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Peek a boo [PV Aaron]
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Dim 27 Aoû - 22:35
Peek a boo

J'avais l'impression qu'un camion m'avait roulé dessus ... J'étais une véritable carpette, d'ailleurs il était qu'elle heure ? Puis j'étais oui ? Et j'avais fait quoi la nuit dernière ? Bon Nessa il faut que tu te rappel. Hier soir j'avais voulut aller au Jarvis puis il y avait cet homme, non, deux hommes, un moche et un canon ... Ah oui voilà ça me revient, non je n'ai pas pus faire ça ? Je me redresse légèrement regardant autour de moi, ce n'était pas ma chambre, oh non mais qu'est ce que j'avais fait ? Je me relevais titubante, ouh c'est que ça tourné légèrement autour de moi ... Oui en gros j'avais une belle gueule de bois, mais maintenant que je réfléchissais davantage, je savais que je l'avais mérité, c'était moi qui avait proposé à ce beau gosse de faire un jeu, c'était moi aussi qui l'avait collé toute la nuit, mais ce n'était pas de ma faute si il était craquant. En tout cas il c'était conduit comme un gentleman, il m'avait allongé dans son lit ... Je sorti de la chambre pour chercher la salle de bain, je trouvais rapidement celle-ci ... Hum ... Effectivement une véritable salle de bain d'homme, bref, j'étais surtout dans cet endroit pour me passer un coup d'eau sur le visage, histoire de mieux me réveiller, parce que la,  j'étais une véritable catastrophe. Sortant de la salle de bain je me dirigeais d'un pas félin vers la salle, merveilleuse découverte, je pus voir l'homme dormir sur le canapé, celui-ci visiblement complètement épuisé et en mode "gueule de bois". Avec un petit sourire en coin, je mis rapidement mes chaussures et je sorti de l'appartement, la nuit même j'avais repéré un café alors même si je titubais encore, j'eu l'idée d'aller chercher un café. Je ne mis pas longtemps à revenir, deux cafés en main, les posant sur la table basse, puis je m'assis en tailleur fasse à l'homme. Je ne pus m'empêcher de poser ma tête près de lui.

-Peek a boo dormeur, faut se lever


☆☆☆ Beerus
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Mer 30 Aoû - 21:24
Sweet wake up... or not !À vivre trop longtemps avec un bunker à la place du cœur, on s'habitue à l'obscurité.Aaron n'atteindrait jamais la vieillesse, et c'était tant mieux. La peau ridée, les muscles atrophiés, la mémoire qui flanche... Ça ne lui plaisait définitivement pas. Heureusement, son passé avait décidé quel genre de type il serait, et il n'avait pas emprunté la route la plus calme. En dépit de son mode de vie plutôt harmonieux - du moins en apparence - Aaron mourrait d'une cirrhose, d'un coma éthylique ou se ferait assassiner. Il préférait. Ça rendait la mort plus douce, en quelque sorte. En tout cas, ça devait expliquer pourquoi il picolait autant. Sauf que cette fois-ci, il ne l'avait pas fait seul. Une gamine d'une petite vingtaine d'années avait décidé de jouer les pots de colle avant de lui proposer un jeu. Il avait accepté, tout en se disant que cette miss était inconsciente. Parce que si Aaron avait accepté de répondre à ses questions sous forme de jeu, il lui avait aussi dit que ça ne se ferait que chez lui. En somme, il aurait pu lui faire du mal s'il avait été un pervers ou un tueur en série. Et bien qu'il soit effectivement un assassin, elle n'avait aucunement été une cible désignée, et donc, il ne lui avait rien fait. Comme s'il était retourné des années plus tôt et retrouvant ce qu'avait été un peu de son adolescence, ils s'étaient joyeusement bourrés la gueule en  compagnie de la belle albinos tout en révélant un peu qui il était sous sa carapace. Quoique là... il doutait qu'elle se souvienne de quoi que ce soit, tout comme lui ne se souviendrait pas de grand-chose. Mais bon, ça l'avait changé de sa routine et il devait avouer que ça lui avait fait du bien. En attendant qu'il se réveil et se souvienne - ou qu'il ne souvienne pas justement - de tout ce qu'il avait fait la veille au soir, Aaron était allongé sur le canapé de ton son long. Ses muscles étaient raides et endoloris, signe que l'alcool avait du mettre bien du temps à évacuer de ses veines. Néanmoins, ce fut une présence dont la voix enjouée retentit bientôt à ses oreilles. « Peek a boo dormeur, faut se lever ! » Ouille ouille ouille ! Sa tête ! Son premier réflexe fut d'attraper le coussin sur lequel il dormait pour se cacher dessous et diminuer le bruit. Jusqu'à ce que... depuis quand il était en coloc ? Depuis quand il vivait avec quelqu'un ? Les synapses emmêlés, Aaron fit un effort non feint pour se réveiller et finit par ouvrir ses paupières pour tomber sur une jolie demoiselle. Jolie mais jeune. Bon, qu'est-ce qui s'était passé hier soir ? En tout cas elle avait l'air de bonne humeur, ça en ferait au moins une. Ayant besoin d'un moment pour se rassembler ses souvenirs, il changea de position pour se retrouver assis et se passa une main sur le visage. « OK. Donc si tu te souviens d'un truc d'hier soir, surtout hésite pas à partager. » fit-il avec son air nonchalant habituel. Il lui était arrivé de se réveiller dans les bois, en taule, chez des potes, chez des nanas, et même une fois dans un cadis. Autrement dit, rien ne pouvait l'étonner mais il aimait autant savoir. Mmm, il lui faudrait quelque chose pour se réveiller plus vite. Parce qu'apparement, la veille avait été un agréable moment et c'était rare dans sa vie. Ce serait bien qu'il puisse s'en souvenir. © 2981 12289 0
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Jeu 31 Aoû - 16:26
Peek a boo

Oups, même mon petit "peek a boo" tout mignon, tout beau (je n'exagère rien), venait de réveiller l'homme mais pas comme je l'aurais voulut. Celui-ci pris un oreiller qu'il colla sur son visage, j'arquais un sourcil tout en penchant la tête sur le côté, entendant celui-ci gémir sans doute du à notre magnifique gueule de bois. Puis je commençais à humer l'air, pouah, c'est que non seulement il y avait une odeur de transpiration, mais aussi une odeur de mâle en puissance. Je me relevais pour aller ouvrir la fenêtre, ouvrant aussi légèrement les volets, car ma aussi j'avais une bonne migraine, alors aujourd'hui j'allais faire ce que je savais faire de mieux, la vampire! je revins près de l'homme qui ouvrit les yeux, me retrouvant face à face avec lui et lui offrant un sourire, oh moins les sourires ne font pas de bruit. Finalement celui-ci fini par prendre une position assise dans le canapé, une main sur le visage, il était mignon tout décoiffé, j'avais envie de lui ébourriffer davantage les cheveux, mais pas sur qu'il n'apprécie ce geste, enfin c'était même certain qu'il n'allait pas apprécier. Alors qu'il reprit la parole, j'en profitais pour lui tendre un café que je venais d'acheter.

-Cadeau! alors pour hier ... Moi aussi je dois rassembler des souvenirs, pour le moment tout ce que je sais, c'est que j'ai la sensation qu'un camion m'a roulé dessus


Je fis une pause prenant à mon tour mon café, alors je pus déguster celui-ci mais il manqué quelque chose ... Le doliprane, enfin quelque chose contre le mal de tête en gros.

