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❝A matter of trust❞ • starring Gabrielle de Lioncourt
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Jeu 12 Mai - 13:20

❝A matter of trust❞
Gabrielle de Lioncourt & Remy LeBeau
Remy était rentré dans la matinée, fourbu et courbaturé. Les cellules de la Garde Rouge n’étaient pas du tout, du tout confortables. Il mourait de faim, et pour cause : il n’avait pas mangé la veille, et on ne lui avait rien donné de toute la journée, ni même ce matin-là. Quand finalement on s’était décidé à le laisser sortir, le détective n’avait plus eu qu’une seule idée en tête : rentrer chez lui pour prendre une douche. L’eau chaude réussit à peine à détendre ses muscles noués par une nuit dans une position inconfortable. À peine lavé, il ouvrit le réfrigérateur, prit tout ce qui ne nécessitait pas d’être cuisiné, et entreprit de se faire un déjeuner plus ou moins mangeable.
Il avait joué, il avait perdu. Remy acceptait la défaite sans discuter. C’était ainsi. Quand on s’amusait à défier l’autorité, il fallait s’attendre à prendre un revers de tonfa. Il ignorait ce qu’il était advenu de son jeune voisin. À présent, il espérait simplement ne pas tomber sur sa mère dans l’escalier, car il n’aurait aucune réponse à lui fournir. Son bras lui faisait un mal de chien, là où la matraque de la garde l’avait touché. Il pouvait à peine le lever et utiliser sa main gauche – il savait par chance se servir aussi bien de la main droite, ce qui lui simplifiait singulièrement la vie. Cette garce avait bien visé, et avec une force de titan.
Les deux verres et la bouteille de whisky attendaient toujours sur le comptoir de la cuisine, et Remy, en les regardant, eut envie de les jeter tous par la fenêtre. Jean avait-elle réussi à intercéder en sa faveur auprès de ses supérieurs ? Rien n’était moins sûr. D’après ce qu’il avait compris, la jeune femme était suspendue. Il s’était interrogé là-dessus… avant de conclure qu’il n’avait pas vraiment envie de savoir. En parvenant sur le palier, tout à l’heure, il s’était demandé s’il sonnerait ou non à l’appartement de Jean, et même maintenant, les idées claires et le ventre en cours de remplissage, il doutait encore de la réponse. Voulait-il se rapprocher d’elle malgré tout ? Difficile à dire.
Son téléphone portable était lui aussi posé sur le comptoir. Machinalement, Remy le prit et l’écran s’illumina sitôt qu’il le souleva de la table. L’icône indiquant qu’on l’avait appelé s’affichait sous la date du jour. On lui avait même laissé un message. Il écouta celui-ci tout en grignotant un morceau de poulet froid. Une affaire, bien. Ça l’occuperait sainement pour les prochains temps. Il aurait bien pris un peu de repos, mais se remettre au travail lui permettrait d’oublier un moment son pauvre voisin, son séjour à la Garde Rouge et la jolie Jean Grey.

Outre son appartement dans les quartiers résidentiels de la ville, le détective Remy LeBeau louait un minuscule studio dans le centre-ville de Hammer Bay. C’était une pièce de quelques mètres carrés, agrémentée d’un bureau et de trois chaises. Il y avait installé une imprimante et y apportait son ordinateur portable quand il en avait besoin et, pour faire bonne mesure, quelques dossiers qu’il empilait sur une petite table derrière lui. Rien de superflu. Le gros de son travail ne se déroulait pas ici, mais dehors. Néanmoins, on n’avait pas l’air très professionnel si l’on recevait les gens chez soi ou dans un bar quelconque. Bien que minuscule et sans âme, le bureau avait au moins l’apparence d’un véritable lieu de travail et, au moins, il était confidentiel. Il disposait même d’une machine à café qu’il avait installée dans le coin cuisine, au cas où. Mettre ses clients à l’aise, c’était quand même important.
Ce fut donc à cet endroit que le jeune homme donna rendez-vous à sa cliente. Elle s’était montrée vague au téléphone – sans doute préférait-elle lui parler de tout ça de vive voix. Probablement une affaire de mœurs. Une femme bafouée, peut-être. Il n’avait pas beaucoup d’informations à son sujet, hormis un nom. Il verrait le reste le moment venu.
Il arriva sur place dix minutes avant l’heure convenue, en fin d’après-midi, le temps d’arranger le bureau pour faire croire qu’il s’y trouvait depuis un moment. Le studio se situait dans un immeuble, au milieu d’un cabinet d’avocat, d’un huissier de justice, d’un dentiste et d’un acupuncteur. Remy aimait bien ce dernier, un vieux Vietnamien qui se faisait passer pour un Chinois, histoire de rassurer la clientèle, et qui délivrait des sagesses confucéennes à qui voulait bien les entendre. Il irait peut-être le voir pour son bras, après le rendez-vous…
La sonnerie de la porte d’entrée résonna à dix-sept heures trente tapantes. La femme était ponctuelle, bien. Remy vérifia le désordre étudié de son bureau une dernière fois, puis alla ouvrir, en bon gentleman.
Une drôle d’impression le saisit quand il vit sa cliente. Son cœur rata un battement, comme il l’aurait fait face à une peur quelconque. Il se demanda – sans trop savoir pourquoi – s’il avait bien payé son loyer ou s’il n’avait pas une amende en souffrance. Le curieux sentiment se dissipa cependant et le jeune homme préféra le chasser de son esprit. Un peu troublé, mais néanmoins courtois, il s’effaça pour lui laisser la place de rentrer.

