Oh c'est pas vrai... En tirant le rideau qui séparait les lits pour voir qui était son prochain patient, Claire se figea d'un coup. Celui-ci, elle le connaissait, et plutôt bien. L'afro américaine roula des yeux au plafond quand elle remarqua que sa fiche confirmait totalement ce qu'elle redoutait présentement : Aaron Frances avait -encore- fait des siennes. La soirée n'était déjà pas de tout repos pour rajouter les frasques du garagiste sur le lot. Comment pourrait-elle se faire attendre de lui, un jour ? Chaque retrouvailles aux urgences entre eux étaient à marqué d'une croix sur le calendrier.
Si l'homme était loin d'être le pire à qui elle avait eu à faire (New York avait quelques membres de gangs bien moins aimables lorsqu'il s'agissait de répondre aux infirmières ou aux chirurgiens perdant leur temps à les recoudre), elle était rarement ravie de revoir un patient pour les mêmes problèmes. Chez lui, les gueules de bois, l'alcoolisme, et les bastons étaient toujours à l'ordre du jour. Parfois, en même temps. Affichant une mine blasée, la brune tira sur un tabouret à roulettes, venant s'asseoir juste en face de lui :
« Aaron Frances, vous ici, quelle surprise. » Lança-t-elle d'une voix traînante, qui trahissait partiellement sa lassitude : « Et pour quelle raison cette fois ? » Demanda-t-elle en feuilletant le dossier d'admission du patient.
Elle ne mit pas longtemps à mettre le doigt sur la raison de sa présence ici. Dès que ses yeux se posèrent sur la mention des coups de couteaux et du taux d'alcoolémie constaté, elle n'eut aucun mal à comprendre.
« Vous vous êtes lancé un défi ? Tous les mois, nous nous donnons rendez-vous pour vous remonter, c'est ça ? Et à chaque fois avec un cas un peu plus sérieux... » Demanda-t-elle avec une pointe d'ironie, attrapant ses gants qu'elle enfila d'un geste expert, faisant claquer le latex sur son poignet.
Ce qui n'annonçait rien d'agréable pour ce pauvre Aaron. Elle n'avait pas vraiment l'intention d'être tendre, mais il avait plutôt l'habitude.
« C'est plutôt moi qui devrais vous poser la question. Vous me donnez toujours autant de travail, mais j'ai pris l'habitude. » Répondit-elle d'une voix presque douce avant de lui demander : « Montrez moi ces blessures, que je vous renvoie rapidement chez vous en priant pour ne plus vous revoir ensuite, pour changer. »
Elle lui fit un grand sourire, un brin taquin. Elle avait trop peu d'espoir à ce sujet, surtout avec lui. Si elle ne savait pas grand chose à son propos, sur le pourquoi il cherchait autant à s'auto-détruire, elle n'avait pas l'impression que cet homme cherchait à en savoir la cause ni même à la résoudre. Il y avait des gens, comme ça, qu'elle fréquentait très souvent dans les couloirs des urgences, qui cherchaient juste à se suicider à petit feu. Aaron en faisait partie. Et elle ne savait pas si elle parviendrait à le sauver de lui-même.
« Besoin d'un anti-douleur ou l'alcool fait encore assez effet ? » Demanda-t-elle par courtoisie.
Aaron Frances était d'une désinvolture sans pareille. Rarement dans sa vie, Claire avait rencontré quelqu'un qui se moquait autant de tout, et surtout de sa propre vie ou de sa douleur. Qu'importait la gravité de son état, tout ça semblait lui passait au-dessus, comme si ça n'avait aucune importance à ses yeux. Si c'était le cas pour Aaron, la chirurgienne ne voyait clairement pas les choses de cette manière. Perdre la vie était un échec, qu'importait si la personne qui la détenait était indifférent à cet égard. Alors, certes... Comme d'habitude, son patient n'en avait cure, et se contentait d'explications vagues, pendant qu'elle le regardait d'un œil pas vraiment amusé.
