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I didn't see that coming | ft. Russel
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Asami Ishiyama

Asami Ishiyama
Humain
More about you : I didn't see that coming | ft. Russel V6yxdrg
Codename : Asami, only.
Pouvoirs : Simple humaine, Asami possède tout de même quelques atouts :
- Maîtrise redoutable du self-defense,
- Conductrice émérite de tous types de locomation,
- Créatrice de génie, ce qui lui a permis, entre autres, de se munir d'une arme inventée de toutes pièces, un gant robotique qui envoie des décharges électriques d'une quantité de volts intensifiée selon son utilisation.
Emergence :
I didn't see that coming | ft. Russel Fonddr112 / 52 / 5I didn't see that coming | ft. Russel Fonddr11
Maitrise :
I didn't see that coming | ft. Russel Fonddr110 / 50 / 5I didn't see that coming | ft. Russel Fonddr11
Messages : 102
DCs : Toute une tribu.
Pseudo : Renescence.

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Sam 2 Mai - 13:36


I DIDN'T SEE THAT COMING
☆ ★ ☆
Un sourire un peu forcé se dessine sur les lèvres de la jeune femme qui porte les yeux sur son père. Fidèle à ce désir de garder unie ce qu’il reste de leur famille, Asami a accepté de suivre le patriarche fort déterminé à prendre part à cette journée « portes ouvertes ». Porte ouverte de quel genre de maison, on se demande ? Ah, telle est la question.  Il n’est en réalité même pas question d’une résidence ou d’une entreprise quelconque, mais de la Garde Rouge. Oui, vous avez bien entendu, et même la plus jeune Ishiyama a eu du mal à se faire à l’idée, mais c’est la vérité. Le QG situé au Sommet Olympien a décidé, le temps d’un week-end seulement, de laisser accès à quelques services de l’organisation au grand public de l’île. Forte de son succès depuis le soi-disant coup d’état du SHIELD – qu’Asami sait être monté de toutes pièces de source sûre – l’armée de la Dynastie décide d’accroître sa réputation de plus en plus positive en montrant à ce peuple tant chéri son fonctionnement. Du moins, sur quelques aspects, parce que ce n’est évidemment pas des niveaux inférieurs ou bien particuliers, comme la prison ou l’armurerie si on s’amuse à deviner, qui seront laissés accessibles à des civils. L’héritière retient un soupir de filtrer par ses lèvres quelque peu serrées, tandis qu’elle laisse son regard, presque malgré elle, parcourir l’endroit où elle se trouve. Elle aurait pu refuser, d’autant plus qu’elle n’a jamais vraiment masqué ses pensées négatives vis-à-vis de la Garde Rouge, mais elle ne tenait pas à briser le cœur d’Hiroshi. Les deux membres de la famille ne partagent guère plus de temps ensemble, et devant son insistance à vouloir fouler le sol de cette organisation qu’il adule tant, Asami n’a pas eu le courage à contester son souhait de visiter les locaux de la Garde. Et maintenant ? Maintenant elle se force à approuver de la tête ce tour guidé, bousculée par d’autres curieux qui n’arrêtent pas de faire fuser des interrogations diverses et variées sur le fonctionnement de l’armée. A croire que c’est aussi l’endroit pour recruter de jeunes excités de la vie.

Levant les yeux au ciel toutefois, la brune doit bien reconnaître qu’elle en profite quand même pour détailler l’endroit. Après tout, quitte à être ici, autant rendre l’enseignement, enjolivé très certainement, utile, quitte à ce qu’elle puisse glaner quelques informations qu’elle pourrait partager à Korra. Elle ne lui a pas encore dit, d’ailleurs, qu’elle serait au sein de la Garde Rouge avec Hiroshi aujourd’hui, de peur de provoquer la colère de son aimée qui a suffisamment souffert des plans tordus de Wanda. Néanmoins, dès que toute cette mascarade sera terminée, elle compte bien courir la retrouver pour lui faire part de la situation. En dépit de son effort pour son père, il est évident qu’Asami ne va pas se ranger du côté de la Garde et la Dynastie en un claquement de doigts. Pas après ce qu’ils ont fait à la personne qu’elle aime le plus au monde. « Cette loyauté… tu ne trouves pas ça merveilleux ma chérie ? » « Hmm ? » Perdue dans ses pensées, l’avocate est ramenée à la réalité lorsque l’homme de famille la tire par la manche et désigne les quelques soldats croisés du menton. Elle hausse un sourcil, peu convaincue par cette déclaration enflammée, mais hoche la tête malgré tout, afin de ne pas entrer dans une nouvelle prise de bec avec Hiroshi. Pas maintenant, c’est son jour, elle s’en est fait la promesse. « Ah oui, oui, impressionnant en effet » finit-elle par répondre, d’un manque de tonus assez remarqué, mais qui passera suffisamment pour le père contenté. Soufflant doucement, elle plisse les yeux tandis que le guide, vêtu de cet uniforme tant prisé par certains, tant honni par d’autres, annonce la suite du voyage : « Mesdames et Messieurs, nous allons maintenant nous rendre dans l’aile médicale de la Garde Rouge. » Il y a du blabla qui suit, qui ne concerne pas tant que ça Asami. Se lancer des louanges, dire que les soldats sont sans arrêt blessés suite à leurs confrontations avec les émergés, c’est bien beau mais ça va surtout bien deux minutes. Encore, si le guide énonçait les soins apportés à leurs êtres capturés, ça pourrait provoquer une petite hausse dans l’estime de la jeune femme. Mais c’est à peine s’ils sont mentionnés, et pour cause. Il y a un tel règne de la peur que les gens à pouvoirs ne peuvent être humanisés, au risque de rendre l’armée bien moins crédible.

