dû venir avec, mais j'avoue que c'est pas le plus confo...

Pas le temps de finir ma phrase, elle pose ses lèvres sur les miennes. Qu'est-ce qu'elle branle ?! Pas que ça me déplaise, mais bordel, c'était pas le but de ma venue ! Bien sûr je répond favorablement au baiser, même si je garde les yeux ouverts, vieux réflexes de sécurité, au cas où elle me plante en même temps. Elle fait un gros doigt au vieux papy qui rentre chez lui. Je ne bronche pas et l'embrasse autant qu'elle m'embrasse. Elle quitte mes lèvres et s'en va claquer la porte d'entrée. Finalement, je suis chez elle et j'y reste. Je passe ma langue sur mes lèvres, historie de, et fais une petite moue en haussant les épaules, hum, c'était plutôt pas mal. Elle revient me parler, plus sérieusement ce coup ci, j'ai l'impression qu'elle a aussi décidé de jouer franc. Je tire ma chemise vers l'avant pour la remettre correctement et fait le tour de la pièce en lui répondant. Des morceaux d'ordinateurs, des reliques, c'était la grande de Louis la brocante version informatique ici ou quoi ? Elle remonta le sujet du casier judiciaire, implicitement en évoquant ma droiture et ma blancheur, la blague.

Ta coloc c'est pas vraiment mon problème. Un job ? T'imagines bien que c'est des conneries ! J'te pensais plus maline que ça, tu crois vraiment que je suis venu t'offrir un job ? Crois pas qu'on est tous des modèles de droiture au SHIELD, on a chacun nos démons.

Et en parlant de démons, les miens étaient plutôt balèze, j'avais certainement plus de morts au compteur qu'elle d'ordinateurs piratés. M'installant au fond du canapé, je balançais le coussin dans mon dos qui me gênais de l'autre côté de la banquette et repris, sans sourire, on ne peut plus sérieux.

Si je suis là, c'était uniquement pour voir en face le petit malin qui s'est amusé à me pirater, je m'attendais pas à ça pour le coup. Du coup je me pose la question, pourquoi moi ? Mon ordinateur est un tas de merde, t'as appris des trucs au moins j'espère... Que t'es pas fait tout ça pour un compte en banque pas trop remplis et des identifiants pour un site porno... Ce serait con de s'être fait pincer pour ça, Bombergirl.

Levant ma jambe gauche pour poser mon pied sur mon genoux, je la regardais depuis le canapé, et observais tout l'appartement. Il n'y avait pas de photos d'elle, ni de sa coloc, bizarre.
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Dim 18 Sep - 23:07

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Tyler & Amara


Il me fait rapidement comprendre qu’il connaît mon passé. Du moins la partie qui concerne mon passage en prison. Je dois l’avouer ça m’agace un peu. Il a fait ses petites recherches avant de se pointer chez moi. Le bon petit agent du SHIELD, que c’était mignon. J’ai envie de rire mais je n’en fais rien. Il croit me connaître car il a lu quelques lignes sur moi ? Car il voit où je vis. Il se trompe lourdement. En plus de ça il essaye encore une fois de me baratiner. Il commence à raconter ses conneries, espérant certainement me faire croire qu’il fait partie de la garde rouge. Je crois qu’il me prend vraiment pour une conne, comme si je ne savais pas qu’il n’y faisait pas partie ! Rien qu’à ses paroles j’avais envie de lui mettre mon poing dans la gueule. Sa lui apprendra à entrer chez moi et me sortir des conneries. Mais voilà le voisin qui débarque au même moment et pour faire d’une pierre deux coups je lui vole un baiser. D'un, j’emmerde le vieux et de deux j’ai fais taire l’autre. Il ne fait rien contre, il ne me repousse même pas. Pire, il y répond ! Je dois bien l’avouer, le moment n’est pas si désagréable mais je l’écourte dès que je le peux, fermant la porte de chez moi, m’enfermant avec ce mec. Revenant vers lui, je le vois se lécher les lèvres et mes yeux se portent sur celles-ci. Quoi ? Il ne manquerait plus qu’il en redemande...Il se redresse, et se rhabille. Enfin se rhabiller, c’est un grand mot, il remet en place sa chemise, je l’avais froissé en m’y agrippant. Il rentre un peu plus dans l’appart’ et arpente la pièce en jetant des coups d’oeils ci et là. Mes yeux se plissent involontairement. Je l’observe en silence et chaque fois qu’il découvre un nouvel objet, une nouvelle petite chose qui fait de ce lieu mon foyer et celui d’Aileen, mon regard se glace davantage. Chaque fois, l’envie de traverser la pièce pour fondre sur lui pour lui en coller une me traverse. En se prenant un coup sur le pif il ne voudra peut-être plus le fourrer partout. Il l’ouvre encore et mon agacement ne se tarit pas.

