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Groupe 5 : La ville abandonnée
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Eternity

Eternity
Force de l'Univers
More about you : « Before you stands the embodiment of actuality. We may exist in myriad fashions and over the millennia have. So do not pester us with matters of little import, for unlike ourselves, our patience is not without limits. »
Codename : Eternity.
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Sam 3 Mar - 13:43
Le membre 'Angela Helswath' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


#1 'Dé 10 - maîtrise ' : 9

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#2 'Dé Mystère' : 5
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Invité
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Dim 4 Mar - 9:51




Mission III

La ville abandonnée


Ses yeux se posent sur le paysage alentour, il lui fait étrangement penser à ses décors de films d'épouvantes que Ezra lui a montré à plusieurs reprises. Il lui a expliqué comment sont pensés, imaginé chaque détails de chaque petit élément. C'est un travail minutieux qu'elle a pu découvrir en le voyant peindre, lui, celui dont le nom est encore trop dur à prononcer. Elle est fascinée à l'idée de se retrouver parmi ces acteurs dont elle a décortiqué chaque geste. Pourtant il faut qu'elle reprennent ses esprits car elle n'est pas dans un film, non. La petite fée aux cheveux de feu secoue la tête comme pour mieux se réveillée. Un rêve ? Ca pourrait totalement l'être. Après tout qu'est-ce que ça pourrait bien être d'autre hein ? Cependant, tout lui parait si... réel. Non Dylan tu n'es pas dans un conte où tu pourrais être une héroïne courageuse, tes mains tremblantes te le prouve toujours plus. La peur tiraille tes entrailles et ça tu ne peux rien y faire. Elle pince ses lèvres, fronce les sourcils, tâchant de se concentrer aux mieux sur une solution mais quelque chose la dérange. Un bruit, un raclement de gorge, un grognement frénétique, elle déteste ça. Elle se lève sur la pointe des pieds. Tant le cou et plisse les yeux pour enfin apercevoir d'où provient la chose. Des gens ? Ils n'ont pourtant pas l'air très équilibrés vu leur façon de bouger... Peut être est-ce autre chose.

Quand soudain quelqu'un les interpelle, elle recule d'un pas sentant que c'est une mauvaise idée mais il est déjà trop tard. Les drôles individus se dirigent vers vous à toute allure, mâchoires claquantes et regards vides. Tu te pétrifies en reconnaissant la mort à vos trousses. Des larmes se nichent aux coins de tes yeux azurs et tu secoue la tête comme une enfant. Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?! Tu es loin d'être la femme la plus courageuse, surtout en ce moment et ton corps refuse catégoriquement de bouger si bien que quand un des zombies croque en plein dans la chair de ton bras, aucun son ne sors de ta bouche. Tu trembles comme une feuille et finalement saisie un cailloux afin de frapper l'individu à la tête encore, encore et encore "Lâche moi ! Lâche moi !" tu cris ses mots quand bien vite Leo vole à ton secours. Ton cœur ne cesse de tambouriner dans ta poitrine et tu hoches la tête lorsqu'il te pousse pour t'ordonner de partir te réfugier avec les autres. Les yeux embués, laissant des trainées de sang frais sur ton passage tu te laisses porter au grès de tes pas en suivant les autres, ne t'arrêtant que pour te saisir d'une vieille poêle tefal (Ayaaaaaa Groupe 5 : La ville abandonnée - Page 2 3542309723 ) rouillée au sol, après tout elle est plutôt douée pour s'en servir.



Spoiler:
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Dim 4 Mar - 15:35

Terre 7044 -
Les zombies

La ville abandonnée


TOUR 3



Si le résultat de votre dé "maîtrise" additionné à votre niveau de maitrise est supérieur ou égal à 8, vous déclenchez vos pouvoirs pour ce tour.

Marc Bowman et Angela Helwath activent leurs pouvoirs. .

Si le résultat de votre dé "mystère" est supérieur à 3, vous avez réussi à tuer votre ennemi.  

Si le résultat de votre dé mystère est inférieur ou égal à 3, vous avez été mordu par votre ennemi, selon le barème suivant : 1=Au bras, 2=À la jambe et 3=Au cou.


Groupe 1 : Les tueurs de zombies

Vous assaillants sont féroces. Ils sont affamés et votre chair à l’air si tendre et délicieuse. Ils sont plus forts que l’état rachitique dans lequel ils se trouvent. Ils sont voraces et attaquent avec vigueur. Ils ne sont pas aussi faciles à abattre qu’ils en ont l’air. Les balles ne sont d’une aucune utilité si elles ne sont pas tirées en plein centre du front. Les coups portés à leurs corps moisis ne font que les chatouiller un peu. Rappelez-vous les histoires ou les films que vous avez déjà lues ou regardés, il faut leur arracher la tête! Leur nombre ne cesse d’augmenter et bientôt, vous ne voyez plus la fin de ces affrontements et une odeur âcre et amer flottant dans les airs vous donne mal à la tête. La meilleure chose à faire serait de battre en retraite pour ne pas risquer d’y laisser votre peau, mais les plus courageux peuvent continuer de se battre pour les ralentir.


CHOIX



Vous décidez de:

-Option 3.1 : Continuer les combats. Lancer un dé « mystère » et un dé « maitrise » .

-Option 3.2 : Battre en retraite et rejoindre l’autre groupe en courant. Voir les choix du groupe 2.



Goupe 2 : Les chercheurs de cachette

Il s’en est fallu de peu, mais vous avez réussi à vous sortir du pétrin et à échapper à ses cadavres ambulants, du moins pour le moment. Vous cherchez un endroit pour souffler et pour tenter de mettre un peu d’ordre dans vos idées en étant à l’abri de tout imprévu. Vous restez toutefois à l’affût, une nouvelle attaque est toujours possible. Vous remarquez que la plupart des bâtiments autour de vous sont barricadés et verrouillés. Vous passez devant un hôpital délabré d’où s’échappent d’étranges sons et bruits. Vous semblez y entendre des gens parler, mais vous n’osez pas vous approchez. Peut-être que votre tête vous joue des tours et la dernière chose que vous souhaitez est de retomber sur un groupe de mort-vivants. Une odeur âcre et amer flotte dans les airs et vous fait tourner la tête.Vous voulez juste déguerpir de là. Vous continuez donc votre chemin, jusqu’à arriver au bout là où se trouvent trois bâtiments qui sont tout aussi ravagés et abandonnés que le reste de la ville, mais ils semblent ouverts et accessibles : Un magasin général dans lequel vous pourrez sans doute trouver des vivres et tout autre matériel, un pub style taverne et un cinéma qui pourrait être un bon endroit où se cacher.

CHOIX



Vous décidez de:

-Option 3.3 : Entrer dans le magasin général;

-Option 3.4 : Entrer dans le pub;

-Option 3.5 : Entrer dans le cinéma.




À dans trois semaines pour le quatrième tour!

house of memories
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Marc Bowman

Marc Bowman
Sorcier
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Codename : Pride
Pouvoirs : Groupe 5 : La ville abandonnée - Page 2 Tumblr_ph7ozj9ZQd1wy7alao1_400
Manipulation des ténèbres ► Marc possède la capacité de manipuler à sa guise les ombres. Il faut cependant que ces dernières soient présentes. Dans une pièce intégralement noire, son pouvoir ne lui servira à rien.
En plus de les manipuler, il peut également s'en servir pour guérir certaines blessures et recharger son énergie. C'est une capacité passive et elle ne sera jamais aussi efficace qu'un vrai repos.

Magie ► Marc est un sorcier, ce qui le rend donc logiquement capable de maîtriser la magie. Il est capable de lancer certains sorts après les avoir appris - et non naturellement comme avec sa maîtrise des ombres. Il peut également détecter les autres sorciers et reconnaître une empreinte magique s'il y a déjà été confrontée.

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DCs : Gabriel, Sean, Lorna, Lucy, Jess Jones, Scylla & Ben
Pseudo : Slythbitch.

https://houseofm.forumactif.org/t3442-marc-i-m-not-scared-of-the-dark https://houseofm.forumactif.org/t1365-i-like-my-tea-how-i-like-w

Mar 6 Mar - 1:15

Groupe 5

It's a mad mad world


En général, Marc se bat pour sauver sa peau et uniquement sa peau. Rarement celle des autres. Il n’est pas l’un de ces glandus en collant qu’on voit à la télé. L’altruisme, c’est une belle connerie qu’on raconte aux enfants pour qu’ils se tiennent à carreaux le reste de leur vie. Et pourtant, le voilà en train de se battre avec d’autres contre un ennemi commun. Des gens qu’il avait justement songé à lâchement abandonner avant de se retrouver dans un mauvais remake de l’Armée des Morts. Comme quoi. Il ne faut pas lui en vouloir, enfin de compte. L’altruisme, c’est une notion encore un peu floue pour lui. Enfin, c’est ce qu’il pense. La morsure que le cadavre ambulant lui a gracieusement infligé lui fait un mal de chien. Ça n’a pas pour effet d’arranger son humeur. En l’espace de cinq minutes, Marc est passé par trois stades différents. L’incompréhension et l’envie de se barrer, la surprise et maintenant, il est furax. Furax et stressé aussi, parce qu’il sait que la moindre seconde d’inattention peut lui être fatale ou le mettre dans une situation délicate. Comme ce moment où une de ces saloperies referme sa mâchoire sur sa jambe. « Mais putain ! » lâche Marc entre ses dents. Ça fait deux fois ! DEUX FOIS ! Ce tas de viande ne lâcher rien et c’est au prix d’une lutte acharnée à coup de ranger dans sa tête que Marc arrive à libérer sa jambe et envoyer valser pour la deuxième fois ce zombie qui a l’air de beaucoup l’aimer. « Le sang de tes morts tu vas manger, enfoiré ! » Même s’il est déjà mort. Ça impliquerait donc du cannibalisme. Mais c’est un peu difficile de penser correctement quand on se fait mordre deux fois par le même zombie. Ça fait mal, bordel !

