|
Giving help to others ft. Crystalia Amaquelin ✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦ |
| | Mer 18 Mai - 19:13 | | giving help to othersCrystalia Amaquelin & Virginia P. Potts - Pepper, je t'assure que tout se passera bien. Si Tony a faim je commanderais une pizza. Alors maintenant, oust ! Profite de ces deux heures de répit, disait une jeune femme en sortant la rousse de son bureau. - Si tu as besoin... tentait l'assistante une ultime fois pour se faire entendre à travers l'enthousiasme de son amie. - ... Et n'oublie surtout pas de t'acheter de nouvelles fringues ! reprenait-elle en lui coupant la parole, ignorant totalement la voix de Virginia. Et la voila qu'elle était mise à la porte de son propre bureau. Non pas pour lui déplaire, finalement ! Elle décida de profiter de cet instant que son amie lui offrait si gentiment. Tony était absent et Julia, une collègue de travail qu'elle avait connu auparavant, avait eu la fameuse idée de récupérer les rennes pendant deux heures. Le temps qu'il faudrait à Pepper pour se détendre un peu. Elle avait dû insister pour réussir à la sortir, beaucoup insister. Mais la rousse avait fini par céder bien qu'angoissée à l'idée que Stark découvre cette initiative peu professionnelle. Finalement la jeune femme s'était rendue en ville aussitôt pour marcher un peu. En passant de nombreux cafés, restaurants, boutiques, ce fut finalement un tout autre bâtiment qui accrocha son regard, bien moins attrayant. " Pepper, songes a t'occuper de toi, pas des autres... " C'était ce à quoi pensait la jeune femme à la fois fière d'elle et désespérée par son cruel manque de temps libre. C'était plus fort qu'elle mais elle aimait aider, que ça soit pour le travail ou non. Et la jeune femme avait vite compris qu'en aidant tout le monde elle ne pourrait pas garder énormément de temps pour elle. Cela faisait une éternité qu'elle ne s'était pas prise une journée entière histoire de renouveler sa garde-robe, passer chez le coiffeur ou encore se détendre avec le peu d'amis qu'elle collectionnait. En fait, elle avait l'habitude de faire ce genre d'excursion les jours où Tony le lui permettait ou en dehors de ses heures de travail. Et c'était exactement ce pour quoi elle avait signé en acceptant cet emploi. Quoi qu'il en soit, maintenant qu'elle avait un peu de temps libres, elle s'apprêtait à fournir un peu d'aide à une Société Protectrice des Animaux. Non pas qu'elle pensait en sauver un mais en voyant le bâtiment elle eut la soudaine envie d'offrir un peu de bon temps à ces pauvres animaux en manque d'affection. Elle pourrait parfaitement en adopter un, elle en avait les moyens mais le temps lui manquait cruellement et le pauvre élu aurait été bien triste, seul en journée. Elle soupira avec exaspération en pensant à une telle chose et s'encouragea finalement à rentrer. Au diable les petits soins secondaires pour elle, ces animaux avaient surement besoin d'affection bien plus que son corps. - Mademoiselle Potts, commençait-elle habituée à débuter une conversation en indiquant son identité, je souhaiterais offrir un peu de mon aide. Avait-elle ajouté avec sympathie. |
| | | Mer 18 Mai - 23:13 | | Les lieux lui sont familiers. Ces murs d’un blanc tacheté par le temps et le manque d’entretien, ce sol presque constamment humide à force de passer l’arroseur, cette odeur d’urine et d’excréments. Crystalia pousse un profond soupire. Régulièrement vient-elle ici. Toujours émue se sent-elle en repartant. La SPA de Prénova est comme toutes les autres : un refuge pour les animaux abandonnés qui survit plus qu’il ne vit. Rares sont les riches de Genosha à se préoccuper de l’avenir de pauvres créatures. Les puissants comme Tony Stark préfèrent de loin gaspiller leur argent dans de vieux alcools ou dans des fêtes démesurées. Une cruelle injustice qu’encore plus à chaque visite Crystalia peine à admettre.