« Installez-vous, je vous en prie », dit-il en désignant l’une des chaises qui faisaient face au bureau.

Remy fit quant à lui le tour du meuble et s’installa dans son siège. Rompu à l’exercice, il examina attentivement sa nouvelle cliente, notant chaque détail de son apparence. Les gens portaient toujours sur eux des éléments qu’ils ne soupçonnaient pas et qui trahissaient des informations intéressantes sur eux, sur leur vie, ou ce qu’ils attendaient de lui. D’ordinaire, il prenait toujours quelques heures pour se renseigner sur ses clients avant de les rencontrer, mais il n’avait pas vraiment eu le temps, cette fois-ci. Tant pis. Il devrait se fier à son intuition.
Finalement, il croisa les mains devant lui et lui adressa un regard inquisiteur, doublé d’un sourire engageant.

« Que puis-je faire pour vous, Mrs de Lioncourt ? »


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Ven 13 Mai - 16:57

A matter of trust

Les soupçons dans le couple, c'est comme le gras du jambon, c'est ce qu'il y a de meilleur !La vie de couple de Gabrielle et Emile était ce que certains pourraient qualifier de long fleuve tranquille. Mais ceux-là ne voyaient leur histoire que de loin, de l'extérieur, sans jamais savoir ce qui se passait au sein de leur couple pour de vrai. Gabrielle et Emile ne formaient pas un couple lambda où bobonne s'occupait de la maison tranquillement en donnant des conseils avisés de femme au foyer à son mari. Déjà, Gabrielle travaillait autant qu'Emile, ils étaient sur un pied d'égalité à ce niveau. Pour les tâches ménagères, c'était la même chose, ils se partageaient les corvées, avec une harmonie presque touchante. Vraiment, un couple avec une égalité pareille, c'était quelque chose dont rêvaient les sociologues de tous poils sans jamais en voir un en vrai. Et pour cause, il y avait bel et bien quelque chose qui défiait leur magnifique entente : le sexe.

Pour eux, le sexe était un sujet très particulier et sur ce point, ils étaient très différents des couples ordinaires. Gabrielle et Emile étaient très libres, vraiment, à un point tel qu'il était très fréquent qu'ils invitent des gens à partager leurs soirées endiablées. Ils n'étaient pas des plus prudents non plus avec ça d'ailleurs, c'était souvent n'importe qui mais ils avaient des amis proches avec qui ça se passait très souvent. Gabrielle aimait ça, Emile aurait peut-être pu se contenter d'elle uniquement mais pas elle, elle aimait sentir qu'on l'aimait et qu'on la désirait et juste un homme, ce n'était pas assez. Ces choses-là, tous les hommes ne les auraient pas supportées, certains étaient tellement jaloux qu'ils ne voulaient pas voir leur donzelle s'approcher d'un autre homme, même professionnellement. Emile n'était pas comme ça. Et c'était l'un des problèmes de Gabrielle.

Pourquoi est-ce qu'il était aussi zen hein ? Elle se demandait parfois si il ne lui cachait rien, il pourrait très bien la tromper après tout. Il rentrait souvent tard à cause du travail, parfois il ne rentrait pas pendant plusieurs jours. Dans ces moments-là, elle ne se demandait pas ce qu'il faisait ni où il était parce qu'elle avait confiance...Mais dernièrement, elle s'était mise à se poser des questions et elle voulait en avoir leur cœur net, elle voulait être certaine qu'il n'y avait aucune autre femme (ou homme !) dans le cœur de son mari. Elle l'aimait et ne s'en remettrait pas, même si elle n'hésitait pas à dire oui aux expériences à plusieurs quand il était là, elle ne le tromperait jamais. Gabrielle n'avait rien trouvé d'autre pour être certaine que d'aller voir un professionnel. Et elle en avait vite trouvé un qu'on lui avait conseillé, un homme efficace visiblement. Tant mieux alors, elle ne voulait pas que ça dérape et fiche le bazar dans leur couple.

La cajun avait appelé l'homme mais n'avait pas eu de réponse immédiate. Elle n'avait pu que laisser un message, auquel il répondit tout de même pour lui donner rendez-vous. Elle aurait apprécié que ça se passe juste au téléphone, mais elle ne pouvait pas, il lui fallait des informations et discuter avec elle pour savoir comment procéder surement...Elle avait fait un effort vestimentaire, s'habillant comme pour aller au travail, correctement et se coiffant bien. Arrivée bien à l'heure, jolie et ragaillardie par un grand café qu'elle avait pris juste avant, elle se sentait prête. Elle sonna à la porte, l'immeuble était plutôt bien occupé par diverses professions et elle s'étonna un peu d'y voir un cabinet de détective privé, ce n'était pas très important mais tout de même.