«  Okay, toi, tu m’emmerdes. » Parce que oui, ces trucs sont durs à tuer. Forcément, ils sont déjà morts. Il est prêt à le cueillir une nouvelle fois quand une idée germe dans sa tête. Comme il est quelqu’un qui a de la ressource, il se souvient de la sensation familière qui court dans ses veines à ce moment précis. La dernière fois qu’il l’a ressentie, deux ou trois connards se sont mangé une caisse qui a volé comme par magie droit sur leur tronche. C’est avec un petit sourire qu’il se tient droit. Il sait déjà ce qu’il doit faire. Cette impression électrifiante, presque euphorique et qui pourrait presque le faire se sentir invincible. Cette fois, pourtant, il se méfie, car il sait que le karma est une pute. Le plan prend forme dans sa tête, c’est presque comme si une influence extérieure lui expliquait comment il devait procéder. D’un geste fluide, il se baisse, bien qu’ayant encore et toujours le même tas de viande en décomposition en train d’avancer vers lui. Il ne veut pas mourir ? Marc va le ralentir.  Il dresse le poing, attendant le moment clé pour agir. Juste un petit instant. Encore un. Encor… Parfait ! Il n’a plus qu’à puiser dans les ombres qui s’entremêlent au sol. Il abat le plat de sa main sur elles et sent d’office l’énergie qui brûlait sous sa peau le quitter pour s’étendre autour de lui comme une espèce d’auréole invisible. Ça génère l’effet voulu. Le mort vivant recule sous une impulsion invisible. Au même moment, une matière noire des plus étranges sort du sol et se dresse entre Marc et lui. Cette matière se solidifie soudainement dans une forme qui pourrait se rapprocher d’un ensemble de pic. C’est pointu, solide et ça fait un super rempart. Un rire s’échappe de la gorge de Marc quand il se redresse. « Ehe. Alors, connard ? On fait moins le malin, hein ? Bouffe-moi ça, ça t’occupera. » Et voilà qu’il lui adresse au passage un magnifique signe du majeur dans lequel on peut sentir toute sa conviction. Il s’arrête quand il percute qu’en fait, ce n’est pas juste son zombie qu’il a bloqué. Mais aussi ceux des autres.Le même rempart aussi noir que les ténèbres elles-mêmes s’étend devant eux. Il y a toujours des gens qui se battent sur le côté mais ce qui concerne ceux qui sont près de lui, il y a cette séparation salvatrice. Il se racle la gorge, l'air de rien. « Euh… Oups ? » C’est bien plus fort qu’il ne le pensait au premier abord. Certains zombies ont même fini empalés sur l’une des nombreuses extrémités. « Je crois que ça va les occuper un petit moment. On devrait se casser quand même, au cas où. » En tout cas, lui, il se barre, maintenant. Parce que ça ne sert à rien de s’attarder. D’autres vont arriver et à part si on a un désir de se faire dévorer vivant, et bien… Il ne faut pas traîner. Sans compter qu’il vient juste de montrer à une bonne partie des personnes présentes qu’il est potentiellement un émergé. Il songe que dès possible, il devra fausser compagnie à tout le monde. Sans faire exprès, pourtant, il vient de faciliter la fuite d’une partie du groupe de combattant. C’était pas du tout prévu vu qu’il visait surtout celui qui l’a mordu deux fois. Les autres peuvent bien faire ce qu’ils veulent, lui, il se casse pour rejoindre le groupe de ceux qui ont fui. Et aussi pour ne pas avoir à répondre aux questions sur comment il a fait ce qu’il vient de faire. Parce que là, il serait incapable d’expliquer exactement comment il s’y est pris. Et en plus, il a trop mal au crâne pour ça.

En tout cas, quand il rejoint le groupe qui a fui vers la ville, il peut enfin souffler. Les endroits où l’autre a trouvé judicieux de planter ses dents lui font mal mais il peut gérer. Ça a l’air moins moche qu’il ne le pensait. Pas d’hémorragie et il peut quand même bouger de façon assez fluide, même si la morsure à la jambe le gêne un peu. Il y a aussi quelque chose qui l’emmerde. Mais bien comme il faut. Sachant que ce sont des trucs en décompositions qui ont plantés leur dent un peu partout, il y a peut-être des risques d’infections. Et pas juste une quelconque bactérie dégueulasse. Ils viennent bien de quelque part, ces zombies, non ? Il décide de ne pas penser à ça maintenant parce que sinon, il va s’énerver encore. A la place, il fait la tronche en s’allumant une cigarette qu’il estime ne pas avoir volée après un combat contre les zombies. Il est assez content de voir que le reste du groupe a l’air entier. Que rien n’est trop sévère. Mais ils sont pour beaucoup dans un état discutable. Il finit par regarder ce qui les entoure et lance dans le plus grand des calmes. « Dites voir. On va pas rester exposés comme ça longtemps, si ? » Il désigne de la main qui tient sa cigarette ce qui ressemble à un bar. Littéralement le genre d'endroit qu'il préfère au monde. « Peut-être qu’on pourrait éventuellement trouver des trucs pour désinfecter. Et se reposer par la même occasion.» Et boire du whisky, bordel. Mais après tout, depuis quand il a besoin de l'accord des autres pour faire ce qu'il veut ? Ah peut-être parce qu'il est dans la même galère qu'eux et que la jouer solo risque de causer sa perte.
AVENGEDINCHAINS



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Jeu 8 Mar - 10:48
Alors c’était résistant ces sales bêtes ! Une morsure, enfin pas jusqu’à sang, merci le jeans, et le temps que je repousse la première bestiole une seconde me sautait dessus et me mordait à la gorge en essayant de m’arracher un bout de chair. Une bourrade l’envoya au sol avant qu’elle n’atteigne le sang. Merde ! Merde ! J’aimais pas du tout ce qu’il se passait ! Et si ma force voulait bien se déclencher pour une fois j’étais d’accord ! Du genre : maintenant ? Non bon, on allait faire sans. Fais chier ! Je restais très surpris en voyant une paroi noire jaillir du sol. Mais que … ?  Visiblement ça vient de celui qui semble s’être prit une dérouillée, mais je n’étais pas là pour juger ! Il venait de nous sauver le cul à tous : si je le voyais un jour je lui offrais le café !

Je n’étais pas utile ici, autant suivre le mouvement et obéir à celui qui m’avait poussé, en m'ordonnant de partir, et courir rejoindre les autres. Je me mis à sprinter vers le reste du groupe en vérifiant qu’il n’y avait personne par terre au cas où, non je ne vis personne au sol. Ouf. Je n’avais pas à récupérer quelqu’un par terre. Et on court ! Il fallait une cachette vite ! J’observais, magasin ! Meilleurs choix, pour avoir joué à quelques jeux de zombies : dans les magasins tu trouve de tout ! De la nourriture, des armes des bandages … de quoi se sauver le cul en sommes.

Je repris mon souffle, je ne l’avais pas vraiment perdu, ce n’était pas cette petite course qui me mettrait sur les rotules, sinon mon entraîneur pourrait me casser les genoux avec une batte de base-ball. Mais pour l’instant  j’observais autour de nous : le magasin, choix évident, le bar semblait intéresser le sauveur  et cinéma. Honnêtement, j’aurais parié sur le magasin, mais sur ce coup là j’allais fermer ma grande gueule et suivre la décision du fumeur : va pour le bar. Même si c’était pas trop conseillé de fumer après avoir fait du sport.

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Jeu 8 Mar - 16:13

IT'S A MAD MAD WORLD

All around me are familiar faces worn out places, worn out faces. Bright and early for their daily races, going nowhere, going nowhere. Their tears are filling up their glasses. No expression, no expression, hide my head, I want to drown my sorrow. No tomorrow, no tomorrow.
Groupe 5 : La ville abandonnée



Tu continues d'avancer, encore et toujours, en la direction la plus opposée à ces genre de monstres. L'homme que tu aides à un peu de mal à se tenir, mais tu le maintiens le mieux possible tout en évitant de trébucher. Tu connais les risques du métier et à vrai dire, ça ne t'a jamais embêtée. Tu aimes ça et aider les gens est dans tes gênes depuis toute petite. C'est ta seule et unique vocation. Ainsi, entourée de quelques personnes, tu t'élances dans la ville délabrée, quasiment abandonnée. Des voix résonnent en écho au loin, et tu as du mal à croire que vous êtes les seuls bloqués ici à présent. Mais tu n'as pas le temps de t'y attarder, préférant continuer vers une cachette. Tout ça ne te dit rien qui vaille, et tu serres les dents, la mâchoire crispée, alors que'une odeur âcre te titille les narines. Tu fronces les sourcils, plissant les paupières, t'arrêtant en grimaçant. Attendez... Tu reconnais ce genre d'odeur, et c'est assez réconfortant de trouver quelque chose de familier dans ce coin paumé et décrépi. Lançant un regard derrière toi, tu peux voir certains restés en retrait s'avancer vers vous, clopinant, ou trottinant à moitié. Au moins personne n'a l'air d'être resté en arrière, surtout avec ces agents entraînés qui résident dans votre groupe. Tu te sens rassurée de voir que vous êtes sensiblement bien protégés, avec eux, mais surtout, que vous restez soudés. Pour l'instant. Rester groupés semble être la meilleure solution à tes yeux, pour mettre vos forces en communs envers ces ennemis étranges. Ils n'ont rien d'humains et c'est bien cela qui te dérange. Tu les aurais aidé si tu avais pu, mais malheureusement, il est trop tard. C'est eux, ou vous. Et ton choix a déjà été fait.

