✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Dim 13 Mai - 16:42
peace around a burger? Shuri & Sam
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L’odeur du burger chaud remplissait la voiture. Et à mesure que je traversais la ville, celle-ci m’enivrait comme ce plaisir coupable que l’on ne s’autorise qu’une fois de temps en temps. Ce n’était pas pour rien que j’avais choisis de prendre un burger aujourd’hui. D’ailleurs, un des deux n’était même pas pour moi. Je devais aller voir la technicienne qui m’avait fait confiance avec un petit bijou de technologie. Petit bijou de technologie qui avait prit une balle. Petit bijou de technologie qui ne fonctionnait plus. Et autant dire que ce n’est pas le genre de moment que je préfère. Ce joli petit pistolet mitrailleur qu’elle m’avait confectionnait, celui qui semblait sortir comme par magie de mes bracelets autour des poignets. Ben je l’avais cassé. Comment dire… Ce n’était peut-être pas vraiment de ma faute. Mais nul doute qu’aller voir une jolie jeune fille pour lui dire qu’on a cassé son jouet. Celui sur lequel elle a passé des heures et des heures de travail afin d’avoir un résultat impeccable. Well, je n’attends pas cela avec impatience. Malgré tout, je roulais assez vite pour rejoindre les bureaux du SHIELD. Non pas que je cherchais à me rapprocher de ma mort certaine, mais que si en plus j’arrive avec un burger et des frites froides, je ne donne pas chère de ma peau. Peut-être bien qu’en plus de la mort, il y aura d’affreuses tortures qui s’y ajouteront. Non, ça, je ne le veux vraiment pas. Comme par hasard, d’ailleurs, le seul burger que j’avais trouvé d’ouvert à cette heure-ci de la journée était à l’autre bout de la ville et je devais me taper le trajet. Je grillais presque un feu, je me faisais klaxonner et enfin, j’arrivais au SHIELD. Je me garais et remontait rapidement les étages pour enfin arriver au niveau du laboratoire de Shuri. Je donnais deux coup et rentrait.
Le laboratoire de Shuri était magnifique. Il avait ce petit truc qui devait lui rappeler le Wakanda et qui faisait que ça sentait la maison. Même lorsqu’on n’était jamais allé dans ce pays. Il disposait de technologies bien plus avancées que la majorité des laboratoires du SHIELD. C’est d’ailleurs pour cela que je m’adressais toujours à Shuri en premier. En plus de cela, nous avions une petite connexion. Nous rigolions souvent. Je passais la voir, pas uniquement pour le matériel mais parfois pour manger quand je restais tard dans les locaux du SHIELD et qu’elle également. En bref, j’aimais beaucoup ce laboratoire. Ça ne ma dérangeait pas d’y passer pour quelque raison que ce soit. Ce n’était pas froid comme la majorité des labos. Et Shuri, elle, n’était pas comme les autres scientifiques, ingénieurs. Elle était chaleureuse, accueillante. Tout ce qu’il fallait pour qu’on ait envie d’aller la voir. « Coucou » Je restais sobre. Le regard légèrement baissé, je tendais le sac en papier cartonné à la jeune femme, en signe d’offrande. Il fallait présenter cela de la meilleure manière possible pour qu’elle ne soit pas trop en rogne. En vrai, je sais qu’elle n’est ni méchante, ni violente. Mais je peux parfaitement comprendre le sentiment qu’on peut avoir quand on confie quelque chose à quelqu’un et que celui-ci le brise. Ce genre de doux cauchemars infantile. « Je viens en paix » Lui adressais-je avec un sourire. Je déposais le sac sur une table. Je sentais qu’elle se doutait de quelque chose, je ne pouvais pas faire durer cela plus longtemps. « Je crois que j’ai fait une boulette » J’enlevais lentement les bracelets pour les poser sur les tables. « Ils ont prit une balle, ils n’ont pas survécu… ». J’évitais lentement le regard de Shuri, sentant qu’elle se rapprochait avec scandale des bijoux qu’elle m’avait confiés. Une partie de moi voulait fuir. Loin. Mais je ne pouvais pas, alors je restais là, les bras ballants, attendant que la foudre s’abatte sur moi.
