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Even your shadow leaves you when you're in darkness | Hydra's Heads
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Morgan Reed

Morgan Reed
Dieu
More about you : Even your shadow leaves you when you're in darkness | Hydra's Heads Giphy
Ceos, Eosphoros, Hesperos

Even your shadow leaves you when you're in darkness | Hydra's Heads Bzpe
Codename : Tenebris
Pouvoirs : Changement de forme et de plan. Télépathie et emprise. Hallucinations et cauchemars. Création de matière spectrale et contrôle des ténèbres.

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Emergence :
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Maitrise :
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Messages : 567
DCs : Amaury, Ryan, Hailey, Moran, Eames, Nathan, Terrence, Lena, Eden, Karsten & Adrian
Pseudo : Holmesienne

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Jeu 24 Mai - 21:05


Even your shadow leaves you when you're in darkness


I'm standing in the dark. I've been damaged from the start. You pushed me off between a rock and a hard place. You hoped you found what would slow me down. But you can keep your games at the arcade 'cause I won't be broken. It's nothing new to me, what you do to me. I've seen it all time and time again. I had to fall for me to find my head. I'm staying true to me, yeah, I know who to be.

Les ténèbres. L'obscurité. La pénombre. Voile sombre et opaque recouvrant l'atmosphère pesante et tendue qui crépitait alentour. La tension abrupte tiraillant ma peau déjà bien abîmée et marquée par l'horreur. Les poings qui se déversaient par vagues sur mon corps, échauffant mon épiderme. Les lames rougies caressant mes bras découverts. Les aiguilles traversant mes muscles, perçant mes veines, le liquide argenté s'y écoulant lentement. La douleur m'arrachant des plaintes étouffées, des grognements fébriles. Le goût du sang sur ma langue, embaumant contre mon palais. Une pellicule de sueur perlant à même mon épiderme, ce voile brumeux recouvrant mes iris devenus fades. L'écho se creusant sous mes côtes brisées, le vide m'empoignant avec ardeur, compressant mes poumons brûlants. Gorge asséchée, phalanges blanchies, paumes rougies. Esprit ébranlé, être brisé, âme à l'agonie. Mis à nu, soumis à la violence brute et authentique de mes bourreaux. Les liens enserrant mes poignets avec fermeté. Les bracelets métalliques rongeant ma peau à vif, rouvrant les cicatrices. Perçant l'épiderme fin et presque translucide. La pâleur des pigments m'arrachant une grimace tandis que je clignais faiblement des paupières. La lueur blafarde clignotant au plafond m'aveuglant subitement. Fermant brusquement les yeux en sifflant, tremblant entre les liens qui me maintenaient. Respiration erratique, souffle hachuré qui se perdait dans l'atmosphère à la stabilité précaire. Mes poumons me comprimant à chaque inspiration, se compressant douloureusement. L'amertume empoignant mes entrailles, enserrant ma gorge. Vague destructrice déferlant en la coquille ébréchée de mon être. Brûlant mes muscles. Gelant mes os. Une plainte s'échappant de mes lèvres, vibrant contre ma gorge. Langue lourde, épaules avachies, tête baissée. Horreur, douleur, terreur. Les plaies creusant ma peau me tiraillant encore. Le sang s'écoulant des fissures corporelles, glissant le long de mon épiderme. Fracturant mon esprit sous ces images qui m'arrachaient d'une torpeur bien trop poignante. La réalité se crashant à même mon être, rappel destructeur de ce qui m'avait été infligé. De ce que j'avais subi, en ces murs gris. En cette salle insalubre, terne, morose. Piégé ici, sans espoir d'en sortir. Et encore moins en vie.

Le silence régnant alentour était étouffant, assourdissant à mes tympans. Pesant lourdement sur mes épaules, crépitant contre ma peau bien trop pâle. Un sifflement aigu s'échappa de ma gorge tandis que je mordais l'intérieur de mes joues. Tentant de contenir les épanchements en déplaçant le tiraillement ailleurs. Serrant les dents, la mâchoire crispée, mes muscles se contractant et mon corps se tendant à mesure que les plaies se rouvraient. Me figeant à même l'instant présent lorsque la sensation m'empoignait trop fortement, fermement, brusquement. Serrant les poings, mes phalanges en devenant blanches, les ongles raclant contre les paumes. Le sang cognant à mes tempes, la rage pulsant bruyamment au creux de mes veines gonflées. Un goût amer sur la langue, tandis que je la passais sur mes lèvres craquelées. Un arôme salé picotant étrangement contre mes papilles. Respirant difficilement à cause de la compression. De ce poids au creux de ma cage thoracique qui  m'empoignait. M'enserrait jusqu'à la gorge, m'empêchant de déglutir. De recueillir cette salive salvatrice et apaisante pour calmer mes tourments. Bloquant ma respiration par la même occasion, alors que je ne pouvais que rester ainsi. Immobile, empreint d'immuabilité. L'impression d'exploser de l'intérieur à mesure que le temps s'étendait. Que l'horreur persistait et me tiraillait avec ardeur. M'approchant de cette limite que je frôlais depuis quelques jours. La touchant presque du bout des doigts. L'atteignant toujours un peu plus à chaque seconde qui passait. Seule issue possible qui s'offrait à présent devant moi. M'ouvrant ses bras glacés, m'offrant son étreinte salvatrice. Des murmures chuchotés à mes tympans, résonnant en un écho imperturbable à même mon crâne. Mon esprit embué s'y accrochant presque désespérément. Mon âme à l'agonie peignant l'ultime crépuscule, toile sans espoir d'une aube nouvelle. C'était mon déclin. C'était ma fin.