Avec un soupir rauque, tu te retournes vers la personne aveugle, raffermissant ta prise sur lui. On y retourne. Tu fonces ainsi vers les bâtiments délabrés au fond du chemin. Ils semblent abandonnés, tout autant que le reste. Ce coin respire l'apocalypse, le désespoir, le néant. Et vous êtes les seuls qui semblent encore en vie, tranchant dans ce tableau désastreux, insalubre. Vous n'êtes pas touchés par la nature morte qui s'épanche en ces lieux, mais les zombis semblent l'être, vu comment ils vous ont attaqués. Tu grognes silencieusement, pas très à l'aise. Au moins tu n'es pas seule dans cette affaire et cela te fait tenir quelque peu. Alors tu continues d'avancer, encore et encore, même si tes muscles te tiraillent, que tes poumons brûlent, et que ton souffle se hachure. Tu te dois de tenir, comme sur le terrain. Et là n'est pas une exception, tu y es. Tu es sur le terrain. Alors bouge toi ! Tu grognes en t'élançant, rencontrant à présent trois bâtiments bien distincts. Un genre de magasin, un pseudo bar et une sorte de cinéma. Rien de tout cela ne te semble vraiment correct, mais il va falloir faire un choix. Vous devez récupérer, et essayer de vous soigner comme vous le pouvez, le temps que ces monstres vous laissent tranquille. Enfin, tu peux toujours espérer qu'ils vous laisse sans surveillance. Avec un soupir, te scrutes les alentours, entendant déjà les propositions se faire. Le gars qui t'a protégé avant propose de rentrer dans le bar, le pointant du doigt. Ce mec a l'audace de fumer alors que ça peut attirer les zombis à vous, et ça te met en rogne d'un coup. T'en aurais bien besoin d'une cigarette toi aussi, mais tu préfères éviter pour le coup. Inspirant longuement, tu fermes les yeux en essayant de te calmer. C'est pas vraiment gagné mais au moins tu n'as plus envie de hurler. Hochant la tête, tu te mets à les rejoindre devant le bar, la voix grave. On peut même trouver des trucs utiles dans la réserve, avec un peu de chance. Une fois devant eux, tu t'arrêtes quelques secondes. Et si ça se trouve, il y aura de quoi nous offrir un semblant de protection, si le barman a foutu des armes sous le comptoir. Tu renifles doucement, l'adrénaline pulsant en tes veines, alors que ton regard accroche la cigarette du gars à nouveau. Tes muscles tressautent, et tu te mets à trembler. T'as vraiment besoin de ta dose de nicotine pour continuer, et tu sais pas si ton paquet à survécu à ton voyage inopiné. Alors avec empressement, tu désignes sa clope du menton. T'en as encore une ? Parce que j'en aurai vraiment besoin là. Fumer comme un pompier, t'es vraiment le cliché ambiant Kayleen.



résumade:
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Dim 11 Mar - 12:07

   
   
   

   

   
Mission III - It's a mad mad world

   
ft. tout plein de gens

   
Foutues bestioles de films d'horreur. Peu importe ou Angela portait son regard, il y en avait une pelletée, prêts à leur sauter dessus pour les bouffer. Et ça n'était pas avec sa malheureuse brique qu'elle allait pouvoir faire grand-chose. Bon, elle pourrait très certainement réussir à en emporter quelques-uns avec elle, mais franchement elle aurait espéré partir autrement qu'en se la jouant remake de 28 Jours Plus Tard. Tous ces trucs étaient trop près d'eux pour qu'elle puisse se servir efficacement de son arme, et même si elle décidait de l'utiliser, les munitions ne poussaient pas vraiment sur les arbres. Au moins, elle trouvait un semblant de compensation en se disant que ceux qui s'étaient enfuis auraient plus de chances de réussir à foutre le camp de cet enfer. Parce qu'eux... ils étaient plutôt mal barrés. Surtout qu'à chaque fois qu'ils réussissaient à en avoir un, un autre zombie venait aussitôt prendre sa place pour essayer de vous bouffer. Et même si pour le moment ils parvenaient à les tenir à distance raisonnable pour le moment, ils n'étaient pas non plus capable de tenir des heures et des heures. Tôt ou tard ils finiraient par tomber comme des mouches, bien trop crevés pour pouvoir se battre efficacement, alors qu'en face d'eux les zombies étaient aussi frais que le jour ou ils étaient revenus d'entre les morts. Enfin façon de parler. Le truc avec les morts, c'est qu'ils avaient tout oublié des grands principes de la vie tels que la faim, la soif ou la fatigue. Ce genre de trucs qui faisaient la différence entre un être humain vivant et un être humain mort.
Repoussant un zombie qui tentait de s'en prendre à elle, Angela grogna alors qu'elle reprenait ses distances pour éviter de se faire avoir en traitre pas une de ces saletés. Merde, plus elle voyait ces trucs et plus ça la foutait en colère. Elle n'était pas forcément du genre à s'énerver pour un rien, mais là... elle avait l'impression d'essayer d'empêcher une barque de couler avec un verre d'eau. Et ce genre de situations, ça la foutait en rogne. Mais vraiment en rogne. Elle avait l'impression qu'un volcan était de se réveiller en elle, et que la lave qu'il crachait était en train de tout engloutir sur son passage, ne faisant qu'accentuer sa colère. Au fond de son esprit, quelque-chose céda, et la rousse poussa un hurlement de rage alors qu'elle frappait le zombie qui s'approchait avec son poing libre « Crève! » Sauf que ce qui se passa au moment ou ses phalanges entrèrent en contact avec le sternum du cadavre ambulant n'était absolument pas ce à quoi elle s'attendait. Toute la scène avait l'air de se passer au ralenti devant elle, comme dans un film qu'on passait image par image pour mieux voir tous les détails. Au lieu d'un simple poing, on aurait dit que le zombie devait de se faire percuter par une locomotive lancée à pleine vitesse. L'impact fut si violent que la créature ne recula pas de quelques pas, mais se retrouva propulsé en arrière sur une bonne vingtaine de mètres avant de répandre ses tripes sur le sol dans une longue trainée sanglante, et que tous ses petits copains sur au moins deux mètres à la ronde se retrouvèrent par terre à cause de l'onde de choc provoquée par le coup. Figée sur place, essoufflée comme si elle venait de courir un marathon, Angela regarda sa main, essayant de comprendre ce qui s'était produit à l'instant « Qu'est-ce que... » C'était... un tel impact aurait du lui broyer tous les os au moins jusqu'au coude, mais elle n'avait strictement rien, même pas une toute petite égratignure. C'est alors qu'elle remarqua qu'elle ne tenait plus que quelques morceaux de la brique, qu'elle avait visiblement broyé aussi facilement qu'un vieux morceau de bois pourri. C'était tout simplement impossible qu'elle puisse faire une chose pareil, sauf si... elle avait émergé. C'était la seule explication logique à ce qui venait de se passer. Se collant une claque mentale pour reprendre pied avec la réalité, elle remarqua qu'elle n'était pas la seule ici qui devait avoir des pouvoirs, puisqu'un mur de piques noires empêchait les zombies de passer de l'autre côté.
Alors que le type à l'arcade plus ou moins recousue profitait que les zombies soient trop bloqués d'un côté et trop occupés à tenter de se relever de l'autre pour dégager vite fait d'ici, Angela ne se fit pas prier pour le suivre. Elle était bien trop occupée à essayer de mettre de l'ordre dans sa tête et dans ses pensées qui fusaient dans tous les sens, essayant de se faire à l'idée de ce qui venait de se passer. Plus la rousse se repassait la scène dans la tête, et plus le fait qu'elle était une émergée était évident. Et visiblement, elle disposait d'une force pour le moins colossale, pour avoir réussi à faire ce qu'elle avait fait. Pour elle qui avait passé plusieurs années de sa vie à traquer des émergés pour le compte de la Garde, on ne pouvait pas vraiment dire que cette révélation était la meilleure chose qui soit. Parce qu'elle connaissait parfaitement les protocoles de la Garde lorsqu'ils venaient cueillir un type à pouvoirs. Si jamais elle parvenait à sortir d'ici, elle allait devoir revoir à la hausse toutes les mesures de sécurité la concernant, parce qu'elle venait d'émerger devant deux une des grosses têtes du SHIELD et qu'il était plus que possible qu'il balance l'info à qui de droit. Elle finit par atteindre le reste du groupe avec le blondinet, et la trentenaire hocha la tête quand il proposa d'aller se réfugier dans ce qui semblait être un bar. Oh oui, elle avait bien besoin d'un verre là, et c'était de toute façon bien mieux que de rester en plein milieu de la rue « Là tout de suite, je dirais pas non à une puissance de feu supérieure. Ni à un verre de scotch. Putain ce que je donnerais pour avoir une des mes équipes avec moi... » Cinq mecs armés jusqu'aux dents, ça n'était jamais le genre de choses à laquelle on disait non de toute façon, surtout quand on était traqué par une bande de monstres qui voulaient vous bouffer tout cru. La rousse sourit lorsque l'autre rouquine du groupe demanda si quelqu'un n'avait pas une clope, et après avoir rapidement fouillé dans la poche avant de son sac à dos, Angela en sortit un paquet entamé et son zippo. Elle coinça une cigarette entre ses lèvres, l'alluma et passa le tout à la jeune femme « Tu peux garder le paquet, j'en ai un autre. Mais le briquet s'appelle Reviens. » Alors qu'elle tirait sur sa clope, Angela ferma les yeux un instant. Bordel, qu'est-ce que ça pouvait faire du bien. Ça pouvait presque faire passer cette espèce d'odeur qui la prenait au nez depuis tout à l'heure et qui lui donnait à moitié le tournis.

