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/!\HOT/!\ Let's finish the job ! | Myron
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Nikki Ren

Nikki Ren
Mutant
More about you : /!\HOT/!\ Let's finish the job ! | Myron Giphy
Codename : Pitch Black
Pouvoirs : Ailes noires comme la suie : Ni un ange, ni déchu ni envoyé par le paradis. Les ailes, longues de plus de 5 mètres, se déploient littéralement depuis son dos. Celle-ci sont rétractables, mais au prix d'une douleur sans équivoque. Nikki peut ainsi voler sans se fatiguer pendant plusieurs heures d'affilée. Ses ailes lui permettent également de porter des poids alourdis, jusqu'à 70kg.

Aerokinésie : son étrange mutation lui permet également de contrôler le vent et l'air.

/!\HOT/!\ Let's finish the job ! | Myron Tumblr_nxy6yb1IbI1qieaoio6_250
Emergence :
/!\HOT/!\ Let's finish the job ! | Myron Fonddr115 / 55 / 5/!\HOT/!\ Let's finish the job ! | Myron Fonddr11
Maitrise :
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Messages : 430
DCs : Skye & Aelys & Kaine & Aidan & Gwen & Avery & Klaus & Matthew & Heather & Isaac & Luke & Haiden
Pseudo : Renescence

https://houseofm.forumactif.org/t1140-nikki-ren-i-can-be-nice-sometimes https://houseofm.forumactif.org/t1095-nikki-flying-isn-t-always-

Mer 21 Déc - 18:35

Let's finish the job !

Hail Hydra ! Elle rehaussa ses lunettes, sa pile de document à la main. Tournant son regard vers son collègue, qui se leva de son bureau pour aller se chercher son café à la machine, à l'heure habituelle. Elle jeta un coup d'oeil à sa montre, un rictus se dessinant sur ses lèvres. Pile à l'heure. 15h35. Comme tous les jours depuis 1 mois qu'elle avait infiltré la petite boîte sur Genosha, monsieur JePrendsMonCafé abandonnait tout travail en cours pour se requinquer. Vérifiant qu'il n'y avait personne derrière elle, Nikki envoya un discret texto à son complice pour qu'il se ramène et fasse son boulot. Pendant ce temps, elle, elle se poserait tranquillement au bureau de leur cible et récupérait les informations requises, toutes stockées sur un seul ordinateur dans un seul fichier. Stupide, d'ailleurs, de pas mieux se protéger quand on possédait des données d'une certaine valeur. Nikki était devenue une habituée à force, et à chaque fois elle s'étonnait de ce trop de confiance en ces entrepreneurs qui croyaient encore avoir le contrôle de ce qu'il faisait, de leur travail. Ah, s'il se doutait. Hydra était partout, prêt à prendre le nécessaire. Et désormais, avec Myron dans les parages, tout ceci allait toucher à sa fin.

Parce que c'était de ça dont il était question ce jour. L’apothéose de ce pourquoi Nikki travaillait d'arrache pied depuis un mois. Pendant qu'elle connecterait sa clé magique pour récupérer les données souhaitées, Myron se faufilerait tranquillement dans l'entreprise et ferait sa jolie affaire avec l'accro du café. Dire que c'était le fait qu'il soit trop horlogé qui allait mener à sa perte. Peut-être que s'il avait été moins prévisible, peut-être que sa vie aurait pu être reconsidérée. La Ren lâcha un soupir tandis qu'elle posait sa pile de dossiers pour s'asseoir prestement devant le bureau. Elle ne tuait pas, pas vraiment, sauf si nécessaire dirons-nous. Elle n'appréciait pas forcément de savoir que certaines de ses missions menaient inéluctablement à des morts. C'était comme ça, elle ne remettait rien en cause. Elle se contentait de pêcher des informations et rentrait à la base. Et après, elle s'offrait du bon temps, pour oublier que ce qu'elle faisait ferait certainement honte à sa petite soeur si cette dernière l'apprenait. L'asiatique ferma les yeux, quelques secondes, s'insufflant une gifle mentale pour se reprendre en main. Pas question de songer à ses états-d'âmes. Qu'elle fasse ce pourquoi elle était douée et point barre. Alors, furtivement, elle récupéra la clé USB qu'elle avait glissé dans son soutien gorge, faute d'avoir des poches et de se balader avec son sac à main, qu'elle brancha aussitôt à l'appareil voulu. Puis elle patienta, poussant quelques clics, attendant que la barre de chargement atteigne les 100%.

Quelques minutes et l'affaire est réglée. Allez, vite, Nikki débranche et remet sa clé USB là où elle reposait depuis ce matin. Reboutonnant sa chemise, elle se leva et quitta prestement la pièce, non sans lancer une oeillade à un collègue au passage. Ce con. Il n'avait d'yeux que pour son cul. S'il croyait que c'était passé inaperçu, c'était râpé. Mais pendant qu'il regardait son derrière, au moins ne se disait-il pas que Nikki n'avait pas l'air que d'une cruche. Ca arrangeait les choses en un sens. Elle traversa un couloir, checkant sa montre. Elle était dans les temps. Y avait plus qu'à espérer que Myron ait fait sa part du boulot. Pas question qu'elle ait des emmerdes à cause de ce mec s'il y avait une broutille quelque part. Elle passa devant la machine à café. Haussant un sourcil, elle regarda la trace du liquide brun se répandre sur le sol à partir d'un gobelet renversé. Bien. Elle ne savait pas où était sa cible ou son collègue, mais elle supposait que tout allait bien dans le meilleur des mondes. Finalement, elle continua de marcher et atteignit l'accueil de la boîte, le réceptionniste au téléphone. Elle lui décocha son plus beau sourire, désignant son paquet de cigarette qu'elle avait pris dans la poche d'une veste d'un collègue. L'agent crétin numéro 3 lui sourit et lui fit un petit signe de la main, observant les jolies formes de Nikki avant de se reconcentrer sur l'appel. Pendant ce temps, adossée à la porte extérieure de l'entreprise, Nikki attendait, consultant de temps en temps sa montre. Et enfin il se manifesta, l'air même pas essoufflé. L'Agent d'Hydra eut un mince sourire en reconnaissant son collègue, tirant une taffe pas forcément nécessaire :« T'as pu terminer le dossier ? » Il comprendrait. Elle n'allait quand même pas demander clairement s'il avait buté quelqu'un.

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Mer 21 Déc - 19:32
Je me grille une petite cigarette au volant de la voiture. Soupirant. Encore et toujours. Quoique je fasse, j’ai l’impression que je me retrouve systématiquement en train de soupirer parce que je m’emmerde. Bon, là, c’est pas spécialement ça le problème. C’est les fringues que je porte. Je sais que c’est pour le boulot, que dans les détails, il faut que je me fasse passer pour un garçon de courses qui vient livrer un paquet, mais franchement… Déjà que le boulot doit être assez pénible en l’état, les mecs sont forcés de mettre des immondices pareils à longueur de journée. Et cette casquette ridicule… Heureusement que j’ai pensé aux fringues de rechange et que j’ai pu garder mon jean. En plus, le plan est simple. Rentrer, tuer un type, ressortir et se barrer avec Nikki. Je tire une nouvelle latte avant de cracher la fumée en faisant des cercles. J’ai pas tellement à me plaindre, cela dit. J’interviens seulement maintenant. La donzelle, ça fait un mois qu’elle est infiltrée dans cette boîte de merde. J’espère qu’elle en ressortira avec la même odeur qu’elle y est entrée, du coup. Mais c’est une pro. Et moi aussi. J’entends mon portable vibré sur le siège passagé, je l’attrape d’une main. Mon signal.

Tout doit s’enchaîner très vite. Apparemment, le mec est réglé comme une montre suisse. J’espère qu’il en a aussi la gueule, ça sera une satisfaction de plus pour l’éliminer de la surface de la terre. Non pas que le buter ne soit pas une partie de plaisir, ça c’est entendu, mais bon. Un petit extra fait jamais de mal. Je sors de la bagnole avec un colis en carton - presque vide - sous le bras, au nom du patron de la boîte. J’ai un badge accroché à mon veston jaune pisse et ma casquette vissée sur le crâne. Je sors de la ruelle rapidement, avant de faire quelques mètres et de pénétrer l’établissement pour me diriger d’un pas sûr en direction de la secrétaire. Arrivé à sa hauteur, je hausse les sourcils. Elle est au téléphone. Merde. Généralement, avec ce genre de connes, ça peut durer des heures. Sauf que je n’ai que quelques minutes à peine. Elle traîne. Et vas-y que j’te parle de shopping, et de mon petit ami qui rentre tard, et de la sortie de Samedi qui était tellement incroyable que je voudrais la refaire. Mais ferme ta gueule, connasse ! Faut que je fasse quelque chose.

J’attire son attention d’un grand mouvement de bras jusqu’à ce qu’elle fixe le carton. Subtilement, ma main vient se poser sur le libellé, et je crois que c’est le nom de son patron qui la fait réagir. Elle raccroche quelques secondes après avant de vérifier mon badge et de scanner le code barre de livraison. Je ne transpire même pas. C’était pas mon job de pirater les serveurs pour faire entrer ce faux colis dans les données de la boîte et je fais confiance à Hydra pour avoir organisé ça correctement. On est quand même pas une bande de glands. Elle finit par m’indiquer l’endroit où je dois me diriger, et je file directement. C’est que ça a duré, ce petit interlude. J’espère arriver à temps.

Je mets quelques secondes à atteindre le couloir où se trouve la fameuse machine à café. Vérifiant rapidement l’intérieur des toilettes, je referme ensuite la porte et me tourne vers ma proie. Et elle est là cette conne. Putain, elle avait raison la donzelle. Du papier à musique, ce type. Il est là, il sirote tranquillement son expresso. Il se doute pas de ce qui lui pend au nez. Je vérifie autour. Personne. Parfait. Ca va être encore plus simple que ce que j’imaginais. Je m’approche d’un pas lent. Il me jette un oeil, mais avec mes fringues de coursiers, il retourne rapidement à son café. C’est dingue à quel point les mecs de ce genre en ont rien à foutre des petites gens. Pour lui, je ne suis déjà qu’un souvenir. Une poussière dans sa journée longue et monotone. Un grain de sable au milieu d’un désert d’habitudes répétées jour après jour jusqu’à la fin. Mais pour moi… Il est une cible. Et sa fin… C’est maintenant.

