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Jeu 14 Juin - 22:39

don't turn away now

Scott & Jean


Elle ne savait pas réellement ce qu’elle était partie faire. Enfin si, elle cherchait sa cousine qui avait disparu. Mais elle n’avait rien trouvé. Aucune piste qui la ferait remonter jusqu’à Rachel. La jeune femme était tombé sur des endroits qui lui semblaient étrangement familiers mais il lui fut impossible de retrouver à quel moment de sa vie cela aurait pu s'apparenter. Depuis toujours, elle avait vécu sur l’île. C’était la première fois de sa vie qu’elle quittait Genosha, alors comment cela aurait pu lui être familier ? Ca n’avait aucun sens. Poussée par une intuition étrange, elle avait décidé de rentrer. Jean avait pris le chemin du retour sans vraiment savoir ce qu’elle ferait une fois revenue. Ororo et Raven étaient toujours recherchées par la Garde rouge et le Shield. Jake était avec elles. Gamora n’avait toujours pas donné signe de vie depuis des mois. Sans appartement, il ne restait qu’une personne chez qui elle se sentirait en sécurité. La rousse pouvait faire confiance à Elijah, même s’il était encore chez ceux qu’elle pouvait considérer comme des ennemis et non plus une famille.

Cela faisait quelques jours à peine qu’elle était de retour et pourtant elle voyait la différence. Les gens étaient différents, comme méfiant, inquiet. Toute la ville semblait être sur les nerfs et le moindre bruit suspect en faisait sursauter plus d’un. Elle comprit. Jean se méfiait des agents qui avaient un jour été ses collègues. Particulièrement ceux présents lors du festival. Ceux-là auraient très bien pu la voir faire voler l’agent O’hara même s’il n'était pas sa cible véritable. Comme quoi, ses capacités hors normes étaient quelque peu.. capricieuses. Jean marchait dans la rue et ses yeux se posaient un peu partout. Elle scrutait la moindre anomalie qui aurait pu la mettre en alerte. Elle passa devant un abri de bus avec l’une des vitres explosée et les autres recouvertes de tags pro-émergés. Elle avait suivi sur les réseaux sociaux les nombreuses manifestations qui s'étaient déroulées ici. Certaines avaient eueut lieu pacifiquement et d’autres avaient carrément viré à l'affrontement, que ça soit entre pro et anti-émergé ou contre les forces de l’ordre directement. Le bilan de tout ça n’était pas très glorieux.

Les mains dans les poches, elle poursuivit son chemin. La capuche de son sweat était rabattue sur sa tête mais ce n’était pas un déguisement très efficace, elle le savait. Mais au moins, vêtue de la sorte elle pourrait passer un peu plus facilement dans la foule et surtout cacher sa chevelure de feu. Elle se pensait plutôt bien à l’abri lorsqu’au détour d’une rue, elle vit deux gardes et quelques civils regroupés sur le bord de la route. Son coeur s’arrêta de battre immédiatement et elle frémit de cette rencontre hasardeuse. Par réflexe, elle détourna rapidement la tête en tirant légèrement sur le haut de sa capuche. L’envie de changer de trottoir était plus que tentante mais elle se retient d’agir de la sorte. Elle voulait juste s’éloigner d’eux. Respirant profondément, elle doubla le plus calmement possible le petit groupe. Une fois derrière elle, Jean se sentit légèrement plus en sécurité mais le ton grimpa entre les individus. Lentement, elle s’approcha d’une des vitrines pour faire mine de s'intéresser aux articles qui y étaient présentés. Ses prunelles dérivent rapidement vers l’agitation. Elle n’est d’ailleurs pas la seule à observer la scène. Tous font pourtant la même chose : ils s’éloignent sans faire de vagues. Elle reconnut immédiatement l’un de ses anciens collègues et pas l’un des plus sympas, forcément. L’autre lui était totalement inconnu.