   ☾ anesidora


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PIERRE PHILOSOPHALE : immortalité - dons de guérison - changement argent en or.
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Ven 23 Mar - 5:37



Let's kill some zombies

Groupe 5

Madness is somewhere inbetween chaos and having a dream.

Décidément, Santana avait dû vivre dans un monde apocalyptique dans un autre univers. Il n'y avait que cela qui pouvait expliquer à quel point elle semblait douée pour se débarrasser de ses ennemis morts-vivants, d'une balle en pleine tête. Elle ne manquait presque jamais son coup, ce qui paraissait assez miraculeux au vu de la situation.  Quoi que, à bien y penser, il n'était pas bien dur d'éclater la cervelle de ces zombies tellement ils s'acharnaient à se jeter sur elle, sans un regard en arrière. Ce qui s'expliquait probablement par le fait que les morts-vivants n'étaient plus que des corps inarticulés affamés, donc qu'ils n'avaient pas la même présence d'esprit qu'un humain normal. Ouais bon, à bien y  repenser, c'était certainement plus simple d'affronter un zombie qu'un agent surentraîné. Sauf quand le zombie en question faisait ami-ami avec d'autres et qu'ils se retrouvaient tous pour former une horde qui s'étalait sur une surface indéterminée. Là, c'était beaucoup moins marrant. La commandante en second continuait donc de vider son chargeur, serrant les dents à chacune munition perdue, quand le paysage changea soudainement. Pas qu'elle était propulsée dans une autre réalité, mais c'était tout comme, alors qu'un rempart noir la séparait de ses adversaires décharnés. « Oy, qui a éteint la lumière ? » Rire nerveux qui suivit sa remarque parfaitement inutile, alors qu'elle se reculait et se retournait pour jeter un oeil à ses camarades improvisés.  Le boss était toujours là, bien que comme elle, il poussait ceux qu'il pouvait vers la sortie frayée par April et compagnie. Son regard s'attarda sur le blond qui fumait comme un pompier, et elle fronça les sourcils, alors qu'elle additionnait 1+1 dans sa tête. Ok, de toutes manières, c'était pas trop le moment d'analyser l'émergence dont elle venait d'être témoin. Encore moins de la jalouser, alors qu'elle se mordait la lèvre en tournant les talons. Bordel, pourquoi est-ce que les trucs funs ne lui tombaient jamais dessus ? « C'est le moment, on s'tire ! »  cria t-elle aux derniers combattants. Commençant à courir, elle empoigna le Garde  Rouge, Coleman, qui était resté se battre, et ne se fit pas prier pour rejoindre la trace des camarades échappés plus tôt.

Ceux-ci semblaient en tout cas en un seul morceau, ou presque, alors qu'elle avait rejoint la ville aux côtés des autres Agents. Elle s'autorisa une brève pause, soufflant et observant les environs. Beaucoup de bâtiments verrouillés, et un hôpital assez creepy. Qui lui fit d'ailleurs froncer les sourcils alors qu'elle croyait que son cerveau lui jouait des tours. Mais tout le monde continuait à avancer, avec raison, alors elle ne chercha pas à creuser cette piste incertaine, tandis que les survivants de l'apocalypse pointait différentes enseignes du doigt. Un bar, un cinoche, et un centre commercial. Tous ouverts, certainement infestés de zombies. Ou pas, qui sait si la chance était de leurs côtés, pour une fois. En dernière de file, forcément la trentenaire ne put vraiment entendre les premiers échanges. Elle cherchait plutôt à retrouver April, qui avait accumulé les blessures. « Hey, ça va ? » lui demanda t-elle d'une voix douce. Pas le temps d'échanger sur la météo, toutefois, alors que déjà des personnes annonçaient sans préavis qu'elles comptaient se réfugier dans un endroit bien précis, à savoir : le bar. Abasourdie, Carpenter se mordilla les lèvres alors qu'elle dévisageait Leo. Sérieusement ? Un bar ? Le premier endroit où les gens jugeaient bon de s'abriter dans une ville dévastée et zombifiée, c'était ça ? Damn, elle venait de louper un sacré épisode en quelques secondes là.

Soufflant bruyamment, Santana chercha à dire quelque chose. Comme par exemple que le centre commercial serait certainement plus fourni en provisions et matériel apte à les aider à affronter ce cauchemar qu'un cinéma et un bar. Mais c'était sans compter sur les plus pressés du groupe qui entamaient déjà la marche vers le bar en question, laissant l'hispanique pantoise. Ok, elle était la première à s'amuser, à se poser dans des lieux comme celui-ci tous les soirs, mais tout de même. La situation était un poil trop alarmante pour qu'elle pense à rassasier sa soif en priorité. Se tournant à nouveau vers April, elle put voir la sidération, et peut-être même la frustration, se peindre sur son visage, ce qui la rassura. Bon au moins, tout le monde n'avait pas une perception limitée des choses. « Bien sûr, une puissance de feu supérieure, c'est forcément dans un bar qu'on va la trouver, pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt ? » ironisa la brune entre ses dents. Pas comme si les gens pouvaient l'entendre, la plupart ayant déjà traversé les quelques mètres restant pour admirer tranquillement la devanture du bar. L'hispanique souffla, dépitée. Elle imaginait sans mal qu'un barman avait de quoi se protéger, mais elle doutait qu'il ait plus d'un fusil à pompe sous son comptoir. Ou alors, le bar en question n'avait pas dû être un endroit bien recommandable et légal. Dans tous les cas, ils étaient tout un groupe, dont pas mal étant d'ores et déjà blessés. Ils espéraient continuer le combat avec quoi de plus, des ouvres-bouteilles ? Secouant la tête, Santa se tourna une fois de plus vers son chef, plaisantant à moitié : « On leur dit quand qu'il y a des agents entraînés pour ce genre de situation qui peuvent les aider ? » Parce qu'apparemment, suivre de parfaits inconnus accro à l'alcool et au tabac semblaient plus logique que tout le reste pour certains, ce que la trentenaire ne pouvait pas vraiment approuver. Toutefois, elle savait aussi une chose : ils ne devaient pas se séparer, et elle ne pouvait pas les abandonner. Par simple acquis de conscience et du devoir. Même si ces inconnus en question ignorait ce qu'elle faisait dans la vie.  Et peut-être que cela valait mieux comme ça, au bout du compte.  Tout le monde n'était pas fan du SHIELD, après tout.

Abandonnant le débat intérieur, la trentenaire finit par hausser les épaules. C'était trop tard pour revenir en arrière, de toute façon. « Leur whisky a intérêt à en valoir la peine au moins. » grommela t-elle donc en prenant le chemin, un regard vers ses alliés restants, pour rejoindre le reste du groupe. Quand faut y aller, faut y aller !

(c) DΛNDELION

Résume, résumons, résumez bruh:
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Ven 23 Mar - 9:57




Mission III

La ville abandonnée


Le vent froid vient lui fouetter les joues alors que le silence l’enlace. Elle ne veut pas faire face à cette réalité pleine de monstres et de morts. Elle secoue la tête suppliant son esprit d'arrêter de lui jouer des tours. C'est un peu comme ces cauchemars qui l’oppresse un peu plus chaque jour. Ceux où un sentiment de puissance l'envahit et où les cris fusent sans jamais ne cesser. Ceux où elle ne peut plus se maitriser et où elle sait pertinemment qu'elle fait du mal à des gens. Elle soupire, elle frisonne. Ses ongles profondément ancrés dans le manche de sa poêle. Ses mains sont tremblantes. Son regards fuyants. Ses pas trop peu assurés. Elle passe devant des bâtiments devant lesquels elle doit se concentrer plus qu'à l’accoutumé. A vrai dire elle est persuadée qu'elle est devenue tarée. C'est ce qui la guettait non ? Après le Pegasus, le bébé, la poêle dans le visage de Gabriel, l'alpha house, sa rupture, la mort d'Archer, la tentative de suicide d'Ezra. C'est ça elle est devenue cinglée. Elle s'arrête un instant, baissant la tête, retenant ses larmes. Ce n'est pas le moment. Des voix retentissent lorsqu'elle passe devant un hôpital désaffecté. La belle aux cheveux de feu sursaute, plisse les yeux. Non, ce n'est pas une bonne idée. D'un pas peu assuré elle se remet en marche, espérant que les autres, ceux qui sont restés se battre la rejoignent très vite. Du moins quelques uns pour le moment.