- C’est mon problème. J’hésiterais pas à te balancer par la fenêtre si elle arrive..

Qu’il ne pense pas que je n’étais pas sérieuse. Je l’étais. Je préférais largement l’obliger à sauter par la fenêtre plutôt que de laisser Aileen le voir. Il brise mes quelques espoirs. Évidemment, c’était du pipo. Je le savais mais j’avoue que je me suis un peu emballée. Ca aurait vraiment été une opportunité intéressante…. très intéressante. Et maintenant ça me retombe sur la tronche. Et j’ai l’air fine. en y réfléchissant, le gars serait très con de me proposer un emploi pour de vrai, sachant que je l’ai hacker. Il balance une petite phrase qui m’interpelle. Pas tous des modèles de droitures ? J’avais déjà entendu parler de certaines personnes pas très réglo qui avait franchi les portes du SHIELD… mais jusqu’à quel point ? Je lui lance un regard malicieux et je souris :

- Et quels sont les tiens, de démons ?

S’il avait un point faible, ça serait une bonne chose de le connaître. Je n’avais pas trouvé grand chose d’intéressant à exploiter dans son ordinateur… et j’avais l’impression d’avoir raté mon taff. Enfin, c’était plutôt une certitude sinon il me casserait pas les couilles à ce moment précis. Il se pavane et s’étale même dans ton canapé.

- Euh, vas-y fais comme chez toi.

Je lève la main et lui désigne brièvement le sofa dans lequel il est. Décidément, il me tape sur le système celui-là. Si j’avais su qu’il serait aussi chiant je ne l’aurais jamais hacker. Rah, en faite j’aurais jamais dû le pirater avec mon portable. Ca ne m’apporte que des ennuis ces conneries. Je lève les yeux au ciel et m’avance un peu dans la pièce, m’approchant de l’endroit où il vient de poser ses fesses. Il reprend un air sérieux, et s’adresse de nouveau à moi. Le petit malin qui l’a piraté ?

- Et alors ? Satisfait de ce que tu as sous les yeux ?

Mes lèvres forment une petite moue et ma voix s’est faite mélodieuse. Ma position change, et je fais en sorte de mettre en avant mes courbes. Je hausse les sourcils et lui adresse un regard de défi, le fixant dans les yeux. Il poursuit sa tirade et j’avance d’un pas supplémentaire. Pourquoi lui ? C’est aussi la question que je me posais… Comme il l’a dit son ordi est un tas de merde… c’était tellement facile de pénétrer à l’intérieur de son réseau.

- Un vrai tas de merde, c’est clair.

Mes yeux se lèvent au ciel une fois encore. Il avait tellement de déchets sur son poste que c’en était presque devenu carrément chiant de naviguer dans ses dossiers. Presque.

- Un compte en banque pas trop remplis ? Je croyais que tu nageais dans le fric ?

