Heartbeats fast Colors and promises ~Tony & Pepper ~
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Invité
Invité
Dim 22 Avr - 22:33
Heartbeats fast Colors and promises
Sa tête bourdonnait tandis que ses yeux venaient à s’ouvrir sous les rayons impétueux du soleil. Il poussa un grognement avant de se retourner dans son lit moelleux, essayant de fuir les rayons de cet astre pour se rendormir. Tony avait l’impression que sa tête allait exploser, que son cerveau semblait être trop gros pour sa boîte crânienne. Il se retourna une dernière fois en poussant un énième grognement. Il essayait de se souvenir de ce qui s’était passé hier soir pour qu’il arrive à cet état-là. En vain. Tony n’avait que des souvenirs flous de cette soirée plus que torride. Il se souvenait d’une fête, beaucoup d’alcool et une femme. Il se souvenait d’un baiser, peut-être des caresses sensuelles mais rien d’autres. Passant une main dans ses cheveux emmêlés, il eut un soupire tout en se blâmant d’avoir encore un peu trop bu. Soudain, Tony entendit une respiration à ses côtés, tournant la tête pour voir qui cela pouvait bien être. C’était la jeune fille dans ses souvenirs flous. Apparemment, ils s’étaient échangés plus que quelques baisers et caresses. Tony décidait donc de ne pas s’attarder dans le lit, il ne voulait pas faire face à sa conquête. De toute façon, il n’en voyait pas l’intérêt. Ce genre de fille était sans intérêt pour lui. Elles n’étaient pas intelligentes et n’avaient aucun caractère. De toute façon, elles lui en voulaient qu’à sa fortune et sa réputation, rien d’autres. Elles étaient belles de l’extérieur, certes mais elles étaient fades et hideuses à l’intérieur.
Tony avait eu ce qu’il voulait d’elle. Une nuit torride et cela s’arrêtait là. Elle n’était qu’une étrangère pour lui. Un simple passe temps, une partie de jambes en l’air. Il sortit de la chambre allant se prendre une bonne douche bien chaude pour effacer les quelques traces d’alcool qui restaient. Il fit sa toilette, se revêtant d’un jean délavé et d’un T-shirt gris moulant et quelque peu tâché par de la graisse. Il se chaussa de basket avant de descendre au rez-de-chaussée pour prendre un simple jus d’orange. Tony mangeait rarement au réveil, il mangeait rarement tout court, souvent, il oubliait de s’alimenter quand il était sur un projet. Son cerveau en ébullition lui faisait oublier le temps qui passait, les besoins primaires d’un humain lorsqu’il travaillait sur un sujet intéressant. Jetant un regard à son téléphone, il vit les 36 appels manqués de son assistante, Pepper. Elle devait fulminer de le voir en retard encore une fois. Il eut un petit sourire en coin, Pepper était le genre de fille intéressant avec qui il aimait bien discuter. Elle n’était pas fade, de plus, elle possédait son propre caractère. Elle était la seule à ce jour qui était pouvait se vanter d’avoir fermé le caquet du Grand Tony Stark. Mettant sa veste en cuir, s’apprêtant à partir, il n’entendit pas la grande porte s’ouvrir. Se retournant, il vit son assistante se tenir debout devant lui avec un regard furieux. Il ne l’avouerait jamais mais parfois elle l’impressionnait. Tony la trouvait très belle, plus belle que celle qui était dans son lit. Il ne l’avait jamais avoué mais il la trouvait attirante, elle l’attirait. Tony préférait mourir plutôt que de l’avouer mais il avait quelque sentiment pour elle.
-Oh tu es là, j’allais partir justement ! Déclara-t-il tout en essayant d’ignorer le regard perçant de la belle rousse.
Heureusement ou malheureusement pour elle, Tony avait un sacré caractère. Il ne se laissait jamais démonter par quelque chose. Et quand Tony dit quelque chose, c’était sûrement la vérité sauf quand il est bourré. Il devait se l’avouer, cette femme avait du courage et de la patience, elle le supportait malgré tout mais ça, il ne le dirait jamais. Il ne dirait jamais à quel point il adorait ses cheveux roux, ses tâches de rousseur, son sourire pincé, ses joues rougies. Il ne dirait jamais à quel point il l’adorait, à quel point, elle est irremplaçable. Après tout, Tony n’avait personne à part elle.