L'inconscient m'appelait incessamment, m'intimant de succomber. De sombrer pour de bon et d'en finir enfin. D'achever ce que ces tortionnaires avaient commencés. En m'amenant ici. Me piégeant salement en ces murs de béton. Un air austère se dégageant des lieux, une atmosphère étouffante qui me vrillait l'esprit. Abstrait déjà fracturé en une myriade de fragments. Décomposé, les tessons s'éparpillant à même le sol. À mes pieds nus qui éraflaient la texture abrupte du sol poussiéreux. Membres engourdis, muscles endoloris, je n'étais plus qu'un amas de chair tendu, crispé, brisé. Corps marqué par la torture, les cicatrices sculptées sur mon épiderme représentant les signatures des tortionnaires. De ces bourreaux qui avaient inscrits au fer rouge sur ma peau ces souvenirs bien trop vifs et poignants. Les insufflant à mon esprit déjà ébréché, fissuré. Fermant les yeux, je soufflais doucement. Lèvres entrouvertes, tremblantes à cause de la fatigue, du contre-coup. Le venin rongeant mes veines s'écoulant toujours sous ma peau. Pulsant ça et là, m'arrachant plusieurs grognements. Les grimaces étirant mes traits creusés à même mon visage tuméfié, gonflé, parsemé d'ecchymoses. Les hématomes se peignant sur mon corps, donnant un peu de couleur à ce tableau terne et presque sans vie. Presque sans énergie. Le courant sombre qui crépitait en mes entrailles et au creux de ma cage thoracique vrombissant dangereusement. C'est trop tard. Je soupirais, plissant plus brusquement mes paupières. Bien trop tard. Pinçant les lèvres, secoué par les tremblements, je me recroquevillais comme je le pouvais. M'effondrant sur moi-même, me calant autour de cette douce chaleur qui se déversait lentement en mes veines. Qui picotait l'épiderme en des frissons délictueux. La porte au loin s'ouvrit à la volée, les contours d'une dizaine de silhouettes se creusant dans la réalité. Les formes floues s'avançant vers moi, s'arrêtant à quelques pas sans que je ne puisse les voir. Aveuglé, déchu, inerte. Des voix résonnant, comme étouffées alentour, impossible à percevoir. Les chaînes éraflant ma peau, alors que ces mains me touchaient. Me souillaient, salissant ma coquille fendue. L'écho de leur cliquetis parvenant à peine à mes oreilles, tant l'énergie opaque grondait en mon être. En rythme avec cette colère qui me rongeait les entrailles, que cette haine qui m'enserrait la gorge. Rage qui pulsait au creux de mes tympans, bruit assourdissant. Magnétisé par l'essence sombre, transcendé par elle, je me laissais happer dans son halo. Éclat brillant faiblement dans la pénombre. Lumière blafarde dans ces ténèbres opaques qui m'entouraient. L'espoir. La survie. L'espérance.

Lâchant prise, atteignant cette zone au plus profond de mon être, guidant mon esprit esseulé vers la brèche, je sentais le temps se figer. S'arrêter tout autour, à mesure que je succombais à ces sensations destructrices. Ces émotions dévastatrices qui s'épanchaient abruptement en mon être, me transcendant brusquement. Frôlant le nuage opaque et sombre qui grondait, touchant du bout des doigts l'orage qui éclatait subitement. J'inspirais un bon coup, l'accalmie tremblait alentour, l'atmosphère crépitant contre ma peau. Retenant ma respiration, je rouvris enfin les paupières. Un voile noir, parsemé de fragments laiteux, recouvrit mes iris brillants. Et l'horreur se joua alors sous mes yeux. Le monstre s'éveillant en une impulsion, le diable se libérant de ses chaînes. Ce courant noir se déversant à même la toile de la réalité, tranchant les airs en s'abattant sur les contours des silhouettes. Compressant leurs os, empoignant leurs gorges, les étouffant. Leurs derniers souffles s'élevant dans l'atmosphère, brisant le silence tenace et la tension tangible. L'instant présent s'altérant à mesure que le temps reprenait son cours. Tout s'accélérait, prenait de l'ampleur, de l'envergure. Le voile opaque déchirant ces êtres à présent décomposés, calcinés, brûlés, décharnés. Une forme se tenant pourtant encore à quelques pas, maintenues par cette matière durcie et sombre. Mon regard accrochant ses iris voilés par la crainte qui l'empoignait. Il étouffait ses plaintes, me lançant des œillades apeurées, tandis que je plissais les paupières. Me concentrant vers lui, penchant la tête sur le côté. Une sensation d'engourdissement qui caressait mon esprit, tandis que des échos résonnaient contre les parois de mon crâne. Des hurlements, des cris lointain, alors qu'une voix plus vibrante s'élevait. Pitié. J'esquissais un sourire carnassier, le coin de mes lèvres s'étirant brusquement. Crève. Ses yeux s'écarquillèrent, et tandis que la sensation étrange se dissipait, son visage se tordait de douleur. Son corps tremblant furieusement au creux de cette poigne solide. Avant qu'il ne s'immobilise. Pour de bon. Pour toujours.