L'homme qui vint ouvrir était plus grand qu'elle, pas trop difficile cela dit vu sa petite stature, du genre mignon, peut-être un peu trop, et assez jeune. Le premier contact était plutôt rassurant, il n'avait pas de grand imper et une cigarette dans le bec, comme les types que l'on pouvait voir dans les vieux films des années 30 avec des privés grognon qui enquêtaient pour une jolie poupée sur une disparition. En plus, dans ce genre de film, le privé se tapait souvent la jolie poupée avec sa taille de pin-up, ici ce ne serait probablement pas le cas. Sauf si Emile la trompait. Là peut-être qu'elle se vengerait d'une manière très peu subtile. Mais pour l'heure en tout cas, l'homme lui fit une bonne impression. Elle alla s'asseoir en face du bureau et attendit qu'il prenne place à son tour, l'examinant encore un peu. Le connaissait-elle ? Non, elle ne l'avait jamais vu. Et pourtant, elle avait une sorte d'impression furtive, comme si il ne lui était pas totalement inconnu...Avait-il déjà enquêté sur elle ? Si c'était le cas, elle avait pu le croiser cette impression venait de là...Étrange tout de même...

« Je souhaite être certaine que mon époux ne me trompe pas. Et bien entendu, il ne suffit pas de lui demander pour avoir la vérité, vous vous en doutez bien. Aussi, j'ai besoin de vous, j'ai besoin de savoir ça et je ne vois aucune autre solution que d'engager quelqu'un pour savoir si il est fidèle ou pas. Vous faites ce genre de choses je suppose n'est-ce pas ? » Gabrielle ne voulait pas y aller par quatre chemins, elle n'avait pas envie de perdre son temps à discuter des heures alors que les choses pouvaient se régler rapidement. Avec son travail, il ne serait pas très bien vu qu'elle aille chez un privé, si des collègues l'apprenaient, ils pourraient même en parler à Emile...rester le moins longtemps possible dans ce bureau lui semblait une bonne idée. Il aurait néanmoins besoin de plus d'informations, qu'elle consentirait à lui donner de bonne grâce quand elle saurait ce qu'elles étaient, elle avait même pris une photo, des fois que...

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Lun 23 Mai - 22:49

❝A matter of trust❞
Gabrielle de Lioncourt & Remy LeBeau
La femme portait un tailleur élégant, mais pas haute couture. Les vêtements étaient neufs : elle les mettait rarement, et n’avait donc pas cru bon d’investir dans quelque chose d’onéreux. Cela signifiait aussi qu’elle ne gagnait pas beaucoup d’argent. Elle s’était apprêtée, mais peu maquillée : là encore, c’était le signe qu’elle était accoutumée à autre chose que tirage à quatre épingles.
Fort bien. Sa cliente avait donc opté pour une tenue classique pour venir voir le détective. Il aurait préféré qu’elle vienne telle qu’elle était d’ordinaire – c’était plus facile, pour cerner les gens – mais il devrait faire avec. Si elle se sentait le besoin de se travestir pour venir s’entretenir avec lui de son problème, elle détenait alors une certaine conscience de l’image qu’elle renvoyait, et un désir de paraître à son avantage. Elle aurait pu choisir une mini-jupe et un corsage échancrée ; de bon goût, elle avait choisi le tailleur. Cela faisait d’elle une femme nettement plus intelligente que toutes ces starlettes de télé-réalité. De plus, sa façon de se tenir, de parler, correspondait tout de même à quelqu’un d’un niveau social moyen, et non bas. Elle était employée quelque part où, d’ordinaire, on n’avait pas besoin qu’elle se vête ainsi. Pas d’uniforme, pas de costume... Un coup d’œil à ses ongles, coupés courts, apprenait qu’elle soignait particulièrement ses mains : habituée à taper sur un clavier, mais pas assez élégante d’ordinaire pour être secrétaire. Écrivain ? Informaticienne ? Web-designer ?
À l’inverse de ce qu’on pouvait penser, les affaires d’adultère ne constituaient pas l’essentiel du travail d’un détective. Autrefois, peut-être ; Remy, lui, s’occupait beaucoup plus de vols dans les entreprises, d’espionnage industriel ou de recherches de personnes disparues. Mais avant d’accepter la mission, le détective devait s’assurer de quelques points clés, à commencer par l’origine des soupçons de sa cliente.

« C’est effectivement dans mes cordes, acquiesça-t-il. Mais, vous savez, engager un détective, c’est pas toujours donné, surtout si on commence à parler de filature de nuit. Avant tout, j’aimerais savoir ce qui vous amène vraiment ici. Pour quelles raisons soupçonnez-vous votre mari ? »

Tout le monde, un jour ou l’autre, se posait des questions sur son partenaire. Rester fidèle durant des années était souvent aisé, parfois bien difficile. L’amour ne demeurait pas constant, il fluctuait au fil des jours, des saisons. On pouvait aimer à la folie un jour et détester le suivant. Et pourtant, malgré tout, cela ne voulait pas dire que l’adultère était inévitable. Nombreux étaient ceux capables de résister à la tentation – Remy avait de sérieux doutes quant à sa propre capacité à ce sujet – et, en dépit des apparences, ne trompaient jamais leur moitié. De simples soupçons, ce n’était pas la même chose qu’une trace de rouge à lèvre sur un col de chemise, ou l’effluve d’un parfum de femme sur une veste.
Remy se pencha en avant, les doigts croisés sur le bureau. S’il y avait de réels signes, il agirait pour dissiper ou conforter les doutes de sa cliente. Si ce n’était que des craintes infondées, il devrait l’inciter à avoir confiance en son mari, et non à le soupçonner injustement. La base du travail de détective reposait donc avant tout sur une bonne dose de psychologie, qualité que, par chance, Remy savait posséder.

