I need a hot guy. Maybe a lawyer, too... ft. Keith
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Mer 1 Mar - 1:32
Keith & Lukas
Strictly biz, he doesn't play around
Bon, allez, on arrête, j'en ai marre. Je raccroche le téléphone aussi violemment que possible et sors de mon bureau en furie. Lorsque je traverse l'étage pour me rendre à l'ascenseur, un silence de mort règne parmi mes collaborateurs : même si je ne les regarde pas, je sais très bien que chacun d'entre eux a les yeux rivés sur moi, la bouche pendante et un sentiment de gêne profonde. Ce n'est pas très étonnant, puisque je viens de passer la dernière demie heure à hurler comme un forcené au téléphone. Ça ne m'arrive pas souvent, et jamais aussi violemment, mais aujourd'hui, je pense que j'en ai largement le droit considérant le ramassis de débilité que je viens d'entendre. Une de mes clientes, la très surfaite mademoiselle Newton, porte plainte contre Uchronia Print à cause de notre dernier rendez-vous. C'était, je cite, "une manière intolérable de traiter une cliente aussi respectée, qui mérite un dédommagement immédiat et conséquent, ainsi qu'une rupture de contrat."
D'ordinaire, je suis extrêmement respectueux de mes clients et je tente de ne jamais les froisser, mais cette espèce de débile profonde (et je ne m'excuserai pas pour l'expression) a vraiment mérité que je m'acharne sur elle et son paternel tout aussi arriéré. Ils veulent un procès ? Parfait, ils vont en avoir pour leur argent. Je ne supporte pas qu'on me prenne pour un idiot, ça a tendance à vite me taper sur le système, et c'est exactement ce qu'ils sont en train de faire alors je ne vais pas y aller de main morte. Si j'avais quelque chose à me reprocher, passe encore, mais la "conduite intolérable" dont il est question, c'est mon malaise au beau milieu de la réunion qui m'a d'ailleurs valu une fracture du nez. Comme si je pouvais être tenu pour responsable de ça, sérieusement. Je grimace en voyant mon reflet dans le miroir de l'ascenseur où un beau pansement orne mon arrête nasale. Une fois dans le hall, je hurle à mon pauvre secrétaire Chandler, qui pour une fois n'a rien fait pour s'attirer mes foudres, que je serais en ville pour le restant de l'après-midi, que je ne dois être dérangé sous aucun prétexte, et que si mademoiselle Newton essaie de me contacter, il a l'autorisation de respectueusement l'envoyer se faire mettre. Pour couronner cette journée déjà bien amère, il pleut, et je suis forcé de marcher sous la pluie, sans capuche ni parapluie.
Je fais aussi vite que possible pour rejoindre les bureaux de Nelson & Murdock Law Office, mais malgré ma tentative pour rester au sec, j'ai les cheveux complètement trempés lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrent au sixième étage. Tant pis, ce n'est pas comme si j'étais venu ici pour plaire de toute façon. Je scanne les lieux pour assouvir ma curiosité : clairement, les affaires marchent plutôt bien, en témoigne le chaos de documents étrangement organisé qui s'est emparé de chacun des bureaux et les diverses personnes s'affairant à leurs occupations. C'est étrange, maintenant que je me retrouve là, je me rends compte que je n'avais jamais mis les pieds dans le cabinet, alors que ce sont les représentants légaux de la compagnie depuis un bon moment... J'ai déjà rencontrés plusieurs des avocats qui y travaillent, bien évidemment, pour signer des contrats et gérer de petites affaires, mais toujours dans mon bureau. Et puis, jamais un si gros cas ne s'était présenté mais là, je n'ai pas vraiment le choix, je tiens à suivre toutes les démarches pour ne pas louper mademoiselle Newton.