Et pourtant, tandis qu’ils traversent tous des couloirs telle une foule de touristes un peu trop enthousiastes, Asami se demande comment ils peuvent assurer la sécurité des lieux alors que tout le monde peut y accéder. Si elle était une émergée martyrisée par la Garde Rouge, pour sûr, selon son état psychologique, qu’elle-même en profiterait pour se venger et effectuer un coup d’état en faisant exploser tout l’endroit. Mais la preuve que les être pourchassés sont bien plus hommes que ces gens armés, car ils ne sont pas là pour s’en prendre à des civils aujourd’hui. Encore que là journée est loin d’être terminée, mais eh, ce n’est pas en étant pessimiste qu’Asami a avancé dans la vie. « Et nous avons également tout un personnel spécialisé dans le maintien du bien-être de chacun de nos employés. Des infirmiers, des docteurs, mais aussi des psychologues, qui aident nos soldats à tenir le choc après des affrontements qui pourraient en traumatiser plus d’un. Mais grâce à notre personnel soignant, tout le monde va bien ! » Bon au moins, à défaut de se la jouer trop Rambo, ils réussissent le pari d’humaniser un tantinet les soldats des Magnus. Mais là encore, tout n’est que propagande aux yeux d’Asami, qui a du mal à croire à tout ce beau charabia. Ce n’est pas qu’elle n’essaye pas, c’est juste qu’après les mensonges éhontés rapportés par tous les médias de la bouche même de la Princesse, il lui est vraiment difficile d’avaler cette version parfaite du fonctionnement de la Garde Rouge. « D’ailleurs, une consultation a lieu en ce moment-même », poursuit le guide du jour. « Alors nous vous remercierons de ne pas trop faire de bruit ou de forcer les entrées dans nos salles de rendez-vous pour que les soins puissent se dérouler sans encombre. » Bon courage pour ça, songe la jeune femme alors qu’elle laisse ses iris détailler les portes fermées, quelle ironie, des fameuses salles de rendez-vous en question. Vu l’excitation de la foule, ce n’est pas gagné pour ne pas laisser filtrer des bruits assourdissants aux patients.

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Mar 7 Juil - 10:17


I DIDN'T SEE THAT COMING



Une porte ouverte? Quelle drôle d'idée. Non pas que je suis contre. Non. Enfin, je crois mais c'est un peu bizarre tout de même. Je veux dire. Depuis quand la Garde Rouge fait des portes ouvertes? Alors, qu'on se le dise. Je ne suis pas genre à juger. Je ne suis pas genre à rouspéter. Je ne suis pas genre tout court à... à... à être quoi déjà? Voilà que je ne sais plus. Voilà que je dois être un peu stressé. Perdu. D'ailleurs, es-ce que j'ai pris mon café ce matin? Non? Si? Et le café? euh, le chat, il a bien eu à manger? Bref. Pour ce coup là, je suis un peu sceptique quand même. Je ne sais pas comment l'expliquer. Il vaut mieux pas finalement que je tente de le faire sinon ça va encore partir de tout côté. Un sourire traverse mes lèvres et je me frotte les mains, je souffle un bon coup, je me prend les pieds dans mon bureau et bon sang que ça fais mal. Je grimace d'emblée. Elle commence fort cette journée. En tout cas, voilà que je me retrouve dans mon bureau. A attendre des patients pour montrer - je cite - le professionnalisme d'un psychologue au sein de l'organisation.

Psychologue. Parlons-en. Soupir. Parfois j'en viens à remettre en cause ce métier. Je veux dire. J'aime aider les gens. Vraiment. J'aime leur parler, essayer de comprendre leur maux, leur peur, leur peine. Enfin, tout ce qu'on attend d'un psychologue il me semble mais je ne sais pas. Il y a quelque chose en ce moment qui me rend hésitant sur mon choix de métier. Et bon sang, ma mère avait peut-être raison au final. Je ne suis pas fais pour ça. Je ne sais pas trop finalement. Non. Je ne sais décidément pas ce que je dois faire et ce que je dois penser. De tout ce qui a pu se passer. De tout ce qui se passe ici finalement. Trop de chose ne va pas. Et je ne parle pas spécialement de la fatigue accumulée. De cette pseudo porte ouverte qui me laisse pantois. Ni du linge que j'ai oublier de sécher. Le linge. Merde. Je l'avais complètement oublié. Et cette simple pensée suffit à me détourner complètement de ce que je voulais dire de base. Je suis fatigué. ça doit être ça. Allez Russel, on respire un bon coup et on fais une bonne impression même si franchement - on va pas se mentir - je ne suis pas spécialement ravi d'être là pour une fois. Non, je ne sais pas. C'est pas la forme et les pensées fusent dans ma tête déjà bien embrouillée.
- Bonjour. Asseyez-vous, je vous prie. Café? Thé?