Au moment où je suis derrière lui, je lâche le carton. Il n’a pas encore touché le sol que j’ai saisi son crâne. D’une pression violente et sèche, sa nuque se brise entre mes doigts alors que je souris doucement. Il s’effondre mais je le retiens pour éviter le bruit. Sa tasse de café a roulé au sol. Ca a à peine laissé une trace. Il vient de perdre sa vie, et tout ce qu’il reste, c’est une petite tâche brune sur une moquette grisâtre… Je le dépose au sol, prends le carton, le cale sur sa poitrine. Puis, aussi vite qu’il m’est possible de le faire, je traîne le cadavre jusqu’aux toilettes, au bout du couloir. J’ouvre la porte avec le coude. Je le fais entrer, avant d’ouvrir une des cabines et de déposer son corps encore mou sur la lunette des chiottes. Ce qui est intéressant, c’est que dans ce genre de boîtes, les cabines susnommées ont des murs qui ne vont pas jusqu’au plafond. Ca va nous faire gagner un peu de temps. J’essaie tant bien que mal de plier le corps pour éviter que les pieds ne dépassent. Ca me prend une bonne minute, parce qu’il est quand même pas minuscule, ce mec. Puis, quand il tient à peu près en place, je verrouille le loquet et je lance le carton par-dessus la porte avant de m’y hisser pour suivre le même chemin. Une fois de l’autre côté, je m’étire. Ca fait du bien, une mission qui se déroule sans accroc. Il reste plus que la touche finale. Et je dois dire que j’en suis assez fier, parce que c’est mon idée.

J’ouvre le carton supposément vide et en sors un rouleau de scotch et une pancarte “ Toilette hors service ” que j’accroche à la porte de la cabine contenant le maccabée. Comme ça, même si tout le monde se demande où est passé le type, personne ne commencera par chercher ici. Je finis par jeter à la poubelle le reste du scotch et le carton que je viens de mettre en morceaux, avant de ressortir des toilettes aussi discrètement que j’en suis entré. Ni vu, ni connu. J’observe les alentours, et je vois Nikki, de dos, qui est en train de sortir dans le hall pour rejoindre l’extérieur. Je m’arrête quelques secondes pour la regarder. Ce tailleur et cette chemise, ça lui fait une silhouette de rêve. Encore plus que d’habitude, je veux dire. Ca échauffe les sangs. Mais bon, c’est pas le moment de penser à ce genre de choses. Je lui emboîte le pas, et au moment où je vais pour sortir du bâtiment, je reviens sur mes pas pour retourner voir la secrétaire. D’un sourire désarmant, je me penche.

“- Excusez-moi, j’ai failli oublier. Vous n’auriez pas le reçu ? Je dois le montrer à mon boss pour qu’il puisse vérifier que la livraison à bien eu lieu. Vous savez ce que c’est…

Avec un air entendu, je soupire. Encore une fois. Elle m’adresse un regard complice et me tend un petit morceau de papier. Je la remercie et m’en vais finalement pour retrouver ma collègue à l’extérieur. Elle est adossée au mur, un peu plus loin, en train de s’en griller une alors que personnellement, c’est plutôt elle que j’aurais envie de passer à la broche. Je secoue la tête et lui sourit quand elle m’invective. Je réponds d’un ton neutre.

“- Salut donzelle. Et pour te répondre… Evidemment. Simple comme bonjour. La voiture est garée là-bas. On a pas intérêt à traîner. Si ce mec est aussi prévisible que tu me l’as dit, ils vont pas tarder à le chercher. Même si je nous ai fait gagner un peu de temps, on ferait mieux de se casser.

Je ne lui demande pas si elle a réussi. Je sais que oui. Elle connait son taf mieux que moi et j’ai tendance à faire confiance aux gens qui maîtrise un domaine d’expertise où je ne suis que débutant. Je lui désigne la ruelle d’un mouvement de tête avant que nous ne commencions à marcher côte à côte, sans un mot de plus. Puis, finalement, mon esprit taquin reprend le dessus et je me penche à son oreille pour murmurer.

“- Tuer un fonctionnaire, c’est jamais très compliqué, tu sais. Et, au fait… Tu devrais remettre ce tailleur au QG, de temps en temps. Et la chemise. Ca te fait un cul d’enfer et c’est vraiment pas désagréable à l’oeil…

Je me redresse en lâchant un petit rire, avant de chercher mon propre paquet de clopes dans une de mes poches.
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Nikki Ren

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Aerokinésie : son étrange mutation lui permet également de contrôler le vent et l'air.

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Sam 24 Déc - 17:27

Let's finish the job !

Hail Hydra ! Pile dans les temps. Elle n'en fut même pas surprise, haussant à peine un sourcil en le voyant se manifester à coup de "salut donzelle", prêt à déguerpir en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Avec son sourire, même pas besoin de lui demander s'il avait réussi. Mais c'était plus fort qu'elle. Nikki faisant pas dans la branche de l'assassinat, elle demandait quand même, histoire de. Peut-être qu'un jour elle progressera, qui sait. C'est pas son délire mais... au moins, les missions seraient peut-être plus palpitantes. Mais à chaque fois qu'elle se disait ça, elle pensait à sa cadette, et un pincement au cœur la retenait d'aller plus loin dans ses réflexions. Si un jour elle se faisait découvrir par April... elle savait que les Ren n'en réchapperaient pas. Et Nikki n'osait imaginer l'air de dégoût apparaître sur le visage de sa soeur si en plus elle apprenait qu'elle tuait des gens pour Hydra. Ouais... restons en à l'espionnage pour l'instant. Tout ceci lui convenait très bien. Elle gérait cette partie là. Elle avait peut-être l'air moins bad-ass que Myron, l'air moins dangereux sans une arme sur elle, mais elle s'en sortait pas mal l'asiatique. Et puis, elle avait rien à envier aux autres.

Elle tira une dernière taff sur sa clope avant de la jeter tranquillement sur la chaussée, encore à moitié fumante. Un coup d'oeil à Myron, un petit hochement de tête entendu. Bien sûr qu'il avait réussi. A l'entendre, tuer quelqu'un ça revenait au même qu'à pisser dans la cuvette des WC. Pour un mec comme lui, ça devait même être plus simple à faire tiens. A cette pensée, un petit sourire lui échappa, et elle croisa le regard de son collègue. Elle ouvrit la marche, sur les conseils de son partenaire. Il lui demandait pas si ça allait. Il était pas comme elle. Peut-être même que ça l'intéressait pas. Après tout, si leurs missions se complétait pour n'en former qu'une, leurs objectifs restaient relativement différents. Et puis, si l'un foirait, c'était pas la faute de l'autre tant qu'on ramenait ce qui était voulu aux têtes d'Hydra. Alors, on faisait comme ça, point barre. Et puis, il suffisait de voir Myron se pencher d'un air plus qu'entendu vers elle pour lui susurrer des mots doux à l'oreille pour comprendre, qu'effectivement, le bon gentilhomme avait des pensées bien plus précises dans sa tête. Sans s'en offusquer, Nikki posa une main sur la poitrine de l'homme et le repoussa sans douceur, non sans s'agripper à lui au passage. « Doucement beau-gosse. Déjà fuyons cette boîte de malheur. J'ai pas envie de me taper des heures supp' à force de jouer l'employée du mois. Et je te dis pas, la clé USB, sous ma chemise là, elle me démange mais à un point... Faudrait que je l'enlève si tu permets. Mais pas dans la rue. Trouble à l'ordre publique, tu vois le truc ? Très peu pour moi. »

Des oreilles indiscrètes auraient pu rougir de tels propos sortant de la bouche d'une femme. Mais entre Myron et Nikki, c'était comme ça depuis le début. Ils se cherchaient mutuellement, une véritable attirance physique les liant l'un à l'autre. Ouais, c'était purement physique entre eux, et ça leur allait bien. Même que des fois, les deux se prenaient la tête. Ils s'appréciaient pour leurs prouesses au lit, et ça leur convenait bien. Nikki, elle s'embêtait pas avec les sentiments. Et si jamais ça en venait à déraper, elle aurait vite fait de mettre un terme à leur relation. Mais là, en l'occurrence, le bon temps ils en avaient tous les deux besoins. Et bon sang, rester pendant un mois à se faire reluquer par des crétins en costard bon-marché, ça avait un peu frustré l'asiatique qui ne demandait qu'à se sortir de là. Ni une ni deux, ils rejoignirent donc la voiture, Nikki ouvrant la marche la démarche assurée, le tailleur de celle-ci la dérangeant. Elle posa sa main sur le capot de la bagnole, et lança une œillade faussement sensuelle à son partenaire, caressant la tôle de l'automobile tout en demandant : « Je te laisse conduire, j'imagine ? Après tout, un mec comme toi, j'imagine que ça aime avoir la main sur son bel étalon. » Elle éclata de rire en lâchant ça, aussi prude et douce que l'avait été Myron quelques minutes auparavant. Puis elle grimpa dans la voiture, faisant claquer sa portière et se dépêchant d'ouvrir la vitre tandis que son collègue démarrait en trombe. Putain. Enfin. C'était pas trop tôt. Et ils étaient sur la route depuis à peine quelques minutes que Nikki se saisit brutalement de ses lunettes, s'en débarrassant avec une grimace sur le visage. Elle la jeta sans façon par la fenêtre de la portière, et lâcha un petit cri de contentement et d'excitation, bien trop ravie d'en avoir enfin terminé avec cette mission longue et chiante à mourir. « Yaouuuuuuh ! J'espère que cette clé USB en vaut la peine, ça vient de tuer un mois de ma vie. » Et sans autre manière, elle déboutonna son chemisier et en sortit la fameuse clé, sous le regard appréciateur de Myron. Elle lui adressa un nouveau rictus, fidèle à elle-même tandis qu'elle se penchait vers la banquette arrière pour récupérer le sac à dos qu'il attendait avec toutes ses affaires.

Elle se remit rapidement sur le siège avant. Il est vrai qu'elle n'avait pas mis sa ceinture, et avait surtout dû offrir une vue plaisante au conducteur. Mais elle s'en fichait. Elle avait même rajouté un déhanchement pour la forme, tandis qu'elle avait récupéré son sac. Et maintenant elle l'ouvrait, farfouillant à l'intérieur pour y trouver une petit trousse protégée par une matière solide. Hacking tout ça... fallait des matières capables de protéger le matériel informatique. A l'intérieur se trouvait sa tablette, et elle y glissa sa clé, ne cherchant même pas à s'assurer qu'elle avait bien tout récupéré. Elle en était persuadée. Et même si elle vérifierait bien pour la forme plus tard, là en l'occurrence, elle avait vraiment pas envie de renter au QG d'Hydra, alors que les deux Agents étaient libérés de leur mission et libres comme l'air sur la route. Alors elle glissa la clé USB à l'intérieur et balança le tout dans la poche centrale du sac, remettant ce dernier à ses pieds. Des vêtements plus appréciables l'attendait, mais elle sentait que ce serait pas franchement utile de les enfiler dans la minute. Après tout, elle était avec Myron non ? Alors elle se redressa un peu de son siège, posant un main sur le cuir sur lequel reposait le buste de Myron, tandis qu'elle se penchait en avant vers lui, murmurant au creux de son oreille à son tour : « Dis-moi, t'as une furieuse envie d'aller au QG ou ça te dit qu'on profite de notre temps libre pour autre chose ? Pis j'veux pas dire mais... » Elle se lécha les babines en riant, s'interrompant quelques secondes pour jauger l'état de son partenaire avant de reprendre : « Ta tenue de livreur sous-payé me fait fondre. » Et en disant cela, elle attrapa sa casquette, qu'elle balança par la fenêtre de Myron, éclatant d'un rire franc et aguicheur.