-Alors je sais que tu as de la famille et que tu n'a pas de copine ... Ce qui ne veut pas dire que tu es célibataire

Dis-je avec un léger rire que je regretta de suite

-Outch ... Pas rire, d'ailleurs, tu as du doliprane ? Un truc contre la migraine se serait top!

Je reposais mon café me prenant la tête entre les mains, c'était super les soirées à faire la fête, c'était nul par contre les lendemains, pourquoi il faut souffrir pour s'amuser ?


☆☆☆ Beerus
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Ven 1 Sep - 19:24
Sweet wake up... or not !À vivre trop longtemps avec un bunker à la place du cœur, on s'habitue à l'obscurité.C'était déjà une réalité hier mais ça l'était toujours ce matin, la demoiselle n'était vraiment pas comme lui ! Alors qu'il avait tendance à avoir le réveil grognon ou silencieux - bah, comme d'habitude quoi ! - Ernessa affichait déjà un sourire, qui lui était d'ailleurs destiné. Aaron ne fit rien pour la décourager, mais il ne lui rendit pas. En même temps, dès le matin comme ça, il fallait pas trop lui en demander. C'était déjà bien qu'il ne l'ignore pas ou qu'il lui demande de rentrer chez elle. Par contre, il allait sérieusement avoir besoin d'une bonne dose de médocs et une bonne douche bien froide pour se remettre de sa soirée. En attendant, il accepta le café qu'elle lui tendait et ses traits se firent déjà plus agréables. Pour le coup, il ressemblerait à une grosse bête qu'une petite chose arrivait à appâter grâce à de la nourriture. Faut croire que ça marchait tout le temps... Aaron la remercia d'un signe de tête et ne se fit pas prier pour commencer à boire sa boisson chaude. Pendant ce temps-là, Ernessa lui fit part de ces souvenirs alors qu'il était bien trop concentré sur son café pour rassembler les siens. De toute façon, il finirait bien par revenir tous seuls. « Cadeau ! Alors pour hier... Moi aussi je dois rassembler des souvenirs... Pour le moment tout ce que je sais, c'est que j'ai la sensation qu'un camion m'a roulé dessus ! » Le beau blond afficha un sourire discret. Cette sensation était commune à tous les ivrognes et il aimait beaucoup la métaphore. Par contre la suite le fit moins sourire. « Alors je sais que tu as de la famille et que tu n'a pas de copine... Ce qui ne veut pas dire que tu es célibataire. » Sérieusement, c'était quoi son problème avec ça ? Si elle continuait, il finirait par se sentir sexuellement harcelé. En quoi ça pouvait l'intéresser qu'il soit sans attache ? Il était plus vieux, avec une personnalité de merde, un boulot pas top pour des escrocs, complètement inintéressant surtout pour une fille pleine de peps comme elle, bref, qu'est-ce qu'une gamine adorable et joyeuse comme elle pouvait ne serait-ce que s'intéresser un minimum à un type comme lui ? Même lui avait du mal de se supporter avec la disparition de son frère. « Outch... Pas rire, d'ailleurs, tu as du Doliprane ? Un truc contre la migraine se serait top ! » pouffa-t-elle avant qu'il n'ait pu dire quoi que ce soit. Pas grave,il lui poserait la question après. « Yup ! J'ai ça. » Joignant le geste à la parole, Aaron s'extrait - difficilement, certes, mais il s'extrait tout de même - de son canapé pour aller dans la salle de bain. Il prit du paracétamol et retourna auprès de la poupée de porcelaine. Il posa le tout sur la table basse, où restait encore les folies de la veille, et partit chercher verres et eau. « Je m'interrogeais... T'essaies de me faire passer un message avec tes références sur ma petite-copine inexistante ? » demanda-t-il avec toujours autant de nonchalance, comme si rien ne pouvait le toucher ou le faire réagir, pas même un canon devant lui qui était visiblement très intéressé. Il attrapa ensuite son verre et but cul sec le médicament. Hélas, il faudrait encore un peu de temps avant que ça ne fasse effet. Mais ce serait un bon début. Douche froide ensuite, mais peut-être devrait-il d'abord y mettre la miss ? Il préféra éviter de lui demander son avis, soupçonnant qu'elle lui proposerait d'y aller ensemble...© 2981 12289 0
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Sam 2 Sep - 19:52
Peek a boo

Il était rare quand j'étais de mauvaise humeur, j'aimais tellement rire, m'amuser, profiter de la vie, que j'en oublié parfois qui j'étais, seulement il m'arrive de me réveiller lorsque j'attends "ey l'albinos", quand c'est ainsi, je tentais de ne montrer aucune faiblesse, mais après je finissais par me cacher pour laissé couler mes larmes. Lorsque je rentrais chez moi le soir, je faisais comme ci de rien, je prenais sur moi seulement ma soeur voyait bien quand quelque chose allé mal chez moi, alors je pouvais la retrouver le soir, elle venait me voir dans ma chambre et je finissais par craquer. Heureusement que j'avais ma grande soeur, quand j'avais des journées difficiles, c'était elle qui venait m'aider à tenir pied, maintenant je voulais y arriver sans forcément avoir toujours de l'aide. Hier soir j'ai eu de la chance, j'ai rencontré cet homme qui n'avait rien contre mon côté albinos, alors oui, je ne pouvais que être de bonne humeur. Alors que je venais de lui demander si il avait du paracétamol, celui-ci se releva et je pus profitais qu'il c'était levé du canapé, pour venir me rouler en boule dans un coin de celui-ci, comme l'aurait sans doute fait un chat. Ramenant le paracétamol dans la salle avec deux verres d'eau, je ne me fis pas prier pour me servir, certes ça n'allait pas faire effet de suite, mais en attendant j'avais le café et ... Ce bel homme. Alors qu'il reprit la parole, j'arquais un sourcil avant de hausser les épaules, un petit sourire en coin.

-Nan j'essaye juste de t'embêter et ça marche très bien d'après ce que je vois


Dis-je victorieuse lançant un clin d'oeil vers l'intéressé en question. Puis je repris plus sérieusement cette fois-ci.

-Après oui c'est étrange de voir un homme bien bâti, charmant et avec du caractère se retrouver seul, mais après chacun son choix, je n'ai rien à dire là-dessus

J'eu un léger petit bâillement avant de prendre à nouveau mon café, puis d'en boire une nouvelle gorgée.


