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▒ for everything a reason w/ jean&scott
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Lun 19 Sep - 12:06


for everything a reason
jean&scott
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“  take me home, to my heart „

Il l’avait vu s’éloigner, prendre ses distances du groupe à la fin du repas. L’ensemble avait été étrange, les conversations allaient et venaient, des petits groupes s’étaient créés afin de faire en sorte que l’expérience soit la moins pénible possible. Se rapprochant rapidement de Jackson, Scott avait été silencieux tout le long du repas, répondant seulement quand on l’interrogeait, hochant la tête quand un avis devait être donné… Il n’avait rien dit sur lui, ne laissait rien passer sur son visage, jetant de temps à autre un œil sur Alex non loin de là. Mais le jeune frère n’avait pas été la seule préoccupation du soldat. Du coin de l’œil, il avait continué perpétuellement de jeter des regards vers la jeune femme rousse assise à quelques mètres de lui. Elle semblait un peu perdue, silencieuse également. Discrète mais pas totalement en retrait. Ses yeux avaient perdu de leur tristesse, de leur désespoir : elle était sortie du tourbillon noir dans lequel elle s’était enfermée à l’hôpital mais quelque chose chez Scott le décevait. Il n’avait pas pu être la raison de son rétablissement. Il avait eu peur que quelqu’un d’autre l’ai été, quelqu’un d’autre qui n’était pas lui. Il ne pouvait pas lui en vouloir, il avait fait ce qu’elle lui avait demandé. Elle n’avait pas eu besoin de lui…

Il l’avait recroisé au boulot, avait pris de ses nouvelles, s’était acquitté de prendre de ses nouvelles. Quand il repensait au fantôme qu’elle avait été dans la chambre et à la personne qui se tenait désormais devant lui, la différence était flagrante. Dieu qu’il avait eu peur de l’avoir perdu ! Ils n’avaient pas eu de temps à deux pour parler éclaircir certains points important mais Scott sentait ce moment venir. Et voilà qu’elle lui donnait l’occasion… Se levant, Scott s’excusa auprès des autres soldats doucement et discrètement pris la direction vers laquelle Jean venait de disparaitre.

Ses pieds foulant le sol sous ses pieds, il chercha rapidement à repérer la chevelure rousse. Les battements accélérés de son cœur l’informa rapidement qu’elle n’était pas loin. Il s’arrêta et l’appela. « Jean. » Il vit sa silhouette se dessiner et ne put s’empêcher de sourire. « Hey. », il salua doucement, se demandant par la suite si elle avait entendu son chuchotement tellement celui-ci était bas. « Je peux t’aider avec ça si tu veux… », demanda-t-il comme si il cherchait une excuse pour l’approcher et lui parler. En avait-il vraiment besoin d’une ? Il s’approcha et finit par laisser de côté les formalités. Il en avait assez d’être dans l’hésitation, il avait besoin de clarté sur certains points. Son esprit ne pouvait pas continuer de carburer comme celui d’un homme fou à chaque fois qu’il pensait à elle ou qu’elle s’approchait. « La vérité Jean, c’est que… ça fait presque deux mois depuis l’accident. Et je comprends très bien que tu ais eu besoin de temps pour te remettre de ça, vraiment, je comprends ! C’est très bien… Mais on n’a jamais vraiment pris le temps de reparler de ce qui s’est passé à l’hôpital. Tu sais… en ce qui concerne nous deux… Et, je suis désolé, mais … j’ai besoin de savoir où on en est. »


By Phantasmagoria

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Lun 19 Sep - 22:31



For everything a reason

Scott & Jean

La journée s’annonçait bien. L’heure était à la rigolade même si tu avais l’impression de n’’être qu’à moitié là. Ce n’était plus vraiment pareil. Plus depuis ce jour là… La fête foraine. Tout était étrange à présent. Tu voyais les choses de façon différente et surtout tu avais du mal de reprendre ta vie où elle s’était arrêtée brutalement. Les autres rient, plaisantent, jouent ensemble. Les bières circulent autour du feu et tu en prends une. Ta première depuis longtemps… Depuis l’avant. Tu souris à cette pensée et à ta première gorgée. Le liquide amer ne t’a pas vraiment manqué mais c’est un soulagement de pouvoir y goûter à nouveau. Tu bois seulement quelques gorgées et donnes la canette à Gamora. Tes maux de tête se sont estompés et tu crains de les faire réapparaître. Tout semble si naturel, tellement normal. Même si tu participais, ton humeur finissait toujours pas retomber. Un souvenir, une pensée et tu replonges dans ta morosité. Tu prends sur toi, les écoutes en souriant sans avoir le besoin de participer à tous leurs échanges. Tu ne veux pas gâcher le week-end. C’était un moyen de vous retrouver tous ensemble depuis ce qui s’était passé et tu voulais toi aussi en profiter, profiter d’eux malgré tout. Tu réalisais la chance que tu avais d’être parmi eux, même si un jour ils pourraient devenir tes bourreaux. Toujours être proche de ses ennemis, hein?

Tu as besoin d’un peu d’air et ici, c’est pas ça qui manque. Tu te redresses après avoir prévenu Gamora et tu t'éclipses en douce à travers le bois. Tu te faufiles entre les arbres jusqu’à ne plus qu’entendre un lointain murmure. Signe que les autres s'esclaffent toujours. Tes lèvres dessinent un petit sourire. Tu es contente d’être ici. Tu as besoin d'emmagasiner leur joie de vivre si tu veux vraiment t’en remettre. Du moins, réussir à passer au dessus de tout ce qui s’est passé. Tu distingues un buisson sur lequel se trouvent des mûres. Tu t’approches, en cueille une et la gobe. Elle est parfaite, gorgée de sucre. Tu en prends une autre avec l’idée qu’une fois que tu te seras gavé tu en ramèneras aux autres. Un léger bruit t’indique que quelqu’un approche et ton nom résonne. Tu n’as aucun mal à identifier la personne qui vient de te rejoindre. Tu recules de quelques pas, la tête tournée vers l’endroit où sa voix s’est élevée et tu le vois. Un sourire identique au sien s’affiche sur tes lèvres. « Salut », tu réponds à ton tour. Un petit rire s’échappe de tes lèvres. « A manger toutes les mûres ? Oui tu peux m’aider si tu as envie. » Il s’avance vers toi et tu baisses les yeux vers les buissons.Tu n’es pas sûre de réussir à le regarder, pas après ce que tu lui avais fait. « La vérité Jean, c’est que… ça fait presque deux mois depuis l’accident. » Ton coeur s’accélère. Plus ses paroles se déversent, plus la cadence des battements de ton coeur s’élève. Tu as été horrible.

Tu n’allais pas bien, mais ce n’était pas une raison. Tu voulais le préserver mais tu l’as blessé. Tu as été tellement dure. Tu ne comprends pas pourquoi il ne t’en veut pas… « Mais on n’a jamais vraiment pris le temps de reparler de ce qui s’est passé à l’hôpital. Tu sais… en ce qui concerne nous deux… Et, je suis désolé, mais … j’ai besoin de savoir où on en est. » Cette fois, ton coeur s’arrête de battre. Tu n’as aucun mal à comprendre de quoi il parle… Je ne sais pas. Tu n’en avais aucune idée. Mais tu n’avais pas vraiment changé d’avis. C’était dangereux pour lui de s’approcher de toi, même si ton corps entier semblait le réclamer. Tu décroches un nouveau fruit et le dépose doucement sur le bord de tes lèvres avant de le croquer. Il est temps de prendre ton courage à deux mains. Tu ne peux plus te défiler. Tu plonges tes yeux dans les siens et les fixe durant plusieurs secondes, incapable d’ajouter le moindre mot. Tu as envie d'effleurer sa barbe naissante de tes doigts, de passer ta main dans ses cheveux et surtout de l’attirer à toi. Mais tu ne peux pas, et tu as bien mieux à faire pour le moment. « Scott, je voulais aussi te parler… ».

Tes yeux le fuient à nouveau. Manques-tu à ce point de courage ? « Je.. Je suis désolée. » Tu redresses la tête et le regardes droit dans les yeux. « Je ne sais pas comment expliquer mon comportement… La dernière fois. La façon dont je t’ai parlé. C’est inexcusable. Je m’y suis vraiment mal prise. Je.. j’aimerais te dire que c’est le choc, les médicaments tout ça… Mais non. » Tu prends une profonde inspiration avant de poursuivre, tes yeux toujours dans les siens. « Je pense tout ce que j’ai dit. Tu ne dois pas perdre ton temps avec moi, je ne suis plus la même personne. Je ne suis plus la Jean que tu as connu, quoi qu'il se soit passé... » Tu papillonnes légèrement des paupières chassant les larmes qui menaçaient d’envahir tes yeux. Tu prends la bonne décision, tu en es persuadée. Du moins, tu l'espères.