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Dim 25 Déc - 2:36
Trouble à l’ordre public ? Et alors ? Nous sommes déjà deux criminels, alors un délit de plus ou de moins… Mais elle a pas tort, en un sens. Moi aussi, ça me gonfle vraiment de porter ces fringues de merde. J’ai déjà du mal à m’imaginer vivre à l’intérieur, alors baiser dedans… Très peu pour moi. Cela dit, elle a toujours été comme ça Nikki. On a toujours été comme ça. Enclins à se sauter dessus à tout moment. Juste pour le plaisir de pouvoir se libérer. Juste un exutoire bienvenu. Et pour moi, c’est même thérapeutique. Avant de rencontrer Nikki, j’arrivais pas à passer une nuit entière sans être réveillé. Maintenant…  C’est toujours le cas, mais les nuits que je passe après m’être défoulé avec la jeune asiatique sont un peu plus calmes. J’arrive enfin à dormir. Mais ça, pas question qu’elle le sache. J’ai pas envie que notre relation devienne autre chose que du sexe. D’autant plus qu’on a beau s’entendre physiquement - voire même plus que s’entendre, puisque j’ai l’impression que dès qu’on se voit, on se sauterait dessus -, mentalement c’est loin d’être la même chose. La plupart du temps. On reste chacun de notre côté, on ne partage pas, on échange pas. Excepté des fluides vitaux.

On arrive à la voiture. Je reluque toujours sa silhouette. Elle caresse la voiture délicatement et son regard est… Je me mordille la lèvre avant de m’approcher d’elle pour lui murmurer.

“- Tu n’as pas tout à fait tort… Mais n’oublie pas qu’au final, c’est moi l’étalon…

J’entre dans la caisse en même temps qu’elle, et on a à peine le temps d’ouvrir les vitres que ma main se referme autour du volant, l’autre sur le levier de vitesse. Et je démarre. Brutalement, sans détour. Il est temps de déguerpir d’ici. Cette ville pue vraiment la mort, et j’imagine qu’après un mois dans cette boîte, Nikki a envie de se barrer rapidement. Elle fait une remarque sur la clé USB qu’elle a récupéré et je réplique.

“- Ca a aussi tué un fonctionnaire. Mais bon, c’est moins grave.

Elle déboutonne son chemisier. Je suis surpris une seconde, avant de comprendre qu’elle vient juste d’extirper la clé de sa poitrine et qu’elle se penche pour attraper son sac à l‘arrière. Quittant la route des yeux une seconde, je me délecte du spectacle, un petit sourire aux lèvres. Aguicheuse, cette nana. Et ce petit déhanché. Je suis sûr qu’elle l’a fait exprès. Je reviens sur la route après qu’elle ait constaté que je la fixais. Il faut que je lui fasse comprendre que je vois ces gestes. Ces provocations. Elle est en train de me chauffer. Mais aujourd’hui, c’est un peu différent de d’habitude. Aujourd’hui, j’ai un manque à combler. Ca fait un mois que j’ai pas revu Nikki de manière biblique et je dois avouer que ça m’a manqué. D’autant plus qu’elle est la seule partenaire que j’ai. Les autres sont trop prudes. Trop peureuses. Ou me trouvent trop casse-couille. Je peux le comprendre, mais du coup, les attentions de la jeune femme ont un effet décuplé.

Je lui rends son sourire. Mes yeux noircissent un peu. Un jour, quelqu’un m’a dit qu’il avait peur de moi quand mes yeux devenaient noirs. Je ne sais pas ce que ça voulait dire jusqu’à il y a peu. Quand je ressens une émotion de désir assez fort.. Ou une émotion sauvage, libre et presque dominatrice, mes yeux s’assombrissent. Ce Myron là… Il est dangereux. Mais j’aime le laisser aller, de temps en temps. Là, pour le coup, ce mois d’abstinence m’empêche totalement de me contrôler. Je quitte la ville pendant qu’elle fait son truc avec son butin. J’y connais rien en informatique, alors elle pourrait être en train de poster une biographie à charge, de décrypter des données, ou d’envoyer un email avec une vidéo de chats mignons que ça reviendrait au même à mes yeux. Finalement, elle termine, range son attirail. Son visage revient sur moi. Je lui jette un oeil. Elle commence à s’aventurer un peu plus sur le terrain de la sensualité, avec son murmure et ses questions. Je lui réponds, sur le même ton.

“- Pourquoi tu crois que je suis sorti de Fenyick ?...

Avant que je n’ai pu rajouter autre chose, elle ajoute une pique, attrape ma casquette et la balance à travers la fenêtre. Elle a pas tout à fait tort. Je suis pas à mon avantage avec ces fringues de clodos. Au moins, elle s’est déjà débarrassée de la casquette. Je ris à mon tour, mais il n’empêche qu’elle m’a fait frissonner avec sa voix dans mon oreille. Ma main, sur le levier de vitesse, le desserre. Je la lève, sans vraiment regarder ce que je fais et elle effleure la joue de la jeune femme. D’une légère impulsion des doigts, je l’oblige presque à se pencher vers moi et quand je sens la chaleur de son souffle presque contre mon oreille, je me tourne, lâchant la route du regard pour capter le sien. Nos lèvres se frôlent mais ne se touchent pas. Mes yeux d’un noir de jais sont plantés dans les siens. C’est à mon tour de murmurer…

“- C’est un jeu dangereux après un mois, ça… Nikki…

Son prénom m’échappe, comme une braise qui vole au-dessus d’un feu de camp après le craquement d’une bûche au coeur de la fournaise. C’est le premier signe réellement visible de mon envie. Mon pied presse la pédale d’accélérateur. Je me penche encore et ma respiration brûlante glisse sur sa gorge. Ma mâchoire s’ouvre, mais je me recule très légèrement avant de la mordre. Pas maintenant... Je me réserve le goût sucré de sa peau pour le bon moment...

Nous sommes sur de petites routes de campagne maintenant. Il n’y a personne aux alentours, à part la nature. Un terrain de jeu tout à fait… praticable. Après une longue minute d’échanges intenses entre nos iris voilées, je ralentis un peu avant de me garer sur le bas-côté en la quittant des yeux. Ma voix est toujours basse. Grave, dangereuse, séduisante. Du moins pour Nikki. Elle en ferait fuir plus d’une autre…

“- Sors. Il faut que je te montre quelque chose…

J’ouvre ma portière, elle fait de même. On se retrouve sous un soleil de plomb, aussi torride que mes désirs inassouvis. Je me dirige vers le coffre en retirant lentement le veston, qui tombe au sol. Ainsi que le t-shirt horrible que je porte depuis le matin même. Roulant un peu des épaules - j’imagine que la donzelle est en train de se rincer l’oeil -, j’ouvre le bahut, récupérant un débardeur blanc. Je l’enfile rapidement, avant de me diriger en direction de Nikki, un bandeau noir à la main. Une fois devant elle, je le tends devant ses yeux avant de chuchoter à son encontre.

“- Fais-moi confiance… J’enroule la toile autour de ses yeux avant de le nouer contre sa nuque, bloquant sa vue avant de poser mes mains sur ses épaules pour la retourner contre la portière. Je l’y presse en me penchant pour continuer. Je vais te faire voyager un peu dans mon monde… Celui d’une proie et d’un chasseur, comme l’homme de la boîte… et moi.

Je recule. Je ne l’effleure même plus.

“- Reste immobile. Tu es aveugle à tout ce qui n’est pas toi. Comme lui. Il m’a vu, avant que je ne le tue. Il m’a vu et il était tellement aveugle qu’il n’a pas fait attention. Comme toi, maintenant. Il n’a rien vu venir. Tu vas comprendre…

Mes intonations deviennent menaçantes. Presque démoniaques. Je m’éloigne à sa droite. Elle ne bouge pas. Puis, d’un pas nonchalant, sans aucun bruit, je me glisse à nouveau derrière elle. Elle doit sentir ma présence. Une de mes mains se pose sur sa gorge, l’autre saisit son front. Je la maintiens contre moi. Avant de parler à nouveau.

“- C’est comme ça que ça s’est passé. Là, il me suffirait d’écarter les mains. Un craquement. Juste un. La faculté d’ôter une vie est aussi simple que ça. Ca se ressent plus que ça ne se calcule. La proie n’est rien d’autre. Il n’a pas de famille. Pas d’ami. Ce n’est qu’un nom sur une liste. Mes mains remuent légèrement, comme pour lui donner l’illusion du danger. Et crac. Il meurt sans douleur, avant d’avoir touché le sol. Une vie effacée en une seconde alors que pour moi, c’est juste une mission de plus d’accomplie. Je souris. Mais pour toi, j’ai d’autres plans. Mais tu le sais…

Finalement, mes mains viennent se glissent sur sa nuque et je délie le lien. Ses yeux sont libérés du carcan d’obscurité auxquels ils étaient contraints. Mais pas son corps. Toujours contre le mien, que j’enlace d’un embrasement soudain. Elle est petite cette femme. J’aime ça chez elle, aussi. Je me penche et mes lèvres viennent se poser sur sa peau. Oui. Je me souviens de cette sensation. Ce goût subtil, ce frisson qu’elle se permet de laisser échapper. Mes doigts s’aventurent sur ses hanches, je la bloque contre la carrosserie. Mes lèvres mordillent maintenant sa lèvre, et une nouvelle fois, je le laisse échapper.

“- Nikki…
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Nikki Ren

Nikki Ren
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Codename : Pitch Black
Pouvoirs : Ailes noires comme la suie : Ni un ange, ni déchu ni envoyé par le paradis. Les ailes, longues de plus de 5 mètres, se déploient littéralement depuis son dos. Celle-ci sont rétractables, mais au prix d'une douleur sans équivoque. Nikki peut ainsi voler sans se fatiguer pendant plusieurs heures d'affilée. Ses ailes lui permettent également de porter des poids alourdis, jusqu'à 70kg.

Aerokinésie : son étrange mutation lui permet également de contrôler le vent et l'air.

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Messages : 430
DCs : Skye & Aelys & Kaine & Aidan & Gwen & Avery & Klaus & Matthew & Heather & Isaac & Luke & Haiden
Pseudo : Renescence

https://houseofm.forumactif.org/t1140-nikki-ren-i-can-be-nice-sometimes https://houseofm.forumactif.org/t1095-nikki-flying-isn-t-always-

Mer 28 Déc - 22:56

Let's finish the job !