Une vague de ce courant sombre me frappa de plein fouet et je fermais les paupières, me penchant en arrière. Contre-coup de l'énergie ressentie, qui picotait contre ma peau. Tiraillant mon épiderme, tandis que je me sentais tomber à la renverse. Déphasé, déconnecté, déstructuré. Telle une brise caressant mon corps, sans que je ne puisse la percevoir. Ne ressentant plus rien du tout, pas même le poids de mon propre corps qui s'écrasait, qui s'échouait. Sentiment de malaise qui m'empoignait, tandis que les morsures des liens cessaient enfin de creuser ma peau. Dérapant soudainement, cognant contre la texture abrupte du sol. Roulant sur le béton sur une certaine distance, m'éraflant à même la surface. Grimaçant sous la douleur fulgurante qui me transperçait de toute part. Une plainte m'échappant, résonnant en un écho imperturbable alentour. Sifflant par emphase, serrant les poings, la mâchoire crispée. Je me redressais avec difficulté, rouvrant mes paupières bien trop lourdes. La fatigue s'emparant de mon corps engourdi, m'empêchant de réaliser ce qu'il venait de se passer. Le poison grignotant toujours mes entrailles, brûlant mes veines à chaque impulsion. Mon esprit embrouillé, totalement ramassé, n'arrivant plus à s'accrocher à la réalité. Ni à comprendre quoique ce soit. Glissant mes iris embués sur la porte de sortie, j'esquissais un pas en cette direction. M'élançant vers l'échappatoire, avant de me rétamer méchamment. Atterrissant juste à côté de ce corps sans vie, qui s'était écrasé au sol, juste au moment où la vague de pénombre s'était abattue sur moi. Mon souffle s'échappa d'entre mes lèvres lorsque j'accrochais son faciès dénué de couleurs. Plissant les paupières, fronçant les sourcils, mes iris se posant sur son holster où un flingue y était fourré. Je me redressais en grimaçant, étendant la main pour défaire la sécurité et récupérer l'arme. M'en emparant avec précaution, un poids rassurant au creux de ma paume. Mes genoux raclant sur le sol tandis que je me relevais avec difficulté, les jambes tremblantes. Ma respiration erratique m'arrachant une grimace, tandis que je me concentrais pour avancer vers la porte. M'élançant vers elle, guidé par ces impulsions qui se répercutaient en mon corps. Traînant ma carcasse pendant un temps qui semblait durer une éternité. Un boulet imaginaire, abstrait accroché à mes chevilles, me ralentissant. Ma vision se troublait, alors que j'arrivais à l'ouverture. Un vertige empoignant mon esprit, tandis que je me laissais aller contre la texture. Me maintenant au chambranle en sifflant, fermant les paupières. Mon sang pulsant en mes veines, cognant à mes tempes, déversant le poison plus furieusement. Des échos résonnant au loin, me tirant brusquement de ma transe destructrice. J'élevais la main, ma paume enserrant plus fermement l'arme contre ma peau. Mes iris enfiévrés par le venin accrochant le bout du couloir. La réalité se déformant, devenant plus terne, plus fade. Images floues, silhouettes embuées qui apparaissaient en mon champ de vision. Un pic de couleur, doré, et brun, éclatant sur le tableau noir et blanc. Les contours s'approchant, tandis qu'une douleur s'écrasa en mon crâne. Qu'un vertige s'épancha en mon esprit, empoignant mon être tout entier. Mon âme me filant entre les doigts. M'échouant contre les parois abruptes de mon propre corps. M'effondrant sur moi-même, succombant à la gravité. L'obscurité noircissant mon champ de vision. La pénombre voilant la toile de la réalité. Les ténèbres emportant ma conscience, tandis que je sombrais.
Ⓒayaraven
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Matthew Denvers

Matthew Denvers
Démon
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Codename : Nightmarish.
Pouvoirs : - Contrôle des rêves et cauchemars : Que ce soit sur Terre ou dans le Monde de Satan, Matthew est donc capable de s'accaparer les esprits des humains et de rendre leurs rêves les plus merveilleux comme leurs cauchemars les plus atroces. Il est l'ombre cauchemardesque qui mange les hommes sitôt qu'ils s'abandonnent dans les bras de Morphée. Il est celui qui s'accapare leurs rêves et leurs cauchemars, qui les module à son envie.

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-Manipulation de la douleur : La souffrance étant un processus complexe, Matthew peut également manipuler la douleur, en tant que telle, aussi bien mentale que physique. Il n'a pas besoin de toucher ses victimes pour leur insuffler des vagues de douleur, qui sont toutes soumises par la force même de son esprit. Il peut imposer de la souffrance à plus d'une personne à la fois, du fait de son statut de démon, mais la souffrance sera plus vive s'il se concentre sur une seule victime. Lui-même, dans le cas où il commandite un supplice, demeure invulnérable à la douleur, car dans ces moments-là, c'est comme s'il était dans un état proche de la transe, et insensible à ce qui l'entoure.

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- -Intemporalité : Enfin, par définition, le temps n'a pas d'emprise sur le Démon. Il ne vieillit pas, ni sur Terre, ni en Enfer.