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by Wiise
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Ven 18 Mai - 2:28
Peace around a burger ?
Une musique assourdissante la coupait du monde extérieur. Les écouteurs enfoncés dans ses oreilles, Shuri se laissait guider par ses instincts et ses connaissances. Il n’y avait pas de meilleur moment que ceux-là, où son esprit tournait à plein régime, libéré de toute entrave. Isolée, certes, mais paradoxalement reliée à tout le reste. Dans ces instants, elle était capable d’une grande clarté dès qu’il s’agissait de ses technologies – et elle en avait besoin, si elle voulait apporter au monde la paix dont elle rêvait. Néanmoins, la jeune femme n’avait pas été capable de se détendre pleinement ces dernières semaines, et c’était entièrement à cause des émergés. Ou en tout cas, à cause du vent de panique qui avait suivi leur présence. Peut-être que le terme de « tsunami » serait plus approprié. Tempête, aussi. Cela ne faisait qu’empirer, que ce soit pour eux, pour la population de Genosha… même pour les idéaux que Shuri pensait défendre au sein du SHIELD. Elle se surprenait, ces derniers temps, à regretter d’avoir accepté ce poste. Sans doute que rester indépendante lui aurait évité pas mal de crises de conscience dernièrement. Mais cela ne lui ressemblait pas, de s’appesantir sur ce qui aurait pu être, de ce qui aurait été, alors le plus souvent, la jeune femme s’efforçait de mettre ses états d’âme de côté pour trouver des solutions aux problèmes actuels.
Il n’y en avait pas pour rendre la soudaine et inexpliquée apparition de personnes « surhumaines » (ou aux dires de certains « inhumaines ») moins effrayante, mais il y en avait sans doute pour éviter qu’il y ait davantage de morts inutiles. Alors à défaut de pouvoir raisonner avec les hautes instances du SHIELD et de Genosha, elle s’essayait à créer des mécanismes incapacitants. Au moins, ça éviterait que les agents ne se ruent sur les méthodes létales. Parce que même si elle ne travaillait pas directement avec la Garde Rouge, elle savait qu’au moins une partie de ses inventions finirait dans leur arsenal – et elle n’aimait pas ça. Les sourcils froncés au-dessus d’un assemblage mécanique, elle n’entendit pas les premiers coups frappés à sa porte. Cependant, lorsque Samuel passa le seuil, une sonnerie d’alarme retentit brièvement au travers de sa musique, dans ses écouteurs. Sursautant pratiquement, elle serra les dents pour ne pas rater son point de soudure et reposa son matériel en soupirant de soulagement une fois la catastrophe évitée. Tout en se retournant pour accueillir son visiteur, Shuri se défit de ses écouteurs d’un mouvement du poignet. Une partie d’elle fut rassurée de découvrir un visage familier ; apaisée, même, que ce soit quelqu’un qu’elle appréciait. Et alors qu’un sourire commençait à illuminer son visage, il tendit le sac d’hamburger vers elle avec un regard penaud. Un détail qu’elle ne releva pas immédiatement, hypnotisée par le parfum qui s’échappait du paquet. « Hey, captain, vous savez toujours comme faire votre entrée ! » Une seconde qui s’étire, pendant laquelle elle considère brièvement l’idée de lui arracher l’objet des mains avant qu’elle ne reprenne le dessus sur sa faim – à croire qu’oublier de se nourrir réveillait des instincts de survie étranges.
« Par contre, votre tête est à revoir : c’est pas avec ce genre d’expression qu’on motive les troupes. » Haussement de sourcils amusés. L’insistance avec laquelle il semble vouloir entrer dans ses bonnes grâces finit par la distraire du repas qui lui est proposé. « … Qu’est-ce qui se passe ? » Cette fois, sa voix est dénuée de sa jovialité coutumière, ses prunelles fouillant les siennes avec gravité. Il ne donne pas dans la demi-mesure, après tout, c’est que le sujet doit être important. « Une boulette qui… » Shuri se tait en le voyant se défaire de ses bracelets. Ceux qu’elle avait mis si longtemps à assembler. Ceux qui sont supposés révolutionner l’efficacité et le temps de réponse des agents sur le terrain. Ceux qui étaient maintenant totalement inutilisables. « Oh. » Elle cille, suit du regard ses petites merveilles. « Hm. » Et puis tout aussi rapidement que sa mine s’est assombrie, la princesse relève le menton avec un sourire goguenard. « Note pour plus tard : privilégier la rapidité et la légèreté n’est pas toujours la solution. »
D’un mouvement ample, elle repousse les bracelets pour faire de la place aux hamburgers. Toutefois, son regard s’accroche quelques secondes à l’impact. « C’était un gros calibre… Pas de casse ? » Ses prunelles cherchèrent une quelconque marque sur l’agent, sincèrement inquiète pour lui.
