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Die Hard : Une journée en Enfer ! [Pv : Myron]
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Lun 2 Jan - 15:47
Au mauvais moment, au mauvais endroit !
J'aurais dû rester plus longtemps à l'école...


Les cours ou plutôt les journées à l'école devenaient de moins en moins ennuyeux, de moins en moins difficiles et épuisant moralement. Depuis quelque temps, Kamala voyait des gens venir la soutenir que ce soit dans l'école ou en dehors de l'établissement, d'abord avec Eleanore, ensuite Nikki et ainsi de suite. Franchement, la jeune musulmane ne pouvait s'imaginer qu'un jour, elle ne se sentirait plus seule. Ses joies et ses souffrances, elle les partageait souvent avec sa grande soeur ou avec Daisy et Eleanore, mais plus les jours passaient et plus, elle se sentait moins seule. Cependant, sa vie commençait à basculer vers incertitude et solitude. Elle avait des amis, mais ce n'était pas souvent qu'elle pouvait les voir à cause de leur occupation. En tout cas, Kamala réfléchissait sur son avenir et ses études, si elle devait continuer dans la branche scientifique ou partir en littérature pour devenir soit écrivaine ou scientifique. Il y avait tellement de débouché, mais ce n'était pas une décision facile à prendre et elle avait besoin de conseils de ses proches.

La jeune Khan était resté vraiment tard dans la bibliothèque de son lycée, elle faisait des recherches pour changer d'orientation et les démarches à faire. Habituellement, elle partait plus tôt et pouvait même les faire dans un cybercafé, mais elle risquait de faire autre chose que de bosser. Du coup, l'étudiante avait pris l'initiative de bosser même si elle devait se retrouver toute seule dans l'établissement enfin comme l'unique élève y restant. L'établissement scolaire fermait vers dix-neuf heures aujourd'hui et c'était exceptionnel. En effet, la belle Khan avait eu l'autorisation de son professeur principal pour rester un peu plus longtemps. Ainsi, personne ne pouvait venir l'importuner durant ses travaux. Le soleil commençait à se coucher et l'heure de partir approcher à grands pas. La jeune adolescente finissait d'écrire un dernier paragraphe avant de remballer ses affaires.

Sortant de son établissement scolaire, Kamala regarda son téléphone portable et elle avait reçu un message. Apparemment, sa soeur était rentrée un peu plutôt et elle avait une surprise à lui dire. Un sourire s'affichait sur le visage de l'étudiante, elle avait hâte de rentrer et d'écouter ce que Mariam avait à lui dire. Ceci dit, Kama devait faire attention où elle passait, car lorsqu'il faisait nuit, les quartiers où elle passait habituellement, n'était pas sûre. N'empêche, la brune connaissait tous les recoins où elle était habituée à passer, du coup, elle n'avait rien à craindre en cas de soucis. Marchant tranquillement, elle n'avait pas idée de ce qui allait lui arriver en cette soirée. Tout ce qu'elle avait en tête, c'était de discuter avec sa grande soeur, écrire la suite de sa fan fic et d'envoyer des messages à ses amis. Une soirée un peu remplie et reposante, elle avait bossé assez dur pour la journée et pas besoin d'en rajouter une couche.

Pour aller plus vite, la jeune fille passa par un raccourci qu'elle connaissait bien. En général, c'était tranquille et il y avait que peu de monde qui s'y trouvait. Marchant tranquillement, elle entendit un boum enfin un bruit sourd comme si une arme à feu avait été utilisé. Se tournant vers sa droite, elle vit un homme avec une arme et un autre corps, mais celui-là gisait au sol dans son propre sang. Son regard était rempli de peur à l'adolescente et ne voulant pas être la prochaine sur la liste de ce type. Elle prit la fuite sans chercher à comprendre, lorsqu'elle aura semé cet assassin, elle appellera Carol pour venir la chercher et lui parler de ce qu'elle avait vu. Cependant, elle ne savait pas si elle allait arriver à le semer si aisément. Tout du moins, elle faisait de son mieux pour ne pas être rattrapé et essayer de se cacher entre deux poubelles en attendant de se faire oublier. Cependant, allait-elle réussir à survivre ou à fuir le criminel ?

Prenant son portable en main, elle tremblait beaucoup et elle avait les larmes aux yeux en ayant du mal à utiliser son téléphone. « Merde...il faut que je me calme...»

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Mar 3 Jan - 0:16
C’est une mission comme toutes les autres. Une cible, un lieu, un corps à laisser sur place. Un silencieux sur mon flingue, quelques renseignements intéressants. Le mec est pas dangereux, ça devrait être rapide et assez simple. Ne pas laisser de traces, pas de témoins, mais ça c’est une évidence. De toute façon, mon arme est intraçable. C’était déjà le cas avant que j’entre à Hydra. Toujours prévoir. Je tiens pas spécialement à me faire chopper par le Shield ou par la Garde. M’enfin. Je redresse ma casquette pour masquer légèrement mon visage. Et j’attends. La nuit est tombée depuis peu et si mes informations sont bonnes, il ne devrait pas tarder à arriver. En attendant, je me grille une cigarette. Le goût de la nicotine et la chaleur qui immole ma poitrine me fait du bien. Ca sera encore une nuit sans sommeil. Sans rêves. Je sais pas vraiment si c’est une bonne ou une mauvaise chose. Je n’ai pas spécialement l’impression de manquer de lucidité même si je ne dors pas. Et si je dors, les impressions que me laissent mes rêves font que je ne me repose pas correctement, de toute façon. Je lève les yeux vers les étoiles et exhale une volute de fumée qui s’envole en dessinant quelques arabesques grises dans la nuit noire. Des pas se font entendre. Je sors mon téléphone, avant d’écraser ma clope sous ma chaussure et de la glisser dans ma poche.

