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Loto Rp (Tour 9) - People Help The People ✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦ |
| | Mer 5 Avr - 17:59 | | Travailler à la maison de Magnus n'était jamais de tout repos pour Lorenzo. Cela faisait déjà quelques mois qu'il y allait fréquemment pour maintenir son rôle de chef cuisinier. Oh, évidemment, de nombreuses personnes auraient été plus aptes que lui pour diriger l'équipe qui nourrissait LA famille. C'est en cela qu'il s'estimait heureux. Franchement... Comment ne pas se sentir honoré par une telle chance ? Il n'était, certes, pas un chef étoilé, reconnu à travers le monde mais il se montrait aussi professionnel, voire plus performant que certains afin de justifier de sa place auprès des dirigeants de l'île.
L'inconvénient du poste restait bien souvent le même. Il fallait souvent faire des heures supplémentaires pour s'assurer que les prochains jours, tout irait sur des roulettes. L'approvisionnement des cuisines, la bonne tenue des lieux, le respect des règles d'hygiènes, répartitions des tâches, mises en place des différents menus... Enzo ne connaissait que ça depuis plus de dix ans dans son domaine et il redoublait d'efforts pour maintenir son niveau, si ce n'était se dépasser pour mener au plus haut sommet, sa cuisine. Il arracherait au ciel ses étoiles et irait même conquérir l'espace, s'il le pouvait. Les grands noms de la Gastronomie pourraient eux-même contempler la réussite de l'ambitieux italien. Bon, il était vrai que penser comme ça, ce n'était plus de l'ambition mais quelque chose d'encore plus grand. Pour autant, il gardait les pieds sur terre. Même s'ils étaient reconnus à travers les galaxies, il préférait la modestie à tout autre chose, se voyant plutôt avec un ou deux bouibouis familiaux. Sans doute qu'un jour il oserait se lancer.
Enfin, là n'était pas la question. Il était déjà tard, le soleil se couchait quand le restaurateur quitta son lieu de travail. D'un pas tranquille il rejoignit son tacot et démarra tout en soupirant de soulagement. Enfin il retrouverait son fils, son canapé, son appartement. Quitter le parking des employés ne fut pas bien difficile, il ne suffisait que d'une bonne grosse poignées de minutes pour rentrer. "Bientôt, bientôt !" qu'il répétait mentalement comme pour se donner du courage. Pourtant, il dû s'arrêter au bout d'un moment, alors qu'il n'avait même pas fait un quart du chemin menant à Hammer Bay, encore très proche de son lieu d'embauche. Dans son rétroviseur il avait vu une silhouette féminine marcher de façon incohérente. Bon samaritain, il s'était stoppé sur le bas côté, observant un instant la difficulté de déplacement de l'inconnue avant de faire demi tour pour s'arrêter au plus près de la demoiselle. La vitre s'abaissa et sans plus de forme, il lâcha un "Excusez-moi, vous n'avez pas l'air bien." Nooooon ?! Sans blague Sherlock ! C'était à peine aussi visible qu'une baleine échouée sur la plage. Sur le moment, l'italien se serait frappé la tête contre le volant, tant il s'était trouvé idiot. Malheureusement, la minute ne s'y prêtait pas, la jeune femme faiblissant à vue d'oeil.
Garé, Loren quitta sa place pour se diriger d'un pas rassurant vers la femme en détresse, s'il osait le penser. D'un geste délicat, il lui posa une main sur l'épaule tandis que l'autre retrouvait le bras féminin. "Venez avec moi... Mon lieu de travail n'est pas loin, vous avez besoin de vous poser un peu." déclara-t-il alors qu'il guidait son interlocutrice jusqu'à la place passager de son auto. Toujours aussi délicat, il vint boucler la ceinture de son invitée et retourna derrière le volant. Démarrage doux et voilà qu'il disait au revoir à sa soirée détente, une fois de plus. Bon, au moins, c'était pour la bonne cause. Revenu sur ses pas, le cuisto activa la barrière à l'aide de son passe et vint se garer non loin de la porte de service. Habitué aux lieux, il ne perdit pas de temps lorsqu'il fallut aider l'étrangère à pénétrer dans le local culinaire.