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Sam 19 Mai - 0:38
peace around a burger? Shuri & Sam
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Je ne pouvais faire bien d’autres choses que de m’excuser. J’étais pourtant bien persuadé que cela n’était pas d’une efficacité monstre. Après tout, les chances n’étaient pas de mon côté. Le meilleur moyen d’approcher une jeune demoiselle n’est probablement pas de lui dire qu’on a merdé en cassant quelque chose qu’elle avait passé des heures à construire. Le burger n’allait certainement pas être suffisant. Pourtant, cette mission c’était déroulé à la perfection. Et nous avions bien évidemment réussi notre objectif. Seul cet accident venait entacher le rapport. Inévitablement, je ne pouvais m’empêcher de penser que j’avais fait une erreur. J’avais d’ailleurs forcément fait une erreur. Je veux dire qu’avec un peu plus d’attention, cette balle n’aurait jamais eu l’occasion de s’approcher de moi, c’était clairement de ma faute. Mon job était d’éviter de pouvoir prendre une balle. Normalement, mon adversaire ne devrait pas avoir le temps de pointer son arme sur moi qu’il serait déjà au sol. Je suppose qu’on ne peut pas toujours être parfait. Malgré tout, ce sentiment de défaite m’habitait. Je n’avais pas envie de me l’avouer mais je me sentais battu. Ce n’était, en soit, que de la casse matérielle et je suppose que tout le monde préfère cela – moi y compris – mais je n’étais pas du genre à casser le matériel qu’on me confiait. J’étais d’avantage du genre qu’on pouvait faire confiance. Ce n’était d’ailleurs probablement pas pour rien que Shuri avait mit ces bracelets entre mes mains – enfin mes poignets – et non pas sur quelqu’un d’autre. Je n’aurais jamais du laisser cette balle s’approcher de moi. Je n’aurais pas du montrer cette faiblesse à mon adversaire. C’est en soit dommage car je n’avais pas vraiment eu l’occasion d’utiliser ces petits joujoux sur le terrain, détruits avant même de pouvoir être utilisés. C’est bien là la plus grande déception, non ?
« Je vous ai déjà dit de m’appeler Sam, pas de titre entre nous… princesse. » Je lui adressais un clin d’œil moqueur, m’appuyant contre un plan de travail. Je l’écoutais, attendant avec attention ses réactions. Je voulais savoir si c’était aussi mauvais que je le pensais. Je conviens que je ne m’attendais pas à une réaction fabuleuse mais j’avais tout de même envie de savoir si 1. Elle pouvait sauver l’équipement. 2. Si j’allais pouvoir m’en servir un jour (sous-entendu si elle oserait me le confier une nouvelle fois) et 3. Si elle allait me trucider sur la place publique, jour de marché. Contre toute attente, ce n’était pas violent, loin de là. Je voyais une certaine déception mais malgré tout, elle gardait son sourire aussi charmant que possible. Elle me surprendra donc toujours. J’écoute sa note à elle-même et je ne peux m’empêcher d’intervenir. « Je ne suis pas sûr qu’il faille sacrifier la rapidité et la légèreté pour la solidité. Il est trop difficile de viser avec un appareil trop lourd, surtout à bout de bras et avec une arme dans chaque main. De plus, là, soyons honnête, c’est quand même la faute à pas de chance. Prendre une balle à ce endroit, c’est quand même le fruit du hasard » Je souriais, observant du coin de l’œil la jeune femme manipulant les bracelets. Nous arrivions dans des parties techniques que je ne pouvais de toute manière pas comprendre, j’étais loin de son niveau intellectuel. Très loin même. Elle était probablement une des femmes les plus intelligentes de la planète, de loin d’ailleurs, peut-être même la femme la plus intelligente, concurrencée que par des hommes. Et même ces derniers pourraient avoir une bien faible image face à elle. Car n’oublions pas son jeune âge.