Hail Hydra ! Un jeu dangereux. S'il savait seulement. Nikki semblait assez chétive, mais la dangerosité, ça la connaissait. Cela dit, pas autant que Myron. Un mois sans voir son collègue, elle en oubliait un peu ses manières. L'asiatique faisait rarement des missions communes d'abord. Mais s'il y avait bien une personne avec qui l'efficacité était certaine d'être au rendez-vous, c'était bien avec le conducteur qui l'électrisait rien que par son regard aux iris voilées. Non pas que les autres agents d'Hydra n'étaient pas à la hauteur... mais avec lui, c'était différent. Peut-être à cause de cette tension constante qui existait entre eux depuis leur première rencontre. Peut-être aussi parce qu'ils ne cherchaient pas forcément à en savoir plus sur leur mission mutuelle, se contentant d'hocher la tête, d'obéir aux ordres puis de se rapprocher dans un autre domaine sans faire de casse. Enfin de casse... Pas au sein d'Hydra. Pour le reste, leurs rapports, intimes et parfois non, prédominaient dans une sauvagerie certaine, laissant leurs pulsions s'exprimer sans aucune barrière. Et c'était peut-être bien ce qui plaisait le plus à Nikki, qui savait très bien qu'elle pouvait franchir les limites avec Myron. Rien ne garantissait qu'elle n'en échapperait saine et sauve, mais elle ne recherchait pas la sécurité. Et Myron... il avait cette chose, cette violence en lui qu'elle aimait tâter, qu'elle aimait dépasser. Parce que peut-être bien, elle-même, elle refoulait aussi une part animalière. Et malgré ses trop nombreuses conquêtes, jamais Nikki n'agissait de la même façon avec l'homme qu'avec les autres. Sauf peut-être Elsa. Mais c'était une autre histoire, avec sa colocataire. Et à peine pensait-elle à elle que Myron prononça le nom de Nikki, captant l'attention de l'asiatique qui brûlait intérieurement. Pour toute réponse, elle posa sa main au niveau de sa hanche, se retenant de s'aventurer plus loin, quémandant des attentions particulières envers cet homme si singulier et énigmatique : « Jouons alors. »

Et comme s'il n'attendait que ça, il se gara, quelque part sur le bas-côté de la route. Nikki n'avait pas suivi la distance parcourue, pour la bonne raison qu'elle s'en fichait, trop occupée à observer le jeune homme à ses côtés, à le tenter par ses gestes qu'elle savait séducteurs. Et voici qu'il lui demanda de sortir, ce qu'elle fit sans sourciller. Elle le suivit jusqu'à l'arrière du véhicule, le reluquant sans le moindre scrupule tandis qu'il se changeait de haut. Elle admira ses abdos, les cicatrices visibles sur son buste, le tatouage sur sa nuque. Tatouage qui l'avait toujours intrigué d'ailleurs, même si au fond, elle ne voyait pas ce que ça pourrait lui apporter d'en savoir plus à ce sujet. Le roulement des épaules ne lui échappa pas, et elle laissa échapper un petit ricanement, amusée par Myron, de toute évidence dans le même état d'esprit qu'elle. Soudainement, il se manifesta devant elle, un bandeau à la main. La Ren le regarda sans mots dires, alternant entre le visage très sérieux de son collègue et le morceau de tissu, peu encline à se laisser ainsi soumettre. Et lorsqu'il lui dit de lui faire confiance, elle hésita encore un peu plus. Parce qu'elle n'était pas de ce bord-là l'asiatique. La confiance, très peu pour elle. Après tout, elle n'était pas Agent d'Hydra pour rien. Et dans son métier... non la confiance n'était décidément pas recommandée. Pourtant, en grinçant des dents, elle finit par incliner la tête, donnant son assentiment pour qu'il lui bande les yeux. Elle se mordilla la lèvre alors que le noir accompagna bientôt le geste de l'homme, tandis qu'elle pouvait sentir sa présence à ses côtés. Putain, c'en était presque excitant. Une pression, elle se sentit plaquée contre la bagnole. Rectification donc : c'était carrément excitant. Un sourire orna à nouveau son visage ne pouvant résister à lancer une énième pique avant que Myron ne commence son apprentissage : « Ouh mon beau, je ne te savais pas aussi téméraire dans les jeux de rôles... »

Nikki se crispa alors que Myron adopta un nouveau ton, un ton qu'elle ne lui a pas forcément connu. Sa voix est cinglante, ses intonations doucereusement menaçantes, surprenant la jeune femme qui se raidit au toucher soudain de son collègue. Ses mains s'apposèrent sur sa nuque et son front, et elle se tendit, se figeant sous ce toucher qu'elle savait mortel venant de sa part. La tensions s'accrut sous le ton velouté de Myron, qui exprimait, tel un maître en la matière, son métier. Assassin. Prendre une vie. Nom sur une liste... Les mots résonnaient en l'asiatique, qui tremblait, rendue fébrile par la leçon de l'Agent. Malgré elle, elle lâcha un gémissement, qui se traduit sous la forme d'un seul mot : « Myron... » Elle transpirait, ses joues rougissaient. Son corps entier réagissait en suivant la voix de l'homme, alors même que les mains de ce dernier remuaient doucement, comme s'il comptait l'étrangler. Nikki goûtait le danger, lâchant des soupirs incontrôlés, son corps se collant automatiquement contre celui de Myron alors même qu'en un seul geste il pouvait mettre un terme à sa vie. Elle n'était pas comme lui. Et pourtant, quelque chose en cette dangerosité naturelle l'attirait irrémédiablement. Une part d'elle avait envie de connaître ce monde qu'il lui faisait découvrir, et le connaître de la plus brutale des façons. Elle n'avait aucune arme sur elle, si ce n'est un simple couteau transmis par un autre agent, un couteau dont elle ne se servait jamais. Son monde à elle était si différent de celui de Myron qu'elle le jalousait presque, voulant ressentir ce que lui transmettait son collègue. Etait-ce mal ? Myron en serait-il dégoûté s'il se rendait compte qu'il partageait là une expérience qui attirait ténébreusement la jeune femme ? Elle n'aurait su le dire. Mais son corps s'arqua à nouveau alors qu'on lui retirait son bandeau, et elle resta un instant collée à lui, ne sachant quoi dire, comment réagir. Son intonation résonnait encore en elle, et ses mains s'agrippèrent au débardeur de l'Agent d'Hydra, son regard foncé cherchant celui similaire à Myron. Sa voix était rendue rauque par l'effet de l'instant, indescriptible à ses yeux, alors qu'elle murmurait doucement : « Je veux chasser. » La phrase lui échappa malgré elle. Elle se confiait à Myron, et c'était venu naturellement. Elle ne se posa pas de questions. Il n'y avait rien d'autre entre elle et lui que cette intimité, et cela n'impliquait aucunement un quelconque sentiment. Mais Myron s'exprimait avec des mots si clairs, et pourtant si indifférents, qu'elle avait cette envie soudaine d'expérimenter son métier. Et pourtant, elle s'était toujours retenue de franchir cette étape, pour sa petite soeur, pour préserver son humanité aussi. Mais quelque chose en elle, sans qu'elle ne sache l'expliquer, lui signifiait qu'au fond, elle était faite pour ce monde. Et qu'elle y prenne part, de force ou non, ne changeait rien à la donne : les mots de Myron lui semblaient familier et réveillaient quelque chose en elle, mais elle ne pourrait décrire quoi exactement. Alors elle posa sa tête contre son torse, écoutant le battement du corps de son collègue.

Finalement, elle se décala, rompant ce contact pourtant exaltant. Et alors qu'elle se sentait à nouveau plaquer contre la carrosserie et que le jeune homme tâchait de quémander l'accès à ses lèvres, elle le mordilla et le repoussa doucement. Elle fit courir sa main sur le torse couvert de Myron, réfléchissant à ce qu'elle pouvait bien faire après une telle scène qui ne cessait de se répéter dans la tête de Nikki. Elle en était encore estomaquée, d'une manière étrangement agréable. Mais l'attitude si farouche de l'asiatique reprit le dessus, insufflant un nouveau souffle à la jeune femme qui se remettait difficilement de ses émotions. Bien décidée à ne pas se laisser impressionner en apparence, elle afficha un étrange sourire, avant d'inverser leur position, plaquant Myron d'une main de maître contre le véhicule, face contre ce dernier. Elle se mit à ses côtés et glissa son visage près du sien, sa bouche se collant à son oreille alors qu'une de ses mains maintenait un bras de Myron en arrière, l'autre se baladant dans ses cheveux. « Je ne suis pas une tueuse... » souffla t-elle doucement, alors qu'elle fermait les yeux en appréciant ce contact encore une fois bien singulier avec son collègue. « Mais j'ai moi aussi mon monde Myron... » Elle prononçait ce prénom sur une note grave, toujours la voix un peu rauque alors qu'elle libérait le bras de Myron pour que sa main puisse s'aventurer sous son débardeur. « Vois-tu... Dans le mien, je me dois d'être patiente. De tout... supporter. » Elle accentua ce terme d'un léger mordillement sur le lobe de l'oreille de sa cible, laissant échapper un nouveau soupir. « Tout ça... pour des données tu dois te dire. Et pourtant, si tu savais. J'aime tellement les berner. Tous. Ils me voient. Ils sont peut-être un peu comme toi au début. Ils ne voient qu'un corps bon à y fourrer quelque chose de potentiellement dur. » Elle afficha une grimace de dégoût à cette idée, trembla légèrement, puis se remit à sourire alors que sa main venait à effectuer des caresses sur le buste de Myron. « Ils ne voient qu'une belle gueule et un beau cul. Qu'une bonne à rien qui cumule les boulots sur son cv. Ou bien qui a servi de secrétaire toute sa vie. Ils se disent carrément que je suis passée sous le bureau pour avoir cette opportunité de les côtoyer. » Ce qui n'était pas impossible en un sens. A cette pensée, la Ren éclata d'un rire doucereux, lâchant Myron pour le faire se retourner face à elle, son dos contre le métal de la voiture, alors qu'elle se hissait sur la pointe des pieds pour frôler ses lèvres. Ses doigts avisés vinrent se perdre quelques instants sur la joue de l'Agent, avant de descendre vers son cou, puis de s'aventurer à nouveau sous la couche de son débardeur qui commençait à l'agacer. « Et puis... finalement ils réalisent. Qu'ils ont tout perdu. » Elle ponctua le geste d'un mouvement de la main las, les yeux levés vers le ciel en une mimique à la fois aguicheuse et agacée, un rictus éclatant sur le visage. Elle posa brutalement ses mains sur la ceinture de Myron, alors qu'elle se collait à lui dans un déhanché foudroyant. « C'est ce que j'aime. Je les ai berné. Je les ai contrôlé. Ils ont été mes marionnettes pendant tout ce temps, alors qu'ils pensaient que je n'étais qu'une pauvre poupée de chiffon. Je me suis servis d'eux pour obtenir tout ce que je voulais. Et j'ai réussi. Je réussis toujours. » Comprenait-il où elle voulait en venir ? Elle l'imaginait sans peine. Et puis, elle en vint enfin à plaquer ses lèvres sur celles de Myron dans un baiser sauvage, sa langue s'affranchissant un passage tandis que ses mains commencèrent à dégrafer le vêtement gênant de l'homme. « Myron... » Elle répéta son nom, d'une voix suave, d'une voix désireuse. Et enfin, elle croisa à nouveau ses iris qui l'électrisaient tant. Ce regard qui l'hypnotisait malgré elle.