L'européen installa la "malade" sur une chaise et vint tranquillement prendre un verre, le remplit d'eau puis y ajouta deux carrés de sucre pour enfin touiller le tout d'un geste expert. "Tenez, buvez ceci." qu'il lâchait en poussant le breuvage face à la miss, du bout des doigts. Alors qu'elle se désaltérait, l'homme l'observa paisiblement, souriant une fois que le contenant fut vide. Il se leva alors et alla prendre une barre de céréales qu'il posa auprès de son invitée. "Mangez aussi, un bout au moins. Peut-être bien que ça vous fera du bien." disait-il enfin, invitant sa nouvelle rencontre à suivre ses conseils d'un mouvement de tête. |
| | | Lun 12 Juin - 3:48 | | Loto du RPDrinking nightDéprimé est un mot que l’on emploie bien trop souvent sans en ressentir le vrai sens. Pourtant c’est ce que je suis la maintenant, déprimé. Aujourd’hui j’ai annoncé à mon chef de service que j’allais passer le concour afin de devenir psychologue et sa réaction était des plus surprenante. Tout d’abord il a essayé de me faire changer d’avis en me disant que ma place était à l'hôpital mais quand il a compris que je ne changerais pas d’avis il a très rapidement changé de ton avec moi. Il a continué à dire que ce n’était pas un métier fait pour moi et qu’il ne me laisserais pas gâcher ma carrière ainsi, qu’il ferait en sorte que je ne puisse pas passer le concours. Mais je comprends, pourquoi est-ce qu’il voudrait que je parte ? Il n’a d’un chef de service que le nom. Toutes ses responsabilités il les déchargent sur moi pour pouvoir avoir du temps pour sa femme. Mais qui me décharge à moi ? Personne et à cause de lui je passe de moins en moins de temps avec mon fils. Déjà que je l’élève seule si en plus il doit grandir sans sa mère... J’ai décidé de prendre la soirée pour moi et j’ai demandé à mes parents de me garder Will, je ne suis pas en état de m’occuper de lui ce soir. A la place je suis allée dans un bar et j’ai fait la seule chose qui me semblait normale pour oublier mon chagrin et ma colère j’ai bu. Malheureusement je n’avais pas envie d’être une adultre responsable ce soir et j’ai beaucoup trop bu. C’est sans doute pourquoi je me retrouve à présent je ne sais où à marcher comme une ivrogne. Je n’avais pas envie de prendre un taxi pour rentrer, un peu d’air frais va sans doute me désaouler un peu j’imagine. Je marche environ une trentaine de minutes et je sens que l’alcool commence à disparaître dans mon sang mais du coup je sens aussi la fatigue me tomber dessus comme une massu. J’ai pris mon service à 6 heures ce matin et je n’ai pas arrêté jusqu’à 17 heures. Etant donné que j’ai passé ma pause repas à m’expliquer avec mon chef de service au final je n’ai presque rien mangé. Quelle bonne idée que d’aller boire le ventre vide pour ensuite partir en randonné. Je soupire alors qu’une voiture s’arrête pas loin de moi, je capte à peine ce que me dit le chauffeur mais le laisse quand même m’embarquer. Elisa Nobley que diable es-tu en train de faire ? Réveille toi, sors de cette voiture et rentre chez toi. Malheureusement ça c’est la théorie en pratique j’ai la tête contre la vitre et les yeux fermé en essayant de ne pas vomir et ne pas m’endormir. Je me laisse guider vers ce qui à l’air d’être les cuisines d’un restaurant et regarde l’homme en face de moi me servir quelques remontant. Je bois l’eau et le sucre c’est vrai que ça ne peut me faire que du bien, je déballes ensuite la barre de céréales et prend quelques crocs. - Merci beaucoup...et je suis désolé de m’imposer ainsi.. vous avez surement mieux à faire. Je baisse la tête comme une gamine prise en train de faire une bêtise mais je déteste déranger les gens et malheureusement c’est exactement ce que je suis en train de faire. Je laisse un inconnu s’occuper de moi. Je tapote mon sac avant de l’ouvrir et de sortir mon téléphone. - Je vais...hm je vais appelé quelqu’un ! Oui voilà comme ça je vous laisse tranquille..Je commence à chercher dans mon téléphone en me frottant les yeux pour essayer de voir plus clair mais l’alcool n’a pas encore disparu totalement de mon système alors la tâche s’avère un peu plus difficile que prévu, ce qui me tire un long soupir de désespoir. |