« Rien de grave. Bizarrement, les bracelets ont très bien amorti le choc, je n’ai quasiment rien senti, la balle ne m’a pas touché. À défaut de servir d’armement, je suppose que votre équipement fournit une magnifique protection, c’est déjà ça » Je tentais l’humour mais ce n’était probablement pas la meilleure des idées. « Et puis je suis solide, ce ne sera ni ma première ni ma dernière balle. » J’avais d’ailleurs quelques cicatrices dues à des balles sur l’abdomen et au niveau du dos pour en témoigner. Je ne me faisais plus un sang d’encre pour cela. J’étais prêt à prendre une balle pour chaque membre de mon équipe sans hésiter une seule seconde. C’était mon boulot, certes, et ça me plaisait de faire cela. Pas de prendre une balle, mais des les protéger. « Mais bon, ce n’est pas important. Rien à côté du fait que deux magnifiques hamburgers soient en train de refroidir alors qu’on discute de bobos et de bleus. » Je rigolais, sortant un hamburger du sac pour le tendre à la jeune femme, une portion de frite l’accompagnant rapidement. « Je ne savais pas quelle boisson était votre préférée donc j’ai opté pour de l’eau, je me suis dit que je ne pouvais pas me tromper. » J’omettais volontairement de dire que vu son corps parfaitement entretenu, elle devait faire attention. D’abord pour ne pas que ça passe pour du harcèlement sexuel, ensuite parce que ça ferait tâche en lui tendant un hamburger. L’air penaud, je me déplaçais pour m’asseoir dans une position plus confortable. « Alors ? Quelle sera ma punition ? Je dois m’attendre au fouet ? » disais-je, attaquant mon hamburger.
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by Wiise
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Jeu 31 Mai - 14:32
Peace around a burger ?
Machinalement, un sourire fraya son chemin sur ses lèvres quand il l’appela princesse. Cela faisait longtemps maintenant qu’elle avait quitté le Wakanda, et parfois il lui arrivait de se réveiller en ayant totalement oublié ses responsabilités au sein de son pays. Mais ça ne durait jamais, car à peine le brouillard levé, son esprit repartait à vive allure en reconnectant tous les points sur son passage. Néanmoins, c’était encore étrange d’entendre son titre ici – ça l’était depuis toujours, puisqu’elle était fort peu protocolaire – et cela générait invariablement une bouffée de nostalgie en elle. Shuri haussa les épaules, effleurant du bout des doigts les bracelets endommagés avant de complètement les repousser. « L’idée n’est pas de totalement les sacrifier, seulement de trouver un palliatif. Fruit du hasard ou non, c’est bien la preuve que ça peut arriver : et si c’est le cas, il faut que je pense à une alternative. Peut-être renforcer le matériau, ou trouver un alliage qui conserve sa légèreté et… » Son regard se perdit une poignée de secondes, déjà à ses réflexions internes, cependant elle secoua la tête en se reprenant, embrayant cette fois sur les risques encourus par le soldat. Samuel tenta une touche d’humour, qui trouva un public reconnaissant en la scientifique, et indirectement ses mots lui donnèrent d’autres pistes à explorer pour ses recherches. Si le métal utilisé pour la confection des bracelets avait empêché la balle de traverser, alors…
L’odeur des burgers sortis du sachet l’empêcha de poursuivre ses recherches silencieuses. « De l’eau, c’est très bien, et puis très franchement, je n’ai d’yeux que pour ce burger, » avoua Shuri avec un rire, joignant le geste à la parole en croquant un généreux morceau. Il avait certes refroidi, mais elle aurait pu jurer que c’était le meilleur repas de toute sa vie. Avoir faim exacerbe les papilles gustatives. Elle aurait très bien pu dévorer son repas sans lâcher la moindre parole supplémentaire, tant elle se trouvait un soudain appétit pour la chose, mais Sam semblait moins affamé qu’elle. Et quelque part, cela l’aida à ne pas engloutir sa portion comme une sauvageonne – même si elle ne se serait pas gênée si elle l’avait vraiment voulu. Ce n’est pas parce qu’on naît dans une famille royale qu’on est automatiquement une sorte d’étiquette ambulante incapable de ressentir les affres de la faim ou de la soif. Elle hocha la tête à sa question, prenant une longue gorgée d’eau avant de lui répondre.