Il arrive. Comme tous les soirs depuis une semaine que je l’observe. Et comme d’habitude, il n’y a personne dans les environs, mais il y a peu de gens qui passent dans ce quartier mal famés de toute façon. A part ce mec. Il vit dans le coin. Je ne me pose pas la question de savoir pourquoi Hydra veut éliminer un type comme celui-là. Ce n’est pas mon job de poser des questions. Mon job, c’est d’obéir aux ordres et de faire passer l’arme à gauche à un paquet de gens. J’ai perdu le compte depuis que Neena m’a embarqué là-dedans. L’homme se rapproche. Je fais mine de pianoter sur le clavier de mon portable jusqu’à ce qu’il se retrouve à ma hauteur. Je me redresse et l’invective.

“- Excusez-moi ?

Je souris, franchement. J’ai pas spécialement envie qu’il se mette à courir. Il se retourne, visiblement surpris de croiser quelqu’un.

“- Oui ?
- Je suis un peu perdu, j’ai besoin d’aide. Je ne connais pas bien la ville et je sais pas trop comment je me suis retrouvé ici…
- Oh… Ce n’est pas un quartier très accueillant, pour tout vous dire. Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
- C’est assez simple. Mourir.

Il a à peine le temps de se rendre compte du dernier mot que je dégaine mon arme pour lui coller le canon contre la gorge en pressant la détente. La balle traverse sa mâchoire et vient se loger dans son crâne. Il s’écroule au sol dans un bruit mat, sans un mot de plus. Je soupire. Encore une mission assez simple. Enfin, je dis ça, mais les dernières ont été plus mouvementées. Au moment où je vérifie son poul, une cavalcade se fait entendre au bout de la rue.

Merde. Putain de merde. Un témoin ? Je range mon flingue et je commence à courir en direction de la position de l’éventuelle personne qui m’a vu. Je ne dois pas laisser de traces. Un témoin… C’est la pire des traces. Heureusement pour moi, j’ai l’impression qu’il a plus peur qu’autre chose. Il n’est pas très rapide. Je l’aperçois tourner dans une autre ruelle, J’ai l’impression que c’est une femme. J’inspire longuement en continuant ma course, accélérant un peu. Pas question que je la perde. Si elle a un téléphone, il est possible qu’elle soit déjà en train d’appeler les autorités et ce n’est pas quelque chose que je peux me permettre. J’arrive à l’endroit où je l’ai aperçu. La ruelle n’est pas très éclairée, peu fréquentée, et à cette heure, il n’y a personne. Mais c’est un avantage. Je n’entends plus la cavalcade… Je fronce les sourcils. T’as vraiment cru que tu pourrais te cacher, donzelle ?...

Je m’avance lentement. Sans bruit. Elle avait l’air paniqué. Je tends l’oreille. Là. Plus loin. Une respiration rapide. Trop forte pour être calme. Mon témoin. Parfait. Je guette. Il n’y a pas de mouvements, mais elle est là. Je m’approche doucement. Les deux poubelles. Putain, et en plus t’as choisi la pire cachette. Aucune possibilité de fuite si je te bloque. Tant pis pour toi. J’avais pas prévu de deuxième victime ce soir. Généralement, j’évite les dommages collatéraux autant que possible. Mais là, je ne sais pas ce qu’elle a vu exactement. Alors je préfère jouer la sûreté. Je fais encore quelques pas…

Et je surgis devant elle. Elle a son téléphone en main, elle tremble. Tu m’étonnes. Mais je doute qu’elle ait pu déjà contacter quelqu’un. Je me penche légèrement.

“- Bouh.

Je tends le bras et ma main vient ôter la chapka qu’elle porte sur la tête avant que je n’agrippe sa chevelure pour la soulever contre le mur.

“- Mauvaise idée, le téléphone.

Il tombe à terre. Je dégaine mon flingue de ma main libre et lui colle sous le menton après avoir dévoilé son visage. Merde. Putain de merde. C’est une gosse. Je soupire. Je peux pas tuer une gosse. Mais je ne peux pas la laisser repartir comme ça. Une idée. Une idée… Vite. Je la maintiens toujours contre le mur, l’empêchant de s’enfuir. Ma voix est froide. Menaçante.

“- Inutile de te dire que si tu hurles, tu meurs, hein ?

Bon. Je ne vois pas beaucoup de solutions, il va falloir improviser un peu. Heureusement, je suis un maître en la matière. Je lâche sa chevelure, elle retombe au sol. Mais je ne cesse de pointer le canon de mon flingue sur sa gueule enfantine. Je m’accroupis, récupère son portable, et sans attendre, je l’attrape des deux mains et le brise avant de le glisser dans ma poche arrière. Puis, je saisis la gorge de la jeunette avant de la soulever à nouveau. Je ne peux pas tuer une gosse. Par contre, lui faire peur, ça, c’est dans mes cordes. Je m’approche d’elle, juste assez pour qu’elle lise le danger au fond de mes yeux de jais. Je murmure.