Soudain, la jeune femme éternue. Merde. Pas de bruit. Il ne faut pas faire de bruit. Pourtant c'est cette odeur acre qui lui chatouille les narines qui la gène et qui lui fait tourner la tête. Elle se pince l'arrête du nez tandis que rapidement les autres la rejoignent petit à petit. Tu souris très légèrement ça te rassure que les agents ou du moins les plus courageux d'entre vous soit là. Tu écoutes bien sagement les autres parler, détaillant les bâtiments qui se trouvent face à toi. C'est vrai que le bar ce ne serait pas une mauvaise idée. Toi non plus tu n'es pas contre un verre... Pourtant ce n'est clairement pas dans tes habitudes mais va pour cette fois. Tu hoches la tête, poêle à la main, même si tu as consciente d'avoir l'air ridicule avec cet objet ça te rassures. On peut faire mal avec un poêle elle peut le confirmer. On peut trouver de quoi barricader l'entrée avec les chaises je pense et puis comme tu dis il y a peut-être des armes... Puis je suis certaine qu'avec un peu de chance on trouvera ce qu'il faut pour fabriquer des cocktails molotov... elle ne parle pas beaucoup mais quand elle parle ce n'est pas pour ne rien dire. Elle hausse doucement les épaules et suit les autres vers le bar. Après tout ça ne peut pas être pire qu'ailleurs là dedans.



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April Ren

April Ren
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Dim 25 Mar - 1:52
EARTH-7044
La ville abandonnée
••••

April guidait le groupe en espérant que Santana et les autres s'en sortent derrière eux. Si elle tâchait de rester concentrée, l'ingénieure se sentait malgré tout énervée et quelque peu honteuse. Alors même qu'elle avait l'arme de Santana en main, un zombie avait quand même réussit à la mordre au bras, y laissant deux traces sanglantes. Si tout ceci était une hallucination, comme elle avait d'abord pensé en arrivant dans cet endroit, l'asiatique en venait presque à douter tant le réalisme lui sautait aux yeux. Et la douleur qu'elle ressentait, elle avait bien du mal à se convaincre qu'elle n'était que dans sa tête. Et maintenant, elle s'inquiétait. Allait-elle se transformait en zombie à son tour maintenant qu'elle était infectée? Elle avait même pensée à s’amputer le bras tant elle guettait les signes du virus. En était-elle capable? Elle avait envie d'y croire mais quelque chose l'y en empêchait malgré tout. Elle voulait être sûre que tout était réel, que ce n'était pas une énième machination orchestrée par Genosha ou ses habitants. Il s'y passait tellement de choses improbables, comme des habitants à pouvoirs surnaturels, il y en avait notamment dans leur groupe, que April n'avait plus confiance en cette ville. Alors, quand Santana lui demanda, quelques minutes plus tard, si elle allait bien, l'asiatique garda le silence, ne voulant pas montrer sa vulnérabilité.

Alors qu'ils avançaient, April la première, elle observait chaque bâtiment et chaque passage, faisant confiance à sa mémoire photographie pour leur faire retrouver le chemin en cas d'imprévu. Son attention fut malgré tout quelque peu distrait par des sons qui ressemblaient à des voix. Des voix provenant d'un hôpital barricadé. April aurait aimé rejoindre ces voix mais elle n'était pas sûre de pouvoir faire confiance au premier inconnu qu'ils croiseraient. Alors elle continua sa route, guidant toujours le reste du groupe.

- Il y a un centre commercial, je préfère encore aller là bas! Il y aura probablement beaucoup plus de matériels, lança April quand beaucoup parlaient de prendre refuge dans un bar. Et, apparemment, la décision avait déjà été prise sans qu'elle n'eut l'occasion de dire quoi que ça. Vous êtes sérieux?!

April ne menait plus le groupe apparement. Elle hésita un instant, observant toujours le magasin, mais elle se resolut à contre-coeur de rejoindre les autres, ne voulant pas qu'ils se séparent. Si elle n'était pas de ceux qui aimaient laisser entrevoir ses émotions, il n'était pas difficile cette fois de lire sur son visage de la frustration et de la colère. Elle se retint, bien évidemment, d'insulter qui que ce soit et préféra s'emparer de plusieurs bouteilles d'alcool une fois dans le bar. Boire? Non. Elle pris les premiers chiffons qu'elle trouva et commença à les déchirer.

- Je les prépare. dit-elle lorsqu'une jeune femme proposa de faire des cocktails molotov.

A défaut de trouver des choses utiles dans un fichu bar, April pouvait au moins préparer des explosifs. Et encore. Ce n'était pas une idée qui la réjouissait. Des cocktails molotov pouvaient non seulement être dangereux pour les zombies mais pour eux aussi. Mais puisque le groupe avait décidé qu'un bar était mieux pour se cacher et se reposer, comme s'ils en avaient le temps, April était bien obligé de faire quelque chose.


••••

by Wiise


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Eternity

Eternity
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Mer 28 Mar - 14:46

Terre 7044 -
Les zombies

La ville abandonnée


TOUR 4



VERS LE PUB

Vous entrez dans le pub. L’air y est étouffant et poussiéreux. C’est sombre et humide. Il reste les vestiges des anciens meubles, des tables en bois, des banquettes, des tabourets qui sont restés relativement en bonnes conditions, même si certains sont en morceaux. Le grand bar imposant est toujours bien ancré à sa place au centre et semble à peine usé. Des débris de vitres et de verres jonchent le sol. Le plancher en bois a été arraché à quelques endroits. Des conduits de ventilation et des tuyaux d’eau pendent du plafond. Les araignées ont tissé leurs toiles un peu partout dans la pièce principale. Vous sentez quelque chose de doux qui vous chatouille les mollets, puis une sensation rugueuse la remplace aussitôt. Comme si des rats et des souris se promenaient à vos pieds. Les tables de billard sont renversées, tout comme les machines à sous. Malheureusement pour vous, il ne reste que le fond de quelques bouteilles qui n’ont pas éclatées au sol, rien qui ne puisse étancher votre soif. Il n’y a pas non plus d’armes cachées derrière le bar, seule une petite boîte à outil contenant un rouleau de scotch, quelques clous, un couteau mal aiguisé, un carton d’allumettes humides, un marteau et une paire de ciseaux rouillée s’y trouve. La réserve à l’arrière-boutique est vide. Peut-être n’était-ce pas une si bonne idée de choisir le pub, puisqu’il n’y a au final rien d’utile ici.

Puis vous les entendez de nouveau. Ces pas traînants, ces murmures rauques. Vous sentez la mort qui avance rapidement vers vous. Un coup d’œil à l’extérieur vous confirme le pire. Ils vous ont suivis et ils sont encore plus nombreux. Ils sont des centaines à s’avancer vers votre cachette. Il n’y a plus de temps à perdre, vous devez bloquer les entrées avec ce que vous avez à votre disposition. Vous savez qu’ils sont forts, intraitables et résistants. Ils ont faim et veulent goûter votre chair. Vous leur avez donné l’eau à la bouche. Ils en veulent plus. Vous devez vous armer avec ce que vous trouvez. Car c’est inévitable, vous allez devoir vous battre. Vous allez devoir défendre votre forteresse. Vous voyez leurs ombres entourant tout le bâtiment. Puis, les voilà qu’ils passent leurs bras et leurs têtes à travers les fissures et les ouvertures. Bientôt, ils seront à l’intérieur. Comment allez-vous vous défendre?


CHOIX



Vous décidez de:

Option 4.1 – Attaquer en tentant d’activer vos pouvoirs.
Lancer un dé « mystère » et un dé « maitrise » .

Option 4.2 – Continuer de barricader les ouvertures.
Lancer un dé « mystère ».

Option 4.3 – Attaquer avec un objet improvisé ou même fabriqué.
Lancer un dé « mystère ».

Option 4.4 – Vous cachez derrière le bar.





À dans trois semaines pour le cinquième tour!

house of memories
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Jeu 29 Mar - 22:53

IT'S A MAD MAD WORLD

All around me are familiar faces worn out places, worn out faces. Bright and early for their daily races, going nowhere, going nowhere. Their tears are filling up their glasses. No expression, no expression, hide my head, I want to drown my sorrow. No tomorrow, no tomorrow.
Groupe 5 : La ville abandonnée



Tu récupères le paquet de clope de la rousse plus grande que toi, la remerciant doucement. Merci. Attrapant une cigarette, tu la glisses entre tes lèvres, reportant ton attention sur la femme. Elle te dit que tu peux garder le paquet, ce à quoi tu hoches la tête, marmonnant un autre merci du bout des lèvres. Rangeant alors le paquet dans ta poche arrière, tu agrippes le briquet qu'elle te tend, et tu allumes ta cigarette en fermant les yeux. Soupirant doucement en savourant la fumée sur ta langue, le poids dans ta gorge. Tendant la main, tu lui rends le briquet en soufflant la fragrance sur ta gauche. La fumée s'élève en des arabesques dans les airs, et tu attrapes doucement la cigarette entre tes doigts fins. Ton regarde se porte alentour, tandis que tu vois que votre groupe d'infortune se regroupe enfin. Malgré les piques cinglantes et les répliques acerbes, tout le monde semble d'accord pour rester groupé. Et ça, c'est déjà un plus. Même si tu aurais largement préféré ne pas te retrouver ici du tout, tu te sens bien entourée, et profite alors de cette accalmie précaire. Après votre fuite, tu n'as aucun doute que quelque chose de pire risque d'arriver. Alors autant trouver un refuge quelque part, le plus vite possible. Le bar vous est tout ouvert, et vous vous engouffrez alors à l'intérieur. Tu n'as même pas encore terminé de fumer, alors tu attends devant, pompant sur la clope comme le cliché du pompier. Tu te sens apaisée, par la nicotine, par ce poison qui coule en tes veines et brûle tes poumons. Alors tu profites de cet instant perdu dans le temps, où plus rien ne peut t'atteindre. Où tu te sens tranquille, et reposée. Bien que le danger rôde toujours. Mais tu l'oublies, un court moment, tes pensées se tournant vers un monde bien plus beau. Ta maison, ta famille, et Jessica. Un sourire étire tes lèvres tandis que tu termines ta cigarette. Soufflant la fumée, tu jettes le mégot à terre. Les cendres s'envolant déjà plus loin tandis que tu rentres à ton tour dans le pub.