Lorsqu’elle passe devant les cages rudimentaires, les chiens se mettent à aboyer. À battre de la queue. Ils sont heureux de la voir. Comme ils sont heureux d’avoir de la visite. Ils savent qui elle est. Ce qu’elle fait pour eux. Ils savent que pour quelques chanceux, une ballade s’offre à eux. La liberté. « Salut Pyke, comment tu vas mon beau ? » murmure Crystalia en se penchant devant la cage d’un petit Jack Russel. L’animal est un habitué des lieux. Trop vieux pour pouvoir prétendre à un nouveau foyer. À une nouvelle famille. Là encore une cruelle injustice. « Bonjour Crystalia ! » l’interpelle une voix qu’elle reconnait rapidement. « Bonjour Mr Boot. Comment allez-vous ? » Au bout du couloir, un homme âgé lui fait face. Georges Boot, le responsable de cette SPA. Celui qui fait tout pour rendre la vie de ces malheureux plus légère. « Bien, bien. Et toi ? » Il ne lui laisse pas le temps de répondre, son air soucieux prenant le dessus. « Dis-moi, pourrais-tu me donner ton avis sur un de nos petits pensionnaires ? » Soudain soucieuse, Crystalia acquiesce, et suit l’homme jusqu’à une salle d’auscultation rudimentaire. « C’est Clark, il s’est battu avec Milo la nuit dernière. » Sur la table en inox repose un jeune chat tigré. Il voit d’un bien mauvais œil l’arrivée des deux humains, car il pressent qu’un moment désagréable l’attend. Lentement, Crystalia vient s’installer à côté de lui, le caressant pour le mettre en confiance. « Bah alors Clark, tu deviens bagarreur ? » qu’elle lui susurre, profitant qu’il la laisse le caresser pour l’ausculter. « Je ne vois rien que des blessures superficielles. Mettez-le à l’écart le temps que ça cicatrise, et si vous voyez que les plaies s’infectent, appelez-moi. » L’avantage d’être une vétérinaire en herbe. Rapidement, Crystalia nettoie les plaies, puis fais un petit bandage de fortune. « Et voilà mon grand, d’ici une petite semaine tu seras comme neuf. » Une dernière caresse, quelques recommandations supplémentaires à Mr Boot, et Crystalia repart vers la zone où sont gardés les chiens.
En passant devant l’entrée du bâtiment, elle tombe nez à nez avec une jeune femme qu’elle n’a jusqu’alors jamais vu. « Mademoiselle Potts. » se présente la dame. « Je souhaiterais offrir un peu de mon aide. » Au moins est-elle directe. Crystalia lui sourit, toujours ravie de voir une nouvelle bénévole. « Crystalia, enchantée. Je suis une habituée des lieux. » Formellement, les deux femmes se serrent la main. « C’est la première fois que vous venez ici ? » Tout en parlant, Crystalia se dirige vers le chenil des chiens. « C’est bien de voir que des gens se soucient encore du sort de malheureuses petites bêtes. » qu’elle souffle, tant pour elle que pour la femme qui la précède. Plus les années passent, et plus le nombre de bénévoles diminue. À croire que de nos jours les priorités ont changées, et les actes de générosités sont devenus quasi inexistants. « Vous voulez faire une visite du bâtiment ? » Car il faut bien commencer par le commencement. |
| | | Ven 20 Mai - 11:47 | | giving help to othersCrystalia Amaquelin & Virginia P. Potts Pepper ne se démunissait pas de son éternel sourire causé par sa merveilleuse joie de vivre. Joie qu'elle avait du mal à contenir en commettant ce genre d’œuvres caritatives. Elle n'était pas croyante, loin de la mais Dieu ne disait-il pas d'aider son prochain. Et ainsi les scientifiques ne disaient-ils pas que tous les êtres se complémentairement. Et Lamartine qu'il faut aimer les animaux autant que l'humain. Les voix de scientifiques, d'auteurs et la transcription des paroles du créateur, s'il existe, suffisaient à la convaincre. De ce fait elle souhaitait apporter un peu d'aide à cette SPA. Elle aurait très bien pu simplement demander à Tony de faire un don, ce qui serait surement énorme pour cet endroit n'était rien pour lui. Cependant la jeune femme voulait simplement offrir de l'affection et de l’amour à ces malheureux animaux. Et puis ça ne serait pas si facile de convaincre un ancien vendeur d'armes qui vit de la guerre, de faire un don à une société qui protège des animaux sans avenirs ailleurs qu'ici même. - Crystalia, enchantée. Je suis une habituée des lieux.