“- T’en auras pas besoin. Je ne voudrais pas que tu appelles la police. Ou qui que ce soit, d’ailleurs. Maintenant, je vais t’expliquer comment ça va se passer. Tu vas me conduire jusqu’à chez toi. Tu marcheras devant moi. Mon ami ici présent… Je secoue mon flingue jusqu’à ce qu’elle le regarde. … sera pointé dans ton dos pendant le trajet. Si tu fais ne serait-ce qu’un geste, un mouvement, une tentative de quoique ce soit. Même un murmure de trop, un pas de côté… Tu prends une balle et tu meurs. Aussi simplement que ça. Une fois qu’on sera chez toi, je t’expliquerai la suite des opérations. Je continue de la fixer. Pigé ?

Elle ne dit rien. Je fronce les sourcils et hausse un peu la voix.

“- Est-ce que c’est compris, gamine ?
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Mar 3 Jan - 18:29
C'est mauvais !
Oh non, pas chez moi !


Prendre la fuite était la meilleure des solutions, de toute façon, il n'y avait pas mieux à faire pour une adolescente de seize ans. Kamala n'était pas une justicière, ni un membre de SHIELD ou une membre de la Garde Rouge. La jeune étudiante ne savait pas se battre pour désarmer quelqu'un ou pour éviter les balles enfin personne n'en était capable. Ce type avait assassiné quelqu'un devant Kamala, il avait une arme à feu donc personne ne lui en voudra d'avoir pris la fuite au lieu de chercher à mettre hors d'état de nuire un criminel qui ne l'avait pas remarqué avant qu'elle parte. Cependant, n'étant pas entraîné ni même assez lucide pour bien réfléchir à d'éventuelles possibilités pour mieux fuir ou appeler de l'aide, elle avait fait une erreur. Au lieu de continuer à fuir pour se retrouver dans une zone animée par la population pour se sentir en sécurité et appeler de l'aide, elle s'était caché trop tôt. En effet, entre deux poubelles, aucun moyen de fuir s'il venait à la découvrir. Une idée bien idiote qu'elle allait vite regretter, car il était évidemment qu'elle allait se faire choper.

Assise entre deux poubelles, elle essayait d'utiliser son portable pour appeler quelqu'un, Carol ? La police ? Mariam ? Nikki ? Elle ne savait pas qui appelait sur le coup, trop perturbé et apeuré par ce qui venait de se passer. Elle avait peur, elle ne voulait pas mourir si jeune, elle avait tant de chose à découvrir et à faire dans sa vie. Kamala venait enfin de trouver l'espoir d'avoir des amis sur qui comptait et l'aider à surmonter la pression sur ses épaules. Il n'y avait pas un bruit dans la ruelle où elle s'était réfugié, pensant avoir semé le type, elle essaya de reprendre son calme pour appeler de l'aide. Malheureusement, l'espoir de l'avoir semé se dissipa en le voyant surgir devant elle. La chapka tomba au sol et la main de l'homme venait d'agripper la belle chevelure brune de Kamala pour la faire lever sur ses jambes. Une grimace de douleur apparut sur son visage, des larmes coulaient sur son visage à cause de la douleur et de la peur.

Que dire, le portable au sol et peut-être un peu cassé, qui sait. Cependant, comment crier à l'aide ? Lui adresser la parole pour le supplier de ne pas la tuer ? Impossible de parler surtout que le canon de son flingue était collé à son menton. Il ne voulait pas qu'elle parle, d'accord, mais impossible de calmer ses sanglotements et son envie de pleurer. Pour la première fois de sa vie, Kamala ressentait une réelle peur, une paralysie de ses membres et encore un peu plus et elle se faisait pipi dessus, encore cela n'allait pas tarder. Habituellement, elle était habituée à recevoir des bousculades ou des coups de poing/pieds selon les circonstances, mais pas une arme à feu contre son menton. Cette fois-ci, elle avait le sentiment que Nikki ne sera pas là pour la sauver ni personne d'autre, d'ailleurs. Un conseil venant du type, inutile de hurler, elle l'avait très bien compris. Il l'a lâche, Kama retombe au sol et toujours une arme pointer sur elle, mais un hic, elle s'était faite dessus à cause de la peur immense qu'elle venait d'avoir et qu'elle a toujours d'ailleurs. Kama se sentait honteuse et humiliée.

L'homme souleva la gamine par la gorge après lui avoir brisé son portable, son regard était menaçant. Il était clair que Kamala n'allait rien faire. Le tueur expliqua ce qui allait se passer, elle devait rentrer chez elle avec lui, ne rien dire ou faire de stupide où sinon son ami, c'est-à-dire, l'arme à feu allait lui coller une balle dans le crâne ou ailleurs dans un point vital du corps. Mariam allait être prise aussi en otage et dans ces problèmes, Kamala avait peur pour sa grande soeur si protectrice. Tout ce que voulait la jeune musulmane s'était que rien de mal leur sera fait. L'homme voulait savoir si elle avait compris le message, du coup, il haussa la voix pour qu'elle lui réponde. Kamala répondit avec peur et une voix tremblante.

« Ou...Oui...monsieur...mais ne me faites pas de mal...pitié...» Elle sèche ses larmes sinon ça pourrait la trahir, mais pour le pantalon, elle ne pouvait rien faire à part dire qu'elle a reçu de l'eau de la part des autres élèves pour l'embêter.