Nouvelle pique de ma part et me yeux se plissent une brève seconde. Ses mots prennent fin sur un surnom à la con. C’est comme ça qu’il veut t’appeler ? Il n’a pas trouvé mieux ? Crétin. Je m’avance finalement pour franchir les derniers mètres qu’il y a entre lui et moi. Je m’assois sur ma table basse, elle est en bois et assez robuste pour mon poids. Pour deux fois mon poids même, voire plus mais c’est un détail. Il est juste en face de moi et je décide de jouer un peu avec lui. Je ne suis pas sûre de vraiment savoir où je veux l’amener mais s’il pouvait me foutre la paix ça serait déjà pas mal. Il est pile en face de moi. Je me cambre, mettant ma poitrine en avant. Je prends un air faussement innocent et finis par ajouter :

- Me faire pincer ?  Par ce que tu es venue m’arrêter ?

Un fin sourire se dessine sur mes lèvres tandis que mes yeux expriment l’amusement que m’inspire la situation. Je le vois bien m’arrêter pour le simple motif d’avoir récupéré son historique Youporn dans son ordi. Je place mes poignets joints juste devant moi avant de reprendre :

- Tu vas me passer les menottes ? Car j’ai été une très vilaine fille.


Amara : #ADC2EC

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Sam 24 Sep - 1:58


Il n'y avait rien de bizarre chez elle. Bizarre pas dans le sens creepy ou dans le genre tu vois, non, bizarre dans le sens différent, qui aurait pu attirer mon attention et attiser un certain intérêt. Pas de photos d'elle ou de sa colocataire, pas de choses trop personnelles qui auraient pu m'en faire apprendre plus sur elles. Il y avait bien un briquet ici, le foutoir informatique là bas, mais le reste était relativement propre, plus propre que chez moi ! J'imagine que je ne vais pas en apprendre plus par Amara non plus, elle a l'air de protéger l'autre habitante comme une chienne protégerait son petit. Tant pis, après tout je n'étais pas venu ici pour en apprendre plus sur la colocataire mais sur Amara, sur la petite fouine qui était venu déglinguer mon ordinateur de l'intérieur. Moi aussi j'étais capable de déglinguer un ordinateur ! Mais de l'extérieur avec un pied de biche ou une merde du genre quoi, l'intérieur, à part faire un clique droit, supprimer... Eheh. Elle me parle d'elle justement, qu'elle rentre bientôt et qu'elle est prête à me balancer par la fenêtre si elle venait à franchir la porte.. Confiante la gamine ! Je m'approche de la fenêtre pour voir ce qu'il y a en bas et je siffle.

Oulah, ça fait un peu haut hein, ta coloc est allergique aux hommes ou quoi ? Nah, en vrai, j'étais plutôt venu pour casser la bouche du connard qui m'a hacké. -silence- Mais vu comme tu utilises ta bouche, je vais p't'etre te la laisser intacte.

Je rigole un peu à mes mots et m'avachis sur le canapé en parlant, en l'écoutant, il était plutôt confortable mais ça manquait de quelque chose et je n'en voyais pas sur la table basse, ni même ailleurs. Elle était où la cuisine ? Par là apparemment, juste derrière cette porte sans porte, ouais, derrière cette ouverture quoi. On parle de démons, de choses en nous qui ne sont pas toujours agréable à avoir et elle pose la question à propos des miens, c'était assez délicat de parler de ses démons, pour moi ils étaient peut être ceux là, et pour un autre ils auraient été ange... Mais je crois que j'me perd dans ma propre philosophie, alors fermons notre gueule et restons concentré sur la blonde.

Les miens ? Allergiques aux bullshits ? L'alcool ? La violence ? L’insubordination ? L'excès de confiance ? La luxure ? J'sais même pas pourquoi je te parle de ça, la liste est bien trop longue. Si tu croyais au bon samaritain, t'es mal tombée. Et toi Cendrillon ? La luxure, à l'évidence... L'excès de confiance aussi, c'est clair. La peur de ne pas avoir le contrôle, je sens bien un truc comme ça, une sorte de complexe de Jonas inversé je dirais. Une noirceuse évidente, t'as besoin de faire dans l'illégale, de défié ce qui est mis en place. Ouais je sais, j'suis psychologue à mes heures perdues.

