✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Dim 27 Aoû - 22:35
Peek a boo
J'avais l'impression qu'un camion m'avait roulé dessus ... J'étais une véritable carpette, d'ailleurs il était qu'elle heure ? Puis j'étais oui ? Et j'avais fait quoi la nuit dernière ? Bon Nessa il faut que tu te rappel. Hier soir j'avais voulut aller au Jarvis puis il y avait cet homme, non, deux hommes, un moche et un canon ... Ah oui voilà ça me revient, non je n'ai pas pus faire ça ? Je me redresse légèrement regardant autour de moi, ce n'était pas ma chambre, oh non mais qu'est ce que j'avais fait ? Je me relevais titubante, ouh c'est que ça tourné légèrement autour de moi ... Oui en gros j'avais une belle gueule de bois, mais maintenant que je réfléchissais davantage, je savais que je l'avais mérité, c'était moi qui avait proposé à ce beau gosse de faire un jeu, c'était moi aussi qui l'avait collé toute la nuit, mais ce n'était pas de ma faute si il était craquant. En tout cas il c'était conduit comme un gentleman, il m'avait allongé dans son lit ... Je sorti de la chambre pour chercher la salle de bain, je trouvais rapidement celle-ci ... Hum ... Effectivement une véritable salle de bain d'homme, bref, j'étais surtout dans cet endroit pour me passer un coup d'eau sur le visage, histoire de mieux me réveiller, parce que la, j'étais une véritable catastrophe. Sortant de la salle de bain je me dirigeais d'un pas félin vers la salle, merveilleuse découverte, je pus voir l'homme dormir sur le canapé, celui-ci visiblement complètement épuisé et en mode "gueule de bois". Avec un petit sourire en coin, je mis rapidement mes chaussures et je sorti de l'appartement, la nuit même j'avais repéré un café alors même si je titubais encore, j'eu l'idée d'aller chercher un café. Je ne mis pas longtemps à revenir, deux cafés en main, les posant sur la table basse, puis je m'assis en tailleur fasse à l'homme. Je ne pus m'empêcher de poser ma tête près de lui.
Oups, même mon petit "peek a boo" tout mignon, tout beau (je n'exagère rien), venait de réveiller l'homme mais pas comme je l'aurais voulut. Celui-ci pris un oreiller qu'il colla sur son visage, j'arquais un sourcil tout en penchant la tête sur le côté, entendant celui-ci gémir sans doute du à notre magnifique gueule de bois. Puis je commençais à humer l'air, pouah, c'est que non seulement il y avait une odeur de transpiration, mais aussi une odeur de mâle en puissance. Je me relevais pour aller ouvrir la fenêtre, ouvrant aussi légèrement les volets, car ma aussi j'avais une bonne migraine, alors aujourd'hui j'allais faire ce que je savais faire de mieux, la vampire! je revins près de l'homme qui ouvrit les yeux, me retrouvant face à face avec lui et lui offrant un sourire, oh moins les sourires ne font pas de bruit. Finalement celui-ci fini par prendre une position assise dans le canapé, une main sur le visage, il était mignon tout décoiffé, j'avais envie de lui ébourriffer davantage les cheveux, mais pas sur qu'il n'apprécie ce geste, enfin c'était même certain qu'il n'allait pas apprécier. Alors qu'il reprit la parole, j'en profitais pour lui tendre un café que je venais d'acheter.
-Cadeau! alors pour hier ... Moi aussi je dois rassembler des souvenirs, pour le moment tout ce que je sais, c'est que j'ai la sensation qu'un camion m'a roulé dessus
Je fis une pause prenant à mon tour mon café, alors je pus déguster celui-ci mais il manqué quelque chose ... Le doliprane, enfin quelque chose contre le mal de tête en gros.
-Alors je sais que tu as de la famille et que tu n'a pas de copine ... Ce qui ne veut pas dire que tu es célibataire
Dis-je avec un léger rire que je regretta de suite
-Outch ... Pas rire, d'ailleurs, tu as du doliprane ? Un truc contre la migraine se serait top!
Je reposais mon café me prenant la tête entre les mains, c'était super les soirées à faire la fête, c'était nul par contre les lendemains, pourquoi il faut souffrir pour s'amuser ?