Elle devait s’en aller. Elle ne devait pas prendre le risque de les provoquer et de finir dans les prisons du QG. C’était ce qu’il y avait de mieux à faire. La jeune femme qui se faisait contrôler se mis à les supplier. Jean pinça les lèvres en se détournant. Elle respira un grand coup, elle devait partir. Maintenant. Il y avait tellement plus à faire pour eux. Elle avait tellement plus à leur apporter en étant dehors qu’au sein de 4 murs dans un sous-sol. Les bras le long du corps, elle serra les poings. Elle fit un pas, s’éloignant du groupe. C’était la bonne décision. Sauf qu’un hurlement retentit derrière et qu’elle fit volte-face. L’un des gardes avaient sorti sa matraque tandis que l’autre avait attrapé violemment la femme par le bras. Il y eut des protestations et le bras armé du garde se leva prêt à s’abattre sur sa victime. — Lâche ce bras Parkson !. Plusieurs regards se posèrent instantanément sur elle. Elle se mordit immédiatement les lèvres. C’était sorti tout seul, elle ne pouvait pas laisser passer ça. Parkson parut surpris mais se reprit rapidement, un air moqueur sur le visage. — Tiens donc, mais on dirait l’agent Grey ? demanda-t-il ironiquement. Et dans sa bouche, son nom était sorti presque comme une insulte. Elle fit un pas de plus vers eux, le regard dur. En la voyant faire, il ajouta : — Ce qui se passe ici, c’est plus tes affaires. Alors ne te mêles pas de ça.
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Sam 16 Juin - 16:22
don't turn away now
Jean & Scott
••••

« Je vais chercher les documents à la mairie » lançais-je à mon père, fermant la porte derrière moi. Je quittais la boutique que mon père avait fondé de ses mains avec son frère pour aller chercher des papiers qui lui permettraient de continuer sur cette lancée. Je ne passais peut-être pas assez souvent à la boutique pour aider ma famille mais, honnêtement, je faisais de mon mieux. Mon rythme était assez chargé, mes cours dispensés à l’Institue Xavier étaient importants pour moi, je ne pouvais me satisfaire du simple fait d’être présent. Il fallait que je les prépare et les rende les plus intéressant possible pour mes élèves. Ce n’était pas facile mais ça me tenait à cœur. Je n’aurais jamais cru devenir enseignant. Comme quoi. J’avais cependant annoncé au professeur Xavier que je ne serais pas là de la journée pour m’occuper de ma famille et de l’affaire familiale. C’était, sous tout point, aussi important que le reste pour moi. J’avançais donc lentement en direction de la mairie de Fenyck pour y récupérer les documents pour le magasin. Nous faisions des évènements de temps en temps et il fallait faire des demandes en mairie pour qu’elles soient validées. Je m’occupais souvent de la partie administrative parce que j’aimais le faire tout simplement, j’aimais m’occuper des choses, dans l’ombre. Je n’étais pas forcément le meilleur des vendeurs mais je savais faire tout cela. Je savais créer des stratégies de vente, créer les conditions pour que chacun puisse être le meilleur dans ce qu’il fait. Je trouvais d’ailleurs cela aussi satisfaisant que de vendre. Tout le monde ne partageait peut-être pas mon avis, bien sûr mais pour moi, c’était primordial.