Assis comme ça dans ce canapé, j'avais vraiment l'impression d'être chez le psy t'sais ! Je hoche la tête sur le coté, baissant les coins de mes lèvres pour acquiescer le fait que ce que j'avais sous les yeux me satisfaisait. Et je pouffe de rire quand elle insiste sur mon tas de merde, oui bah ! J'voudrais bien voir l'état de sa bagnole moi, si elle avait une bagnole ! Ou de son appart sans sa coloc tiens ! Chacun son domaine ma p'tite dame. Haussant les épaules, je répond à sa pique.

Ouais, le compte courant est pas vraiment intéressant, c'est les autres qu'il faut choper, mais les autres sont pas sur mon ordi, du coup...

Je ne finis pas ma phrase, par fainéantise ou simplement parce que je ne savais pas quoi ajouter. Mais surtout parce qu'elle s'était assise face à moi, à à peine un mètre  et qu'elle gonflé sa poitrine vers moi. La vue était plus qu'agréable, même si j'aurais préféré voir moins de vêtements. Et je réponds en souriant.

Non, j't'ai déjà dit non je crois. Mais on aurait très bien pu te suivre et voir la suite, j'suis pas ton premier ni ton dernier hein.

Je me redresse et avance vers elle, me collant quasiment, une vilaine fille hein ? J'approche mes lèvres des siennes et l'embrasse en la penchant sur la table basse, solide d'ailleurs. Je l'allonge dessus en l'embrassant puis glisse mes lèvres jusqu'à son oreille pour lui chuchoter.

Si seulement j'avais des menottes hein...

Quelques bisous dans le cou, je prends ses mains dans les miennes et les mets dans son dos, profitant pour avoir un aperçu de ses fesses. Les mains sous son fessier, je noie le poisson en ramenant ma bouche vers la sienne. Puis je me relève comme si de rien n'était, la laissant allongée sur la table basse, les mains nouées par un serflex et me dirige vers la cuisine. AH ! Le frigo ! Je l'ouvre et  un morceau de pizza qui traînait dans un carton, tomate, fromage, jambon, champignon, chorizo, cool. Je gueule un peu fort pour qu'elle m'entende de la cuisine avant de revenir vers elle.

T'as pas d'bière dans ton appart, sans déconner ?! Pas mauvais la pizza.
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Lun 26 Sep - 22:10

Règlement de compte

Tyler & Amara


Il s’approche de la fenêtre et l’envie de le faire basculer direct me traverse mais je me retiens. Après tout jusqu’à maintenant il n’avait pas été trop vilain. Pas trop. Je ne baisse pas ma garde pour autant, je m'attends à un connerie. Il s’est pas déplacé juste pour me rouler une pelle. L'événement semble l’avoir marqué car il plaisante dessus. Je ne peux m’empêcher de lever les sourcils quand il me parle de ma bouche, c’est incontrôlable, le réflexe de la provocation. Quand je pose ma question sur ses démons je suis un peu étonnée qu’il me réponde franchement. Ou alors c’était des conneries ? Je crois pas, il semble sincère. Je note chaque chose qu’il énumère même si ce n’est pas vraiment très utile. Sauf l’alcool peut être. Et la luxure. Un fin sourire s’affiche sur mes lèvres quand il m’avoue ça. Ca ne m’étonne pas. Il a la bonne tête du coureur de jupons. Rien qu’à voir comment il m’a rendu mon baiser, sans hésité alors qu’il était venu me péter la gueule ça en dit long sur le personnage. Moi ? Quand il me range aussi dans la case luxure, un ricanement franchit mes lèvres. L'excès de confiance en soi ? Mon envie de rire grandit mais je n’ajoute rien. Je le laisse continuer sa tirade, lui faire croire qu’il sait voir qui je suis. Un soupir franchit ma bouche quand il parle de peur du contrôle et d’un complexe de Jonas inversé. C’est quoi ces conneries ? La noirceur ? J’hausse un sourcil. C’est pas trop compliqué quand on a vu mon casier judiciaire.

- Waou, ma parole t’es un petit génie toi. Ils ont de la chance de t’avoir au Shield, j’ironise.