« Parlez-moi de vos relations avec lui. A-t-il changé de comportement ces derniers temps ? Est-il devenu distant ? Ou, au contraire, plus ‘amoureux’ ? »

La plupart du temps, les femmes ou les hommes jaloux qu’il recevait dans son bureau jetaient un premier indice sur le bureau. Ils étaient parfois tellement persuadés qu’il s’agissait bel et bien d’un élément-clé qu’ils ne se rendaient absolument pas compte du ridicule dont ils se couvraient. Un récépissé de carte bancaire n’était pas une preuve d’adultère, même si la carte avait servi à acheter des fleurs. Un ticket de métro ne voulait absolument rien dire, pas plus qu’un coup de fil passé à un grand restaurant du centre-ville. Mais il y avait pire : jeter un coup d’œil à un ou une autre, sortir de la pièce pour répondre à un coup de fil, s’absenter une heure plus tôt du bureau. Rien de tout cela ne constituait un motif sérieux de douter de son partenaire. La somme de plusieurs d’entre eux, en revanche...
Remy observa sa cliente, intrigué. C’était une belle femme, dans la fleur de l’âge – le genre de celles dont un homme ne se lasse pas encore, parce qu’elle maîtrise toutes les ficelles, même les plus folles ou les plus subtiles. D’après ce qu’il avait pu voir au cours de sa carrière, c’était plutôt à l’approche de la cinquantaine que les hommes commençaient à avoir envie de jeunesse.
Cependant, on ne crachait pas sur une affaire, quelle que fût. Outre l’argent qu’on avait à y gagner, il y avait aussi la notoriété, élément indispensable à la prospérité d’une agence. Un bon bouche à oreille valait toutes les publicités du monde. Par souci d’éthique, Remy ne pourrait pas extorquer quelques dollars à une personne lorsque ça n’était pas nécessaire, mais si les premiers indices laissaient supposer une belle enquête, il ne lésinait pas sur les moyens. Ni sur le prix.

« Y a-t-il des femmes qui gravitent autour de lui et dont vous pourriez avoir à vous méfier ? s’enquit-il encore, soucieux de ne négliger aucune piste. Une, en particulier ? »

Dans quatre-vingt-dix pour cent des cas, les conjoints adultères rencontraient leur partenaire dans le cercle proche : amis, parents, collègues de travail, enseignant des enfants... Les coups de cœur au hasard étaient rares, d’abord parce que les occasions de rencontrer quelqu’un en dehors de ce cercle étaient infimes, après une union, et ensuite parce que les relations avec des personnes proches étaient bien plus fréquentes et assidues.
Alors, quel genre de type était le mari de Gabrielle de Lioncourt ?


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Mar 24 Mai - 12:01

A matter of trust

Les soupçons dans le couple, c'est comme le gras du jambon, c'est ce qu'il y a de meilleur !L'analyste se sentait observée par ce détective, elle ignorait si c'était un bien ou un mal mais elle sentait que c'était quelque chose nécessaire malgré tout. Il devait se faire une idée d'elle, de ses moyens ou de sa personnalité. Certains agents de son service savaient faire ça aussi. Gabrielle étaient moins douées avec les gens qu'avec les situations et elle ne disséquait pas les manières, les habits ou le vocabulaire des gens qu'elle rencontrait, ce n'était pas son truc. Elle ne s'attarda donc pas outre mesure sur l'homme ou sur son bureau, le tout ne semblait pas très particulier de toute façon, une façade pour rassurer les clients surement. Elle avait connu des gens beaucoup plus louches que lui, elle avait confiance pour une fois en quelqu'un. Heureusement d'ailleurs, si il avait semblé un peu louche, comme dans un vieux polar, elle aurait peut-être tourné les talons.

Le temps des question était venu, elle s'y était attendue, bien sûr, c'était quelque chose d'inévitable toutes ces questions et il fallait bien lui donner des informations pour en avoir en retour sur la fidélité ou non de son mari. Cependant, la mise en garde et le doute qu'il émit lui firent pincer les lèvres. Elle n'avait pas besoin d'une bonne raison pour savoir si c'était le cas ou non. Et elle n'estimait pas que c'était à lui d'émettre des doutes, il percevait de l'argent pour ses services, alors elle s'attendait à ce qu'il fasse son boulot et point. Elle répondrait quoi qu'il arrive, mais pour l'instant, elle écoutait toutes les questions qu'il pouvait avoir à poser. Plusieurs questions sur eux, sur Emile, sur ses doutes, tout ça. Des questions légitimes en dehors de ça, des questions qu'il fallait poser. C'était indiscret mais il le fallait...