Les rues étaient calmes, comme elles pourraient l’être. Je ne faisais pas particulièrement attention. Je comptais juste aller à la mairie le plus rapidement possible pour pouvoir revenir aussi vite que j’étais parti. Les rues n’étaient pas toujours sûres. Les rafles étaient de plus en plus fréquentes et je préférais éviter d’assister à l’une d’entre elles. J’avais d’autres choses à faire que de voir ça. C’était suffisamment horrifiant comme ça. Je n’avais pas envie d’assister à l’une d’entre elle. Savoir qu’elles existaient, c’était déjà trop. Je rencontrais des visages familiers sur al route. J’avais passé mon enfance ici, évidemment que je connaissais du monde. Et même si mon père nous interdisait catégoriquement de trainer à la boutique lorsque nous étions trop petits pour nous retrouver proche d’armes à feu, nous n’étions toujours pas loin. Voir notre père travailler était une chose que nous apprécions trop. J’étais le premier à avoir rejoint la boutique, lorsque j’avais 18 ans. Ce fut une expérience tellement importante. Dans notre famille, travailler à la boutique, c’était le signe que nous n’étions plus un enfant mais un adulte. Une étape plus qu’importante dans la vie d’un homme. Éventuellement, je commençais à voir des gens que je ne connaissais pas mais qui semblaient tous se diriger dans la même direction. Comme si quelque chose les attirait. Et il ne me fallu pas très longtemps pour comprendre de quoi il s’agissait. Ce genre d’évènements, nous les connaissions tous maintenant. Je savais que ça arrivait, je savais que c’était dangereux et je voulais plutôt m’en éloigner. Mais c’était sur ma route, je ne pouvais pas faire autrement. Alors j’avançais, je baissais la tête en faisant attention de ne pas trop regarder devant moi. Je fais l’autruche, oui. Ce n’était pas bien, mais je ne pouvais m’en empêcher. Je n’avais pas envie de voir ce qui se passait, je n’avais pas envie de me dire « il faut intervenir » alors que j’en étais bien incapable. Je n’étais qu’un professeur, rien de plus.

Ce n’est qu’en passant à côté que je m’arrêtais sur place, freezant comme si j’avais vu un fantôme. Ou, plutôt, entendu un fantôme. Je levais lentement la tête, tournait mon visage en direction de la scène. Je ne voyais pas très bien encore mais je savais ce que j’avais entendu, je ne pouvais pas me tromper. Ce cri, je le reconnaîtrais facilement. Cette voix, je la connaissais. M’approchant, lentement, je reconnaissais enfin le visage que j’étais persuadé d’avoir entendu. Il s’agissait d’une de mes élèves. Une de mes plus précieuses élèves, douées, intelligentes, tout ce qui portait à croire qu’elle irait loin dans la vie. Et gentille qui plus est, du genre qui ne ferait pas de mal à une mouche. Et c’est ainsi que je la voyais, ici, trainée dans la boue, humiliée en public, pour quelque chose dont elle n’avait jamais été jugée. Et oui, j’aurais pu ne rien faire, j’aurais du ne rien faire, mais je ne pouvais pas rien faire. Peut-être que ce n’était pas la bonne raison pour agir car pourquoi agir pour elle, parce que je la connais, et pas les autres alors qu’objectivement, ils n’ont rien demandé de plus. Mais voilà, là, j’agissais. Arrivé suffisamment prêt, je voyais que quelqu’un était déjà intervenu. Une femme, d’environ mon âge, rousse, et que j’avais déjà vu mais dont je n’arrivais pas à remettre le nom. Elle était intervenue pour une jeune femme qu’elle ne connaissait probablement pas. Elle avait eu le cran. Le cran que je n’avais jamais eu avant. Sans réfléchir, voyant que la situation s’envenimait, je passais ma main sous ma veste et tendant le bras en direction du dit Parkson. « Laisse-la, tout de suite » À ma main se trouvait un revolver que nous vendions à la boutique. Une arme précise et efficace que je maîtrisais à la perfection. « Elle ne t’a rien fait, tu n’as rien sur elle, laisse-la ». Je n’étais pas du genre à tutoyer les gens mais j’agissais plus par instinct qu’autre chose.