Elle laissa sa chapka au sol, de toute façon, Kamala avait trop peur pour le reprendre et l'homme pourrait croire qu'elle faisait une action idiote pour le blesser. Du coup, la jeune musulmane se mit à marcher tranquillement, la tête baissée en direction de sa maison et pour éviter des soucis, elle prit des chemins pour que personne ne les voit. L'homme la suivit de près, impossible de fuir et de plus, il devait très bien utiliser une arme à feu. Impuissante et vulnérable, Kamala allait lui obéir sans résistance. Elle avait un peu de mal à marcher à cause de son pantalon mouillé à un certain endroit et de son sous-vêtement. Si elle avait su, la jeune étudiante aurait rentré plus tôt ou éviter de prendre un raccourci pour rentrer plus vite chez elle. Franchement, à croire que quand elle pensait que tout allait bien, un malheur devait se produire.

Après une vingtaine de minute à marcher, la jeune adolescente était arrivé devant sa maison. Mariam devait être présente et sans doute en train de s'occuper du dîner ou de bouquiner sur le canapé devant la télévision. N'osant pas regarder l'homme, elle ouvrit timidement la porte. Pénétrant légèrement dans la maison, elle s'adressa à sa soeur pour annoncer son arrivé.

« Mariam...je suis rentrée...et pardonne moi...» Dit Kamala avec une petite voix triste.

Mariam n'avait pas l'habitude d'entre sa petite soeur parlait ainsi, elle leva alors les yeux tout en remarquant un homme dans la maison en ayant refermé la porte et braquer Kamala avec une arme à feu. Elle se leva du fauteuil et fixa méchamment l'homme. « Ne faites pas de mal à ma petite soeur...On a de l'argent même si c'est que très peu, mais s'il vous plaît, ne tirez pas...» Elle regarde Kamala et lui adresse un petit sourire. « Ne t'excuse pas, Kamala...Tu n'y es pour rien, je t'aime. »

Dans la cuisine, le copain de Mariam prit un couteau de cuisine et se plaça contre le mur pour que l'inconnu ne le voit pas, attendant le bon moment pour surgir de l'ombre et le poignarder. Kamala s'approcha doucement de sa grande soeur en évitant de faire des mouvements brusques. Qu'allait-il se passer à présent ?

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Mar 10 Jan - 20:53
“- Je ne te ferais pas de mal. Si tu ne me donnes pas de raisons de le faire.

J’espère que c’est clair pour elle. Putain. Dans quelle situation de merde je me suis encore fourré, moi ? Romy va encore me chier une pendule parce que j’ai été négligeant. En même temps, comment je pouvais savoir qu’une gamine se pointerait dans cette ruelle précise, à ce moment précis, à une heure aussi tardive ? Dans le genre débile, elle se pose là. Mais bon. Elle se met à marcher sans dire un mot de plus, la tête baissée. Il faudra que je pense à récupérer la chapka en revenant, histoire de laisser le moins de traces possibles. Comment je vais me sortir de là. Je peux pas tuer une gosse, bordel de merde. J’ai pas beaucoup de principes, mais celui-là en fait parti. Je soupire, mon flingue pointé dans le bas de son dos alors qu’elle continue à avancer. Au moins, elle sait obéir aux ordres. Mais bon, j’imagine qu’elle est complètement tétanisée et qu’elle ne va rien tenter. Du coup, ça me permet de réfléchir à la suite. Je ne sais pas si elle vit seule ou non, mais à son âge, ça m’étonnerait. Si sa famille est dans l’appartement, ça sera simple. Quelques menaces, ce genre de choses, et tout ira comme sur des roulettes. Et si l’affaire venait à sortir, il me suffirait de revenir et de réduire au silence tout ce beau monde. Facile, au final. Je me détends un peu.

On met une vingtaine de minutes à arriver sur place. J’ai le trajet en tête. Je saurais y revenir, si besoin. De toute façon, que ce soit du temps où je vendais des armes à celui que j’ai passé chez Hydra jusqu’à maintenant, je commence à connaître les villes de l’île comme ma poche. Nous sommes devant la porte. Elle l’ouvre doucement, sans m’accorder un seul regard. Je souris. Elle flippe carrément. Mais… Putain, c’est ça l’odeur ? Elle s’est pissée dessus cette conne ? Ca fait depuis qu’on est parti que je me demande ce que c’est que cette senteur agressive qui me fait royalement chier. Putain. Aucune dignité les gosses, de nos jours. Elle parle à quelqu’un. Une femme. Mariam. C’est sympa de me donner les noms de ses proches, en tout cas. Au moment où la demoiselle susmentionnée se lève, j’agrippe la gamine par les cheveux. Sa soeur, visiblement, me propose de l’argent, et s’en suit un échange dégoulinant de sentiments qui me donnent envie de gerber. Mais je me retiens. Ajouter à l’odeur de pisse, ça deviendrait invivable, d’autant plus que j’suis pas sûr que laisser mon ADN sur les lieux de cette façon soit une excellente idée.

Kamala fait mine de se rapprocher doucement de sa grande soeur, mais pas question que ça se passe calmement. Au lieu de la laisser faire, je maintiens ma prise dans ses cheveux et la balance contre Mariam, brutalement, avant de les pointer de mon flingue et d’élever la voix. Je fixe l’environnement. Est-ce qu’elles sont seules ?...

J’ai pas l’impression de voir quelque chose de probant, avant de remarquer une autre pièce. Je me retourne une seconde, et j’aperçois plusieurs manteaux dans l’entrée. Hm. Je fronce les sourcils. Quelque chose me dit que les choses vont pas se passer comme je l’avais prévu. Du coup, ma méfiance atteint des sommets, et je pointe mon flingue sur le duo de donzelles effrayées en m’adressant à la plus grande.