Je me diriges donc d'un pas décidé vers le secrétariat et demande à la personne en train de pianoter derrière son écran s'il est possible de rencontrer un des avocats au nom d'Uchronia Print. Je me retrouve complètement pris au dépourvu quand elle me demande quel avocat en particulier, réalisant soudain que je ne connais pas un seul d'entre eux assez bien pour me rappeler de leur nom... Ahuri, je reste planté devant son bureau en faisant travailler ma mémoire, et m'apprête à répondre que je veux parler à M. Murdock en personne alors qu'un jeune homme fait irruption près de moi. La secrétaire s'adresse à lui d'une façon qui montre qu'elle le connaît bien, et à en juger par son attitude, je suppose qu'il travaille ici.
La première chose que je remarque, c'est qu'il est très séduisant. Trop séduisant pour son bien, d'ailleurs : plus je le détaille (aussi discrètement que possible, j'ai tout de même un minimum de classe), plus je confirme ma première impression. Cet homme a un charme certain, et j'ai soudainement très envie de faire sa connaissance en tête à tête. Parce que j'ai besoin d'un nouvel avocat, bien évidemment. En tout bien tout honneur. Avant qu'il ne puisse s'éclipser, je m'avance vers lui en tendant une main en guise de salutations, oubliant complètement la secrétaire et ses questions. "Bonjour, Lukas Quincy. Désolé de vous prendre comme ça au dépourvu, mais j'ai cru comprendre que vous travaillez ici, et je pourrais bien avoir besoin de vos services." Oui, c'est extrêmement brut comme approche, mais je n'ai pas le temps de faire dans la dentelle, pas question de laisser filer une si belle proie. Et puis, j'ai toujours besoin d'un avocat. D'une pierre deux coups, comme on dit ! "Je ne sais pas vraiment à qui m'adresser, mais vous m'avez l'air parfait pour le cas en question, et étant donné que vos collègues ont tous l'air un peu occupés..." Je désigne d'un geste le bureau de la secrétaire, comme pour signaler que nous avons déjà vu les possibilités de rendez-vous. C'est faux, évidemment, mais qui pourrait me dénoncer ? La jeune femme ? Non, aucun intérêt. Tout ce que je risque, c'est un refus de la part du jeune homme et un sourire en coin de la part de sa collègue. Autrement dit, rien que je ne puisse encaisser depuis que mon nez a tutoyer le plancher, je ne suis plus à ça près.
J'affiche mon plus beau sourire en regardant l'inconnu dans les yeux. Très beaux yeux, d'ailleurs. Il doit gagner plus d'une plaidoirie rien qu'en fixant le jury... A moins que je ne fasse fausse route et qu'il ne s'agisse que du gars qui vient changer les cartouches d'encre...
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Keith Ferell
Humain
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Pouvoirs : Keith possède un arc magique. Il apparait quand il en a besoin (et peut même parfois disparaitre à sa guise)
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Pseudo : Awen
Mer 8 Mar - 17:23
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Il faisait beau aujourd'hui. Au dehors, le soleil rendait la situation difficilement supportable. Il faisait chaud, bien trop chaud pour travailler correctement. D'après le thermomètre, la température dépassait les vingts-cinq degrés. Même avec les fenêtres entrouvertes et le ventilateur lancé à plein régime, cette chaleur pesante donnait l'impression d'étouffer.
Assis à son bureau, les yeux rivés sur l'écran d'ordinateur, Keith essayait tant bien que mal de se concentrer. Des perles de sueurs glissaient sur son front. Il avait dégrafé le col de sa chemise et dénoué sa cravate pour reprendre de l'air mais, même en faisant cela, rien n'y faisait. Il n'arrivait pas à travailler. De plus, plus les journées passaient, plus le jeune avocat était inquiet pour ses collègues. Gabriel n'était toujours pas revenu au cabinet. Personne n'avait de nouvelle de lui. L'homme se promis alors de lui rendre visite, juste pour s'assurer que tout allait bien dans la mesure du possible. Ce n'était pas qu'il commençait à l'apprécier or, il fallait avouer que cela ne lui ressemblait pas. Keith espérait qu'il n'était pas blesser ou pire. Matthew avait été aussi touché, laissant une molaire. Tant qu'à Jennifer, d'après ce qu'il avait entendu, son état ne s'était pas améliorée. Elle était toujours dans le coma, dans l'attente d'une opération.