••••

by Wiise
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Dim 17 Juin - 12:11

don't turn away now

Scott & Jean


À partir du moment où elle avait ouvert la bouche elle avait été impliquée. Il n’y avait plus de marche arrière possible, encore moins lorsqu’on l’avait reconnu. Tant pis, elle qui avait pourtant réussi à se faire oublier le temps de plusieurs mois venait de faire une entrée en scène qui se fera certainement savoir au sein de la garde. Pas question de regretter, ce n’était qu’une fillette après tout. Qui laisserait faire ça ? Pas elle, plus maintenant. Elle venait de faire un pas de plus, prête à réagir une nouvelle fois. En agissant, elle les avait stoppés tous les deux et elle comptait bien rebondir rapidement. Les choses en ville étaient différentes, oui, mais elle ne s’attendait pas du tout à ce qui se passa dans les secondes suivantes. Un homme leva le bras, arme au poing en direction de Parkson. Sous l’effet de la surprise, elle se décala de quelques pas, les mains en l’air pour montrer qu’elle n’était pas armée. Sa respiration s’arrête une fraction de seconde à l’image des battements de son coeur. Qu’est-ce qui venait de se passer ? Cet homme, qui ne lui était pas étranger, vient de provoquer la garde rouge. Pire, il venait de menacer ouvertement l’un de ses agents avec une arme à feu. Et pour cela, elle était certaine qu’il allait le payer. Dans le même laps de temps, les deux gardes sortent leurs armes pour les pointer sur l'inconnu au revolver. — On se calme !, tu clames pour essayer d’apaiser la situation en vain. Les agents ne t’écoutent même pas, reportant toute leurs attentions sur le brun armé. C’est une occasion pour les civils apeurés de décamper en quelques secondes. Il ne reste plus que la victime, ses deux bourreaux, l’inconnu et elle.  — Lâche ton arme tout de suite !, hurla l’autre garde. La tension venait de grimper d’un nouveau cran. D’expérience, Jean savait que cela allait très mal finir. Quelles étaient leurs options ? Comment pourrait-elle agir, de sorte à donner l’avantage à cet homme et la jeune femme qu’il tentait désespérément de protéger ? Les chance qu’ils n’en sorte sans encombres étaient très minces. Toujours calme et immobile, du moins de l’extérieur, la rouquine fit un pas de plus vers les gardes, les mains toujours en avant pour démontrer sa neutralité.  

Personne ne la remarqua réellement. Personne excepté la pauvre jeune fille. Jean comprit alors ce qu’il lui restait à faire. Un nouveau pas en avant et elle ne se trouvait plus qu’à un mètre de ses anciens collègues et de la jeunette. Jean ne la lâchait pas des yeux, cherchant à capter son regard qui s'était fixé sur l’inconnu qui avait agi pour la sauver. — Demande de renfort, code 33, siffla l’autre garde. Là, ils allaient vraiment être dans la merde. Il n’y avait aucun véhicule de la garde dans les parages, ce qui voulait dire qu’il ne se trouvait certainement pas très loin, avec en son bord, tout un tas d’autres agents. C’était maintenant qu’il fallait agir. Maintenant ou tous les trois allaient finir enfermés dans le sous-sol du QG, voir pire. Elle se concentra du mieux qu’elle put : Regarde-moi, dit-elle dans l’esprit de la jeune. Immédiatement celle-ci posa un regard affolé sur elle. D’un léger signe de la main, elle lui fit signe de s’approcher d’elle. La meilleure chance de cette gamine, c’était qu’elle parte tout de suite. Jean serait là pour l’aider à échapper à la garde pour cette fois. La jeune en face d’elle hésita, posa ses yeux sur les gardes et le brun, puis de nouveau sur Jean. Cette dernière l’encouragea une nouvelle fois d’un signe de tête, et d’une main tendue vers elle. Main qu’elle accepta rapidement. La rouquine la tira immédiatement en arrière, pour se placer entre elle et les gardes et recula de manière un peu moins discrète hélas. Pas du tout discrète à vrai dire car Parkson s’en rendit compte assez rapidement. Elles n’avaient mis que quelques mètres entre eux lorsqu’il pointa son arme dans leur direction. —Bouge pas toi ! hurla-t-il. Jean se figea et plaça la jeune fille derrière elle, se plaçant comme un bouclier les mains une nouvelle fois en évidence. — Si tu fais encore un mouvement, j’te jure que j’te plombe avec la gamine.

