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You only have last chance u know? [Pv Daeho et Kobik]
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Daeho Hojin

Daeho Hojin
Mutant
More about you : You only have last chance u know? [Pv Daeho et Kobik] 97ew
Codename : Oiseau de feu
Pouvoirs : Pyrokinésie : Daeho peut créer des flammes. On l’appelle “oiseau de feu” car la couleur de ses flammes sont assez caractéristique à cet oiseau légendaire issu du folklore des pays slaves. Ses flammes irradient une lumière rouge, orange et jaune. Assez similaire à son physique. Fin, délicat en apparence. Mais dangereux et brulant à l’intérieur. Il peut créer une boule de feu dans ses mains et enflammer n’importe quel objet ou bâtiment en moins de quelques secondes mais comparé à certain mutant qui ont également cette capacité, il n’est pas immunisé contre la braise d’autrui. S’il ne prête pas attention. Il peut se tuer voir disparaître totalement dans son étreinte dangereuse et immédiate si les flammes créés n’est pas de son fait.

Petite particularité : S’il se trouve en colère, en une très grande colère, tout son corps peut s’enflammer mais encore une fois, il est immunisé uniquement par ses propres flammes. Les flammes extérieures et celles d’autrui ont autant d’impact sur lui que n’importe quel humain.  

Emergence :
You only have last chance u know? [Pv Daeho et Kobik] Fonddr113 / 53 / 5You only have last chance u know? [Pv Daeho et Kobik] Fonddr11
Maitrise :
You only have last chance u know? [Pv Daeho et Kobik] Fonddr112 / 52 / 5You only have last chance u know? [Pv Daeho et Kobik] Fonddr11
Messages : 263
DCs : Keith - Malik - Jay - Junno - Kwan - Tao - Yong-Sun - Kelsey - Lauren - Artémia - Taïs - Simon - Russel - Alaric - Sin
Pseudo : Awen

https://houseofm.forumactif.org/t3934-daeho-hojin#102061 https://houseofm.forumactif.org/t3933-daeho-hojin

Jeu 1 Aoû - 15:35


You only have last chance u know?
Un coup, laisse moi te dire quelque chose que tu sais déjà
Jette moi juste la pierre
Tu vois ce que je veux dire ?


Ciel dégagé. Petit air frais, léger dans un silence pourtant pesant et attristé. En effet, assis sur l’herbe en tailleur, Daeho arrache l’herbe qui se trouve à sa portée. Aucun sourire n’étire ses lèvres pincées. Tout tourne en boucle dans son esprit et il a besoin de rester seul, broyant du noir sous le spectacle affligé. Car l’ancien orphelinat n’est que ruine à présent. Il voit ses contours brisés. Ses carreaux éclatés par la braise qui les a foudroyée il y a de cela plusieurs semaines maintenant. Jusque là, il avait caché cette peine, cette souffrance interne et cette colère qui bouillonnent pourtant à l’intérieur de lui. Il a fait en sorte de les enfouir, en prêtant main forte à Abigail pour aider les orphelins à se reconstruire. A se trouver un nouvel abri le temps de rénover cette haute bâtisse détruite par les flammes de ce stupide incendie.

Il est en colère. Oui. Parce que cela le ramène à ses propres souvenirs. A toutes ces années passées ici. Depuis qu’on l’avait arraché à la Corée quand il était encore tout petit à un tout autre souvenir plus douloureux. Plus récent à ce jour et dont il a encore du mal à oublier. Ou plutôt à calmer, à accepter tant la perte est profondément ancré en lui. Trop difficile à apaiser.

Incendie. Rien que ce mot lui occasionne des frissons. Il se dit que les flammes ont quelque chose contre lui. C’est à se demander. C’est la deuxième fois qu’il y est plus ou moins confronté même s’il a quitté l’orphelinat depuis maintenant plusieurs années, à sa majorité. Elle lui enlevé sa famille, sa seule famille capable de le faire sourire, rire, aimé et maintenant, elle s’attaque à des gamins, des enfants qui ont plus ou moins le même parcours que lui, délaissés ou abandonnés par leur parents pour plusieurs raisons tout aussi dramatique et insensées.

Daeho a envie de pleurer, en vérité. Il a envie de déverser sa haine, sa rage, son manque de cette famille, de ces êtres qu’il a apprit à apprécier, à chérir malgré toutes ces autres familles d’accueil qu’il finissait inévitablement par rejeter. Ses lèvres se pincent et il jette cette touffe d’herbe un peu plus loin, le faisant voler en éclat. Il grimace néanmoins sous la douleur de sa côte cassée. Elle est presque guérit désormais mais il doit encore un peu se reposer avant de commencer son nouveau travail inespéré. Même ça commence à l’inquiéter. Il se sent angoissé. Comme s’il se rendait compte que sa vie allait changer, encore une fois. Pourtant, il en est ravi. Il est heureux de pouvoir reprendre un nouveau départ, sans avoir la peur au ventre d’être attaqué de nouveau par un mari, un fiancé, un compagnon frustré et furieux car sa bien aimé est aller voir ailleurs, faisant appel à ses services pour s’accorder un plaisir espéré. Ou avec le soupir d'être de nouveau arrêté pour racolage par cette flic qu'il commence même à connaitre. Mais il est inquiet. Inquiet de décevoir Lena, sa sauveuse. Celle pour qui, il doit beaucoup désormais. Il est inquiet à l’idée de rater cette chance, ce moyen plus légal et sécuritaire de travailler dans ce domaine un peu particulier. Autant quand il se prostituait dans les rues de Genosha, il n’avait pas de compte à rendre. Il était le seul maître à bord, le seul patron puisqu’il fuyait les mac comme la peste pour ne pas être emprisonné sous leur joute mais là. Il ne sait pas vraiment où il met les pieds. Il fait confiance, c’est tout. Chose rare venant de sa part alors qu’il a le plus grand mal à se sociabiliser.

Oui. Tant de pensée l’accapare. Tant de peur, de doute, de sentiment divers qui le mettent à mal. Cela lui arrive parfois. Dans des jours plus sombre comme ce dernier. Un gémissement s’échappe de sa gorge et il se laisse presque tomber à terre. Il colle son dos contre l’herbe fraîche. Les rayons du soleil l’aveugle sournoisement et il se cache les yeux, tape légèrement du pied avant d’expirer complètement, se laissant enfoncer un peu plus sous ce sol humidifié. Il ne s’attend pas vraiment à sentir une présence à ses côtés. C’est seulement quand il voit cette ombre se dessiner qu’il se redresse, sur ses gardes, marmonnant rageusement quand un visage familier se dessine à lui sans prévenir alors qu’il essaye à présent de calmer son cœur qui s’était emballé sous toute cette pression :
- Kobik ! Tu m’as fais peur. Ne me refais plus jamais ça, j’ai cru avoir une crise cardiaque. Qu’est-ce que tu fais là?
Ⓒslytbitch.
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Mer 7 Aoû - 9:38
You only have last chance u know?Il n'y avait pas à dire, la mobilité de son bras lui manquait autant qu'elle l'avait imaginé. Alors que l'ouragan était définitivement passé sur Genosha, le soleil resplendissait comme pour tenter de faire oublier ce coup de sa part d'avoir cédé face aux bourrasques incontrôlables du vent. Seule une légère brise des plus agréables restait sur l'île, brise qu’appréciait grandement la blonde, cherchant comme elle le pouvait à occuper ses journées. Interdiction pour elle de retourner travailler alors qu'une écharpe solidement fixée immobilisait son épaule, trace restante de l'évacuation mouvementée à laquelle l'agent avait participé. Un civil avait paniqué, il était armé et voilà que la jeune femme avait fait partie des dommages collatéraux. Un coup de malchance, un autre avait été blessés, mais elle pouvait comprendre que la peur puisse faire faire des erreurs et cela aurait pu bien plus mal finir. Mais la blonde devait reconnaître qu'elle avait de la chance dans cette malchance. C'est vrai, seul son bras avait été touché, elle aurait pu être blessée à la jambe et ne pas pouvoir profiter de promenade comme celle-ci.