☆☆☆ Beerus
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Dim 3 Sep - 12:06
Sweet wake up... or not !À vivre trop longtemps avec un bunker à la place du cœur, on s'habitue à l'obscurité.En mode ralenti, Aaron ne se souvenait même plus quel jour on était. Si ça se trouve, il ratait son boulot. Mais bon, comme il s'en fichait royalement de ce boulot... De toute façon il attendait une approche d'Hydra. Ces derniers finiraient forcément par se manifester et, en attendant, il se faisait du blé grâce à ses merveilleux talents de nonchalance et d'observation qui lui permettaient de se faire de la tune en jouant au poker. Du coup, une petite journée de congé sans solde, ce n'était pas bien grave. Surtout si c'était pour la passer avec la miss qui égayait étrangement sa journée. Et qui le draguait sans détour. Ça l'amusait, même s'il ne comprenait pas. Contrairement à nombre d'hommes, Aaron n'était pas un coureur de jupons. Sa vie c'était son frère, leur complicité et leur tranquillité. Le reste c'était du bonus qui arrivait de temps à autre, sans qui ne le cherche. Et là, comme toujours, il trouvait sans chercher, sauf que pour le coup, le bonus était réellement trop jeune et Aaron n'était pas un pervers qui sautait sur tout ce qui bouge. Aussi voulut-il être franc dès le départ en lui demandant si elle était vraiment en train de lui faire du gringue et ce qu'elle espérait en tirer. Il ne s'était pas attendu à cette réponse. « Nan j'essaye juste de t'embêter et ça marche très bien d'après ce que je vois. » lâcha-t-elle, victorieuse et fière de sa réplique. Aaron afficha un léger sourire avant de hocher la tête, acceptant de s'être fait avoir. Son ego en avait prit un léger coup et il l'acceptait sans rechigner. Il n'était pas du genre orgueilleux non. « Après oui c'est étrange de voir un homme bien bâti, charmant et avec du caractère se retrouver seul, mais après chacun son choix, je n'ai rien à dire là-dessus. » Un choix ? C'est vrai que ça en était un. Après tout, tout ce qu'il voulait c'était son jumeau. Pour le reste... ça venait ou non, ça ne changeait pas grand-chose. « Je prends les compliments, ça fait jamais de mal. » répliqua-t-il avec une pointe de malice. « En échange laisses-moi te donner un conseil dont tu n'as pas besoin : ne suis pas les gens que tu connais pas, spécialement lorsqu'il s'agit d'hommes plus vieux et plus baraqué que la gringalette que tu es, même avec un spray au poivre ou un taser. » sourit-il, présageant ce qu'elle pourrait lui répondre. Il se réinstalla ensuite sur le canapé, près de la miss mais pas assez pour la mettre mal à l'aise, espérant que le mal de tête passerait vite. Il se termina ensuite son café avant de se tourner vers elle et de l'observer. « Je dois avouer que t'es toujours aussi mignonne que hier soir, signe que ce n'était pas l'alcool qui me faisait dire ça la veille. » sourit-il, prenant un air mutin. « Je me souviens que tu as dis travailler, mais tu me parais bien jeune. Tu fais des études à côté ? » Comme beaucoup de jeunes étudiants, si sa famille ne pouvait pas payer l'intégralité de ses études, elle devait sûrement bosser pour payer ses frais scolaires. Et dire qu'en quelques grosses soirées, il pourrait tout lui payer... Mais elle méritait bien mieux que de tomber dans des combines illégales et d'avoir des types dangereux à ses trousses. Puis il eut un frisson et son regard se dirigea automatiquement vers la fenêtre. En plus que les rayons du soleil lui crevèrent les iris, il remarqua qu'elle avait ouvert la fenêtre. Truc de nana ou son antre sentait si mauvais que ça ? Dans tous les cas, ça le réveillerait peut-être plus vite tout en chassant l'odeur de l'alcool. © 2981 12289 0
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Dim 3 Sep - 13:17
Peek a boo

C'était bien la première fois que je voyais l'homme sourire, ça me fit énormément plaisir, il était encore plus mignon en affichant un sourire, il avait davantage l'air d'une fripouille (ce qu'il devait être d'ailleurs). Nous étions en train de parler du sujet de son célibat, il était curieux que je veuille en savoir davantage, moi qui avait l'habitude d'être rejeté, disons que c'était surtout que je ne comprenais pas comment un aussi bel homme pouvait rester seul. Je n'avais pas ma langue dans ma poche, alors je dis à celui-ci comment je le voyais, quand il reprit la parole, je penchais la tête sur le côté, c'est alors qu'il me donna un conseil et je baissais la tête, comprenant parfaitement qu'hier j'avais joué avec le feu. Je repris une gorgée de café avant de reposer celui-ci, puis je releva la tête vers l'homme.

-Je sais ... J'ai fais l'idiote

Cette fois-ci j'affichais un petit air triste, le regard perdu dans le vide, je ne savais plus vraiment quoi dire. Qu'est ce qui m'avait pris ? Sans doute avais-je voulut profiter de la vie ? J'en avais tellement assez de me cacher.

-Mais tu ne m'a pas rejeter

Finis-je en haussant les épaules. Pour moi être accepté c'était un véritable plaisir, un compliment, quand il m'avait accepté comme j'étais sans même me juger, de suite j'ai voulus le suivre. Enfin je pouvais voir qu'il continué d'afficher un sourire alors je lui rendis celui-ci, toujours roulé en boule dans un coin du canapé. Lorsqu'il reprit la parole, cette fois-ci je regardais celui-ci avec des grands yeux, cherchant à voir si il était sérieux ou si il ne se moqué pas de moi. Je rougis, oui cet homme n'était vraiment pas comme les autres, puis cette fois-ci il me posa une question sur mes études et mon travail.

-Oui je suis à l'université, je suis étudiante pour devenir vétérinaire et pour payer mes études, je suis infirmière vétérinaire car j'en n'ai déjà les capacités

Dis-je fièrement


☆☆☆ Beerus
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Dim 3 Sep - 14:17
Sweet wake up... or not !À vivre trop longtemps avec un bunker à la place du cœur, on s'habitue à l'obscurité.Tiens ? Aucune protestation sur son conseil ? Ça l'étonnait. D'ordinaire les jeunes pensaient tout savoir de la vie et n'acceptait rien de personne, sauf de l'argent et du pouvoir. Et ça l'étonnait d'autant plus que la miss était du genre à avoir du caractère et à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Cependant, au vu de sa mine, il comprit qu'elle voyait où il voulait en venir. Cette nuit-là, Ernessa avait eu de la chance de ne pas tomber sur un taré, surtout là ou ils s'étaient rencontrés. Et c'était aussi le genre de chance qui se produisait rarement et qui se reproduirait donc encore plus rarement. Aaron avait suffisamment d'affection pour la jeune femme pour lui parler franchement et le fit donc malgré le risque qu'elle l'envoie sur les roses. Ce qu'elle ne fit pas. « Je sais... J'ai fais l'idiote. » Oui, mais pour le coup, il n'allait pas lui en vouloir. Inutile de parler plus avant de ce qui n'avait pas été, et puis elle l'avait diverti et sorti de sa misérable routine. « C'est vrai. Mais au moins tu es une jolie idiote. » sourit-il pour la détendre. Car s'il la mettait en garde, il n'était quand même pas son père et elle était suffisamment grande pour savoir ce qu'elle devait faire, non ? « Mais tu ne m'a pas rejetée. » fit-elle remarqué, le surprenant une nouvelle fois. Vive d'esprit, malgré qu'elle cuvait sa vodka. Il comprenait pourquoi elle disait cela, lui ayant déjà expliqué que son albinisme la mettait de côté, soi-disant qu'elle n'était pas normale et donc pas digne de trainer avec ceux qui l'étaient. Aaron se disait que c'était justement l'inverse. Ernessa était trop bien pour eux. « Comme tu l'as peut-être remarqué, j'aime ce qui sort de l'ordinaire, ce qui est rare et précieux. » En fait il n'était pas vraiment facile de le remarquer vu le taudis qu'il habitait. Pourtant il était loin de mentir. Après sa relation fusionnelle avec son frère, il aimait ce qui allait à contre-courant du monde. L'ordinaire et le conformisme l'ennuyaient profondément en dehors de sa tranquillité et il se faisait un malin plaisir à aller à leur encontre. Et elle, elle sortait vraiment de son quotidien. Du coup Aaron décida d'en apprendre plus sur elle et commença par revenir sur le travail qu'elle faisait alors qu'elle était très jeune comparée à lui. « Oui, je suis à l'université. Je suis étudiante pour devenir vétérinaire et pour payer mes études, mais je suis infirmière vétérinaire car j'en ai déjà les capacités. » Mmm, comme il le soupçonnait donc, elle devait subvenir à ses propres besoins pour devenir diplômée. Tout ça lui paraissait tellement venir d'un autre univers ! Lui n'avait jamais rêvé de devenir quoi que ce soit. Survivre était déjà un but en soit. Ensuite venait le plaisir et de délirer avec Nicholas, montant les échelons chez HYDRA jusqu'à remplir contrat sur contrat. Une sorte d'époque d'or pour eux. Alors les études... « Pourquoi choisir cette filière là plutôt qu'une autre ? » s'enquit-il, curieux. Amoureuse de la nature et des animaux, où était-ce par dépit ? Et si lui avait dû faire des études, qu'aurait-il choisi ? En fait, cette possibilité lui paraissait tellement improbable qu'il n'avait aucune réponse qui lui venait en tête. Se remplir rapidement les poches et jouir de son argent en alcool et en compagnie de son jumeau étaient plus que suffisant pour lui. © 2981 12289 0
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Dim 3 Sep - 14:54
Peek a boo