- Enchantée, disait-elle en lui serrant machinalement la main, vous travaillez ici ? En réalité il était difficile pour l'assistante d'imaginer qu'une jeune femme comme celle qui se tenait devant elle pouvait travailler dans un tel endroit. Une amie des bêtes, naturellement, elle devait donc probablement être bénévole ou bien la fille du propriétaire des lieux, du moins une connaissance... Elle la suivit d'un pas lent, ne sachant pas réellement par où elles allaient. Virginia se doutait bien évidemment qu'elles se dirigeaient vers la chenille mais n'en avait pas la certitude. Cependant Pepper avait l'impression de redécouvrir la vie, la vraie. Celle où tout n'était pas argent, rendez-vous, travail, restaurant, gala, argent, rendez-vous et ainsi de suite... Elle s'éloignait de plus en plus souvent de son petit cocon. À en voir les murs de cet établissement elle se rappelait que tout le monde ne baignait pas dans l'aisance. La réalité, celle qu'elle ne connaissait plus depuis qu'elle faisait partie des intimes de Stark, lui semblait cruelle et injuste. Bien sûr elle savait qu'au-delà des murs de Stark Industrie il y avait des gens à la rue, d'autres qui se détruisaient avec de la drogue, des étudiants, des personnes à qui on ne laissait pas leur chance. Et puis il y avait cette femme devant elle. Si celle-ci travaillait réellement ici alors elle avait du cœur, c'était certain. Pepper, elle, avait eu la chance d'être embauché par Howard Stark dès sa sortie des études. Et même si elle savait que ce n'avait pas été si facile pour tout le monde elle avait décidé de profiter de cette occasion et avait tout fait pour garder son travail. Elle avait même fini par gravir les échelons et à présent elle se rendait compte qu'elle pouvait prétendre au titre des " puissants ". Car c'était presque le cas finalement. Elle n'avait pas mis les pieds dans un endroit tel que celui-ci depuis bien longtemps maintenant et ce pour les mêmes excuses que toutes ces personnes qui s'en contrefoutait du besoin des autres : Elle n'avait pas le temps. personnes n'avaient jamais le temps d'aider les autres, après tout. - C’est la première fois que vous venez ici ? s'interrogeait Crystal. C’est bien de voir que des gens se soucient encore du sort de malheureuses petites bêtes, ajoutait-elle plus bas. - Oui en effet, c'est la première fois, disait-elle en ce demandant si elle devait se justifier. J'imagine que c'est la société qui nous mène à oublier nos amis les bêtes... Je ne suis cependant pas en droit de m'annoncer sur ce sujet puisque moi-même j'en ai faits l'impasse pendant longtemps, ajoutait-elle un peu dépitée de son propre comportement. J'espère bien me rattraper en venant plus souvent. Sans même avoir vu les animaux probablement en cage elle savait qu'elle reviendrait. Et de par l’état du bâtiment elle se promettait d'inciter Anthony à faire un don. S'il pouvait se payer une horrible statue d'un homme masqué et nu il pouvait faire preuve d'indulgence envers cette société qui recueille des pauvres animaux sans foyers dont personne ne se souciait. Elle y comptait bien. Et puis il regardait si peu les papiers qu'il signait qu'il serait atrocement simple de lui faire signer un chèque. " Finalement c'est utile un Tony " pensait-elle avec un fin sourire. - Vous voulez faire une visite du bâtiment ? demandait-elle. - Avec plaisir ! s'enthousiasmait Pepper. Et pourquoi ne pas emmener un ou deux chiens se promener, s'ils ont l'autorisation de sortir d'ici ! |
| | | Dim 22 Mai - 18:45 | | Du coin de l’œil, Crystalia observe la nouvelle arrivante. Des talons hauts, une tenue des plus professionnelles reflétant le sérieux et l’élégance. Aucun doute sur le fait que cette femme travaille dans l’une des nombreuses industries de la ville. Le contraste entre cette femme et Crystalia est saisissant : l’une en tailleurs, l’autre en pull large avec des bottes en caoutchouc. Enfin, Crystalia n’est pas là pour juger, et encore moins pour se moquer. Certes, la tenue de cette femme va poser problème ici, et il faudra qu’elle fasse attention sur où elle met ses talons pour ne pas les salir. Mais elle avait du cœur, et la volonté d’aider. C’était indéniable, et des plus respectables. D’où le fait que Crystalia ne dise rien. Au mois elle avait fait l’effort de venir, et c’était le principal. « Enchantée, vous travaillez ici ? » qu’elle lui demande poliment. « Je suis une bénévole. Je viens dès que j’ai un peu de temps libre. » C’est-à-dire une fois par semaine, à peu près. Entre les études et son travail d’assistance au cabinet vétérinaire, il faut dire que Crystalia est assez prise par le temps. Mais bon, si elle vient à la SPA, c’est parce qu’elle aime ça. Pas parce qu’elle s’y sent obligée. D’où le fait qu’elle ne le vive pas mal, bien au contraire. Et qu’elle soit payée ou pas, et bien ce n’est pas la question. Elle comprend tout à fait qu’un endroit aussi précaire que celui-là ne puisse pas rémunérer tout le monde. À peine ont-ils assez pour nourrir les animaux…