Ses pas l'avaient mené vers les restes de l'orphelinat. La jeune femme avait encore en mémoire son intervention folle et sauvage durant l'enfer de cet incendie afin de sauver des enfants pris au piège. Un triste événement alors que les flammes avaient pris le toit d'enfants sans famille, emporté leurs souvenirs que nul ne pouvait se faire ailleurs. Ses souvenirs à elle, alors que Kobik y avait passé sa jeunesse. Tel était son lien avec l'orphelinat et pourquoi elle n'avait pas réfléchi avant de se jeter dans la chaleur étouffante des flammes. Si celui-ci avait eut lieu des années plus tôt, elle aurait pu être celle prise au piège. Heureusement, à part des poumons encrassée par la fumée et des coups de chaud, elle s'en était plutôt bien sorti. Bien mieux que pendant la tempête.

Elle ne semblait pas seule à être venue observer les restes de ce bâtiment, alors que les yeux bleus de l'agent se posèrent sur le coin de verdure qui s'était remis du carnage de la catastrophe. En même temps, avec les quantités d'eau apportés par les pompiers et leur lances, l'herbe ne pouvait que s'en plaire. Kobik avait rejoint avec assurance le jeune homme installé dans cette herbe, le sourire aux lèvres.

Daeho était un très bon ami à elle. Une vraie tête de mule, mais une tête de mule avec qui la blonde adorait passer du bon temps. Lui aussi avait été à l'orphelinat, elle l'avait même connu là-bas.

« Désolé, je ne voulais pas te faire peur. Tu vas bien ? »

C'était avec amusement qu'elle avait répondu, se laissant choir à ses côtés.

« J'avais besoin de sortir. Je tourne en rond chez moi. »

Prenant appuie sur son bras valide, Kobik ferma un instant les yeux pour profiter du soleil allié à cette brise. Il n'y avait pas à dire, ce temps était idéal après ces derniers jours. Elle pouvait presque se croire en vacance, si certains mouvements ne lui tirait pas une grimace de gênes. D'ici quelques semaines, elle pourrait retourner travailler, mais en attendant, elle ne pouvait que s'offrir des sorties pour occuper un minimum ses journées.

« Comment vont les enfants ? Abigail n'a pas besoin de toi aujourd'hui ? »

Kobik s'intéressait tout de même à cet après-incendie. Ceux travaillant à l'orphelinat avaient dû trouver un nouveau toit pour les jeunes et le plus dur était à faire. Si les grands pouvaient facilement raisonner et réussir à passer à autre chose, il en était bien plus difficile pour les petits qui garderaient ces images à tout jamais gravés dans leur mémoire.
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Pouvoirs : Pyrokinésie : Daeho peut créer des flammes. On l’appelle “oiseau de feu” car la couleur de ses flammes sont assez caractéristique à cet oiseau légendaire issu du folklore des pays slaves. Ses flammes irradient une lumière rouge, orange et jaune. Assez similaire à son physique. Fin, délicat en apparence. Mais dangereux et brulant à l’intérieur. Il peut créer une boule de feu dans ses mains et enflammer n’importe quel objet ou bâtiment en moins de quelques secondes mais comparé à certain mutant qui ont également cette capacité, il n’est pas immunisé contre la braise d’autrui. S’il ne prête pas attention. Il peut se tuer voir disparaître totalement dans son étreinte dangereuse et immédiate si les flammes créés n’est pas de son fait.

Petite particularité : S’il se trouve en colère, en une très grande colère, tout son corps peut s’enflammer mais encore une fois, il est immunisé uniquement par ses propres flammes. Les flammes extérieures et celles d’autrui ont autant d’impact sur lui que n’importe quel humain.  

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Mar 27 Aoû - 10:35


You only have last chance u know?
Un coup, laisse moi te dire quelque chose que tu sais déjà
Jette moi juste la pierre
Tu vois ce que je veux dire ?


Non. Daeho ne s’attendait pas à avoir de la visite. Son coeur martèle avec force sa poitrine et la douleur à sa côte se réveille, sournoisement, lui soutirant une grimace subite. Ses traits fins se tirent légèrement. Il essaye tant bien que mal de calmer ses battements frénétiques et ses yeux viennent à se poser sur la silhouette familière de son amie, debout devant lui avec un air amusé.
- Mui. Ca irait beaucoup mieux si tu t’étais présenté avant !

Même si dans un sens, il est content de la voir ici. Peut-être qu’au fond, il a besoin de compagnie. Kobik tombe alors au bon moment et il lâche un soupir quand cette dernière se laisse choir à ses côtés, lui avouant qu’elle avait eu besoin de sortir.
- Oh? Bienvenu dans le club. Il semblerait qu’on a eu la même idée. Ça ne va pas de ton côté?

Question un peu stupide cela dit. Quand on sait que l’orphelinat qui les a accueilli est désormais réduit en cendre. C’est un coup dur. Pour les orphelins actuels mais aussi pour les anciens. Cela ramène forcément à des souvenirs. Parfois bons, parfois mauvais. A cette pensée, l’asiatique se renferme et sent à nouveau la tristesse et la colère l’envahir. Il n’arrive pas à y faire abstraction. C’est plus fort que lui. L’incendie le ramène inévitablement à sa propre souffrance, à sa propre perte et il a l’impression que ses émotions s’entrechoquent, ne lui laissant que très peu de répit. Il a mal. Il a toujours autant envie de pleurer. Mais il se retient. Ses poings se serrent de plus belle et il baisse la tête. Il détourne le regard. Silencieux, son dos vient à nouveau se coller contre l’herbe fraîche et il reste muet. Quelques instants. Il se perd dans les tréfonds de ses songes même si ces derniers le font souffrir. Même s’il s’entête à vouloir à tout prix les garder. Comme pour être certain de ne pas les oublier. Comme pour être sûr de leur véracité.

Ce fut seulement quand la voix de son amie perce le silence imposé qu’il brise le courant de ses sombres pensées. Sa tête vient à se tourner vers elle et il papillonne des paupières. Il prend une légère inspiration à sa question posée. Ses jambes viennent à se plier et il s’adosse à son tour sur ses avants-bras, pour un meilleur appui escompté malgré l’inconfort de sa blessure infligée.
- Non. Elle m’a dit qu’elle n’avait pas besoin de moi pour l’instant. Je pense que j’y retournerai demain de toute façon.

Histoire de penser à autre chose. Histoire aussi de s’occuper avant de commencer son nouveau boulot et d’avoir l’impression d’aider dans ce drame affligé. Cela lui fait du bien. Il faut se l’avouer. Au moins quand il est là-bas, avec Abigail et les enfants, il se sent utile. Il met ses propres drames de côté et tâche du mieux possible de leur faire changer les idées. Les siennes aussi. Un nouveau soupir traverse ses pulpeuses et il poursuit, rejetant légèrement la tête en arrière pour laisser la brise lui caresser son visage quelque peu crispé :
- Quant aux enfants, ils sont toujours autant perturbé. Certains arrivent mieux que d’autres à le cacher mais on ne peut pas leur en vouloir. Heureusement que….

Ses mots restent coincé dans sa gorge serrée. Doucement, ses paupières se ferment et il réprime un frisson à sa propre pensée. Oui. Heureusement que personne n’a été blessé ou pire, tué. Brûlé comme sa famille d’accueil. Enfermé, prisonnier à jamais dans le tumulte des flammes incontrôlées. Daeho se mord la lèvre inférieur et rejette cette larme au coin de ses iris. Il tâche de se reprendre. Il renifle et poursuit aussitôt pour ne pas alarmer Kobik à ses côtés.
- Enfin, qu’il y a plus de peur que de mal. Tu étais là-bas non? Quand ça s’est passé? J’ai cru comprendre que tu avais bravé les flammes pour venir les aider. Les enfants te vois même maintenant comme une super-héroïne ! Chapeau.
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Jeu 19 Sep - 16:07
You only have last chance u know?L'herbe était douce sous le touché de la blonde qui l'avait aplatie en se laissant tomber au sol. Elle n'en pouvait plus de ne rien faire, elle avait besoin de voir autre chose que son chez-elle, d'entendre dire qu'elle doit prendre du repos, de ne pas pouvoir faire la moitié de ce qu'elle faisait avant cette tempête. Kobik savait que ce n'était qu'une histoire de semaine. Encore un peu et son épaule serait de nouveau en état de fonctionner. Encore quelques semaines de renforcement musculaire derrière et elle serait de nouveau opérationnel. Seulement, elle ne pouvait pas rester à ne rien faire, cela lui était tout bonnement impossible.