J'eu un léger un rire mutin à la réponse de l'homme, d'ailleurs je fini par me cacher derrière un coussin, tellement je rougissais. Une jolie idiote, c'était un magnifique compliment. D'ailleurs je lui fis remarquer qu'il ne m'avait pas rejeté, après tout je reste une albinos, j'étais différente des autres et rien que ce détails, je n'avais pas énormément d'ami ... J'étais souvent toute seule, alors c'était une première de voir une personne qui ne venait pas à me juger. Celui-ci reprit la parole et j'eu de nouveau un sourire, j'avais retrouvé ma bonne humeur et j'étais toute fière.

-Merci c'est un beau compliment pour moi, enfin je le prends comme ça en tout cas


Oui au début c'était un grognon que j'avais rencontré, seulement j'ai eu la patience de chercher à le connaître et j'étais récompensé. Cet homme était vraiment adorable, doux et gentil sous ses airs d'ours grognon. Je me sentais en sécurité avec lui et je n'étais pas jugé, je n'étais plus Ernessa l'albinos, mais juste Ernessa l'étudiante qui rêve de devenir vétérinaire. D'ailleurs celui-ci en vint à me parler de mes études, je lui expliqué que j'étais étudiante vétérinaire, puis que je payais mes études en étant infirmière vétérinaire. Lorsqu'il reprit la parole, je perdis légèrement mon sourire, j'étais surtout plongé dans mes pensées, je réfléchi puis je fini par reprendre la parole.

-J'ai une femelle rat chez moi, elle ne me juge pas, elle m'aime comme je suis et le reste des animaux, bien c'est pareil, dès que je soigne un animal j'ai toujours le droit à des léchouilles, il ne va pas regarder si je suis albinos, un animal c'est fidèle, je dirais même plus intelligent que l'homme dans un certain sens, alors je me sens bien avec eux

Cette fois-ci je relevais la tête vers l'homme avec un sourire.

-Sinon je travail aussi au cabaret d'Idunn, je suis serveuse, la patron est très gentil, il a remarqué que j'avais besoin d'argent mais aussi que j'étais débordé, alors je travail quand j'ai du temps, enfin disons que je cours un peu partout ... Enfin .... Même si il m'accepte comme je suis, quand je suis au cabaret je me teint les cheveux ou j'enfile une perruque


☆☆☆ Beerus
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Dim 3 Sep - 20:59
Sweet wake up... or not !À vivre trop longtemps avec un bunker à la place du cœur, on s'habitue à l'obscurité.C'est fou comme elle avait tendance à se diminuer à force de se voir à travers les yeux des autres. Comme elle était différente et qu'on passait son temps à le lui rappeler, Ernessa semblait toujours devoir se justifier, ce qui était complètement inutile avec lui. Aaron avait un côté rêveur et philosophique et pour lui, on était tous unique. Partant de ce point de vu là, c'était misérable de vouloir absolument entrer dans le moule, et plus encore de vouloir forcer les autres à devenir comme soi juste pour se sentir mieux. Et si on devait haïr les autres pour leurs différences, alors tout le monde devrait être en guerre contre tout le monde. En fait c'était pour ça que le garagiste n'aimait pas les autres, qu'il était asocial et anticonformiste. Les gens étaient trop bêtes, refusant obstinément pour une obscure raison de réfléchir et d'arrêter d'être cons. Du coup, à l'inverse de toutes ces personnes, il aimait ce qui était original et ceux qui acceptaient d'être eux, sans chichi ni blabla. Si seulement elle pouvait lire en lui pour se rendre compte à quel point elle était adorable, et tellement mieux que la majorité des femmes qu'il avait rencontré dans sa vie. Devenant plus amical, il lui fit un compliment des plus sincères, outre qu'il confirmait qu'elle était idiote pour avoir joué avec sa vie hier soir. « Merci c'est un beau compliment pour moi, enfin je le prends comme ça en tout cas. » déclara-t-elle derrière son coussin, rouge comme une pivoine. « Mais c'en est un. » sourit-il avec un clin d’œil. Puis il s'intéressa à elle, à ses études et au travail qu'elle avait. Et surtout, il s'intéressait au pourquoi du comment. « J'ai une femelle rat chez moi, elle ne me juge pas, elle m'aime comme je suis et le reste des animaux, bien c'est pareil. Dès que je soigne un animal j'ai toujours le droit à des léchouilles, il ne va pas regarder si je suis albinos. Un animal c'est fidèle, je dirais même plus intelligent que l'homme dans un certain sens, alors je me sens bien avec eux. » Aaron l'observa avant de baisser le regard sur un point fixe du canapé. Il comprenait mieux, et appréciait vraiment qu'elle lui donne une porte ouverte sur son monde et ses souffrances. Puis elle releva son visage vers lui, et il en fit de même, surprit d'y voir un sourire. Mais il comprit de suite quelle battante elle était. « Sinon je travaille aussi au cabaret d'Idunn, je suis serveuse. Le patron est très gentil, il a remarqué que j'avais besoin d'argent mais aussi que j'étais débordé. Alors je travaille quand j'ai du temps, enfin disons que je cours un peu partout... Enfin... Même s'il m'accepte comme je suis, quand je suis au cabaret, je me teins les cheveux ou j'enfile une perruque. » Une fois de plus, Aaron ne cacha pas sa surprise. Se teindre les cheveux ou mettre une perruque pour ne pas choquer les gens ? Et après c'est lui le grand malade parce qu'il n'a pas de sentiments pour des gens aussi superficiels ? « Je commence tout juste à apprendre à te connaître, et Dieu sait que ce n'est pas mon genre de me laisser envahir. Mais toi tu as du cœur, tu es une battante, et crois-moi, si ces gens sont méchants c'est uniquement parce qu'ils sont jaloux. Tu es une fille magnifique et intelligente, totalement délirante et élégante, tout ce qu'ils ne seront jamais même avec tout leur foutu argent qui ne leur sert qu'à les rendre encore plus con. » Il lui fit ensuite un sourire, tendre et bienveillant, ce qu'il ne faisait jamais et à personne. « Tu es une belle personne, une âme sublime miss Ernessa, n'oublies jamais ça. » Puis il décida de changer de sujet avant qu'on ne sorte les violons, ou avant qu'il ne se transforme en Bisounours. « Bon, et ce mal de tête ? Il passe ? » Parce que le sien, oui. Pour son plus grand soulagement. Et maintenant qu'il allait mieux, ils allaient pouvoir faire autre chose que de chauffer le canapé en songeant à ce monde cruel. S'ils décidaient plutôt d'être heureux, juste pour se venger et montrer à quel point ils se moquaient de ce qu'on pensait d'eux ? © 2981 12289 0
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Dim 3 Sep - 22:09
Peek a boo