Pepper était une femme parfaite pour tous les hommes de la Terre. Tony en était sûr et certain de ce fait. Elle était belle, avait du charme ainsi qu’une détermination de fer. Elle était capable de faire 100 choses à la fois et surtout, elle était capable de faire réagir le Grand Tony Stark. Pepper avait du caractère, elle savait gifler une personne avec douceur, cracher des méchancetés sur un ton gentil, diplomate tout en restant souriante. De plus, elle était patiente sans pour autant naïve. Pepper était un sacré petit bout de femme qui avait de la conversation et de la compassion envers autrui. Un autre plus, elle était capable de supporter Tony Stark, le faire sentir coupable quand il allait trop loin. Il ne comprenait toujours pas pourquoi elle était encore célibataire. Tous les hommes devraient se jeter à ses pieds pour n’avoir ne serait-ce qu’une caresse de sa part. En un mot, Tony la trouvait beaucoup plus belle qu’un top modèle. Pepper avait une beauté atypique, c’était dans son caractère, dans ses tâches de rousseurs, ses yeux bleus vifs et perçants ainsi que ses cheveux roux. Pepper était sans aucun doute la plus belle femme qu’il ait jamais vue. Bien sûr, il ne dirait jamais ce qu’il pensait d’elle, Tony ne dirait jamais ça à voix haute. Il avait trop d’orgueil, trop de fierté. De plus, l’amour était une faiblesse pour lui. Il n’avait jamais été amoureux d’une personne, pour lui, c’était une perte de temps et en plus il n’était pas assez mature pour être en couple. Tony ne savait pas s’occuper de lui-même, encore moins d’une plante et encore moins d’une autre personne. De toute façon, il n’avait pas trouvé une personne capable de le supporter plus d’une journée à part Pepper. Et Pepper méritait quelqu’un d’autre.
Quelqu’un de bien, sans aucun doute. Un charmant homme qui serait doux avec elle. Quelqu’un qui ne lui ferait pas de crises cardiaques à chaque fois qu’il sorte pour aller à une fête. Quelqu’un en qui elle pourrait avoir confiance. Tout cela, ce n’était sincèrement pas Tony. Tony, lui, était imprévisible, un grossier personnage. Il n’était pas quelqu’un de bien. Certes, il avait des sentiments pour elle, des sentiments intenses même mais il ne pouvait pas. Il n’était pas assez bien pour elle. Alors il continuait à sauter ces femmes sans intérêts, à la beauté fade. Il tentait d’oublier ses sentiments pour elle, car Pepper était irremplaçable, il ne pouvait se passer d’elle. Alors il oubliait à bonne dose d’alcool et de femmes sans saveur. Aussi, il tentait d’attirer l’attention de son père parmi ses frasques en vain. Il ne réussissait pas à les oublier, cela revenait toujours à la charge de toute façon. Il fixait Pepper qui lui avait parlé, ou plutôt qui avait répliqué d’une manière énervée. Tony fronça les sourcils en l’entendant parler de la presse. Tony avait toujours la presse au cul, il n’était jamais vraiment seul. Depuis qu’il était enfant, Tony était sous les flashs trépidants des appareils photos. Sa mère organisait toujours tout pour que cela soit parfait, ce n’était jamais vraiment naturel. Très tôt, celle-ci lui avait inculqué comment se mettre, sourire, parler à la caméra. Il n’a jamais vraiment eu d’enfance bien à lui, de toute manière. Au bout d’un moment, Tony ne faisait plus attention à cette presse qui lui collait au cul depuis toujours.
-Vos appels, répondit-il. Que dit la presse ? Demanda Tony en arquant un sourcil.
Il voulait éclairer la partie floue de la soirée d’hier. Tony ne se souvenait de pas grand choses. Il se souvenait seulement de son arrivée là-bas, des flashs et de sa conquête.