« Noté, la prochaine fois, je hurle ton nom depuis l’autre bout du terrain pour t’avertir de mon arrivée. »

Un rire d’amusement pour ponctuer sa phrase, alors qu’elle prenait appui au sol, un genou remonté contre elle. La tête légèrement penchée en arrière, elle laissait le vent jouer dans ses cheveux, visualisant un instant l’orphelinat de son enfance, les petits jouant sur la pelouse, sous l’œil avertit du personnel.

Si ça n’allait pas ? Elle ne le savait pas vraiment. Savoir que ce lieu emblématique de sa vie était désormais qu’un t’as de ruine en attente de reconstruction lui pinçait le cœur, elle ne pouvait pas le nier. Mais à s’occuper chaque seconde de ses journées, elle ne prenait pas le temps d’y penser et pouvait respirer la joie de vivre. Seulement les choses étaient différentes pour le moment et elle ne savait pas dire si ça allait ou non. Alors Kobik avait haussé les épaules, gardant les yeux clos.

« Ça va, ça vient. Le moral est là quand j’arrive à ne plus penser. J’ai pas pour habitude d’être mise sur le banc de touche, j’ai besoin de m'occuper »

Sa façon à elle de compenser un esprit un peu trop développer. C’est comme ça que ses parents adoptifs avaient déniché un potentiel passé inaperçu à l’orphelinat. Ils la croyaient hyperactive, les psys et autre professionnels avaient décelé autre chose. Kobik avait toujours besoin d’occuper son esprit, ne pas le laisser vagabonder, sans quoi elle se mettait à trop penser. Une belle blague, de trop penser, alors que parfois se poser ne lui ferait pas de mal.

Et puis il y avait pas mal de chose qui la préoccupait ces derniers temps. Depuis quelques mois, des choses étranges arrivaient dans son quotidien et la tempête avait encore démontré qu’il se passait quelque chose d’étrange chez elle. Alors la jeune femme avait abordé qu’elle la question de l’Orphelinat. Encore une stratégie de sa part : penser à autre chose, dévier le cours de sa réflexion afin de ne pas se plonger à nouveau dans un tas d’innombrables questions sans réponses.

« Tu leur passeras le bonjour de ma part ? »

Ses yeux bleus acceptaient de nouveau la lumière du jour alors qu’elle détaillait désormais ce qu’il restait de l’incendie. Un frisson l’avait parcouru en repensant à cette journée-là, où elle avait fait preuve d’inconscience en se jetant dans les flammes. Et pourtant, malgré le danger, si demain la chose se reproduisait, elle n’hésitait pas un instant à y retourner. N’était-ce pas la définition de l’endroit où elle travaillait en fin de compte ? Le Shield ? Un bouclier qu’elle mettait à disposition de ceux en ayant le plus besoin. Un idéal qu’elle avait toujours où, l’ayant fait recevoir le sobriquet de naïve, mais un idéal qu’elle refuse de laisser aux oubliettes.

Alors que la voix de Daeho s’étouffait, Kobik se permit de déplacer sa main pour la mettre sur la sienne. Oui, heureusement qu’ils en sortaient physiquement indemne.

« Tu fais bien d’être là pour eux. Ils ont besoin qu’on les soutienne, qu’on leur fasse penser à autre chose. »

Elle n’avait pas besoin d’imaginer ce que ces enfants ressentait. Il lui suffisait de se souvenir de la terreur qu’elle avait vue dans le regard de ceux qu’elle avait libéré de cette chambre avec Artémia pour savoir ce qu’ils avaient ressenti. On n’était jamais prêt pour ça et encore moins des enfants dont l’avenir était déjà incertain.

Elle eut un sourire aux propos de son ami. Elle ne demandait pas à être vu comme une super-héroïne, elle n’avait même pas cherché à se vanter de son action, mais les choses se faisaient d’elle-même. Elle était devenue, avec sa comparse, celle qui avait eut le cran de braver les flammes, alors que la jeune femme considérait simplement avoir fait son devoir. Quitte à avoir une formation d’agent de terrain, préparer à agir en situation de crise, pourquoi rester à ne rien faire les bras croisés ?

« Ils sont adorables. Je ne pouvais pas rester à rien faire en les voyant bloqué. Les pompiers étaient trop occupés, quelqu’un devait bien faire quelque chose et je connaissais les lieux. »

Le regard de Kobik s’était reposé sur les ruines. Oui, quelqu’un devait faire quelque chose et c’est elle qui s’est bougée. Qui d’autre de mieux alors qu’elle avait vécu dans ces murs, qu’elle pouvait encore se souvenir de l’emplacement de certaines pièces, de son ancienne chambre aujourd’hui partie en fumée. Il n’y avait aucun héroïsme dans ce qu’elle avait fait, simplement du bon sens.

« Je me serais sentie coupable de n’être restée à rien faire. On m’a toujours appris à agir, pas à rester à observer. »
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Petite particularité : S’il se trouve en colère, en une très grande colère, tout son corps peut s’enflammer mais encore une fois, il est immunisé uniquement par ses propres flammes. Les flammes extérieures et celles d’autrui ont autant d’impact sur lui que n’importe quel humain.  

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Dim 13 Oct - 18:43


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Tu vois ce que je veux dire ?


Quel contraste. Entre ce beau ciel bleu et l’orphelinat en ruine. A première vue, on pourrait penser que rien ne s’est passé ici. A première vue, on pourrait penser qu’il s’agit d’une belle journée mais pour les deux amis, ce spectacle a de quoi plutôt ternir leur coeur. Leur moral. Les souvenirs remontent. Les bons comme les mauvais. Difficile pour deux orphelins comme eux de rester indifférent à ce désastre. Lieu qui les a un jour accueilli. Lieu qui les a vu grandir. Lieu que Daeho a pourtant haï, détesté mais qui pourtant, était son seul refuge à toutes ces familles non souhaitées. Non désirées. D’un abri qu’il connaissait à défaut d’accepter des maisons étrangères. Du moins, avant celle escomptée. Celle brisée désormais. Comme ce lieu qui ne sera plus jamais celle espéré.
- Comme je te comprend. Tu es arrêté pour combien de temps toi ? Décidément. On devrait l'ouvrir, ce club. Copieuse.

Plaisanterie éphémère. Rire léger traversant la barrière de ses chairs pour quelques secondes écoulés. Pas plus. Dur. Cette vision est dure, difficile à encaisser pourtant Daeho tient tête. Oui. Il comprend Kobik quand cette dernière lui répond qu'elle préfère s'occuper. Bouger pour ne plus penser. Il est un peu pareil. Beaucoup en réalité. Au moins, quand on fait quelque chose, on tient le cerveau occupé. On n'a pas à ressasser. Lui aussi préférerait commencer son nouveau métier toutefois, il doit se soigner avant. Apaiser sa côte fêlée. Abîmé par la violence de ce mari jaloux, possessif, d'un homme incapable de donner de l'amour à sa femme mais qui se permet de se venger à défaut de voir la réalité en face. Le coréen ferme les yeux et lâche un soupir. C'est toujours pareil. Métier non considéré. Vu comme des déchets de la société. Sa gorge se serre et il sent une boule se former. Il a envie de pleurer. Il a envie de crier aux souvenirs oppressants de son propre drame, jamais oublié. Se mêlant à cette injustice du sort réservé aux prostitués. Mais il se retient. Il se bat contre ces larmes, sa peine, qui manquent de tomber. C'est difficile or, il y arrive. Il y parvient. Il en a l'habitude. La conversation se tourne vers les orphelins. Vers Abigail et il hoche la tête, le menton quand son amie lui demande de passer le bonjour pour elle.
- Non. Bien sûr que oui, banane. Je n'y manquerai pas.