Il s’étale sur mon canapé et moi j’entre encore plus dans la provoque. Je ne me sens pas menacé par lui. Il m’aurait déjà refait le portrait s’il voulait vraiment me faire du mal et c’est pas le cas. Alors je décide de jouer un peu. Je me sens satisfaite quand ses yeux plongent droit sur mes seins. Trop facile. Mes bras en avant, il se redresse et sort enfin son cul de mon canapé. La distance entre nous diminue dangereusement et mes yeux ne lâchent pas les siens, une lueur de défi dans mon regard. Finalement ses lèvres rencontre les miennes et je me laisse faire. Je me retrouve rapidement allongée sur la surface en bois de ma table basse. Quand il murmure un mon oreille un frisson me parcourt.

- Vas-y continue de me dire des cochonneries, je réplique du tac au tac.

Ses lèvres découvrent la peau de mon cou et j’en profite pour laisser mes mains se balader sur son corps. Je voulais juste m’assurer de quelque chose : il a bien une arme sur lui. Moins d’une seconde plus tard ses mains emprisonnent les miennes. Suivant son mouvement mes bras se retrouvent derrière mon dos ce qui m’oblige à me redresser. Ses mains sur mes fesses et sa bouche sur la mienne, je me perds le temps de quelques secondes. Je me rends rapidement compte du petit tour qu’il me joue et le laisse s’écarter de moi. Son expression me donne envie de lui en coller une autre et cette envie est décuplée quand il s’engouffre dans ma cuisine. Une fois hors de son champ de vision je lève les yeux au ciel. Comme si son putain de serflex allait réellement me neutraliser… C’est la base et Félicia et Aaron m’ont fait le coup des centaines de fois. Je me redresse sur mes pieds et me dirige directement vers le carton qui contient mon bordel informatique. J’arrive difficile à attraper la pince que je veux, mais une fois en main il ne me faut que quelques secondes pour briser le plastique qui m'entrave. Je l’entends déjà qui gueule de la pièce d’à côté. En plus il veut me piquer mes bières ? Le pas franchement décidée, j’avance vers lui et le distingue avec le reste de la pizza en main. Je le fusille d'abord du regard. Changeant d'expression je lui montre mes poignets libres en midonnant :

- Han, chéri, ça a pas tenu…

Je masque la frustration qui me domine en ce moment par une moue enfantine. Je me sens un peu ébranlé dans ma fierté de l’avoir laissé faire un truc comme ça. D’un côté je trouvais la situation plutôt amusante, mais de l’autre j’avais quand même envie de lui faire comprendre qu’il n’était pas le maître tout-puissant ici. Chez moi, dans mon appart’. Je continue de m’avancer vers lui, l’air un peu plus contrarié. Quand j’arrive à sa hauteur, je pose mes mains sur ses épaules et m’y accroche fermement. Je n’ai pas envie qu’il bouge… D’un geste vif mon genou vient se loger dans ses parties. J’ai volontairement pas bien visé mais ce geste a suffi à lui faire mal.

- Tu croyais vraiment que ton truc à la con ça suffirait ?

Qu’il ne croit pas que j’étais une blonde sans cervelle et surtout sans ressource. Le pauvre type se plie en deux. J’en ai presque mal pour lui. En vrai, je culpabilise un peu.. mais j’ai pas tapé très fort, juste assez pour que ça lui fasse un peu mal. Un peu. Je me mords quand même la lèvre et laisse mon visage exprimer une légère culpabilité. J’ai presque envie de m’excuser, mais je ne sais pas ce qu’il me réserve encore et je préfère prendre les devants cette fois. Je profite du fait qu’il ne s’y attende pas pour plonger ma main dans son dos et récupérer son arme. Un glock : la base quoi. Je la désarme et récupère les balles dans ma main. Il n’a même pas un chargeur complet. Je remets le chargeur en place d’un claquement sec et balance l’arme à ses pieds. J’ai toujours les balles dans mon poing et je les laisse tomber dans mon soutien-gorge avant d’ajouter vers lui :

- Tu les récupéreras quand tu seras sorti de chez moi.