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Jeu 29 Déc - 11:19
Son corps a réagi de manière brûlante à ma démonstration. Nikki porte une part d’ombre en elle. Sûrement pas aussi profonde que la mienne. Mais elle est ici. Au creux de son coeur, de son âme. Quelque chose qui la pousse à réagir à mes stimulis. Elle ne s’est pas sentie menacée. Le contact avec la mort l’a électrisé. Peut-être même un peu plus que ça. J’étais comme ça aussi, au début. La première fois que je me souviens avoir tué, c’était pour me défendre. Ca a été une libération. La preuve que j’étais capable de plus que de simplement être une personne normale. Nikki n’en est peut-être pas encore là. Elle n’a pas franchi le pas. Elle n’ose pas. Se le refuse, ou n’a pas eu l’occasion. Mais son corps tremblant contre le mien, ses mains qui serrent mon débardeur, ses yeux sombres qui cherchent les miens. Ces mêmes yeux que je vois dans le miroir avant d’ôter une vie. Et cette phrase qu’elle souffle d’une voix presque rauque. Je veux chasser. Oui… Elle pose sa tête contre mon torse. Cette femme a quelque chose en elle. Quelque chose qui m’attire irrémédiablement. Depuis le début, en réalité. Avec Nikki, depuis le début, il y a une tension que je n’explique pas. Elle s’exprime et se déchaîne à chaque fois que nos regards se croisent. A chaque fois que nos corps s’effleurent, dans les couloirs d’Hydra. Maintenant, je crois avoir une petite idée de l’origine de cette tension, de cette attirance. Et un sourire orne mon visage froid. Mes yeux glissent vers son visage au moment où elle se décale. Je me penche pour chercher ses lèvres en la plaquant à nouveau contre la carrosserie dans un bruit sec.

Elle me mordille la lèvre, me causant un frisson qui remonte le long de ma colonne vertébrale alors que je souris toujours contre sa bouche. Puis elle recule, me repousse, laisse ses doigts courir sur mon débardeur. Je suis ses caresses d’un regard attisé, voilé. Son rictus rejoint le mien, et elle me fait basculer à sa place. Nous inversons les rôles. J’imagine qu’après ça, elle a aussi quelque chose à me montrer. Je me laisse faire, face à la voiture. Après tout, elle a eu confiance, à mon tour de lui rendre la politesse, même si je meurs d’envie de me jeter sur elle. Elle se glisse près de moi, et ses lèvres viennent mordiller mon oreille. Je ferme les yeux, appréciant le contact. Sa main dans ma chevelure me fait frissonner une nouvelle fois. Elle bloque mon bras, mais ça m’est égal. Son corps est contre le mien, et il se souvient encore de notre étreinte, un instant plus tôt. Et ma peau brûle. Sa voix s’élève dans un murmure. Tu n’es pas une tueuse. Ou pas encore… Elle finit par prononcer mon nom, et la manière dont elle le fait. Donzelle, tu viens sur un terrain glissant… Sa main passe sous mon débardeur et s’amuse sur la peau de mon ventre, de mon torse. Elle m’excite furieusement et il me faut me concentrer pour ne pas inverser la tendance. Elle a quelque chose à dire, je dois prendre sur moi. Elle continue de parler. Son dernier mot est soufflé alors qu’elle laisse une nouvelle fois ses lèvres jouer avec le lobe de mon oreille. Nous verrons si tu peux supporter ce que je te réserve après ça… J’écoute, attentivement. Elle soupire. Je comprends ce qu’elle veut dire. Les premières impressions. Il est habituel pour moi de ne pas être pris au sérieux. Je comprends ce qu’elle dit. Généralement, les gens me prennent pour un con. Non pas que je ne le sois pas, mais en tout cas, c’est ce qu’ils pensent la première fois. Et c’est ce que je leur montre. Qui se méfierait d’un crétin ? C’est un avantage certain quand vient le temps où je leur montre le véritable Myron. Celui qui se cache sur la surface. Celui que mes proies ont à peine le temps d’entrevoir avant de rendre leur dernier souffle. Celui que Nikki a aperçu un peu plus tôt…

Nikki m’oblige à me retourner dans un rire duveteux, pour que je me retrouve face à elle. Elle se met sur la pointe des pieds pour effleurer mes lèvres des siennes et je savoure le contact éthéré de la chaleur de son souffle. Ses doigts jouent sur ma joue, ma gorge, et reviennent se perdre sous mon débardeur. Il t’emmerde, hein ?... Sa phrase suivante me fait sourire. Ils se rendent compte qu’ils ont tout perdu. C’est son boulot. Je donne la mort, et Nikki le désespoir. Je me demande un instant ce que ça donnerait de fusionner ces deux états. La jeune femme, qui leur fait tout perdre. Qui leur offre le néant et la désillusion. Et moi, ensuite, qui vient leur ôter la dernière chose qu’ils leur restent… La vie. La pensée me fait sourire, et m’excite d’autant plus. Je retrouve le regard de mon amante et elle agrippe brutalement ma ceinture en se collant à moi, continuant sa démonstration. Elle aime le contrôle. En un sens, elle n’est pas si éloignée de moi. Sauf qu’elle aime ses marionnettes vivantes, alors que je les préfère à terre. Ce n’est pas une si grosse différence. Par contre, elle me fait sourire. Elle aime soumettre, et pourtant, tout à l’heure, quand elle n’en avait aucun… Elle a réagi de manière extrêmement désireuse. Demandeuse. Ne serait-ce pas là un fantasme tout particulier ? Aller à l’encontre de son monde et se retrouver dans celui d’un autre ?... Ses lèvres me coupent dans mes réflexions quand elle vient se plaquer sur les miennes pour un baiser. Un vrai baiser, cette fois. Elle est sauvage et je le lui rends. Sa langue vient chercher la mienne dans un ballet presque bestial avant qu’elle rompe le contact pour murmurer mon nom une nouvelle fois d’une voix vrillée par le désir. Je lui réponds sur le même ton.

“- Nikki…

Son regard. Putain, ce regard. Mes yeux s’assombrissent encore. Je souris, je lui rends. Elle me rend fou d’envie. Ca a toujours été comme ça. Juste un besoin indescriptible et irrévocable. Sans sentiments. Excepté celui, peut-être, d’une plénitude physique. Mais aujourd’hui, avec nos échanges, il y a quelque chose qui donne une dimension particulière à l’instant. Je reprends possession de ses lèvres en glissant une main dans le bas de son dos pour la plaquer plus encore contre moi alors qu’elle se démène pour retirer ma ceinture. Mon autre main, elle, se perd dans sa chevelure et l’agrippe, peut-être un peu plus fort que nécessaire. Le baiser dure de longues secondes, jusqu’à la rupture. Je reprends mon souffle et me penche à son oreille.

“- Tu aimes le contrôle, ma belle ?... Et si tu le perdais, l’espace d’une petite mort ?... Ca n’a pas eu l’air de te déplaire, tout à l’heure…

Je laisse échapper un rire. Le même que quand je lui ai bandé les yeux. Malsain, froid. Prédateur, séducteur. Dangereux, mais inoffensif en même temps. Profitant de ma main dans son dos, je me retourne et la voilà de retour à la case départ, contre la portière. Sa poitrine est pressé contre la carosserie, et je viens bloquer son corps du mien pour qu’elle ne puisse pas s’échapper. Je récupère le bandeau mais cette fois, je ne lui demande pas avant de la plonger dans le noir. Par contre, je me recule pour qu’elle sente ma présence évanescente plus que physique, et je me penche à son oreille, l’effleurant à peine en murmurant.

“- Et maintenant, qu’est-ce que je fais ?... Mes lèvres glissent contre sa nuque et je l’attise d’un soupir brûlant. Ca ?... Mon bassin se presse contre ses fesses. A peine. Avant de reculer à nouveau. Ou… ça ?... Ce sont mes doigts qui se mettent en action, maintenant, glissant sur ton épaule et son bras, revenant dans son dos. Ou encore ça… Je mordille le lobe de son oreille. Ca te fait quoi, d’être à ma merci ?...

Je souris, le visage exprimant un désir qu’il m’est de plus en plus difficile de contenir. Ma main quitte son dos et mon bras s’enroule autour de son corps pour venir caresser sous son ventre. Je passe la barrière du tissu et effleure sa peau d’un toucher délicatement torride. Ces vêtements me gênent. Ca m’échauffe encore un peu plus. Mes mains finissent par saisir le haut de la jeune femme, et je le déchire d’un mouvement sec, le jetant dans la poussière avant de plaquer mon torse contre le dos de la jeune femme, m’amusant de la sentir tout contre moi en proie au chasseur que je suis. Ma main effleure sa peau. Ses hanches, son ventre, ses bras. Sans jamais aller plus loin, juste pour la faire languir, brûler un peu plus. Elle est toujours prisonnière de mes bras, et je ne compte pas la libérer. D’ailleurs, je le lui fais savoir d’un murmure carnassier.

“- Nikki… A ton tour d’être contrôlée…

Alors que je termine ma phrase par un soupir d’envie en plaquant à nouveau mon bassin contre ses fesses.
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Lun 13 Fév - 3:00

Let's finish the job !

Hail Hydra ! Ses yeux. Ses iris si voilées, ce regard si sombre qui brillait d’une lueur presque démente. Nikki se plongeait dedans, à cœur ouvert, ses yeux à elle cherchant à se lier à ceux luisants de l’homme devant elle. Elle ne se rendait pas compte de l’image qu’elle devait renvoyer à Myron, mais la brune s’en fichait. Elle s’accrochait à lui, son souffle se faisant plus rauque, sa peau plus chaude, ses mains plus tentatrices et plus quémandeuses à chaque minute qui passait. Ses lèvres vinrent se coller une nouvelles fois aux siennes, dans une demande toujours aussi brutale, la force de Myron se faisant ressentir dans cette ultime pression. Elle se sent attirée vers lui alors que sa main vint chatouiller le creux de ses reins, et elle se laisse aller. L’asiatique rompt le contact malgré tout pour retrouver de l’air après ce baiser sauvage, tandis qu’elle réalise ô combien ce lien qu’ils partagent tous deux est à la fois précieux et unique, animal et malsain. Il n’y a pas de sentiments mais il y a une compréhension qui dépasse l’entendement, qu’elle-même ne peut expliquer. Et pour l’occasion, elle n’en demande pas autant. Son regard se perd sur les traits assombris de son collègue et elle sent qu’il s’apprête à lui faire subir une nouvelle expérience. Elle frissonne, son corps tremblant quand il se penche vers son oreille et qu’il lui murmure ces quelques mots. Sa main glisse sur son torse, une nouvelle fois, et elle s’accroche à son col alors que sa respiration se stoppe l’espace de quelques secondes.