Un léger sourire. Un tirement de langue suivi d'un soupir. Un frisson dans sa voix étouffée. Perlé, envahit par des souvenirs qu'il ne peut effacer. Volonté de ne rien montrer mais émotions trop fortes pour pouvoir totalement les camoufler. Son coeur se serre de nouveau et il murmure, susurre, chuchote presque aux dires de son amie, sur sa présence à leurs côtés.
- Mui. C'est le moins que je puisse faire. J'essaye de faire de mon mieux en tout cas.

Il essaye de faire ce qu'il n'a jamais pu faire dans le passé. Oui. Il essaye de faire de son mieux à défaut de ne pas pouvoir être là quand sa famille de coeur a été brûlé. Son dos rencontre l'herbe et le silence tombe. Bientôt brisé par un geste qu'il ne peut qu'apprécier. D'une amitié forgée par une même condition dans le passé. Il sent la main de Kobik se poser sur la sienne et il la remercie, intérieurement. Il n'a pas besoin de l'exprimer à voix haute. Ses doigts viennent à s'entrelacer aux siens et il reste là, immobile, luttant toujours plus contre ses larmes qui montent, prêt à se déverser. Il renifle. Il ne veut pas que son amie s'alarme. Sa tête se rejette légèrement en arrière et il se pose sur ses avants-bras, laisse la brise le caresser. Il lui fait part de ce que les enfants lui ont dit, et il écoute attentivement la réponse, le récit murmuré, -tournant la tête sur le côté.
- Je pense que j'aurai fait la même chose que toi.

Oui. Il aurait fait ce qu'il n'a jamais pu faire auprès de sa famille d'accueil. Être là. Il se dit que Kobik à été courageuse. Que les enfants ont raison de la voir comme une héroïne. Bon sang. Il n'est pas jaloux mais il l'envie. Quelque part. Il l'envie d'avoir pu les sauver. Il l'envie d'avoir pu se fondre aux devant du danger. Ses dernières paroles le percent et Daeho s'assoit. Lâche ses doigts pour les amener contre ses genoux croisés.
- Ouai…

On lui a bien appris. Elle a fait le nécessaire. Sa nuque se penche en avant et il soupire. Il se sent triste. Triste et heureux pour elle. Pour les enfants, ce qui donne un étrange contraste accumulé.
- Ils ont eu de la chance que tu sois là. L'essentiel, c'est qu'il y a eu plus de peur que de mal n'est-ce pas?
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Sam 26 Oct - 9:18
You only have last chance u know?Ce bras devait bien causer le tout premier arrêt de travail de Kobik. Jamais elle ne s'était laissé mettre sur le banc de touche, refusant de rester à ne rien faire. Elle ne pouvait pas, c'était tout bonnement impossible alors que ne rien faire ne lui permettait pas d'occuper son cerveau et alors c'était le chaos dans son esprit. Encore plus ces derniers temps, alors que d'étranges souvenirs la prenaient, comme des rêves refusant de s'en aller. Elle n'en avait d'ailleurs parlé à personne, craignant qu’on la prenne pour une folle. Ou du moins, plus folle que d'habitude.

« Le médecin a dit trois mois sans aller sur le terrain, j’espère pouvoir négocier afin de retourner au moins en bureau et après la transition se fera toute seule. »

Un sourire malicieux avait pris place sur les lèvres de Kobik. Il avait été hors de question pour elle de rester à l’écart tout ce temps. Elle avait alors accepté de faire le plus délicatement possible le temps de la cicatrisation des chairs, mais à l’instant où on lui retirait l’attelle, elle comptait bien reprendre l’entraînement. Tout n’était qu’une question de subtilité et timing en fin de compte.

« Et toi ? Tu en as pour longtemps ? »

Daeho avait raison, ils pourraient monter le club des arrêtés du travail, avec leur deux situations respective. Mais entendre le rire de Daeho n’avait pas de prix. Kobik connaissait son ami et elle aimait le voir plaisanter ainsi, de temps à autre, oubliant un bref instant les ravages de l’incendie sur l’orphelinat, le passage de la tempête, et simplement profiter de l’instant présent.

Seulement, rien n’était éternel et cet instant n’allait être qu’éphémère. Quelque chose semblait ronger son ami de l’intérieur et la blonde pensait naïvement à cet incendie qu’elle n’avait vu que de trop près. Il lui arrivait encore parfois de s’éveiller en pleine nuit, ayant brièvement eut la vision des flammes, prisonnière d’une pièce sans issue. De simple mauvais rêves désormais, mais qui se mêlait parfois à d’autres bien trop réels pour n’être que le fruit de son imagination.

D’un sourire, elle tenta d’effacer la pensée des songes de son esprit. La négation de Daeho n’était pas crédible, encore moins enchaînée par l’affirmation. Elle pouvait aussi passer voir les jeunes pour leur passer elle-même son bonjour, mais elle pas aujourd’hui, pas demain, alors qu’étrangement, elle avait dû mal à retourner les voir. Pensée idiote alors qu’elle avait cette impression de s’associer à L’incendie et elle ne souhaitait pas leur rappeler de mauvais souvenir. Une pensée qu’elle gardait pour elle, devinant parfaitement la réaction des autres si elle la partageait.

« Et ce que tu fais est parfait pour eux. Ils peuvent me voir comme une héroïne, mais c’est vous qui faites le plus gros du travail, à les accompagner dans cette épreuve. »

Une vérité qui se voulait rassurante. Kobik avait agi sur l’instant, mais disparut dans l’après. Dès le lendemain, elle était allée se noyer dans son travail, refusant de se laisser hanter par la chaleur des flammes. Une vérité affirmée par ce geste qu’elle avait eut, de vouloir lui transmettre une plus grande sérénité en posant sa main sur la sienne. Kobik n’avait jamais eut ni frère ni sœur de sang, mais elle s’était toujours considérée chanceuse d’avoir fait partie de cette grande famille qu’avait été l’orphelinat. Les Salamander lui avaient offert un toit et une stabilité, mais l’orphelinat lui avait offert ne place au sein d’une fratrie. Tous dans la même merde qu’elle s’était amusée à dire à l’époque, et elle n’avait jamais renié ses origines, alors même que son nom laissait transparaître son arrivée en ces lieux. Kobik, l’enfant de la boîte.

« Ils ont encore plus de chance que vous soyez là maintenant. S’ils peuvent dormir à poings fermés, c’est bien parce qu’ils se sentent en sécurité à vos côtés. Tu en fais bien plus que moi. »

Compatissante, Kobik ne voulait pas que son ami pense qu’elle avait tout fait. Oui, il y avait eut de la chance dans cette histoire, mais pas que. Ne voulant pas le laisser à de sombres idées dont il était le seul à connaître, la jeune femme continuait ses contacts chaleureux en lui frictionnant le bras avec douceur. Toujours très tactile, Kobik aimait réconforter les autres ainsi. La parole n’était pas toujours utile, alors qu’un simple geste, une simple présence pouvait s’avérer nécessaires. Et Daeho semblait avoir besoin de ce réconfort.

« Aller, ne pense plus à ça, d’accord ? C’est finit aujourd'hui et l’orphelinat sera bien reconstruit un moment. »

Jusqu’alors, il y avait eut d’autre préoccupation, mais avec le passage de la tempête, l’heure était à la reconstruction. Et même s’il fallait parfois financer de sa propre poche, Kobik avait participé au financement de l’Orphelinat grâce à une enveloppe confié à la direction de l’établissement. Les lieux méritaient de faire peau neuve pour accueillir les jeunes, une façon pour elle de participer malgré tout à l’avancée de tout le monde.
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Daeho Hojin

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Pouvoirs : Pyrokinésie : Daeho peut créer des flammes. On l’appelle “oiseau de feu” car la couleur de ses flammes sont assez caractéristique à cet oiseau légendaire issu du folklore des pays slaves. Ses flammes irradient une lumière rouge, orange et jaune. Assez similaire à son physique. Fin, délicat en apparence. Mais dangereux et brulant à l’intérieur. Il peut créer une boule de feu dans ses mains et enflammer n’importe quel objet ou bâtiment en moins de quelques secondes mais comparé à certain mutant qui ont également cette capacité, il n’est pas immunisé contre la braise d’autrui. S’il ne prête pas attention. Il peut se tuer voir disparaître totalement dans son étreinte dangereuse et immédiate si les flammes créés n’est pas de son fait.