| | | Mer 21 Juin - 20:46 | | Lorenzo observa la petite dame se sustenter autant que possible sans dire un mot, plus inquiet par son état que par ses paroles. Jambes croisés, l'italien observait longuement l'inconnue en se frottant le menton lentement. Ne valait-il pas mieux qu'il appelle un médecin pour s'assurer que la jeune femme aille bien ? Ou alors qu'il l'emmène, peut-être... L'homme ne savait pas vraiment ce qu'il devait faire et avait bien conscience qu'ils ne pourraient pas rester dans les cuisines de la maison M ad vitam aeternam, ce qui ne l'empêcha pas d'hausser un sourcil quand enfin les paroles de la demoiselle firent son chemin jusqu'à son cerveau. Délicatement, il posa sa main sur l'épaule féminine pour l'arrêter dans son geste, un sourire doux aux lèvres alors qu'un petit "Hey, vous me dérangez pas." quittait ses lèvres, tout de suite suivit d'un "Et ne vous pressez pas. Attendons que vous vous sentiez mieux. " qui finalement s'arrêta après son "Et puis, si vous voulez rentrer chez vous, je peux vous ramener, ce n'est pas un problème."
S'enfonçant mieux dans son siège, l'homme se mit à réfléchir aux meilleurs façons d'aider la femme. L'odeur d'alcool le fit supposer qu'une belle cuite précédait cette rencontre. Pianotant des doigts sur son genou, Enzo se leva finalement pour récupérer une petite casserole qu'il remplit d'eau à mi-hauteur pour la mettre sur le feu. Le temps que le liquide boue, le restaurateur vint paisiblement récupérer un citron qu'il coupa en deux, enlevant au passage les graines du fruit après quoi, le produit acidulé rejoignit l'eau. Ajouté à cela, miel et romarin pour enfin recouvrir le tout pour que les arômes se mélangent le plus aisément du monde. De son côté, l'homme vint tranquillement se prendre une pomme et croqua dedans sagement. "Vous vivez où ? " demanda-t-il à la petite brune alors qu'il se retournait pour vérifier son mélange, touillant avec une petite cuillère. L'homme attendit patiemment la réponse alors qu'il prit une des superbes tasses de la maison royale et y versa tout le liquide de sa casserole, manquant même de se brûler par inattention. Sagement, il posa le mug devant la miss en lui donnant sa dernière recommandation "Attention, laissez reposer cinq à six minutes si vous ne voulez pas vous brûler la langue."
Doucement, Lorenzo tapota l'épaule de la femme avant de prévenir qu'il revenait. Dehors, l'européen laissa la brise fraîche lui caresser le visage un long moment avant de prendre son téléphone et tapoter sur son écran tactile pour prévenir qu'il serait probablement en retard ce soir. Ce n'était pas la première fois qu'il ratait son heure de retour au bercail mais c'était tout de même plus sympathique de prévenir la nounou du soir. Comme d'habitude, il lui filerait un billet de plus, elle ne lui en voudrait pas car de toute façon, à la maison, elle avait internet, Luca était sage, à manger et à boire. Il la raccompagnait généralement mais puisqu'elle vivait en face, il ne s'inquiétait pas trop de son retour même s'il n'hésitait pas s'assurer qu'elle arrivait à bon port. Un papa poule même avec les autres.
