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❝Like to play cop, do you ?❞ • starring Carol Danvers
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Sam 16 Avr - 12:50

 
❝Like to play cop, do you ?❞
Carol Danvers & Remy LeBeau
L’homme venait de sortir du magasin, son blouson sur le dos. Rien d’étonnant à cela : en dépit du soleil qui avait brillé presque toute la journée, il faisait encore frais, le soir, à la sortie du travail. En apparence, tout allait bien. Les boutiques commençaient à fermer, les derniers clients étaient partis depuis longtemps, et les employés échangeaient quelques mots avant de se séparer. L’homme, lui, était seul. Soit il n’avait aucun ami au sein de l’entreprise, soit il préférait garder sa tranquillité. Remy LeBeau optait pour la deuxième solution.
Cela faisait maintenant plusieurs jours qu’il filait cet homme. Mission de routine : le patron soupçonnait l’un de ses employés de voler des jeux vidéos et de les revendre sous le manteau. Certes, démanteler un trafic ne faisait pas partie des attributions d’un détective, mais apporter des preuves pouvant éviter une procédure pour licenciement abusif, cela le concernait en premier. Dès le début, son attention avait été attirée par ce type. Toujours seul à la sortie du travail, son manteau fermé jusqu’en haut, ne s’arrêtant pas pour fumer une cigarette ou discuter avec ses collègues… Le genre à vouloir qu’on lui fiche la paix pour s’adonner à ses petites affaires. Remy préférait une bonne vieille filature à une infiltration sous couverture – le goût du risque, peut-être. Il n’avait guère l’habitude de Prenova, de sa technologie clinquante et de ses grattes-ciel par centaines. Ce n’était pas la première fois qu’il travaillait ici, mais son terrain de chasse, d’ordinaire, était plutôt concentré à Hammer Bay. Hélas, quand les clients se faisaient rares, il fallait bien ouvrir son champ de compétence.
Sitôt sorti, l’homme remonta la rue vers le nord ; le détective lui emboîta le pas, prenant bien garde à conserver une distance raisonnable avec sa cible. Il lui fallait des preuves solides : un jeu vidéo sortant de sous sa veste, un échange contre du liquide… De simples doutes ne suffisaient pas. Son client avait besoin de photographies. Arrivé au croisement de la 11ème rue, l’homme bifurqua vers l’ouest. Remy fit la moue. D’accord, sa cible se dirigeait vers les quartiers résidentiels. Rien d’extraordinaire à cela, tout le monde devait résider dans cette partie de la ville. Et, donc… ?
Les numéros défilèrent à côté du détective, au fur et à mesure qu’ils avançaient dans la rue. L’homme tourna encore, s’enfonçant entre deux immeubles. Remy attendit quelques instants au coin du mur avant de jeter un coup d’œil dans la ruelle. Son gibier avait disparu, mais la porte béante d’un garage indiquait où il se trouvait – peut-être l’endroit où il amassait son butin ! Vu l’étroitesse de la ruelle, il ne fallait pas espérer passer inaperçu en y rentrant, ni même trouver une bonne excuse pour venir ici, alors prendre des photos… D’un rapide regard, le détective embrassa la scène pour trouver une issue. Une autre venelle coupait celle-ci en son milieu ; la rue se poursuivait jusqu’à une autre, à une trentaine de mètres au-delà. Bien. On pouvait peut-être prétendre prendre un raccourci, chercher à rejoindre plus vite l’appartement d’une conquête. Ou bien tourner rapidement dans la venelle, s’il parvenait à faire preuve d’assez de discrétion.
Sans plus hésiter, Remy pénétra dans la ruelle à son tour, essayant, sans faire de bruit, d’avoir l’air détendu. Avant tout, il devait savoir s’il y avait quelque chose d’intéressant ici, mais sans attirer l’attention de sa cible. Par chance, le détective avait le mensonge et la duperie dans la peau : c’était sans doute la raison pour laquelle il n’aurait jamais pu être flic ou juge. Avocat, ça aurait pu marcher, si ça avait été plus mouvementé…
Il tira son téléphone portable de sa poche, fit défiler l’écran tactile pour accéder à l’appareil photo, prépara l’application et colla l’appareil à son oreille. S’il y avait quelque chose là-dedans, il lui suffirait d’une simple pression du pouce pour la fixer sur image. Dix mètres. Un coup de klaxon derrière lui, et devant, le calme plat. Sept mètres. La venelle qui se rapproche. Six mètres. Un cri, quelque part sur sa droite. Quatre mètres. La venelle s’ouvre là, coupant la ruelle en deux ; la porte du garage est toute proche, Remy voit déjà un carton et la roue d’un vélo. Il fait un pas de plus… et un « BANG » sonore retentit.
Remy sursauta, un juron cajun s’échappant de ses lèvres. Presque aussitôt, son homme sortit de son garage, l’air affolé, et son regard inquisiteur se posa sur le détective.

« C’était un coup de feu ? » s’enquit le type, l’air terrifié.

Tant pis pour la filature, tant pis pour l’affaire. Remy hocha la tête et remballa le téléphone portable dans sa poche.

« Mettez-vous à l’abri ! Appelez la police ! »

Sans réfléchir, il fila dans la venelle sur sa droite pour chercher l’origine du coup de feu. Il n’était pas armé, ni même en mesure de se défendre en cas de problème, mais qui disait tir disait aussi blessé – ou pire. Une porte ouverte attira son regard et, sans la moindre hésitation, le détective pénétra dans un couloir aux murs défraîchis et au carrelage craquelé. Il n’eut pas à chercher longtemps : un homme jaillit soudain en haut de l’escalier, arme au poing. D’un bond, le tireur – si c’était lui – franchit la volée de marches qui le séparait du rez-de-chaussée. Nouveau coup de feu ; Remy se jeta en arrière, contre le mur, et l’homme disparut par la porte donnant sur la ruelle.
Le cœur battant à tout rompre, le détective hésita un instant. Le poursuivre, le laisser filer ? Sur qui avait-il tiré un instant plus tôt ? Pourrait-il l’arrêter, s’il décidait de s’élancer derrière lui ?
La réponse resta en suspens quand une autre silhouette jaillit dans l’escalier. Une femme, crut distinguer Remy, mais il n’eut guère le temps d’en voir plus. Deux secondes plus tard, elle franchissait elle aussi la porte, sans même avoir semblé remarquer le détective plaqué contre le mur dans le couloir. D’accord… Remy prit une longue inspiration. Il ne savait pas ce qui se passait, mais il ne pouvait quand même pas laisser une femme se débrouiller seule avec un homme armé, n’est-ce pas ?
Un nouveau juron en cajun plus tard, et Remy LeBeau s’élançait derrière les deux furies, espérant pouvoir servir à quelque chose…

 
© Pando
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