Petite particularité : S’il se trouve en colère, en une très grande colère, tout son corps peut s’enflammer mais encore une fois, il est immunisé uniquement par ses propres flammes. Les flammes extérieures et celles d’autrui ont autant d’impact sur lui que n’importe quel humain.  

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Mer 13 Nov - 11:21


You only have last chance u know?
Un coup, laisse moi te dire quelque chose que tu sais déjà
Jette moi juste la pierre
Tu vois ce que je veux dire ?


Trois mois. C'est long. Aux dires de son amie, Daeho grimace. Il ne peut que compatir et comprendre son impatience. Ce n'est pas facile d'être en arrêt. En vérité, c'est carrément un calvaire et le jeune asiatique se dit que lui aussi, préfère travailler plutôt que rester ici à ne rien faire. Difficile à croire quand on connait son parcours houleux. D'une scolarité catastrophique à son incapacité passé de garder ou de trouver un boulot, dit, convenable. Le seul où il n'a jamais rechigné à y aller, après le décès de sa famille d'accueil, c'est bien en tant que prostitué. Pourtant, ce n'est pas le métier rêvé. Loin de là. Il a appris à rester sur ses gardes. A ne jamais se laisser approcher par un mac ou une autre personne susceptible de le tenir "prisonnier". Il a vu la réalité et les inégalités des travailleurs du sexe comme les plus aimables aiment à les appeler. Les insultes. La violence gratuite sous prétexte qu'ils font les trottoirs. Les nuits glacés pour revenir les mains vides. Les clientes pas toujours douces et prévenantes. Les policiers qui leur rient aux nez quand ils ont l'audace de demander de l'aide. Bon. Pas tous. Jessica par exemple est la seule que Daeho a pu faire confiance malgré les conflits engendrés. Mais oui. Une grande majorité. Toutefois, malgré tout ca. Malgré le tabou qui tourne autour des prostitués. Le coréen aimait ce métier. Et il l'aime toujours. Même si les choses seront plus faciles désormais. Plus légaux. Plus sécuritaire et mieux traité. Un soupir s'échappe d'entre ses lèvres et il reporte son attention sur Kobik, prend un air taquin, amusé. Car il sait que son amie trouvera le moyen de retourner sur le terrain, qu'importe l'arrêt donné :
- Te connaissant, tu y arriveras. A n'en point douter ! Tu peux avoir un caractère de cochon quand tu t'y mets.

Un rire léger traverse la barrière de ses chairs. Il se complaît à la taquiner. Cela a au moins le mérite de le faire penser à autre chose même si c'est seulement éphémère. Le temps d'une seconde. Le temps d'un instant avant les regrets retrouvés. La peine infligée. La douleur percée. Kobik lui retourne la question posée et il marque un silence. Une pause, hésitant à lui donner la réponse escomptée. Il ne lui a jamais parlé de son métier. Il hésite maintenant à lui avouer pour son nouveau poste. De peur, peut-être, d'être jugé. Comme il n'a jamais parlé de son plaisir à se vêtir en femme. A se maquiller. Parce qu'il a toujours autant de mal à l'accepter. Nuance. Il n'est pas prêt à l'accepter. Surtout maintenant que sa seule confidente à périt dans les profondeurs des flammes. Ses lèvres se pincent et il répond vaguement, portant ses iris sur le ciel, légèrement rougissant et à deux doigts de sangloter :
- Un mois ou deux. Je ne sais pas trop. J'avoue que je n'ai pas vraiment écouté les recommandations du médecin.

Juste de Lena, sa futur patronne. C'est suffisant. Ses épaules se haussent mais la conversation dérive bien vite sur ce qui s'est passé. La souffrance revient. Les souvenirs ressurgissent malgré sa capacité à ne pas craquer. A deverser sa souffrance malgré l'envie éprouvé. Il est heureux que Kobik à été là, pour les enfants. Il se dit qu'il aurait fait la même chose et cette simple pensée suffit à le propulser vers son échec. Son absence quand sa famille d'accueil tant aimé à été frappée. Il est heureux pour son amie. Il la trouve si courageuse mais il aurait aimé pouvoir revenir en arrière pour faire de même avec ses proches tué. Une boule se forme dans sa gorge nouée et il s'assoit. Il enlace ses jambes repliées de ses doigts. Kobik cherche à le rassurer, à lui faire prendre conscience que ce qu'il fait aussi pour les enfants est parfait. Tout aussi important mais il a du mal à y croire. Il laisse un énième soupir le traverser.
- Mui. Tu as sûrement raison. On va dire qu'on est tous deux des super-héros alors !

Cacher sa peine. Rejeter l'amertume et le regret si profondément caché. Non. Daeho ne veut pas inquiéter son amie et il hoche la tête lorsque cette dernière murmure de ne plus y penser. De voir le positif dans ce drame foudroyé.
- Ouais. N'y pensons plus. Tu sais quoi?

L'asiatique se redresse. Se lève presque aussitôt en une idée traversée. Sa blessure l'élance mais il décide de ne pas faire attention. Sa main vient malgré tout se poser instinctivement sur sa côte fragilisée et il regarde Kobik. Laisse un léger sourire le traverser, pour ne plus avoir à penser à cette souffrance dévorée, trop ancrée dans ses entrailles entremêlées.
- Et si on y entrait pour se rappeler de bons souvenirs? Je sais qu'on n'a pas le droit et que c'est dangereux mais j'en ai envie. Ça restera entre nous de toute façon et on n'y restera pas longtemps. Qu'est-ce que tu en penses?
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Sam 30 Nov - 23:12
You only have last chance u know?Oh ça oui, Daeho avait bien raison. Kobik était la pire des caractères de cochon quand elle le voulait et cette remarque fut accueillie avec cette tête d’ange qu’elle savait si bien faire. L’innocence à l’état pure, voilà ce qu’elle pouvait être parfois, mais un véritable petit diable quand elle se débarrassait de son auréole. On pourrait la croire avec de multiples personnalités pour ceux ne la connaissant pas, alors qu’elle avait juste cette tendance à être dans les extrêmes. La douceur même, l’amie toujours présente et la patience inébranlable, mais aussi le petit démon infatigable, prête à désobéir à un ordre pour se saisir d’une opportunité et pouvant faire la fête à en perdre la tête. Et pourtant, jamais elle ne plongeait dans la méchanceté gratuite, ayant toujours cette bienveillance si significative pour elle. Voir le voir à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, c’était sa façon de penser, préférant creuser pour trouver le bon même dans la pire des atrocités. Le monde partait en décadence et elle craignait de le voir s’effondrer si personne ne se mobilisait pour la moindre pensée positive.

— J’ai déjà tout mon plan en place pour convaincre mes supérieurs. J’ai juste besoin de leur faire se rendre compte que je vais dépérir si je reste chez moi.

Dans la comédie, la jeune femme mimait celle qui ne supportait déjà plus l’inactivité. Tel était le lourd fardeau de ceux ne pouvant jamais s’empêcher de penser. Son fardeau à elle, qu’elle allégeait en retrouvant des amis ou en allant courir, mais elle avait besoin de retrouver son quotidien. Ne pas se laisser submerger pas l’inactivité lui étant aussi fatale que la noyade. Elle en avait parlé à son médecin, mais ce dernier en avait eu que faire, menaçant la jeune femme des conséquences de sa précipitation. Alors elle avait fait sa filou, faisant moult promesse tout en croisant discrètement les doigts sous le bureau. Il n’était pas encore né celui la laissant sur le banc de touche.

Daeho semblait comme elle, à ne pas écouter le personnel de la santé. Elle en sourit, de l’entendre être vague quant à son interdiction de travailler. Si elle ne savait guère quel poste, il occupait, elle ne le lui demandait pas non plus. Si Kobik était curieuse, elle n’en était pas non plus à s’insinuer dans la vie des autres, tant qu’aucune porte n’était ouverte. Et puis elle avait compris comment fonctionnait son ami, et les mystères pouvant l’entourer. Elle lui avait toujours dit qu’il pouvait se confier sans crainte, mais jamais elle ne comptait le forcer. C’était à lui de voir.

— Et ça va, tes chefs ne te posent pas de problème pour reprendre quand tu veux ?