Alors que l'homme venait de reprendre la parole, ce qu'il me dit me fit chaud au coeur d'ailleurs. Jamais je ne me serais douter que l'homme que j'avais rencontré hier soir, la fripouille de poker et celui avec qui j'avais pris une cuite soit aussi adorable et .... Humain. Je ne sais pas si il s'en rendait compte, mais ce qu'il me disait me faisait monter les larmes aux yeux, d'ailleurs je continué de me cacher contre l'un des coussins. Je repris d'une voix émue. Il resté seul, isolé, sans doute dégoûté de ce monde ? C'était possible, après tout, il était différent des autres, même très différent, comme Loki ... Enfin Loki avait un caractère différent, mais lui aussi n'aimait pas se mêler à la foule. Puis je repris sur le sujet de ma soeur, j'avais besoin de me confier et j'avais confiance en cet homme.

-Merci ... D'habitude quand je me retrouve ainsi seule, enfin ... Il n'y a que ma soeur qui arrive à me remonter le moral alors je n'ai pas l'habitude qu'on soit gentil avec moi, qu'on me complimente, en tout cas merci et tu mérite d'être connus tu sais, pas de rester tout seul

Oh oui car le monde perdait vraiment gros. Alors que j'étais la à retenir nos larmes, celui-ci fini par changer de sujet et j'eu un sourire. Effectivement notre fameux mal de tête commun.

-Oui ça va mieux et encore merci, j'ai agis comme une idiote, j'ai joué ma collante, j'ai aussi joué avec le feu d'ailleurs, je sais très bien qu'il y a des gens dangereux, bon c'est pour ça que j'ai un taser d'ailleurs

Dis-je avec un petit sourire mutin.

-Sinon je vais te dire quelque chose, il n'y a que ma soeur qui ait réussi à me faire monter les larmes aux yeux ... D'ailleurs tu m'a dis hier que tu avais de la famille ? Tu as des frères ? Des soeurs ? Enfin une famille


☆☆☆ Beerus
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Mar 5 Sep - 13:55
Sweet wake up... or not !À vivre trop longtemps avec un bunker à la place du cœur, on s'habitue à l'obscurité.A force de rougie, Aaron craignait que la miss ne finisse par se provoquer une combustion spontanée et, à force de se planquer ainsi derrière le coussin en se calant toujours plus contre le canapé, qu'elle ne finisse par faire partie intégrante du meuble. Il n'y avait pas à dire, Ernessa ne ressemblait à aucune des femmes qu'il avait pu croiser dans toute son existence. En dépit de son caractère de feu, elle demeurait une âme particulièrement sensible, une petite chose facile à briser et qui pourtant ne serait jamais détruite. Tellement de contradictions... comme chez lui. Aaron se faisait même très rapidement à sa présence, jugeant qu'il pourrait parfaitement accepter de remettre en question son question trop asocial pour lui faire une petite place. Même sans être obligés de discuter, ils pourraient simplement vaquer à leurs occupations l'un à côté de l'autre. Quant à son compliment, il était nécessairement sincère puisque dans le cas contraire, le garagiste ne s'amusait tout simplement pas à en faire. D'un autre côté, il est vrai qu'il ne s'était pas privé d'employer des mots adéquats, certes, mais surtout rares dans la bouche de sa condition. Ça avait du la surprendre d'autant plus. « Merci... D'habitude quand je me retrouve ainsi seule, enfin... Il n'y a que ma sœur qui arrive à me remonter le moral, alors je n'ai pas l'habitude qu'on soit gentil avec moi, qu'on me complimente. En tout cas merci, et tu mérites d'être connu tu sais, pas de rester tout seul. » Aaron leva les yeux au plafond, acceptant sa gentillesse mais bien moins convaincu par ce qu'elle avançait. Personne ou presque n'avait fait l'effort d'apprendre à le connaître, et il s'était de toute façon toujours arrangé pour qu'il en reste ainsi. Sa solitude et son jumeau étaient ses seuls compagnies, et ça lui allait très bien ainsi. D'autant que derrière le mec tranquille qui se fichait de tout, il pouvait être un beau salopard. « Peut-être... Mais même si c'est vrai - et je ne dis pas que ça le soit - qu'est-ce qui te fait croire que j'ai envie d'être connu ? » demanda-t-il dans un sourire complice, lui faisant comprendre qu'il était parfaitement à son aise dans l'inexistence de ce monde chaotique. Il y avait tant de lassitude et de colère en lui... Après tout, qu'est-ce que la société avait fait pour lui ? Il préférait rester le monstre assassin qu'on avait fait de lui, et à qui on avait fini par coller une étiquette. C'était plus simple pour tout le monde, et ça ne le dérangeait pas. Du moins, plus maintenant. Ça lui reviendrait peut-être un jour. En attendant, Aaron profitait de sa petite vie peinard et de sa liberté retrouvée.

Puis il lui demanda si le cachet avait commencé à agir, et sa réponse le surpris, avant de lui arracher un autre petit sourire. « Oui ça va mieux et, encore merci. J'ai agi comme une idiote, j'ai joué ma collante, j'ai aussi joué avec le feu d'ailleurs. Je sais très bien qu'il y a des gens dangereux. Bon c'est pour ça que j'ai un taser d'ailleurs. » Il ne doutait pas que le roquet qu'elle pouvait être puisse se défendre, mais Aaron savait aussi qu'une arme n'était pas un gage de sûreté dans les bas-fonds de la ville, surtout que ce n'était pas les types louches et les gangs qui manquaient dans les parages. Combien parviendrait-elle à en semer ou à mettre à terre avant de se faire attraper à son tour ? Et à présent qu'il apprenait à la connaître, c'était une pensée bien désagréable pour lui. Gentiment mais sûrement, il se surprenait à vouloir la protéger, maintenant qu'il découvrait quelle magnifique petite perle elle était dans ce monde abyssal. « J'imagine... Mais il y a encore mieux que de se défendre : ne pas se mettre en danger. » affirma-t-il, quitte à la faire râler. Cependant - et même s'il ne dit rien - il comprit qu'elle se cachait comme elle pouvait pour effacer ses larmes. Les intonations de sa voix avaient changé. Puis Ernessa reprit la parole, lui faisait un compliment plus beau encore. « Sinon je vais te dire quelque chose. Il n'y a que ma sœur qui ait réussi à me faire monter les larmes aux yeux... D'ailleurs tu m'as dis hier que tu avais de la famille ? Tu as des frères ? Des sœurs ? Enfin une famille ? » Aaron en déduit qu'il était parvenu à lui remonter le moral, et ça lui fit plaisir même si, de base, ce n'était pas ce qu'il avait cherché à faire. Il avait juste voulu être honnête avec elle. Quant à ses autres questions, il pouvait bien y répondre. Elle avait été plus que sincère avec lui, acceptant même son conseil, il pouvait bien baisser un peu le masque et parler de choses privées. « Je n'ai qu'un frère jumeau, même si nos différences physiques sont notables. Notre lien est fusionnel, je suis prêt à tout pour lui. Hélas, il a disparu alors qu'on était dans la même cellule. J'ignore où ils l'ont mis et ce qu'ils lui ont fait. Je sais juste qu'il a fini par s'enfuir et je le recherche. Quant à nos parents, ils sont morts. Au moins, les fêtes de famille sont vites vues chez nous. » termina-t-il sur une note comique, tout en adoptant un ton neutre pour le reste. Que pouvait-il dire d'autre ? Que son père était un connard ? Que sa mère avait fini en hôpital psychiatrique avant de mourir pendant qu'il était en prison ? Non, tout ça devait rester derrière lui, en dépit du fait que son passé avait conditionné le reste de sa vie. « Mmm, tu veux boire ou manger quelque chose ? » demanda-t-il ensuite, histoire de savoir s'il servait le petit-déjeuner où s'il devait commencer à s'interroger sur la tournure qu'allait prendre les choses, maintenant qu'ils étaient dessoulés et que chacun devait retourner à sa propre existence.
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Mer 20 Sep - 20:22
Peek a boo