Gabriel, Jennifer, Albert... tous avaient vécu un épisode dramatique. Bien qu'il essayait de ne pas trop y songer, l'avocat était inquiet. Keith soupira et se laissa choir contre le dossier de sa chaise, abandonnant toute activité. De toute façon, aujourd'hui il n'arriverait à rien. Il ferma les yeux, s'efforçant de calmer le rythme de sa respiration.
Par ailleurs, quelle heure était-il? Quittant le court de ses pensées, le jeune homme regarda l'horloge suspendue au mur. Presque quinze heures. Il ferait peut-être mieux de prendre une pause, histoire de s'aérer l'esprit. L'avocat finit donc par se lever et sortit enfin de son bureau, avec la ferme intention de revenir plus tard sur ses dossiers. Il retrouva Karen, l'assistante de Matthew, en pleine discutions avec un homme qui devait très certainement lui demander quelques informations.
Sans prendre part à la conversation ni sans trop faire attention au potentiel client, Keith la salua d'un bref signe du menton. - Tout va bien? lui demanda-t-il tandis qu'elle attendait visiblement, avec une certaine impatience, que son interlocuteur lui réponde. Je vais prendre une pause. Préviens moi quand Monsieur Kiram sera là.
D'après ce qui était marqué sur son planning, ce dernier ne devait pas arriver avant une heure. Il avait largement le temps de revenir. Le jeune homme la remercia par un sourire, suivi d'un hochement de tête mais alors qu'il s'apprêtait à partir, en se demandant s'il était raisonnable ou non de fumer une cigarette, l'interlocuteur en question l'interpella et s'empressa de le retenir.
Apparemment, celui-ci avait besoin d'un avocat, sautant sur l'occasion pour obtenir dans l'immédiat un entretien. Tout d'abord surpris, Keith haussa les sourcils. Il ne s'attendait pas vraiment à être interpellé de la sorte. Il observa l'homme quelques instants, prenant un petit temps de réflexion. - Bonjour, répondit-il enfin, en lui tendant la main. C'est exact, je travaille bien ici. Keith Ferell. Je dois avouer que vous me prenez un peu au dépourvu mais... En quoi je peux vous être utile?
lumos maxima
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Mer 15 Mar - 16:49
Keith & Lukas
Strictly biz, he doesn't play around
Je me tiens bien campé devant lui, tentant de dégager un maximum de confiance en moi et de charme. Surtout de charme, en fait, je n'ai pas vraiment besoin de faire d'effort pour la confiance en moi, c'est maintenant plus ou moins naturel chez moi, surtout quand je sais que je ne suis pas en tord. Et que j'ai raison. Ce qui est le cas ici, nul doute permis. Je continue de dévisager le très beau jeune homme en attendant patiemment qu'il se décide sur la marche à suivre. Je suis un peu déçu qu'il n'accepte pas tout de suite mon offre, parce que ça prouve quand même indirectement que je ne suis pas aussi charmant que ce que je pense. C'est vrai qu'il faut aussi avouer que je ne suis pas au maximum de mes capacités de séduction, avec mon pansement collé au nez et mon attitude peu conventionnelle, mais de là à ne plus pouvoir séduire... Ou alors, à mon grand regret, il ne joue pas pour mon équipe, ce qui reste une façon plus douce de dire que je ne l'intéresse pas. Enfin, s'il accepte de m'aider mais qu'il tient à rester professionnel pour l'une ou l'autre de ces raisons, au moins j'aurai quelque chose d'agréable à regarder pendant que nous planchons sur le procès...