Si elle ne savait guère quel poste, il occupait, elle ne le lui demandait pas non plus. C’était bien pour ça qu’elle-même comptait le faire. Il devait bien avoir l’habitude au Shield avec les bourreaux du travail parfois présents.

Réconforter les amis, c’était aussi une chose que la jeune femme savait faire. Avec beaucoup de douceur, de geste, mais aussi de mots, elle refusait de laisser penser à mal, montrant toujours le bon côté. Si Daeho trouvait qu’elle était digne d’une héroïne pour les enfants, c’était l’inverse pour elle. Leurs vrais héros, c’était ceux présent au quotidien pour eux. Pas uniquement la personne venue les sauver pour disparaître ensuite. C’était ainsi qu’elle avait elle-même vu le personnel bienveillant de l’orphelinat quand elle était petite. Ces héros à elle, ce n’était en aucun cas les personnages de comics, livre ou films, mais bel et bien ceux ayant œuvré chaque jour pour l’éduquer et lui offrir la famille qu’elle avait eu.

Kobik fit alors sa petite tête d’intello. Si elle ne s’était pas dirigée vers le Shield, comédienne aurait été un très bon métier pour elle.

— Ah non, pas de sûrement. J’ai raison. Regarde, toi au moins tu peux dire comment ils vont alors que moi, je ne trouve même pas le temps de passer les voir.

Elle surjouait, mais elle ne voulait pas que son ami cherche à se dénigrer. C’était peut-être niais comme façon de voir les choses, mais elle avait toujours aimé être ainsi. Et tout comme on ne pouvait la laisser sur le banc de touche, on ne pouvait pas la changer par rapport à ça.

— Quoi ?

Simple question alors que Daeho se relevait. Non, elle ne savait pas quoi, mais elle n’allait pas tarder à le savoir, une certitude alors qu’une pointe de détermination semblait se montrer chez le jeune homme. Elle était encore assise par terre quand il lui suggéra de se rendre dans le bâtiment en ruine. Faisant mine de réfléchir, Kobik fit une moue.

— Pas le droit... Dangereux... Comment dire non ?

Elle se releva à son tour, tout sourire aux lèvres. Pour les coups fourrés, elle était toujours de la partie. Et puis si on venait à les surprendre, la jeune femme pouvait toujours sortir sa plaque et dire qu’elle faisait une inspection des lieux dans le cas où les consolidations de l’établissement auraient été fragilisées par la tempête. Un mensonge aussi gros que le dernier ouragan, mais tout à fait crédible selon elle.

— Allons-nous replonger en enfance. Pas sûre de pouvoir accéder de nouveau à ma chambre, mais je ne peux pas refuser une telle idée. Elle est démente.

Et elle leur changerait à tout deux les idées.  
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Petite particularité : S’il se trouve en colère, en une très grande colère, tout son corps peut s’enflammer mais encore une fois, il est immunisé uniquement par ses propres flammes. Les flammes extérieures et celles d’autrui ont autant d’impact sur lui que n’importe quel humain.  

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Sam 7 Mar - 10:20


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Un coup, laisse moi te dire quelque chose que tu sais déjà
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Tu vois ce que je veux dire ?


Parler, même d’autre chose, lui fait du bien. Du moins, un peu. Comme d’habitude, il cache sa peine, sa souffrance. Il la cache mais il en ressent encore chaque morsure. Le traumatisme est présent mais un ricanement s’échappe de la barrière de ses chairs quand Kobik affirme avoir déjà tout un plan en tête pour convaincre ses supérieurs. Cela ne l’étonne pas. Cela l’amuse en vérité. Là dessus, ils se ressemblent tellement et Daeho bascule légèrement sa nuque sur le côté. Il laisse quelques rayons du soleil le caresser. Un sourire étire ses lèvres bombées et il ricane à nouveau devant les mimiques de son amie. Mimiques qu’il serait bien capable de reproduire sous ses airs de diva finement calculé.
- Quelle comédienne ! Tu mérites l’oscar de l’année.

Mais oui. Il comprend. Il ne comprend que trop bien la difficulté de rester chez soi. Alité. Lui-même n’écoute pas les recommandations du médecin et il se fie uniquement à Lena et Jay, ses seuls patrons désormais. Il ne veut pas perdre leur confiance. Il ne veut pas perdre sa place, cette nouvelle place fraîchement acquise qui le détourne de la dangerosité de la rue. De la malveillance des mac. De la violence quasi-quotidienne que subit les prostitués, même s’il est le premier à accourir quand l’une de ses amies, voisine de trottoir lui demande de l’aider. Il est comme ça. Impulsif. Loyal et protecteur aussi quand cela concerne ses proches. Des proches rejetés, incompris comme lui au final. Il n’a pas réussi à protéger sa famille de cœur alors il s’entête à vouloir se rattraper. Quelque part. Il s’entête à ne pas reproduire deux fois la même erreur. Ses pensées divaguent et l’asiatique sursaute presque quand Kobik lui demande si ses chefs ne lui posent pas trop de problème concernant sa reprise du boulot. Une reprise qu’il compte bien reprendre bientôt, pour pallier l’ennui et la souffrance qui l’accapare depuis ce stupide incendie.
- Non ça va, ils sont plutôt cool. Après, je ne compte pas leur dire que j’ai encore mal. Je ne suis pas fou.

Lena serait fort capable de le ramener fissa chez lui, en lui sommant de se reposer. A cette pensée, Daeho sourit et laisse de plus belle un rire lui échapper. Lena en particulier se montre si maternel avec lui. Si compréhensible et protectrice. L’asiatique n’en a plus l’habitude. Pas depuis que sa maman et son papa de cœur ont péris dans cette incendie de grande envergure. Il en est touché cela dit. Son affection le touche, plus qu’il ne le dit et il ferme les paupières. Il replonge dans sa douleur, dans ses souvenirs. Un plus léger sourire traverse la barrière de ses chairs et il se mord les lèvres, essaye de croire son amie quand cette dernière cherche une fois de plus à le rassurer. A lui dire qu’il était présent à sa manière. Il n’y croit pas vraiment mais il soupire. Il hoche doucement la tête. Il veut soudain penser à autre chose et il se redresse. L’envie immédiate d’entrer dans l’orphelinat le prend et il en fait immédiatement part à Kobik dans l’espoir qu’elle le suive dans cette folie. Après tout. Cet établissement les avait accueilli avant. Avant qu’il ne sombre dans les flammes, ce qui a de quoi un peu trop raviver ses blessures. Ses blessures personnelles qui n’ont jamais guéri et dont il porte le fardeau silencieusement. Sa main se porte à son flanc et il dépasse la douleur ressentie pour se focaliser uniquement sur la jeune femme lorsque cette dernière, sans surprise, accepte avec un certain malice sa subite proposition.
- Je savais que tu approuverais !

Un clin d’oeil. Une complicité échangé alors que durant ce laps de temps, Daeho ne pense plus à ses problèmes. Parfait. Ses épaules s’abaissent et sa main se tend vers sa comparse pour l’aider à se lever. Désormais, il a hâte. Il a hâte d’entrer dans la bâtisse et ses pas le mènent d’emblée vers l’orphelinat en ruine. L’image est tellement horrible. La réalité est encore plus frappante de près et l’asiatique lève un regard vers les hauts murs calcinés. Il s'immobilise quelques instants pour les contempler. Son cœur se serre contre sa poitrine et il secoue vivement la tête pour chasser ses sombres pensées. Des pensées qu’il ne veut plus porter, durant quelques minutes au moins écoulées.
- Allons-y. Après vous très chère.