Il était rare quand j'étais de mauvaise humeur, j'aimais tellement rire, m'amuser, profiter de la vie, que j'en oublié parfois qui j'étais, seulement il m'arrive de me réveiller lorsque j'attends "ey l'albinos", quand c'est ainsi, je tentais de ne montrer aucune faiblesse, mais après je finissais par me cacher pour laissé couler mes larmes. Lorsque je rentrais chez moi le soir, je faisais comme ci de rien, je prenais sur moi seulement ma soeur voyait bien quand quelque chose allé mal chez moi, alors je pouvais la retrouver le soir, elle venait me voir dans ma chambre et je finissais par craquer. Heureusement que j'avais ma grande soeur, quand j'avais des journées difficiles, c'était elle qui venait m'aider à tenir pied, maintenant je voulais y arriver sans forcément avoir toujours de l'aide. Hier soir j'ai eu de la chance, j'ai rencontré cet homme qui n'avait rien contre mon côté albinos, alors oui, je ne pouvais que être de bonne humeur. Alors que je venais de lui demander si il avait du paracétamol, celui-ci se releva et je pus profitais qu'il c'était levé du canapé, pour venir me rouler en boule dans un coin de celui-ci, comme l'aurait sans doute fait un chat. Ramenant le paracétamol dans la salle avec deux verres d'eau, je ne me fis pas prier pour me servir, certes ça n'allait pas faire effet de suite, mais en attendant j'avais le café et ... Ce bel homme. Alors qu'il reprit la parole, j'arquais un sourcil avant de hausser les épaules, un petit sourire en coin.
-Nan j'essaye juste de t'embêter et ça marche très bien d'après ce que je vois
Dis-je victorieuse lançant un clin d'oeil vers l'intéressé en question. Puis je repris plus sérieusement cette fois-ci.
-Après oui c'est étrange de voir un homme bien bâti, charmant et avec du caractère se retrouver seul, mais après chacun son choix, je n'ai rien à dire là-dessus
J'eu un léger petit bâillement avant de prendre à nouveau mon café, puis d'en boire une nouvelle gorgée.
C'était bien la première fois que je voyais l'homme sourire, ça me fit énormément plaisir, il était encore plus mignon en affichant un sourire, il avait davantage l'air d'une fripouille (ce qu'il devait être d'ailleurs). Nous étions en train de parler du sujet de son célibat, il était curieux que je veuille en savoir davantage, moi qui avait l'habitude d'être rejeté, disons que c'était surtout que je ne comprenais pas comment un aussi bel homme pouvait rester seul. Je n'avais pas ma langue dans ma poche, alors je dis à celui-ci comment je le voyais, quand il reprit la parole, je penchais la tête sur le côté, c'est alors qu'il me donna un conseil et je baissais la tête, comprenant parfaitement qu'hier j'avais joué avec le feu. Je repris une gorgée de café avant de reposer celui-ci, puis je releva la tête vers l'homme.
-Je sais ... J'ai fais l'idiote
Cette fois-ci j'affichais un petit air triste, le regard perdu dans le vide, je ne savais plus vraiment quoi dire. Qu'est ce qui m'avait pris ? Sans doute avais-je voulut profiter de la vie ? J'en avais tellement assez de me cacher.
-Mais tu ne m'a pas rejeter
Finis-je en haussant les épaules. Pour moi être accepté c'était un véritable plaisir, un compliment, quand il m'avait accepté comme j'étais sans même me juger, de suite j'ai voulus le suivre. Enfin je pouvais voir qu'il continué d'afficher un sourire alors je lui rendis celui-ci, toujours roulé en boule dans un coin du canapé. Lorsqu'il reprit la parole, cette fois-ci je regardais celui-ci avec des grands yeux, cherchant à voir si il était sérieux ou si il ne se moqué pas de moi. Je rougis, oui cet homme n'était vraiment pas comme les autres, puis cette fois-ci il me posa une question sur mes études et mon travail.
-Oui je suis à l'université, je suis étudiante pour devenir vétérinaire et pour payer mes études, je suis infirmière vétérinaire car j'en n'ai déjà les capacités
J'eu un léger un rire mutin à la réponse de l'homme, d'ailleurs je fini par me cacher derrière un coussin, tellement je rougissais. Une jolie idiote, c'était un magnifique compliment. D'ailleurs je lui fis remarquer qu'il ne m'avait pas rejeté, après tout je reste une albinos, j'étais différente des autres et rien que ce détails, je n'avais pas énormément d'ami ... J'étais souvent toute seule, alors c'était une première de voir une personne qui ne venait pas à me juger. Celui-ci reprit la parole et j'eu de nouveau un sourire, j'avais retrouvé ma bonne humeur et j'étais toute fière.