« Bah (elle secoue les épaules avec une moue), un super-soldat ne doit probablement pas avoir peur du fouet. Non, les types comme vous, ça a peur d’être coincé dans un lit d’hôpital à cause d’une jambe cassé. La dernière fois, il y en a un qui m’a très sérieusement demandé si je ne pouvais pas ‘accélérer un peu le truc, parce que je deviens fou à attendre que ça guérisse’. » Elle lève les yeux au ciel, attrapant distraitement quelques frites. « Je suis entièrement pour la technologie et l’avancée scientifique, mais ça ne veut pas dire qu’il faut se reposer uniquement sur ça. Un peu de repos n’a jamais tué personne. » Oh, elle était bien consciente de l’ironie de la chose, vu qu’elle-même peinait à s’octroyer du repos, mais elle n’était pas en danger. Jamais. Dans ce labo, elle risquait tout au plus d’avoir des cernes monstrueux. Eux, c’était différent : leur vie était toujours en ligne de mire. Une seconde d’inattention, c’était tout ce qu’il fallait. Et puis elle ne se dopait jamais à ses propres découvertes pour être plus performante. « Je pensais plutôt à une obligation de tester d’autres projets, avec rapport à la clé et batteries de tests de temps à autres. Rien de bien méchant, pas vrai ? » Ses prunelles dévièrent de son hamburger pour l’observer, amusées. « Je ne pensais pas avoir une réputation aussi forte chez les soldats. »
Shuri remua sur son tabouret, l’air brusquement très intéressée par ce qui se disait sur elle. Armée d’une frite, elle interrogea le lieutenant avec un sourire enjoué. « Est-ce que vous utilisez mon nom comme croque-mitaine pour les faire nettoyer leur équipement ? Oh, Sam, dites-moi que c’est le cas ! Remarquez, ça expliquerait que certains se tiennent droits comme des i quand je passe à côté d’eux… » L’idée qu’ils puissent agir ainsi à cause de son titre royal ou encore de son intellect très réputé ne lui venait pas particulièrement à l’esprit. De même que la pensée que quelques-uns puissent tenter de s’attirer ses faveurs ne l’effleura même pas.
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Dim 3 Juin - 2:19
peace around a burger? Shuri & Sam
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J’observais calmement la princesse alors que je la voyais piocher dans son hamburger avec une envie non feinte. Au contraire, j’avais plutôt l’impression qu’elle se retenait de le dévorer à une vitesse fabuleuse. Ce n’était pas mon cas, raison pour laquelle je ne l’attaquais pas avec une telle envie. Le sandwich avait l’air, certes, appétissant, pour autant, je n’avais pas particulièrement faim. Et de toute façon, je n’avais pas un amour inconditionnel pour le hamburger et pour les fast food en général. Bien au contraire, j’étais plutôt du genre à me pencher sur la nourriture considérée comme saine. Habitude de mes années d’entraînement qui m’avaient forcé à maintenir ma ligne de la meilleure façon possible. Ceci étant, j’appréciais de la voir se jeter de cette manière sur son repas, cela voulait donc dire qu’elle aimait l’intention et que j’avais fait un bon choix, ce qui n’était pas si souvent le cas. « Je n’ai pas vraiment besoin de me reposer, vous savez ? Ce n’est pas une petite balle de rien du tout qui va me faire peur. J’en ai vu d’autres. » C’était vrai, en soit. Je dirais même bien plus que vrai. Dans le cas présent, la balle m’avait à peine effleurée, elle n’avait pas suffit à me faire des dégâts. Si je devais prendre des jours de repos à chaque fois qu’une situation de ce genre m’arrive, je passerais plus de temps chez moi qu’au boulot. C’est les risques du métier, après tout. Des risques que je suis plus que prêt à endosser au jour le jour. « J’ai toute une équipe à surveiller, je ne peux malheureusement pas faire cela de mon lit ou de chez moi. Je dois être ici. » Ce n’est pas que je n’ai pas confiance en eux, loin de là. C’est plutôt que je dois être là pour leur montrer la marche à suivre. C’est mon travail et il me tient à cœur. « Et je ne suis pas un super-soldat… »