Le fait qu'il prenne au moins le temps d'étudier ma proposition me prouve au moins que je ne me suis pas trompé sur un point : c'est un avocat. Ou alors, c'est le type qui s'occupe de la photocopieuse et il se demande comment me faire comprendre mon erreur sans que je ne me sente trop stupide, et dans ce cas là, considérez moi comme officiellement humilié : je ne pense pas être capable d'encaisser ma discussion téléphonique avec l'autre retardée qui me colle un procès et un rejet en bon et du forme avec un témoin à l'appui dans la même journée. Mais je n'aurai pas à m'en faire pour ça, puisque le jeune homme semble finalement s'être décidé et finit par me serrer la main en se présentant. Keith Ferell. Non, je n'ai jamais entendu ce nom. Je ne passe pas mon temps dans une cour de justice, évidemment, mais quelqu'un dans ma position se doit de connaître les hommes et femmes influents de tous les domaines possibles, et je suis presque certain qu'il ne fait pas - encore, en tout cas - parti des hautes sphères du droit. Tant mieux, je ne vois rien de mal à être représenté par quelqu'un de jeune et dynamique, avec une vision des choses qui correspond à la mienne que celle d'un vieux croulant en fonction depuis un demi siècle. Et puis il y a toujours la question de l'apparence physique : sans être trop superficiel, je préfère de loin côtoyer quelqu'un qui a ses charmes et atouts.
Pas mécontent qu'il accepte ma demande jusque là, je fais de mon mieux pour ne pas lui lancer un regard inquisiteur quand je comprends qu'on va devoir parler de mon cas ici, devant la secrétaire, plutôt que tranquille dans son bureau. Bon, tant pis pour le tête à tête, je ne vais pas non plus m'imposer, et même si je n'ai pas d'occasion de lui montrer combien je l'apprécie et plus si affinités, au moins je me suis trouvé un avocat et c'est ce qui compte dans l'immédiat. Je ricane un peu quand il me demande de quoi j'ai besoin, pensant à l'absurdité de ma situation. Je joints les mains et me redresse, prenant une grande inspiration avant de lui répondre le plus calmement possible.
"Eh bien... Comment résumer ça de façon claire et précise... Je suis le PDG de Uchronia Print, une grande maison d'édition, et une de mes clientes porte plainte contre nous parce qu'elle n'est pas satisfaite de la manière dont elle a été traitée. Cette sale petite..." je serre tellement les mains pour maintenir mon énervement que mes phalanges craquent soudain, résonnant dans toute la salle. Ca, combiné à mon allure de brigand, ne doit pas être très rassurant et je m'empresse d'ajouter : "Rien d'illégal, je vous assure. En fait, il ne s'est rien passé qui pourrait être vu comme une méconduite de la part de mon entreprise envers cette jeune femme, je peux vous le certifier. Il s'agit seulement du cas banal d'une enfant pourrie gâtée qui s'ennuyait et qui a décidé que faire son baptême du feu juridique serait un bon moyen de passer le temps."
Je ne préfère pas rentrer dans les détails, préférant attendre de voir ce qu'il en pense à ce niveau là. Et puis, même si j'en doute très fortement au vu des fréquentions des Newton très éloignées de ce genre de cabinet, il y a aussi la maigre chance qu'ils aient justement fait appel à Nelson & Murdock pour me traîner en justice. Ce serait surement le signe ultime du destin que ce jeune homme et moi ne sommes pas fait pour nous côtoyer...
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Keith Ferell
Humain
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Pseudo : Awen
Mer 22 Mar - 10:17
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Tandis que son interlocuteur se lançait dans ses explications, Keith essaya du mieux possible de reprendre ses esprits. Il devait se ressaisir. Cela ne lui ressemblait pas de se laisser aller autant à ses inquiétudes. Car il n'était pas chez lui mais au bureau. Même s'il ne pouvait s'empêcher de penser à Albert et à Jenni, à Gabriel notamment, il devait garder en mémoire qu'il était au travail. Et que tout détachement de sa part, pouvait lui faire perdre un dossier. Tout en se redressant, il ancra donc ses iris sur l'homme, l'écoutant désormais avec une plus grande attention.