Jean : #F19E34

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Mar 20 Sep - 22:31


for everything a reason
jean&scott
║ music theme

“  take me home, to my heart „

Figé, les pieds ancrés dans le sol, tu n’oses pas faire un mouvement. La distance entre vous a été sagement calculée et malgré cette envie de franchir le vide qui se trouve entre vos deux corps, de la serrer entre tes bras, de te rassurer de son odeur, de sa chaleur et de sa présence, tu te retiens, ne laissant jamais tes yeux se séparer de son visage. Elle t’avait tellement manqué. Ton monde sans elle était bien triste, parsemé d’angoisse et de faux espoirs. Ces derniers mois, la savoir à l’hôpital à l’autre bout de la ville et toi sur le terrain ou au QG, tu avais eu l’impression que le temps avait ralenti juste pour t’agacer. Tes journées étaient devenus de véritables files d’attente : tu patientais toute la journée jusqu’au moment propice où tu pourrais t’éclipser pour te rendre à l’hôpital. Tu n’avais pas osé de franchir le seuil de sa chambre depuis… depuis qu’elle t’avait balancé à la figure sa volonté de ne plus te voir. Et comme elle l’avait déclaré elle-même, elle n’avait pas eu besoin de ton aide… pas pour se remettre, pas pour revenir. Tu l’avais bien croisé lors de tes visites à Alex mais les regards étaient constamment fuyants. Puis petit à petit, elle avait disparu des visites, à croire qu’elle t’évitait volontairement. Tu avais soupçonné le fait qu’elle filtrait tes allers et venues, calculant les moments où elle serait sûre de ne pas croiser ton chemin. Exaspéré par ce sentiment de paranoïa et par cette tristesse transformée en frustration, tu avais accepté ton sort. Elle ne voulait pas de toi.

Puis elle était revenue à la Garde ces quelques derniers jours et tu n’avais pas pu éviter son regard parce qu’à chaque fois qu’elle entrait dans une pièce, tes yeux se figeaient sur elle, la fixant avec un grand intérêt avant de se détourner, gênés. Son regard semblait dénué de ressentiments ; de même, tu ne sentais pas émaner un outrage à ton égard. Toujours de la distance et de l’hésitation mais rien qui s’approchait du dégoût. Et ce changement d’attitude était intriguant.  

Planté devant elle, allant droit au but, sans réfléchir aux mots qui dépassaient tes lèvres, tu avais fait en sorte de lui demander des réponses. Une fois sortis de ta bouche, les mots prenaient la forme d'une embuscade. Toute la scène en fait… Tu étais venu la retrouver seul, prêt à en découdre sur le fatras d’idées qui te harcelait jour et nuit dans ce petit coin de forêt. Tu avais besoin de briser cette tension entre vous, d’obtenir des réponses.

Tu continues de la fixer et d’épier le moindre de ses gestes et tu as l’impression devenir fou quand elle reprend son activité aisément. Elle décroche une baie et la porte lentement à ses lèvres. Se moque-t-elle de toi ? Et malgré ton impuissance, tu tentes de réguler ton souffle qui s’est accéléré. Peine perdue : ses yeux croisent les tiens et tu aurais pu jurer que tu venais de t’embraser. Le lien se crée et aucun de vous deux n’ose reprendre le mouvement. Tu te perds dans le vert de ses yeux, dans l’étincelle qui apparaît et disparaît si vite que tu as l’impression de l’avoir imaginé… Puis finalement se sont ses lèvres qui s’écartent pour laisser échapper une phrase qui suffit à accélérer les battements de ton cœur. « Scott, je voulais aussi te parler… ». Ses yeux s’écartent des tiens. Non, non… Reviens. « Je.. Je suis désolée. » Elle relève la tête doucement. « Je ne sais pas comment expliquer mon comportement… La dernière fois. La façon dont je t’ai parlé. C’est inexcusable. Je m’y suis vraiment mal prise. Je.. j’aimerais te dire que c’est le choc, les médicaments tout ça… Mais non. » L’énonciation de la phrase est lente et incertaine mais tu ressens toute l’émotion qu’elle met derrière ses mots. Ton expression change et devient plus sérieuse quand elle évoque l’évènement. Tu ne veux pas repenser à la peine que tu as ressentie, à celle que tu voyais sur son visage, à ce qui aurait pu advenir si tu ne l'avais pas quitté… Inconsciemment, tu secoues la tête en signe de négation, refusant d'accepter ses mots. Tu sens que ce qui arrive ne va pas être ce que tu espérais entendre. « Je pense tout ce que j’ai dit. Tu ne dois pas perdre ton temps avec moi, je ne suis plus la même personne. Je ne suis plus la Jean que tu as connu, quoi qu'il se soit passé... »

Tu lèves la tête vers la cime des arbres et passe tes mains sur les côtés de ton visage. Pourquoi ? Un long soupir s’échappe de tes lèvres puis tu rabaisses tes bras le long de ton corps en signe de défaite. « Je m’en fiche. », tu dis simplement. « Je m’en fiche, Jean. Ca n’a pas d’importance… ─ tu fais une pause pour fixer ses yeux ─  On pourrait recommencer tout le scénario, tu sais : toi me demandant de partir, moi acceptant parce que ton bonheur est plus important que le mien… Mais à quoi cela rimerait ? » Vous aviez déjà essayé et pour ta part, cela n’avait rien donné de bon. Plus de tristesse et de noirceur... Plus de haine envers ta propre personne...

Puis, égoïstement, tu penses à toutes les raisons pour lesquelles garder tes distances n’est que le synonyme d’un nouveau cauchemar. « Je ne veux pas qu’on s’évite… Je …» Je deviens fou à ne plus te voir, tu as envie de lui murmurer mais tes lèvres restent scellées. La signification est trop grande et dans ce climat d’incertitude, tu ne veux pas de te jeter dans la gueule du loup. « Ne m’empêche pas de te voir. S’il te plait. » Tu t’approches d’elle, comme pour illustrer cette supplication que tu lui fais. « On peut oublier ce qui s’est passé, tout oublier si tu regrettes, si tu n’as pas envie. On resterait ami, tu pourras toujours compter sur moi… mais ne me demande pas de m’en aller. » Tu détestais cette idée de faire marche arrière, te haïssais d’autant plus pour lui proposer et lui mettre cette option dans la tête. Ce n’était pas ce que tu voulais et ce n’était pas ce que tu ferais. Tu resterais sur le côté à l’attendre, à veiller sur elle, à t’assurer de son bonheur même si cela signifiait que tu n’en faisais pas partie.


By Phantasmagoria

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Mer 21 Sep - 0:13



For everything a reason

Scott & Jean

L'atmosphère a changé. Tu le ressens. La tension s’est installée. L’incertitude et le doute avec elle. Vous êtes si… nerveux. Mal à l’aise. Et pourtant tu te sens soulagée qu’il soit là, avec toi et non avec quelqu’un d’autre. Ses yeux te scrutent, il observe chacun de tes mouvements, te juge, évalue certainement les humeurs qui te traversent. Il te regarde comme s’il ne t'avait pas vu depuis des mois, voir des années. Comme si tu étais la 8ème merveille du monde. Toi, tu le fuis du regard, tu fuis ses yeux pour ne pas y lire la supplication qui s’y trouve. Les choses ne peuvent pas changer, elles ne seront plus comme avant. Vous êtes deux personnes bien différentes depuis que vous vous êtes rencontré. Surtout toi. Tu n’es pas ce que tu pensais être… Et tout ça peut se révéler bien plus compliqué qu’il ne peut l’imaginer. Vous êtes dans une impasse car tu ne changeras pas d’avis. Tu ne veux pas prendre le moindre risque, pas quand il s’agit de lui. Tes mots sortent de ta bouche comme un flot constant. Tu ne te précipite pas, tu les choisis avec soin. Tu ne veux pas encore le blesser et tu ne peux pas te permettre de lui balancer d’autres conneries. Tu n’es plus allongée dans un lit d’hôpital en proie à tout ce qui venait de t'arriver. Le temps s’est écoulé et tu commences à digérer ça. Ce n’est plus une surprise. Dans tes propos tu veux lui faire comprendre que tu fais ça pour lui. Tu t’y prends mal, ne trouve pas les bons mots, les termes exacts. Le but est de te protéger. De te protéger de moi.

Il commence par nier de la tête, tu le vois la secouer. Il va refuser de t’écouter une seconde fois. Il ne te croit pas ou ne veux pas le faire. Sans hausser le ton, tu ne t’arrêtes pas, tes yeux toujours fixés dans les siens. Quand enfin tes paroles prennent fin, c’est lui qui brise le contact entre vous. Il fixe un point lointain, au niveau du ciel et soupire lourdement. Tu ressens sa frustration, sa peine. Tu comprends sans mal ce qu’il peut ressentir à ce moment, elle te transperce toi aussi. Ton coeur semble se serrer davantage dans ta poitrine. « Je m’en fiche. » Ton coeur s’accélère et ta respiration s’arrête. Ta bouche exprime la surprise que ses paroles t’inspirent. Ses yeux reviennent se poser dans les tiens et tu restes figée. Tu crains les mots qu’il s’apprête à dire mais en même temps tu les attends, espérant une délivrance en eux. Tu ne veux pas céder, tu as peur qu’il trouve les mots justes, les bons arguments pour te faire flancher. Tes yeux jonglent avec les siens. Regardant un coup à gauche et l’autre à droite, sans pouvoir arrêter ton regard sur lui. Tu es dans l’attente de ce qu’il va dire et tu mémorises chaque détail de ses prunelles bleues. Tu notes chaque lueur, chaque espoir qui semblent y naître.