Alors que Aaron reprit la parole, terminant sa phrase avec un sourire complice, j'eu à mon tour un sourire comprenant ou il voulait en venir. Qu'est ce que je pouvais dire après tout ? Si celui-ci préféré la solitude, cela ne servait à rien de le forcer, moi je voulais aller vers les autres alors que j'étais rejeté facilement ... Oui je devais admettre que j'avais un comportement contradictoire, mais je suis le genre à aimer être avec les autres, d'ailleurs Aaron devait avoir remarquer ce détails. Pour ce qui concerné le fait qu'il voulait resté seul, bien c'était son choix, pourtant ça valait le coup de le connaître et j'étais heureuse d'avoir croisé sa route, de plus il m'accepté comme que j'étais. Je ne dis rien, me contentant de hausser les épaules, échanger encore un sourire avec Aaron, enfin finalement il vint à me demander si le cachet faisait de l'effet. Comme d'habitude je repris la parole pour trop parler ... Le pauvre il risqué d'avoir mal à la tête encore bien longtemps. Enfin bref, ma conclusion était que j'avais tout de même un taser! bon en réfléchissant bien, il faudrait sans doute que je prenne aussi des cours de combat, enfin si je trouve le temps. Enfin aux paroles de Aaron j'eu à nouveau un sourire.

-Je sais, mais cette nuit ça valait le coup ... Puis pourquoi ne pas prendre des cours de combat ? Bon faudrait que je trouve le temps ...

Je fis mine de réfléchir. Puis j'avais fini par me confier à Aaron, oui ça faisait un peu fleur bleu, mais j'étais aussi très sensible, quelque chose que j'avais du mal à assumer par moment. Finalement j'en vins à lui poser des questions sur sa famille, quand j'appris qu'il avait un frère jumeau, je fis des gros yeux. Enfin voilà que j'étais toute hébété, avant de reprendre, oubliant complètement mon mal de tête.

-Tu es séparé de ton frère jumeau ? Mais on ne peut pas séparer des jumeaux! c'est ... C'est impossible! il faut faire quelque chose, faire davantage de recherche, on ne peut pas te laisser sans ton frère!

Oui bien quoi ? On dit toujours que c'est horrible de séparer des jumeaux, d'ailleurs je ne pouvais pas imaginer qu'on me sépare de ma soeur, et pourtant, nous n'étions pas jumelle. Même si il avait terminé sa phrase sur une note comique, je fis la moue. Puis il fini par me demander si j'avais faim ou soif. J'haussais les épaules.

-ça dépends, ta faim ?


☆☆☆ Beerus
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Jeu 12 Oct - 12:27
Sweet wake up... or not !À vivre trop longtemps avec un bunker à la place du cœur, on s'habitue à l'obscurité.C'était plutôt comique de voir Aaron faire la leçon à la jeune femme, comme quoi il ne fallait pas se mettre en danger et faire attention aux autres. Pour un type qui vivait dans l'illégalité, qui avait déjà un beau panel de morts sur les mains et qui additionnait les vices comme les verres d'alcool, ça sonnait limite hypocrite. Et pourtant, il était on ne peut plus sincère. Aaron n'était pas le gros méchant psychopathe qui tuait à tout va et violait tout ce qui portait un jupon. D'ailleurs, s'il avait franchi la barrière, c'était uniquement parce qu'Hydra avait été le premier à le recueillir et lui donné une situation. Si le gouvernement avait fait son travail correctement, peut-être serait-il aujourd'hui un honnête citoyen. Aussi, ça expliquait pourquoi le beau blond ne lui avait pas fait de mal et même pourquoi il lui conseillait de ne pas mettre sa vie en danger comme elle l'avait fait la veille. Tout le monde n'était pas comme lui, d'autant qu'elle était sacrément mignonne bien qu'apparemment elle ne s'en rende pas compte. Il suffisait de voir ce que son entré avait provoqué dans le bar. « Je sais, mais cette nuit ça valait le coup... Puis pourquoi ne pas prendre des cours de combat ? Bon faudrait que je trouve le temps... » Cette nuit valait le coup ? Dit comme ça, sortit de son contexte, ça pouvait prêter à confusion. N'empêche, ça lui arracha un sourire en coin, sourire qui disparut très vite en entendant la suite. Aaron roula des yeux. Non, ce n'était pas apprendre à se battre qu'elle devait faire. C'était se tenir loin du danger. « Trouver le temps de te mettre en danger mais pas d'apprendre à te défendre, c'est plutôt ironique. Ou alors ça prouve que tu devrais effectivement ne pas trainer dans les ruelles sombres. » ponctua-t-il d'un regard qui disait « Et je n'accepterais aucune contradiction. Alors chut ! C'est moi le plus fort, c'est moi qui décide. » Puis, sans trop savoir comment la conversation avait dévié, Ernessa l'interrogea sur sa famille. Toujours avec calme et nonchalance, il expliquait qu'il ne lui restait qu'un frère, un jumeau, de qui il était séparé depuis des années. La réaction de la miss le fit presque sursauter. « Tu es séparé de ton frère jumeau ? Mais on ne peut pas séparer des jumeaux ! C'est... C'est impossible ! Il faut faire quelque chose, faire davantage de recherche, on ne peut pas te laisser sans ton frère ! » La surprise passée, le visage du mécanicien s'adoucit. Il ne savait pas pourquoi elle avait réagi aussi promptement, mais ça le toucha. C'était comme si elle avait lu dans son cœur derrière la carapace, et comprit à quel point il en souffrait. « Tout doux Sweetie, j'y travaille. » sourit-il finalement, l'affublant même d'un surnom qui allait surement lui coller à la peau dès à présent. Ce n'était pas dans sa nature de donner des surnoms, mais avec elle, tout était différent et il devenait différent. Mais en tout cas, retrouver son jumeau était une affaire personnelle dont il n'avait pas vraiment envie de parler. A la place, il lui demanda plutôt si elle avait envie de petit-déjeuner. « Ça dépend, ta faim ? » OK, il prenait ça pour un oui, mais je te laisse l'occasion de me mettre dehors si t'as plus envie de me supporter. Aaron haussa les épaules. « Ouaip, mais je te préviens que je sortirais pas acheter des croissants comme dans les comédies romantiques. » Il était déjà flemmard de nature, mais en plus avec la gueule de bois, fallait pas insister pour qu'il sorte. A la place, il se leva pour aller voir ce qui restait dans les placards. « Mmm, j'ai du café, et il me reste de la brioche. Sinon j'ai du pain de mis, beurre, confiture ou miel. » énuméra-t-il en fouillant aussi le frigo. « Alors ? » A son tour, Aaron lui laissait le choix d'accepter ou non de rester. Après tout, il n'était guère la meilleure compagnie dont on puisse rêver et il le savait. ©️ 2981 12289 0
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Ven 13 Oct - 21:45
Peek a boo