Ainsi, ce dernier était le PDG de Uchronia Print. Il en avait entendu parler. C'était une maison d'édition connu, respecté aussi et financièrement très importante. Il fronça légèrement les sourcils, analysant cette fois la situation avec concentration et professionnalisme. - Hum, marmonna-t-il enfin, se frottant le menton du bout des doigts.
Une chose est sûr, le rouquin, qui fallait avouer être plutôt mignon et qui respirait une certaine assurance, ressentait de la colère envers cette fameuse cliente. D'après ce qu'il avait comprit, celle-ci portait plainte pour une raison obsolète, tout ça parce qu'elle n'était pas contente. Le jeune avocat marqua un temps de silence, fronçant l'un de ses sourcils en signe de réflexion.
Assise à son bureau, Karen observait la scène du coin de l’œil. Elle semblait prête à interpeller l'homme pour le diriger vers Matthew, au cas où il ne tenait pas à être dérangé ni à prendre en charge cette affaire. Keith tourna la tête vers elle, lui adressant un hochement de tête serein. - Je m'en occupe.
Puis, il se tourna de nouveau vers Lukas, tendant le bras pour lui faire signe de le suivre dans les couloirs. - Nous ferions mieux d'en parler plus posément dans mon bureau.
Le jeune homme affichait un visage plus amical, moins surpris. Ses traits étaient nettement moins tiré et il lui adressa même un léger sourire au passage, tout en l'invitant cette fois à entrer dans son bureau. - Asseyez-vous je vous prie. Pardonnez mon manque de politesse, je dois avouer qu'en ce moment nous traversons des jours difficiles.
Pourquoi le dire? Parce que Keith préférait être honnête avec son client. Le fait qu'il ne l'avait pas fait entrer tout de suite dans son bureau, en affichant ouvertement sa surprise, avait pu donner une mauvaise image de lui-même. Il devait rattraper le coup, ne tenant pas spécialement à ce que sa réputation, non encore crée, en pâtisse. Il prit donc place derrière son écritoire, reprenant d'une voix calme et mesuré : - Donc si j'ai bien compris, une de vos cliente porte plainte contre vous. Pouvez-vous m'en dire plus. Qu'es-ce qui s'est passé exactement? Si cela peux vous rassurer, aucune personne n'est venu ici pour monter un dossier contre votre société.
lumos maxima
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Jeu 6 Avr - 17:51
Keith & Lukas
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Quelque chose changea soudain dans l'attitude de l'avocat : c'est comme s'il avait retrouvé ces esprits après avoir été sonné, se redressant et semblant se raccrocher à la conversation. Je ne sais pas s'il se rend compte de ce changement d'attitude, mais il ne passe pas inaperçu pour moi, en tout cas, et je n'en suis pas mécontent. Je termine mon récit en me concentrant tout particulièrement sur les réactions du jeune homme pour noter un quelconque changement qui m'indiquerait son opinion sur mon affaire et, dans le meilleur des cas, sur ma personne. J'affiche un sourire en coin en réponse à son marmonnement : il a l'air plongé dans une intense réflexion, et je dois avouer que l'expression de son visage, ses sourires froncés et la concentration dans ses yeux, ne me laisse pas indifférent. Il a l'air de quelqu'un qui a de la cervelle et comme on dit, "smart is the new sexy", un tas de muscle aussi agréable à regarder soit il n'arrivera jamais à la cheville d'un homme intelligent.
Mon sourire s'élargit lorsque mon nouvel avocat dit à la secrétaire qu'il se chargeait de l'affaire. Bien, au moins j'ai quelqu'un pour s'occuper de mon cas, il ne reste plus qu'à savoir jusqu'où il peut s'occuper de moi. D'un sourire franc, je passe à un sourire légèrement carnassier quand il m'invite à aller dans son bureau pour pouvoir discuter plus posément de tout ça. Ainsi, je vais avoir mon tête à tête, de mieux en mieux ! J'adresse un sourire franc à la secrétaire et lui fais un signe de la main avant de suivre le jeune homme, pour la remercier même si elle n'a pas fait grand-chose. Ou peut-être est-ce une petite pique pour lui montrer, à elle qui n'avait pas bien l'air de m'apprécier, que j'ai toujours ce que je veux quoi qu'il arrive. Elle peut bien l'interpréter comme elle veut, je ne suis plus du tout concentré sur elle.