Le contrôle ? Bien sûr qu’elle l’aime, c’est là tout son art. Mais ça ne fait pas toute sa vie pour autant, et c’est peut-être ce qui l’attire chez cet homme. Cette capacité à se faire contrôler et à aimer ça d’une manière dangereuse, cette manière qu’il a de l’attirer dans son monde si ténébreux mais d’une façon si gutturale qu’elle ne peut en réchapper. Elle se mord les lèvres, presque jusqu’au sang, ses doigts impatients dansant sur le t-shirt de Myron. Son rire lui fait froid dans le dos mais c’est une caresse glaciale qu’elle ressent. Ses mains s’accrochent, pincent son bras quand elle se sent plaquée, encore, pour la énième fois avec lui. Qu’il l’aime son contrôle. Nikki se demandait bien ce que ça pouvait lui faire de lui enlever cette capacité l’espace de quelques instants. Parce que sans contrôle, qu’est-ce qu’il était au juste ? Qu’est-ce qu’il ressentait vraiment, qu’est-ce qu’il ne pouvait plus cacher une fois démasqué ? Nikki, elle ne se posait pas la question pour elle-même. Elle se savait tourmentée, elle se savait torturée. Elle avait beau aimer manipuler les autres, elle se savait elle-même contrôlée par Hydra, ce qui était à la fois risible et relatif au vu de ce qu’elle y faisait. Noir. Il appliqua le bandeau sur ses yeux et elle sursauta, ses doigts venant dans un réflexe se poser sur le tissu pour le retirer. Un battement de cœur raté et Myron couvre ses mains, les forçant à se caler tout du long du corps. Un râlement lui échappe : « Myron… qu… » Il prend la parole alors qu’elle ne sent plus sa présence, et ses sens sont en alerte. Sa voix lui parvient d’une façon différente, résonnant à ses oreilles, parcourant son corps étrangement. Ce dernier réagit sous l’excitation de l’instant et elle sent une douce chaleur émaner de son bas ventre quand il en vint à baiser sa nuque doucereusement.

Il la questionne, il la provoque. Un sourire se dessine sur ses lèvres, alors que le noir est la seule vision qui s’offre à elle. L’Agent d’Hydra se sent oppressée par le bassin de Myron et son corps s’arc-boute, ses bras se tendent automatiquement. Ses doigts s’écartent et d’un geste brusque ils viennent s’amarrer aux cuisses de son collègue. Ses ongles se plantent dans le tissu, essayant d’atteindre la peau alors que les gestes tendancieux ne cessent de s’accroître. Un grognement s’échappe de ses lèvres, un peu sauvage, un peu brisé. Ses ongles plantés creusent la peau et elle cherche à le coller encore plus à elle, à ce que sa chaleur la transperce de fond en comble. Un ricanement étrange vient s’échapper de ses lèvres, sonnant bizarrement à ses oreilles, presque comme un rire fou et animal. « Myron… Tu en poses des questions… » Trop. Il en posait trop. Parlait trop. Sa voix suave claqua encore une fois alors qu’elle se déhanche, se tordant à l’aveuglette de manière à ce que sa main se saisisse de son menton. « Tu parles trop. » Elle le force à se pencher vers elle et ses lèvres supplient pour un nouveau baiser, un nouveau jeu de langue s’entamant toujours aussi hargneusement entre les deux. Son souffle est court, elle peut sentir que Myron aussi s’essouffle, et sa main lâche son menton pour griffer son cou. Le contact se rompt et un instant, il ne se passe rien, Nikki se plongeant dans les ténèbres de par ce bandeau qu’elle ne voulait pas. Les cicatrices en forme de V inversées sur son dos la picote, la proximité de Myron déclenchant une vague de griserie en l’asiatique.

Comme s’il l’avait senti, comme s’il en avait marre lui aussi, l’homme la remet en place et déchire d’un coup sec ses vêtements. L’habit claque contre sa peau et elle se cambre. Sa main déclenche de nouveau une vague d’ivresse exacerbée. Sa tête part en arrière, son cou offert comme une proie se laisse aller à son chasseur. Sa main effleure à peine sa peau mais c’est un feu en elle qui se déclenche. Elle sait qu’il l’a fait languir mais elle ne supporte pas cette attente. Elle n’est pas habituée, elle ne l’a jamais vraiment été. C’est elle qui commande habituellement, c’est elle qui guide ses amants et amantes. Un gémissement se fait entendre, puis un second, plus long, plus désireux, plaideur. Il la maintient contre la carrosserie et c’est un grognement frustré qui prend la relève alors qu’elle veut elle aussi se mêler à la partie, qu’elle veut elle aussi effectuer ses gestes tentateurs et expérimentés sur Myron. Elle grogne, ses fesses se collent un peu plus au bas-ventre de l’agent. Elle laissa sa tête se balader contre la poitrine de Myron, sa bouche à semi-ouverte, quémandant une nouvelle attention. Pouvait-elle la sentir cette soumission qu’il imposait chez elle ? Sans aucun doute oui. Mais cela provoquait quelque chose de nouveau en elle, et elle était grisée par cette situation qui lui faisait oublier son abstinence forcée d’un mois. Nikki cherche à se dégager mais elle n’y parvient toujours pas alors elle se décale un peu, voulant à la fois trouver de l’espace pour récupérer cet oxygène qui commençait à manquer par cette proximité et pression trop agréablement salvatrice, à la fois pour trouver une manière de se tourner un peu vers lui, d’utiliser ses bras libres contre lui.

Soudainement, elle tend les bras, dégagés par son mouvement rusé, et elle le saisit par le bas de son débardeur. Putain qu’il la faisait chier ce vêtement. Elle l’arracha sans aucune manière, ses dents aidant en partie, déchirant le col de l’habit résistant alors qu’elle se retournait d’une volée et d’une force surprenante pour sa carrure. « Enfin… » C’est un râlement guttural qui s’échappe plus qu’un mot, alors qu’elle est toujours dans le noir, ne pouvant profiter pleinement de la vue que pourrait certainement lui offrir Myron. Pourtant, Nikki apprécie cette expérience, ou cette absence de sens. Son toucher ne s’en retrouve que plus aiguisé et elle plaque ses mains sur l’abdomen de son amant, les faisant se balader sur ses abdos, s’arrêtant parfois pour tracer le contour de quelques cicatrices. Elle est toujours contre la voiture, seulement cette fois c’est son dos qui tâte de la carrosserie, ses cicatrices peu ravies du traitement qu’elle leur accorde. Mais elle s’en fiche. Elle renifle, l’air, l’ambiance, l’atmosphère puant le sexe et le désir à plein nez et ses mains s’abaissent sur la ceinture qu’elle n’avait pu complètement dégrafer. Elle la retire de son jean et dans un sourire carnassier l’enroule autour du cou de Myron, l’attirant vers elle. Ses lèvres allèrent pour un baiser quand elles glissèrent volontairement sur sa mâchoire, puis le long de son cou, allant jusqu’à tâter du cuire de la ceinture. Elle desserre sa prise, et l’asiatique promène ses lèvres sur la poitrine de Myron. Sa langue vint titiller ses tétons, vint dessiner une cicatrice à plusieurs reprises. Puis finalement, d’un geste sec, elle serre la ceinture, jusqu’à presque étouffer son partenaire, alors qu’elle se cramponne nonchalamment à lui. Un murmure rompt cet échange de grognements sauvages qui régnait depuis de longues minutes entre eux, la tension rendant Nikki incapable de parler à haute-voix : « Le contrôle ça marche dans les deux sens Myron …. ». Et alors qu’elle dit ça, son genou se plaque contre son entre-jambe, ses mains scellent sa prise sur la ceinture, et elle le force à se plier vers elle. Chacun son tour mon beau…


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Mer 10 Mai - 22:30
L’atmosphère est électrique. Nikki est une déesse qui ne demande qu’à devenir une diablesse. Elle accepte mes envies de bonnes grâces, et les réactions de son corps ne laissent aucun doute quant à l’appréciation et le plaisir qu’elle en tire. Bienvenue dans mon monde, ma belle… Je souris. Elle n’a pas retiré le bandeau, mais elle s’est débrouillée pour reprendre un semblant de contrôle. Elle ne se laisse pas faire et j’adore ça. Cette femme me rend dingue d’envie. Et c’est comme ça depuis le premier jour. Un mois sans goûter à son corps, c’est beaucoup trop long et je compte bien en profiter un maximum. Tout comme elle, je pense.

En témoigne son empressement à parcourir ma peau de ses doigts avides et tremblants. Malgré le bandeau, elle semble se souvenir de mon corps. J’imagine qu’elle doit être un peu frustrée par le fait de ne pas pouvoir apprécier le spectacle de ses yeux, mais je sais pas expérience que ses autres sens sont exacerbés et qu’elle va trembler plus encore face à ce que je lui réserve. Elle s’attaque à mon jean, finalement.  L’ambiance est torride, brûlante. Notre envie commune, notre désir et la passion qui se dégage de la scène suinte le sexe et l’extase à chaque seconde. Elle finit par retirer ma ceinture. Je vois son sourire. Elle l’enroule autour de mon cou et m’attire contre ses lèvres. Mais avant que le baiser ne se concrétise, sa bouche glisse sur ma mâchoire, mon cou, et finalement mon torse alors qu’elle relâche légèrement la prise du cuir autour de ma gorge. Je frissonne, fort. Bordel, ce que j’ai envie d’elle. Je grogne alors qu’elle joue de sa langue sur mon téton. Elle joue sur une de mes cicatrices. Alors qu’elle est toujours dans le noir. Je souris. Elle se souvient de mon corps.

Puis, elle resserre la ceinture, m’étouffant presque. Mon souffle est coupé, autant par le cuir que par ma respiration saccadée et mon désir qui se fait de plus en plus puissant, pressant.  Sa phrase ne laisse aucun doute quant à ce qu’elle veut. Je lui réponds, d’un murmure rendu difficile par ma respiration délicate.

“- Je suis d’accord, ma belle…

Elle glisse son genou contre mon entrejambe durci, avant de tirer pour que je me plie vers elle. Souriant, levant les yeux dans les siens, je lui adresse un regard menaçant, mais malicieux. Mes lèvres se posent sur sa poitrine, en prennent possession pour de douces caresses, lorsque je l’attise de ma langue. J’y reste quelques secondes, avant de sourire de plus belle. Mes mains glissent sur sa peau nue, et finissent par s’attaquer à sa jupe que je fais glisser sur ses jambes en descendant en même temps sur son corps. Mes baisers tracent une ligne sur son ventre, avant que je ne parvienne à ses cuisses. Laissant mes doigts faire descendre son sous vêtement après sa jupe, une de mes mains saisit sa cuisse et la place sur mon épaule avant que je ne plonge mon visage contre son intimité, la dévorant sans douceur, la laissant profiter de la sensation de ne rien voir et d’uniquement ressentir mes caresses avec ses sens exacerbés. Gémis pour moi, ma Nikki…

Pendant de longues minutes, je laisse s’exprimer mes lèvres et ma langue au creux de ses jambes, ajoutant parfois mes doigts tandis que mon autre main remonte sur son corps pour venir saisir un de ses seins, l’assaillant de toute part sans possibilité de fuite. Profite, ma belle. Profite après ce mois d’abstinence. Je veux la faire frémir, trembler, perdre la tête. J’use de tout mon savoir pour qu’elle oublie tout le reste, entrant en elle sans ménagement d’un doigt tandis que ma langue s’amuse toujours à lui tirer un spasme de temps à autre. Puis, quand je la sens sur le point de rupture, je cesse tout et me relève, lâchant ses cuisses pour venir prendre possession de ses lèvres sans qu’elle ne s’y attendant, bandeau oblige. Un baiser passionné, fougueux, mais aussi dangereux et violent, la plaquant encore un plus contre la carrosserie de la bagnole. Je prolonge l’étreinte et je plaque mon bassin contre le sien, maintenant qu’elle est nue. Je sais qu’elle sent à quel point j’ai envie d’elle, mais il n’est pas question que je craque encore, d’autant plus que mon boxer est toujours une barrière gênante pour la suite. Je finis par rompre le baiser en reprenant mon souffle, le coeur battant la chamade et la respiration chaotique. Mais je viens mordiller le lobe de son oreille en murmurant.