Gabrielle soupira quand il eut fini, il y avait beaucoup à dire pour répondre à toutes ses questions et ça prendrait probablement un peu de temps. Les jugerait-il ? Surement, tous ceux qui connaissaient leurs mœurs les jugeaient, jamais en bien, il ferait de même, tout le monde faisait ça. Les différences, en particulier dans le couple, n'étaient pas bien vues dans la société où tout devait être lisse et beau, on ne tolèrait pas les écarts...Il fallait bien commencer quelque part malgré tout. « Mes raisons sont mes raisons, commença-t-elle, il a un emploi du temps chaotique, il rentre extrêmement tard d'un travail de bureau...Je n'ai pas vraiment d'avis tranché, c'est pour ça que je suis là, pour avoir des certitudes. » Qu'il ait ou non une liaison, en fait, ce n'était pas forcément ça l'important, c'était surtout le secret, le mystère, il lui cachait ça et c'était ce qu'elle ne digérait pas du tout. Elle ne lui cachait rien elle. Bon presque rien. Mais ce n'était pas ce genre de choses quand même !

« Nos relations sont un peu particulières, je l'avoue. On se connait depuis vingt-cinq ans en gros et on a toujours eu une relation très ouverte. La seule règle que l'on a, c'est de ne pas se cacher les choses et de ne pas coucher avec quelqu'un sans l'autre. » Elle marqua une pause. Réfléchissant un peu mieux à ce qu'il lui demandait. Elle ne répondait pas dans l'ordre, tant pis, il ferait un effort pour tout remettre dans le bon sens lui-même après tout. « Par conséquent, il y a des tas de femmes dont je peux me méfier, quelques unes très proches et que je peux compter parmi mes amies. » Mais elle connaissait ses amies, elles ne feraient pas ça. Mais ses amis en revanche pourraient être moins scrupuleux. « Ceci dit, ce ne sont pas vraiment de mes amies avec un "e" que je me méfie, plutôt de mes amis sans "e". La relation que j'ai avec mon mari n'inclue pas de préférences pour un sexe ou l'autre. Disons que je peux me méfier de tout le monde quoi. »

Gabrielle n'avait aucun méfiance envers une personne en particulier, elle n'avait pas de doute en particulier non plus...Son comportement était une chose plus délicate à comprendre et à décrire. Emile avait toujours eu un comportement étrange. « Comme je l'ai dit, mon mari rentre tard, il travaille soi-disant. L'appartement ne semble plus lui servir qu'à dormir et manger le matin, pas comme si il était distant, plutôt comme si il ne s'intéressait pas trop à ce qui s'y trouve, moi y compris. » Elle ne pouvait pas lui parler de ses pouvoirs, Gabrielle et Emile partageaient se secret et elle ne pouvait pas en parler à un inconnu comme lui. Mais ça pouvait aussi jouer sur l'humeur d'Emile...Elle n'y avait pas pensé en fait, ça ne pouvait pas être juste ça...

« Mes doutes ne sont pas fondés sur des preuves matérielles, sur des reçus étranges de carte de crédit ou ce genre de choses. Mais je connais mon mari depuis vingt-cinq ans et quelque chose ne va pas en ce moment, il n'est jamais resté au travail aussi tard aussi souvent. Qu'il me trompe ou pas, au fond, ce n'est pas forcément ça qui compte, je veux savoir ce qu'il trafique et il ne me le dira pas, c'est tout. »

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Mer 1 Juin - 13:55

❝A matter of trust❞
Gabrielle de Lioncourt & Remy LeBeau
« Mes raisons sont mes raisons. »

Remy contint un soupir. Voilà qui commençait bien. Il réprima son envie de se prendre la tête dans les mains et offrit à sa cliente un sourire qu’il espérait patient.
Elle poursuivit néanmoins son explication, lui confiant pourquoi elle se méfiait tant de son mari – ou plutôt de ses fréquentations. Remy resta impassible lorsqu’elle évoqua leurs mœurs dissolues. Il avait l’habitude de ce genre de pratiques, et les gens les plus libres étaient souvent les plus jaloux. Le problème venait souvent du fait que la liberté recherchée par l’un était seulement consentie par l’autre, et non voulue des deux côtés. Quand l’un y prenait du plaisir, l’autre, la plupart du temps, faisait semblant.
Mais elle lui apporta d’autres éléments intéressants, qui, eux, pouvaient s’avérer parlants. Le mari avait un travail prenant, à première vue, mais seulement depuis peu. Son comportement avait donc changé récemment. Il n’avait pas jugé bon d’informer sa femme des raisons de ses absences, chose curieuse quand on était marié depuis plus de vingt ans à la même personne. C’était toutefois un homme secret : Mrs de Lioncourt venait de dire qu’il ne lui dirait pas pourquoi il se comportait ainsi, signe qu’elle avait l’habitude de son silence et qu’il restait donc fidèle à lui-même. D’un sens, c’était presque rassurant pour elle : en général, ce genre d’hommes avait plutôt tendance à compenser leur trahison par une surdose d’affection envers leur moitié.
Il prenait des notes sur un carnet à mesure qu’elle parlait. « Secret », « rentre tard », « travail de bureau »… les points-clé recelaient toujours des indices importants sur le fond du problème.