L’idée de tester d’autres équipements étaient aussi alléchante que dangereuse. Je ne pouvais pas, une nouvelle fois, revenir avec un morceau cassé d’une pièce qu’elle aurait passé des heures à construire. Pour ma propre santé, ce n’est pas conseillé. Je ne peux pas me permettre de refaire une telle erreur. C’est en partie pour cela que je n’ai pas réellement envie de me retrouver une nouvelle fois avec une de ses précieuses inventions entre les mains. Ceci étant, je ne pouvais pas non plus dire non.. Ce serait tout aussi suicidaire que de dire oui et de revenir avec une équipement brisé. En bref, je ne peux dire que oui et espérer pour que les choses se passent bien, n’est-ce pas ? « Je ne dirais pas que votre réputation est particulièrement forte. Je dirai plutôt que nous avons appris à nous méfier des scientifiques du SHIELD. Vu les armes que vous nous créez, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Comprenez bien, nos craintes sont souvent justifiées. » J’éclatais d’un doux rire alors que je croquais une bouchée du hamburger. Je ne voulais pas que la jeune femme se sente seule à manger. Ce ne serait pas très galant. J’essayais de me concentrer sur autre chose que sur les bracelets alors je l’observais, elle. Elle était belle, indéniablement. Le Wakanda avait de la chance d’avoir une princesse comme elle : belle, intelligente, forte et déterminée. Beaucoup de qualité qui font d’elle une femme sous tous points hors normes. Mais peut-il vraiment y avoir des normes lorsque l’on parle d’une femme ? Pas vraiment. Toutes les femmes sont différentes et c’est bien ça qui les rend intéressantes.
« Je ne dirais pas croque-mitaine. Mais vous passez beaucoup de temps sur vos inventions, vous les chérissez et vous nous les confiez. Il serait stupide de notre part de ne pas nous méfier. » Je rigolais. Il m’était parfois venu à l’esprit que ce que je pouvais lui dire, en la taquinant, bien évidemment, pouvait être considéré comme un affront pour certaines personnes. Elle était une princesse après tout. Et même si cela m’importait peu à moi, je connaissais certaines personnes qui s’en offusquerait bien aisément. Je ne comprenais pas forcément pourquoi il fallait toujours regarder les étiquettes des gens et pas les gens, tout simplement. « Et puis n’oubliez pas que vous êtes une princesse. Les hommes ont probablement peur de la digne représentante du Wakanda autant que de la scientifique du SHIELD. Vous n’êtes peut-être pas un croque-mitaine mais vous savez être intimidante. » J’attrapais la bouteille d’eau qui me revenait pour, enfin, boire une longue gorgée. Ce burger était très salé, comme tous les repas de ce genre. « Et quand bien même seriez vous un croque-mitaine, vous en seriez un des plus beaux qu’il me serait été permis de rencontrer. » Je ne savais pas si on pouvait considérer cela comme un véritable compliment. Dans ma tête, sa résonnait comme tel. Mais encore une fois, il faut toujours se méfier.
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by Wiise
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Dim 10 Juin - 3:12
Peace around a burger ?