Tu entrouvres les lèvres pour lui répondre mais ne trouves pas les mots. Tu ne trouves pas la réponse à sa question. A quoi ça rime ? La vérité c’est que tu n’y arrives pas. Pas sans lui. Tu as besoin de lui pour réussir à t’en remettre mais l’idée qu’il soit en danger te meurtrit bien plus encore. Tu es bloquée dans une situation qui ne semble pas avoir de bonnes solutions. « Je ne veux pas qu’on s’évite… Je …» Tu restes suspendue à ses paroles. Ses lèvres restent closes. Tu quoi ? Tu veux savoir la fin de sa phrase mais il ne te la donne pas. « Ne m’empêche pas de te voir. S’il te plait. » Il s’avance, fait un pas et réduit considérablement la distance entre vous. Tes yeux se ferment et tu prends une profonde inspiration. Comme s’il rendait l’atmosphère plus lourd, plus chargé. Comme si sa présence rendait ta respiration plus difficile. Ses mots remplissent à nouveau l’espace entre vous. Oublier ? Tout oublier. Non… non, jamais ! Tu fronces les sourcils, les yeux toujours clos. Hors de question. Tu ne veux pas oublier les moments que tu as passés avec lui. Pour rien au monde tu souhaiterais t’en débarrasser ou changer les faits. Tu cherches uniquement son bien, tu ne souhaites qu’une chose : qu’il soit heureux et sain et sauf. Et ces deux choses ne peuvent se réaliser avec toi.

Tu te sens à présent contrarié par ce qu’il te dit et cela s’exprime davantage quand tes sourcils se froncent encore plus. C’est à ton tour de nier de la tête. Tais-toi… Ta main se pose sur ses lèvres et quand ta peau effleure la sienne tu ouvres les yeux, vrillant ton regard dans le sien. Tes doigts s’embrasent, ton sang bout sous ton épiderme. Tes yeux papillonnent une seconde sur sa bouche avant de retrouver le saphir de ses yeux. Ton coeur s’emballe, « Non, ne pars pas. Ne pars plus. » Ta voix n’est qu’un chuchotement, à peine audible. Tes doigts glissent délicatement jusqu’à son épaule, passant par sa mâchoire et sa gorge. Ton regard suivant docilement le tracé de ta main sur sa peau. Poursuivant son avancée, ta main glisse le long des muscles de ses bras pour venir trouver sa main. Tu emmêles tes doigts aux siens te délectant de la sensation de chaleur que ce contact te procure. Ta main semble être à sa place, comme si la sienne avait toujours été faite pour l’accueillir. Ta tête est toujours baissé, préoccupée par l’incroyable douceur de vos mains entortillées. « Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose… »

Ta respiration se fait hésitante. Les mots sont lourds, difficiles à sortir. Tu doutes, ta phrase reste en suspens quelques secondes  « J’ai peur de te faire du mal. » Ton visage se tord par l’angoisse qui te vrille le ventre. Tu relèves la tête cherchant à rencontrer une nouvelle fois son regard. Tu te sens immédiatement mieux quand c’est le cas. Tu n’as qu’une envie : te blottir contre lui. Tu es bloquée face à un mur. Tu ne peux plus faire marche arrière. Tu n’arrives pas à garder tes distances avec lui... et ça depuis le début. Tu as beau essayer, ton corps entier semble le réclamer. Ton coeur s’apaise lui près de toi et tes peines s'envolent, se font plus légères. Pourquoi luttes-tu encore ? Pourquoi gâches-tu tes forces dans un combat perdu d’avance ? « Ce qui s’est passé… à l’hôpital… » Ton corps panique, ton coeur semble succomber à la pression que tu lui soumet. « Tu cherchais à me sauver ? » Tu étais perdue et il t’avait ramené à la vie. Il t’avait offert un point d’accroche. « J’ai menti… J’ai menti. J’ai besoin de toi. ». Tu franchis le dernier écart qui vous sépare, t'agrippant à lui de tes deux mains. son front contre le tien à nouveau tu laisses une inspiration t’échapper. « J’ai besoin que tu me sauves à nouveau. » Sur ces mots tes lèvres trouvent les siennes, se délectant de la caresse de leur toucher. Tes mains se resserrent sur son corps, tu l’attires plus près de toi, cherchant sa proximité plus que jamais. La nervosité que tu ressens s’envole à mesure que cet échange se prolonge. Ne voulant pas perdre une miette de cette folie, tu entrouvres les lèvres cherchant la douceur de sa langue, retrouvant ce qui t'avait été volé la première fois. Ce baiser fougueux représentait bien plus que cela à tes yeux. Tu lui faisais la promesse d’être enfin à lui…



Jean : #F19E34

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Jeu 22 Sep - 0:11


for everything a reason
jean&scott
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“  take me home, to my heart „

Tu lui as offert l’ultimatum sur un plateau d’argent et il est temps pour elle de prendre une décision. Tu n’es pas certain qu’elle comprenne la plénitude de l’enjeu qui s’est ouvert devant elle : elle a entre ses doigts le pouvoir de faire de toi le plus heureux des hommes ou le dernier des condamnés. Quel que soit le sort qu’elle te réserve, tu seras prêt à l’accepter, à y faire honneur parce que tu te fiches bien de savoir ce que tu ressentiras, de savoir où tu trouveras ton lendemain, du moment que tu savais qu’elle allait bien, qu’elle avait fait le choix qui lui semblait le plus juste. Ta personne ne comptait pas quand elle était là, il n’y avait qu’elle.

Tu continues de la fixer, de chercher son regard mais elle a fermé les yeux quand tu t’es approché. En tendant le bras, tu pourrais effleurer son visage, relever sa tête baissée et croiser son regard mais elle a un choix à faire et tu attends docilement son appel. Qu’elle prenne son temps, qu’elle décide pleinement, tu ne veux pas faire quelque chose qu’elle pourrait regretter. Tu continues ton chant d’agonie, tu te fais son serviteur. Elle a les fils en main, les cartes, les dés ; ton sort scellé est dépendant de sa décision. D’un geste de la main, elle a le pouvoir d’arrêter les mots qui pleuvent sur tes lèvres. Elle ouvre les yeux et ton cœur a un raté. « Non, ne pars pas. Ne pars plus », elle chuchote. Ses mots se détachent de ses lèvres si légèrement que tu es obligé de les deviner sur ses lèvres pour t’assurer qu’ils ont réellement existé. Un soupir s’échappe lentement de ton abdomen : un soupir qui en dit bien plus qu’un sourire ; soulagement, contentement, plaisir de ne pas avoir à subir la douleur de la séparation une fois de plus. Elle libère tes lèvres, ses doigts glissant le long de ton corps. Tu frissonnes sous son toucher, te forçant à ne pas bouger. Tu te laisses faire docilement, désireux d’en savoir plus sur ce changement de discours, savourant l’exploration de la pulpe de ses doigts. La couvant d’un regard d’une grande douceur lorsque ses doigts viennent se nouer au creux des tiens, tu savoures la douceur de sa peau, l’électricité qui parcoure tes veines, satisfait d’avoir retrouvé celle qui te complète. Tu la regardes avec insistance, observe les traits de son visage, ses pommettes rosées qui contrastent avec sa peau claire.

Incapable de garder tes mains pour toi-même, tu vas chercher sa joue d’une geste curieux, la caresse avec tendresse « Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose… » « Il ne m’arrivera rien », tu réponds, solennellement comme une promesse, prêt à anéantir tous ses doutes et toutes ses craintes. « J’ai peur de te faire du mal. » Tu secoues la tête. Tu n’as pas peur d’elle malgré le fait que tu devrais. Elle pourrait effectivement te faire du mal mais tes pensées sont lointaines et écartent la possibilité de la douleur physique. Celle-ci, tu pouvais la supporter. « Juste ne disparaît plus, tu lui demandes, le reste je peux encaisser. » Elle a relevé la tête ; océan et émeraudes perdus l’un dans l’autre. Tes pensées s’emballent, faisant écho aux battements de ton cœur. Elle évoque la visite à l’hôpital et rapidement tu devines laquelle. Celle où tu la croyais perdue, celle pendant laquelle tu craignais que les battements digitaux de la machine cessent leur bruit régulier. Mais voilà que la question qui vient t’est étrange. « Tu cherchais à me sauver ? » Tu ne dis rien, étonné par sa vision de la chose. Comment aurais-tu pu la sauver quand tu ne pouvais même pas te sauver toi-même ? Tu n’avais jamais été aussi impuissant, aussi inutile. Tu l’avais regardé s’effondrer dans un tourbillon de noirceur et de ténèbres qui l’avait rongé pendant de nombreuses semaines. Tu avais essayé d’être là pour elle, d’être celui qui aurait pu lui apporter soutien et support. Mais au final… Tu lui avais juste dérobé un baiser. Volé égoïstement. La situation aurait pu être plus idéale mais la peur, elle, avait eu raison de toi en ces heures fatales.  