Le bâtiment n’est pas très grand. Peu charmant. C’est pourquoi Crystalia ne prend pas vraiment le temps d’éluder sur les murs qui les entourent. « Oui en effet, c'est la première fois. » qu’elle confirme. Il n’est pas rare de voir de nouvelles têtes à la SPA. Certains viennent pour adopter, d’autres pour passer un peu de temps en leur compagnie. Le souci, c’est surtout de les fidéliser. De pouvoir vraiment compter sur eux. Beaucoup se mettent en tête qu’il faut qu’ils fassent quelque chose de bien pour la société, une sorte de bonne action quotidienne pour supprimer quelques culpabilités. Ils viennent une semaine, deux semaines, puis disparaissent parce qu’ils se lassent. C’est dommage, mais là encore ce n’est pas à Crystalia de juger. Les gens font ce qu’ils veulent, et elle positive en se disant qu’au moins ils seront venus et auront participé au bien-être des petits pensionnaires pendant le temps de leurs venues. « J'imagine que c'est la société qui nous mène à oublier nos amis les bêtes... Je ne suis cependant pas en droit de m'annoncer sur ce sujet puisque moi-même j'en ai fait l'impasse pendant longtemps. » Crystalia tourne un regard bienveillant vers son interlocutrice, lui accordant un sourire conciliant. « Au moins le reconnaissez-vous. Un animal est une contrainte, pas un jouet. Et ça certains semblent l’oublier. D’où le fait que pendant les périodes de Noël les cages se vident, pour mieux se remplir aux vacances d’été. » C’est un constat simple et réaliste. La société semble penser que les animaux ne sont que des objets. Il n’y a qu’à voir sur internet les cafards et autres insectes qui servent de pendentifs, ou encore les tortues ou autres poissons en porte-clés. « J'espère bien me rattraper en venant plus souvent. » qu’elle ajoute d’un ton dépité. Crystalia n’ajoute rien, se contentant, comme depuis le début, de sourire. Beaucoup disent ça, et se rétractent par la suite. Elle espère que cette femme restera, parce qu’elle a l’air sincère dans ses paroles.
Elles arrivent dans la zone réservée aux chiens au moment où Virginia accepte de faire la visite. « Et pourquoi ne pas emmener un ou deux chiens se promener, s'ils ont l'autorisation de sortir d'ici ! » qu’elle ajoute d’une voix enjouée. Simultanément, Crystalia ouvre la porte qui mène aux cages. À peine a-t-elle commencé à l’ouvrir que les chiens se mettent à aboyer. « Evidemment ! C’est bien là leur seul moment d’évasion. » qu’elle clame d’une voix fluette. « Quand ils entendent quelqu’un arriver, ils ne peuvent pas s’empêcher d’aboyer. Parce qu’ils savent qu’une promenade les attend. » Derrière la porte se trouve une grande pièce où sont réparties des cages en ligne à droite et à gauche. Des infrastructures sommaires que Crystalia ne peut nier. « Les cages sont constituées d’une trappe qui ouvre sur un petit enclos extérieur. Comme ça s’il fait beau ils peuvent sentir les odeurs extérieures, et s’il pleut ou fait trop froid être à l’intérieur. » qu’elle explique à mesure qu’elles remontent l’allée centrale, entourées des chiens enfermés. « Si vous voyez un panneau comme celui-ci, qu’elle commence en montrant un panneau rouge triangulaire, c’est qu’il faut faire attention. On met ces panneaux pour les chiens agressifs. » Une simple mesure de précautions qu’elle se doit d’énoncer pour des questions de sécurité. Elle s’arrête devant une petite cage, où se tiennent un Bichon et un Jack Russel. « Voici Pyke et Hool, c’est eux qu’on va emmener en ballade. Ils sont dociles et très câlins. Vous allez voir, vous allez les adorer. » Crystalia attrape les deux laisses qui sont suspendues à côté de la cage et en tend une à Virginia. « Après vous. » qu’elle annonce en ouvrant la cage. D’emblée les deux petits chiens s’avancent vers Pepper en remuant la queue d’un air joyeux.