“- Je te veux, Nikki.

Souriant, je viens mordre sa gorge, y laissant une légère trace avant de virer son bandeau d’un mouvement de main. Je veux que nos regards se croient et se plongent l’un dans l’autre. Et quand ça arrive, je répète ma phrase, d’une voix sourde, grave et prédatrice.

“- Je te veux…
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Nikki Ren

Nikki Ren
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Codename : Pitch Black
Pouvoirs : Ailes noires comme la suie : Ni un ange, ni déchu ni envoyé par le paradis. Les ailes, longues de plus de 5 mètres, se déploient littéralement depuis son dos. Celle-ci sont rétractables, mais au prix d'une douleur sans équivoque. Nikki peut ainsi voler sans se fatiguer pendant plusieurs heures d'affilée. Ses ailes lui permettent également de porter des poids alourdis, jusqu'à 70kg.

Aerokinésie : son étrange mutation lui permet également de contrôler le vent et l'air.

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Emergence :
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DCs : Skye & Aelys & Kaine & Aidan & Gwen & Avery & Klaus & Matthew & Heather & Isaac & Luke & Haiden
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Mer 21 Juin - 15:48

Let's finish the job !

Hail Hydra ! L’ambiance qui pue le sexe commence à les dépasser tous deux. Il n’y a plus de limites, plus de retenues dans les gestes de chacun. Au bout du compte, il n’y en a jamais eu, mais après un mois d’abstinence forcée, les choses prennent un tout autre angle. Leurs réactions sont foncièrement exagérées alors que Nikki crève sous le désir et la violence qui pèsent sur ses épaules. Le noir qui l’entoure, dérangeant au départ, finit par lui faire pousser des ailes. Son toucher n’en devient que plus exacerbé, que plus assuré. Plus insistant aussi. Elle veut posséder Myron comme elle sent être son objet entre ses mains. En d’autres circonstances elle aurait détesté être traitée comme un tel jouet, mais c’était un jeu qui marchait dans les deux sens. La ceinture dans ses mains, l’asiatique avalait le pouvoir qu’elle gardait précieusement, qu’elle savait également temporaire. Celui qui maîtrisait Myron n’était pas encore né, elle n’était pas aveuglée au point de se croire au-dessus de tout avec lui. Mais leurs visions du monde se partageaient, et chacun leur tour, ils prenaient le dessus sur l’autre. C’était un échange comme on ne pouvait l’imiter autre-part, si propres à leurs pulsions les plus ténébreuses.

Gémissant d’un plaisir malsain, alors que rien n’était encore fait, Nikki resserrait sa prise. Sentir son sexe contre son genou la faisait sourire, d’un sourire sauvage. Elle appréciait d’être ainsi souhaitée par Myron, elle appréciait sentir ô combien elle avait un effet intense sur lui. Le forçant à se plier vers elle, elle se mordilla violemment la lèvre inférieure lorsqu’il commença à jouer avec sa poitrine, lui arrachant des soupirs d’extase. C’était si bon, et en même temps si peu. Les mains de l’agent viennent bientôt se poser sur son corps, et elle se cambre en un réflexe automatique. Elle voudrait se débarrasser du bandeau, elle le pourrait, mais elle sentait que ce n’était pas le moment. Elle sentait avec une précision hors norme le tissu qui caressait sa peau à mesure que Myron faisait descendre ses vêtements. Elle se penchait en arrière, prête à accueillir quoi que s’apprêtait à faire l’homme, ses jambes s’écartant dans un mouvement aisé et connaisseur. Elle le voulait, elle voulait défaillir en lui. Sa prise se faisait moins pressante sur la ceinture, trop occupée à saisir désormais les cheveux de Myron pour le guider vers son entrejambe, les baisers étant trop timide à son goût. « Putain Myron, j’en veux plus… » râla t-elle doucement, sa tête se laissant aller en arrière. Un sursaut, un cri bientôt, vient faire suite à sa plainte alors que la langue de son partenaire vient titiller sa zone la plus sensible d’un geste affirmé. La violence de l’acte la surprend alors qu’elle le sent s’amuser à l’intérieur de son sexe. Nikki se voit obligée de s’accrocher, ses mains abandonnant tout objet pour venir griffer les épaules de Myron. Putain que c’était bon.

Elle perd complètement la notion du temps, tout comme elle se laisse embraser par cette folie qui la prend aux tripes. La position n’est pas des plus confortables, mais elle ressent avec précision les sensations que lui administre son amant. C’est douloureux, son souffle se fait saccader alors qu’elle gémit en même temps qu’elle rit, d’un rire foncièrement féroce et maladif. Elle tremble de tous ses membres et se retrouve frustrée de ne pouvoir faire grand-chose pour rendre la pareille à Myron. Ce grand malade, il a tout compris. Il l’a fait sienne, ou du moins il est en train d’y parvenir, alors qu’elle sombre dans un plaisir bestial, ses jambes supportant à peine le traitement administré par Myron au creux de celle-ci. Elle se meurt à petit feu et se sent tomber lorsqu’il remonte brutalement, ses lèvres capturant les siennes avant qu’elle ne puisse s’exclamer de surprise. Elle en profite pour se remettre dans une situation plus confortable, malgré le fait qu’elle se retrouve une nouvelle fois plaquée contre le métal de la bagnole. Complètement nue, elle sent la chaleur cuisante de celui-ci sur sa peau mais s’en fiche comme de sa première couche culotte. Elle reprend légèrement le dessus, usant de sa souplesse naturelle et performée au fil des années pour relever son genoux au niveau du cul de son amant, sans douceur, lui rendant ses gestes sans pudeur. Ses mains se plaquent sur ses joues, caressant presque distraitement Myron, passant ses doigts derrière ses oreilles en une délicatesse possessive. Son sexe est toujours aussi dur et un ricanement s’échappe de ses lèvres, ainsi qu’un chuchotement : « Oh Myron… »

Il colle une nouvelle fois ses lèvres aux siennes, en un baiser sauvage comme tous deux les aime tant. La langue de la brune vient titiller l’intérieur de la bouche de Myron, bataillant avec sa propre langue, passant sur ses dents, le défiant de la repousser. Leurs souffles se font saccadés alors que la main de Nikki se baisse pour venir se poser sur le boxer, vêtement gênant qui l’excite pourtant. Elle entame des mouvements de va-et-vient, s’amusant de ce tissu qui empiète sur le plaisir de son amant. Est-ce qu’il le sent, lui aussi, ce moment où il ne va plus tenir ? Comme quand il a brisé son plaisir, à deux doigts de venir. La frustration avait vite laissé place à une envie vengeresse de lui faire subir la même chose, et elle s’éclate, explose sous la pression d’un Myron bientôt à son comble. Il murmure quelques mots à ses oreilles et sa main libre se plante sur le bras de l’homme, un feulement naissant au creux de ses lèvres. Son bandeau vire soudainement et elle se plonge enfin dans les prunelles ténébreuses de Myron qui lui fait part de son vœu le plus cher. Souriant de toutes ses dents, elle vient déposer de nombreux baisers au niveau de sa mâchoire, la dessinant à coups de langue alors qu’elle se baisse subtilement. « Patience… patience mon cher… » lâche t-elle dans un souffle, alors qu’elle finit à genoux devant lui. Elle a l’air d’être soumise quand en réalité elle est celle qui domine en cet instant. Ses mains habiles se délestent du boxer et s’apposent sur son derrière si bien formé. Elle entame quelques coups de langues bien placés sur son sexe, ne faisant que l’effleurer, refusant de l’englober entre ses lèvres. Elle voulait qu’il crève, qu’il crève d’envie, qu’il tremble pour elle. Qu’il continue de la quémander alors qu’elle ne cessait de le peloter sans vraiment aller au but.

Elle se redresse finalement, dans une lenteur exagérée, ses lèvres laissant des traces sur le corps de Myron. Elle le retient, Nikki, elle le fait sien à son tour. L’asiatique repousse l’homme et le fait se balancer sur le côté, pour qu’à son tour il sente la chaleur de la bagnole contre sa peau. Elle se colle d’elle-même à lui, jouant de son bassin pour continuer à provoquer l’homme dans toute sa splendeur. Se mettant sur la pointe des pieds, elle se glisse sur lui, pesant de tout son poids pour que Myron la prenne dans sa totalité. Ses lèvres vinrent encore gratouiller sa gorge, suçant la peau à plusieurs endroits sans cesser de s’amuser avec l’entrejambe de l’agent. Elle le griffe, volontairement, directement, et appose un doigt sur sa joue, encore une fois. Elle esquisse un tracé imaginaire alors que ses iris assombries par le désir sont dardées sur celle miroitées aux siennes.
« Alors prends-moi. » Acheva t-elle d’une voix sourde.


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Jeu 22 Juin - 23:06
Je m’accroche à son regard comme un naufragé à sa bouée. Patience ? Evidemment, ce serait trop simple. Mon corps bout, autant que le sien, autant que ma peau, que mon désir et que mon regard qui ne se détache pas du sien alors que j’y lis toute son envie. Sa main m’attise autant que sa voix, alors qu’elle se laisse tomber à genoux devant moi. Mais je ne me fais pas d’illusions. Elle a décidé d’échanger les rôles. Je baisse la tête pour fixer ses yeux avant de laisser échapper un soupir à son premier coup de langue.

