✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Mer 30 Mai - 13:40
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Mer 30 Mai - 16:18
« BON MAINTENANT ÇA SUFFIT OU JE DEMANDE À DULLAHAN DE VENIR VOUS CHERCHER. »
Le silence et le calme s’installe enfin. Voilà dix minutes que mes deux filles se disputent pour une connerie. Je prends une profonde inspiration et souffle pour me calmer. J’avais géré des soldats et mon frère cadet, mais alors mes deux filles … Elles sont des tornades. Heureusement que les menaces basées sur le folklore Irlandais marchent pour les calmer. Il faudra que je remercie Mam pour ses histoires. Faolan leva un sourcil et sourit avant de soulever dans ses bras Lonàn, le petit dernier, que je tenais encore. Je me laisse tomber sur un fauteuil et regarde mes filles s’habiller en vitesse. Je déteste devoir les menacer comme ça, surtout de bon matin, mais leur cris sont ... Ce qu’ils sont. Et je n’ai pas envie d’avoir des acouphènes de bon matin. Je suis sous pression à cause des derniers événements, ces malades brutaux avec sauts d’humeur et fringales … Faolan lui aussi doit gérer ça, il est médecin alors …
Finalement tout le monde monte dans la voiture et Faolan m’embrasse en disant qu’il s’occupe d’aller chercher les filles et Lonàn à la nourrice ce soir. Le matin c’est moi, le soir c’est lui. Dans la voiture tout est calme et je peux souffler, derrière mes filles discutent en irlandais. Je me note de faire attention, nous sommes tous irlandais à la maison : nous usons plus volontairement de notre langue natale que de l’anglais, il ne faudrait pas que les filles perdent leur anglais, pourtant je les laisse parler tranquillement, je dépose le petit à la nounou et les grandes à l’école. Heureusement que je ne travaille pas trop loin !
Je me gare et mon premier réflexe alors que j’avance dans les couloirs calmes du SHIELD c’est de me diriger à la salle de sport en envoyant un message à Aindreas pour savoir à quelle heure il arrive et lui dire où je suis. Je me change en regardant mon nouvel uniforme, j’ai l’impression d’être de retour à l’armée, mais pour l’instant j’enfile mon haut de sport un débardeur moulant qui dégage mes bras et un jogging tout aussi collant à la peau et qui s’arrête aux genoux et ma paire de basket. Quoi que je fasse on verra certaines de mes cicatrices et ce n’est pas quelque chose dont j’ai honte. J’assume ce que j’ai sur le corps, c’est ainsi. Il n’y avait personne dans la salle et je me mis à faire mes exercices.
Plongée dans mes pensées, je n’entends pas Clinton rentrer dans la salle, mais je l’entends me saluer. Je me redresse souplement et marche un instant sur mes mains avant de poser mes pieds au sol en faisant craquer mon dos. Je sais que je peux mettre les gens mal à l’aise, et je crois que c’est parfois le cas de Clinton, pourtant on s’est toujours bien entendu. Je lui souris.
« Salut Clinton ! Et oui ! Les petits étaient infernales ce matin et puis tu sais, si je ne fais pas au moins deux heures de sport par jour je suis infernale ! Comment vas tu ? »
Je note qu’une fois encore il détourne le regard. Il ne supporte pas la vision de mes cicatrices. Dommage pour lui, j’en avais jusque sur les mains et seul mon visage est épargné des stigmates de la guerre. C’est ainsi. Je suis tout de même soulagé que Clinton ne prenne pas ombrage de mon avancement, il l’aurait mérité aussi, mais on m’a jugé plus apte. Je fais craquer mes articulations délicatement.
« C’est un sacré merdier qu’on a gérer … Et la pression ambiante n’arrange rien … »
Et la Garde Rouge n’arrange pas la situation. Si je pouvais à tous leur arracher les yeux, je le ferais volontiers, mais je ne peux pas. Je fronce les sourcils en tirant sur mon bras, je pense à la quantité de travail qui nous attends déjà de bon matin. Ça promet …
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Lun 10 Déc - 19:43
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Mar 11 Déc - 10:30
« Ahahah ! Oui c’est du sport ! Heureusement on est deux à gérer les trois. »
Je m’étire longuement en faisant craquer mes os un à un et en dernier à nouveau ma nuque. Je continue mes exercices tout en discutant avec Clint. Je finis par m’arrêter un peu avant d’attraper des gants de boxe et m’approcher du punching-ball le plus proche. Je commence à taper dedans en enchaînant des combinaisons rapides, pieds ou poings. Ça me fait du bien, ça vide un peu mon énergie et mes sentiments. Je passe mes nerfs dessus, ça vaut mieux que ce soit ça qu’un de mes employés ou de mes frères. Je donne un violent coup de genoux dans le tas de mousse et hausse les épaules.
« J’en sais rien. J’ai toujours été comme ça, demande à Andreas ! Peut-être l’habitude de l’armée ? La routine effectivement… »
Comme moi en sommes. La routine. Ma routine est parfois chamboulée par mes petits, mais en même temps… Ce n’est pas toujours le cas. Cette sale ambiance au travail m’énerve beaucoup et mon énergie étant lié à ce que je ressens, ce n’est pas toujours évident de rester tranquillement derrière un bureau. Surtout quand je sais que mes hommes sont sur le terrain… Je ne supporte pas en plus la garde rouge, qu’on m’oblige à travailler avec eux me rend dingue. Plus que je ne le suis déjà. Je me renseigne un peu sur Clint, savoir ce que lui il en pense. Et visiblement… Pour lui c’est la même. Visiblement, c’est pareil de son côté. Je soupire et donne un coup de pied dans le punching-ball avant de soupirer.