« C'est vous qui voyez. » Lâcha-t-elle en reprenant son sérieux.
Elle n'avait concrètement pas besoin d'en savoir trop pour le soigner. Les bases étaient déjà acquises avec lui : une vilaine rixe de bar, rien de bien folichon, pas une question d'honneur en tout cas. Pinçant les lèvres, elle ne retint pas le petit rire amusé alors qu'il nota l'empressement qu'elle avait à déjà le remettre dehors en parlant d'un petit quelque chose entre eux.
« Bah voyons... » Souffla-t-elle en roulant des yeux : « Vous êtes mon patient le plus régulier, et probablement l'un des moins pénibles, mais tout de même... »
Ce qui était vrai : Aaron se plaignait rarement. Elle se souvenait encore la première fois qu'elle avait ouvert l'un des rideaux pour le voir aux urgences, assis négligement sur l'un des lits, à attendre des sutures. Elle s'était inquiétée, pensant ne jamais le revoir de sa vie. Rarement Claire ne s'était autant trompée :
« Vous pouvez garder vos beaux sourires pour celles à qui ça plait. Je les préfére vivant et en un morceau, ce qui ne sera plus votre cas d'ici quelques temps si vous poursuivez sur cette voie. » Lui fit-elle avec une pointe moralisatrice dans la voix.
Ça ne l'empêcha pas de sourire doucement, désinfectant ses outils avec sérieux, prête à lui filer ce qu'il fallait à sa demande. Mais il ne demanda rien, et lui fit un commentaire qui lui arracha un froncement de sourcil. Sérieusement ? Il avait décidément beaucoup bu...
« Continuez avec des déclarations comme ça et je vous colle en psychiatrie pour 72H. » Le menaça-t-elle sans ironie, mais avec légèreté. De quoi mettre le doute : « Vous en aurez, des doses de médocs, vous pouvez me croire. » Poursuivit-elle. « Depuis le temps... Vous devez savoir que j'en suis capable. »
Bon, ça, c'était juste de la taquinerie gratuite. Elle entamait de toute façon sa tache, et même si elle était capable de deux choses en même temps, elle préféra se concentrer sur les sutures pour l'instant. En tout cas, Claire constata en soupirant :
« Vous vous êtes salement amoché, cette fois. Je vais pas pouvoir faire grand chose pour l'esthétique, ça va laisser une cicatrice plutôt vilaine. »
Mais Aaron ne travaillait visiblement pas avec son corps pour gagner sa vie. Donc, ça ne lui poserait pas trop de soucis. Et il y avait bien des folles pour aimer les cicatrices...
« De temps pour... ? » Demanda-t-elle d'une voix un peu trainante, du genre qui se demandait à quelle sauce elle allait être manger.
Elle craignait le pire. Vraiment. Que tout d'un coup, Aaron Frances se mette à lui faire du charme, même pour plaisanter. Son masque énigmatique se changeait par instant pour se montrer plus volage, intéressé, estimant sa proie d'un œil expert. Sauf que la proie, c'était elle, apparemment. Loin d'être pourtant un trophée de chasse facile à obtenir, Claire ne se laissait que rarement faire lors de ces danses nuptiales. Elle n'était que rarement concernée, et avait tellement mieux à faire de sa vie... Au moins, Aaron avait le mérite d'être amusant. Elle ne manqua pas de pouffer de rire, même si elle pouvait sentir son visage chauffer à l'idée qu'il se faisait d'elle. Son truc, les sangles ? Ça n'était pas le propos, mais il sautait sur la moindre occasion pour faire dévier la discussion dans un sens qu'elle ne contrôlait pas. Et perdre le contrôle était bien la pire angoisse de l'afro-américaine, qui s'arma d'humour et d'ironie pour pouvoir rivaliser :
« Oui, c'est ça. Le problème c'est que je n'aurais pas l'occasion de profiter de vous, on serait filmé sinon. » Dit-elle. Sur le coup, elle se dit que la remarque ne ferait que mettre plus d'huile sur le feu, mais elle fit une mine désolée à Aaron, comme pour lui dire que ça n'arriverait JAMAIS.