Tony fixait Pepper, passant sa langue sur sa lèvre inférieure pour l’humidifier à nouveau. Il voyait qu’elle avait des cernes sous ses yeux bleus. Elle semblait avoir mal dormi. Penchant la tête sur le côté, il l’observait. Etait-elle allée faire la fête, elle aussi ? Avait-elle passé une nuit torride avec un homme ? Sur cette pensée, Tony eut une bouffée de jalousie. Certes, elle méritait quelqu’un de mieux mais au fond de lui, il voulait qu’elle soit à lui et non à quelqu’un d’autre. Possessif ? Non, il ne l’était pas tout comme il n’était pas matérialiste pour un milliardaire. Cependant, pour Pepper, il l’était. Pepper était la seule personne qui s’occupait de lui. Son père ne l’appelait jamais à part pour parler affaire, ce n’était pas évasif sur le lien familial. C’était affaire, il y avait rien d’autre, c’était tout. Sa mère était morte, il y a des années et même avec elle, ils parlaient rarement de sentiment. C’était toujours affaire. Ses parents s’étaient toujours fichés de ce qu’il faisait tant qu’il perpétuait le génie de la famille Stark. Il eut un tic en l’écoutant répondre, il avait l’impression de voir une mère gronder son enfant.
-Bah, il y aurait eu un gros problème, répondit-il d’une manière naturelle comme si c’était une grande évidence.
Tony semblait détaché face à ce qui se passait tandis que Pepper semblait bouillonner de l’intérieur tant elle était en colère. Il aimait la voir ainsi, Tony la trouvait encore plus magnifique lorsqu’elle était en colère. Ses yeux brillaient d’un bel éclat et semblaient s’enflammer. Pepper lui répondit à sa question et il eut un soupire. Il ne voulait pas allumer la télé et voir les médias étaler sa vie privée sans se soucier ce que cela pouvait lui faire à lui. Que cela lui fasse du bien ou du mal, qu’importe tant qu’ils touchaient les pépètes pour les informations.
-Tu peux me le dire aussi, qu’ais-je fais ? Demanda-t-il curieux.
Avec lui, personne n’était sûr de rien. Tony était prévisible dans son imprévisibilité. Pepper vint à le gronder à propos des appels et il roula des yeux.
-Je ne me suis pas réveillé, figure toi que j’ai passé une nuit assez mouvementée, je devais donc être fatigué et donc me reposer. C’est logique non ? Et puis, j’allais venir au bureau aujourd’hui pour signer la paperasse même si tu sais que je hais cela, répondit Tony avec un petit sourire en coin.
Tony devait se faire le plus innocent possible, de toute façon, face au monde, il adorait ouvrir sa grande bouche pour vomir des bêtises mais face à Pepper, il n’en menait jamais large. Elle serait capable de le mettre au coin pour manque de respect envers une personne. Pepper était autoritaire, presque maternelle avec lui tout en restant professionnel, c’était ce qu’il admirait chez elle ainsi que sa patience pour le supporter.
Il pouvait au moins lui attribuer un mérite à Pepper. Celui de ne jamais laisser tomber même si cela semblait peine perdue. Elle était toujours là, malgré tout, toujours là pour lui remonter les bretelles. Quand il prenait la grosse tête, elle était là pour le faire redescendre, lui dire ses 4 vérités. Elle était la meilleure de toutes les assistantes. Elle n’avait jamais cédé face à ses flirts. Pepper était toujours restée droite dans ses jupons, jamais un pas de travers envers lui. Enfin, jamais d’ordre sexuel. Pourtant, il aurait aimé la posséder, ne serait-ce qu’une nuit, de l’avoir se glisser dans ses draps. Tony aurait aimé sentir ses lèvres sur les siennes. Il aurait aimé juste avoir Pepper dans ses bras, rien qu’une fois, rien qu’un moment. Ses sentiments étaient intenses, il l’adorait, il l’aimait. Cependant, il n’arrivait pas à sortir cela. Il n’arrivait pas à lui avouer ses sentiments pour elle. Parfois, il maudissait sa couardise mais au fond, c’était sans doute beaucoup mieux. Il avait beau être attiré par elle, par son corps, par son esprit, par elle tout simplement. Elle méritait sans aucun doute un homme plus sûr que lui. Un homme sur qui elle pourrait se reposer. La preuve se passait en ce moment, elle l’avait attendu toute la soirée et il n’avait pas répondu à ses appels.