Est-ce que j'en ai déjà? Du café? Maladroitement, je regarde de tout côté. Je ne peux m'empêcher de lâcher un ricanement ô combien nerveux et oh. Dit donc, mon nouveau patient n'a pas l'air de vouloir rigoler. Soupir. C'est peut-être ça qui me lasse à force. De vouloir tout faire bien et de ne jamais parvenir à soigner mes patients. Est-ce que je suis déprimé? Un peu. Non. Non, non. Ah non. Je dois me reprendre. Ma question reste cependant sans réponse et je ne peux m'empêcher de soupirer. Est-ce que j'ai pris moi-même mon café? Je me suis pas déjà poser la question? Non, cerveau. Tu restes concentré. Mon regard se pose sur mon patient et ce dernier semble nerveux au point de taper du pied. Ca commence bien. Il est où son dossier? Sur mon bureau? Je devrais peut-être un jour commencer à ranger. Trop de dossiers s'accumulent et me voilà à farfouiller dans mes papiers pour le trouver. Ca y est ! Je l'ai ! Ah non, ce n'est pas celui là. Et mon patient qui s'impatiente et commence à soupirer. Vivement cette fin de journée. Soudain, un éclat de joie m'illumine et je redresse fièrement le dossier qui était caché parmi tant d'autres dans cette pile que oui, je dois impérativement ranger.
- Nous allons pouvoir commencer !

Ou pas. Une fois de plus, mon patient reste de marbre et se contente de me fixer. Il n'a vraiment pas l'air très en forme lui aussi. Je le sens tendu et je ne saurai l'expliquer mais j'ai la désagréable impression qu'une atmosphère pesante règne dans mon bureau. C'est peut-être moi. Bon, bon, bon. Tient, il y a du monde derrière la porte. J'entend une voix. Pas comme Jeanne D'arc mais une voix quand même. Ca doit être la énième visite qui a commencer. Bon, on va éviter de penser. On va éviter de se laisser distraire et je prend une grande inspiration pour me donner toute la chance - ou non - de me concentrer. Surtout que mon patient commence à bouger, à gigoter sur sa chaise et à marmonner, ce qui me fait plisser des yeux tellement j'ai du mal à l'entendre. Non, que je ne l'entend pas tout court en fait.
- Vous disiez quelque chose?

"Bande d’hypocrite. Sales chiens du gouvernement. Vous allez payer. Vous allez tous payer."

Euh. Ok. Hum. J'ai bien entendu? Non parce que là je ne sais plus quoi dire. Est-ce que j'ai bien entendu? Non parce que ça m'avait pas l'air pas très sympathique. Un peu surpris. Beaucoup je dois dire. Je reste immobile quelques instants. Je le regarde se tendre d'autant plus. Son regard m'assassine presque et je retiens mon souffle, pour rester professionnel et posé malgré la menace proclamée.

- Pourquoi dîtes-vous cela? Est-ce que vous avez vécu un traumatisme récent? Une chose que vous voudriez parler. Parlez sans peur. Tout ce qui se dira ici, restera ici. Vous pouvez compter sur ma discrétion.

"T'as bien compris connard. Vous allez tous crever. J'ai attendu ce moment depuis tellement longtemps. Je ne peux plus faire machine arrière."

Quand je dis que cette journée, n'étais pas une bonne journée. Mon cœur bat plus rapidement contre ma poitrine. Mon sourire disparaît de mes lèvres crispées et je dois dire que le temps semble soudain se mettre au ralenti alors qu'il suffit d'une seconde pour que tout se trouve chambouler. Pour dire la vérité, je n'ai rien vu venir. Ni ce geste rapide et mesuré. Ni cette arme qui se trouve maintenant dressée sous le coin de mon nez. Une arme. Bon sang. Mes yeux s'écarquillent. D'emblée, je recule, je lâche le dossier mais il est trop tard pour dire quoi que ce soit qu'un coup est partit. Puis un deuxième. BON SANG. Mon premier réflexe est de me baisser. Apparemment c'est un très bon réflexe car je ne ressens aucune douleur qui pourrait m'indiquer que j'ai été touché. J'ai du mal à réaliser. J'ai du mal à comprendre que oui - mon dit patient - est littéralement en train d'attaquer. Je le sens se lever. Je l'entend marcher et je cris pour que quelqu'un m'entende, car là, nous avons vraiment un très gros problème à régler.
- SECURITE !
Ⓒslythbitch.
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