Emergence :
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Maitrise :
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Messages : 450
DCs : Skye / Aelys / Kaine / Nikki / Aidan / Avery / Gwen / Klaus / Heather / Isaac / Luke / Haiden
Pseudo : Renescence

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Mar 17 Juil - 20:30


Even your shadow leaves you when you're in darkness
ft. Hydra's Head

Le verre jusque alors tenu avec amour, du moins envers le contenu, éclata dans la main de la tête qui se retourna en un mouvement vif. Peu concerné par les éclats tranchants qui se plantèrent aussi bien dans sa main que dans le sol de son bureau, le FOX numéro 5 d'Hydra plongea ses iris enflammées dans celles toutes aussi dangereuses de son bras-droit. « Que dis-tu ? » Un sifflement, mélange d'une surprise fort désagréable et d'une hantise à la limite de la rage accompagna cette unique phrase, qui fit subtilement frissonner Scylla. Forcée de répéter la mauvaise nouvelle du jour, elle grimaça. « Je dis qu'on t'a désobéit. » « Qui a osé ? » Ce ton, plus froid que la banquise, accentua le frisson qui sévissait déjà sur les épaules de la jeune femme. « Voyons Matt, tu le sais déjà. » Un silence accompagna ses dires, alors que Matthew lui montra son dos, pansant rapidement sa main. Bien sûr qu'il le savait déjà. Cet idiot, ce traître à son rang qui avait oublié où était sa place, s'était toujours montré zélé, et ce n'était pas la première fois que l'anglais avait dû le reprendre avant qu'il ne soit trop tard. Mais jusque alors, il avait toujours été fidèle. Obéissant à son boss, malgré ses moues parfois bien trop visibles au goût de Denvers. Il s'était toujours restreint à une certaine limite, jusque alors. Mais aujourd'hui, celle-ci avait été franchie. Et bien trop loin. « L'ignorant. A't-il seulement la moindre idée de ce qu'il vient de déclencher ? » A part la colère de Matthew ? Assez étrangement, Scylla pensait que oui. Elle avait même le sentiment que l'insubordiné savait exactement ce qu'il faisait en s'attaquant à une autre tête d'Hydra au nom du britannique, cherchant ainsi à le salir. De toute manière, la question était rhétorique. Denvers n'attendait pas la moindre réponse de la part de sa partenaire, alors qu'il enfilait déjà sa veste de costume d'un geste acéré. « Que vas-tu faire ? » Le brun lissait ses manches et son col, s'assurant que son costume lui sied sur mesure. « Hun. Remettre de l'ordre, cela va de soit. Il est temps que mon courroux se fasse entendre. »

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Dans les couloirs, jamais on n'avait vu un FOX marcher d'un air aussi pressé. Encore moins avec des traits aussi fermés dès lors qu'il s'agissait de Mr Denvers. Scylla sur ses talons, elle n'était nullement inquiétée de la tournure qu'allait très vite prendre les choses. Silencieuse, telle une ombre venimeuse, elle attendait que les ordres tombent. Pour qu'enfin, elle laisse éclater son talent si particulier. A son tour, de faire souffrir et de capturer. Un rictus carnassier se dessinant sur les lèvres de Matthew, voici qu'il se stoppait devant une porte fort familière. Chaque tête avait son bureau, et s'il était très rare pour l'anglais de se déplacer chez ceux de ses confrères, aujourd'hui était une exception qui le rendait presque heureux de devoir collaborer avec l'un des siens. Et pas n'importe qui. La dernière tête d'Hydra était tout aussi détestable que séduisante. Très vite, un étrange jeu du chat et de la souris avait débuté entre la blonde et le brun aux traits ravageurs. Qui était qui ? Il n'y avait jamais de réponse précise. Après tout, tous les deux étaient à l'affût du pouvoir. Ils étaient aussi bien rivaux que partenaires, paradis qu'enfer. Ils étaient tout et plus encore, réunis pour le meilleur et pour le pire. Avec Nitmæër à leurs côtés, ils formaient un trio inébranlable, tous trois lassés de la fausse puissance affichée par les FOX encore plus supérieurs à eux. A tout instant, les trois êtres pouvaient s'éliminer et grimper du galon. Mais s'ils ne s'étaient pas encore éclipsés mutuellement, c'était bien parce qu'ils avaient leur raison. « Qu'est-ce que tu attends de moi ? » Matthew lui adressa un regard en biais, arrêté devant la porte de Montgomery. « Trouve-le. » Un sourire, une flamme dansante dans le regard de Scylla, et ce fut tout. Elle avait déjà disparu, lancée à la trace de ce couard qui, ils le savaient tous deux, n'aurait certainement pas eu le courage de se salir les mains de lui-même. Si Morgan était détenu quelque part, lui, le traître, s'était sûrement déjà retranché avec sa troupe de bras-cassés. Croyant être prêt pour lancer la seconde étape de son plan tout sauf soigné.