« J’ai menti… » Tu cherches une réponse à ta question non prononcée. « J’ai menti. J’ai besoin de toi. » Et dans un éclair, tu la rejoins dans ce geste qui vous réunit au plus proche. Délicatement vos fronts se touchent et tu fermes les yeux. Ton corps est parcouru par un frisson de bonheur, comblé par la proximité de vos visages. Tes mains encadrent sensiblement son visage, ton pouce glisse le long de sa joue. « J’ai besoin que tu me sauves à nouveau. » La phrase finit à peine de résonner que tes lèvres reçoivent les siennes dans un geste fougueux. Tout ton corps empreint de frissons se délecte de ce contact que tu t’extasies de retrouver. Ta main glisse le long son corps, s’enroule autour de sa taille et d’une force protectrice et désireuse, tu la resserre contre toi dans un geste désespéré. Tu ne veux pas la perdre à nouveau, tu ne veux pas que tout cela cesse soudainement. Vous aviez attendu trop longtemps, traversé trop d’instants sans pouvoir combler ce besoin que tu avais de l’avoir à toi. Ton autre main mémorise les traits de son visage, savoure la douceur de sa peau avant de trouver sa chevelure. Tu voudrais que cela ne cesse jamais. Ses lèvres s’entrouvrent sous les tiennes, permettant à vos langues de s’unir, raffermissant le désir et la fougue qui vous happe tous les deux.

La douleur dans ta poitrine te rappelle le besoin de reprendre ton souffle. C’est à contrecœur que tu lâches prises, ne déliant cependant pas tes mains de sa silhouette. Tu ne veux pas qu’elle t’échappe. Ton front reste collé au sien, ton cœur battant la chamade tandis que tu tentes de reprendre ton souffle. Tu souris doucement, ne trouvant pas les mots justes pour pouvoir exprimer tout le bonheur qui coule dans tes veines. Tu te recules de quelques centimètres pour jauger son regard. « Il était temps », tu chuchotes, un peu hors d’haleine. Puis, refermant la distance entre vos visages, tu captures ses lèvres une seconde fois, goûtant encore à leur douceur jusqu'au prochain vertige. Inhibé de tes sens, tu as une vague idée de la scénographie qui s’étend derrière vous. Rompant le contact le moins possible, tu l’attires doucement jusqu’au tronc d’un gros chêne. Son dos rencontre l’écorce de l’arbre alors que tu te penches pour l’embrasser, ton corps se pressant contre le sien, en proie au désir.


By Phantasmagoria

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Jeu 22 Sep - 22:28



For everything a reason

Scott & Jean

Tu sais que le fuir n’était pas une option saine pour vous deux. Seulement, le laisser s’approcher de toi n’en est pas une non plus. Les yeux clos, tu le sens près de toi. Tu écoutes sa voix, ne faisant plus attention à rien d’autre. Le temps s’arrête. Plus rien n’a d'importance, ni de sens. Il reste suspendu à ce que tu vas dire. Tu perçois son corps réagir à chaque mot supplémentaire qui franchit tes lèvres. Il semble être en équilibre au milieu du vide, prêt à chavirer à tes paroles. Tu n’es pas mieux, tu joues une fois de plus avec le feu. Tu n’as pas peur de te brûler, au contraire, tu espères le faire. Cependant si tu veux lui éviter de se brûler les ailes, tu en serais comblée. Il laisse un soupir lui échapper, te révélant que tout ce temps il retenait lui aussi son souffle. Tu ne le laisseras plus partir. Le combat n’est pas encore gagné mais c’est le coeur plus léger que tu imagines le chemin qu’il te reste à parcourir, lui a tes côtés. Tes doigts se mêlent aux siens, redécouvrir leur chaleur, leur confort. Ce geste vous était encore interdit il y a peu, et la sensation d’être enfin libre de le toucher te ravit.

Il porte délicatement sa main à ta joue, l’effleurant dans un geste doux. Un délicieux frisson secoue ton corps. Ce geste est réconfortant et troublant à la fois. Ta peau s’enflamme sous sa paume, tu en veux plus. Peux-tu seulement en demander autant ? Tu as si peur qu’il lui arrive quelque chose.  « Il ne m’arrivera rien » Il n’en sait rien. Il n’y a aucune certitude dans ce nuage de confusion et de doute qui plane sur toi depuis des semaines.  « Juste ne disparaît plus, le reste je peux encaisser. » Et en fraction de seconde, tu te laisses convaincre. Tu le laisses te faire croire qu’il est assez robuste pour le fardeau qu’il va devoir porter avec toi. D’un mouvement infime tu secoues la tête. Tu ne veux plus disparaître. Tu ne vas plus te cacher, plus de lui. « Plus jamais. ». Tes yeux plongent dans les siens comme pour le conforter de ta décision. Tu veux qu’il voie que tu es sincère. Tu ne serais plus celle qui le tiendra à l’écart de ta vie. Plus ce soir, plus maintenant.

Tu ne connais pas la réelle signification de ce qui s’était passé à l’hôpital. Si son acte n’était qu’un gest de démence, qu’un besoin de réconfort ou une façon de te ramener à lui. En tout cas il t’avait éveillé d’un lieu rempli de noirceur. Il t’avait permis de refaire surface quand tu étais sur le point de te noyer. A tes yeux, il t'avait arraché à l’enfer. Comme un aveu, tes mots se soustraient à toi. Tu lui as menti. Evidemment que tu lui as menti, comment ne pouvait-il pas s’en être rendu compte plus tôt ? Le mouvement se fait naturel chez vous, tu bouges vers lui et dans la seconde il en fait de même. Tes mains s'agrippent à ses épaules, comme si tu allais t'effondrer à tout moment. Ton front retrouve le sien et tu goûtes à nouveau à ce toucher sécurisant. Ses mains s’emparent doucement de ton visage, son pouce t’effleurant la joue. Tu es sur le point de chavirer. Les battements de ton coeur résonnent à tes oreilles, tambourinent dans ta poitrine au point que tu crains qu’elle n’explose. Tu n’as aucune volonté de lutter contre la sensation exquise qui te parcourt.

Allant chercher sa bouche de la tienne, tu te délectes de la saveur de ses lèvres. Sa main vient se lover contre corps, te pressant davantage contre lui. Ta main l’attire plus vers toi tandis que l’autre s’accroche à sa nuque, accompagnant toujours le mouvement de vos corps. Sa main s’égare dans tes cheveux, t'obligeant à relever légèrement la tête. Ce geste doux bien que ferme, t'électrise laissant un gémissement s’égarer sur tes lèvres entrouvertes. Cette brèche sur ta bouche permet à vos langues de se trouver. Son baiser est exigeant, passionné. Sa langue et ses lèvres appellent les tiens, jouent avec, savourent cette caresse. Tu t’enivres de la sensation de vos bouches jouant l’une avec l’autre. Vos lèvres se quittent un instant, juste assez pour reprendre votre souffle. Ta respiration est aussi vive et bruyante que celle de ton soupirant. Ses mains sont toujours contre ta peau, tout comme tes paumes le sont sur la sienne. Hors de question de laisser une trop grande distance s’installer entre vous. Tes doigts viennent chatouiller ses cheveux, s’y emmêlent tendrement. Dans cette proximité tu arrives à sentir les battements de son coeur qui font écho au tien. Tu n’arrives pas à croire l’effet qu’il te procure. Comment une simple caresse, un simple baiser vient t’enflammer à ce point ?

A travers le reflet de vos souffles saccadés, il se redresse, cherchant à plonger son regard dans le tien. Un fin sourire se dessine sur ses lèvres et une lueur de malice luit dans ses prunelles. Les tiens reflètent le désir que tu lui portes, tu brûles intérieurement, enfiévré de ce qui vient de se passer. Tu le dévores des yeux, attend impatiemment le moment où vous allez vous perdre à nouveau. Il murmure quelques mots que tu n’écoutes que d’une oreille. Pour seule réponse tes lèvres reviennent chercher les siennes. Tu en redemandes, loin d’être farouche : tu veux plus de cette étreinte. Vos lèvres recommencent à jouer ensemble, vos langues reprennent cette lente dance qu’elles seules connaissent. Tu empoignes fermement sa nuque et son t-shirt quand il commence à se mouvoir. Tu ne veux pas qu’il t’échappe, tu ne veux pas arrêter là. Ton dos percute lentement une surface dur et il se presse contre toi, t’enivre et t’enfière encore plus. Ses gestes sont exquis, fermes et ton corps y répond à la perfection. Tes mains descendent sur ses flancs et se perdent sous son t-shirt, découvrant sa peau chaude. Tes doigts se plantent dans les muscles de son dos. Tu arrives à un point de rupture et tu défailles. Tu t’écartes légèrement à contre coeur, resserrant ta prise sur lui. Tes jambes tremblent, manquent de ne plus te soutenir. Ta tête se met à tourner, lourde et l’environnement décline. Tes lèvres s’ouvrent, cette fois à la recherche de l’air qui te fait défaut. « Scott, je me perds », tu chuchotes. Ta voix est éraillée, lourde. Secoué et épuisé de votre échange, ta personne te joue des tours. D’un coup tu as chaud, trop chaud, et l’air ambiant n’arrange rien. Tu as besoin de respirer, de laisser ton coeur ralentir même si cette idée ne te plaît pas. « Ne me lâche pas. » Ton front se pose doucement sur son torse, se callant sur les oscillations de sa poitrine bien qu’elles soient élevées. Tu inspires et expires plusieurs secondes ainsi bottis. Doucement le désagréable picotement qui s’est emparé de ton être s’évapore. Tu plaques ta joue contre lui, incapable de t’écarter davantage du réconfort qu’il t’offre.