Elle serra la mâchoire mais n'ajoute rien. Que pouvait-elle dire de toute façon à un con pareil ? Rien qui n’arrangerait la situation. Les bains de sang, il aimait ça. C’était d’ailleurs un miracle qu’il ne lui avait pas encore tiré dessus. Jean prit une lente et profonde inspiration. — Plombe-la ! Qu’est-ce que tu t’en fous ! Puis après on règle le compte de celui-ci., braila l’autre. Parkson eut un sourire sur les lèvres. Le coeur de Jean s’emballa dans sa poitrine. — Attend !, hurla Jean en posant son regard sur l’inconnu brièvement. Elle ne pouvait pas les laisser faire. Elle s’avança d’un pas en avant. — Je suis sûre que Logan serait bien plus heureux de me revoir en vie… Histoire de corriger la lâcheuse que je suis. Et tout ça, grâce à qui ? Cette fois il eut un sourire narquois sur la figure. Apparemment il aimait toujours se faire mousser. L’instant d’un moment, elle crut qu’elle avait gagné. Qu’elle avait réussi à reporter l’attention sur elle, permettant avec beaucoup de chance à la jeune de pouvoir s’enfuir. Mais le regard de son ancien collègue se noircit et l’éclat dans ses yeux effraya la rousse. — Dans mes calculs il me semble que nous n’avons pas besoin de celui-ci. Jean compris immédiatement les intentions de Parkson. Sans réfléchir, elle fonça sur lui. Il détourna son arme en direction du brun au moment où elle arriva à sa hauteur. Elle le percuta de plein fouet, le déséquilibrant et déviant la trajectoire du coup de feu qui partit en l’air. Tous deux tombèrent brutalement sur le sol, l’arme de l’agent volant à plusieurs mètres d’eux.
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Mar 3 Juil - 19:05
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Jean & Scott
••••

Si la situation semblait s'envenimer, c'était en grande partie de ma faute. C'était passé d'une simple défense d'un cas compliqué à une impasse mexicaine. Autant dire que ce n'était pas parti pour bien finir. Mais pourtant, je ne pouvais pas me taire. Pas comme ça. Elle était une simple enfant qui n'avait rien demandé à personne. Elle était calme, sage et intelligente, elle ne représentait un danger pour personne, ni pour elle, ni pour autrui. Je ne comprenais donc pas pourquoi on voulait l'arrêter. Quand bien même serait-elle une dite émergée, en quoi représentait-elle un danger ? Le simple statut suffit-il à passer du grade de simple citoyen à un danger public ? J'ai du mal à le croire. J'ai rencontré des gens bien plus dangereux qu'on laissait libre simplement parce qu'ils connaissaient du monde. Et j'avais en face de moi deux personnes bien plus dangereuses que la jeune femme qu'on laissait tranquilles parce qu'ils portaient le bon uniforme. Autant dire que pour moi, ce n'était qu'un ramassis de conneries qu'on nous servait. Le simple fait d'appartenir à telle ou telle catégorie ne suffit pas à classifier un humain, il y a tellement d'autres choses. Alors pourquoi elle ? Qu'avait-elle fait à la société pour mériter ça ? Je ne pouvais pas vraiment le savoir, je ne suis pas sûr que les deux hommes en face de moi le savaient d'ailleurs. Ils ne faisaient que suivre les ordres. Mais ce n'était pas forcément une excuse. S'il on n'a pas la conviction de faire ce que l'on fait, on arrête de le faire. Il y a des tas de personnes qui l'ont fait par le passé. On peut toujours faire le bon choix, toujours. Ils n'échappaient pas à la règle tout simplement parce qu'ils portaient l'insigne de la garde rouge. Je le savais et ils le savaient probablement. C'était également pour cela que j'étais impitoyable avec eux. J'en avais fais le choix, pour protéger les gens qui méritent de l'être. Au moins, les civils avaient fuit. C'était une bonne chose.