Passant une main sur sa barbe si finement taillée, Matthew ne chercha pas à s'annoncer. Pressant la poignée, il apparu dans le bureau de Leigh, considérant très peu les affaires qu'elle pouvait, en ce moment même, traiter. « Je ne te dérange pas j'espère. » Comme si la question était sincère. « Toi et moi, on doit discuter affaires. Si tu veux bien virer tes minions, ce que j'ai à te dire devrait t'intéresser. » Evidemment que non, Leigh n'était pas inoccupée. Et donc, encore moins seule. Chaque tête avait son lot d'adulation, de personnes prêts à ramper à leurs pieds. Leigh, aussi incroyable que cela pouvait paraître, n'échappait pas à cette règle. L'anglais laissa la blonde finir ses petites tâches pressantes, et s'installa nonchalemment dans un de ces fauteuils fabuleusement rembourrés d'Hydra.  A peine avait-elle dégager ses sbires, qu'il se penchait en avant, le sourire inquisiteur, les traits cajôleurs. Une langue passa sur ses lèvres, les léchant avec intensité alors qu'il s'apprêtait à tout lui dévoiler. « Un ami commun a besoin de notre aide. » Il n'était ni ami, ni du genre à quémander de l'aide, le concerné. Mais ce n'était pas comme s'il avait le choix. « Figure-toi que notre très cher FOX numéro 4 du nom, serait bien en passe de mourir en l'instant. »  Un geste évasif, presque je m'en-foutiste de la main accompagna les paroles qui plombèrent la pièce d'un silence, quelques secondes durant. La colère qui avait prise Matthew par la gorge semblait s'être évanouie dans la nature, mais l'homme se contentait de la garder enfouie, en son for intérieur. Lui seul déciderait de la faire éclater quand le moment serait venu. Et Diable, celui-ci ne saurait jamais trop tarder. « Il s'avère que je suis involontairement lié à sa mort précoce. » poursuivit-il, sans l'ombre d'un remord. Il était plus dérangé par le fait que son nom soit impunément utilisé dans des actes non approuvés que par l'action en elle-même. Certes, Morgan n'était pas encore mort. Le bâtard avait plus d'un tour dans son sac, après tout. Mais s'ils ne se pressaient pas rapidement, un nombre incalculable de choses pourraient se passer.  « Mais avant que tu ne cherches à m'éliminer de l'équation aussi, dis-toi qu'il y a un enjeu plus important derrière cette sombre histoire. » Matthew se mordilla la lèvre inférieure, haussant ses sourcils d'une manière qui se voulait mystérieuse. Comme si Leigh était à la recherche d'un show en l'instant.  « Vois-tu, je n'ai jamais ordonné l'élimination de Morgan. Je ne dis pas que je n'y ai pas pensé, juste qu'en l'instant, elle ne me rapporterait rien. Sauf qu'un de mes hommes a pensé autrement. » Shakir. Tel était le nom de la brute au cerveau évidé. Un étrange rictus s'ébaucha sur le visage de Matthew, qui laissa apparaître, un instant seulement, la cruauté sur ses traits habituellement si raffinés. « Il pense se débarrasser de Morgan en mon nom. Mais nous savons tous deux que je ne suis pas assez bête pour procéder ainsi. » Arquant ses sourcils, le brun quitta brusquement son siège. « Il s'avère que certains cherchent à couper les têtes de notre Hydre, très chère Leigh. Il est de notre devoir d'agir. Accepterais-tu de danser avec moi dans les flammes de l'enfer ? » lança l'anglais, la main tendue envers la blonde, une moue malicieuse collée au visage. Les métaphores étaient coutumières avec cet homme si maniéré. Montgomery ne pouvait qu'y être habituée.

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Temps mort dans cette guerre interne, une bataille, différente mais tout aussi infernale, se préparait. Renseignés par Scylla, Matthew et Leigh n'avaient plus qu'à accélérer la cadence pour retrouver le repère de Shakir et ses amis. Le britannique n'avait qu'une hâte, tordre le cou, en personne, à cet homme qui avait bafoué son nom et sa réputation. Quand bien même les Quatrième et Sixième têtes étaient les seules à connaître le visage de ce fourbe. Des fourberies qui le feraient supplier son patron, à un moment ou à un autre. En la seconde, Denvers était fort heureux de se retrouver accompagner par la salvatrice blonde. Il était dans leur intérêt commun de venir à la rescousse de Morgan, et de déjouer cet infâme complot qui s'était dessiné sous leurs nez respectifs. Se rapprochant grandement de leur destination, la machoire de l'anglais se fit plus serrée. Si sa fidèle alliée de toujours avait trouvé, telle une chasseuse invertérée, la planque des arriérés, elle n'avait pu les attendre au pied levé. Shakir ayant choisi de mettre les voiles, comme s'il avait senti le danger arriver. Qu'à cela ne tienne, il n'échapperait pas à la femme fatale de Matthew, il n'y avait aucun doute là-dessus.

Quelques minutes, plus ou moins longues, s'écoulèrent encore, tendues entre les deux êtres en haut de l'échelle. On aurait pu se demander s'ils ne descendaient pas du ciel tellement ils en imposaient, que ce soit par leurs postures ou leurs traits si gracieux, malgré le feu rougoyant qui broyait en réalité, et ce perpétuellement, la pureté de leurs âmes.  Mais ils semblaient bien différents des simples hommes de cette Terre alors qu'enfin, leurs talons rencontraient la surface dure et salissante de cette cache qui se voulait idéale. Leurs pas se pressèrent quelque peu, leurs silhouettes se dégageant entre ces murs qu'ils se devaient de franchir. La poussière collant désagréable au costume parfaitement taillé du brun qui fronça des sourcils, agacé par ce fait des plus anodins. Et soudainement, l'homme arrêta sa marche. Sa tête suivant lentement la chute de celui qu'il pouvait aussi bien honnir qu'admirer, selon ses actions et ses obligations. Denvers pencha légèrement sa tête de côté, observant sans douceur aucune la lente descente aux enfers de celui qui était encore au-dessus de lui. A quelques mètres à peine, Leigh et lui-même pouvaient apercevoir les corps plombant le passage déjà fort semé d'embûches. Un sourire, mesquin, prit place et précéda un fin murmure : « Hinhin, voici qui est intéressant. » Un éclair, fugace, traversa ses yeux qui se posèrent brièvement sur l'arme tenue dans la paume de Morgan. Doudou adoré qui n'avait certainement pas aidé Nitmæër a commettre un massacre, un de plus. Se tournant vers la blonde à ses côtés, Matthew joua d'une innocence à peine faussée : « Vraiment, je me demande si le déplacement en valait la peine. Nous n'avons même pas eu le temps de participer au spectacle, quel désappointement. » Levant les yeux au ciel. « Je ne suggère pas qu'il faut le laisser-là, bien sûr que non... » Moqueur, comme toujours Matthew. Comment, devait-il s'abaisser à porter le torturé ?  
Ⓒayaraven
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Leigh Montgomery