|
| | | Mer 8 Juin - 14:51 | | Contrairement à avant, Pepper ne faisait plus attention aux tenues des autres. Auparavant, lorsqu'elle était moins aisée et surtout lorsqu'elle n'avait ni la capacité financière ni le besoin ou le devoir de s'habiller en tailleur, jupes talons et ce avec élégance, elle regardait beaucoup ce genre de détail. Quand son regard s'arrêtait sur une personne bien lotie elle se répétait sans cesse combien ceux-ci avaient de la chance. Elle n'avait jamais été pauvre, pouvait s'habiller dans les normes, mais son père ne rassemblait pas assez d'argent pour les vêtir comme elle l'aurait aimé. Et ainsi en devenant secrétaire, plus qu'une envie s'était devenu une obligation de s'habiller de la sorte. Puis elle avait pris l'habitude de s'habiller ainsi tout le temps en cas d'urgence ou d'appel de la part de Tony. Rares étaient les fois où elle n'enfilait pas de talons. Quant à cette jeune fille en face d'elle, c'était une tenue plus appropriée qu'elle portait et la rousse ne s'attendait pas non plus à rencontrer des personnes habillées autrement qu'en simple ou porter d'autres chaussures que des bottes ou des baskets. Ainsi elle savait que la tenue, en plus de dépendre de la personne, de son milieu, ses origines, de la mode et de ses moyens, dépendaient surtout de son travail ou de l'activité. Et c'était la raison pour laquelle elle n'accordait réellement plus aucune importance à cela et ne jurait à présent que par le caractère des personnes ou les points communs et différence qu'elle portait avec eux. Et malgré elle, ces derniers temps, aussi par l'argent lorsqu'il s'agissait de l'entourage de son patron.
Or ici, ce n'était ni de l'entourage de Tony, ni de son caractère qu'il s'agissait puisqu'elles ne s'étaient rencontrés pour la première fois que quelques minutes auparavant. Et pour le peu qu'elles avaient discuté, elles n'avaient rien en commun si ce n'est l'amour des animaux. En revanche Pepper en avait déjà déduit que cette jeune fille avait du coeur pour travailler dans un tel endroit à cet âge. Qu'elle soit bénévole, qu'elle travaille ici ou bien qu'elle soit une connaissance du gérant revenait pratiquement au même quand on sait que la plupart des personnes étudient ou ne prennent pas le temps de venir s'occuper d'animaux dans cette tranche d'âge. - Je suis une bénévole. Je viens dès que j’ai un peu de temps libre, répondait la jeune femme Voilà qu'elle y venait. Maintenant qu'elle avait la réponse a cette question qu'elle se posait depuis son entrée dans le bâtiment, Pepper se sentit admirative devant cette prénommée Crystalia. C'était une habituée des lieux et bénévole, autrement dit une personne généreuse. L'assistante commençait donc à s'interroger sur cette femme, travaillait-elle ? Étudiait-elle ? Elle s'abstint de poser toutes ces questions qui étaient bien trop impolies et se contenta de hocher la tête sans déroger à la règle du sourire tout en la suivant.
- Au moins le reconnaissez-vous. Un animal est une contrainte, pas un jouet. Et ça certains semblent l’oublier. D’où le fait que pendant les périodes de Noël les cages se vident, pour mieux se remplir aux vacances d’été. Alors qu'elles continuent de marcher la jeune femme avait répondu aux paroles de Virginia, probablement sans se douter de ce que ses mots voulaient dire pour Pepper. Bien sur qu'un animal n'est pas un jouet, ça ne la jamais était et ne le sera jamais. Mais jamais la rousse ne s'était douté ou ne serait-ce qu'imaginer qu'il y avait des gens assez stupides pour abandonner leurs animaux sous prétexte que c'est l'été... Elle savait cependant que chez les chats il était courant que des familles prennent des bébés chatons et les abandonnent dès que ceux-ci sont moins mignons mais ce mouvement s'arrêtait à une minorité, heureusement.
