Somebody That I Used To Know ↑↓ Peter

  ♥♥♥ 

↨↑Somebody That I Used To Know↨↑

Voilà que commençaient officiellement mes premiers entretiens pour la garde rouge, je ne savais pas vraiment dans quoi je me lançais. Mais ce qui était certain, c’est que je me lançais droit dans la gueule du loup, la seule chose que j’espérais était ne pas croiser Scott. Je n’arrêtais pas de me répéter en boucle cette phrase lorsque je parcourais les couloirs de la garde.

J’avais passé la nuit à lire tous les journaux qui s’offraient à moi, essayé de m’informer sur tout des derniers faits divers. Mais malheureusement pour l’instant, je n’avais pas encore un accès illimité à l’information de La Garde. Il fallait d’abord faire mes preuves et leur prouver de ce dont j’étais capable. Et, je comptais bien faire mes preuves le plus rapidement possible. J’étais déterminé à montrer que j’étais une bonne psychologue, mais par-dessus tout. Je voulais essayer d’en savoir plus sur les réelles intentions de la garde, car d’un point de vue personnel. Je ne voyais pas la garde comme des soldats des héros prêts à tout pour nous sauver, bien au contraire. Même si pour moi les soldats n’étaient que des pantins, la personne qui gérait tout derrière son bureau avait des idées beaucoup plus profondes que de sauver le monde.
J’étais enfin prête pour ce rendez-vous et, heureusement pour moi. Ce Monsieur Quill ne me disait, bien évidemment, je ne connaissais que très peut de monde à la garde. En réalité, je ne connaissais que l’entourage de Scott. Les personnes de confiance qu’il voyait à l’extérieur de la garde, ses vrais amis. Mais autant vous dire, qu’il s’agissait d’une minorité de personnes. Avant d’avoir ce poste. N’étais venu que très rarement à la garde, histoire de quelques minutes afin d’apporter des affaires supplémentaires a Scott.

Ce qui faisait de moi, une femme perdue dans un labyrinthe. Une femme qui en plus de ça, cherchait à sortir rapidement de ce labyrinthe afin de ne pas croiser une connaissance. Mais le Q.G de la garde restait encore un mystère pour moi, mais voilà que j’avais rapidement retrouvé mon chemin. Je ne savais pas face à qui j’allais tomber, il est parfois difficile de mettre un visage et un caractère sur un simple nom.
Je pousse rapidement la porte du bureau, voilà que j’avais déjà cinq bonnes minutes de retard. Ce qui en réalité n’était pas dans mes habitudes, mais à vouloir éviter des personnes, on en vient à prendre les mauvais chemins et prendre du retard. « Bonjour, je vous pris de m’excuser pour ce retard. Je me suis perdu dans les couloirs ». Je me retourne brusquement et arrange ma robe rouge qui offrait un fin décolleté afin de lui offrir un poignet de main « Monsieur Quill c’est bien ça ? Docteur Frost »

Somebody That I Used To Know r

Peter et Emma

Franchement, quel l’intérêt. C’est vrai quoi, comme si je devais avoir un entretien psychologique. Parce que bon, je suis parfaitement sein d’esprit, donc je n’ai pas vraiment besoin d’un entretien de ce type. Mais bien sûr, il y a les ordres et les ordres étaient les ordres… Quoi ils pensaient vraiment qu’il y avait des risques pour que moi, je plante un avion ou que je flanche sous la pression. Non, mais franchement, Peter Quill qui ne résisterait pas à la pression, ou à l’adrénaline et qui se dégonflerait ou ferait une erreur de pilotage… Tiens, je me demande si cela est possible que j’en fasse une …

J’étais donc parti dans le bureau du psy pour avoir ce fameux entretien. Mais c’était non sans compter d’avoir ennuyé Carol. J’aimais bien Carol, elle était douée, moins que moi, mais elle l’était qui plus est, elle marchait tellement bien dans mes chamailleries que c’était devenu comme un rituel. Mais par contre, je ne m’en sortais toujours pas indemne, j’avais parfois des jolies traces de son passage. Mais on devait l’avouer, la plupart du temps, je l’avais bien mérité.

Enfin bref, j’étais dans le bureau, décoré de manière sommaire, avec un canapé…Tiens est-ce qu’il est confortable. Non parce que si on est psy faut bien installer ses patients. Donc, avoir un canapé idéal où on se sent bien dedans et dont on n’a aucune envie de partir. J’allais m’asseoir dans ce divan, sautant dessus pour vérifier la qualité, essayant de mettre l’empreinte de mes fesses dessus. Et je devais l’admettre, il était plutôt confortable. Je me levais, regardais les petits bibelots qui se trouvaient dans le bureau, vis quelque cadre avec des diplômes, quelques plantes et un truc bizarre… Un cerveau…En plastique, le cerveau, heureusement sinon ça serait glauque. Mais quand même, c’était une drôle de décoration « Bizarre. » Je le touchais et voilà que soudain, un morceau du cerveau sauta de son socle ce qui donnait l’apparence d’une petite dance alors que j’essayais de le rattraper « Ohoh.»

J’essayais de le rattraper, une fois deux fois, trois fois et quand je le rattrapais, j’essayais de le remettre convenablement, mais cela n’était nullement facile. Et c’est à ce moment-là que la porte s’ouvrit et que j’entendis une voix féminine à laquelle je répondis, comme pris en flagrant délit « Bonjour ! » Je la regardais arranger sa robe, lui répondait alors qu’elle s’excusait de son retard. « Oh, ce n’est rien. Je me perdais aussi tout le temps. Une fois, je pensais trouver les toilettes et c’était le placard à balais. » Retard que je n’avais pas remarqué soit dit en passant. Puis qu’une si belle femme soit en retard cela n’était nullement ne grave. Elle me tendit la main, pour m’offrir une poignée de main, que j’acceptais tout en lui répondant une seconde fois. « C’est ça. Mais vous pouvez m’appeler Peter. »

Mais maintenant qu’est-ce qu’il allait se passer. Je regardais un peu partout, prenant une grande inspiration avec un sourire pincé, ouvrant quand les yeux, puis regarda la belle mademoiselle Frost « Bon…Je suis là… » Je repris une grande inspiration, continuant regarde un peu partout et d’un souffle faisant des petits gestes des mains pour accompagner ma phrase. « Par où on commence ? Je vous raconte petite vie, et je commence à pleurer vous en disant que mon enfance était atroce ? »

Codage par Emi Burton