Je suis le jeune homme vers son bureau aussi dignement que possible, jetant des regards plus ou moins discrets à l'arrière-train du feu de Dieu de l'avocat que je n'avais pas encore remarqué, avant de retrouver une posture un peu plus professionnelle en arrivant devant la porte de ce que je présume être son bureau. Lorsqu'il m'invite à entrer, je note qu'il est bien plus détendu qu'avant, et ça lui va bien, même si je n'arrive pas à déterminé si je le préfère concentré ou relaxé. J'ai même trop à un sourire fugace, c'est pas encore la joie, mais on progresse.
Je m'assois là où il me l'indique et c'est maintenant à mon tour de froncer les sourcils, perplexe. Je ne comprends pas de suite ce à quoi il fait référence. Mon premier instinct est de m'imaginer des problèmes au sein du cabinet, ce qu'il n'est pas très judicieux de me confier, n'importe quel client avec un peu de jugeote tournerait les talons au moindre signe de faiblesse de la part de son avocat. Puis je me remémore les nombreux articles que j'ai lu à propos d'un incident - une prise d'otages, il me semble - au Pegasus à Emmann. Je fixe mon interlocuteur en me demandant s'il était lui-même présent lors des faits, ou s'il connaît quelqu'un, une victime peut-être ? Il me semble que l'altercation a fait quelques morts, en tout cas plusieurs blessés. Je le laisse finir de me demander plus d'informations sur mon cas, mais avant de répondre, je tiens toutefois à revenir sur ces propos. Je me racle la gorge avant de répondre, en choisissant mes mots avec précautions : "Si jamais ce n'est pas un bon moment pour vous, je peux très bien m'adresser à quelqu'un d'autre, je ne voudrais pas m'imposer alors que le contexte n'est pas idéal... Mon but n'est pas de peser un peu plus sur vous ou de rajouter du soucis, bien loin de là." Je pense réellement ce que je dis, je ne voudrais vraiment pas être une nuisance pour lui, parce que je me soucis vraiment de ce qu'il peut traverser, et parce qu'il n'est pas dans mon intérêt d'être associer à quelque chose de négatif si je veux qu'il m'apprécie et plus si affinités.
Je reste tranquille dans mon siège, et continue d'une voix posée : "Toutefois, si ça ne vous pose pas de problème, je peux vous dire exactement la raison de ma présence ici. J'ai eu un entretien il y a quelques jours avec Mlle Newton et son père dans un restaurant chic d'Emmann pour signer un gros contrat pour le nouveau livre de l'écrivaine. Et il se trouve que je me suis trouvé mal durant ce rendez-vous. Je me suis évanoui et..." Je passe une main devant mon nez et mon pansement, grimaçant au souvenir très désagréable de cet après-midi où j'ai fait connaissance avec le plancher un peu trop intimement... "Comme vous pouvez le constater, je n'en suis pas sorti indemne et il a fallu appeler les pompiers et m'évacuer." Je repense à Kayleen, son intervention et sa bienveillance et m'autorise un petit sourire en coin : elle est bien la seule chose positive que je retiendrai de tout ça.
"Enfin, je me suis bien évidemment excusé auprès de mes clients, avec un énorme bouquet de fleurs, qui était magnifique et très coûteux si je peux me permettre, mais je n'ai pas eu de réponse jusqu'à aujourd'hui, où l'avocat de Mlle Newton m'a contacté pour me faire part de la décision de sa cliente de poursuivre Uchronia Print en justice afin d'avoir un dédommagement ainsi qu'une rupture de contrat." Rien que le souvenir de cette conversation me met sur les nerfs, et je serre les poings pour contenir ma colère... Je prends une énorme inspiration et expire lentement.