Une révérence exagérée. Daeho use consciemment de son air de diva pour alléger quelque peu l’atmosphère plombée. Oui. Il ne veut plus penser. Il ne veut plus sombrer dans le noir et c’est dans des pas vifs, agiles et motivés qu’il entre enfin dans l’établissement brisé. Etablissement qui ne ressemble plus vraiment à ce qu’ils ont connu, dévoré par la braise du sol au plafond. Noircis par les flammes qui l’ont enveloppées. Sinistre tableau dévoilé. Sombre spectacle alors qu’il écarquille les paupières en tournant sur lui-même pour l’observer.
- Whaw. Je préférai l’ancienne déco. Celle là me paraît d’un mauvais goût maintenant. Tu penses qu’on peut encore monter l’escalier? Il m’a l’air carrément en mauvais état le pauvre.
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Dim 12 Avr - 23:56
You only have last chance u know?La jeune femme sourit doucement. Elle était heureuse de tirer des sourires à Daeho avec ses pitreries. Il n’était pas le premier à lui dire qu’elle était une sacrée comédienne, alors que cela aurait pu être l’une de ses voies si ses pas ne l’avaient pas mené au Shield. Elle aimait faire tourner le monde avec sa propre vision, usant de mille et un argument pour obtenir gain de cause. Ses parents adoptifs étaient souvent tombés dans le panneau, à croire qu’ils n’avaient jamais appris avec qui ils avaient affaire. Ou alors ils avaient fait exprès pour ravir la petite blonde. Qu’importe, malgré les années, Kobik avait toujours mis un point d’honneur à partager son optimisme et il en fallait beaucoup pour lui faire perdre espoir.

— C’est chouette si tu as des patrons qui sont comme ça. Tu as l’air d’être bien tombé.

Car si l’agent semblait toujours voir le positif d’une situation, elle n’était ni aveugle, ni naïve. Elle savait que le monde ne faisait pas toujours des cadeaux et que les chanceux étaient bien plus rares qu’il ne le semblait. Il suffisait d’interroger le premier inconnu du coin de la rue, elle était certaine qu’il avait à se plaindre de ses supérieurs. Alors elle aimait évoquer ce qu’’elle caractérisait de “chouette”, laissant ainsi voir ce qui valait le coup d’être vue. Se concentrer sur ce qui était plaisant et non sur les points noirs de sa vie, même si ce n’était pas toujours simple. C’était ce qui la faisait être cette comédienne penchant dans le registre du comique plutôt que celui de la dramaturgie. Et pourtant, elle était tout aussi capable d’imiter Juliette pleurant l’exil de son Roméo que Timon dansant la vahiné devant les hyènes. En préférant nettement la seconde option.

Tout comme cette option de braver l’interdit en s’introduisant dans ce qu’il restait de l’orphelinat. Un sourire mutin était venu s’étirer sur les lèvres de la blonde qui accepta volontiers la main de Daeho pour se relever. Si elle pouvait encore transposer l’image des flammes sur ce qu’elle voyait, elle ne se laissait pas effrayée par cette vision. Si les incendies pouvaient être traumatisant, Kobik s’était concentrée sur les vies sauvées ce jour-là, sans faire fi des brûlures risquées et des râles de son médecin après un examen de ses voies respiratoires. Le jeu en avait largement valu la chandelle et, s’il fallait recommencer le lendemain, elle y serait retournée sans se poser la moindre question.

— Comme si le doute était permis. Tu sais que j’accepte la moindre connerie.

Ou alors elle ne s’appelait plus Kobik. Cette insouciance était son oxygène et elle avait besoin de se sentir libre de faire ce qu’elle voulait. Alors certes, elle restait toujours dans la légalité, le comble sinon, mais il n’y avait rien d’illégale à franchir cette porte si significative pour eux. L’enquête avait été bouclée depuis un bon moment déjà et le bâtiment était dans l’attente de rénovation, comme pas mal d’habilitations depuis que la météo avait fait des siennes.

— Je vous en remercie très cher.

Kobik avait mimé une révérence digne des grandes dames des siècles passées, juste avant de franchir la porte des lieux. Elle sentait une pointe d’adrénaline dans ses veines en franchissant le seuil. Les murs étaient noirs de suie et si l’odeur de brûler s’était dissipée, elle était pourtant bien présente dans les narines de la blonde. La mémoire de son corps était entrée en action alors que celle de son esprit essayait de visualiser la pièce vue avec ses yeux d’enfants. Elle ne pouvait pas se souvenir de sa première arrivée ici, alors qu’elle n’était qu’un nourrisson. C’était ce qu’on lui avait dit quand elle avait voulu en savoir plus sur ses origines. Cependant, pour le nombre de fois qu’elle avait franchi l’entrée, durant les nombreuses années passées ici, elle ne pouvait que se souvenir de la déco changeant selon les ans et des enfants courant partout.

La jeune femme se concentra un instant sur le fameux escalier. Elle se souvenait s’être questionnée sur la solidité de celui-ci après avoir dévoré les marches quatre par quatre pendant l’incendie, craignant qu’il ne tienne pas. Mais entre temps, elle pouvait voir qu’il avait été consolidé, par des piliers sous certaines marches, certainement pour permettre aux experts d’examiner les lieux sans passer aux travers.

— Si on y va doucement, je pense qu’on peut grimper à l’étage. On doit juste rester attentifs aux craquements qu’on peut entendre.

Tant qu’ils faisaient attention, cela devrait aller. D’ailleurs, elle s’était avancée pour tester la première marche avec son pied. Variant le poids dessus, elle écoutait la variation du grincement, même si en réalité elle n’avait aucune idée de ce que cela pouvait signifier.

— Je ne suis pas experte en bois, mais si on n'entend pas de gros “crac” on devrait pouvoir monter. Surtout que l’étage semblait plus épargné de mémoire.

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Petite particularité : S’il se trouve en colère, en une très grande colère, tout son corps peut s’enflammer mais encore une fois, il est immunisé uniquement par ses propres flammes. Les flammes extérieures et celles d’autrui ont autant d’impact sur lui que n’importe quel humain.  

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Dim 14 Juin - 16:13



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Jette moi juste la pierre
Tu vois ce que je veux dire ?


Oui. Sinistre tableau dévoilé, assisté. Adieu ce lieu chaud et accueillant où ils ont jadis arpenté. Du sol au plafond il n’en reste plus rien et Daeho grimace sous cette vérité éclatée. Son coeur se serre à cette pensée. Un soupir s’échappe de la barrière de ses chairs à des souvenirs dessinés qui ne pourront jamais se briser. C’est une évidence, l’orphelinat qu’ils ont connu n’existe plus et Hojin sent en lui le poids de la tristesse s’insinuer. Il aimait bien ce lieu. Jusqu’à ce qu’il accepte enfin d’être adopté, par cette ultime famille d'accueil adorée, aimée, il s’y sentait en sécurité et c’est fou de voir à quel point y retourner, dans cette espace dévorée, lui déchire le cœur à bien des façons sans qu’il ne tolère le montrer.

Ses yeux s’écarquillent sous la vision imposée. Ses mains s’amarrent sur ses hanches et sa voix glisse dans cette bâtisse où les flammes ont tout dévoré. Il ne regrette pas ce choix. Le choix de revenir ici et de frôler l’interdit comme il l’a si malicieusement proposé. Non. Mais ses muscles se tendent à ce spectacle imposé. Un frisson le parcourt et un souvenir plus enfoui le traverse. Le même qui ne veut pas le quitter. Des cris. Les siens. Des larmes. Les siennes à ces draps bombés, posés sur les corps de sa famille qu’il avait pourtant appris à aimer. Parfois - souvent en vérité - ils se demandent s’ils ont souffert. S’ils ont vu les flammes les envelopper. Les étouffer. Cette pensée le torture et il secoue la tête, oui, pour ne plus y penser. Pour ne plus y songer, de peur de craquer définitivement. Ce qu’il n’est pas prêt de laisser ça arriver. La tristesse et la colère se mêlent et il préfère alors porter son attention sur cet escalier. Il se demande si ce dernier supporterait leurs poids. L’envie de monter le transperce et il écoute attentivement la réponse de Kobik à ses côtés. Il approuve d’un hochement de tête muet. Ils peuvent toujours tenter et ses mains viennent à se frotter entre elles, laissant un fin sourire esquisser ses lèvres bombées :
- Tentons l’expérience ! Au pire des cas, l’un pourra toujours rattraper l’autre.