-Merci c'est un beau compliment pour moi, enfin je le prends comme ça en tout cas
Oui au début c'était un grognon que j'avais rencontré, seulement j'ai eu la patience de chercher à le connaître et j'étais récompensé. Cet homme était vraiment adorable, doux et gentil sous ses airs d'ours grognon. Je me sentais en sécurité avec lui et je n'étais pas jugé, je n'étais plus Ernessa l'albinos, mais juste Ernessa l'étudiante qui rêve de devenir vétérinaire. D'ailleurs celui-ci en vint à me parler de mes études, je lui expliqué que j'étais étudiante vétérinaire, puis que je payais mes études en étant infirmière vétérinaire. Lorsqu'il reprit la parole, je perdis légèrement mon sourire, j'étais surtout plongé dans mes pensées, je réfléchi puis je fini par reprendre la parole.
-J'ai une femelle rat chez moi, elle ne me juge pas, elle m'aime comme je suis et le reste des animaux, bien c'est pareil, dès que je soigne un animal j'ai toujours le droit à des léchouilles, il ne va pas regarder si je suis albinos, un animal c'est fidèle, je dirais même plus intelligent que l'homme dans un certain sens, alors je me sens bien avec eux
Cette fois-ci je relevais la tête vers l'homme avec un sourire.
-Sinon je travail aussi au cabaret d'Idunn, je suis serveuse, la patron est très gentil, il a remarqué que j'avais besoin d'argent mais aussi que j'étais débordé, alors je travail quand j'ai du temps, enfin disons que je cours un peu partout ... Enfin .... Même si il m'accepte comme je suis, quand je suis au cabaret je me teint les cheveux ou j'enfile une perruque
Alors que l'homme venait de reprendre la parole, ce qu'il me dit me fit chaud au coeur d'ailleurs. Jamais je ne me serais douter que l'homme que j'avais rencontré hier soir, la fripouille de poker et celui avec qui j'avais pris une cuite soit aussi adorable et .... Humain. Je ne sais pas si il s'en rendait compte, mais ce qu'il me disait me faisait monter les larmes aux yeux, d'ailleurs je continué de me cacher contre l'un des coussins. Je repris d'une voix émue. Il resté seul, isolé, sans doute dégoûté de ce monde ? C'était possible, après tout, il était différent des autres, même très différent, comme Loki ... Enfin Loki avait un caractère différent, mais lui aussi n'aimait pas se mêler à la foule. Puis je repris sur le sujet de ma soeur, j'avais besoin de me confier et j'avais confiance en cet homme.
-Merci ... D'habitude quand je me retrouve ainsi seule, enfin ... Il n'y a que ma soeur qui arrive à me remonter le moral alors je n'ai pas l'habitude qu'on soit gentil avec moi, qu'on me complimente, en tout cas merci et tu mérite d'être connus tu sais, pas de rester tout seul
Oh oui car le monde perdait vraiment gros. Alors que j'étais la à retenir nos larmes, celui-ci fini par changer de sujet et j'eu un sourire. Effectivement notre fameux mal de tête commun.
-Oui ça va mieux et encore merci, j'ai agis comme une idiote, j'ai joué ma collante, j'ai aussi joué avec le feu d'ailleurs, je sais très bien qu'il y a des gens dangereux, bon c'est pour ça que j'ai un taser d'ailleurs
Dis-je avec un petit sourire mutin.
-Sinon je vais te dire quelque chose, il n'y a que ma soeur qui ait réussi à me faire monter les larmes aux yeux ... D'ailleurs tu m'a dis hier que tu avais de la famille ? Tu as des frères ? Des soeurs ? Enfin une famille
☆☆☆ Beerus
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Mar 5 Sep - 13:55
Sweet wake up... or not !À vivre trop longtemps avec un bunker à la place du cœur, on s'habitue à l'obscurité.A force de rougie, Aaron craignait que la miss ne finisse par se provoquer une combustion spontanée et, à force de se planquer ainsi derrière le coussin en se calant toujours plus contre le canapé, qu'elle ne finisse par faire partie intégrante du meuble. Il n'y avait pas à dire, Ernessa ne ressemblait à aucune des femmes qu'il avait pu croiser dans toute son existence. En dépit de son caractère de feu, elle demeurait une âme particulièrement sensible, une petite chose facile à briser et qui pourtant ne serait jamais détruite. Tellement de contradictions... comme chez lui. Aaron se faisait même très rapidement à sa présence, jugeant qu'il pourrait parfaitement accepter de remettre en question son question trop asocial pour lui faire