“- Votre soeur… Kamala Khan, c’est ça ? Vous devez être Mariam Khan, donc ? Je hoche la tête. Elle a assisté à quelque chose qu’elle ne devait pas voir. Malheureusement, je ne veux pas de votre argent. Je veux juste qu’elle comprenne qu’on ne joue pas avec moi. Vous n’êtes rien. Si je presse cette détente, vous mourrez toutes les deux, mais ça serait des complications inutiles, n’est-ce pas ? Pour vous comme pour moi. Alors je vais me contenter de vous menacer. Je connais vos noms. Votre adresse. Vos visages. Si Kamala parle à qui que ce soit de moi, de ce qu’elle a vu, je reviens ici. Et vous êtes tous morts. SI vous fuyez, c'est pareil. Je connais assez de gens pour vous retrouver où que vous vous cachiez.

Mon petit speech, au-delà de la menace qu’il contient, est aussi un moyen de vérifier si quelqu’un d’autre se trouve ici. Ca donne l’impression que je ne suis pas concentré, que je monologue sans faire attention au reste. Et ça marche.

Un son. J’ai juste le temps de me retourner qu’un homme se jette sur moi, un couteau de cuisine à la main. Mais je m’y attendais. Tentative futile. J’esquive le coup de taille d’un mouvement, avant de me pencher pour crocheter l’inconnu qui tombe à terre. Au moment où il touche le sol et lâche l’arme qui glisse en direction des jeunes femmes, je m’accroupis et colle mon canon contre son genou. Avant de lui loger une balle qui le fait hurler de douleur. Je me redresse ensuite. Il fait trop de bruit. Putain.

“- J’étais en train de parler. Ferme ta gueule.

Mon pied part en arrière et vient fracasser sa gueule. Son nez et son arcade sourcilière explose dans une gerbe de sang et il perd instantanément connaissance. Je l’observe une seconde, avant de soupirer. Il y a vraiment des cons, sur terre. Je me redresse, en me demandant s’il y a encore d’autres surprises de ce genre ou si je vais pouvoir continuer à menacer les femmes sans être interrompu.
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Sam 14 Jan - 17:03
Ne fais pas ça !!!
Mariam, non !


Une fin de journée plutôt merdique, Kamala pensait qu'elle allait terminer sa soirée avec l'esprit tranquille pour une fois. Personne pour l'embêter, c'est-à-dire, se moquer d'elle, l'insulter ou chercher à la frapper. Après tout, ça faisait un petit moment que la jeune étudiante avait rencontré des gens capables de la protégée contre d'autres étudiants et de l'aider à prendre confiance en elle. Depuis l'histoire où Nikki l'avait aidé et que deux-trois personnes s'interposaient pour apporter leur soutien, aucun délinquant de son école n'osait trop l'embêter. Finalement, sa vie commençait à changer et à devenir meilleure. Sa grande soeur vivait le grand amour et son boulot la payait bien, bientôt, elles pourraient vivre correctement. Malheureusement, la vie était injuste envers les gens bien qui ne cherchaient pas les problèmes avec qui ce soit. Au mauvais endroit, au mauvais moment, le destin ne tournait pas dans le bon sens pour la jeune Khan.

En compagnie d'un type menaçant et ressemblant à un vrai psychopathe en puissance, Kamala ne devait pas faire la folle. De toute façon, elle était apeurée et tétanisée à l'idée de se faire tuer. La belle Khan aurait espéré qu'il la laisse en paix et qu'il aille voir ailleurs, mais pas de chance, il n'allait pas la lâcher. Le but était très simple, direction son appartement, aucun mot, aucun mauvais geste ni même d'action stupide et tout allait bien se passer. En y pensant, à l'appartement, il y avait Mariam qui l'attendait et ça, ça lui faisait peur. Kama ne voulait pas que sa grande soeur se fasse blesser ni même tuer, car là, elle s'en voudrait toute sa vie. Marchant pendant une bonne vingtaine de minutes, le criminel et l'étudiante arrivaient finalement à destination. Kamala ouvrit la porte et entrait lentement dans la maison tout en s'excusant à son aînée. L'homme lui tirait les cheveux pour avoir le contrôle de la situation.

L'homme semblait observateur et méfiant, il ne voulait pas que Kamala approche tout de suite de sa grande soeur. Mariam s'adressait au mercenaire afin de ne pas faire de mal à sa cadette et qu'elle avait de l'argent ou quoi ce soit de valeur pour les laisser en paix. L'assassin envoyait alors l'étudiante en direction de sa soeur avec brutalité. Mariam rattrape alors Kama et la garde dans ses bras tout en essayant de la réconforter. L'aînée avait remarqué que sa benjamine s'était un peu lâché, l'odeur était déplaisante, mais beaucoup moins que la situation où les deux soeurs étaient confrontées. Dans la cuisine, John avait pris un couteau et s'était planqué contre un mur en attendant l'occasion de frapper. Le criminel se mit alors à parler aux deux filles Khan.