Tu es bien là. Tu l’as toujours été. Tu ne veux pas vraiment t’en défaire mais il le faudra bien un jour. Délicatement, tu lâches prises, libérant son corps de tes mains, de ta joue et de ta chaleur. Tu ne vas pas loin, à peine quelques centimètres vous séparent. Tes yeux rencontrent les siens, s’abreuvent de l’expression qu’ils reflètent. Tu souris, timidement. Ta main se pose sur sa joue, effleure sa barbe. Ton deuxième bras s’enroule autour de ses épaules : finalement tu ne supporte pas l’absence d’intimité avec lui. Ton visage est près du sien. « Quel folie Mr Summers… Je crois que j'ai oublié de respirer » Tu plaisantes sur le vertige que tu viens d'avoir. En réalité tu masques la peur qui renaît au fond de ton coeur maintenant ton esprit libéré de l’emprise de ses lèvres contre les tiennes. Dans quoi tu l'embarques... Tu papillonnes des paupières, sentant les larmes arriver. Tu détournes les yeux à nouveau et plantes ton front dans le creu de sa clavicule. « Je.. J’ai… Nous....» Ta gorge se resserre, tu te refermes une nouvelle fois à lui. Tu ne peux pas le faire. Tu ne peux plus lui faire ça. Il est là et la toujours été. Tu ne cesses de le repousser et maintenant tu ne peux tout simplement plus t'évanouir dans la nature le laissant seul. Tu viens de briser les murs qui t’entouraient et de créer un nous. Tu déglutis, cherchant le courage de former les mots qui restent bloqués. « J’ai peur. Tout le temps. C’est constant… et ça m'oppresse. » Tes yeux affolés viennent à nouveau chercher l’océan bleu des siens. Tu le supplie silencieusement qu’il t’aide à surmonter cette frayeur qui te bouffe de l’intérieur.



Jean : #F19E34

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Lun 26 Sep - 9:38


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jean&scott
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“  take me home, to my heart „

Il n’existe pas de mot assez puissant dans tous les langages confondus pour décrire cette passion qui te dévore de l’intérieur, qui a pris d’assaut ta rectitude et ton contrôle de toi. Sous son contact, tu te noies, tu te laisses aller et découvre le bonheur de la spontanéité. Ton cœur bat la chamade et tu as l’impression de perdre pied. Ton esprit s’est absenté, absorbé par le contact de ses lèvres contre les tiennes, par son corps qui se colle au tien, pour les battements de son cœur qui sont désormais ton refrain. Et puis l’air vient à vous manquer, la tête te tourne. Un espace se creuse entre vos bouches hors d’haleine. L’incertitude de l’avoir pour toi s’évanouit à chaque seconde et tu pousses un petit soupire satisfait, incapable de te rendre compte de ce baiser que vous venez d’échanger. Jamais il ne t’avait paru possible. Parce qu’elle était Jean Grey et que tu étais juste Scott Summers. Cette façon d’aimer n’aurait pas dû t’être autorisé. Vous jouiez les gros durs, fiers depuis le début, bercés par l’autorité et le devoir alors que sous les masques, enlacés les bras de l’autre, vous deveniez doux et malléables. Il ne suffisait que de la présence de l’autre pour redécouvrir qui vous étiez. Doux alors que pour la plupart des instants de ta vie, tu avais eu l’impression d’arborer peintures de guerre et cicatrices…

Tes mains tremblantes ne la mérite pas ; tes lèvres pourtant se sont converties au goût des siennes et prononcent la rupture de tes chaines. Assez de restreinte, assez de fausses excuses, assez de barrières crées par ton imaginaire. A l’unisson, comme nourri par un même désir, votre baiser se réitère, se répète indéfiniment et alimente ce feu appelé désir. Tes lèvres écrasent les siennes avec une force et une luxure qui t’effraie un peu. Vos langues se cherchent, se joignent, s’allient. Ton cœur palpite, embaumé par l’odeur de pin et de mûres qui émane de la peau de Jean. Alors que ses doigts se nouent contre ta nuque pour t’attirer à elle, tu poses l’une de tes mains sur le tronc du chêne, de part et d’autre de ses épaules pour te soutenir. Tes cuisses sont pressées contre les siennes, tes doigts étudiant toujours fermement les traits de son visage. Tes mains retombent sur ses épaules, caressent ses bras avant de glisser jusqu’au creux de son dos. Tu sens ses doigts qui jouent avec le bas de ton tee-shirt et un frisson de plaisir te parcoure quand la jointure de ses doigts effleure ta peau. Partagé entre le feu et la glace, tu raffermis le contact avec ses lèvres avant de glisser le long sa mâchoire et contre la peau chaude de son cou. Tes doigts s’accrochent aux passants de la ceinture de son pantalon pour la tirer près de toi avant de jouer avec le bas de son débardeur, laissant ta peau effleurer avidement la sienne.

Ses doigts, eux, se sont perdus dans ton dos tandis que tu t’imprègnes de ce sentiment d’extase que provoque son contact chaleureux. Quelques secondes seulement avant qu’elle s’écarte de toi, tu sens qu’il va falloir reprendre vos esprits. Vos lèvres perdent leur contact. « Scott, je me perds ». Le chuchotement est à peine audible mais immédiatement, ton bras entoure sa taille au cas où ses genoux l’abandonneraient. « Je te tiens », tu lui assures, remettant en place une de ses mèches derrière son oreille. Vos cœurs, hors d’haleine et essoufflés, battent à l’unisson. « Ne me lâche pas. » Juste ses mots te font resserrer le grip que tu as, l’amenant contre toi, la protégeant de tes bras. Tu secoues la tête « Jamais ». Son front posé contre ton torse, tu sens ton souffle devenir plus raisonnable au fur et à mesure que les instants passent. Tes doigts caressent ses cheveux délicatement, n’ayant pour volonté que de la garder contre toi. Tu aimerais que le moment dure plus longtemps mais tu la laisses se défaire de ton étreinte. Ses yeux couleur jade te fixent, animés par une étincelle nouvelle. Tu observes ses joues qui rougissent légèrement quand elle te sourit. Tu poses ton regard sur elle, émerveillé, fasciné par cette force qui se dégage d’elle et par le sentiment qu’elle te procure. Elle est la note manquante pour faire la mélodie, les étoiles scintillantes dans la nuit noire… En la voyant ainsi, elle est l’évidence ; celle qui depuis le début te complète comme un puzzle, celle qui donne un sens à ce que tu fais, celle que tu cherchais sans le savoir. Pourquoi donc avais-tu l’impression d’avoir retrouvé quelque chose de perdu ? Tout ton être est rempli de ce bonheur de pouvoir désirer mais quelque chose en de plus profond essaye de te montrer que le simple fait de chérir ce moment est dérisoire. Il en faut tellement plus. Au fond de toi, quelque chose de triste s’est éteint ; quelque chose dont tu aurais dû être capable de te souvenir mais qui, comme tout mauvais rêve, est impossible à se rappeler.  