Je me sens un peu plus en sécurité maintenant. C’est là que la culpabilité m’enveloppe à nouveau. Amara, t’es vraiment pas une fille sympa. En même temps, il m’a quand même attaché les mains dans le dos et je le connais pas ! Je lâche un bruyant soupir avant d’entrer dans la cuisine, le laissant près de l’encadrement. Je me dirige vers un placard, l’ouvre et prend un pack de bière que je dépose sur le comptoir. J’en arrache une et m’avance prudemment vers lui. Je lui tends à bout de bras avec une distance un peu grande entre lui et moi.

- Les bières sont là. Ca va ou tu veux de la glace ? Et je ne fais pas référence à la boisson.



Amara : #ADC2EC

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Ven 14 Oct - 22:08
Je hochais la tête quand elle déclara, non sans ironie, que le SHIELD était chanceux de m'avoir. C'est aussi ce que je pensais, sans ironie. Ou était-ce moi qui avait de la chance de les avoir ? Hmm... C'est vrai que sans eux, je ne serais certainement pas où j'étais à l'heure actuelle, mais sans moi... Sans moi il aurait un soucis d'insubordination chronique de moins sur les bras... Ahah ! Têtes pensantes de merde qui n'ont jamais sortie le cul de leur chaises bien rembourrée pour soutenir toutes leurs conneries. Des fois j'avais vraiment envie de tout claquer dans leur gueules, de les envoyer chier une ultime fois et de me barrer. Mais je sais que si je fais ça, on entendrait parlé de moi pendant une semaine, puis un autre prendrait ma place et je deviendrais un nom dans un dossier, une histoire que les jeunes se racontent entre eux... Peut être que Maëlys prendrait ma place d'ailleurs, quoi que, ça proximité avec moi handicaperait peut être, « Vous n'êtes pas objective Agent Coleman », ferme ta gueule la binocle. Sors ton nez dehors, écoute une balle siffler à côté de ton oreille, on verra si t'as toujours ton objectivité de merde. Mets ta vie en jeu pour aller sauver celle d'un de tes camarades et reviens me dire dans les yeux que t'as su rester objectif tout le long de la mission. Pauvre con va.

Enfin bref, je m'étais perdu dans ces petites pensées, revenant sur un décolleté de l'espace qui me faisait de l’œil. Comment refuser, hein ? Je l'allongeais donc, bisous, pelotage d'un fessier presque trop musclé pour une simple hackeuse. Je profite un peu de sa peau avec mes lèvres mais me redresse presque aussitôt après son chuchotement sensé être... Sexy ? Excitant ? Hmm... Serflex en place, je lui souris.

« Continue de me dire des cochonneries »... Bah putain ! Alors je sais pas si c'est que tu sais pas simuler ou si t'es vraiment pas douée avec ça, mais alors c'est à chier ! Un effort putain !

Direction la cuisine, la part de pizza qui reste, elle est froide mais tant pis, la flemme de la foutre dans le micro onde... Même si c'était très tentant, le temps de chercher une bière ? Bah ouais, c'était un plan tip top, seulement, elle n'avait pas une bière à portée de main dans la cuisine... Alors la pizza allait resté à moitié tiède d'être passée dix secondes dans le micro ! En me rapprochant du micro onde, j'eus une légère absence. Un flash, extrêmement rapide, j'entre aperçu la radioactivité de l'appareil électrique qui explosa devant moi. Une sorte de rêve éveillé d'une demi seconde. Ce n'était pas la première fois. Je m'appuyais un instant sur le meuble puis récupérais la part de pizza pour la manger. Gueulant à la blonde que c'était du grand n'importe quoi de ne pas avoir de blonde, enfin de bières, dans son appartement. Puis je vis son petit minois me flinguer des yeux avant de se plaindre que le serflex n'a pas tenue...

Une simple hackeuse hein...