« Que fait-il, exactement, comme travail ? » s’enquit-il.

Les emplois de bureau étaient, la plupart du temps, confiés à des femmes. Il y avait donc une forte probabilité de rencontrer quelqu’un dans un tel environnement professionnel – même si sa cliente avait déclaré se méfier autant des hommes que des femmes, Remy gardait quelques préjugés tout à fait machistes sur la question. Et Mrs de Lioncourt avait beau voir les ans passer en toute sérénité, le temps semblant n’avoir aucune prise sur sa beauté, tout le monde connaissait des périodes de faiblesse à un moment ou à un autre. L’ingérence d’une tierce personne dans leur couple n’était donc pas à exclure.
Néanmoins, il y avait peut-être tout à fait autre chose qu’une banale histoire de fesses. Si Mr de Lioncourt avait un quelconque problème au travail, connaissant désormais sa nature discrète, Remy en déduisait qu’il n’en aurait sans doute pas parlé avec sa femme. Il la maintiendrait donc dans l’ignorance et la délaisserait sans même s’en apercevoir, tout en cherchant une solution à ses difficultés. L’esprit toujours en alerte, concentré sur ce qu’il avait à résoudre, il passait chez lui comme le locataire d’une chambre d’hôtel, sans prêter attention ni au mobilier, ni à celle qui l’attendait. C’était possible, oui. La pression exercée par les employeurs, de nos jours, pouvait certainement faire craquer n’importe quel employé un tantinet consciencieux.

« Lui en avez-vous parlé ? demanda-t-il encore. Même s’il est du genre à ne pas vous parler de ce qui le préoccupe, avez-vous tout de même essayé d’en discuter avec lui ? Est-ce qu’il vous a parlé de problèmes au travail, de surcharge de responsabilités ? »

Sans doute pas, mais il devait cependant vérifier, au cas où. Le moindre mot, le moindre geste pouvaient avoir une importance cruciale. Sa cliente avait peut-être déjà mis le doigt sur ce qui n’allait pas sans même s’en apercevoir.

« Avez-vous déjà essayé de mener votre propre enquête ? J’sais que, bien souvent, on jure sur n’importe quoi qu’on ne ferait jamais ça, mais… ça arrive à tout le monde de jeter un coup d’œil dans le portable de son partenaire, ou de vérifier ses e-mails, juste au cas où. »

Il n’y avait aucune accusation dans le ton de sa voix, juste une interrogation sincère et purement professionnelle. La plupart des gens hurlaient leur indignation lorsqu’il mentionnait cela, mais il fallait bien se montrer honnête : qui n’avait jamais regardé les SMS de sa moitié, juste pour s’assurer qu’il n’y avait pas de rival(e) dans les parages ? Remy lui-même l’avait fait un nombre incalculable de fois, quand il était plus jeune. Ororo n’avait pas vraiment apprécié… Il y avait de quoi, d’autant plus que l’enquête s’était révélée infructueuse, au final.
Tenant son stylo entre ses deux index, le détective leva une nouvelle fois les yeux vers sa cliente. Jusqu’ici, il avait effectivement de bonnes raisons d’enquêter, mais il voulait être sûr d’avoir fait le tour de ses questions habituelles avant de sortir un contrat type de son tiroir.

« Avez-vous un ou une amie qui pourrait répondre aux questions que vous vous posez ? Quelqu’un qui le connaît bien, mais qui vous dirait la vérité, s’il la connaissait ? »

Il devait donner l’impression de ne pas vouloir se charger de l’affaire, à force de chercher d’autres pistes. Pourtant, c’était loin d’être le cas. Une classique affaire d’adultère – ou au moins de soupçons – lui convenait toujours. Néanmoins, il voulait être bien certain que sa cliente avait fait le tour des options gratuites dont elle disposait encore avant de s’en remettre aux services d’un privé. Dans l’esprit de Remy, les chiffres défilaient déjà : la première consultation, le forfait habituel pour quarante-huit heures de filature, les éventuelles heures nocturnes à prévoir… Le chiffre montait très vite et, bien souvent, les gens n’imaginaient pas quelle note ils allaient devoir affronter après ce premier entretien. Et, en ville, tous les détectives ne se montraient pas aussi scrupuleux que lui quant à la transparence des tarifs et des frais…


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Jeu 16 Juin - 10:29

A matter of trust

les soupçons dans le couple, c'est comme le gras du jambon, c'est ce qu'il y a de meilleur !Aller voir un détective privé, ça n'avait rien d'anodin. Gabrielle le savait parfaitement, mais Emile lui cachait trop de choses semblait-il et elle en avait assez, sans pour autant vouloir l'affronter pour le moment. Elle ne l'affronterait que lorsqu'elle aurait des preuves qu'il cachait quelque chose. Elle voulait lui rabattre le caquet quand il oserait lui dire qu'il n'y avait rien du tout et qu'elle se faisait des idées. Et si il ne lui cachait rien, alors elle ne s’inquiéterait plus et tout se passerait pour le mieux entre eux. Comme avant en fait. Est-ce qu'elle faisait vraiment ce qu'il fallait...? Ce détective en tout cas ne semblait pas de son avis et il donnait l'impression qu'il ne voulait pas faire ce qu'on lui demandait, qu'il n'en voyait pas l'utilité. Peut-être devrait-elle simplement voir quelqu'un d'autre, qui se montrerait moins tatillon avec tout ça. Il continua d'ailleurs avec ses questions, il en avait beaucoup, d'accord c'était justifié mais il doutait de l'utilité de son intervention et ça commençait à agacer fortement la métisse.