Vos visages se retrouvent à quelques centimètres seulement l’un de l’autre. Tu en profites pour passer le dos de tes doigts délicatement sur sa joue. Une phrase s’échappe de ses lèvres : elle est légère, amusante. « Il faut dire que vous étiez bien occupée, tu chuchotes, ton regard s’attardant quelques secondes sur ses lèvres avant de retrouver ses yeux. Il faudra se souvenir de le faire à l’avenir, Miss Grey. », tu réponds finalement, jouant avec une mèche de ses cheveux. Se sont tes doigts aux contacts du visage de Jean qui t’alertent de son changement d’attitude. Sa respiration s’accélère, son regard évite le tien, une tension nouvelle se languit sous sa peau. Elle se cache le visage contre toi, te laissant à peine le temps de voir des larmes se former au coin de ses yeux. Ses mots sont d’abord saccadés. Sans suite logique, tu vois qu’elle lutte avec la peur qu’elle hébergeait auparavant. Tu avais pourtant espéré qu’une fois ensemble, la saleté disparaîtrait. « J’ai peur. Tout le temps. C’est constant… et ça m'oppresse. » Ses mots sont courts mais un seul regard te permet d’en lire tellement plus. Tu ne veux pas qu’elle se sente ainsi. Ses craintes n’ont pas besoin d’être maintenant que vous étiez à deux. « Jean, tu as vécu quelque chose de traumatisant et de compliqué. Je ne t’aurais pas cru si tu m’avais dit le contraire... » Tes doigts glissent le long de son bras et trouvent leur place entre les siens. « … Je ne veux pas que tu ais peur et je veux que tu saches que je suis là si tu as besoin de moi. Je veux être là pour toi. Ne laisse pas cette peur être plus forte que toi. » Tu repenses à ce qui s’est passé à la fête foraine, à toutes ces catastrophes qui se sont accumulées, à toi, incapable de regarder quoi que ce soit sans infliger de la destruction. Tu ne veux pas en parler de suite avec Jean, elle a besoin de toi pour l’instant. « Ne la laisse pas nous séparer. Explique-moi ce qui te terrifie. », tu conclus.


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Mar 27 Sep - 21:18



For everything a reason

Scott & Jean


Tes lèvres caressants les siennes est la seule vérité que tu veux pour l’instant. Tout te semble si simple, si naturel. Tu viens de trouver le soleil de ta vie, comme si ton corps entier avait attendu ce moment durant des années. Tu laisses tes mains découvrir ce corps pressé contre toi comme s’il avait toujours été tien. Ton coeur suit le rythme de ses baisers le long de ta peau et ta respiration s’écourte quand il se perd dans le creu de ton cou. Ce toucher est ensorcelant et un frisson exquis parcourt chaque centimètre carré de ta chair. Ton corps vibre au rythme du sien. Tout ton être devient l’esclave de sa bouche et de ses caresses. Tu te laisses emporter par ton émoi, savourant chaque bouleversement que ses gestes provoquent sur ton corps. Ton corps s’électrise, tu en veux plus, en réclame davantage. Tu frissonnes quand ses doigts viennent chatouiller les abords de ta peau nue. La seule chose qui t’anime à ce moment, c'est de sentir sa peau chaude contre la tienne. D’un geste prompt et ferme il t'attire plus près de lui enroulant ses doigts à ta ceinture, laissant un soupir de surprise t’échapper. Ta prise se referme sur son dos et ta tête se renverse une nouvelle fois en arrière tandis que ses lèvres viennent à nouveau chercher les tiennes.

Tes sens se perdent, se confondent et l’agréable sensation de sa langue jouant avec la tienne s’atténue. C’est avec désespoir que tu te détaches de lui, gardant tes mains accrochés à son corps comme un appui. Tu haïs ton corps pour le mauvais tour qu’il vient de te jouer, clarifiant de ce fait ton esprit et tous les tourments qui s’y trouvent également.Tu souris et tes joues s’enflamment une nouvelle fois à la promesse d’autres baisers dans ses paroles. Ses doigts jouent avec ta joue, tes cheveux. Tu apprécies ce moment, ces gestes sont doux. Cela hélas ne suffit pas à apaiser ton cœur et la peur qui vit dans tes entrailles depuis des semaines. Elle aussi te consume et tu es fatiguée de rivaliser avec elle. Ton regard inquiet se pose sur lui, tes sourcils froncés par la peur. Tu cherches une solution dans ses yeux océans. Tu cherches la promesse d’un avenir meilleur, de quelque chose de plus doux. « Jean, tu as vécu quelque chose de traumatisant et de compliqué. Je ne t’aurais pas cru si tu m’avais dit le contraire... » Tu nies de la tête mais le laisse joindre ses doigts avec les tiens. Tu augmentes la pression dans ta main, serrant la sienne un peu plus fort. « Je… Je suis pas traumatisé… » Tu n’étais pas en train d’affirmer que ça ne t’avait pas marquée. Bien au contraire, tu te souviendrais jusqu’à la fin de tes jours du grincement métallique de la grande roue.

Tu avais appris à encaisser rapidement. À faire face à des situations bien difficiles et même si l’accident de la fête foraine restait de loin ce que tu avais vécue de plus choquant… tu l’avais encaissé avec le temps. « … Je ne veux pas que tu ais peur et je veux que tu saches que je suis là si tu as besoin de moi. Je veux être là pour toi. Ne laisse pas cette peur être plus forte que toi. » Tu voulais qu’il soit à tes côtés mais tu ne savais toujours pas si tu devais le laisser faire. Tes mains viennent encadrer son visage. Tes yeux se perdent sur ses traits. Explorent le moindre petit détail qui est présent sur son visage. La lueur dans ses yeux, la ride qui se forme entre ses sourcils quand il te parle actuellement. De ton doigt tu viens la lisser. Tu ne veux pas lui causer du souci. « Tu es en danger avec moi…. Elle sera toujours plus forte que moi. » Tu n’avais aucun moyen de la contrôler. Tu ne savais pas la contenir et encore moins ce qui se cachait au fond de toi. Ton coeur s’accélère, tu sens à nouveau un poids oppresser ta poitrine rendant ta respiration douloureuse. Tes yeux lâchent les siens et se portent sur les profondeurs de la forêt derrière lui.

Tu devrais fuir. Tu devrais disparaître quelque part où personne ne pourrait te retrouver. « Ne la laisse pas nous séparer. » Tes yeux retrouvent les siens, comme effrayés qu’il est pu deviner le fond de ta pensée. « Explique-moi ce qui te terrifie. » Tu réponds instantanément sans pouvoir retenir les mots : « Tout. » Tout te faisait peur. Tu as peur de toi, de tes collègues, de Logan. Tu as peur d’être un jour la cible d’une mission ou d’une rafle. Tu as peur que tes collègues se retournent contre toi, forcés à arrêter l’un des leurs. Tu as peur de perdre à nouveau le contrôle de toi-même, de redevenir le monstre qui sommeille au fond de ton âme. Et bien sûre, tu as peur de blesser tes proches. De lui faire le même mal qu’à son frère ou bien pire : de le tuer lui ou une autre personne. Tu veux vraiment lui répondre ça. Mais tu ne peux pas et tu restes muette, un simple soupir franchit tes lèvres. Tu sais ce que tu dois faire, même si tu cherches à l’éviter. « Je… C’est injuste. Je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas te faire ça Scott. » Tes bras s’enroulent autour de lui, tu l’attires une nouvelle fois plus près de toi. Vos visages se frôlent une énième fois. « Tu mérites tellement mieux que ce que j’ai à t'offrir... » Ses mots t'écorchaient vifs, ravivant la douleur dans ton cœur.



Jean : #F19E34

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Mer 28 Sep - 10:33


for everything a reason
jean&scott
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“  Cause nothing's lost forever
Yeah when some things never change
You know that anything is better
When you've got love „

Tu la sens qui tremble sous tes doigts. Tes bras, resserrés autour de ses épaules, autour de sa taille refuse de la laisser s’échapper. Tu tentes de la rassurer mais tu as le sentiment que tes efforts sont vains. Elle s’agite et ses mots ne cessent pas de t’effrayer. « Tu es en danger avec moi… » Ton cœur se glace et se brise. Tu sens déjà qu’un poids nouveau s’abat sur ta poitrine, qu’on t’empêche de respirer et que tu étouffes. Ses mots sont cinglants et froids ; contrastent durement avec les instants de frissons et de chaleur qui vous unissez précédemment. Et maintenant, dans ses bras mais rejeté, tu continues de te demander comment elle pouvait te faire cela. Tenter le loup en toi et lui apprendre dans un second instant à s’éloigner d’elle. Pourquoi jouer avec tes sentiments et donner naissance à de faux espoirs si tout cela devait prendre fin, si elle n’en voulait pas ? Une minute auparavant, elle t’avait fait perdre la tête ; elle insinuait à présent qu’elle était prête à te perdre tout entier. Pas une seconde fois.

Elle a encadré ton visage et tu sens l’intensité de son regard. Tu te perds sous ce dernier, le suit alors qu’il détaille d’autres traits de son visage. Elle ne peut pas te dire ça. Retire ce que tu dis, tu la supplies intérieurement. Ses mots vont trop loin, te rendent fou. Tes yeux se ferment sous le contact de son doigt puis se rouvrent quand elle le quitte. Tu vois ses yeux qui mesure la forêt derrière vous et ce seul regard a le don de t’inquiéter. Elle ne peut pas te faire ça… Elle ne peut pas… C’est une toute nouvelle peur qui te saisit à la gorge. Tu as l’impression d’être inutile. Peu importe ce que tu diras, il sera retourné contre toi parce qu’elle a peur et ce que tu crains est déjà arrivé ; elle veut t’écarter de sa vie, garder ses distances. Un sentiment de confusion et de colère se mélange à la peur que tu ressens déjà. Et puis quoi ensuite ? Qu’est-ce qu’elle comptait faire ? Quitter la garde ? Déménager ? Fuir l’île ? T’envoyer chier à chaque fois que tu t’approcherais d’elle. Parce qu’il y avait là une certitude. Tu avais goûté ses lèvres, avais été enchanté par sa présence ; ton âme offert à la sienne, tu ne pourrais pas résister.