Bien qu’elle se fasse violence pour ne pas dévorer la nourriture sous les yeux amusés de Samuel, l’hamburger ne fit pas long feu. Elle rabattit son appétit sur les frites, piochant dans le petit tas en écoutant le soldat lui expliquer qu’elle intimidait, malgré elle, les autres agents du coin. Shuri était surprise de l’apprendre, mais cela ne la dérangeait ni ne la faisait se sentir horrible – quelle que fusse la situation, elle était toujours honnête. Franche. Alors si certains la craignaient un peu pour ça, soit. Elle n’avait jamais menacé qui que ce soit, et si ses colères pouvaient être brusques, elles tenaient davantage du feu de paille que du réel incendie. « Oh, je n’oublie pas : mais j’apprécie quand les autres l’oublient. Je ne suis pas venue ici pour qu’on me fasse des courbettes. » La princesse avala tout rond une frite, prenant une brève gorgée d’eau en secouant la tête, manifestant physiquement son agacement. Au Wakanda, personne n’agissait avec autant de déférence qu’ici. Ils la respectaient, cependant ils savaient également que royaux ou pas, en cas de besoin Shuri et sa famille seraient les premiers à leur tendre la main. Mais ce n’était pas la première fois qu’elle remarquait les différences entre son pays et le reste du monde. Trop de différences, d’ailleurs. Profitant qu’il se désaltère, elle ajoute avec un haussement d’épaules presque enfantin : « Mais j’aime assez l’idée d’être intimidante, ça peut servir. » Oh, elle a même l’air fière d’elle à cet instant, son petit menton relevé, un grand sourire aux lèvres.
Shuri garde cette expression quelques secondes avant que le sens de la dernière phrase du soldat ne la heurte. Est-ce que c’était un compliment ? Subitement, la gorgée qu’elle vient de prendre lui rester en travers de la gorge et elle fait de son mieux pour ne pas s’étouffer avec un rire. « Vous savez que ce n’est absolument pas le but d’un croque-mitaine ? » Elle penche sa tête sur le côté en brandissant sa dernière frite vers lui. « Ou alors, nous n’avons pas du tout la même définition… » Tout en parlant, la scientifique s’essuie rapidement les mains sur les serviettes rêches pour attraper les bracelets endommagés, quittant d’un saut énergique son tabouret pour rejoindre une longue table. Dès qu’elle pose l’équipement, la surface s’allume et une réplique en trois dimensions apparu – ce n’était peut-être pas très poli de travailler en même temps qu’elle recevait un ami, ceci dit il fallait qu’elle comprenne quels composants avaient été touchés par la balle. Sous leurs yeux, et avec des gestes rapides du bout des doigts, elle décortique l’assemblage virtuel pour en exposer le cœur nu. Son regard s’accroche immédiatement aux « blessures » du gadget qu’elle identifie, répertorie, cherche à réparer tout en continuant à l’examiner.
« Vous avez le droit de parler de la mission ? » Brièvement, Shuri l’observe pendant que ses mains continuent à travailler. « Est-ce que c’était relié aux… récents problèmes ? » Comme si ne pas mettre de mots sur ce qui se passe rendrait le tout moins pesant. Indirectement, elle a aussi évité de répondre au compliment – mais ça, elle ne l’a pas fait exprès. C’est juste qu’elle n’a pas tellement l’habitude de flirter, que ce soit avec des collègues ou tout court. Même au Wakanda, elle n’était guère courtisée – ou en tout cas, elle ne le remarquait pas, trop accoutumée à traiter tous les hommes comme des amis. Cela n’avait strictement rien à voir avec un quelconque manque de confiance de soi, c’était simplement qu’elle n’y songeait pas. « Je peux trouver une façon de les réparer pour que vous puissiez les reprendre maintenant. »
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Ven 15 Juin - 22:49
peace around a burger? Shuri & Sam
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Ce n’était peut-être pas le but mais lorsque je voyais un fait, je ne pouvais m’empêcher de le soulever. Or si Shuri pouvait s’avérer effrayante par certains moments, elle n’en restait pas moins profondément élégante, belle et charmante. « Certaines choses peuvent effrayer par leur beauté, qui sait… » Ce n’était clairement pas son cas, c’était d’avantage son statut de princesse et son amour pour sa technologie qui pouvait effrayer mais c’était un tout, probablement. Je me détournais du bureau sur lequel nous étions rapprochés pour faire un tour du laboratoire, d’abord par les yeux puis physiquement. Me déplacement lentement, j’observais des choses que je ne comprenais pas, pour la majorité. Mais c’était probablement cela qui les rendait si fascinantes et, évidemment, je ne pouvais pas m’en défaire aussi facilement. Une partie de moi avait envie de m’en approcher encore plus, de les toucher, de les essayer même. Cependant, une autre partie me rappelait à l’ordre en me soulignant que ce n’était probablement pas une bonne idée. Je préfère recevoir l’invitation. Et puis, de toute façon, on ne touche pas les affaires des autres, c’est une règle d’or, tout de même. C’est la base de la politesse, que je sache. Je compte bien rester au moins poli, si ce n’est pas courtois et élégant. Bien que j’essaye de l’être en toutes situations. Je laissais de côté le burger car je n’en avais plus vraiment envie, encore moins qu’avant, en tous cas. Je n’y portais pas une attention particulière, je n’étais pas venu pour cela. Je n’étais d’ailleurs vraiment sûr de la véritable raison du pourquoi. D’un côté, je me disais que oui, j’étais probablement venu pour faire réparer le morceau de technologie qu’elle m’avait confié mais de l’autre, je me disais que j’appréciais la voir de temps à autres. Je connaissais sa solitude, qu’elle appréciait. Mais je savais aussi que tout le monde peut apprécier une solitude brisée. Avec un peu de chance, elle appréciait ma compagnie autant que j’appréciais la sienne.