« Il travaille dans l'informatique, on peut le considérer comme un hacker, vous voyez l'idée je suppose. » Elle ne pouvait pas lui dire qu'il était d'HYDRA, qu'ils étaient d'HYDRA en fait, ce n'était pas un employeur dont on parlait sur tous les toits. Et lui dire qu'il était hacker n'était pas quelque chose de très prudent non plus, après tout, ce n'était pas un métier très légal. C'était un métier comme un autre pour lui et il y avait des tas d'entreprises qui avaient ce genre de postes en leur sein. Ce n'était probablement pas des postes très légaux pour autant, ni très officiels, mais c'était un fait, l'espionnage informatique et le piratage étaient des choses courantes à cette époque. Après tout, les hommes étaient entrés dans l'air numérique, ces pratiques devaient devenir normales par la suite, tout le monde ferait bientôt ça. Tout le monde faisait déjà ça, tout le monde stalkait les réseaux sociaux d'un rendez-vous ou d'une personne qui intéressait...Quel drôle de monde quand même hein ?

Les questions sur le travail continuaient, il voulait écarter certaines pistes évidentes apparemment. « Nous travaillons au même endroit et on se voit souvent au bureau. Il n'y a rien de plus qu'avant, c'est assez curieux et je ne comprends pas trop ce qui pourrait le retenir. Et non, je n'en ai pas parlé avec lui. » Comme si en parler avec les gens suffisait à savoir la vérité, c'était idiot. Jamais on n'obtenait la vérité en parlant simplement avec les gens, surtout quand il s'agissait de choses honteuses ou qu'on se devait de cacher...Vraiment, c'était fou comme attitude et manière de penser. « J'aurais bien aimé pouvoir mener une petite enquête moi-même, chercher dans ses emails ou son portable, mais avec son travail, je ne peux pas faire ça. Il s'en rendrait compte tout de suite si je fouillais dans son ordinateur ou son téléphone... » C'était un fait, Emile n'était pas le premier idiot venu et fouiller dans ses appareils numériques, ce serait prendre un sacré risque, Gabrielle le savait bien.

« Nous avons des amis, oui, mais si il ne me dit rien, je doute qu'il en parle à quelqu'un d'autre, elle marqua une courte de pause, regardant dans le vide un instant. Je vois bien que vous n'avez pas l'air d'y croire. Ce ne sont pas des soupçons de femme hystérique qui est certaine que son mari voit une autre femme d'accord ? Emile cache quelque chose, que ce soit une aventure ou autre chose, je ne sais pas, mais je veux savoir ce qui se passe et c'est tout. Vous alle faire quelque chose ou pas alors ? »

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Sam 2 Juil - 21:23

❝A matter of trust❞
Gabrielle de Lioncourt & Remy LeBeau
Elle commençait à donner des signes d’agacement. Remy en avait l’habitude. La plupart des personnes qu’il recevait pensaient qu’il suffisait de passer la porte de son bureau, d’exposer son cas et de signer le contrat. En réalité, beaucoup de détails insignifiants avaient leur importance. Le moindre petit écart de conduite, la moindre chose inhabituelle, le moindre mot rapporté pouvait orienter l’enquête d’une façon tout à fait inattendue – et utile. L’entretien préliminaire pouvait être long et pénible, oui, mais cela épargnait souvent beaucoup de temps, d’efforts et, pour la personne elle-même, d’argent.
La mention de « hacker » fit tiquer Remy. S’il demeura impassible devant Mrs de Lioncourt, il enregistra cette précieuse information dans un coin de son esprit. Le milieu du piratage informatique et de l’espionnage industriel était un terrain miné, tant pour lui que pour ceux qui y évoluait. Sa cliente l’ignorait peut-être, mais les pressions exercées sur les épaules des hackers étaient parfois énormes. Dangereuses, même, dans certains cas. Mais, comme elle le soulignait si bien, fouiller dans ses courriels et dans son téléphone portable devenait compliqué.
Néanmoins, quand surgissaient les froncements de sourcils et les soupirs, le jeune homme jugeait bon de rassurer son client. Il n’était pas du genre à rechigner à la tâche. Qui plus est, c’était son gagne-pain : il ne vivait pas encore d’amour et d’eau fraîche et les factures ne se payaient pas toutes seules. Croisant les mains sur le bureau et s’appuyant sur ses coudes, Remy se pencha en avant, vers sa cliente.