« Je ne supporte pas la garde rouge… Et quand je vois la manière dont ça se passe sur le terrain entre mes hommes et les leurs… Je me dis qu’heureusement je ne suis pas sur le terrain, y en aurait quelques-uns qui auraient finit assommés et attachés dans un coin. »
Je vais finir par vraiment me faire mettre à pied si je fais ça. Et c’est hors de question, j’aime trop mon boulot. Je regarde Clint un petit instant sans rien dire avant de croiser les bras sur ma poitrine . Il y a un petit malaise, léger entre nous. Et j’aimerais le dissiper rapidement.
« Clint, est-ce qu’il y a un problème avec moi ? Est-ce que j’ai dis, fait quelque chose ? J’ai l’impression que tu n’es pas à l’aise avec moi. Et j’aimerais dissiper tout malentendu. »
La bonne ambiance et camaraderie est essentiel. Hors de question que je laisse ce malaise flotter entre nous. Autant poser carrément à l’oral ce qu’il ne va pas et comme ça tout va bien. Je suis franche et je n’aime pas ne pas savoir ce qu’il ne va pas avec les autres. Si j’ai dit ou fait quelque chose qui l’a blessé je dois savoir pour m’excuser et ne plus refaire, j’aime bien Clinton et je n’aime pas le savoir malaise par ma présence.
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Ven 18 Jan - 23:35
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Sam 19 Jan - 14:55
« Non des histoires de Banshee ou de Dullahan. Ça marche beaucoup mieux ! »
Quoi ? Je sais que c’est mal de terroriser les enfants ! Mais sinon elles ne peuvent pas se calmer ! Il faut bien que j’utilise des méthodes alternatives pour ne pas les ligoter à une chaise ! On fait ce qu’on pouvait pour bien élever ses enfants. Heureusement, le petit dernier était le plus calme et c’était hors de question que j’ai d’autres enfants. Trois c’est assez ! Je préfère me concentrer sur mon sport pour éviter la moindre blessure. Je pense à la garde rouge et Clint me répond. Je secoue la tête pour chasser mes cheveux en remontant ma garde.
« C’est des humains, tout simplement. Y a des bons, et y a des mauvais. Comme partout. Tiens, ça se trouve pour certains d’ici je suis qu’une connasse suceuse de boules ! Qui sait ! »
Je me marre avant de distribuer quelques coups à nouveau dans la mousse. Ça fait du bien de taper sur quelque chose. Vaut mieux que cela soit qu’un être humain : Aindreas en fait très souvent les frais. Enfin, lui ou d’autres agent avec qui je m’entraîne. Mais pour l’instant c’est Clint qui m’intéresse. Et sa tension quand il me regarde. Si bien que je finis par lui poser la question : et sa réponse me laisse… perplexe. L’accident… Euh……… J’ai dû louper un bout là. Je fronce légèrement les sourcils. Syndrome du stress post-traumatique ? Je vois que ça. Ce qu’il a gagné sur le terrain…
« Syndrome du stress post-traumatique ? T’inquiète de mon côté ça m’arrive aussi. Et… ce que tu as gagné sur le terrain ? Les cicatrices ? »
C’est vrai qu’avec moi il est servi au niveau des cicatrices. Moi, j’ai appris à vivre avec, j’en suis fière parce que quelque part j’ai défendue des gens innocents et c’est pour ça que j’ai des marques sur le corps. Donc en soit j’ai appris à vivre avec. De toute façon : elles sont là maintenant, je ne peux plus ne pas les avoir, je les accepte telles qu’elles sont et c’est comme ça. Mais, je comprends que ça peut choquer des gens.
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Mer 20 Fév - 12:00
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Mer 20 Fév - 14:48
Je ne pus m’empêcher de rire à la mimique de mon ami et secouai la tête. Oui… j’étais horrible… Mais il ne fallait pas me pousser à bout aussi ! C’était en partie de leur faute ! Je souris à sa remarque et secouais la tête amusée.
« Hey ! Je n’utilise cette technique que lorsqu’elles sont horribles. Puis… Elles ne sont jamais venues réclamer des câlins ou dormir dans notre lit. Je me suis assurée qu’elles aient des énormes peluches pour les rassurer. Mais c’est plus moi qui me déplace ou mon mari qu’elles qui viennent. »
Oui elles avaient encore un babyphone dans leur chambre. C’était mon côté maman poule je voulais tout savoir pour les protéger… J’avais trop peur qu’il leur arrive quelque chose… Je mourrais d’envie de faire un grand lit de l’amour souvent… Mais j’avais trop besoin de dormir seule avec mon compagnon pour le faire. Nichée contre lui je n’avais pas besoin de trois boules d’énergie qui nous empêchaient de dormir en grognant et en s’agitant.
Je souris vaguement rassurée parce que qu’il disait. Peut-être que lui ne le disait pas, mais sans aucun doute d’autres le pensaient et le disaient. Mais honnêtement ça me passait au-dessus de la tête, je n’avais pas besoin de ça à penser ou autre. Je préférais m’occuper de la vie de mes hommes et de mes amis que de ces gens-là. C’était bien mieux pour tous. J’observais avec attention l’homme et haussais les épaules avant de frapper à nouveau.
« Si tu le dis. De toute façon hésite pas à m’en parler. »
Un peu plus de souvenirs traumatiques ou un peu moins, c’était du pareil au même avec moi. Je continue de frapper un peu avant d’essuyer la sueur qui me coulait dans les yeux. Je passais une main dans mes cheveux avant de secouer la tête et me mettre à étirer mes muscles.
« Bon, c’est pas tout ça mais ça va être l’heure de reprendre le boulot, pas vrai ? »
je lui fis un sourire en coin.
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Lun 3 Juin - 14:32
FIN DU RP
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