-Bien assez tôt ? Je ne me suis pas fait arrêter comme l’autre fois, c’est déjà ça, répliqua-t-il pour clore ce débat.
Il fallait le comprendre. Parfois, il était las d’être ce que le monde voudrait qu’il soit. Un génie reconnu, un provocateur à qui tout le monde pardonnait. Non, Tony voulait que quelqu’un lui tape sur les doigts, que son père lui tape sur les doigts mais apparemment, Pepper était la seule à le faire. Son père était en vie mais ils ne se parlaient pas, ils agissaient comme deux parfaits étrangers. Aucun lien ne semblait subsister entre eux à part l’entreprise, l’autre étant la mère de Tony, morte quelque année plus tôt, ils ne s’étaient plus vraiment parlé depuis. Malgré qu’il lui reste un parent vivant et bien portant, Pepper semblait être sa seule véritable famille. La seule qui s’inquiétait pour lui.
-Elle est encore là ? Demanda-t-il d’une manière rhétorique. Bien, bon travail. Je ne voulais pas la recroiser ce matin, tu sais à quel point, je n’aime pas les voir traînasser chez moi, comme si le fait qu’elles aient partagé mon lit, une nuit, elles se croient tout permis, ajouta Tony d’un ton sérieux.
Tony était une adepte du recyclage en matière de fille. Il ne pouvait avoir la fille de ses rêves parce qu’il ne la méritait pas alors il se rabattait sur les filles aux mœurs faciles et aux journalistes en quête de pouvoir. Elles n’en voulaient qu’à sa réputation, sa gloire, sa réputation et à son corps de toute façon. Il levait les yeux et soupira d’office en voyant les papiers qu’il devait signer. Tony n’était pas un adepte de la lecture par contre et là, il y en avait beaucoup.
-Suis-je obligé ? Demanda-t-il en la regardant d’un air suppliant.
Tony était un homme borné, têtu. Il avait toujours raison même quand il avait tort, surtout quand il avait tort. Il devait toujours terminer, rire le dernier. Tony voulait être le centre du monde, de l’attention. Il avait manqué beaucoup de choses durant son enfance et son adolescence et maintenant il le rattrapait. Tony rattrapait son enfance et son adolescence qu’il n’avait jamais pu vraiment avoir, toujours coincé à l’école ou à passer des diplômes, gagner des prix ou faire de la publicité pour la Stark Industrie. Tony avait fait parti de la propagande. Ses parents l’avaient exposé très tôt aux regards scrutateurs des médias. Il avait toujours été sous les flashs impitoyables des projecteurs. Il avait dû prendre des distances par rapport à eux, à ne pas se laisser toucher par les rumeurs, les ragots. D’ailleurs, il ne répondait que très rarement aux provocations de la presse à scandale. Il lisait ce qu’il avait fait, surtout quand il avait un trou noir mais Tony savait qu’il y avait une part de vérité et d’exagération de celle-ci. Sinon, pour la plupart des choses, il serait déjà dans une prison pour célébrité. Ou peut-être que Pepper faisait vraiment bien son travail de secrétaire. Ah Pepper était vraiment irremplaçable, pour ça, qu’il n’osait pas lui avouer ce qu’il ressentait pour elle. Pour ça, qu’il fermait sa bouche et qu’il paraissait détaché face à sa colère, parce qu’il ne pouvait pas lui avouer ce qu’il ressentait envers elle. Tony se montrait fort mais au fond il avait une peur bleue de la perdre. Elle était sa seule famille. Certes, il avait son père qui était encore en vie, cependant, il n’avait jamais pris soin de lui, pas comme Pepper. Certes, il avait fait un implant cardiaque révolutionnaire mais c’était la seule chose que son père ait fait envers lui. D’ailleurs, Tony le soupçonnait qu’il avait fait cela pour qu’il ait encore un héritier pour continuer à prospérer. Il soupçonnait même d’avoir été conçu que pour ce but, d’être un héritier d’un empire et non le fruit d’un amour.