Terminant habilement son travail, elle coupa le bout de la suture avec une paire de ciseaux avant de préparer son matériel pour faire un pansement adéquate. Sa remarque sur la cicatrice ne lui fit ni chaud ni froid, mais celle qui suivit sur le fait que ça plaisait aux nanas lui fit secouer la tête et soupirer.
« Grand bien leur fasse, il faut de tout pour faire un monde.. » Souffla Claire sans une once de mépris. Elle avait vu plus tarées que ça. Même si sur le moment, elle ne s'attendit pas vraiment à la suite.
Lui montrer pourquoi ? Elle releva les yeux vers Aaron, croisant son regard brillant d'une malice qu'elle n'aurait su dire bonne ou mauvaise, et son sourire énigmatique. Elle comprenait très bien le message, il n'y avait pas à dire. C'était même parfaitement lisible en l'état. Mais elle fronça un sourcil, sans se laisser désarçonner pour autant : Claire Temple ne perdrait pas à ce petit jeu. Et des avances, on lui en avait fait des centaines, surtout sous l'emprise de l'alcool. A croire qu'elle devenait soudainement bien plus abordable avec quelques grammes dans le sang. Ça faisait longtemps qu'elle ne profitait plus des âmes embrumées par la boisson, et qu'elle ne portait de l'intérêt qu'à ceux qui avaient pleinement conscience d'eux même.
« Je crois que je ne suis pas votre genre. Trop... » Elle fit mine de réfléchir. « Saine d'esprit ? » Et tout en disant ça, elle appliqua sur la plaie d'Aaron une compresse imbibée de désinfectant. La réaction ne se fit pas attendre, le contact n'était jamais agréable et la douleur très vive. Petite vengeance mesquine, ou simplement un moyen de lui faire reprendre ses esprits ? Elle lui laissa ça là. « De toute façon, c'est l'alcool qui parle actuellement. Je vous propose d'en rediscuter quand vous aurez la gueule de bois. »
Elle découpa deux bandes adhésives et les colla de chaque côté de la compresse.
« On ne touche pas, on ne gratte pas, on n'enlève pas. » Le regard sévère, elle fit gaffe à ce qu'il l'écoute bien. « Je repasse dans une heure pour votre sortie. Besoin de quelque chose en attendant ? »
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Jeu 25 Mai - 14:22
Come down with meclickAaron & Claire xxx« Le meilleur de la vie se passe à dire Il est trop tôt, puis Il est trop tard ».Comme il était indifférent à tout et même à sa propre vie, Aaron trouvait amusant que la médecin urgentiste lui annonce sans détour sa mort prochaine. Comme si c'était une nouvelle... Le trentenaire avait déjà survécu aux coups de son père et aux missions suicides d'Hydra, sans compter les ennemis qu'il avait pu s'y faire. Mais au lieu de se rassurer en se disant qu'il était intouchable puisqu'il en avait vu de toutes les couleurs, Aaron était plutôt du genre à défier la mort, sachant pertinemment qu'il ne pourrait pas être chanceux éternellement. Seulement, il ne se laisserait pas faire. Mieux encore, s'il pouvait en emporter d'autres dans sa chute, il le ferait. De toute façon, la vie n'avait pas fait grand-chose pour lui. Elle avait même tenté de lui maintenir la tête sous l'eau chaque fois qu'il avait la sensation de parvenir à s'en sortir. Jusqu'à ce qu'il ne tente plus de remonter et qu'il devienne un monstre marin. « De temps pour... ? » demanda la jolie miss. Mais pour toute réponse, il se contenta d'un sourire en coin tout en la fixant. Il ne lui était pas souvent donné de converser avec des personnes normales. Aussi eut-il