Leigh Montgomery
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Mar 6 Nov - 20:01

   
   
Even your shadow leaves you when you're in darkness
CITATION LONGUE (+PETIT) ICI.
Un soupire se fit entendre, une main venant se poser sur son front. Une expression irritée son visage. On venait lui apprendre une chose qui la contrariait fortement, une chose qu’elle devait régler assez rapidement avant que cette maladie et ces pensées ne se propages au sein de l’organisation. Elle avait eu vent d’une personne qui avait contester leur autorité avec vigueur. Une autorité qu’il ne pouvait nullement être contesté. Elle pose sans aucune délicatesse le dossier sur son bureau, le fauteuil tourner vers son bras droit, jambes croisé. Elle vient pincer le haut de son nez “Tu en es sûre?” Elle l’entendit affirmer ce qu’il y avait dans ce dossier, alors qu’elle laisse tomber son bras sur l’accoudoir de son siège. Elle la regarde avec ses yeux électriques. Son adjoint etait sûr que la tête d’hydra allait rappeler à cette personne ce que cela impliquait de faire partie de cette organisation et qui avait l’autorité absolue dans ses murs.

La tête d’hydra regarda son bras droit dans les yeux, prête à lui dire ce qu’elle devait faire, ou dire à qui elle devait confier cette tache. Quand, soudain, une personne fis irruption dans son bureau. La froideur de ce regard soudain, se mélangeais à une expression agacée face à cet intrus qui venait de faire irruption, sans prendre la peine de prévenir. Mais cela ne l’étonnait guère. Après tout, cela était Matthew, elle ne s’attendait nullement à une autre attitude de sa part. Il lui demanda s’il ne la dérangeait pas, cela n’était que rhétorique la 5ème tête n’avait que faire de savoir s'il dérangeait ou non. Alors Leigh ne répondit pas à cette question, elle se contente juste de les regarder avec cette expression qu’il connaissait si bien. Il avait intérêt que tout ceci en vaille la peine.

Elle le quitta donc des yeux quelques instant, tournant la tête vers son bras droit.” Envoie Monsieur Wilson, s’occuper de ça” suivit d’un simple “ Maintenant laisses nous.” Les ordres ne furent pas discutés, d’ailleurs le ton que la jeune femme avait pris ne laissait nullement la possibilité de dire quoi que ce soit. Elle se retourner vers son collègue avec lenteur, s’en calant dans son fauteuil, restant bien droit, les jambes croisées. Laissant cette prestance qu’elle avait depuis toujours se faire ressentir. Elle ne lui disait toujours pas un mot, comme si cela n’avait pas d’importance de l’invité à poursuivre. Ce qui était le cas, qu’elle lui dise oui ou non, cet homme prendrait la parole. Aucune réaction à la mention de leur ami commun, même si leur relation avait toujours été étrange. Un mélange de rivalité et de quelque chose de beaucoup plus subtile, qu’aucun des deux n’arrivaient à décrire. Puis un subtil changement d’expression, mélangeait un air neutre à celui de la colère et une envie de tuer tout ce qui était en face d’elle en l’occurrence Matthew. “Comment?” le ton, l’attitude, tous chez la 6eme tête montrait que l’homme en face d’elle devait soigneusement choisir ces mots. Car bon nombre de personnes s’étaient retrouvé, tête contre le bureau sachant à peine parler, pendant que la jeune femme fit comprendre par ses paroles et ses actes qu’on la mettre en colère n’était nullement une bonne idée. Pourtant, alors, que l’ancien démon racontait son histoire, l’envie de le dépecer  vivant cette personne qui avait osé s'en prendre à l'un d'entre eux l’attisait de plus en plus. Le regarde de la blonde se transformait en un bleu glacial contrastant à merveille avec ce regard noir qu’elle affichait. Elle écoutait calmement la plaidoirie de la 5eme tête, alors qu’on pouvait presque entendre ses dents grincer sous le coup de la contraction de ses muscles. Elle avale une première fois sa salive, ne détournant guère son regard, transperçant Matthew. Alors que son esprit, lui, torturait déjà avec un amour infinie le fameux subalterne. Il finit sa petite histoire, elle ne dit pas un mot, laissant un silence pensant s’installer. Néanmoins, son regard ne l’a pas quitté une seule seconde, et ce, sans un clignement d’oeil. Elle vient dans un mouvement lent se mettre au fond de son siège, posant ses coudes sur ses jambes entremêlant doucement ses doigts qui viennent à peine se poser sur ses lèvres, fermant doucement les yeux alors qu’elle inspire profondément. La colère transpire de chaque pore de la 6ème tête. Elle se lève d’un mouvement lent, s’avançant vers la porte alors qu’un son glacial sortie enfin de sa bouche “Je te laisse te charger de ton subalterne.” Avançant sans prendre cette main tendu par le 5ème tête qui venait de l’invité au jugement de l’hydre.