Dès que l'homme demande à l'aînée si elle était bien Mariam Khan, cette dernière hoche alors la tête. Toujours gardant sa petite soeur dans ses bras, elle allait tout faire pour la protéger de ce type. L'assaillant explique alors rapidement que Kamala avait assisté à une scène qu'elle ne devait pas voir et que l'argent ne l'intéressait pas. En aucun cas, il voulait les tuer, car ça serait une complication de trop dans sa journée. Du coup, il préfère les menacer en leur disant qu'il connaissait leur nom, prénom, adresse et si elles parlaient, l'homme reviendrait pour les tuer. Et il ne fallait pas qu'elles pensent à quitter la ville, ce dernier avait des contacts pour les aider à les retrouver. Kama comprit alors qu'elle avait mis sa grande soeur dans une situation menaçante et elle se sentait bien coupable de ce qui se passait. Vivre dans la peur, ce n'était pas une vie et même Carol ne devrait pas savoir ce qu'elle était en train de vivre.

John profite alors de la situation pour essayer de neutraliser le criminel, il avait un couteau de cuisine dans la main droite. Malheureusement, ça ne se passait pas comme il l'avait prévu. Le tueur semblait très bien entraîné et il désarme le copain de Mariam avant d'essayer de le mettre hors d'état de nuire. L'arme contondante avait glissé en direction des filles, Mariam venait d'avoir une mauvaise idée surtout après que son copain s'était pris une balle dans le genou. L'aînée avait pour mission de protéger sa cadette, personne n'avait le droit de frapper, menacer ou tétaniser son petit soleil. John avait perdu et il était à présent inconscient, mais la grande Khan profite alors que le criminel soit plus sur ses gardes pour le planter dans la nuque enfin si elle y parvenait. Pendant ce temps-là, Kamala se sentait paralyser par la peur. Incapable de bouger ou de parler, des larmes coulaient sur ses joues. Son monde, l'unique endroit où elle se sentait en sécurité, s'était devenu un cauchemar.


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Sam 14 Jan - 19:04
Et au moment où je me redresse, j’ai la confirmation de ce que je pensais une seconde avant. Il y a vraiment des cons sur terre. La grande soeur a attrapé le couteau et essaie de me planter avec. T’as pas compris que je voulais faire de mal à personne ? Déjà avec ce mec, là… S’il était resté tranquille, il aurait pas eu cette balle dans le corps. Et là, c’est au tour de Mariam de jouer les héros. Putain, vous vous rendez compte que vous avez un tueur devant vous ou pas ?

J’attrape la lame du couteau de ma main libre. Elle n’a aucune force. Je grimace et mon sang coule, mais ce n’est pas vraiment un problème, j’ai subi pire. Je le lui arrache des mains en le balançant dans l’appartement, avant de lever la jambe et d’asséner un coup de pied dans le ventre de la donzelle. Elle grogne, le souffle coupé, projetée contre le canapé. Je soupire. Va falloir utiliser des méthodes plus radicales, visiblement. Je pointe mon arme sur Kamala. Ma voix est froide et mon regard profondément menaçant.

“- Tu ne bouges pas.

Je m’approche d’un pas léger, m’accroupissant devant la grande soeur. Je l’observe avec un rictus légèrement sadique affiché sur le visage, penchant la tête de côté. Elle a du mal à respirer, mais je n’ai pas retenu mon coup, alors… Ma main se lève et mon poing explose son nez. Ca va la sonner un moment. Me relevant, je commence à faire les cent pas, exaspéré.

“- Ca devait pas être compliqué. Je vous avais donné les consignes, bordel. J’agite mon flingue dans tous les sens, pour appuyer mon propos. Juste des menaces, pas de violence, rien de tout ça. Si vous restiez tranquilles. Mais non. Vous jouez au héros. Putain, mais c’est quoi que vous avez pas compris là-dedans ? Garde une chose en tête, Kamala. Je la regarde dans les yeux, un petit sourire aux lèvres. C’est vous qui avez provoqué tout ça. C’est TOI qui a provoqué tout ça. TU es responsable.

Je continue à tourner dans la pièce, regardant les photos. La décoration. J’avais été clair. Une petite menace, et je serai parti sans faire plus d’histoires. Mais le petit copain qui essaie de me planter, et ensuite la soeur ? Non. Non, non, non, non. Ca ne peut pas terminer comme ça. Je soupire à nouveau. Avant de me rapprocher de Mariam, toujours à terre. Je me penche, je l’agrippe par les cheveux, je la soulève, et l’assoit sur le canapé tant bien que mal avant de la saisir par la gorge. Elle peut toujours pas respirer. Je range mon flingue à ma ceinture, avant de caresser délicatement son visage. Elle est mignonne. C’est dommage.

Puis, je fixe Kamala. En commençant à resserrer ma main autour de la gorge de sa soeur. Elle cherche son air, mais je serre lentement. Juste assez pour que ça dure un peu. J’ai un air de folie sur le visage. Je le sais. Et j’adore ça.

“- Regarde, Kamala. Ca devait se passer correctement. Si vous aviez juste dit que vous étiez d’accord pour la boucler sur ce que tu as vu, sur mon visage, je serai parti. Juste comme ça. En claquant des doigts. Mais non. Vous avez essayé des trucs. Je serre un peu plus le cou de Mariam. Je suis désolé pour ça. Mais ta grande soeur, là… Elle a réussi à te protéger, finalement. Le problème, c’est que certes, tu vas rester en vie, mais pas elle. Et au final, elle n’aura pas protégé sa propre vie. Et je serai toujours là. Son copain… Tiens. Je hausse un sourcil et observe l’homme inconscient sur le sol. Je ne connais pas son nom. Enfin bref. Et toi, Kamala. Si tout ça s’ébruite, je reviendrai. Et je vous tuerai. C’est une promesse. Je tiens toujours mes promesses.

Ma main tourne autour de la gorge serrée de Mariam, et l’autre glisse dans sa chevelure que je saisis également.