Et même si cette peur qu’elle identifie comme étant « tout » est ce qui la tient loin de toi, tu ne veux le savoir. Tu l’avais dans la peau et tu te doutais qu’elle t’avait dans la sienne. Ses yeux, à mesure qu’un cirque invisible se dévoile sous ses yeux, rougissent et prennent peur. Tu as envie de la serrer entre tes bras mais tu ne veux pas lever l’ancre de ton regard qui s’est perdu dans le sien. Elle s’est figée les yeux animés par un cinéma des horreurs auquel tu n’as pas de tickets. Finalement un soupir s’échappe de ses lèvres et ses mots se font tranchants. « Je… C’est injuste. Je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas te faire ça Scott. » Confus entre ses paroles et ses actions, tu ne sais plus quoi faire. A ses mots, tu t’attends à être repoussé, à ce que vos visages s’éloignent et se perdent pour le reste du Camping dans un silence maladroit, vos regards absents à la vision de l’autre. Mais elle finit par t’attirer à elle, par enrouler ses bras autour de toi. Tu sens son souffle le long de tes lèvres, y passe ta langue pour y recueillir sa relique avant de la voir briser. « Tu mérites tellement mieux que ce que j’ai à t'offrir... » Ses paroles sont des dagues dans ton cœur. Elles te transpercent et te laissent pour mort ; elles assaillissent la promesse que tu as inscrit sur ton âme au fer blanc : tu ne la laisseras pas. Tu es celui qui ne la mérite pas mais tu t’attristes du fait qu’elle ne parvient pas à se voir de la façon dont tu la vois. « Je ne mérite rien du tout… » tu souffles, refusant ses mots. « … et je sais que c’est égoïste, mais je ne veux que toi. » Ces derniers mois ont été éprouvant. Cette danse que vous faisiez sans arrêt, cette samba avec ses un pas en avant, deux pas en arrière. Tu es fatigué de masquer ton attirance pour elle, de faire ce qu’on te dit. « Je respecterais tes choix mais ne fais pas les miens à ma place, tu lui dis doucement, tes mots résonnant avec ceux d’une prière. Et mon choix… » Tu ne prononces pas les mots mais ton regard est assez explicite pour lui faire comprendre. Tu la dévores du regard, tes yeux se perdant dans le vert des siens. D’une voix plus calme, tu choisis prudemment tes mots. « Je connais et j’ai été témoin ce qu’il y a de meilleur en toi ; je n’ai pas peur de ce pire que tu me racontes ── parce que peu importe, je choisirais les deux. »


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Mer 28 Sep - 23:11




For everything a reason

Scott & Jean


« If this is love, then why does it hurt so bad?
If this is over, then why do I want you back?
So tell me that it's worth it cause I'm going crazy here... »

Tu étais fatiguée de devoir porter le fardeau de tes erreurs sur tes frêles épaules. Tout comme tu en avais assez de devoir lutter contre lui. Pourquoi ne voyait-il pas à quel point la situation pouvait mal tourner si…. Si tu pétais les plombs à nouveau. Ton regard se fait hésitant, tu ne sais pas si tu dois, si tu peux plonger tes yeux dans les siens. Tu n’arrives pas à faire face à l’incompréhension que tu y lis. Tu prêchais le oui et le non, le chaud et le froid. Tu devenais une autre sorte de monstre. Tu étais celle qui le tiendrait à distance, celle qui lui brisait le coeur. Tu savais pourquoi tu faisais ça et tu serais prête à en assumer les conséquences. Néanmoins tu pouvais palper la frustration, mais aussi la colère qui émanait de lui. Ne m’en veux pas, s’il te plaît… Tu cherches en vain une solution à ton problème. Tu penses à fuir, à disparaître mais en quoi cela te mettrait à l’abri d’une nouvelle crise ? Qu’est-ce qui l’avait provoqué déjà ? Tu cherches dans ta mémoire, essaye de te rappeler le moindre détail qui pourrait tout changer. Tes souvenirs sont vagues, flous et loin d’être précis. Ton esprit à gravé les évènements qui ont suivi, pas ceux qui ont précédé ta folie. Tu cherchais Gamora, le téléphone en main. Des cris, une fillette qui courait et bousculait tout le monde sur son passage. Toi comprise. Il n’y avait pas eu que toi, mais bien d’autre autour de toi… Et même plus loin. Des vagues notions de rayons rouges te viennent mais tu n’arrives pas à mettre le doigt dessus. Tu as l’impression de repasser un vieux film et tu n’arrives pas à stopper l’image. Elle défile en boucle sans que tu ne puisses y comprendre quelque chose. La seule chose qui était net dans tes souvenirs, c’était toi, ton pouvoir et tes propres visions. Dont Scott, ses bras autour de toi et sa bouche contre la tienne. Un avant goût bien éphémère de la réalité. Ce n’était pas un rêve, impossible. Etait-ce le destin qui te poussait vers lui ? Etiez-vous vraiment fait l’un pour l’autre depuis le commencement de vos existences ? Oui, tu en es persuadée.

Ton coeur se serre. L’idée de le perdre reste cependant plus forte que tout le reste. Tu sais qu’il mérite une vie bien plus belle. Il ne devrait pas subir avec toi les chaînes qui t’entravent. Il ne devrait pas vivre dans l’attente, le doute et la peur, même avec toi. Tes actes sont en contradictions avec tes paroles comme si ton corps lui même refusait d'entendre raison. Ton visage près du sien, son souffle chatouillant le tien, ton corps réclame ses lèvres, sa bouche. Son être entier. Tu fermes les yeux à sa première réponse. Il cherche encore à te faire changer d’avis, tu t’y attendais.  « … et je sais que c’est égoïste, mais je ne veux que toi. » Tu te laisses bercer par la mélodie qu’il te murmure. Ton âme se nourrit de ses mots, te mettant un peu de baume au coeur. Tes mains se perdent sur sa nuque, tes doigts s'agrippent à ses cheveux. « Je ne veux que toi aussi. » Tu chuchotes car c’est la vérité. Tu penses tes mots et mesures l’impact qu’ils ont sur lui. Tes yeux sondent les siens. Tu commences déjà par nier ses prochaines paroles. Ce n’était pas un choix. Il n’y avait aucune alternative à ce que tu étais en train de faire. Son regard s’intensifie, t’affole. Ton coeur s’emporte tandis que tu te noies dans ses prunelles bleues. Un frisson de plaisir te secoue tant ses yeux te perturbent. Quand il reprend sa voix est calme et déterminé : « Je connais et j’ai été témoin ce qu’il y a de meilleur en toi ; je n’ai pas peur de ce pire que tu me racontes ── parce que peu importe, je choisirais les de... » Imitant ses propres gestes, tu stoppes ses mots posant tes lèvres sur les siennes. Tu goûtes une seconde à ce doux plaisir avant de t’écarter légèrement de lui. Tes mains toujours perdues dans ses cheveux viennent encadrer son visage. Tu l’obliges à te faire face, à te fixer dans les yeux. « Tu ne connais pas ‘ce pire’ dans lequel tu t’engages. Je sais que tu es solide, je te connais. Je suis en mesure de voir ce que tu as la capacité d’encaisser… mais crois-moi, là c’est beaucoup trop. Tu n’as pas à le faire. »

Ton corps entier s’embrase de le voir se sacrifier de la sorte, se sacrifier pour toi. Tu as envie de laisser ta bouche se perdre une nouvelle fois sur sa peau. Tes yeux viennent même lorgner ses lèvres mais tu te reprends rapidement. « Si la situation était inversée… tu sais que tu ferais la même chose. Comment ne peux tu pas comprendre ça ? » Tes yeux se ferment, ton estomac se noue. Les mots restent bloqués dans ta gorge mais ce n’est pas le moment de te censurer. Tu veux lui dire la vérité, tu as besoin de lui faire part de tes pensées. Tes yeux cherchent les siens. « Scott… » tu soupires un sourire au coin des lèvres. « Tu es ancré en moi depuis le début. Depuis que tu m’as foutu ce cocard. Ce n’est pas seulement ma peau qui en a été marqué ce jour là…  Tu as gravé mon âme avec ton nom à ce moment précis. Tu m’as envoûté. Tu m’as enragé mais tu m’as aussi réveillée. J’ai eu peur... de tout ça, de tout ce que je pouvais éprouver… Je ne savais pas où j’allais, où ça pourrait nous mener... » Tu souris même si tes yeux te démangent. Tu t’obliges à papillonner des paupières pour ne pas voir son visage disparaître sous tes larmes. « Aujourd’hui je n’ai plus peur de ça. J’espère que tu comprends ça… Ça me bouleverse… c’est… ça.. » Tu n’arrives pas à poser les bons mots sur tes pensées. « Tu me bouleverse tellement. » D’un élan incontrôlable, ton coeur vibrant à mesure que tes mots s’échappaient de toi, tes lèvres viennent rencontrer les siennes. Tu t’y perds quelques secondes, redécouvrant la saveur de sa bouche et de sa langue contre la tienne. Tu t'enflammes, perds ton souffle mais tu n’as pas terminé. A contre coeur la distance se creuse à nouveau entre vous. « Les choses sont différentes. Je ne peux pas t’assurer d’être celle que tu as connu. J'ignore moi-même ce qui se cache au fond de moi, je sais juste que c'est néfaste… J’ai besoin de temps. J’ai besoin de savoir ce qui se passe vraiment… comment…  » Tu déglutis à cette pensée. « Comment m’arrêter. Je ne pense pas que tu songes à ça. Un jour il faudra peut être m’arrêter, m’empêcher de commettre d’autres horreurs... et je ne parle pas de m'enfermer. Crois-tu vraiment que tu es prêt à vivre avec cette menace qui planerait au-dessus de nous ? Te sens-tu en mesure d’agir en conséquence le moment venu ? » Vos visages sont toujours près l’un de l’autre et tu le jauges, tu espères lire sur ses traits une expression, une compréhension de tes actes. Tu ne veux pas t’éloigner de lui car c’est ce que tu souhaites, mais parce ce que c’est ce qui est juste. Juste envers lui.