Oui. Ne plus y penser. Ne plus penser à ce souvenir qui jaillit en sa mémoire entravé. Il veut oublier. Il veut profiter de ce lieu qui les a accueilli depuis plusieurs années. C’est de l’inconscience, certes mais ils en ont besoin tout deux aussi pour avancer. Pour ne pas laisser la tristesse, l’ennui les traverser. Son cœur bat rapidement contre sa poitrine serrée. Il le sent qu’il s’emballe légèrement sous l’adrénaline formée. Son amie s’avance en première et il la suit de près. Il l’observe tâtonner la première fois pour tester sa fiabilité. Durant ce court instant, Daeho relève la tête et la penche légèrement vers l’étage dessiné, où seul un lourd silence règne, ce qui change radicalement des rires jadis éclatés.
- Tu veux que je monte en premier? Normalement, on dit les femmes d’abord mais je n’aimerai pas te voir tomber.

Un haussement d’épaule un peu mutin et amusé. Un léger rire traversé. Le jeune Hojin se mouve vers le dit escalier et examine à son tour sa stabilité. Il fait quelques mouvements du bout du pied. La marche craque bel et bien mais elle semble assez solide, oui, pour les supporter. Ils verront bien. Son cœur bat de plus belle contre sa poitrine et Daeho commence doucement à gravir l'escalier un peu noircis, pris de cette envie curieuse d'aller plus loin. Il prend garde de ne pas aller trop vite. De toute manière, son flanc l'en empêche et il pose une main dessus avec de poser l'autre sur la rampe cendrée pour garder un certain équilibre et ne pas tomber.
- Ça fais bizarre n'empêche. Quand je pense qu'on s'amusait à courir dessus pour échapper à la directrice quand on avait fais une bêtise.

Un rire léger le traverse et son regard se pose à nouveau vers l'étage approchée. Tant de souvenir dévoilés. Tant d'images dessinées alors qu'une vague tristesse et une certaine nostalgie se place plus encore dans son cœur serré. Sa gorge se noue à cette pensée. Un soupir est échappé et un mouvement de tête le ramène doucement sur terre, regardant cette fois en arrière sur sa camarade dressée sur sa lancée.
- Tout se passe bien derrière ? Rien à signaler?
Ⓒslytbitch.
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Lun 22 Juin - 12:01
You only have last chance u know?Revenir dans cette bâtisse, isolée par le silence marquant l’absence des enfants, cela créait une sorte de boule dans le creux de son estomac. Diverses images se succédaient une fois les portes franchies. Des images d’enfants riant aux éclats, fêtant un heureux événement, d’autres fois des larmes aux départs d’amis, et puis d’autres. Des images de brasiers dévorant les murs, d’une chaleur étouffante alors qu’elle s’était précipitée dans cet incendie en découvrant des victimes prises aux pièges. L’entièreté du bâtiment imposait un certain respect des lieux alors que la reconstruction se faisait attendre. De voir l’intérieur ainsi carbonisé, les murs fragilisés par les flammes et l’intervention de ceux s’étant battu pour en sauver la structure, cela lui donnait des frissons dans le dos. Avec le recul, elle se rendait compte de la folie dont elle avait fait preuve, des risques pris, mais elle ressentait aussi la fierté d’avoir aidé ces enfants. C’était ce qui lui permettait de fermer les yeux de le soir, ce qui l’avait fait rejoindre le Shield, que de se dire qu’elle agissait pour le bien de tous. Du moins, du mieux qu’elle le pouvait.

Alors que Daeho évoquait l’idée de monter, elle eut ce sourire qui ne la quittait que rarement en l’entendant émettre l’idée de rattraper celui qui tomberait. Ce qu’ils faisaient été dangereux, mais cela ne la faisait pas reculer. Elle voulait voir ce qui restait de ces souvenirs, essayer de voir ce qui serait sauvé ou non. L’orphelinat qu’ils avaient connu tout deux n’existeraient plus jamais et elle voulait graver des souvenirs de cette transition que les murs allaient connaître. D’ici quelques mois, années peut-être, un nouveau bâtiment ouvrira ses portes ici et peut-être sera-t-il si différent que Kobik aurait cette impression de n’y avoir jamais mis les pieds.

— Promis je te rattraperais. Et quant à moi, t’en fais pas, je ne suis plus à une chute près.

Elle n’était pas une casse-cou pour rien. Même chez elle, il lui était possible de manquer de se prendre une plante sur la tête à cause d’un faux mouvement. Ce qui était d’ailleurs très étrange alors qu’elle était bien plus agile en condition de travail. Un relâchement qu’elle se permettait quand elle était en civil certainement.

Mais cet escalier ne l’effrayait pas. S’il devait céder, et bien il céderait. De toute façon, un autre serait certainement construit à la place afin d’éviter tout accident par la suite. S’il semblait tenir pour l’heure, les grincements du bois pouvaient être inquiétant, sans pour autant l’inquiéter elle.

— Au pire s’il casse quand on est en haut, la hauteur n’est pas trop grande, on pourra se laisser tomber.

Ou trouver une autre issue, mais il n’y avait que peu de chance qu’ils soient tout deux bloqués. Ils auraient l’air beau sinon, à devoir appeler quelqu’un ou les secours pour les sortir de là. Mais heureusement, la bâtisse regorgeait d’astuce pour se déplacer et Kobik avait tellement fait la folle en ces lieux plus jeunes, qu’elle ne doutait pas de trouver un plan B.

Ainsi, elle laissa passer Daeho quand il le suggéra. Retourner cette forme de courtoise parfois controverser l’avait amusé et elle avait acquiescé. Kobik aurait pu contre-argumenter pour prendre elle-même le risque, mais de toute façon ils allaient monter tous les deux et à être derrière, elle pouvait rattraper le jeune homme.

Elle lui avait alors laissé quelques marches d’avance avant de lui emboiter le pas. Tâtant la marche à chaque fois, la blonde restait à l’affût des craquements plus ou moins important. Elle voulait avoir le temps de prévenir son ami si elle repérait quoi que ce soit et n’embêtait ainsi pas de parole inutile. Elle surveillait les pas de celui l’ayant devancé. Ses sens étaient en éveil, Kobik ne voulait pas se permettre la moindre erreur. Il n’y avait que quelques marches à gravir, rien d’insurmontable, mais elle savait le danger présent là où on ne s’y attendait le moins.

Ce fut les paroles de Daeho qui la tira de son écoute. Il traduisait sa pensée en évoquant la bizarrerie de la situation. Petite, elle n’avait jamais imaginé voir le bâtiment dans un tel état un jour. Pour elle, c’était impossible qu’il flanche alors qu’il permettait à tant d’enfants de vivre en l’absence d’une famille. Tous n’avaient pas la chance de tomber sur les parents fait pour eux et beaucoup faisaient d’innombrables allers et retours.

— On a beau voir de tout en grandissant, on n’arrive pas à se dire que tout peut s’envoler en fumée comme ça. Il y avait tellement de souvenirs ici. J’ai des fois l’impression que c’était encore hier qu’on commettait la plus grosse bêtise de notre vie, avant d’en trouver encore une plus grosse à faire.

Et si elle n’avait aucun souvenir de son arrivée, bien trop jeune pour cela, elle était restée suffisamment longtemps pour qu’une part d’elle appartienne encore à ces murs. C’était si étrange et si rassurant de savoir qu’une part de son passé était ici, mais c’était déchirant de voir tout cela réduit en poussière.

— Rien à signaler. Mais je suis surprise que le bâtiment ait tenu avec la tempête. Il a été tellement fragilisé, ils vont avoir du travail pour le remettre sur pied.

Quand l’ouragan avait frappé l’île, Kobik n’avait pas d’abord pensé à l’orphelinat. La logique voulait qu’il soit vide, mais quand elle l’avait vu encore debout, elle y voyait un signe de sa reconstruction. En tenant face à un tel déchaînement de violence de la nature, alors un jour il serait de nouveau empli du rire des enfants.

Heureusement, l’escalade de l’escalier ne fut pas longue. Après tout, il n’y avait qu’une poignée de mètres à franchir. L’étage avait été partiellement épargné, les flammes ayant avant tout dévoré le rez-de-chaussée. Du moins, était-ce ce dont elle se souvenait, alors que les murs étaient noircis par la suie. Si l’odeur de la fumée avait quitté les liens grâce aux intempéries, les dégâts étaient quant à eux toujours présents.

— Tu te souviens d’où était ta chambre ?
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You only have last chance u know? [Pv Daeho et Kobik]
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