“- Je vous tuerai. Comme elle.

Et, en fixant la gosse dans les yeux, avec un sourire aussi grand que diabolique, j’écarte les bras. Sa nuque craque. Comme du petit bois sec. Je la sens se faire molle entre mes bras et je recule, la laissant s’écrouler au sol au côté de son petit ami assommé. J’éclate de rire. Puis, je m’assois l’air de rien sur le dos du canapé. Toujours en regardant la jeune femme.

“- Bien évidemment, je vais prendre le corps et aller le faire disparaître. Pas de preuves. Mais sois sûre d’une chose. Tu es sur ma liste. Et lui aussi. Je lui indique le copain d’un signe de tête. Tant que vous ne parlez pas, vous ne craignez rien. Dans le cas contraire, et bien… J’écarte les bras en observant l’appartement. Tu as vu ce qui arrive, hein ?

Je m’approche finalement d’elle, juste devant elle. Je lui montre mes mains. Celles qui viennent d’ôter la vie de sa soeur.

“- Tu as compris ?

Elle ne répond pas. Je soupire. Avant d’armer mon bras et de lui asséner un revers du poing dans la mâchoire. Ma voix s’élève à nouveau, un peu plus forte. Elle couvre l’ensemble des autres sons.

“- Tu as compris ?!
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Ven 20 Jan - 15:07
Je viens de perdre ma dernière famille
Pardon Mariam...


C'était devenu un cauchemar, un Enfer même, tout partait mal et cela avait dégénéré dans la maison. John avait décidé de jouer les héros pour sauver Mariam et Kamala de ce type. Il avait un couteau de cuisine dans les mains, il pensait y arriver sans trop de soucis. En effet, le mercenaire avait le dos tourner et il ne devait pas s'attendre à une autre personne autre que l'aînée de la famille. Cependant, ça n'avait pas fonctionné comme il l'avait pensé, car le criminel avait été très méfiant et il se doutait de quelque chose. Le petit ami de la grande Khan avait été battu avec une grande facilité. L'espoir de stopper ce type était redescendu à zéro et le mieux à faire ce n'était pas de contre-attaquer. Or, Mariam avait fait cette erreur-là en reprenant le couteau et de tenter de planter le sale type.

Mariam pensait pouvoir s'en occuper sans soucis, après tout, le criminel avait été occupé par John, il n'était plus trop sur ses gardes. Malheureusement, ce n'était pas du tout le cas, certes, elle l'avait blessé à la main, mais ce n'était pas suffisant. Un coup de pied dans l'estomac et d'une violence qui venait de couper le souffler de la femme. Kamala était tétanisée, paralyser par la peur, elle ne pouvait rien faire et elle pleurait en silence en espérant que ce cauchemar s'arrête bientôt. C'était dans ces moments-là qu'il aurait été agréable de voir le SHIELD, la police ou la Garde Rouge déboulait pour arrêter cet homme dangereux. Cependant, ce n'était pas le cas et ça ne sera pas le cas vu que personne n'était au courant de ce qui se passait. Kama voulait rejoindre sa grande soeur pour l'aider, mais le tueur ne voulait pas qu'elle ne bouge. L'adolescente l'écoute alors attentivement et ne le fait pas même si elle avait envie de prendre Mariam dans ses bras.

L'étudiante tremblait de peur, elle ne s'arrêtait pas de verser des larmes au point que ses yeux étaient rouge. L'homme se rapprochait de Mariam qui avait du mal à se relever et à respirer à cause du coup qu'elle avait reçue. Une peur grandissait en Kamala, ce type maltraitait son aînée. Elle ne voulait pas que sa soeur meurt, elle était si importante dans sa vie. Kamala n'avait plus ses parents, l'ado ne voulait pas qu'on lui prenne ce qui lui restait de sa famille. C'était de sa faute, c'était elle qui fallait punir. Ce mec n'était pas bien dans sa tête, son regard faisait peur à la gamine. Il lui parlait, il les avait prévenue et maintenant, elles allaient le regretter. Il venait de dire à la jeune musulmane que c'était de sa faute, qu'elle était responsable de tout cela.

« Pitié....»

Il était en colère, il continue de maltraiter Mariam en la chopant par les cheveux et en la mettant sur le canapé. Et là, il venait de l'attraper par la gorge l'empêchant de reprendre correctement son souffle, l'empêchant même de respirer. Avec une petite vie sanglotante, Kamala le suppliait de ne pas la tuer, de la laisser vivre. Ceci dit, le type semblait s'en moquer totalement et reprit la parole. Tout aurait pu se passer autrement, or, Mariam allait mourir et pas elle sauf si elle le balançait à la police ou autre en décrivant son visage. Si elle parlait, Kama mourrait et John également, c'était une promesse de sa part et cela, il respectait toujours ce qui promettait. Les yeux de Kamala écarquillaient en voyant les mouvements des bras de l'homme qui venait de briser la nuque de sa grande soeur, la tuant sur le coup.

« Non !!!!!!!!! »

Le corps de Mariam s'écroulait alors au sol, tombant sans aucune réaction. Kamala était effondré, pleurant bruyamment en voyant sa soeur devant et sans vie. Kama était à présent orpheline et sans famille, ce type lui avait pris la seule famille qu'elle avait encore dans ce monde. Elle avait mal au ventre, à quatre pattes, sa tête touchant le sol, l'étudiante chialait comme un bébé. Le criminel reprit la parole, mais la jeune musulmane était beaucoup trop occupée à pleurer pour l'écouter. Pourquoi sa vie était-elle si pourrie ? On lui prenait tout ce qu'elle avait comme bonheur et joie. Le tueur s'était placé devant la jeune Khan lui demandant si elle avait compris, mais aucune réponse de la part de la fille. Suite à cela, elle reçut un revers du poing dans sa mâchoire. L'adolescente tombait alors sur le côté et il se mit à crier. D'une voix triste et faible, elle lui répondit.