"Je crois que c'est à peu près tout. Alors, qu'est-ce que vous en dîtes ?"
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Keith Ferell
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Pseudo : Awen
Mar 18 Avr - 12:49
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A aucun moment, l'homme sentit le regard appréciateur de son client sur son fessier. Ni sa manière de le draguer innocemment, avec des petits sourires au coin et des oeuillades lancées de temps à autre. Pour tout avouer, il était bien loin de penser à ça. Généralement, Keith n'était pas pudique. Il lui arrivait souvent, même régulièrement, de draguer ou de se faire draguer en retour pour ensuite, ramener son amant chez lui sans perspective de le garder plus d'une nuit. Mais pas maintenant. Pas aujourd'hui. Il essayait au mieux de se reprendre, se donnant même une claque mentale pour remettre de l'ordre dans ses idées.
Tandis que Keith focalisait maintenant toute son attention sur Lukas, en posant cette fois ses deux avants-bras sur son bureau, ce dernier lui assura que s'il avait autre chose à penser, il pouvait tout aussi bien s'adresser à quelqu'un d'autre. Le jeune avocat lui adressa alors un sourire rassurant, répondant presque aussitôt : - Non. Tout va bien, ne vous inquiétez pas.
Cela lui permettait au contraire de se changer les idées. De plus, il détestait être comme ça. Par son inquiétude, son ambition ampatissait. Peu à peu, il perdait le fil de ses objectifs, le rendant presque inactif, immotivé. Tout ça ne lui ressemblait pas. En règle générale, il ne mêlait jamais sa vie privée et sa vie professionnelle. C'était une base. S'il voulait percer dans ce milieu, au plus haut de l'échelle, il ne devait en aucun cas laisser ses sentiments prendre le dessus sur sa motivation.
Tout en disant ces mots, Keith se redressa, reprenant constance et sérieux. - C'est un plaisir pour moi de m'occuper de vous. Et je tâcherai de vous aider au mieux.
Il lui lança un regard entendu, voulant lui faire comprendre qu'il était parfaitement apte à s'occuper de cette affaire. Il l'écouta ensuite parler, analysant la situation en hochant parfois la tête, l'air pensif.
La situation exposée était tout de même complètement absurde, voir suréaliste. Comment pouvait-on poursuivre quelqu'un pour le simple fait de s'être évanoui? Le jeune avocat fronça légèrement les sourcils, ne pouvant s'empêcher cependant de sourire quand Lukas lui fit part qu'il avait pourtant tenté de s'excuser auprès d'elle avec un gros bouquet, extrèmement couteux cela dit. Il fallait croire que ça n'avait pas marché. Cette demoiselle avait l'air particulièrement... exécrable, voir complètement capricieuse. Au moins, l'intervention des pompiers était plutôt un bon point. Ils avaient une preuve irréfutable que ce n'était pas lui le fautif, mais le plancher. Quand à la plainte... Ils n'auront aucun mal à la présenter comme nulle. C'était bien la première fois qu'il entendait ce genre de chose. Et pourtant, au cabinet d'avocat, ils en avaient entendu des vertes et des pas mûres.
Alors qu'il achevait son récit, son client serra une fois de plus les poings, se crispant de nouveau. Keith ne pouvait que le comprendre. Il y avait de quoi or, il n'était pas habilité à donner son avis, se devant quelque part de rester complètement neutre.
Quand son interlocuteur lui demanda enfin son avis, le jeune avocat s'adossa contre sa chaise, marquant un léger temps de silence. - Que cette Mlle Newton et son père n'auront aucune chance de gagner au procès. A mon humble avis, l'affaire sera classée assez rapidement. D'autant plus que les pompiers peuvent témoigner de votre état le jour des faits. La seule chose que vous risquez, c'est effectivement de perdre votre contrat mais j'imagine, que cela ne dérangerai pas plus que ça. Je me trompe?
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