Elle se rapproche de moi, glissant ses mains sur mes épaules. Encore un baiser ? Je souris, finissant de mastiquer le morceau de pizza que je venais d'arracher sur la part. Mais c'est son genou qui vient embrasser mon entre jambe... Moins drôle, moins agréable. Heureusement que j'avais prévu le coup en emportant ma coquille d'intervention, sinon j'aurais sûrement douillé... Ah, oui, non... J'ai pas prit ma coquille d'intervention... Alors je me plis en deux, portant une main sur la douleur, l'autre tenant la part de pizza. Je serre les deux et souffle comme je peux. Une chance, on va dire, qu'elle n'est pas tapé correctement. Fais chier, la pute de merde. Je ferme les yeux et compte jusqu'à huit, inspirant calmement et expirant encore plus lentement. La douleur s'évade à chaque nombre et une fois à huit, je suis presque apte à la frapper. Mais elle me tend une bière... Et me demande si je vais bien ?! Tu te fous de ma gueule ?

Va chier.

Sans en dire plus, je prends la canette et lui jette à la gueule pour profiter du réflexe d'éviter qu'elle va avoir. Je laisse mon flingue au sol, inutile sans les balles qu'elle a dans son soutif. Inutile dans cette situation de toute façon, le bruit attirerait les curieux et je n'en ai pas besoin. Je prends impulsion et rentre mon épaule dans son ventre, la balançant violemment contre le mur. Elle n'a pas le droit de respirer, je suis donc son mouvement et l’entraîne au sol en gardant son bras en clé. Mon genou contre son omoplate, elle pourrait lécher la poussière du sol si il y en avait.

J'sais pas si t'es conne ou si tu le fais exprès. J'te dis clairement que j'étais venu de péter les dents, je le fais pas... Mais si t'insistes... Tu dois être conne...

Mes mots sont accompagnés par ma main, j'attrape sa bouche par en dessous, effectuant une pression de chaque coté de sa mâchoire.

T'as pas capté que j'avais renoncé à te casser ? Nooooon il fallait que tu joues les héros hein.

J'appuyais encore, histoire d'accentuer la douleur un peu partout.

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Mer 19 Oct - 23:58

Règlement de compte

Tyler & Amara


J’aurais dû m’y attendre. Deux mots. Deux putain mots qui annonçaient que j’aurais mieux fait de m'éloigner de lui plutôt que de lui apporter sa maudite canette. Les regrets c’est clairement pas pour moi. Dire que la situation avait dérapé était un euphémisme. La canette de bière que je lui tends me revient en pleine poire. Je lève les bras pour me protéger, éloignant le projectile à l’aide de mes avants bras. Déjà la colère commence à grandir en moi mais je n’ai pas vraiment le temps de dire le moindre mot. Son épaule se loge dans mon ventre, et mon dos se plaque brutalement contre le mur de la cuisine. Mon souffle se coupe sous le choc et une vive douleur irradie dans ma colonne. Le rebond de l’impact pousse mon corps vers l’avant et je n’ai pas le temps de faire le moindre mouvement qu’il est de nouveau sur moi. Je me retrouve rapidement face contre terre sans avoir opposé la moindre résistance. Je reprends vite mes esprits et je me fais un peu honte. C’est ça alors ce que je vaux ? Me faire distraire comme une blue ? Ca m’énerve. Et l’autre connard qui tient trop fermement mon bras. Je sais pas pourquoi je l’ai laissé entrer chez moi. Son genou vient bloquer le haut de mon dos et je sens une douleur à l’endroit précis où il exerce sa pression. Fils de p*te. Pendant qu’il m’insulte et s’amuse à me faire sa leçon de morale j’essaie d’analyser sa posture. De trouver une faille, n’importe quoi, que je puisse me dégager de sa prise. Il m’insulte une seconde fois et là il commence vraiment à me foutre la rage.

-  Pauvre type, je lâche entre mes dents.

Mais le voilà qu’il m’attrape la mâchoire. Putain. Je lâche un juron bien audible. Je me débats un peu mais me rends vite compte que ça ne sert pas grand chose. En plus il ouvre sa grande gueule de merde. Je commence vraiment à en avoir marre. La peur est présente mais c’est la colère qui me domine. L’adrénaline commence à affluer dans mes membres et mes yeux mauvais cherchent les siens. Jouer les héros ? Mais quel connard. Quel pauvre type. C’était certainement pas le but dans ma vie… et il t’avait cherché.