Et maintenant qu'elle avait entendu ça Pepper était incapable de ce le sortir de la tête tandis qu'elle acceptait bien volontiers une visite du bâtiment tout en proposant de promener quelques chiens. - Évidemment ! C’est bien là leur seul moment d’évasion, clamait-elle d’une voix fluette. Quand ils entendent quelqu’un arriver, ils ne peuvent pas s’empêcher d’aboyer. Parce qu’ils savent qu’une promenade les attend. L'assistante ne cessa de penser à ce qu'elle venait de dire à propos de l'évolution et des changements de ce bâtiment au cours des périodes de l'année. Et sans dévier de ces pensées elle ne perdit aucune parole de la jeune femme, à la fois étonnée de ce qu'il se passait en dehors de Stark Industrie, compatissante et déçue du comportement des gens. À cela s'ajoutait l'état des murs et de l'architecture qui attristaient Virginia. C'était sans compter qu'elle imaginait bien le malheur de certains animaux. La plupart étaient déjà trop vieux, puisqu'un ou deux ans suffisaient pour être vieux quand on est un chien, pour être pris et adopter par une famille. Elle fut cependant reprise par sa bonne humeur en apprenant qu'ils avaient le droit de se promener et plus encore en entendant la suite de ses paroles. - Les cages sont constituées d’une trappe qui ouvre sur un petit enclos extérieur. Comme ça s’il fait beau ils peuvent sentir les odeurs extérieures, et s’il pleut ou fait trop froid être à l’intérieur, lui expliquait-elle. Adorant le concept, Virginia ne put s'empêcher de prendre la parole malgré la politesse dont elle pensait faire preuve en décidant dès son acceptation de se taire durant la visite. - Ainsi ils restent plus ou moins libres... C'est super ! Puis tout en continuant de traverser l'allée principale, Pepper fut profondément choqué en voyant ce petit chat noir tigré marron dans une cage, plutôt estropié. Il paraissait tout fragile et la rousse eut la soudaine envie de s'arrêter pour le prendre et lui faire des câlins jusqu'à finalement se décider à l'adopter... Mais se résigna en se répétant que ça serait trop de responsabilité et le rendre encore plus triste et seul. Et de ce qu'elle voyait, ils ne devaient pas être si triste que ça ici. Et puis ne pas le prendre lui donnait une raison de plus pour revenir ici régulièrement : rien que pour revoir sa bouille. - Si vous voyez un panneau comme celui-ci, disait-elle en lui montrant un panneau rouge triangulaire, c’est qu’il faut faire attention. On met ces panneaux pour les chiens agressifs. - Agressifs ? s'interrogea Pepper, mais ils ont tous l'air si gentils et en détresses...
Elle retint un soupir et une moue, offusquée par l'État de ses nombreux animaux sans foyer. Vraiment, elle se jurait de revenir et de soutirer un peu d'argent à Anthony pour aider tous ces animaux. L'amour et l'attention bien que majoritaires dans le besoin de ces animaux ne suffisaient pas à les maintenir en vie, il y avait aussi la nourriture et le confort hygiénique. Et si Crystalia ainsi que tous les autres bénévoles pouvaient subvenir aux deux premiers besoins, Pepper pouvait subvenir aux deux derniers.
- Voici Pyke et Hool, ce sont eux qu’on va emmener en ballade. Ils sont dociles et très câlins. Vous allez voir, vous allez les adorer, reprenait la bénévole en lui tendant une laisse. - Merci, répondait Pepper en prenant la laisse qui lui était tendue. - Après vous, annonçait Crystalia en ouvrant la cage. La rousse pencha légèrement le visage en guide de second remerciement et rentra dans la cage avant de s'accroupir avec difficulté à cause de ses talons, et posa la laisse à côté d'elle pour se concentrer sur les deux petites peluches qui s'approchaient en remuant la queue. Elle s'activa à les caresser, profitant du poil doux du bichon et se retourna doucement vers Crystalia. - Lequel est Pyke ? Et Hool ? demandait-elle en souriant. Puis sans attendre sa réponse elle attacha sa laisse au jack russel, savant d'avance que ça allait être un calvaire lui le taux d'excitation de ceux-ci. Et bien sûr les talons qu'elle portait. Mais qu'importe elle voulait aider et ne comptait pas se résigner, même si celui-ci partirait dans tout le sens. |
| | | | | Giving help to others ft. Crystalia Amaquelin ✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦ |
Sujets similaires | |
|
| |
|