De retour dans la cuisine, l'italien offrit un sourire à la belle et se planta tranquillement devant elle, main dans les poches. "Normalement, ma décoction devrait atténuer les effets de l'alcool, vous ne vous sentirez pas mieux avant un bon repos mais ça évitera que vous réagissiez mal." Dans sa poche, l'objet vibra pour signaler une réponse. Le père récupéra son téléphone, lu la notification et rangea la chose où elle se trouvait auparavant. D'un geste lent, il tendit sa main à la jeune femme pour l'aider à se lever une fois qu'elle terminerait sa boisson citronnée. "Venez, je vous dépose... Comment vous appelez-vous ?" finissait par dire Loren à la femme. Quitte à prendre soin d'elle, autant savoir à qui il s'adressait. |
| | | Ven 7 Juil - 10:49 | | Loto du RPDrinking night J’arrête mes recherches quand je sens la main de mon sauveur sur mon épaule. Sa gentillesse me touche énormément, c’est rare de nos jours de voir les gens s’entraider. D’habitude je récupère plutôt des nez et des côtes cassé à cause de bagarre pour des choses insignifiantes. Parfois c’est même plus grave et je dois gérer des patients qui ont été touchés par balles ou qui ont été poignardés pour des histoires toutes aussi futiles. Il y a aussi les actes de méchanceté comme celle de mon connard de chef de service qui pense que je suis à sa botte et que je vais sacrifier ma vie pour qu’il puisse rentrer voir sa petite femme tous les soirs. Il a eu le culot de me dire que sa vie passait avant la mienne pourquoi ? Parce que moi je ne suis que mère célibataire lui il a quelqu’un dans sa vie qu’il ne veut pas perdre. Oh toute mes excuses j’imagine que élever un enfant à deux c’est plus difficile que devoir gérer ça toute seule. Je ne me suis jamais plainte, je n’ai jamais demandé un traitement de faveur alors que j’aurais pu ! Je suis venu travailler enceinte jusqu’à mes 7 mois de grossesses mais non Elisa on ne te t’aidera pas. Quel salop mais en même temps c’est ma faute aussi je me suis montrée trop gentille avec lui. La voix de l’inconnu en face de moi me ramène à la réalité. Je lui répond alors timidement.
- Je vis à Hammer Bay… Pas très loin de l'hôpital.
Il pose devant moi un verre qui sent très bon mais qui dégage une fumée m’indiquant la température de ce breuvage en plus de l’avertissement oral que l’homme me donne. Je laisse échapper un petit “Merci” encore une fois embarrassé de devoir lui causer autant de tracas avant de le voir sortir. Je souffle un peu sur la boisson en repensant à ce que je vais devoir faire. J’ai pas les idées très claire mais la tout de suite j’ai bien envie d’aller sonner chez mon chef et de lui mettre la raclé de sa vie. Je bois un peu et apprécie la chaleur du liquide qui coule dans ma gorge et qui me réchauffe un peu plus. Alors que j’ai bientôt terminé mon verre je me sens un peu mieux et me permets de regarder tout autour de moi. Je suis dans une cuisine, on dirait celle d’un grand restaurant vu tout l’espace qu’il y a. Je laisse échapper un petit rire à l’idée que je n’ai probablement pas les moyens de me payer un repas ici et me voilà en train de boire un verre en cuisine décidément Elisa tu vas de surprise en surprise ce soir.
Je joue nerveusement avec ma tasse alors que l’homme revient. Me sentant légèrement mieux je lui offre un sourire et un hochement de tête comme simple réponse quant à sa boisson qui est vraiment efficace. Je le vois regarder son téléphone et une fois de plus la culpabilité me submerge. Je viens de bloquer un homme qui a sûrement une famille qui l’attend et quoi de plus normal l’homme est très attirant et au vu de sa gentillesse il n’a pas dû avoir de mal à trouver une femme qui l’aime. Je me lève alors le remerciant une nouvelle fois quand il m’apporte son aide.
- Je m’appelle Elisa...Elisa Nobley. Vraiment merci pour ce soir monsieur… ?
J’attend qu’il me donne son nom avant de me diriger vers la porte. Alors qu’il ferme je me dirige vers la voiture en profitant de l’air frais que je ressens bien à présent et qui me fait du bien. Je me dis que je vais rentrer et me retrouver dans un appartement vide. Je crois que c’est la première fois ou je vais passer la nuit sans mon fils et ça m’attriste déjà, s’il n’était pas si tard je serais surement aller le chercher chez mes parents mais bon. Je sors mon téléphone et tape mon adresse sur le gps pour pouvoir guider l’homme qui me conduit chez moi.
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| | | | | Loto Rp (Tour 9) - People Help The People ✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦ |
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