“- J’aime ce regard… Il m’avait manqué…

La chaleur de son souffle sur mon sexe m’oblige à mordiller ma lèvre inférieure en rompant le contact entre nos iris, parce que je crève d’envie qu’elle aille plus loin et que je laisse le plaisir prendre possession de mon être comme elle prend possession de toutes mes envies. Personne ne me fait réagir comme elle. Et ce mois d’abstinence, putain… Il n’en fallait pas plus pour me déchaîner. Et je crois qu’elle ressent la même chose. Quand elle se laisse aller à son côté bestial et sombre, comme ça. Quand elle touche du bout du doigt la partie la plus obscure de mon être et qu’on en revient à confronter nos démons. Et ils sont bien plus qu’agréables… Ils sont extases. Son prénom m’échappe dans un soupir, plusieurs fois alors qu’elle me fait languir encore et encore et que je veux qu’elle aille plus loin encore. Prends-moi entre tes lèvres, ma belle, je t’en supplie…

“- J’en veux plus…

Mais elle n’en fait rien. Je suis sa marionnette, depuis qu’elle s’est mise à genoux, et elle joue avec moi aussi bien que dans mon souvenir. Mieux encore. Elle pousse le vice plus loin qu’elle ne l’a fait, et je mets ça sur le compte du manque. Mais elle n’est pas la seule à être dans cet état. Elle finit par remonter lentement sur mon corps. Trop lentement à mon goût. Viens là, Nikki. Je t’en prie. Ses lèvres redécouvrent ma peau, avant qu’elle ne me repousse pour que mon dos vienne se coller à la carrosserie brûlante. La douleur me tire un grognement, mais je ne saurais dire s’il s’agit de douleur ou de plaisir. Probablement les deux. Et quand elle se colle à moi, remuant son bassin contre le mien pour continuer à me provoquer, cette chaleur devient obsolète parce que c’est la sienne que je capte. Elle se met sur la pointe des pieds. Son corps se presse contre le mien. Ses lèvres contre ma gorge, sa poitrine contre mon torse, et son bassin qui continue de me faire durcir, comme si je ne l’étais pas assez...

Elle finit par plonger ses iris sombres dans les miens. Putain, ce regard. J’ai envie de la dévorer. Elle me griffe et joue de son doigt sur mon visage. Sa voix s’échappe. Elle est sourde. Elle fait écho à notre désir commun. Et ses mots résonnent dans ma tête. Explosent toutes mes limites. J’ai à peine le temps de murmurer…

“- J’arrive…

… Que mes mains viennent saisir ses cuisses. Je la soulève entre mes bras comme si elle ne pesait rien, avant de faire le tour de la bagnole pour venir la déposer sans douceur sur le capot de la caisse. Je ramène son corps à moi, pour pouvoir me pencher et l’embrasser sauvagement, sans douceur, alors qu’une de mes mains vient l’obliger à écarter ses cuisses, mon sexe en contact avec le sien. Ma main aggripe sa peau et je laisse mon bassin remuer contre le sien pour l’attiser encore. Languis encore quelques secondes, Nikki… Mais pas plus. Je ne peux pas résister plus, de toute façon. Mon désir est trop brutal, trop puissant. Trop présent pour que je me retienne encore. Je me penche sur elle, plongeant mon regard ténébreux dans le sien, m’abaissant encore pour lui mordre la gorge un peu plus fort, avant de prendre possession de ses lèvres. Un baiser long, langoureux, fougueux, que je romps dans un murmure.

“- Je te veux… Maintenant…

Je donne un coup de rein et m’enfonce en elle dans un grognement de plaisir rauque, faisant remonter son corps sur le capot légèrement parce que je la retiens d’une main contre mon corps. Je reste un instant immobile, savourant la chaleur de son corps, liant mes prunelles aux siennes, avant d’entamer un mouvement de va et vient, sec et profond. Ressortant qu’elle presque entièrement avant de revenir d’un mouvement de bassin sauvage. Et son prénom m’échappe.

“- Putain... Nikki…

Le soleil brûle mon dos mais j’en ai rien à foutre. Nos corps ne font qu’un et le rythme s’accélère. Nos lèvres se lient encore, avidement. J’ai envie de la faire mienne. Plus de retenues, plus de contraintes, juste le plaisir d’être contre elle, de sentir ses courbes onduler contre mon corps, de percevoir ses gémissements et ses cris, de lui répondre par les miens et de chercher les tremblements de son corps transporté par une extase sans nom...
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Nikki Ren

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Aerokinésie : son étrange mutation lui permet également de contrôler le vent et l'air.

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Ven 23 Juin - 15:54

Let's finish the job !

Hail Hydra ! Le métal de la bagnole heurte son dos sans douceur, une nouvelle fois. Un sourire presque mauvais naît sur les lèvres de l’asiatique, dévoilant ses rangées de dents blanches dans un rictus purement carnassier. La douleur qui accompagne ces échanges de plaisir depuis qu’ils se sont arrêtés ne fait qu’accroître la folie ambiante, et son envie de sexe avec Myron. Il n’y a pas d’amour dans ces gestes qui unissent leurs corps, seulement un besoin impératif, une envie d’assouvir une nécessité bien trop ancrée en eux. Sa peau est à la fois brûlante et brûlée alors que l’agent la fait glisser sur le capot de la voiture. Elle ne doute pas un seul instant qu’il s’agit d’un fantasme qu’ils ont certainement déjà effectué tous deux par le passé. Cela ne prive en rien le plaisir et l’envie de recommencer, leurs pulsions ne faisant qu’une alors que, bientôt, les mains de Nikki s’entremêlent à celles de Myron pour les empoigner avec force, se tordant mutuellement le poignet. L’asiatique redécouvre le plaisir le plus primitif qui soit alors qu’elle maudissait il y avait peu de temps encore cette infiltration d’un mois, trop longue à son goût. Pourtant, cela pimente les retrouvailles avec son collègue et les sensations n’en sont que redoublées. Comme quoi, l’abstinence pouvait avoir ses mérites. Il était évident qu’aucun des deux n’allaient tenir la fin du trajet et la Ren ne regrette pas un seul instant d’avoir fait déborder le plaisir de Myron en usant de ses atouts. Son corps est parfaitement dessiné, elle ne le sait que trop bien, et elle sait en jouer quand elle le souhaite. Elle sait surtout l’utiliser pour parvenir à ses fins, et d’une certaine manière, elle a contrôlé celui qu’elle voulait enfin sentir en elle.

Contrôleuse et contrôlée, au bout du compte, la finalité est la même. Elle se lèche les lèvres alors qu’elle sent le sexe découvert de son amant tâter son entrejambe. Elle a envie qu’il s’enfonce en elle, mais à son tour, Myron la fait languir. Petite vengeance certainement bien méritée, qui la force à se tordre dans tous les sens sur le capot de la voiture, alors qu’elle attire l’homme en s’agrippant férocement à ses épaules. Il disait qu’il venait, mais il ne fait que la titiller. Faisant exploser ses sens alors que déjà Nikki entame des mouvements de va-et-vient, se frottant sans gêne au sexe de Myron. La dureté rencontre la liquidité, et elle se sait fondre pour le moment tant attendu. Des râlements et des grognements lui échappent encore, son collègue jouant la carte ultime de la patience. Elle n’en peut plus, cela a assez duré, et elle insiste en donnant un coup du plat de la main sur l’omoplate de son amant. « Putain, arrête de te faire désirer. » Elle finit par lâcher, telle une supplication, agacée par ce temps d’attente dont les secondes s’égrènent telles de longues heures à n’en plus finir. L’asiatique ferme les yeux alors qu’elle se baisse sensiblement pour mordre le téton de son partenaire, dans une brutalité à la fois élégante et absolue. Elle le provoque, mise sur la souffrance plaisante pour qu’enfin il daigne lui accorder l’attention qu’elle mérite. Et finalement, elle le sent trembler sous elle alors qu’il ne peut plus résister longtemps, pour son plus grand bonheur.

Le premier mouvement à l’intérieur de son entrejambe lui arrache un cri de surprise et de douleur, le second un gémissement et des mordillements de lèvres. Ses mains recouvrent le corps de Myron, se baladant de ses épaules à son derrière, se plongeant dans la sueur qui coulent le long de sa colonne vertébrale. Elle vient saisir le fessier de son amant en un geste affirmé, à pleines mains, ajustant sa prise pour le pousser à accélérer ses mouvements du bassin. Ses cuisses écartées subissent l’inflammation dû à une forte exposition au soleil, et la chaleur qui émane de la voiture, la brûlure qui lèche son corps de ses flammes invisibles la font s’extasier et soupirer de complaisance. Elle savoure ce délice en mordant l’épaule de Myron, goûtant sa chair humaine et remontant sa main jusqu’à ses cheveux pour se perdre dans les iris de l’homme au regard désormais fou. Leur ravissement est à son comble alors qu’elle suit le rythme, se cambrant sous les assauts répétés de son amant, sa seconde main venant s’accrocher au poignet de Myron qui empêche son corps de trop se mouvoir malgré elle sur la bagnole. Sa tête cogne à plusieurs reprises le pare-brise, ne pouvant s’empêcher de la relever et de la rabaisser à mesure qu’elle se laisse aller à de nombreux cris, se fichant éperdument d’être trop bruyante dans un environnement aussi ouvert. Le bienfait d’un tel échange n’a pas de prix, si ce n’est celui d’un mois d’une trop longue attente.

Éventuellement, au bout d’un moment, Nikki s’agace de sa position. Elle place ses mains sur les épaules de Myron de manière à ce qu’ils roulent et inversent leur rôle, sans pour autant s’ôter l’un de l’autre. Elle sourit, d’un sourire sensuel lorsqu’enfin elle se retrouve au-dessus de lui, et entame une danse parallèle à ses mouvements de va-et-vient pour se délecter de leurs ébats. Elle plaque ses deux mains sur le buste de Myron et se penche en avant, profitant de sa souplesse pour lécher les tétons et les cicatrices de l’homme, les coups de langues étant à la fois salvateurs et consciencieux, Nikki se refusant de laisser une seule miette de son corps en paix. Ses mains tracent bientôt un chemin jusqu’à son visage tandis qu’elle remonte d’elle-même vers son amant. Ses doigts fins prennent le menton de l’agent entre ses mains et elle s’amuse à se jouer de lui, venant pour l’embrasser et se reculant en plein milieu de son geste, ponctuant son jeu de mouvements plus forts et plus aguerris sur son sexe. Elle veut l’entendre gémir et supplier pour elle, quémander ses attentions et ses coups de langue connaisseurs. Nikki profite de cet échange de rôle pour affermir sa prise sur lui, accélérant sensiblement le mouvement déjà bien engagé alors que ses doigts s’enroulent autour du cou de l’homme. Elle le veut être sien, sans arrières pensées ou sentiments malvenus, profitant de cet instant purement physique et euphorique.

Leur débat n’est qu’un caprice de deux agents en manque, et pourtant, tous deux ne peuvent s’en passer. Ils se complètent alors que les derniers assauts sont donnés entre eux, Nikki s’allongeant de tout son long sur lui, du moins autant qu’elle le peut sans avoir à interrompre leur échange, et marque sa peau à plusieurs reprises. Elle veut que ce moment soit inoubliable dans la tête de Myron, elle veut lui rappeler qui elle est et jusqu’où elle les a conduit tous deux, en ce jour de réunion intempestive. Elle mordille sa peau, laisse la bave se mélanger à la sueur alors qu’elle le lape en ne le quittant pas des yeux, avant de finalement lui accorder le baiser tant promis. Leurs lèvres se scellent, leurs langues s’entremêlent et leurs mains s’emmêlent tandis qu’ils se libèrent tous les deux, que leurs corps ne font plus qu’un. Enfin, enfin, ils contentent leur faim et bientôt la Ren roule sur le côté et lâche dans un ultime soupir : « Putain Myron… Que c’était bon… ».


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