La poussière est comme en suspend dans les airs, et tu tousses en rentrant, levant le bras pour couvrir ton visage. Tu grimaces en essayant de respirer, mais c'est difficile tant l'air est lourd et étouffant. Plissant les paupières, tu t'avances à l'intérieur, constatant l'état de décrépitude de l'endroit. Des vieux meubles trônent un peu partout, des débris à terre, les fenêtres brisées. Des tuyaux pendent du plafond, le plancher est à moiti arraché, si pas dévoré par les mites. Le bar tient encore debout, bien qu'il semble dater d'un autre temps. Du moins, c'est l'impression que tu as. Plissant le nez, tu essayes d'aller derrière le bar, t'accroupissant pour trouver quelque chose d'intéressant, sans succès. Des bouteilles brisées, d'autres avec un fond à la couleur jaune dégueulasse. Erk... Tu n'as pas très envie de goûter à cette mixture. Tu continues, cherchant une quelconque arme, mais il n'y a rien en dehors d'une caisse à outils. Et tu doutes pouvoir venir à bout de ces êtres difformes avec du scotch, un marteau et des allumettes. A moins de faire une combinaison digne de MacGyver. Putain.. Tu soupires en te laissant tomber par terre, ton dos glissant contre le mur derrière le bar, alors que tu penches la tête en arrière. Quelque chose chatouille tes chevilles tandis que tu fronces les sourcils, sans rouvrir les yeux. C'est doux et chaud, mais lorsque cela change en une sensation plus rugueuse, tu ouvres en grand tes paupières, écarquillant tes yeux. Regardant directement à tes pieds, tu ne vois pourtant rien d'alarmant. Mais le fantôme du frôlement te chatouille encore. T'entraînant dans tes propres pensées qui se perdent en chemin.

Un écho perturbe le silence, t'obligeant à te raccrocher à la réalité. Tu entends ces bruits qui se rapprochent de plus en plus, et tu te figes en comprenant. Les pas qui traînent, les murmures dégueulasses. Merde... Instinctivement, tu te redresses, peut-être trop rapidement. Quelqu'un s'exclame que ces êtres bizarres sont de retour. Et qu'ils sont plus nombreux. Le cauchemar recommence, alors que ton cœur s'empoigne. Tu vois tout le monde se bouger alentour, et tu te laisses emporter dans le tourbillon, commençant à te diriger vers les meubles dans les coins pour essayer de barricader l'endroit. S'ils sont en nombre, vous ne pouvez qu'essayer de vous défendre en mettant le plus d'objets possibles entre eux et vous. Tu hoches la tête en suivant quelqu'un, qui t'interpelle pour que tu viennes l'aider à soulever le billard renversé. Attrapant les pieds de la table, tu la redresse avec difficulté, soufflant bruyamment. Tu aides toujours l'autre personne pour pousser le meuble vers l'une des portes menant à l'extérieur du bar. Autant bloquer l'entrée principale, même si cela risque de vouloir dire que vous vous retrouvez bloqués à l'intérieur. Pas le choix, de toute façon. Votre destin est tout tracé. Surtout depuis que vous avez foutu les pieds ici. Ravalant ta salive, tu laisses l'adrénaline te porter. Ton sang gonflant tes veines et cognant à tes tempes, tandis que les bruits se font plus assourdissants. Tu vois des bras sortir des creux et des fissures, et tu grimaces en évitant l'une des mains qui se tend vers toi. Tu donnes toujours un coup de main pour barricader, mais tu sens que dans pas longtemps, tu vas devoir trouver un truc pour te protéger avec. Et tu n'as pas vraiment hâte d'en arriver là, mais si c'est la seule solution, alors tu vas le faire. Et te donner à fond pour que vous puissiez tous vous en sortir. Ensemble.



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Jeu 29 Mar - 22:53
Le membre 'Kayleen Walcott' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Dé Mystère' : 6
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Mer 4 Avr - 10:57
Il n’y avait pas eut de bavardage ou de dispute ou une scindation, oui je décidais que ce mot existait maintenant, du groupe en plusieurs petits groupes. Quelqu’un avait proposé qu’on aille au bar : on allait au bar c’était aussi simple que ça. Certains sortirent leur cigarette, je n’étais pas sûr que cela soit une excellente idée au vu de la situation … mais bon ! Je n’allais pas les juger, j’en avais rien à carrer.

Il … n’y a rien dans le bars ? Merde ! Merde ! On s’est planté en beauté. Je regardai autour de moi avec attention, tout est renversé, brisé, en morceaux … Rien de bien folichon pour se défendre. Et les fonds d’alcool … Je sais pas pour les autres, mais pour moi je n’y toucherais pas. Il n’y a rien d’intéressant ici, même pas une arme ou quelque chose comme ça. Autant pour le mythe de l’arme sous le comptoir du barman, on repassera … J’étais, quelque part, sûr que quelque soit notre choix … Nous n’aurions rien trouvé, cela semblait faire trop longtemps que tout était dans cet état. Je retiens un commentaire dépité, ce n’était clairement pas le moment de faire mon chieur et de casser les couilles. Quoi que … avec tout les fonds de bouteilles mélangés … on pourrait faire un cocktail Molotov … Il y en avait qui fumé : donc il y avait des briquet et on pouvait bien sacrifier un t-shirt non ?


Je n’eus pas le temps d’exposer mon idée, les grognement se refirent entendre. Et merde ! Je vis la rouquine commencer à barricader l’endroit mais les zombies avaient déjà commencé à essayer de se faufiler. Tant pis pour les bouteilles, j’espérais que quelqu’un ait la même idée que moi. Je me précipitai pour dégager la place et repousser les zombies, ou les marcheurs comme vous voulez, pour permettre aux barricades d’être mise en place. Allez ! Jess avait dit que les émotions fortes pouvaient activer les capacités. J’avais besoin de ma force maintenant ! J’étais en stress et j’avais peur ! Ça devait marcher !
Résumé:
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Mer 4 Avr - 10:57
Le membre 'Théodore Altman' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


#1 'Dé 10 - maîtrise ' : 4

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#2 'Dé Mystère' : 1
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Aidan Bowman

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Mer 11 Avr - 16:03



Let's kill some zombies

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Il n'y avait rien. Bien sûr qu'il n'y avait rien, à quoi s'attendaient-ils tous, à ainsi se précipiter dans un bar à l'allure abandonnée ? Santana soupira discrètement, les mains sur ses reins. Secouant la tête alors qu'elle faisait comme tout le monde. Elle observait les lieux, à la recherche de quelque chose d'utile, ou même d'un passage secret qui puisse les sortir de là. Mais les mythes des tenanciers de bars n'étaient rien de plus. Des légendes, affabulations qu'il était joli de narrer dans des belles petites histoires. La brune observa April, qui se mettait à improviser des cocktails molotovs. Peut-être que les fonds de bouteille allaient véritablement servir. Ce qui était certain, en revanche, c'était que même Santana ne se risquerait pas à goûter les liquides à l'apparence peu alléchante. Manquerait plus que toute cette connerie soit contaminée d'une façon ou d'une autre, et ils seraient bien dans la merde.

De toute manière, l'heure n'était plus vraiment à l'admiration des locaux. Des râlements se faisant entendre alors que des têtes et des bras de zombies émanaient dans les coins découverts du bar. Parfait. Manquait plus que ça, qu'une horde arrive à briser les entrées du coin. Ils n'étaient pas dans la merde tiens. « Si vous faites partie des gens qui ont toujours rêvé de prendre part à une apocalypse, c'est votre jour de chance, les gars. » fit-elle en vérifiant le chargeur de son arme. Bon, elle avait encore quelques balles, mais ça n'allait pas durer. Loin de là même. « Par contre, ne croyez jamais les chaînes facebook. L'objet à votre gauche ne correspond jamais à ce qu'il vous faut. » ajouta t-elle en faisant claquer la chambre de son arme. Ouais bon, penser aux conneries des images qui tournaient en boucle sur facebook, à la manière "l'objet à votre gauche sera votre arme pendant l'apocalypse" n'avançait absolument personne. Mais fallait bien quelqu'un pour détendre l'atmosphère, alors même que personne n'avait eu droit à son whisky promis.

Jouant des coudes alors qu'elle se rapprochait des ouvertures du bar, l'hispanique hocha favorablement la tête alors que Kay faisait preuve du courage qu'elle lui connaissait tant. « Bien vu, ceux qui peuvent, aidez à barricader ou à trouver des armes improvisées. Les plus en forme, venez, il faut gagner du temps ! » Elle avait failli dire "avec moi". Avant de réaliser qu'un blondinet ne l'avait pas attendu pour se jeter dans la mêlée. L'imitant, elle se précipita à son tour pour tenter de repousser les marcheurs qui cherchaient à se nourrir de leurs cerveaux si affriolant. Se murant dans un silence concentré alors qu'elle brandissait, son arme en avant, désireuse d'éclater les crânes puants de ces choses cadavériques, coup de crosse après coup de crosse. Autant économiser les balles au maximum pendant qu'elle le pouvait. Ils finiraient bientôt par être acculés et ça ne sentait pas bon. Mais pas bon du tout.