une petite place. Même sans être obligés de discuter, ils pourraient simplement vaquer à leurs occupations l'un à côté de l'autre. Quant à son compliment, il était nécessairement sincère puisque dans le cas contraire, le garagiste ne s'amusait tout simplement pas à en faire. D'un autre côté, il est vrai qu'il ne s'était pas privé d'employer des mots adéquats, certes, mais surtout rares dans la bouche de sa condition. Ça avait du la surprendre d'autant plus. « Merci... D'habitude quand je me retrouve ainsi seule, enfin... Il n'y a que ma sœur qui arrive à me remonter le moral, alors je n'ai pas l'habitude qu'on soit gentil avec moi, qu'on me complimente. En tout cas merci, et tu mérites d'être connu tu sais, pas de rester tout seul. » Aaron leva les yeux au plafond, acceptant sa gentillesse mais bien moins convaincu par ce qu'elle avançait. Personne ou presque n'avait fait l'effort d'apprendre à le connaître, et il s'était de toute façon toujours arrangé pour qu'il en reste ainsi. Sa solitude et son jumeau étaient ses seuls compagnies, et ça lui allait très bien ainsi. D'autant que derrière le mec tranquille qui se fichait de tout, il pouvait être un beau salopard. « Peut-être... Mais même si c'est vrai - et je ne dis pas que ça le soit - qu'est-ce qui te fait croire que j'ai envie d'être connu ? » demanda-t-il dans un sourire complice, lui faisant comprendre qu'il était parfaitement à son aise dans l'inexistence de ce monde chaotique. Il y avait tant de lassitude et de colère en lui... Après tout, qu'est-ce que la société avait fait pour lui ? Il préférait rester le monstre assassin qu'on avait fait de lui, et à qui on avait fini par coller une étiquette. C'était plus simple pour tout le monde, et ça ne le dérangeait pas. Du moins, plus maintenant. Ça lui reviendrait peut-être un jour. En attendant, Aaron profitait de sa petite vie peinard et de sa liberté retrouvée.
Alors que Aaron reprit la parole, terminant sa phrase avec un sourire complice, j'eu à mon tour un sourire comprenant ou il voulait en venir. Qu'est ce que je pouvais dire après tout ? Si celui-ci préféré la solitude, cela ne servait à rien de le forcer, moi je voulais aller vers les autres alors que j'étais rejeté facilement ... Oui je devais admettre que j'avais un comportement contradictoire, mais je suis le genre à aimer être avec les autres, d'ailleurs Aaron devait avoir remarquer ce détails. Pour ce qui concerné le fait qu'il voulait resté seul, bien c'était son choix, pourtant ça valait le coup de le connaître et j'étais heureuse d'avoir croisé sa route, de plus il m'accepté comme que j'étais. Je ne dis rien, me contentant de hausser les épaules, échanger encore un sourire avec Aaron, enfin finalement il vint à me demander si le cachet faisait de l'effet. Comme d'habitude je repris la parole pour trop parler ... Le pauvre il risqué d'avoir mal à la tête encore bien longtemps. Enfin bref, ma conclusion était que j'avais tout de même un taser! bon en réfléchissant bien, il faudrait sans doute que je prenne aussi des cours de combat, enfin si je trouve le temps. Enfin aux paroles de Aaron j'eu à nouveau un sourire.
-Je sais, mais cette nuit ça valait le coup ... Puis pourquoi ne pas prendre des cours de combat ? Bon faudrait que je trouve le temps ...
Je fis mine de réfléchir. Puis j'avais fini par me confier à Aaron, oui ça faisait un peu fleur bleu, mais j'étais aussi très sensible, quelque chose que j'avais du mal à assumer par moment. Finalement j'en vins à lui poser des questions sur sa famille, quand j'appris qu'il avait un frère jumeau, je fis des gros yeux. Enfin voilà que j'étais toute hébété, avant de reprendre, oubliant complètement mon mal de tête.
-Tu es séparé de ton frère jumeau ? Mais on ne peut pas séparer des jumeaux! c'est ... C'est impossible! il faut faire quelque chose, faire davantage de recherche, on ne peut pas te laisser sans ton frère!
Oui bien quoi ? On dit toujours que c'est horrible de séparer des jumeaux, d'ailleurs je ne pouvais pas imaginer qu'on me sépare de ma soeur, et pourtant, nous n'étions pas jumelle. Même si il avait terminé sa phrase sur une note comique, je fis la moue. Puis il fini par me demander si j'avais faim ou soif. J'haussais les épaules.
-ça dépends, ta faim ?