Lorsque j'aperçus le sourire en coin sur le visage de Aaron, me donne des envies de lui donner des coups de coussin sur la tête. Voilà, il avait les idées mal placées, bon d'accord, la façon dont j'avais formulé ma phrase, pouvait fortement porter à confusion, alors même moi je fini par avoir un sourire en léger sourire, d'ailleurs je crus même que j'allais commencer à rire. Avec Aaron, je n'avais pas le temps de m'ennuyer, d'ailleurs j'avais toujours cette pensée en tête, qu'est ce que c'était du gâchi que Aaron reste seul ... Puis finalement, celui-ci reprit la parole et cette fois-ci je ne pus m'empêcher de lui tirer la langue, taquine.

-J'imagine que toi tu sais te battre ? Enfin te défendre ... Tu serais sans doute un bon professeur


Dis-je tout en continuant de lui lancer un petit sourire clin d'oeil. J'aimerais bien avoir un professeur comme lui, non en faite j'aimerais tout simplement avoir Aaron pour professeur. Puis lorsqu'on parla de famille, Aaron fini par me dire qu'il avait un frère jumeau, seulement il était séparé de son frère ... De suite je crus que j'allais faire une angoisse ou juste devenir hystérique. On ne peut pas séparer des frères, encore moins des jumeaux! alors que j'étais dans tout mes états, je fus complètement pris par suprise lorsque Aaron m'appela "Sweetie", je venais de me stopper dans mes paroles, c'était ... C'était mignon et disons que je ne m'y attendais pas du tout. Alors que j'étais toujours toute étonné, il me demanda si j'avais faim, je lui répondis par la même question ... Enfin lorsque celui-ci me dit qu'il n'allait pas chercher de croissant, j'eu un rire.

-ça tombe bien, je n'aime pas les comédies romantiques

Puis Aaron se releva pour aller dans sa cuisine et je le suivi. Je regardais celui-ci me proposer du café, voir de la brioche, il continué de fouiller dans les placards et je n'eu pas à choisir longtemps.

-Du café et de la brioche s'il te plais



☆☆☆ Beerus
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Dim 15 Oct - 11:23
Sweet wake up... or not !À vivre trop longtemps avec un bunker à la place du cœur, on s'habitue à l'obscurité.Aaron avait beau essayer de faire comprendre à son invitée qu'elle devait éviter de sortir dans des endroits dangereux, taser ou non sur elle, celle-ci semblait ne pas l'écouter ou, en tout cas, ne retenir que ce qui l'intéressait. Et comme visiblement elle comptait bien continuer à faire ce qu'elle voulait sans tenir compte de ses recommandations, elle fit la sourde à l'instruction pourtant claire du mécanicien de ne pas chercher à apprendre à se défendre et de tout simplement rester loin du danger. Mouais, il aurait eu plus de chance en s'adressant à sa gazinière, et pourtant celle-ci serait capable de se défendre en explosant ou en cramant ses adversaires. Aussi, Aaron la regarda avec incrédulité lorsqu'elle poursuivit comme si elle ne l'avait pas entendu. « J'imagine que toi tu sais te battre ? Enfin te défendre... Tu serais sans doute un bon professeur. » L'intéressé finit par lâcher un soupir avant de rester silencieux. Évidemment qu'il savait. Il avait grandi dans la violence et ne s'était jamais arrêté depuis. Il ne comptait plus non plus le nombre de morts qu'il avait sur la conscience, si tant est qu'il en avait encore une. « Je ne pense pas. » répondit-il simplement pour la dissuader de continuer sur cette voie-là, même s'il commençait à se dire qu'elle serait bien capable d'aller voir quelqu'un d'autre. Aaron eut une hésitation. D'ordinaire il se serait bien fichu que la personne aille demander de l'aide ailleurs. Mais là, étrangement, il n'aimait pas l'idée. Et merde il allait céder !... « Mais si tu trouves le temps et que j'en ai aussi de mon côté, alors je t'apprendrais deux trois astuces pour te défendre. OK ? » Un bon compromis. Quelques astuces c'était mieux que rien, suffisamment pour la faire taire il l'espérait. Et de toute façon, il pourrait toujours dire qu'il était trop occupé si jamais elle voulait en apprendre plus. Mais pour le moment au moins, ça lui permettait de s'assurer qu'elle n'irait pas voir ailleurs et de garder le contrôle sur cette tête fonceuse.

L'affaire étant réglée, ils décidèrent de petit-déjeuner. Avoir quelque chose dans l'estomac aiderait peut-être à calmer ce solo de batterie qui tambourinait dans leur tête. Par contre, hors de question qu'elle s'imagine qu'il allait jouer les princes charmants. Il n'était ni son père, ni son frère, et encore moins son petit-ami. Il était juste le type asocial qui s'était lassé attendrir la veille et l'avait ramenée chez lui. « Ça tombe bien, je n'aime pas les comédies romantiques. » Pourquoi ça ne l'étonnait pas ? Parce qu'elle avait taser ou parce que le danger semblait plus l'exciter que lui foutre les pétoches ? « Bizarrement le contraire m'aurait étonné. J'imagine que t'es plutôt films d'horreur. » Aaron fit ensuite un rapide tour du contenu de son frigo et des placards. « Du café et de la brioche s'il-te-plais. » choisit la miss. Aaron hocha la tête. « C'est partit ! » Le beau blond sortit ensuite deux mug qu'il plaça sur un plateau dont il ignorait même l'existence mais qu'il venait de trouver dans un recoin d'un placard. Il posa la cafetière, la brioche préalablement découpée, deux cuillers, et même deux verres après s'être aperçu qu'il n'avait pas fini la brique de jus d'orange. Il posa le tout sur la table basse, à l'endroit même où ils avaient joué à pompette la veille. Il servit le café puis se cala dans un fauteuil où il observa la miss par-dessus son mug. Aaron cherchait à se rappeler la dernière fois qu'il avait eu quelqu'un avec qui il avait partagé son petit-déjeuner, en vain.
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Ven 20 Oct - 16:55
Peek a boo

Il y a quelque chose à savoir chez moi, je suis une adorable manipulatrice comme me le dit souvent ma soeur, à chaque fois je lui jeté un clin d'oeil avant de lui dire "et fière de l'être". Aaron insisté sur le fait qu'il était préférable pour moi d'éviter de sortir le soir, j'haussais les épaules, je ne suis plus une petite fille, certes ce qu'il disait été bien vrai, je prenais des risques, mais je pouvais aussi prendre des cours de défense ? C'est la que j'eu l'idée de faire une approche vers Aaron, seulement celui-ci soupira avant de répondre négativement. Je fis la moue, puis c'est après un moment de silence que l'homme reprit la parole et cette fois-ci, j'eu un immense sourire (bien sur je me suis empêché de lui sauter dans les bras). Aaron me proposé de me donner des cours, bien sur il devait avoir du temps et moi aussi, en ce qui me concerné, je pouvais être overbooké, j'aurais toujours de la place pour lui.