__________________________________________

Une contradiction, un moment confus une peur enserrant son coeur - bien que cela fut étonnant- un mélange d’émotions qu’elle ne pouvait décrire. Voilà ce qu’elle ressentait, à la fois de l’agacement qu’une tête puisse se faire avoir de cette manière, une colère qu’on ose en toucher une, mais particulièrement à celle-là. Elle ne savait pas sur quel pied danser, ni pourquoi elle avait tant de contradiction en elle. Mais une chose était sur sa colère devait s’abattre sur quelqu’un, son envie de réduire en cendres quiconque trouverait son chemin devait subir les conséquences de l’acte d’un méprisable insecte. Et quant à celui-ci, elle allait l’écraser avec lenteur au point où il la supplierait d’abréger son agonie. Un grognement se fit, à la penser d’arriver trop tard, une boule se formant au creux de son estomac, une crainte qu’elle dissimulait sous cette colère qui l’enivrait. Leigh avance en compagnie de son acolyte. Ce qui avait provoquer cette situation, elle en avait que faire, elle était tels qu’elle était. Le fait était que Morgan, bien qu’étant un être agaçant, était à l’heure actuelle dans un état qu’elle ne voulait nullement imaginer. Pour cause, à chaque fois qu’elle y pensait, cela était comme une explosion nucléaire voulant s’échapper de son corps entier pour ne laisser aucune survivant. Une impression de déjà vue, peut être pas, mais elle avait cette impression d’un sentiment similaire vécu par le passé. Quand? Elle ne le sait pas et elle ne s’attarda pas sur cet élément.

Elle garde la tête haut, marchant avec toutes cette prestance que sa position l’imposait, mais se fichant de la poussière qui venait souiller ses vêtements. Le regard droit devant elle, son esprit concentré sur son objectif. Leigh Montgomery avançait dans ces couloirs avec son compagnon de fortune. Quant enfin, ils arrivèrent à leur destination, le regard froid sans expression, le visage impassible, elle regarde le spectacle improbable qui se déroule sous ses yeux. Cette personne qu’elle connaissait depuis bien des années était dans un état lamentable, réduisant tout ce charisme qui auparavant était le sien à néant. Spectacle déplorable, faisant gronder en elle les flammes de l’enfer, tambourinant aux portes pour qu’elle lâche toute sa fureur Alors qu’un autre personne dans sa tête se délectait de cette vision qu’elle ne manquerait pas de rappeler au premier concerner. Le voix de la 5eme tête vient perturber cette guerre intérieure, alors qu’une question, qui n’en était pas vraiment une, se pose. Le regarde noire, emplie de haine elle s’approche de son amie ou ennemie, il y avait des jours ou elle ne savait plus trop. Lui parlant d’une vois à la fois douce et froid, sa main venant caresser la jouer de la 4eme tête.”Regarde ce qu’ils t’on fait.”. Une impression d’un sentiment fraternelle, une âme meurtrit face à cette scène, se mêlant aux intonations. Puis elle se détourna de lui, laissant sa voix aussi froid que l’antarctique s’échapper par un simple “Détâchons-le” s’adressant au Matthew sur un ton sec et qui laissait entendre qu’elle n’attendrait pas une minute de plus pour déchaîner l’apocalypse qui lui murmurait à l’oreille.   
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Eternity

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Mer 14 Nov - 15:30
Vous êtes dans un lieu publique. Un résistant est repéré dans le secteur. Les rues sont fermés. Vous êtes dans l'impossibilité d'avancer, c'est la panique. (15 points)


(Oh la bâtarde d'admin !)
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Morgan Reed

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Mer 30 Jan - 23:01


Even your shadow leaves you when you're in darkness


I'm standing in the dark. I've been damaged from the start. You pushed me off between a rock and a hard place. You hoped you found what would slow me down. But you can keep your games at the arcade 'cause I won't be broken. It's nothing new to me, what you do to me. I've seen it all time and time again. I had to fall for me to find my head. I'm staying true to me, yeah, I know who to be.

Des éclats colorés, des images parsemant ma conscience, bien qu'elles s'estompaient. Des voix insufflées, des murmures essoufflés, caressant mes tympans assourdis. Des contacts, fugaces touchers dont la précarité n'a jamais été autant persistante. Tous ces sens, oubliés par les songes qui m'emportaient. Et l'absolu néant qui m'entourait. Enseveli par cette inconscience adoucie, je ne percevais plus aucun des stimulii. Bercé par cette absence de sensations et d'émotions, je ne pouvais que m'y complaire. Y rester n'était qu'une trop belle illusion que je contemplais depuis l'abîme. Un mirage, parmi tant d'autres, qui ne duraient jamais bien longtemps. Et cette fois encore, j'en fus tiré, de cette léthargie accueillie, pour retrouver la brusque réalité. Clignant des paupières à plusieurs reprises, mon regard troublé s'attardant sur le décor alentour. Je n'étais plus dans ce taudis qui m'avait servi de cellule improvisée. A présent s'étendaient les paysages extérieurs, autour de ce bâtiment ne m'ayant que trop torturé. Le vent s'élevait, caressant doucement les plaies et hématomes sur mes joues échauffées. J'inspirais silencieusement, fermant les yeux. Appréciant à nouveau ce subtil contact contre ma peau. Un délicat toucher, bien plus apprécié que les poings resserrés de ces connards m'ayant touchés. Je grognais doucement, rouvrant les yeux, sous le coup de la frustration et de la rage mélangées. Des ombres se mouvaient et je les percevais du coin de l’œil, tournant la tête en leur direction. Plissant les paupières, fronçant les sourcils, grognant à nouveau lorsque le mouvement tirailla ma nuque endolorie. Leigh et Matthew, tous deux présents, semblant se concerter sur un sujet intéressant. Mais que je ne pouvais percevoir depuis ma position. Je mis du temps à réaliser, que ces deux là se trouvaient bien ici, en ces lieux désolés. Et qu'ils n'avaient pas envoyés leurs sbires faire le sale boulot à leur place. Étrange réalité que voilà, et pourtant, j'en découvrais encore bien plus qu'auparavant. Un écho résonnait au loin, les sirènes distinctes d'une patrouille. Et des bribes de conversations, encore plus lointaines, d'une foule paniquée. Manquait plus que ça. Putain.