☆☆☆ Beerus
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Jeu 12 Oct - 12:27
Sweet wake up... or not !À vivre trop longtemps avec un bunker à la place du cœur, on s'habitue à l'obscurité.C'était plutôt comique de voir Aaron faire la leçon à la jeune femme, comme quoi il ne fallait pas se mettre en danger et faire attention aux autres. Pour un type qui vivait dans l'illégalité, qui avait déjà un beau panel de morts sur les mains et qui additionnait les vices comme les verres d'alcool, ça sonnait limite hypocrite. Et pourtant, il était on ne peut plus sincère. Aaron n'était pas le gros méchant psychopathe qui tuait à tout va et violait tout ce qui portait un jupon. D'ailleurs, s'il avait franchi la barrière, c'était uniquement parce qu'Hydra avait été le premier à le recueillir et lui donné une situation. Si le gouvernement avait fait son travail correctement, peut-être serait-il aujourd'hui un honnête citoyen. Aussi, ça expliquait pourquoi le beau blond ne lui avait pas fait de mal et même pourquoi il lui conseillait de ne pas mettre sa vie en danger comme elle l'avait fait la veille. Tout le monde n'était pas comme lui, d'autant qu'elle était sacrément mignonne bien qu'apparemment elle ne s'en rende pas compte. Il suffisait de voir ce que son entré avait provoqué dans le bar. « Je sais, mais cette nuit ça valait le coup... Puis pourquoi ne pas prendre des cours de combat ? Bon faudrait que je trouve le temps... » Cette nuit valait le coup ? Dit comme ça, sortit de son contexte, ça pouvait prêter à confusion. N'empêche, ça lui arracha un sourire en coin, sourire qui disparut très vite en entendant la suite. Aaron roula des yeux. Non, ce n'était pas apprendre à se battre qu'elle devait faire. C'était se tenir loin du danger. « Trouver le temps de te mettre en danger mais pas d'apprendre à te défendre, c'est plutôt ironique. Ou alors ça prouve que tu devrais effectivement ne pas trainer dans les ruelles sombres. » ponctua-t-il d'un regard qui disait « Et je n'accepterais aucune contradiction. Alors chut ! C'est moi le plus fort, c'est moi qui décide. » Puis, sans trop savoir comment la conversation avait dévié, Ernessa l'interrogea sur sa famille. Toujours avec calme et nonchalance, il expliquait qu'il ne lui restait qu'un frère, un jumeau, de qui il était séparé depuis des années. La réaction de la miss le fit presque sursauter. « Tu es séparé de ton frère jumeau ? Mais on ne peut pas séparer des jumeaux ! C'est... C'est impossible ! Il faut faire quelque chose, faire davantage de recherche, on ne peut pas te laisser sans ton frère ! » La surprise passée, le visage du mécanicien s'adoucit. Il ne savait pas pourquoi elle avait réagi aussi promptement, mais ça le toucha. C'était comme si elle avait lu dans son cœur derrière la carapace, et comprit à quel point il en souffrait. « Tout doux Sweetie, j'y travaille. » sourit-il finalement, l'affublant même d'un surnom qui allait surement lui coller à la peau dès à présent. Ce n'était pas dans sa nature de donner des surnoms, mais avec elle, tout était différent et il devenait différent. Mais en tout cas, retrouver son jumeau était une affaire personnelle dont il n'avait pas vraiment envie de parler. A la place, il lui demanda plutôt si elle avait envie de petit-déjeuner. « Ça dépend, ta faim ? » OK, il prenait ça pour un oui, mais je te laisse l'occasion de me mettre dehors si t'as plus envie de me supporter. Aaron haussa les épaules. « Ouaip, mais je te préviens que je sortirais pas acheter des croissants comme dans les comédies romantiques. » Il était déjà flemmard de nature, mais en plus avec la gueule de bois, fallait pas insister pour qu'il sorte. A la place, il se leva pour aller voir ce qui restait dans les placards. « Mmm, j'ai du café, et il me reste de la brioche. Sinon j'ai du pain de mis, beurre, confiture ou miel. » énuméra-t-il en fouillant aussi le frigo. « Alors ? » A son tour, Aaron lui laissait le choix d'accepter ou non de rester. Après tout, il n'était guère la meilleure compagnie dont on puisse rêver et il le savait. 2981 12289 0
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Ven 13 Oct - 21:45
Peek a boo
Lorsque j'aperçus le sourire en coin sur le visage de Aaron, me donne des envies de lui donner des coups de coussin sur la tête. Voilà, il avait les idées mal placées, bon d'accord, la façon dont j'avais formulé ma phrase, pouvait fortement porter à confusion, alors même moi je fini par avoir un sourire en léger sourire, d'ailleurs je crus même que j'allais commencer à rire. Avec Aaron, je n'avais pas le temps de m'ennuyer, d'ailleurs j'avais toujours cette pensée en tête, qu'est ce que c'était du gâchi que Aaron reste seul ... Puis finalement, celui-ci reprit la parole et cette fois-ci je ne pus m'empêcher de lui tirer la langue, taquine.
