Je suis née à Vaneheim et au palais pour être précise. Je viens de la royauté. Ma mère, Freya, pure Vane, est vu sur Terre comme étant la Déesse de l'Amour et de la Beauté. Son frère, Frey lui est associé à la Fertilité. Chacun roi et reine de notre terre, ma mère est aussi connue pour sa grande beauté. Ses cheveux blonds comme l'or et ses yeux bleus comme l'océan ont créé pas mal d'histoire.Pourtant, elle a toujours été à cheval sur ses principes et à toujours été une épouse exemplaire. Bien qu'elle ait été mariée deux fois. Son premier époux, imposer par ses parents était Lodur, appeler Vé chez les Ases et frère d'Odin. Elle n'a pas apprécié d'être mariée à un Ase. De cette union est née Gersini et Hnoss. Suite à la mort de Lodur elle a été longtemps célibataire. Jusqu’à ce que le marteau de Thor soit forger qu'elle rencontre le peuple nain. Elle s'est unie à leur roi, Ilwaldi. De cette union n'acquit huit filles : Idunn ,Lofn, Nanna, Snotra, Syn, Votra, Var et moi. C'est dans cette grande famille que j’ai grandie.

Nous avons un héritage des plus hétérogène. Nous sommes toutes de sang, mi-vane, soit mi-ase ou mi-naine. Mais nous avons aussi du sang de Valkyrie dans les veines. Notre mère dirige ces guerrières (et techniquement, ce fut la toute première). Nous avons certaines dispositions que notre mère à toujours refuser que nous développions.

Jouant les diplomates, ma mère s'est souvent rendue à Asgard (c'était là qu'il y avait les royaumes des montagnes où vivait aussi mon père). Ainsi avec mes sœurs, on a grandi en partie avec les enfants d'Odin. Cela pendant quelques années, car nous avons été longtemps a ne plus y aller. Je ne suis pas retourné à Asgard pendant très longtemps. J'y ai remis les pieds que pour le mariage d'Idunn et Braggi, puis celui de Nanna et Balder. Ma mère avait eu du mal à ce faire à l'idée que ces filles chéries se marient à des Ases, mais bon, elle respectait quand les sentiments étaient sincères. Ces deux mariages m'ont fait un bien fou. De voir mes sœurs heureuses et épousées, l'homme qu'elles aiment. Il était vrai que notre famille n'était pas à l'abri des mariages arrangés

Et quand je dis cela, c'est que je sais de quoi je parle. Ma chère mère avait arrangé le mien. Elle préférait largement que le reste de ces filles épouse un Vane, même de très base naissance. Théoric était tout ce que ma mère pouvait attendre. Pure Vane de naissance, soldat au service d'Odin, ses Faucon Rouge. C'était un homme attentionné et adorable avec moi, mais je ne l'aimais pas.

Mon mariage ne se déroula pas vraiment comme prévu. Une fois les vœux prononcés, on a tous eu la surprise de voir que mon mari n'était pas celui qu'on croyait. Loki avait prit son apparence. Totalement perdu il m'expliqua qu'il était mort quelques jours plutôt. Je ne sais pas si de savoir que le destin avait voulu que je reste seule toute ma vie, ou de voir que Loki avait eu pitié de moi qui m'a chamboulée. Tout le monde s'est indigné contre cela, alors qu'il avait juste voulu me protéger.

Odin était totalement contre ce mariage, Loki n'ayant pas respecter la tradition et surtout ayant usurper une identité. Mais étant donné que j'avais dit oui et qu'on ne peut pas détruire un serment qui est béni par Frigga. Contre toute attende, il a été un mari adorable. Je crois que je n'ai jamais été aussi heureuse et ce bonheur ne pas quitter depuis. La seule chose que je regrette et que depuis tout ce temps, je n'ai pas pu lui donner de famille, j'ai vraiment cette impression d'être incapable de lui donner des enfants. Je sais que pour lui la famille, c'est important, c'est un bonheur que je ne peux pas lui donner et c'est assez frustrant. En tout cas, j'ai réussi à apaiser son esprit, cette blessure qu'il a au fond de lui.

Dans la chambre napées de nuance de gris, un rayon de lumière traverse l'espace fin entre les rideaux épais. Venant frapper le plafond, la lumière zèbre la surface qui laisse paraître un peu sa couleur crème. La pièce semblait confinée, comme si rien ni personne n'y était entré ou sortie depuis des jours, et que rien ne le devait.
Dans la pénombre, un corps se dessine dans le lit, allonger de tout son long, immobile. Laissant juste une touffe de cheveux sortir de couette, on ne sait dire si c'est un homme ou une femme.

Les yeux fixés sur le mur, je m'enroule dans ma couette. La chaleur et la douceur de cette matière me réconfortais. J'avais encore fait un de ses rêves tellement étrange et perturbant. Allongé sur le flanc droit, ma main s'était porté instinctivement sur mon collier. Un pendentif, fait en une espèce de jade qui luisait à la lumière. Je ne me souvenais pas de qui me l'avais offert, ou même si c'était moi qui l'avais acheter. Je ne me souvenais pas d'où provenait ce collier, mais je savais que c'était important. Qu'il était important, comme si ma vie en dépendait.

Dès que je me sentais un peu mal, que j'étais inquiète, ou que ces rêves me tourmentaient, j'avais cet instinct de me tourner vers ce collier. C'était un élément important dans ma vie et je me posais plus trop de questions de pourquoi j'avais oublié son origine, je devais l'avoir depuis trop longtemps.
J'avais encore les images, même flou, de ce rêve dans la tête. Il y avait aussi ces voix qui étaient à la fois familières et tellement différentes.

Depuis que cela avait commencé, j'avais envie d'appeler mes parents. Leur demander si l'une de mes sœurs avait les mêmes symptômes, ou si j'avais vécu une grave traumatise dans mon enfance dont ils m'avaient pas parlé. Le reste de ma famille n'était pas sur Génosha. Cela m'avait toujours un peu déçue, qu'aucune de mes sœurs – au nombre de neuf- n'avais eu l'idée comme moi de s'installer sur l'île. C'était aussi difficile de prendre contact avec eux, avec l'isolement de l'île. Cela ne me manquait un peu de ne pas les voir aussi souvent. Heureusement que j'avais des amis ici.

Pourtant, peut-être que quelqu'un de ma famille aurait pus m'aider à comprendre ses rêves étranges. Oui bien étranges, mais en même temps quelque chose au fond de moi me disais que c'était normal, qu'ils devaient être là. C'était incroyablement frustrant de ne pas pouvoir trouver une raison ou une logique à cela. J'étais parfois trop pragmatique je pense. Je me décide à me retourner de l'autre côté, regardant mon réveil, 7h12. J'étais satisfaite de ne pas travailler aujourd'hui, j'avais juste envie de rester en boule dans mon lit.

Un miaulement se fît entendre, puis la porte de ma chambre s'ouvrit doucement. À l'heure comme toujours, ces boules de poils avaient bien leurs petites habitudes. 7H15, mes deux chats venaient réclamer leurs câlins avant que je parte au travail, et quand j'étais de repos, c'était au lit qu'ils venaient les prendre. Je me redresse dans mon lit puis les appels. Chacun leur tour, ils sautent sur le lit et viennent se blottir contre mes genoux. Me berçant de leur ronronnement.