J'entrouvris les lèvres, ma langue passant sur la texture craquelée et fendue. Un tiraillement m'arracha un nouveau grognement et je le réprimais comme je le pus, malgré la douleur encore lancinante. Tentant de me relever, pourtant dans l'incapacité de bouger. Je ne fis qu'étirer plus à même mes muscles crispés et douloureux. Une plainte plus ferme m'échappa, alors que j'essayais tout de même de me redresser, au moins. Dos contre le mur, afin d'y prendre appui. Et une respiration hachurée, pour ne pas brusquer le corps meurtri habité. Ces bruits à peine étouffé, attirant finalement l'attention de mes deux camarades d'infortunes. Leurs visages tournés en ma direction, je me permis d'enfin leur adresser la parole. Qu'est-ce que vous foutez là, vous deux ?! Hng... Une plaie qui tirait bien trop fort sur la corde de la douleur. La souffrance transparaissant dans ces geignements contenus mais incontrôlés. Encore une fois, ridiculisé par la vie, et par les répercussions d'un corps marqué et torturé. Je les entendais s'approcher, avant de finalement s'exprimer. Taillant des piques sur mesures, et les balançant où il fallait. Jetant du sel imagé sur ces plaies bien réelles. Et parmi cette cacophonie contre laquelle je ne pouvais que lever les yeux au ciel, j'entendis enfin la raison de toute cette agitation. Les rues étaient bloquées, à cause d'une présence indésirée. Un résistant, repéré dans ce secteur d'habitude peu fréquenté. Quelle ironie.

Je soupirais bruyamment, une main posée sur une plaie au niveau de la hanche. L'autre, cherchant à tâtons où je pouvais avoir bien foutu le flingue récupéré auparavant. Mais je n'avais rien d'autre sur moi que mes vêtements déchirés et salis. Ainsi que ces égratignures, ces plaies, ces ecchymoses et ces creux qui décoraient ma peau écorchée. Chaque mouvement semblait n'être qu'une autre torture, languissante et poignante. Tel un écho de ces acharnements que j'avais essuyés durant les quelques jours précédents. J'allais à nouveau grimacer lorsqu'un poids conséquent s'écrasa contre mes cuisses. Mes iris s'ancrant sur les contours de ce flingue que j'avais pris à cet homme décimé, qui n'en avait plus aucune utilité. Je n'avais pu voir lequel des deux me l'avait refourgué, mais un souffle appréciateur glissait sur mes lèvres, en remerciement. Ma main libre l'agrippa fermement, alors que je vérifiais le chargeur, et le canon. Retirant le cran de sûreté. Faisant glisser la première balle dans la chambre en un geste précis et maîtrisé. Je soupirais doucement, retrouvant enfin mes repères. Regagnant un semblant de contenance, avec ce poids réconfortant en ma paume tiraillée. Vous avez un plan pour nous tirer de cet enfer, j'espère. Prenant sur moi, je commençais à rabattre mes jambes vers mon torse, inspirant bruyamment. Expirant longuement, plusieurs fois, m'armant de cette force que je ne possédais qu'à peine. Dont je ne disposais plus, après cette agonie incessante. Les tourments m'empoignant encore l'âme, bien que je les chassais de mon esprit en l'instant présent. Me concentrant sur la tâche a effectuer. M'appuyant contre le mur, je me relevais enfin, bien qu'avec quelque difficulté. Grognant en même temps que je m'élevais, sentant la douleur me parcourir et les tiraillements me transcender. Réprimant les plaintes comme je le pouvais, malgré ma respiration erratique, du fait de mes côtes qui me comprimaient. Mes épaules et le haut de mon dos cognaient contre la texture abrupte durant mon ascension. Dérangeante sensation, tandis qu'un vertige me prenait également. Je ne m'arrêtais pourtant aucunement et grimaçais tout du long. Et enfin, je parvins à rester debout sans flancher. Bien qu'encore accolé à cette surface m'ayant bien aidé. Je reprenais lentement une respiration bien plus adaptée, et me tournais finalement vers mes deux compères infortunés. Un éclat fervent teintant mes iris brillants. De la détermination, estompée sous la rage qui m'empoignait subitement. Hors de question que je reste une seconde de plus ici. Et avec cela, je m'élançais en avant. Titubant quelques instants, mais gardant tout de même un équilibre précaire. Me retenant en m'accrochant à la réalité imprégnée alentour, tentant de ne plus sombrer. Malgré mon esprit en pleine dérive, je parvenais à maintenir un espoir dérangé. Une promesse de tourments à infliger à ces ennemis qui avaient voulu m'éliminer. Pour le meilleur, comme pour le pire. Même si en ce moment présent, il n'y avait plus qu'à fuir. A s'enfuir. Et à voir le reste, par après.

Ⓒayaraven
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