-J'imagine que toi tu sais te battre ? Enfin te défendre ... Tu serais sans doute un bon professeur
Dis-je tout en continuant de lui lancer un petit sourire clin d'oeil. J'aimerais bien avoir un professeur comme lui, non en faite j'aimerais tout simplement avoir Aaron pour professeur. Puis lorsqu'on parla de famille, Aaron fini par me dire qu'il avait un frère jumeau, seulement il était séparé de son frère ... De suite je crus que j'allais faire une angoisse ou juste devenir hystérique. On ne peut pas séparer des frères, encore moins des jumeaux! alors que j'étais dans tout mes états, je fus complètement pris par suprise lorsque Aaron m'appela "Sweetie", je venais de me stopper dans mes paroles, c'était ... C'était mignon et disons que je ne m'y attendais pas du tout. Alors que j'étais toujours toute étonné, il me demanda si j'avais faim, je lui répondis par la même question ... Enfin lorsque celui-ci me dit qu'il n'allait pas chercher de croissant, j'eu un rire.
-ça tombe bien, je n'aime pas les comédies romantiques
Puis Aaron se releva pour aller dans sa cuisine et je le suivi. Je regardais celui-ci me proposer du café, voir de la brioche, il continué de fouiller dans les placards et je n'eu pas à choisir longtemps.
-Du café et de la brioche s'il te plais
☆☆☆ Beerus
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Dim 15 Oct - 11:23
Sweet wake up... or not !À vivre trop longtemps avec un bunker à la place du cœur, on s'habitue à l'obscurité.Aaron avait beau essayer de faire comprendre à son invitée qu'elle devait éviter de sortir dans des endroits dangereux, taser ou non sur elle, celle-ci semblait ne pas l'écouter ou, en tout cas, ne retenir que ce qui l'intéressait. Et comme visiblement elle comptait bien continuer à faire ce qu'elle voulait sans tenir compte de ses recommandations, elle fit la sourde à l'instruction pourtant claire du mécanicien de ne pas chercher à apprendre à se défendre et de tout simplement rester loin du danger. Mouais, il aurait eu plus de chance en s'adressant à sa gazinière, et pourtant celle-ci serait capable de se défendre en explosant ou en cramant ses adversaires. Aussi, Aaron la regarda avec incrédulité lorsqu'elle poursuivit comme si elle ne l'avait pas entendu. « J'imagine que toi tu sais te battre ? Enfin te défendre... Tu serais sans doute un bon professeur. » L'intéressé finit par lâcher un soupir avant de rester silencieux. Évidemment qu'il savait. Il avait grandi dans la violence et ne s'était jamais arrêté depuis. Il ne comptait plus non plus le nombre de morts qu'il avait sur la conscience, si tant est qu'il en avait encore une. « Je ne pense pas. » répondit-il simplement pour la dissuader de continuer sur cette voie-là, même s'il commençait à se dire qu'elle serait bien capable d'aller voir quelqu'un d'autre. Aaron eut une hésitation. D'ordinaire il se serait bien fichu que la personne aille demander de l'aide ailleurs. Mais là, étrangement, il n'aimait pas l'idée. Et merde il allait céder !... « Mais si tu trouves le temps et que j'en ai aussi de mon côté, alors je t'apprendrais deux trois astuces pour te défendre. OK ? » Un bon compromis. Quelques astuces c'était mieux que rien, suffisamment pour la faire taire il l'espérait. Et de toute façon, il pourrait toujours dire qu'il était trop occupé si jamais elle voulait en apprendre plus. Mais pour le moment au moins, ça lui permettait de s'assurer qu'elle n'irait pas voir ailleurs et de garder le contrôle sur cette tête fonceuse.