(c) DΛNDELION

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Eternity

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Mer 11 Avr - 16:03
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#1 'Dé 10 - maîtrise ' : 9

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#2 'Dé Mystère' : 1
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April Ren

April Ren
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Pouvoirs : En plus d'une mémoire eidétique, April s'est découvert à l'adolescence un pouvoir lui donnant une mémoire décuplée. Il lui est impossible d'oublier quoi que ce soit.
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Jeu 12 Avr - 10:42
EARTH-7044
La ville abandonnée
••••

April entreprit de regrouper toutes les bouteilles contenant ne serait-ce qu'un peu de liquide mais, avant même de ne verser une seule goutte dans l'une d'entre elles, elle comprit qu'il ne pourrait il y avoir plus d'un cocktails molotov. Se retenant de jurer, ou même de toiser un de ceux qui avaient eu la brillante idée de se réfugier dans un bar, April créa un explosif.

- On a un seul et unique cocktail molotov! informa-t-elle. Si on décide de l'utiliser, et il faudra l'un de vos briquets, il faudra choisir le bon moment.

April était capable de créer à peu près tout avec un rien. Mais le mot 'rien' semblait prendre tout son sens dans ce bar. Créer un explosif ou un fumigène? Rien qui ne puisse lui être utile dans ce bar pour leurs confections. La seule chose à peu près utile était cette minuscule boite à outils, risible comparé à celle que l'asiatique possédait chez elle et à Stark Industries.

Encore énervée, April décida de s'affairer à autre chose en silence. Certaines planches du parquet avaient été enlevé et elle décida de s'en emparer. Elle en plaça une contre une fenêtre et, toujours sans explications, elle la cloua alors avec le marteau trouvé dans la boite et les quelques clous qu'elle y avait également trouvé. Il n'y aurait pas assez de clous pour barricader toutes les fenêtres, elle le savait. Alors elle tenta de les placer stratégiquement, de travers et vers la partie inférieure des fenêtres, de sorte à ce qu'un corps ne puisse passer à travers. Et pour ce qui était de la partie supérieure, et bien April serait étonnée de voir un de ces cadavres ambulants faire de l'escalade ou sauter comme des athlètes.

Elle allait commencer une nouvelle fenêtre quand elle sursauta subitement, sentant quelque chose contre ses chevilles. Et alors même qu'elle sentait toujours cette présence à ces pieds, April ne voyait rien. Absolument rien.

- On est coincé dans une putain d'hallucination...
marmonna-t-elle en tâchant de reprendre ses esprits.

Mais bientôt, ils les entendirent. Les bruits distinctifs de ceux cherchant à mordre leur chair. Après s'être fait avoir deux fois, April n'avait clairement pas envie de servir de repas à nouveau. Elle se dépêcha de terminer la fenêtre qu'elle avait commencé avant de s'éloigner de celle-ci. Elle reposa le marteau sur le bar, pour qu'il puisse servir d'arme à quelqu'un d'autre, et se rendit compte que la porte n'avait pas encore été barricadé. L'ingénieure interpella la personne la plus proche, à savoir une rouquine dont elle ignorait le nom, et lui demanda de l'aider à poster le billard renversé contre la porte d'entrée. Une fois cela fait, elle décida de continuer à barricader le plus d'entrée possible. Avec les quelques blessures qu'elle s'était faite, l'ingénieure pensait être plus utile à protéger le lieu. Le temps de se protéger elle-même viendrait dans tous les cas et elle avait toujours le poignard de Santana.

- Prenez n'importe quoi qui puisse nous défendre! Dans la boite à outils il y a une paire de ciseaux et un couteau! Le marteau est sur le bar et sinon, prenez les bouteilles vides ou cassées! Le plancher ou les tabourets, prenez n'importe quoi!

Tout pouvait servir d'arme en temps apocalyptiques. Quand bien même April n'était pas convaincu que tout ceci soit véritablement réel.

••••

by Wiise


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Jeu 12 Avr - 10:42
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'Dé Mystère' : 4
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Marc Bowman

Marc Bowman
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Manipulation des ténèbres ► Marc possède la capacité de manipuler à sa guise les ombres. Il faut cependant que ces dernières soient présentes. Dans une pièce intégralement noire, son pouvoir ne lui servira à rien.
En plus de les manipuler, il peut également s'en servir pour guérir certaines blessures et recharger son énergie. C'est une capacité passive et elle ne sera jamais aussi efficace qu'un vrai repos.

Magie ► Marc est un sorcier, ce qui le rend donc logiquement capable de maîtriser la magie. Il est capable de lancer certains sorts après les avoir appris - et non naturellement comme avec sa maîtrise des ombres. Il peut également détecter les autres sorciers et reconnaître une empreinte magique s'il y a déjà été confrontée.

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Jeu 12 Avr - 23:06

Groupe 5

It's a mad mad world


Après réflexion, le bar n’est pas la meilleure des idées. Il aurait mieux fait de fermer son grand bec, encore une fois, celui-là. Il n’y a rien. Absolument rien. A part la désolation, peut-être. Pour sa défense, il avait simplement proposé. Ce n’est pas de sa faute si d’autres l’ont suivi. Marc, toujours à blâmer les autres et rejeter la faute quand ça l’arrange. Il écoute la remarque de l’asiatique qui a l’air de bien se débrouiller. En tant qu’écossais, ça le fait un peu chier de voir que cet alcool va servir comme un cocktail molotov mais au moins, ils ne seront pas sans défense. Et comme, même s’il rejette la responsabilité de la venue du goupe ici, il se sent légèrement responsable de tout ça et tend donc son briquet à la jeune femme sans dire un mot. Il pourra toujours en racheter un s’il survit. S’acheter un nouveau bras ou une nouvelle jambe, ce sera plus compliqué. Il préfère ne pas prendre de risque. Déjà qu’il s’est planté en beauté, autant confier le reste des opérations à des gens plus compétents que lui.

Il est clairement dépassé par la situation et il ne fait rien de plus que d’aider à barricader en se demandant s’il n’a pas rêvé en sentant des trucs bizarres à ses pieds. Alors qu’il aide April avec la fenêtre, il s’arrête en baissant les yeux, vers l’endroit où il avait senti quelque chose. La remarque qui sort de la bouche de l’asiatique oblige Marc à réfléchir à tout ça. Ouais, une hallucination. Ça se tiendrait. Des zombies, cette ville étrange où ils sont tous alors qu’aux dernières nouvelles, y’a aucune ville comme ça à Genosha. Ça tient la route. Il décide d’arrêter sa réflexion ici parce qu’il a mieux à faire. Il ne sait pas quoi, il va juste se contenter de suivre et de garder sa bouche fermée. La dernière fois qu’il l’a ouvert, tout le monde a suivi ce qui n’était une simple proposition. Donc maintenant, il va se taire. Parce qu’il n’est pas seul sur ce coup et que ça le ferait un peu chier d’avoir la mort de ces gens sur la conscience. Même s’il se demande bien depuis quand il en a quelque chose à foutre de ce qui peut arriver aux autres.

Pour ne rien arranger, des zombies. Des putains de zombies. Encore et toujours des zombies. Un soupir dépité s’échappe de sa gorge alors qu’il lève les yeux au ciel. C’est quand que ça s’arrête, ces conneries ? Il décide d’aider à défendre, pendant que les autres barricadent les entrées. Il est plus doué pour taper sur des choses que pour les empêcher d’entrer de toute façon. Peut-être qu'une fois de plus, il pourra compter sur l'étrange matière noire qui les a aidé un peu plus tôt.(Option 4.1)
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Jeu 12 Avr - 23:06
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#1 'Dé 10 - maîtrise ' : 6

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#2 'Dé Mystère' : 3
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Dim 15 Avr - 10:54
 

Terre 7044 - Les zombies

Groupe 5

Le bar était poussiéreux, étouffant, sombre et humide. Jetant un œil aux alentours, Connor serra la mâchoire, fronça les sourcils. Il n'aimait pas spécialement cet endroit. L'atmosphère ne présageait rien de bon et il n'avait l'air, en plus, d'avoir aucune issu de secours.

Étais-ce vraiment une bonne idée de venir ici? Peut-être pas. Tandis que tout le monde s'attelait à ses côtés, le jeune militaire promena quelques secondes son regard autour de lui, analysant chaque détails de la pièce. Cette dernière devait être abandonné depuis longtemps. Des araignées avaient tissé leur toile sur le plafond. Le plancher craquait sous leurs pieds et cette sensation... à la fois furtif et désagréable. On aurait dit que des souris se faufilaient entre leurs jambes.

Poussant un grognement, l'ex Garde Rouge sentit un frisson désagréable le parcourir. Il n'aimait pas. Il n'aimait pas ça du tout mais alors que chacun essayait de s'atteler à la tâche, les pas trainants, les murmures rauque et effrayants se firent entendre à nouveau. Les zombies. Ces choses. Ils les avaient suivi jusqu'ici. Ils devaient trouver un moyen de se protéger, de se défendre, de les empêcher de les atteindre et de réagir le plus vite possible.
- Bordel.

Ni une, ni deux, Connor s'activa tout d'abord à aider à barricader les ouvertures. Il usa de ses muscles pour prendre une table et le coller à une fenêtre précaire. Chacun prirent leurs places, aidèrent à leur manière et un sourire esquissa ses lèvres lorsqu'il entendit Santana, faire une petite remarque sur la chance de prendre part à une apocalypse.