Ils demandaient des renforts, comme prévu. Ce qui voulait dire que je n'avais pas beaucoup de temps pour résoudre cette situation et fuir. Je vis la rouquine tenter de fuir avec la jeune femme. C'était la bonne chose à faire. J'étais prêt à payer le prix de mes actes tant que la fille allait s'en sortir. Ce n'était pas être un martyr ou faire preuve d'héroïsme, non. C'était se battre pour ses convictions. J'ai attendu bien trop longtemps avant de le faire. Peut-être est-il temps de sortir les armes pour ce que je veux défendre. « Et si tu ne fais que rapprocher ton doigt de la détente, il faudra avoir recours à l'ADN pour que ta famille puisse t'identifier. » Depuis quand étais-je aussi violent dans mes propos ? Aucune idée. D'habitude, j'étais plus du genre à raisonner, à parler et moins à agir. Le professeur Xavier m'avait apprit qu'avec les mots, on pouvait résoudre toutes les situations. Pourquoi en étais-je venu aux armes alors ? Bordel, pourquoi ? Je n'avais probablement fait qu'envenimer la situation. Le deuxième homme commença de s'exciter. Gueulant à l'autre de nous tuer tous les deux. Je réfléchissais à la meilleure solution pour s'en sortir. Malheureusement, là, tout de suite, je ne voyais que du sang. Je n'étais pas devin mais ça ne pouvait se résoudre que comme cela. « Si tu tires, tu n'auras pas le temps de le regretter. Et tu n'auras plus qu'à espérer que l'empoté que tu utilises comme collègue sera meilleur que toi avec une arme entre les mains. » Je les énervais volontairement. La Garde Rouge était habituée à la peur, c'était leur technique première. Mais comment allaient-ils réagir face à quelqu'un qui n'avait, lui, pas peur. Car non, ils ne m'effrayaient pas. Je ne vois pas pourquoi. J'étais doué au combat, j'étais doué avec une arme, j'avais de quoi mettre deux hommes, même armés, au sol. Avec une bonne stratégie, j'arriverais à les battre sans aucun soucis. La rouquine exposa qu'elle serait probablement plus utile vivante que morte. Ok, je ne suis pas sûr que ça, ce soit une bonne stratégie en revanche. J'avais l'impression d'être tout seul en fait. Et la réponse du garde rouge ne me rassura pas vraiment. En effet, dans ce cas de figure là, je n'avais plus aucun poids. Comment allais-je m'en sortir putain ?

Sans lui laisser le temps de lever son arme, elle se jeta sur le dit Parkson, le coup de feu partit et j'entendis la balle siffler proche de mes oreilles. Je vis le deuxième pointer son arme dans sa direction, sans réfléchir, je tournais la mienne dans sa direction et appuyait sur la détente. Le coup parti et je ne pu qu'entendre un hurlement de douleur tandis qu'il s'effondrait au sol. J'avais touché son genou, le sang coulait à flot. Avec vitesse, je donnais un coup de pied sur l'arme qui venait de tomber au sol. Je me précipitais sur les deux personnes au sol pour asséner un coup de poing puissant sur le visage de Parkson. « Suis-moi si tu veux vivre » disais-je à la rouquine en lui tendant la main pour l'aider à se relever. Une fois debout, j'attrapais la jeune fille qui était la cible des gardes rouges pour l'embarquer. « Cours » Nous nous précipitions à travers la foule, bousculant certaines personnes. « Je connais un endroit où nous pourrons nous cacher pour l'instant ». Je ne pouvais pas retourner à la boutique, ce serait mettre en danger mon père pour quelque chose qu'il n'a pas fait. Mais nous avions un dépôt, un endroit pour entreposer nos stocks qui ne représentaient pas un danger, en gros, un stock sans armes. Il n'était pas très loin. Je tournais à gauche dans une petite ruelle puis à droite et observant si nous étions suivis, j'ouvrais rapidement la porte du dépôt, la refermait derrière moi, éteignais les lumières et allumait mon téléphone portable de sorte à ce que l'on puisse se voir. « Scott Summers, enchanté ». J'adressais un sourire qui ne convenait clairement pas à la situation à la jeune femme en lui tendant la main comme pour la serrer.