- Connard. C’est qui qui à commencé avec son serflex à la con ? Assume tes conneries et vient pas te plaindre de t’en prendre en retour ! C'est ça les valeurs du Shield ? Prendre par surprise ? A deux reprises en plus. Vous êtes beaux... et vous vous croyez exceptionnel alors que vous n’êtes que des merdes. Vous me dégoutez. Je siffle entre mes dents

Ses doigts commencent vraiment à me faire mal. Ma mâchoire devient douloureuse et un léger gémissement de douleur s’échappe malgré moi de ma bouche. Il vient de m’humilier et c’est la goute d’eau qui fait déborder le vase. Je ne m’en rends pas compte mais ma température s'élève légèrement. La rage commence alors à gronder au creux de mon ventre et mes yeux se voilent d’un filtre rougeoyant. Je serre les dents, cherchant à calmer la douleur qu’il me cause mais aussi à maîtriser l’énergie de colère qui me secoue. Secouer est le bon mot. En écho à ce qui gronde au fond de moi le sol se met à trembler. Pas grand chose, mais suffisamment pour faire chanter les assiettes et les verres dans les placards. Sur le moment et la surprise de cette anomalie sa prise se relâche et je me dégage d’un coup d’épaule. Assise sur le sol à moins d’un mètre de lui je le pousse loin de moi d’un coup de pied. Je me relève aussi vite que possible, prête à laisser ma colère se déchaîner. J’attrape la première chose qui se trouve sur le comptoir et le lance dans sa direction. Je ne cherche même pas à le viser, je veux juste le tenir à distance de moi. C’est comme ça qu’une cuillère en bois se met à valser dans la cuisine. Elle se cogne contre le mur et retombe au sol.

- Dégage ! Je hurle

Mes mains effectuent une recherche frénétique, jusqu’à ce qu’un nouvel objet se trouve au creux de l’une d’elles. Un verre. Je ne réfléchis même pas : je le lance dans la même seconde. Le bruit est assourdissant quand il rencontre le mur du fond. Il se brise et explose en mille morceaux. Je recule d’un pas vers l’évier et viens y récupérer des couverts. Je balance à nouveau. Une assiette - sale - je la fais voler à son tour. Pas plus solide que le verre elle se fait d’une multitude de morceaux sur le sol.

- Casse toi ! Je cris à nouveau

Je ne veux plus voir sa tronche. Je veux juste qu’il se barre. Qu’il sorte de la pièce, de l’appart même. Alors qu’il disparaît hors de la cuisine, j’attrape un nouveau verre et commence par le suivre. Je jette l’objet à travers l’ouverture et le regard s’exploser en mille morceaux à son tour. Je franchis à mon tour l’encart de la porte et au lieu d'aller vers la gauche et le salon je prends à droite et tape un sprint jusqu’à ma chambre. J’ouvre la porte à la volée et fonce sur la commode. Je l’ouvre et en sors mon arme. Je la charge et ôte la sécurité. Je reviens sur mes pas, plus lentement que mon allée, le canon lever droit devant. Quand je le retrouve dans mon champ de vision, debout à une dizaine de mètres de moi je vise directement sa tête.

- Dégage de chez moi !

Je ne sais pas trop ce qu’il cherchait à faire, mais il venait de me trouver. J’en aurais rien à foutre de lui tirer dessus. Même si cela pourrait m’attirer quelques emmerdes. Puis après tout j’aurais certainement des bleus comme appuie : c’était de la légitime défense. Je vise le bas du canapé et enclenche la gâchette. Le bruit est fracassant et vient me percer les tympans. Quelques plumes s’échappent du pauvre objet que j'ai pris pour cible. Aie. Je sais qu’Aileen va me tuer. L’arme à un faible recule que je connais et c’est sans mal que je repointe le canon dans sa direction.

- Je ne plaisante pas. Sors d’ici.



Amara : #ADC2EC

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