-Merci! merci! merci!

Dis-je en sautillant partout.

-Je vais te donner mon numéro et dès que tu auras du temps, bien tu m'envoi un sms ou ... Tu m'appel


Sans le vouloir, je senti le rouge me monter aux joues, qu'elle idiote, de suite je tentais de me cacher derrière mes mèches de cheveux. Après lui avoir noter mon numéro, Aaron parti en direction de la cuisine pour me proposer un petit déjeuner, tout en me taquinant sur le fait que ce n'était pas un "romantique", qui allé courir me chercher des croissants. En même temps, je n'arrivais pas à coller cette image sur Aaron, ça ne lui allé pas et disons que si je l'appréciais autant, c'était aussi pour son côté bad-boy, alors non, je ne recherché pas quelqu'un de romantique. Je lui répondis que je n'aimais pas les comédies romantiques, ce qui était bien vrai d'ailleurs et lorsqu'il reprit la parole, j'eu un sourire.

-Oui, horreur, action, science-fiction des trucs dans ce genre mais les films à l'eau de rose eurk


Après qu'il m'ait demandé ce que je voulais au petit déjeuner, celui-ci pris un plateau avant de le garnir de nourriture, je penchais la tête sur la côté, bien pour un homme qui n'aime pas le romantisme, il sait comment servir une femme au petit déjeuner.

-Ouahou! c'est super bien présenté! pour quelqu'un qui n'aime pas les films romantiques


Lui dis-je avec un clin d'oeil. Je lui servi du café avant de me servir à mon tour. Puis je pris mon temps pour prendre mon petit déjeuner, je savais qu'après, j'allais devoir partir, je ne pouvais pas rester ici éternellement, en tout cas, j'étais vraiment heureuse d'avoir fait sa connaissance.

-Tu fais quoi cet après-midi ? Moi je vais sans doute aller travailler au cabaret d'Idunn et ... Tu sais .... Tu mérite vraiment à être connus Aaron

Je terminais mon petit déjeuner sur ses paroles.


☆☆☆ Beerus
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Jeu 26 Oct - 18:55
Sweet wake up... or not !À vivre trop longtemps avec un bunker à la place du cœur, on s'habitue à l'obscurité.Lorsque la miss lui avait demandé des cours de défense, Aaron était quasiment sûr qu'il allait dire oui, ne serait-ce que par habitude de filer des coups de main. Puis il s'était rappelé que ce serait une très mauvaise idée. La violence appelait la violence, le sang attirait le sang, et vu le caractère explosif de la jolie étudiante, Aaron parierait qu'elle ferait exploser l'île avant la fin de l'année. D'un autre côté, il sentait bien qu'elle irait probablement demander de l'aide ailleurs, s'il refusait de la lui donner. Alors il céda, à la fois avec regret et à la fois sans. Car très clairement, il ne voulait pas lui apprendre la violence, ces gestes qu'il ne connaissait que trop bien et qui avait façonné toute sa vie. Mais d'un autre côté, c'était la promesse qu'ils seraient amenés à se revoir, et ce très prochainement. Cependant, pour donner le change et se laisser une marge de manœuvre, Aaron précisa que ça se ferait uniquement s'il en avait le temps et que ça n'empièterait pas sur le sien. Ernessa avait mieux à faire que trainer avec un type comme lui pour apprendre à donner des gnons à ses congénères, il en était certain. Cela dit, la réaction de la miss le fit sourire. « Merci ! Merci ! Merci ! » s'exclama-t-elle en sautillant dans la pièce. Sans rien dire et sans juger, Aaron se contenta de l'observer en se disant qu'il n'avait jamais vu quelqu'un d'aussi heureux de toute sa vie, ni d'aussi joyeux à l'idée de cogner ses congénères. Il ignorait même que c'était possible. Ils venaient vraiment de deux mondes différents... En tout cas, ça faisait plaisir à voir. « Je vais te donner mon numéro et dès que tu auras du temps, bien tu m’envoies un SMS ou... Tu m'appelles. » Cette action aurait pu être tout à fait normale, si seulement Ernessa n'avait pas eu cette hésitation, et si elle n'avait pas eu sa peau opaline qui se teinta soudainement de rouge. Bien qu'elle se cacha sous une mèche de cheveux, Aaron ne rata rien du spectacle. Il ne fit aucun commentaire non. A vrai dire, il trouvait ça adorable et pour la première fois depuis longtemps, il ne se sentit plus seul. Étrange, cette chaleur qui se dilua dans tout son être. « Ok, je ferai ça. » Et après lui avoir tendu une feuille de papier et un crayon, il la laissa noter son numéro pendant qu'il allait dans la cuisine. Ce n'était pas la première fois qu'une femme lui donnait son numéro, mais c'était la première fois qu'il se dit qu'il allait l'utiliser. Il ne se considérait d'ailleurs pas comme un prince charmant, loin s'en fallait. « Oui. Horreur, action, science-fiction... des trucs dans ce genre. Mais les films à l'eau de rose, eurk. » Des filles comme elle existaient vraiment ? Parce que si c'était le cas, il se demandait bien où elles se cachaient. Au cours de sa vie, la majorité lui avait paru soit insipide soit agaçante. Ernessa était tout l'inverse. En dehors de son côté survolté, elle lui ressemblait beaucoup.

Revenant avec un plateau où était disposé tout le nécessaire dont ils aurait besoin pour le petit-déjeuner, Aaron s'installa, heureux de constater que les effets de sa gueule de bois étaient presque déjà évaporés. « Wouahou ! C'est super bien présenté ! Pour quelqu'un qui n'aime pas les films romantiques... » Aaron releva le regard vers elle. Ernessa souriait, malicieuse et amusée. La chipie ! « Ça veut pas dire que j'aime quand c'est le bordel. » se défendit-il en haussant les épaules. Paradoxalement, son appartement n'était pas un modèle de pièce ordonnée. Il afficha d'ailleurs ensuite un sourire en coin à peine visible. La miss lui plaisait vraiment, et pas seulement parce qu'elle était mignonne. Il aimait sa vivacité d'esprit et son espièglerie. « Tu fais quoi cet après-midi ? Moi je vais sans doute aller travailler au cabaret d'Idunn et... Tu sais... Tu mérites vraiment à être connu Aaron. » Aaron posa sur elle un regard étonné. La miss était sincère et ça partait d'une bonne intention, mais il ne voyait vraiment pas pourquoi elle lui dise cela. Sa solitude ne lui était pas imposée, il l'avait choisi. Le problème n'était pas qu'il ne pouvait pas être apprécié par les autres, mais plutôt que lui s'ennuyait en leur présence. Il eut finalement un sourire. « Merci. » fit-il en la regardant avec reconnaissance. Car au-delà des autres, ses paroles démontraient surtout ce que elle pensait de lui. Et c'était tout ce qui lui importait. Puis le devoir du quotidien reprit sa place. Aaron la déposa à son boulot en moto, puis dut se résoudre à aller au sien. Jamais encore une femme n'avait touché son cœur de cette façon, mais il avait l'impression d'arrivé trop tard.

Fin du RP
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Peek a boo [PV Aaron]
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