Le temps leur était désormais compté. Ses doigts entourant une canne de billard, posé sur un coin du mur, le militaire donna un violent coup de genoux pour la couper en deux, formant ainsi deux pointes susceptible de les aider. Il se fondit ensuite sur les traces de Santana, aidant ceux qui se préparait à la défense des lieux en gardant son sérieux, son visage implacable et concentré.  (en gros : 4.3 Groupe 5 : La ville abandonnée - Page 2 2526280923 )
(c) ANAPHORE


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Dim 15 Avr - 10:54
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'Dé Mystère' : 6
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Mer 18 Avr - 21:01

Terre 7044 -
Les zombies

La ville abandonnée


TOUR 5



Si le résultat de votre dé "maîtrise" additionné à votre niveau de maitrise est supérieur ou égal à 8, vous déclenchez vos pouvoirs pour ce tour.

Santana J. Carpenter, Marc Bowman activent leurs pouvoirs .

Le résultat de votre dé "mystère" donne le degré de la blessure de votre personnage selon le barème suivant:

1=Morsure importante au cou qui vous fera perdre connaissance à la fin de la mission;
2=Morsure importante à la jambe;
3=Rien
4=Morsure importante au bras;
5=Blessures légères à la tête;
6=Un os cassé.



DANS LE PUB

Vous avez barricadé du mieux que vous pouviez. Vous vous êtes armés avec ce que vous pouviez. Maintenant, il ne reste qu'à vous défendre et tenter de ne pas y rester. Il serait trop dommage de mourir dans cet endroit maudit. Les jeux sont faits. Rien ne va plus, c'est le cas de le dire. Les zombies vous ont encerclé et commencent même à vous envahir. Les planches ou les meubles devant les ouvertures leur résistent à peine. Ils grognent, ils crient, ils sifflent à en donner la chair de poule. Ils sont des centaines, peut-être des milliers à vouloir leur part d'humains bien frais. Bientôt, ils arrivent à percer une ouverture et à entrer dans le bar. Ils vous sautent dessus, tentent de vous mordre, de vous arracher un membre. Ils griffent et claquent des dents. Vous sentez tellement bons qu'ils en deviennent fous. Vous les frappez, vous les tuez et certains d'entre vous réussissent à activer leurs pouvoirs pour les faire reculer. Ça fonctionne pour un petit moment, mais ils sont tellement nombreux que les premiers rangs sont bien vites remplacés par d'autres vigoureux cadavres.

April Ren décide alors d'utiliser son cocktail Molotov. Elle vous avertie de reculer, mais elle ne peut pas attendre plus longtemps. L'arme artisanal explose en plein centre du groupe de mort-vivant, répandant son feu dans le bar instantanément. Les cris horrifiés des cadavres sont horribles. L'odeur de calciné qui se dégage de leur peau brûlée se mélange à celle des fonds de bouteille et des tonneaux qui vous prend tout à coup au nez. Il a atteint une bonne partie de vos assaillants, ainsi que certains d'entres vous qui n'avez pas été assez rapides pour reculer. Le spectacle est fascinant et pendant une fraction de seconde, vous pouvez mieux respirer. Mais, les autres zombies toujours à l'extérieur se fichent bien de ce qui arrive à leurs congénères et ils foncent dans le tas. Le feu ne les effraie pas, ils veulent vous mangez tout rond. Vous reculez de plus en plus. La fatigue commence à vous prendre et vos blessures commencent à prendre le dessus. La fumée se fait de plus en plus insistante et le feu ne va pas tarder à s'attaquer à la vieille structure de bois. Vous devez trouver la brèche au plus vite, sinon vous allez terminé comme eux!

En faisant le tour de l'endroit à votre arrivée dans le bar, vous avez aperçu une drôle de trappe située derrière le bar. Dans la réserve, une trappe au plafond menant au grenier à attiré votre attention. En découvrant la salle de bains, une drôle d'idée à traverser votre esprit et s'il fallait simplement plonger dans le bol pour partir de ce monde apocalyptique?

CHOIX



Vous décidez de:

-Option 5.1 : Descendre par la trappe derrière le bar;

-Option 5.2 : Monter par la trappe du grenier;

-Option 5.3 : Plonger pieds premiers dans une toilette (#harrypotterstyle)

Peu importe l'option choisie, veuillez lancer un dé "mystère" et un dé "6".




À dans trois semaines pour la conclusion!

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Mar 1 Mai - 16:58

IT'S A MAD MAD WORLD

All around me are familiar faces worn out places, worn out faces. Bright and early for their daily races, going nowhere, going nowhere. Their tears are filling up their glasses. No expression, no expression, hide my head, I want to drown my sorrow. No tomorrow, no tomorrow.
Groupe 5 : La ville abandonnée



Ils semblent de plus en plus nombreux et tu grognes en continuant à barricader ces putains de fenêtres. Quelques lueurs filtrent au travers des interstices, vous donnant encore un peu de visibilité mais l'obscurité plane tout de même dans ce bar ravagé par le temps. Tu t'avances pour coller une planche en bois sur le verre brisé, lorsqu'une main t'attrape par le coude, t'attirant vers l'extérieur. Tu hurles et opposes une résistance en tirant de toutes tes forces, lâchant la planche en bois au passage. L'écho résonne au même rythme que tes plaintes, et tu paniques en essayant de te déloger. Tu sens la main t'agripper et remonter vers ton épaule, t'enserrant de plus en plus. La sensation est dérangeant et tu as envie de vomir à cause de l'odeur. Inspirant un bon coup, tu cherches quelque chose du regard, qui puisse t'aider à te tirer de là. Une sorte de pied de chaise à moitié rongé repose près de toi, et tu ne réfléchis pas plus longtemps. T'emparant comme tu le peux de ce projectile, de cette arme avant de l'élever. Et de l'abattre sur le zombie qui t'a attrapée. Tes cris se font plus virulents, plus hargneux, tandis que tu te déloges de la prise importante et poignante. La tension déchire ton muscle et disloque ton os, le cassant, te faisant hurler une fois de plus. Mais le zombie t'a enfin lâché, après de longues secondes douloureuses. Tu es libre, et tu balances l'arme sur lui une fois de plus, en te tournant vers lui. Tu t'abaisses ensuite, reprenant la planche pour barricader cette fenêtre en grommelant, sentant l'adrénaline pulser en tes veines. Ton épaule te lance mais tu fais comme tu le peux pour outrepasser la douleur et continuer à aider les autres. La femme qui t'a demandé de bouger le billard avec elle juste avant, s'exclame et tu redresses la tête vers elle. La voyant avec sa bouteille et son torchon, tu sembles comprendre le délire qui l'anime. Hochant la tête, tu souffles en grimpant sur le bar, te mettant à l'abri des entrées et accessoirement le plus loin possible de ces êtres à moitié vivants.

L'impact résonne en un écho à tes oreilles tandis que tu te protèges les yeux et le nez, suffoquant presque. L'odeur est forte, prenante et tu réprimes un haut-le-cœur, ravalant ta salive plusieurs fois de suite. Tu tousses un moment, avant de rouvrir les yeux, scrutant la horde de morts-vivants qui s'acharnent à rentrer dans le bar à votre suite. Tu grimaces et ton regard accroche les flammes un court instant. Tu as l'habitude du feu, tu sais comment t'en servir, comment réagir. Et s'il ne fait pas reculer ces bestioles, peut-être qu'autre chose le pourrait. De plus grand, plus important. Toujours est-il que le brasier comment déjà à ronger le bois, les flammes dévorant le parquet. Tout va partir en fumée d'ici quelques minutes, et vous ne pouvez plus sortir. Seulement trouver une autre issue, un autre endroit où se cacher. Quelqu'un mentionne une trappe dans la réserve, qui mène en hauteur. Non pas là-haut. La fumée monte très vite et risque de nous asphyxier. Tu secoues la tête, descendant du bar. Et puis le feu risque de tout ravager et de faire s'écrouler les supports des murs ou les piliers, tout va s'effondrer si on grimpe. Tu soupires et ton pieds accroche une poignée au sol. Fronçant les sourcils, tu penches la tête vers le bas et remarques cette trappe qui doit certainement mener au sous-sol. Ou aux égouts. Ou à une sortie potentielle. C'est sûrement déjà une meilleure idée que la trappe au plafond. Avec un peu de chance, quelque chose d'autre se trouvera en bas et pourra vous aider contre ces zombies. Quelque chose de plus grand, de plus important. Par contre on peut toujours descendre par là. Tu désignes la trappe d'un mouvement du poignet, grimaçant lorsque ton épaule te tiraille. Au moins la fumée ne viendra pas nous bousiller nos poumons ni niquer nos rétines. Tu lances, légèrement remontée par la situation. T'abaissant pour enfin ouvrir cette trappe, dardant une ultime fois ton regard alentour et t'arrêtant sur Santana. Tu hoches la tête en sa direction, attendant sûrement qu'elle t'accorde une confiance sans faille pour le coup. Tu déglutis, peu sûre de ton choix, mais c'est sûrement mieux que de grimper au grenier et de finir par sombrer dans les flammes. Un soupir, long et bruyant, et te voilà déjà en train de te laisser entraîner dans l'inconnu. Dans la pénombre provenant de la trappe. Descendant dans l'obscurité, les muscles crispés et l'adrénaline cognant à tes tempes.



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Groupe 5 : La ville abandonnée
✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦
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