un doute. Avait-il réellement envie de saboter cette relation pour quelque chose d'aussi animal ? Hmm... pas sûr, même si la tentation était bien là. Aaron avait bien du mal de se retenir de jouer avec les autres, principalement lorsque la personne en question était aussi intéressante. Pour preuve, il finit à nouveau par faire des sous-entendus. Impossible de faire autrement pour ne pas s'ennuyer. « Oui, c'est ça. Le problème c'est que je n'aurais pas l'occasion de profiter de vous, on serait filmé sinon. » Un grand sourire hilare de se dessina nettement sur ses lèvres, après qu'il eut levé un sourcil. L'avantage des mots et des phrases à double sens, c'est que les personne comme miss Temple finissait toujours par tomber dans le piège. D'ailleurs, il n'eut pas besoin de commenter car elle se rendit rapidement compte de sa maladresse elle-même. Relevant son regard vers lui, il comprit le message qu'il pouvait lire dans ses iris, ce qui ne fit qu'accroître son amusement. Elle ne voulait pas profiter uniquement parce qu'elle était trop cartésienne. Elle pourrait vite changer d'avis si elle lui laissait l'occasion de l'emmener vers d'autres cieux... « Lapsus révélateur ? » demanda-t-il avec un plaisir non feint du pouvoir qu'il commençait à avoir sur elle dans cette discussion.
« Oh, aurais-je piquer votre égo ? » Demanda-t-elle à voix basse, soutenant le regard d'Aaron sans la moindre crainte de ce qu'il pourrait advenir d'elle.
Elle n'avait pas peur. Ça faisait des années de toute façon que Claire avait arrêté d'avoir peur de ses patients. Ils pouvaient faire des choses incroyablement bizarre, quoi qu'il arrive. La peur n'aidait pas à garder le contrôle. Et les hommes comme Aaron s'en délectait, la majorité du temps. La violence, la domination, pouvait être un second langage pour eux, le seul moyen d'obtenir un semblant de satisfaction. De se prouver qu'ils n'étaient pas les pires. Combien de fois avait-elle pu observer des femmes meurtries par leurs époux, racontant la même histoire, tragique ? Elle s'y était faite, malheureusement, et avait appris à réagir en conséquence.
Alors... Aaron aurait pu aller plus loin, elle regagna de toute façon son poignet après cette joute pour savoir qui de lui ou d'elle était vraiment la proie. Prête à s'en aller après avoir laissé ses explications, elle poussa un long soupir. Voilà que son patient préféré faisait la tête ! Mécontent qu'elle ait supposé qu'il avait bu, ou alors qu'il ne tenait pas bien l'alcool. Ou, tout simplement, qu'elle avait très bien vu son jeu, et qu'elle ne se permettait pas d'y jouer. Ça faisait trop longtemps de toute façon qu'elle n'avait pas donné d'elle là-dedans. C'était comme si elle ne savait plus comment faire.
« Bien. » Céda-t-elle finalement. « Boudez bien dans votre coin, je repasserais plus tard. »
Et elle s'en alla.
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Une poignée de minutes plus tard, Claire eut tout le loisir de voir la silhouette assurée d'Aaron la doubler dans un couloir. Sans le reconnaître immédiatement, et sans savoir s'il avait pu signer ses papiers de sortie, elle ne l'interpela pas tout de suite. Occupée à autre chose, surtout vu l'affluence du moment aux urgences, elle resta attentive, mais curieuse de savoir. Ce ne fut que lorsqu'il passa les portes de l'hopital, ni vu ni connu, qu'elle laissa sa tâche à une infirmière, avant d'aller au pas de course jusqu'à l'extérieur.