Jean : #F19E34

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Dim 2 Oct - 23:11


for everything a reason
jean&scott
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“  Cause nothing's lost forever
Yeah when some things never change
You know that anything is better
When you've got love „

L’entendre se livrer à toi, te faire entendre les mots qui nourrissent ton cœur d’un soupir, tu souris tristement, sentant arriver le « mais »… Et même ta promesse de l’aimer « bien que » et non pas « parce que » n’est pas assez pour empêcher cette fatalité d’arriver. Ta phrase reste inachevée mais ses lèvres écrasent les tiennes et les fait taire d’un baiser. Surpris et parcouru d’un frisson de désir, tu aimerais le lui retourner mais déjà elle s’écarte de toi. Ta poursuite vers elle est impuissante. A la place de ses lèvres, se sont ses doigts qui encadrent ton visage. Tu te perds dans ses yeux clairs et perçants. Elle aimerait que tu comprennes, que tu respectes ses choix, que tu crois en ses paroles. Tu aimerais qu’elle comprenne ta position sur cette impossibilité que tu as de l’abandonner à elle-même. « Tu ne connais pas ‘ce pire’ dans lequel tu t’engages. Je sais que tu es solide, je te connais. Je suis en mesure de voir ce que tu as la capacité d’encaisser… mais crois-moi, là c’est beaucoup trop. Tu n’as pas à le faire. » Tes yeux couvent les siens, l’observe avec un regard tendre et qui renvoi comme un écho toute la tristesse qui résonne dans cette fâcheuse prédestination qu’elle t’assurer. « Je n’ai pas à le faire… c’est vrai. Je veux le faire. » L’illustration de tes paroles se fait quand tu encercles sa taille de ton bras pour l’amener plus près de toi. Tu observes ses yeux qui évitent les tiens mais qui semblent s’attarder sur ta bouche.

« Si la situation était inversée… tu sais que tu ferais la même chose. Comment ne peux-tu pas comprendre ça ? » Ses mots te blessent et résonnent dans ta tête. Tu sais qu’elle dit vrai et tu commences à comprendre que la bataille est perdue d’avance. Ta bouche se tord d’un rictus plein d’amertume et de chagrin. Ta mâchoire se crispe tandis que tes doigts tentent de retenir le corps de Jean que tu sens s’en aller. Tu hoches la tête de haut en bas en signe d’approbation. Tu comprends ce qu’elle dit, tu aimerais juste que ce ne soit pas vrai. « Excuse-moi… J’espérais qu’il puisse en être autrement, que je puisse te faire changer d’avis. Je ne fais que compliquer ta décision... » Tu pousses un soupir et considère finalement, « mais je comprends. Excuse-moi… », tu laisses échapper d’une voix voilée, atone et lente. Tu fermes les yeux, tente de maîtriser et de ne pas te laisser dévaster par les émotions qui grandissent dans ta poitrine et qui te font suffoquer. Puis vient l’antidote ; « Scott… », appelle doucement Jean, ton prénom s’évaporant rapidement de ses lèvres. Tu ouvres les yeux, sentant dans sa voix, son intention d’en dire plus. « Tu es ancré en moi depuis le début. Depuis que tu m’as foutu ce cocard… » Tu mimiques un « désolé » de tes lèvres. Tu passes la pulpe de ton pouce sur l’endroit violacé qui n’était plus mais la laisses continuer sans l’interrompre. « Ce n’est pas seulement ma peau qui en a été marqué ce jour-là… » Tu l’écoutes alors qu'elle se livre, mots après mot. Elle ajoute du poids et des responsabilités vis-à-vis de tes sentiments envers elle. Des moments qui ont tellement d’importance et de poignantes significations que tu as peur de ce paradoxe qui risque de s’échapper de ses saintes lèvres. « J’ai eu peur... de tout ça, de tout ce que je pouvais éprouver… Je ne savais pas où j’allais, où ça pourrait nous mener... » Le contour de ses yeux devient plus rouge et tu devines des larmes qu’elle essaye de refouler, en essuie une du bout des doigts. « Et aujourd’hui ? », tu demandes d’une voix calme. « Aujourd’hui je n’ai plus peur de ça. J’espère que tu comprends ça… Ça me bouleverse… c’est… ça... » Tu n’oses pas l’interrompre, avide de tout savoir. « Tu me bouleverse tellement. »

C’est d’une force incroyable que tu recueilles le baiser qu’elle emmène sur tes lèvres. Ta langue, se délectant de la saveur procurée par la sienne se laisser porter par le désir et l’avidité. Cupidement, animé par l’ardeur de la fusion entre vos bouches, tu lui rends son baiser, sentant la perte de son contact arriver plus vite que voulue. C’est insatisfait qu’elle délaisse le contact avec tes lèvres. Elle continue de t’expliquer ses ressentis, tes yeux non pas jugeurs mais respectueux et récepteur de ce qu’elle veut et attend de toi. « J’ai besoin de temps. J’ai besoin de savoir ce qui se passe vraiment… comment… Comment m’arrêter. Je ne pense pas que tu songes à ça. Un jour il faudra peut-être m’arrêter, m’empêcher de commettre d’autres horreurs... et je ne parle pas de m'enfermer. » Tu comprends les mots qu’elle prononce. Encore cet épisode de la Grande Roue. Tu as accepté sa version des faits à mesure qu’elle te la répétée… N’as toujours pas compris vraiment de quoi il en ressortait… Tu ne l’as jamais regardé différemment depuis non plus. Et si son propre regard sur elle-même avait changé, tu aurais voulu la placer devant un miroir et lui demander de mieux regarder. De jeter son miroir et d’utiliser le reflet que renvoyaient tes iris. Parce que chaque jour tu ne la trouvais que plus belle.

Tu frissonnes à la vision qu’elle décrit pour elle. « Crois-tu vraiment que tu es prêt à vivre avec cette menace qui planerait au-dessus de nous ? Te sens-tu en mesure d’agir en conséquence le moment venu ? » La réponse te semble évidente, tellement évidente que tu l’illustres pas un rapide baiser sur ses lèvres. Un baiser pour la rassurer et concrétiser le goût de la loyauté. « Je sais que je ne suis pas prêt à vivre sans toi », tu dis fermement. « Et le jour où il se passera quelque chose ─ s’il se passe un jour quelque chose ─, j’agirais en mon âme et conscience pour ce que je crois juste. » Tu penses à la Garde et tout ce qu’elle t’a apporté ; tout ce qu’elle a inhibé en toi également. « Pour une fois, je ne serai pas un soldat au compte de quelqu’un d’autre. J'aurais trouvé quelque chose de profondément important à défendre pour moi... » D’une voix plus rapide et sereine, tu lui dis simplement, brisant les sous-entendus : « Je sais que tu parles de la Garde, Jean… On peut être honnêtes l’un envers l’autre » Tu lui aurais juré allégeance si elle te l’avait demandé. C’est presque ce que tu fais, tes lèvres prononçant alors des paroles qui te paraissent étrangement puissantes et familières. « Peu importe ce que le futur nous réserve, nous y ferons face ensemble. » Ce nous sonne tellement facile sous tes lèvres. Si facile, que tu aimerais oublier ce qui vous glace l’instant à ce moment donné. « Même si tu as besoin de temps. J’attendrais ». Et de peur qu’elle t’échappe aussi rapidement qu’elle était entrée dans ta vie, tu places ta main le long de sa joue et de l'autre, tu soulèves doucement son visage vers toi avant de l'embrasser. Et lèvres contre lèvres, tu lui confis ton cœur tout entier. Qu'elle le garde en sécurité au cas où tu le perdrais encore.


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