A nouveau, il eut un sourire en coin ironique en tout point, tout en roulant des yeux face aux paroles de Pepper.
-Pourquoi resterais-je avec elles ? C’est une perte de temps, de plus, je ne les connais pas et j’en n’ai pas envie. Elles sont sans intérêts pour moi, des idiotes qui n’en veulent qu’à ma b….mon argent, répondit-il d’un ton presque mauvais envers ses conquêtes. De plus, si ce jour arriverait. JARVIS saura se débrouiller avec elles, ajouta Tony d’un ton qui sonnait comme une évidence.
Suite à cela, elle sortit un tas de papier, de documents à signer. Tony détestait ce genre de choses de toute façon. La paperasse, c’était une perte de temps. Une perte d’énergie, surtout, il voulait bricoler, faire de nouvelles choses et non passer son temps à lire des trucs ennuyeux sur quoi, il ne pouvait pas faire de dessins ou bricoler. Il observait Pepper avec une moue boudeuse.
-Tu sais imiter ma signature, Pepper, ils ne verront que du feu. C’est une perte de temps, je te jure, surtout pour moi, déclara-t-il en la regardant, s’approchant du bureau pour les regarder attentivement. Je suis vraiment obligé de faire ça ? Demanda-t-il en la regardant avec des yeux suppliants.
Il voulait que Pepper s’en occupe mais il savait qu’elle était encore plus têtue que lui pour ce genre de choses. Il râlait pour la forme mais il allait le faire.
Pepper lui répondit quelque chose qui ne lui plût pas. Fronçant les sourcils, il la regardait attentivement. Tony n’était pas idiot, il se comportait comme ça avec les femmes parce qu’il ne voulait pas s’attacher à quelqu’un, se caser. Tony savait que s’il se mettait en couple, il allait tout gâcher. Les Stark n’étaient pas fait pour être en couple. Ses parents se voyaient très rarement, sa mère faisait ce qu’elle voulait avec l’argent de son père. Son père voyageait partout et se préoccupait très peu d’eux. Enfin, d’après Tony, Howard Stark se fichait bien d’eux tandis qu’ils avaient ce qu’ils voulaient. Cependant, l’argent ne faisait pas tout. Tony avait mis du temps à le comprendre. Quand il était petit et qu’il avait tous les jouets avant leurs sorties dans le commerce, il ne comprenait pas mais en grandissant, il avait fini par voir ce qui lui manquait. L’attention d’une mère et d’un père. Pour rien au monde, il voudrait terminer comme eux. Ses parents se parlaient très peu, se voyaient très peu mais face au monde, ils étaient un couple unis. Non, les Stark n’étaient pas fait pour être en couple. De plus, ses parents ne lui avaient pas vraiment montré le bon exemple.
-Mlle Potts, je vous demande pardon ? Demanda-t-il d’une manière rhétorique. Etes-vous sérieusement en train de traiter votre patron d’idiot ? De plus, ces idiotes doivent savoir depuis le temps que c’est pour une nuit, pas plus, ajouta Tony en la fixant.
Il parlait d’une voix ferme pour montrer que le débat était clos. Tony ne pouvait pas être idiot, il était un génie. L’homme le plus intelligent de la Terre, celui qui innovait, grâce à lui, la technologie avait fait un grand bond en avancement. Il n’était pas stupide, ces femmes en voulaient à son argent.
-De plus, je ne recherche pas ce genre de femmes pour être ma compagne pour la vie, elles ne sont pas assez intéressantes, selon moi. Sexy oui, mais intéressantes, non. Elles sont trop prévisibles et cupides pour l’être, termina-t-il.