L'affaire étant réglée, ils décidèrent de petit-déjeuner. Avoir quelque chose dans l'estomac aiderait peut-être à calmer ce solo de batterie qui tambourinait dans leur tête. Par contre, hors de question qu'elle s'imagine qu'il allait jouer les princes charmants. Il n'était ni son père, ni son frère, et encore moins son petit-ami. Il était juste le type asocial qui s'était lassé attendrir la veille et l'avait ramenée chez lui. « Ça tombe bien, je n'aime pas les comédies romantiques. » Pourquoi ça ne l'étonnait pas ? Parce qu'elle avait taser ou parce que le danger semblait plus l'exciter que lui foutre les pétoches ? « Bizarrement le contraire m'aurait étonné. J'imagine que t'es plutôt films d'horreur. » Aaron fit ensuite un rapide tour du contenu de son frigo et des placards. « Du café et de la brioche s'il-te-plais. » choisit la miss. Aaron hocha la tête. « C'est partit ! » Le beau blond sortit ensuite deux mug qu'il plaça sur un plateau dont il ignorait même l'existence mais qu'il venait de trouver dans un recoin d'un placard. Il posa la cafetière, la brioche préalablement découpée, deux cuillers, et même deux verres après s'être aperçu qu'il n'avait pas fini la brique de jus d'orange. Il posa le tout sur la table basse, à l'endroit même où ils avaient joué à pompette la veille. Il servit le café puis se cala dans un fauteuil où il observa la miss par-dessus son mug. Aaron cherchait à se rappeler la dernière fois qu'il avait eu quelqu'un avec qui il avait partagé son petit-déjeuner, en vain. 2981 12289 0
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Ven 20 Oct - 16:55
Peek a boo
Il y a quelque chose à savoir chez moi, je suis une adorable manipulatrice comme me le dit souvent ma soeur, à chaque fois je lui jeté un clin d'oeil avant de lui dire "et fière de l'être". Aaron insisté sur le fait qu'il était préférable pour moi d'éviter de sortir le soir, j'haussais les épaules, je ne suis plus une petite fille, certes ce qu'il disait été bien vrai, je prenais des risques, mais je pouvais aussi prendre des cours de défense ? C'est la que j'eu l'idée de faire une approche vers Aaron, seulement celui-ci soupira avant de répondre négativement. Je fis la moue, puis c'est après un moment de silence que l'homme reprit la parole et cette fois-ci, j'eu un immense sourire (bien sur je me suis empêché de lui sauter dans les bras). Aaron me proposé de me donner des cours, bien sur il devait avoir du temps et moi aussi, en ce qui me concerné, je pouvais être overbooké, j'aurais toujours de la place pour lui.
-Merci! merci! merci!
Dis-je en sautillant partout.
-Je vais te donner mon numéro et dès que tu auras du temps, bien tu m'envoi un sms ou ... Tu m'appel
Sans le vouloir, je senti le rouge me monter aux joues, qu'elle idiote, de suite je tentais de me cacher derrière mes mèches de cheveux. Après lui avoir noter mon numéro, Aaron parti en direction de la cuisine pour me proposer un petit déjeuner, tout en me taquinant sur le fait que ce n'était pas un "romantique", qui allé courir me chercher des croissants. En même temps, je n'arrivais pas à coller cette image sur Aaron, ça ne lui allé pas et disons que si je l'appréciais autant, c'était aussi pour son côté bad-boy, alors non, je ne recherché pas quelqu'un de romantique. Je lui répondis que je n'aimais pas les comédies romantiques, ce qui était bien vrai d'ailleurs et lorsqu'il reprit la parole, j'eu un sourire.
-Oui, horreur, action, science-fiction des trucs dans ce genre mais les films à l'eau de rose eurk
Après qu'il m'ait demandé ce que je voulais au petit déjeuner, celui-ci pris un plateau avant de le garnir de nourriture, je penchais la tête sur la côté, bien pour un homme qui n'aime pas le romantisme, il sait comment servir une femme au petit déjeuner.
-Ouahou! c'est super bien présenté! pour quelqu'un qui n'aime pas les films romantiques
Lui dis-je avec un clin d'oeil. Je lui servi du café avant de me servir à mon tour. Puis je pris mon temps pour prendre mon petit déjeuner, je savais qu'après, j'allais devoir partir, je ne pouvais pas rester ici éternellement, en tout cas, j'étais vraiment heureuse d'avoir fait sa connaissance.
-Tu fais quoi cet après-midi ? Moi je vais sans doute aller travailler au cabaret d'Idunn et ... Tu sais .... Tu mérite vraiment à être connus Aaron
Je terminais mon petit déjeuner sur ses paroles.