« Ou...Oui....pro....Promis....»

Elle saignait à la bouche et restait allongé au sol. Kamala rampait en direction de sa soeur et la prit dans ses bras. « Pardon....Pardon....»

Soudain, un son se fit entendre au loin, un son mauvais pour le tueur, c'était celui de la police. Le coup de feu tirer sur John avait dû alerter quelqu'un. La police devrait être sur place dans une dizaine de minutes, sans doute assez pour qu'il puisse partir.

Code by Silver Lungs
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Jeu 26 Jan - 4:58
Elle promet. C’est déjà ça. Par contre, elle va ramper vers sa soeur en chialant et ça me plaît pas, surtout que les sirènes de police se rapprochent. Hm. Va falloir que je prenne le corps avec moi. La balle, pas de problème, mon flingue est intraçable. La seule variante imprévisible, c’est Kamala. Mais je pense lui avoir fait assez peur pour qu’elle se taise complètement. Le petit ami… J’imagine qu’elle va réussir à le convaincre de fermer sa gueule. De toute façon, à part ma voix, il n’a rien sur moi. Il a pas eu le temps de mon visage et même si le coup de pied à le tête que je lui ai mis ne lui cause aucun dommage cérébral, ça devrait aller. Au pire, je trouverais un moment pour le réduire au silence une bonne fois si ça s’avère nécessaire. Il est temps de bouger. Je m’accroupis devant le cadavre de Mariam et sa soeur. Attrapant sans douceur les bras de cette dernière, je l’arrache à l’étreinte.

“- Désolé, mais je peux pas la laisser ici. Elle est une preuve. Je dois la faire disparaître.

Ma voix est toujours froide et maîtrisée. Je perds rarement mon sang froid dans un moment pareil. Avant qu’elle puisse revenir auprès de sa soeur, je lui pointe le Glock sur le visage.

“- Ne bouge pas. Ne me demande pas de la laisser. Elle n’aura pas d’enterrement. Son cadavre… J’insiste sur le mot. Son cadavre va disparaître. Personne ne la retrouvera jamais. Et n’oublie pas. Tout ceci est de ta faute, Kamala. Tu es responsable de la mort de Mariam. Tu es responsable de l’état de John. Et à partir de maintenant, tu es responsable de votre futur à tout les deux. Quand il se réveillera à l’hôpital, je compte sur toi pour le lui faire comprendre.

J’attrape le corps sans vie de la jeune femme, le portant sur mes épaules comme s’il ne pesait rien. Je sais que j’ai laissé des empreintes ici, mais je vais appeler Amara pour qu’elle m’efface des radars. Ca les mènera à rien. Je crois que tout est géré. Il ne me reste plus qu’à me débarrasser du corps. J’ai ma petite idée là-dessus. Faut aussi que je songe à me débarrasser de la chapka que j’ai laissé sur place. Je jette un dernier regard à Kamala, avant de me diriger vers la porte d’entrée. Avant de tourner les talons. Je vérifie mes poches. Oui, j’ai toujours le portefeuille de la jeune femme. Parfait. J’ouvre la porte du coude, avant de me glisser dans le couloir. Je hausse un sourcil, avant de tourner les talons pour passer ma tête dans l’embrasure et lancer à la gosse une dernière petite phrase.

“- Passez une bonne fin de soirée ! Respect de la politesse, quand même.

Puis, je referme la porte, avant de me sortir du bâtiment et de m’engager dans une ruelle adjacente, le corps de Mariam sur les épaules. Elle ne pèse presque rien. Je disparais dans la nuit. Je sors mon portable de ma main libre et téléphone à Amara pour lui demander d’effacer mes empreintes digitales de toutes les bases de données sensibles, et elle obéit sans trop poser de questions quand je lui dis que c’est de la plus haute importance.

Un autre problème de régler. Plus que ce corps. De mon expérience, la seule manière de faire disparaître un corps facilement, c’est un bain d’acide, mais j’ai pas ça à disposition, alors on va se contenter d’un méthode plus simple. Je vais la découper un petit morceau et les éparpiller dans les égoûts. Ca sera pas très propre, mais au moins ça m’assure que cette affaire se terminera bien. Je souris. Finalement, la soirée s’est bien passée. Je commence à siffloter en m’éloignant.

Encore une mission accomplie. Bon, avec les complications, mon rapport risque de faire grincer les dents de Romy, mais j’aime bien l’emmerder un peu de temps en temps. Quant à Kamala… Boarf. Un esprit détruit de plus. Tant pis pour elle. On ne fourre pas son nez dans les affaires d’Hydra sans en payer le prix. Même si elle a rien demandé. Fallait pas tomber sur moi.

Je soupire et continue ma route. Le chaos, ça a du bon. Ca permet d’évacuer la pression, un peu. Et puis, je ne risque pas de faire une nouvelle erreur de ce genre de sitôt. Faut pas pousser. Faut que je sois digne de ce que l’organisation attend de moi...
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Die Hard : Une journée en Enfer ! [Pv : Myron]
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