S’il devait choisir une femme pour être sa compagne, il choisirait Pepper sans aucun doute, sans aucune hésitation. Elle était magnifique, belle dans sa simplicité, elle avait un esprit intuitif et vif. Elle n’était pas cupide et semblait généreuse. C’était ce genre de femme qui était parfaite selon lui. Il l’aimait ainsi. Il eut un soupire en écoutant Pepper parler et prit les documents avant de s’asseoir à table.
-C’est vicieux, ça, tu sais ? Demanda-t-il d’une manière rhétorique. De plus, je ne pense pas qu’elle sera ravie de me voir, ajouta Tony en prenant un stylo.
A contrecoeur, il commençait à lire les documents en face de lui. Des contrats, des factures avec des remises et des partenariats avec les investisseurs.
Tony fixait Pepper. Si belle et si intelligente. Elle n’était pas comme toutes les autres femmes, comme ses conquêtes. Pepper était Pepper, ses conquêtes étaient des idiotes qui voulaient se vanter d’avoir couché avec lui. Pepper cherchait à l’aider, à être avec lui. Elle était sans aucun doute, la seule famille qui lui restait. Certes, il avait son père. Cependant, son père ne lui avait pas parlé depuis des années. Les conversations qu’ils avaient tournaient autour de Stark Industrie et de sa bourse. Rien d’autres. Ils ne se demandaient comment cela allait, de la mère à Tony. Ils étaient deux tombes l’un envers l’autre. Pourtant, il suffirait que Howard fasse à un pas vers son fils pour que sa langue se délit. Sa seule famille n’était pas son père, celui-ci se souciait peu de son fils. On pouvait difficilement le considérer comme un père. La seule chose qu’il avait fait pour son fils, c’était cet électro-aimant qui faisait battre son cœur et ensuite, il n’avait fait que de le rejeter. Pepper était toujours là malgré ses frasques, ses bêtises et son mauvais caractère.
-Pepper, Pepper. Toi, tu n’es pas comme elles. Tu es différente d’elles et toi, je te respecte plus qu’elles. Tu es intelligente, Pepper et je te vois aucunement comme elles. La seule chose en commun que vous avez, c’est d’être des femmes, rien d’autres, déclara-t-il.
Suite à cela, il s’était posé à la table qui ne servait quasiment jamais quand on connaissait les mauvaises habitudes parfois tendancieuses du propriétaire. Tony ne mangeait quasiment jamais à cette table. Il oubliait même parfois de manger pendant des jours. C’était d’ailleurs souvent Pepper qui le faisait manger. Parfois, il s’étonnait qu’elle ne lui donne pas la becquée. Pepper partit les dents serrés. Elle semblait en colère contre lui, comme d’habitude, d’ailleurs. Etait-ce parce qu’il venait d’insulter ses conquêtes d’idiotes ? En quoi, elle se sentait insulter ? Pepper était la femme la plus intelligente qu’il ait jamais rencontrée enfin à part les scientifiques féminines qui faisaient des recherches et encore, selon lui, elles n’égalaient pas Pepper et son savoir-faire. Tony eut un soupire en voyant la tonne de paperasses devant lui. Il signait certains, prenant conscience des nouvelles de son entreprise, étudiait certains d’autres avant de les signer et c’était terminé au bout de 5 minutes. Tony n’aimait vraiment pas cela. De plus, il avait une très mauvaise écriture car il n’avait plus vraiment l’habitude d’écrire. Un énième soupire et Tony rassembla les papiers avant de se lever pour aller dans la cuisine. Il vit Pepper dans la cuisine.
-Je t’offre un café ? Demanda-t-il en la regardant. J’ai terminé de les signer et tu peux dire que tu as mon feu vert pour le marché chinois, si cela te semble bénéfique pour l’entreprise, ajouta-t-il d’un ton normal.
Il faisait comme si rien ne s’était passé. En même temps, il ne s’était rien passé. Enfin, il le pensait. Pepper devrait savoir qu’elle n’était pas comme toutes les autres filles. Après tout, elle était bien la seule à lui faire ressentir des sentiments qu’il croyait avoir oublié pendant des années.