••••

by Wiise
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Mer 4 Juil - 22:44

don't turn away now

Scott & Jean


Tu n’en revenais pas de la violence que tu voyais devant tes yeux. Bien sûr, fut un temps tu avais pris part à tout ça. Tu avais été la connasse en uniforme rouge et qu’est-ce que t’en avais été fière en plus de ça. Chaque jour tu cherchais à t’améliorer en passant le plus de temps au QG plutôt que chez toi. Tes journées et même ta vie entière ne tournaient qu’autour de la Garde Rouge. Quelle honte. Quelle désolation maintenant que tu les voyais face à toi. Comment avais-tu pu accepter tout ça sans broncher ? Des cauchemars te hantaient. Certaines personnes qui vous arrêtiez aussi. Seulement, tu n’avais pas été sans coeur à ce point-là, si ? L’idée qu’au final il n’était que le reflet de la personne que tu avais pu être un jour te glace le sang. Les choses allaient changer. Non, les choses changent, à partir de maintenant. Dès la seconde où tu as décidé de sortir de l’ombre pour faire face à ces abrutis. assoiffé de sang. Et il faut dire que la situation était loin de se calmer et plus tout ce merdier avançait, plus tu craignais de voir un bain de sang se dérouler sous tes yeux. L’homme face aux deux gardes était loin d’apaiser la situation en plus de cela. A croire qu’il cherchait presque à se faire tuer. La seule chose qui t’étonnait c’était qu’aucun des agents n’avaient encore fait l’usage de leurs armes. Parkson n’aurait certainement pas hésité s’il n’avait pas lui-même une arme braquée sur lui. C’était plutôt la réaction de l’autre qui t’interpella. Il devait sûrement être une recrue assez récente et n’osait pas encore agir sans le feu vert d’un supérieur. Là était certainement votre avantage.

Si tu t’approchais assez, tu pourrais mettre aisément à terre l’homme qui représentait un danger immédiat pour toi et la gamine dans ton dos. Mais pour ça, tu devais franchir encore deux bons mètres avait de pouvoir l’atteindre et avec le canon braqué sur toi c’était risqué. Même pour toi. Même avec ce que tu étais capable de faire. Et cela voulait dire briser ta couverture et ta liberté de mouvement. Pas sûre que tu sois d’une grande aide à la population en étant toi aussi recherché par le Shield et la Garde Rouge. Et puis dans ton super plan, il y avait un détail que tu n’étais pas en mesure de pouvoir calculer. Celle que la forte tête se chargerait du cadet qui tenait également une arme. Quand ce dernier l’ouvrit pour pressée son compère de vous plomber, il est clair pour toi qu’il te faut gagner du temps. Juste assez pour que tu les approches un peu plus. Comme si ce n’était déjà pas assez tendu comme ça et comme si les chances que vous aviez de tous vous en tirer n’étaient pas déjà maigre, l’inconnu s’amuse presque à les chercher. A agir de la sorte il n’allait rien gagner, sauf une balle dans la tête. Des mots s’échappent de ta bouche. Juste ce qu’il faut pour que tu puisses apaiser la tension et attirer l’attention de Parkson.