☆☆☆ Beerus
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Invité
Jeu 26 Oct - 18:55
Sweet wake up... or not !À vivre trop longtemps avec un bunker à la place du cœur, on s'habitue à l'obscurité.Lorsque la miss lui avait demandé des cours de défense, Aaron était quasiment sûr qu'il allait dire oui, ne serait-ce que par habitude de filer des coups de main. Puis il s'était rappelé que ce serait une très mauvaise idée. La violence appelait la violence, le sang attirait le sang, et vu le caractère explosif de la jolie étudiante, Aaron parierait qu'elle ferait exploser l'île avant la fin de l'année. D'un autre côté, il sentait bien qu'elle irait probablement demander de l'aide ailleurs, s'il refusait de la lui donner. Alors il céda, à la fois avec regret et à la fois sans. Car très clairement, il ne voulait pas lui apprendre la violence, ces gestes qu'il ne connaissait que trop bien et qui avait façonné toute sa vie. Mais d'un autre côté, c'était la promesse qu'ils seraient amenés à se revoir, et ce très prochainement. Cependant, pour donner le change et se laisser une marge de manœuvre, Aaron précisa que ça se ferait uniquement s'il en avait le temps et que ça n'empièterait pas sur le sien. Ernessa avait mieux à faire que trainer avec un type comme lui pour apprendre à donner des gnons à ses congénères, il en était certain. Cela dit, la réaction de la miss le fit sourire. « Merci ! Merci ! Merci ! » s'exclama-t-elle en sautillant dans la pièce. Sans rien dire et sans juger, Aaron se contenta de l'observer en se disant qu'il n'avait jamais vu quelqu'un d'aussi heureux de toute sa vie, ni d'aussi joyeux à l'idée de cogner ses congénères. Il ignorait même que c'était possible. Ils venaient vraiment de deux mondes différents... En tout cas, ça faisait plaisir à voir. « Je vais te donner mon numéro et dès que tu auras du temps, bien tu m’envoies un SMS ou... Tu m'appelles. » Cette action aurait pu être tout à fait normale, si seulement Ernessa n'avait pas eu cette hésitation, et si elle n'avait pas eu sa peau opaline qui se teinta soudainement de rouge. Bien qu'elle se cacha sous une mèche de cheveux, Aaron ne rata rien du spectacle. Il ne fit aucun commentaire non. A vrai dire, il trouvait ça adorable et pour la première fois depuis longtemps, il ne se sentit plus seul. Étrange, cette chaleur qui se dilua dans tout son être. « Ok, je ferai ça. » Et après lui avoir tendu une feuille de papier et un crayon, il la laissa noter son numéro pendant qu'il allait dans la cuisine. Ce n'était pas la première fois qu'une femme lui donnait son numéro, mais c'était la première fois qu'il se dit qu'il allait l'utiliser. Il ne se considérait d'ailleurs pas comme un prince charmant, loin s'en fallait. « Oui. Horreur, action, science-fiction... des trucs dans ce genre. Mais les films à l'eau de rose, eurk. » Des filles comme elle existaient vraiment ? Parce que si c'était le cas, il se demandait bien où elles se cachaient. Au cours de sa vie, la majorité lui avait paru soit insipide soit agaçante. Ernessa était tout l'inverse. En dehors de son côté survolté, elle lui ressemblait beaucoup.
Revenant avec un plateau où était disposé tout le nécessaire dont ils aurait besoin pour le petit-déjeuner, Aaron s'installa, heureux de constater que les effets de sa gueule de bois étaient presque déjà évaporés. « Wouahou ! C'est super bien présenté ! Pour quelqu'un qui n'aime pas les films romantiques... » Aaron releva le regard vers elle. Ernessa souriait, malicieuse et amusée. La chipie ! « Ça veut pas dire que j'aime quand c'est le bordel. » se défendit-il en haussant les épaules. Paradoxalement, son appartement n'était pas un modèle de pièce ordonnée. Il afficha d'ailleurs ensuite un sourire en coin à peine visible. La miss lui plaisait vraiment, et pas seulement parce qu'elle était mignonne. Il aimait sa vivacité d'esprit et son espièglerie. « Tu fais quoi cet après-midi ? Moi je vais sans doute aller travailler au cabaret d'Idunn et... Tu sais... Tu mérites vraiment à être connu Aaron. » Aaron posa sur elle un regard étonné. La miss était sincère et ça partait d'une bonne intention, mais il ne voyait vraiment pas pourquoi elle lui dise cela. Sa solitude ne lui était pas imposée, il l'avait choisi. Le problème n'était pas qu'il ne pouvait pas être apprécié par les autres, mais plutôt que lui s'ennuyait en leur présence. Il eut finalement un sourire. « Merci. » fit-il en la regardant avec reconnaissance. Car au-delà des autres, ses paroles démontraient surtout ce que elle pensait de lui. Et c'était tout ce qui lui importait. Puis le devoir du quotidien reprit sa place. Aaron la déposa à son boulot en moto, puis dut se résoudre à aller au sien. Jamais encore une femme n'avait touché son cœur de cette façon, mais il avait l'impression d'arrivé trop tard.