Je n’avais en effet pas vraiment le droit de mentionner l’objet de ma mission. Elle avait bien deviné là-dessus. Et ce n’était pas toujours évident, d’ailleurs. Car si je ne pouvais pas être précis, il me fallait lui donner des détails. On ne peut pas améliorer une arme si on ne sait pas pourquoi elle a été défectueuse. Me limiter à dire que j’ai pris une balle serait bien trop faible pour elle, sans aucun doute. D’un autre côté, je ne pouvais donner les véritables circonstances qui ont mené à me prendre cette balle. « Non, je ne suis pas autorisé à en parler. » J’essaye de dire cela de la façon la moins sèche possible mais ce n’était pas forcément évident. J’étais doué pour parler aux gens, il parait, je n’en étais pas tous les jours aussi convaincu que cela. « Ce n’était pas réellement en rapport avec les évènements. Mais, aujourd’hui, tout semble porter là-dessus, oui. Mes missions sont plus larges. On m’appelle lorsque c’est désespéré. Si cela ne concerne que les émergés, la Garde Rouge prend le relai. » On sentait mon amertume quand je les mentionnais. Je n’étais pas vraiment pour l’idée d’attaquer des personnes qui n’avaient rien demandé. Mais en même temps, certains représentaient un danger. Peut-être que la notion de généralité me dérangeait, en soi. Je ne pouvais vraiment savoir. « Ce n’était pas une balle perdue si vous devez tout savoir, j’étais bel et bien la cible. Une embuscade, ils étaient au courant de notre venu. Je dois d’ailleurs me pencher là-dessus. Nos informations ne sont pas censées fuiter aussi facilement. Moi-même, je ne donne pas toutes les informations à mon équipe. »
Lorsqu’elle mentionna le fait que l’arme puisse être réparée quasi immédiatement, un sourire illumina mon visage. Tel un enfant qui allait retrouver son jouet cassé alors qu’il venait juste de l’avoir pour Noël. Ce n’était pas rien pour moi. Les armes de Shuri étaient à la pointe de la technologie, il ne fallait jamais les négliger. Il ne fallait la négliger. « Ah. Je suppose que c’est une bonne chose. » Je laissais volontairement planer l’ombre d’un doute. Comme si ça ne me plaisait pas. « Je devrais donc trouver une autre excuse pour revenir vous voir, c’est ça ? » Je laissais un sourire jouer illuminer mon visage. Je n’avais aucun doute quant au fait que cela la mette mal à l’aise mais ce genre de jeu n’était pas méchant donc je me le permettais. Contrairement à beaucoup de femme, je pouvais m’imaginer que Shuri n’avait pas une notion de héro standard. Pour elle, je n’étais certainement pas ce grand héros de guerre. Non. Elle était née dans un pays de héros, de rois armés. À sa manière, son frère était un héros que je ne pouvais probablement jamais être. J’en avais bien conscience. Mais loin de moi l’idée d’avoir un complexe d’infériorité. Je n’en faisais que fit. « Je suppose que je trouverais autre chose. Enfin… Si vous acceptez de me revoir, princesse. » J’accentuais volontairement le mot princesse. Encore un jeu, certainement.
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