Ce n’était pas bien réfléchie. Oui c’était clairement dans la précipitation que tu avais parlée. Tu n’avais pas envisagé une seconde l’idée que tu allais faire germer dans la tête de ton abruti d’ancien collègue. Il n’avait même pas eu le temps de finir sa phrase que tu fonçais déjà sur lui à toute allure. Deux enjambées, c’était tout ce qu’il t'avait fallu pour arriver à sa hauteur et le renverser brutalement. Sauf que le coup partit tout de même dans un bruit assourdissant. Tu t’écroulas au sol aussi lourdement que celui que tu venais de bousculer. Son arme vola mais pas celle de son collègue. Un nouveau coup déchira le silence et arrêta ton cœur. Lorsqu’un cri masculin retentit, tu levas les yeux affolée mais constate avec soulagement que le brun n’avait rien : c’était lui qui avait tiré le coup de feu. Distraite, tu perdis ton attention de Parkson quelques secondes et te pris un coup de coude en plein visage. Tes réflexes prirent le dessus et tes mains tentent d’arrêter ses poings. — T’es toujours aussi nul, tu marmonna entre tes dents. La seconde d’après il s’écroula au sol après s’être manger le poing du contestataire. Il te tend la main et tu n’hésites pas même une seconde avant de la saisir. Vous vous lancez tous les trois dans une course à toute vitesse. C’était ça ou prendre le risque que les renforts vous tombent dessus. Quand il annonce avoir un lieu sûr, tu lui fais confiance.

A mesure que vous vous éloigniez de la scène qui s’était déroulée, le calme retombe. Enfin, tout le monde semblait calme sauf vous qui courrez toujours. Le brun en premier, tu fermais la marche pour t’assurer que la jeune fille n’était pas distancée et surtout que vous n’étiez pas suivi. Après avoir parcouru plusieurs centaines de mètres, aviez fini par reprendre une allure plus posée et moins visible. Quelques détours et enfin vous arriviez au but : une sorte d’entrepôt un peu en recule des rues de la ville. C’était parfait pour le moment. Une fois enfermée à l’intérieur, dans la pénombre, tu t'appuies contre l’un des murs, le souffle court. L'inconnu se présente finalement et son nom t’interpelle immédiatement. — Summers ? , tu demandes sans même lui répondre. Ce nom te dit quelque chose. Bien évidemment qu’il te dit quelque chose puisque c’est le même que tes cousins. Mais ce n’est pas que cela. Tu fronces légèrement les sourcils agacée de ne pas réussir à te souvenir d’où il t'est familier. Scott Summers. Tu te redresses finalement et viens serrer la main qu’il te tend toujours. — Jean. Jean Grey., tu réponds en plongeant tes yeux dans les siens. Oui, tu l’avais déjà croisé quelque part. Tu en étais certaine.

Tu le fixes toujours dans le silence mais finis par te détourner de ses prunelles. D’un geste rapide tu essuies ton coin de bouche avec le dos de ta main et y recueilles un peu de sang. Cette enflure de Parkson ne t’a pas raté. Légèrement inquiète pour la jeune fille avec vous, tu t’approches d’elle doucement. Tu poses amicalement une main sur son bras. — Est-ce que ça va ?, tu demandes dans un premier temps. Il te faut rapidement d’autres réponses, pour savoir comment vous alliez gérer cette situation. — Est-ce qu’ils ont ton nom ? Ton adresse ou celle de tes parents, ta famille, n’importe qui ? Si c’était le cas, la meilleure chose à faire serait de quitter l’île. Sans tarder. La Garde ne mettrait pas longtemps à la retrouver s’ils avaient toutes ses informations et tu ne connaissais aucun endroit assez sûr pour des gens recherchés. Qu’ils soient émergés ou non. Reportant une nouvelle fois ton regard sur celui du fameux Scott, tu ajoutais dans sa direction — Par chance, ils n’ont rien sur vous à par votre visage. J’espère que Summers & Sons ne placarde pas votre tête à tous les coins de rues.
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