« N’allez pas croire que votre cas m’intéresse pas, ou que j’pense que vous vous faites des idées. Vous êtes sûrement la mieux placée pour savoir si quelque chose ne va pas entre votre mari et vous. Toutes ces questions ont un sens, et vos réponses me seront utiles pour la suite. »

Il ouvrit le dernier tiroir de son bureau ; le rail était divisé en plusieurs compartiments servant un classement qu’il avait mis au point au fur et à mesure de ses missions. Son expérience dans chaque domaine l’avait conduit à établir des contrats type pour chacun d’eux. On ne traitait pas un adultère de la même façon qu’un espionnage industriel, ni qu’une disparition de personnes ou un vol au sein d’une entreprise. On n’y employait pas non plus les mêmes moyens, ni le même temps – et pas non plus la même tranche horaire. Au final, il avait établi plusieurs forfaits pour les missions les plus récurrentes, et ils convenaient pour la majorité des cas.
Remy glissa une main dans le compartiment « Adultère » et en tira une pochette cartonnée grise. Sur la couverture, une simple étiquette collée demandait un nom et une date. Il ignora cette partie pour l’instant. Si Mrs de Lioncourt ne signait pas le contrat, il aurait gaspillé un dossier, et il ne pouvait pas se permettre de se montrer dispendieux. À l’intérieur de la pochette se trouvait un exemplaire du contrat, ainsi que d’autres documents qui lui seraient utiles par la suite ; Remy attrapa le contrat et le posa devant lui afin que sa cliente puisse le lire.

« L’idée n’est pas de vous voler, Mrs de Lioncourt, expliqua-t-il. Si j’travaille en filature, en heures de nuit et à kilométrage illimité, la facture va vite grimper à deux ou trois mille dollars. J’ai mis au point un forfait pour ce genre de travail : quatre heures de filature en soirée, sur cinquante kilomètres. La plupart du temps, ça suffit amplement, et ça vous revient à mille deux cent dollars, tout compris. »

Il avait bien conscience du coût que cela pouvait représenter, encore plus quand la personne avait besoin que ces frais restent discrets. Mais il fallait bien qu’il rentre dans ses frais, et qu’il vive. Il n’était cependant pas chien : il lui était déjà arrivé de rembourser une partie du forfait, quand les investigations s’étaient révélées très rapides et le surcoût inutile. Le détail des tarifs était inscrit sur le contrat. Mrs de Lioncourt ne pouvait pas prétendre ne pas être suffisamment informée. Remy n’était pas parmi les moins chers des détectives de Hammer Bay, mais il était aussi très loin d’être le plus onéreux. Restait à savoir quel prix sa cliente était prête à mettre dans sa recherche de la vérité.

« Vous pouvez prendre le temps d’y réfléchir, si vous préférez. C’est une grosse somme, c’est vrai, mais s’il y a quelque chose à trouver, j’vous garantis que j’trouverai. »

Garantie, garantie... c’était aller vite en besogne. Après tout, les détectives n’avaient aucune obligation de résultat, seulement de moyens. Mais Remy mettait toujours un point d’honneur à satisfaire les femmes.


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Ven 8 Juil - 17:19

A matter of trust

les soupçons dans le couple, c'est comme le gras du jambon, c'est ce qu'il y a de meilleurCe détective ne semblait pas donner beaucoup de crédit à l'histoire de Gabrielle, pourtant, elle le paierait pour ça et il pouvait bien faire ce qu'on lui demandait sans râler dans ce cas-là, estimait-elle justement. La dame ne fit pas attention aux gestes du détective, elle le laissait s'occuper de sortir des choses de son bureau, d'un des tiroirs. Elle songeait à ce qu'il convenait de faire ou non : trouver quelqu'un d'autre ou faire confiance à celui-là ? Elle ne voulait pas avoir à tout réexpliquer au prochain qu'elle irait voir, mais il ne semblait pas très confiant...

Il lui présenta le contrat, lui expliquant combien cela allait coûter et ce qu'il incluait. Bien qu'il ne semblait pas vouloir la croire réellement, il était quand même très professionnel et avait tout préparé. Elle se doutait qu'il devait y avoir des tas de contrats tout prêts pour tous les type d'affaires qu'il pouvait avoir à traiter. On aurait dit son bureau, avec les différents niveau d'informations qu'elle recevait et les dossiers pour les renvoyer aux différents services concernés. L'idée lui fit esquisser un sourire, tous deux semblaient avoir le genre de méthodes de classement et de gain de temps, ça l'amusa réellement.

Gabrielle se plongea dans la lecture du contrat, elle lisait vite avec son travail, mais y mettait beaucoup d'attention et retenait toujours toutes les informations utiles à la première lecture. Ou presque, elle n'était pas infaillible. Mais tout lui paraissait parfaitement clair et précis, tout était très bien expliqué, les tarifs d'une transparence étonnante et elle ne voyait rien à y redire. Même la somme n'était pas très chère, à son avis, et tout était, comme qui dirait, parfait pour elle. « Tout ça me semble très bien. Signons tout ça et mettons au point les autres détails, que notre entrevue ne dure pas plus. Pas que votre compagnie ne me soit pas sympathique, mais j'ai d'autres choses à faire dans la journée. » Elle signa où on lui demanda de signer, donna les adresses et toutes les autres informations nécessaires à l'enquête du détective LeBeau. Quand tout fut enfin réglé, elle quitta le bureau et retourna à ses autres affaires de la journée, hautement importantes également...L'achat de chaussures est une chose très sérieuse.

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❝A matter of trust❞ • starring Gabrielle de Lioncourt
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