Là, elle vit sa silhouette s'en aller vers la pénombre, et ne mit pas longtemps à se rendre dans la même direction. Pourquoi faisait-elle ça ? Elle n'en avait pas la moindre idée. Sans doute que l'idée de le laisser partir fâcher lui laisser croire qu'elle n'aurait pas l'occasion de le revoir en vie. Et ça, ça l'affectait. Croisant les bras sur sa poitrine, ses bras nus purent sentir la légère morsure de la température extérieure. La nuit tombée, après tous ses efforts, était sans pitié avec elle.
« C'est moi qui devrais tirer la tronche... » Hela-t-elle pour l'interpeler. Elle se planta à quelques mètres, après avoir attiré son attention. Lorsqu'elle croisa les yeux de l'homme, elle lui adressa un sourire mi-taquin, mi-amusé : « Surtout quand tu t'en vas sans me dire 'à la prochaine !'... »
Un prétexte ? Oui. Un prétexte. Mais comme tous les médecins, elle avait besoin de se raccrocher à des petites choses ainsi, qui lui laissaient croire que le monde pouvait encore tourner. Lorsqu'on voyait tout ce qu'elle voyait, elle, à longueur de journée, c'était... Le minimum pour survivre à tout ça. Et Aaron faisait forcément partie de ce minimum pour tolérer cette existence.
« Je suis désolée d'avoir sous-entendue que tu étais saoul. C'est juste que la plupart des hommes qui me 'draguent' le sont. Je n'ai pas l'habitude qu'on le fasse en étant conscient, tu vois ? » Ajouta-t-elle finalement, pour se justifier.
Peut-être n'y serait-il pas sensible. Qu'importait. Au moins, c'était dit.
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Mer 7 Juin - 14:28
Come down with meclickAaron & Claire xxx« Le meilleur de la vie se passe à dire Il est trop tôt, puis Il est trop tard ».Aaron ne se considérait pas vraiment comme quelqu'un qui s'emportait facilement, et encore moins pour des choses mineures qui n'en valaient pas le coup. Mais là, il s'était senti piqué au vif si profondément qu'il avait réagi au quart de tour. Certes il n'était pas un saint, et oui il lui arrivait souvent d'avoir un coup dans le nez en fin de journée, mais de là à ce qu'on le prenne pour un ivrogne et qu'on remette en cause sa virilité naturelle, il ne fallait quand même pas déconner ! Lui-aussi possédait ses limites, même si c'était face à sa médecin-urgentiste préférée. « Oh, aurais-je piquer votre égo ? » demanda-t-elle en le fixant du regard, bien décidée à ne pas lâcher le moindre leste de contrôle. De son côté Aaron en faisait autant, désireux de lui faire comprendre qu'il valait mieux qu'elle ne joue pas trop à ce petit jeu. Mais elle semblait imperturbable et récupéra son poignet. Le garagiste eut un imperceptible froncement de sourcils. Ce qui devrait l'agacer le rendait encore plus curieux. D'où pouvait bien lui venir cette force de caractère ? A moins que, comme lui, elle n'ait simplement acquis une certaine forme d'indifférence au monde ? Finalement, son orgueil prit le dessus et il la laissa vaquer à ses occupations d'un vague signe de main. « Bien. Boudez bien dans votre coin, je repasserais plus tard. » Bouder ? Donc elle le voyait en lui un ivrogne violent et immature. Grand bien lui fasse. De toute façon, le jugement qu'elle pouvait porter sur lui ne l'intéressait guère. Elle pensait tout savoir sur lui à cause des autres erreurs génétiques qui atterrissaient dans ses lits, mais elle était loin du compte. Elle ne savait rien de lui. Par contre, ce qui était plus gênant, c'était que ça l'avait touché alors que ça n'aurait pas dû. Mais bon, personne n'est parfait et il fera mieux la prochaine fois. Pour le moment, ce qui comptait vraiment, c'était de filer à l'anglaise.